Laus Deo Semper
Les Prouvost se sont continuellement illustrés, ont guidé et dirigé à chaque génération, eurent un grand nombre de charges municipales et régionales, de religieux, de marguilliers, d’officiers de réserve, de décorations et légions d’honneur ;beaucoup d’entrepreneurs, initiateurs, voyageurs ; « Les épouses valent les époux :les femmes se haussent facilement jusqu’à l’héroïsme ». On remarque le goût prononcé pour les arts, les collections, les couleurs, les productions manufacturées comme les tapisseries de haute lisse des Flandres, les porcelaines, toiles et papiers peints, verreries et bien sûr tous les textiles bien caractéristiques de cette civilisation des Flandres. Car, de génération en génération, les Prouvost furent connus en dynasties de Maîtres de Manufactures puis d’industriels et négocièrent la laine, jusqu’à être parmi les premiers sur la scène internationale: mais nous verrons qu’ils n’étaient pas que cela : " Depuis Charles Quint, les mêmes familles dominent la Fabrique Roubaisienne : Pollet, Mulliez, Prouvost, Van Reust (qui devient Voreux), Leclercq, Roussel, Fleurquin, Florin, Malfait. Elles assurent la majorité de la production." Hilaire-Trénard: Histoire de Roubaix" : on reconnaît ici la permanence de ces familles dans l’économie de la France depuis 500 ans.
« Aussi loin qu’on remonte dans la généalogie des Prouvost, on les trouve solidement fixés dans le plat pays... Dans chacune de nos cités des Flandres –maritime et wallonne- l’Eglise nous enseigne la fidélité aux traditions religieuses, le Beffroi affirme l’attachement aux libertés communales, toutes les productions des lettres et des arts nous démontrent le respect de la foi jurée, le culte du beau, l’amour du bien, la fierté du devoir accompli ... » Albert-Eugène Prouvost (1882-1962).
Les
travaux récents d'Alain Watine-Ferrant les rattachent à
une souche d'aisés propriétaires terriens de Wasquehal au XV°
siècle
et non pas agnatiquement mais cognatiquement aux voisins Prouvost dits des Huchons de Roubaix.
Le modèle en est, à l'époque de Charles Quint,
Guillaume Prouvost qui cultivait ses terres et négociait la
laine peignée et des filets de sayette. qu’il faisait peigner, blanchir et
ensuite filer dans l’Artois où se trouvaient de nombreuses fileuses au rouet et
à la quenouille et qui associait ses fils à ses affaires.
«
Le nom Prouvost est assez répandu dans la région du Nord
les répertoires des noms de famille du Nord (en 1803/22)
établi par des amis à partir de toutes les TD à
une époque où elles étaient consultables en salle
de lecture des Archives départementales D et pas encore
numérisées), du Pas-de-Calais (en 1820 établi
à l’aide des recensements qui n’existent
systématiquement pour le Nord) et de la Somme (en 1845 –
mêmes sources). Je possède également le gros
Répertoire des noms de famille de France en 1900 (pour les
PROUVOST il y a 1153 naissances, principalement à Roubaix, puis
le Nord, la Seine-St-Denis et Paris – la source est le fichier
des naissances de l’INSEE - cet ouvrage doit être à
la base de certains sites Internet comme 123généalogie
qui donnent la cartographie des noms de famille). L’ouvrage sur
les Vieux noms de la France du Nord et de l’Est donne une
série de différents Prouvost non pa-rents entre eux de
toutes époque ainsi qu’une liste de
références de sceaux (et pour notre famille roubaisienne
il indique la légende de la parenté avec Jeanne
d’Arc qui fait sourire les vrais chercheurs !). Pour les
sceaux et les armoiries il faut être très prudent et ne
pas tomber dans les travers de la Généalogie DESURMONT de
1922 où le marquis de La Roche-Lambert a attribué
faussement des armoiries aux familles alliées en ratissant tous
les armoriaux à sa disposition ! Dominique Delgrange vient de
sortir un ouvrage très intéressant sur les faussaires
(de) Launay qui ont sévi dans les Pays-Bas du sud avant les
conquêtes de Louis XIV ; ils sont loin d’être les
seuls dans notre région ; les productions de toutes ces
officines se retrouvent maintenant à la Bibliothèque
Nationale et dans les grandes bibliothèques comme celle de
Lille. » Philippe Rammaert
.
grandes familles du Nord ; grandes familles des
Flandres ; grandes familles des hauts de France ; familles
patriciennes du Nord
Base Roglo
Guilbert PROUVOST, né à Wasquehal vers 1455
Marié avec ? ?, dont
Jehan PROUVOST
né vers 1485, décédé 1586,
époux de Jehenne des PRETZ, décédée a1557,
Ils
ont au moins 4 enfants. dont
Willaume Prouvost, né vers 1515, décédé entre 1583 et 1587
Philippotte des PRETZ, décédée en 1560, fille de Jean. Il a au moins 9
enfants dont Jean Prouvost, né en 1545 marié avec Antoinette Le Blan, née en 1550, çi après.
Huars Prouvost dit des
Huchons, né vers 1370.
Marié avec ? ?, dont
Jehan Prouvost dit des
Huchons.
Marié avec ? ?, dont
Guilbert Prouvost dit des Huchons.
Marié avec ? ?, dont
Jehan Prouvost dit des
Huchons.
Marié avec ? ?, dont
Binet Prouvost dit des
Huchons.
Marié avec ? ?, dont
Jean Prouvost, né en 1525, décédé.
Marié avec Marguerite Malfait, née en 1525, décédée, dont Jean Prouvost, né en 1545 marié avec Antoinette Le Blan, née en 1550, çi après.
Ascendance unanimement reconnue:
Jean Prouvost, né en 1545, Roubaix, , Wasquehal.
Marié avec Antoinette Le Blan, née en 1550, décédée, dont
Jean Prouvost.
Guillaume Prouvost, né en 1580, décédé.
marié avec Adrienne Wattel, née en 1580, Mouvaux, décédée, dont
Antoinette Prouvost, née en 1600, Wasquehal, décédée
avant 1670.
Mariée avec Pierre de Courcelles, né vers 1600, marchand drapier, dont
Antoinette de
Courcelles, née en 1640.
Mariée avec Noël Masurel, né le 14 octobre 1649,
Tourcoing, Nord, dont
Jacques Masurel.
Antoinette Masurel, née le 16 juillet 1670,
Tourcoing, Nord, décédée en 1730,
Wasquehal, Nord, inhumée, dans l’ église de Wasquehal avec épitaphe (60 ans), mariée
le 8 avril 1698,
église de La Magdeleine à Lille, Nord, avec Jacques Prouvost, né le 15 janvier 1670, Wasquehal,
Nord, baptisé le 19 janvier 1670, Wasquehal, Nord, décédé
le 10 juin 1704, Wasquehal, Nord, inhumé, dans l’ église de
Wasquehal avec épitaphe (34 ans), censier à Wasquehal, dont
Pierre Prouvost, né le 14 janvier 1699,
Wasquehal, Nord, baptisé le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord,
décédé le 1er mai 1770, Roubaix, Nord, inhumé
le 2 mai 1770, dans l’ église de Roubaix avec épitaphe (71 ans),
maître de manufacture, échevin de Roubaix, marié le
25 septembre 1724, Roubaix, Nord, avec Marie Jeanne de Le Becque, née le 28 février 1707,
Roubaix, décédée le 10 février 1778, Roubaix, inhumée
le 12 février 1778, Roubaix
(70 ans), dont
Pierre Joseph Prouvost, né le 13 juillet 1725, décédé
le 24 décembre 1797 (72 ans), marié le
27 septembre 1751, Roubaix, Nord, avec Marie Catherine Ramery dit de Boulogne.
Marie Béatrix Prouvost, née le 6 février 1728,
Roubaix, Nord, décédée le 10 décembre 1808, Roubaix, Nord (80
ans), chanoinesse de Saint Augustin, prieure de l’ Hôpital Sainte Elisabeth de
Roubaix.
Augustine Élisabeth
Josèphe Prouvost, née
le 14 février 1731, Roubaix, Nord, décédée le 12 avril 1801, Roubaix, Nord (70 ans).
mariée
le 21 septembre 1755, Roubaix, Nord, avec Liévin Joseph Defrenne, sieur du
Gaucquier, né le 18 avril 1728,
Roubaix, Nord, décédé en 1795, Lille,
Nord (67 ans), Négociant, fabricant de tapisseries des Flandres en haute
lisse, échevin à Roubaix..
Ursule Angélique
Joseph Prouvost, née
le 23 octobre 1733, Roubaix, Nord.
Marie Marguerite Prouvost, née
le 26 novembre 1734, Roubaix, Nord, décédée
le 11 mars 1794, Roubaix, Nord (59 ans).
Jeanne Eléonore Amélie
Prouvost, née
le 7 octobre 1737, Roubaix, Nord, décédée
le 3 septembre 1755, Roubaix, Nord (17 ans).
Marie Catherine Joseph
Prouvost, née
le 9 juin 1740, Roubaix, Nord, décédée
le 16 novembre 1805, Roubaix, Nord (65 ans).
Philippe Constantin Prouvost, né le 2 août 1743,
Roubaix, Nord, décédé après 1785, Mouscron, Hainaut, Belgique, prêtre,
vicaire de Sainte Catherine à Lille, curé de Mouscron (fille ul: Bon Ami Prouvost
1785-1827).
Louis Joseph Prouvost, né le 9 mai 1747,
Roubaix, Nord, décédé le 26 mai 1747, Roubaix, Nord (17 jours).
Jacques Prouvost, né le 15 décembre 1699,
Wasquehal, Nord, baptisé le 15 décembre 1699, Wasquehal, Nord,
décédé le 24 septembre 1774, Roubaix, Nord, inhumé, dans l’ église
de Roubaix avec épitaphe (74 ans), manufacturier.
Marié le 10 mai 1734, Roubaix,
Nord, avec Marie Agnès Florin,
née le 14 mai 1712, Roubaix, baptisée le 14 juin 1712,
décédée le 26 mai 1767, Roubaix, inhumée
le 28 mai 1767 (55 ans), dont
Stanislas Prouvost, né en 1736, baptisé
le 2 septembre 1736, Roubaix.
Alexandre Prouvost, né le 24 novembre 1738,
Roubaix, baptisé le 25 novembre 1738, Roubaix, marchand.
Marié avec Rosalie Coulon, née en 1745, décédée
le 20 septembre 1780, Roubaix, inhumée
le 22 septembre 1780, Roubaix
(35 ans).
Augustin Prouvost, né le 29 décembre 1742,
Roubaix, baptisé le 30 décembre 1742, Roubaix, prêtre.
Ursule Prouvost, née le 11 avril 1745, Roubaix, baptisée le 11 avril 1745, Roubaix, décédée
en décembre 1747, inhumée le 12 décembre 1747,
Roubaix (2 ans).
Pierre Constantin
Joseph Prouvost, né
le 7 juin 1747, Roubaix, Nord, baptisé
le 8 juin 1747, Roubaix, Nord, décédé le 17 juillet 1808,
Roubaix, Nord (61 ans), négociant, aux Etats Généraux de Versailles , maire de
Roubaix.
Marié le 21 février 1775,
Roubaix, avec Marie Henriette Destombes,
née le 13 mars 1747, Roubaix, baptisée
le 14 mars 1747, Roubaix, décédée
le 22 juin 1798, Roubaix (51 ans).
Ursule Prouvost, née le 28 avril 1752, Roubaix, décédée
le 9 septembre 1753, Roubaix, inhumée
le 11 septembre 1753, Roubaix
(16 mois).
Jean Fortunat Prouvost, né en 1702, Wasquehal, Nord,
baptisé le 20 juin 1702, Wasquehal, Nord, censier de La Grande
Haye à Roubaix.
Marié le 17 juin 1731,
Wasquehal, Nord, avec Marie Anne
Thérèse van den Berghe, née le 10 mai 1712, Oselghem,
Courtrai, Belgique, dont
Marie Françoise
Constance Prouvost, née
le 15 août 1731, Roubaix, Nord.
Jacques Prouvost, né le 4 novembre 1732,
Roubaix, Nord.
Pierre Joseph Prouvost, né le 29 juin 1734,
Roubaix, Nord.
François Alexandre
Joseph Prouvost, né le 15 juillet
1736, Roubaix, Nord.
Béatrice Prouvost, née le 27 mai 1738,
Roubaix, Nord.
Louis Joseph Prouvost, né le 12 décembre 1741,
Roubaix, Nord, décédé (en bas âge), Roubaix, Nord.
Marie Prouvost, née le 11 mars 1743,
Roubaix, Nord.
Jean Baptiste Prouvost, né le 7 mai 1745,
Roubaix, Nord.
Marie Marguerite
Joseph Prouvost, née
le 2 août 1747, Roubaix, Nord.
Hyacinthe Félicité
Henriette Josèphe Prouvost, née
le 9 mai 1750, Roubaix, Nord, décédée le 8 avril 1783, Nieppe, Nord (32 ans).
Mariée avec Florent Joseph de Meulenaere, né en 1751, Nieppe, Nord,
décédé le 23 juin 1812 (61 ans).
Gabriel Prouvost, né le 22 mai 1752,
Roubaix, Nord.
Eléonore Prouvost, née le 25 janvier 1755,
Roubaix, Nord.
Marie-Michelle Masurel.
Jehan de Courcelles.
Pierre Prouvost, né le 13 octobre 1606,
Roubaix, Nord, décédé le 27 juin 1681, Wasquehal, Nord (74 ans),
laboureur, censier.
Marié le 5 mars 1648,
Wasquehal, Nord, avec Péronne Florin,
née en 1627, Roubaix, Nord, baptisée le 6 septembre 1627,
Roubaix, Nord, décédée le 17 octobre 1691, Wasquehal, Nord (64
ans), dont
Pierre Prouvost, né le 9 avril 1648, Wasquehal, baptisé le 9 avril 1648, Wasquehal, décédé
le 7 mars 1691, Wasquehal
(42 ans), laboureur, censier, échevin de Wasquehal.
Marié le 23 février 1669,
Roubaix, avec Marguerite de Lespaul,
née le 30 janvier 1648, Wasquehal ou Roubaix, décédée
le 26 janvier 1720, Wasquehal, inhumée, Wasquehal (71 ans) (4 enfants), dont
Jacques Prouvost, né le 15 janvier 1670,
Wasquehal, Nord, baptisé le 19 janvier 1670, Wasquehal, Nord,
décédé le 10 juin 1704, Wasquehal, Nord, inhumé, dans l’ église
de Wasquehal avec épitaphe (34 ans), censier à Wasquehal. Grand père de Pierre Constantin Joseph Prouvost
1747-1808, descendance ci après
marié le 8 avril 1698, église de La Magdeleine à Lille,
Nord, avec Antoinette Masurel,
née le 16 juillet 1670, Tourcoing,
Nord, décédée en 1730, Wasquehal, Nord, inhumée, dans l’ église de
Wasquehal avec épitaphe (60 ans), voir ci-dessus.
Marguerite-Jeanne Prouvost, née
le 25 septembre 1671, Wasquehal, décédée
le 4 décembre 1744 (73 ans).
Mariée
le 19 décembre 1688 avec Jean
du Hamel, décédé en novembre 1693, dont
Marguerite du Hamel, décédée après 1710, religieuse au
Couvent des Pénitentes à Lille.
Pierre Prouvost, né en janvier 1675, baptisé
le 6 janvier 1675, Wasquehal.
Marié le 5 octobre 1705,
église Saint Etienne, Lille, avec Marie-Elisabeth
Boutry, dont
Mort-né Prouvost, né en septembre 1706, décédé
le 16 octobre 1706 (un mois).
Marie Françoise Prouvost, née
le 19 septembre 1713, baptisée
le 19 septembre 1713, décédée le 27 août 1742 (28
ans).
Mariée
le 9 décembre 1737, église Saint André, Lille, avec Pierre Desruelles, décédé
le 4 mai 1741, dont
Pierre Desruelles, né le 16 novembre 1738,
Lille, baptisé le 16 novembre 1738, église Saint Etienne, Lille,
décédé le 29 avril 1747
(8 ans).
Marie-Catherine
Desruelles, née
le 3 décembre 1739, Lille, baptisée
le 3 décembre 1738, église Saint Etienne, Lille.
Pierre Prouvost, née
le 19 novembre 1714, baptisée
le 19 novembre 1714, église Saint Pierre, Lille, décédée
le 18 avril 1741
(26 ans).
Marie Prouvost, née
le 27 décembre 1678, Wasquehal, Nord, décédée le 23 juillet
1744, Lille (Sainte Catherine), Nord, inhumée, dans l’ église Sainte Catherine
de Lille (65 ans).
Mariée en novembre 1709 avec Philippe Dassonville , greffier de la
Juridiction Consulaire de Lille, dont
François Ignace Dassonville
.
Marié avec Marie Agnès Le Clercq, dont
Jean Baptiste Dassonville
, décédé en 1703.
Jean Prouvost, né en 1656, baptisé
le 6 août 1656, Wasquehal.
Pierre Prouvost.
Anne Prouvost.
Catherine Prouvost.
Mariée avec Noël de Le Rue.
Jacques Prouvost.
Guilbert Prouvost.
Guillaume Prouvost.
Isabeau Prouvost.
Jehanne Prouvost.
Marthe Prouvost.
La tradition a toujours relié les quatre
premiers Prouvost des Huchons du XV° siècle à la lignée du XVI° siècle vérifiée par les
registres paroissiaux aujourd’hui consultables et étudiée dans la généalogie de
Pierre Prouvost de 1748 : on voit que la famille Prouvost joignait à son nom celui du hameau
des Huchon (ou Huchons ou Huçons); Le fief des Huchons correspondait à peu près
à l'actuel parc Barbieux de Roubaix à la limite de Croix. " Huars était tenancier de la seigneurie de
Favreulles, appartenant aux Seigneurs de Roubaix et de Croix. Il labourait à son compte une surface
considérable comprenant la Verte Rue (résidence actuelle de nos confrères et
amis Motte), le manoir de la Haye (aujourd'hui avenue Gustave Delory), les
monts de Barbieux (notre jardin public), les quartiers du Moulin et du Trichon,
jusqu'à la rue de la Mackellerie (rue Louis Seigneur) " Albert Prouvost,
discours du centenaire du Peignage
Amédée Prouvost, 1851-1951.
Le long de son héritage se trouvait "une
ruelle, voie et fraitte" tenue du Seigneur de Roubaix et par laquelle le châpitre de Tournai avait
droit de passage, ce que contestait Huars et Isabeau, mais qu'ils durent
reconnaitre devant le bailli et les
hommes de fief de la seigneurie de Roubaix: leurs échanges sont consignés dans
le document ci-dessous. A la mort
d'Huars, Jean, Seigneur de Roubaix, reçut pour relief un seul gant blanc.
Le
29 mars 2012, nous recevons un courriel d'
Alain Watine-Ferrant, auteur des importantes généalogies
Watine-Wattinne, Tiberghien,
Mulliez, Ferrant et Dewavrin, qui a repris l’étude de
différentes branches de
la famille Prouvost de Roubaix et de Wasquehal en ces époques
reculées; selon
lui, on ne relie pas agnatiquement les Prouvost des Huchons du XV° siècle
à la lignée suivie
du XVI° siècle: " Comme le pressentait notre ami Philippe
Rammaert, les
filiations anciennes données notamment par le chanoine Leuridan
me semblent
erronées. Il n’y a pas de liaison apparente avec
la fameuse branche des
Prouvost dits des Huchons. Celle-ci débute avec Huars, alias
Huchon, né vers
1340 et on la suit à Roubaix jusqu’au milieu du
XVIème siècle. On trouve aussi
à Roubaix une autre branche : les Prouvost dits de Layens, ainsi
qu’une branche
dont les membres sont devenus manufacturiers au début du
XVIIème siècle : les
Prouvost du Busquet à Croix et à Roubaix. Il est possible
que cette branche
soit apparentée à nos Prouvost de Wasquehal à
cause de terres jointives »…
« Contrairement à d’autres familles de Roubaix
et Wasquehal, la famille
Prouvost a passé peu d’actes notariés qui
n’existent aux ADN que depuis 1671
pour le fonds du Tabellion de la Châtellenie de Lille (alors que
pour la Ville
de Lille on a des séries de fonds de notaires plus anciens mais
incomplets). Alain Watine-Ferrant rajoutera qu'il ne connait pas
de descendance cognatique. aux Prouvost des Huchons
Notre réponse : « Concernant les Prouvost,
nous avons toujours intégré dans la tradition familiale les périodes
antérieures au XVI ° siècle avec les documents joints ici; Albert-Eugène Prouvost avait remonté quelques
générations auparavant comme vous le voyez sur le tableau récapitulatif; il les
évoque dans ses mémoires, repris par ceux de son fils Albert-Auguste et parle
"des archives familiales", "des archives officielles ...
apportant une documentation précise : actes de naissance et de décès, contrats
de mariage : apports des conjoints, fiefs en propriété ou en occupation à titre
de tenanciers –dispositions successorales-distinctions, seigneurs et
échevins"…; mon cousin Xavier Prouvost, de la branche Liévin, avait fait
il y a quelques années une recherche systématique des bases d’archives
disponibles dans le Nord et nous savons que les registres paroissiaux ont été
systématisés tardivement; j’ai en ma possession le fac-simile de l’ensemble de
la généalogie manuscrite de Pierre Prouvost-Trubert de Boisfontaine de 1748 (en
partie reproduit dans ces pages). Comme on le constate, il n’y jamais eu de
tentative de mettre les Prouvost plus haut que leur condition d’ancienne
famille patricienne, remarquable par ses « valeurs » perpétuées de génération
en génération et qui m’émerveillent et à qui j’ai souhaité rendre hommage par
mes travaux ; je m’étonne, par exemple, des constances simplement physiques
entre les branches de la famille ; de
même pour l’ensemble de nos familles qui forment un tout remarquable et
homogène.».
Nous avons donc
relu l’historique relaté par Albert-Eugène Prouvost, publié en 1960 dans «
Souvenirs de notre famille » et aussi dans le discours du centenaire du Peignage Amédée Prouvost,
1851-1951, repris par son petit fils Albert-Auguste : « Je vais vous donner
dans le tableau ci-contre- copié dans les papiers généalogiques de la famille-
la filiation en ligne directe des Prouvost depuis le Huars Prouvost de 1397
jusqu’à mon père ».« Huars était tenancier de la seigneurie de Favreulles,
appartenant aux Seigneurs de Roubaix et
de Croix. Il labourait
à son compte une
surface considérable comprenant la Verte Rue (résidence
actuelle de nos
confrères et amis Motte), le manoir de la Haye (aujourd'hui
avenue Gustave
Delory), les monts de Barbieux (notre jardin public), les quartiers du
Moulin
et du Trichon, jusqu'à la rue de la Mackellerie (rue Louis
Seigneur) ; un autre
ancêtre, Jean Prouvost, né en 1460, était seigneur
de Wasquehal (bien modeste
seigneurie mais cela n'est plus reconnu actuellement) et, en 1474
était nommé échevin de Roubaix (alors une toute
petite
ville de moins de deux mille habitants). Binet Prouvost, censier des
Huchons,
est mentionné dans la liste des fermiers qui, en 1520,
allèrent chercher à
Lézennes les pierres de taille nécessaires aux travaux
exécutés à cette époque
dans l’église dans l’église paroissiales
Saint Martin. » Puis il parle de
Guillaume Prouvost du XVI° siècle puis de Pierre Prouvost
époux de Marguerite de
Lespaul et de tous les autres.
Son fils Albert-Auguste Prouvost, dans «
Toujours plus loin » ouvre son chapitre « La dynastie des Prouvost » par :
« Aussi loin qu’on remonte dans la
généalogie des Prouvost, on trouve solidement fixés dans le plat pays. Notre
ancêtre, Jehan Prouvost était déjà seigneur de Wasquehal ( cela n'est plus reconnu actuellement) possédait des terres
et fut nommé en 1474, échevin de Roubaix. Il était contemporain de Pierre de
Roubaix, ce seigneur qui se rangea du coté de Charles le Téméraire et obtint de
lui, en 1469, la fameuse Charte permettant « de faire drap de toutes laines »,
privilège tant convoité et qui sera à l’origine du développement de la ville de
Roubaix. » Négociants en sayette de laine, les Prouvost faisaient peigner,
blanchir et ensuite filer dans l’Artois, où se trouvaient de nombreuses
fileuses au rouet et à la quenouille, ce qui devenait ensuite tissus, grâce au
travail des fabricants. »
Puis nous sommes allés interroger
deux passages de l’ouvrage du chanoine Leuridan: « Les vieilles
seigneuries, vieilles censes et les vieilles familles de Roubaix ».
Au sujet de la cense des Huchon, « une
famille Prouvost, de Roubaix, joignait à son nom celui de ce hameau qui a aussi
sa part dans l’histoire locale. En 1397, le long des héritages de (suite
dans le document ci-dessous)»
Le fief dit « de La Haye »
Leuridan
continue au
sujet de la seigneurie de la Haye : « Le bourg de Roubaix
est aggloméré sous la forme de paroisse à clocher
(Saint Martin) ayant rang de seigneurie érigée plus tard
en Marquisat.
De la seigneurie de Roubaix relevaient une quantité de fiefs (au
moins 135) situés dans la châtellenie de Lille ou ailleurs
et dont les revenus constituaient une fortune considérable.
Quelques-uns de ces fiefs se trouvaient à Roubaix même ou
dans ses environs, tels que le Moulin de Roubaix, la Grande Brasserie,
deux ponts à péage et un certain nombre de censes dont
les plus importantes étaient celles de Beaurewart, Carihem,
Maufait, les terres du Breucq et de Longueval, les fiefs du Fontenoy,
de la Grande Vigne, du prêt, de Wasquehal la Marque, du Pire
(devenu le Pile), du Tilleul, de Courcelles, de la Pontenerie, de la
Petite Vigne, de la Haye, etc. Dans le territoire de Roubaix
étaient enclavés quelques « lieux »
importants, fiefs étrangers à la seigneurie, dont les
principaux étaient Beaurepaire, Wassegnies, Gourguenez, etc.
Tenu de la seigneurie de Roubaix, le fief de « La Haye »
comprenait lieu manoir, motte, maison de plaisance, basse-cour,
granges, jardins, prés, bosquets, fossés, eaux et terres
à labour.
La seigneurie de La Haye a donné son nom à une famille
noble du pays, portant d'azur à l'écusson d'argent
accompagné en chef de trois étoiles d'or à 6
raies. A la fin du 18ème siècle, l'on voyait encore dans
l'église de Roubaix un monument funèbre avec cette
épitaphe : « Chy gist Willaume, sire de La Haye,
chevalier, roy des Timaux, qui trespassa l'an 14.. ».
Puis on trouve les noms Le Monnoyer, Le Prévost de Basserode, de
Hénin Liétard, Deliot, de Fourmestraux ( d’or
à deux têtes de gueules).
En 1520, on travaillait à l'agrandissement de l'église de
Roubaix; la tour qui porte le millésime 1471 avait
été bâtie en retrait de l'ancien clocher et il
s'agissait sans doute de la relier à la nef pour la construction
de deux arcades nouvelles. A cette occasion, comme toujours, les
censiers assumèrent une grande part de l'entreprise. Parmi ceux
qui « ont esté quérir pières à
Lesenes pour l'église de Roubaix », figure le censier de
La Haye et ce fut de tous celui qui fit le plus de voyage.
En 1596, dans une taille assise pour fournir aux dépenses
occasionnées par les gens de guerre, le censier de La Haye, Jean
Castel, est imposé à 157 livres 10 sous. En 1633, la
belle cense de La Haye comprenait 45 bonniers dont 36 à Roubaix
et 9 sur Croix et Hem.
La cense de La Haye est le berceau de la famille Castel de Roubaix qui
comptait encore des représentants à la fin du
19ème siècle. Peu de familles ont fourni autant
d'échevins que celle-ci à l'ancienne administration de la
ville; l'on peut en compter au moins 12 dans les deux siècles
précédents (17 et 18ème). Elle a aussi fourni cinq
grands connétables à la confrérie des
arbalétriers.
La famille Castel était l'alliée des Lezy, des de
Lespaul, des Dujardin et, comme eux, n'était pas sans
velléités d'imiter quelque peu la noblesse. La veuve du
médecin Castel, demoiselle Claire de Lespaul, avait sous Louis
XIV des armoiries qu'elle fit enregistrer à l'armorial de
France. Les descendants des Castel, comme ceux des Dujardin rappellent
encore avec une certaine complaisance que leur bisaïeule,
Marie-Anne Lezy, était l'héritière de la
seigneurie de Louvincamp, venant de son frère, Jean-Baptiste
Lezy, mort bourgeois à Paris.
Jean Castel, 1er du nom, censier de La Haye, échevin de
Roubaix de 1605 à 1632, avait épousé avant 1595
Marguerite Lezy, fille d'Antoine, dont il avait eu, entre autres
enfants, Jean (qui suit) et Adrien Castel qui lui succéda
à la cense de La Haye.
Jean Castel, 2ème du nom, baptisé le 12 mai 1604, ayant
pour parrain André de Fourmestraux, gendre de Guillaume Deliot,
seigneur de La Haye, et pour marraine Antoinette Deliot, fut
échevin de Roubaix de 1652 à 1667, et père, par
Gillette de Le Becque, de Martin Castel, médecin et receveur du
Marquisat de Roubaix, époux de Claire de Lespaul qui portait
d'azur à une fasce d'argent, chargée d'une fleur de lys
de gueules.
Adrien Castel, fils cadet de Jean 1er et de Marguerite Lezy,
baptisé le 27 juin 1610, avait eu pour marraine Antoinette
Dragon, petite-fille de Guillaume Deliot, seigneur de La Haye. Censier
de La Haye après son père, Adrien Castel fut aussi
fermier de la dime féodale. En 1671, il refusait, comme
plusieurs autres censiers, de payer la dime des colzas et navettes que
le chapitre de Tournai et le pasteur de Roubaix prétendaient
cueillir sur cette paroisse. Un procès s'en suivit devant la
Gouvernance de Lille.
Échevin de Roubaix de 1653 à 1682, Adrien Castel mourut
en 1686, grand connétable de la compagnie des
arbalétriers. C'était une compagnie quelque peu
aristocratique que celle des arbalétriers; on n'y rencontre que
des noms appartenant aux notabilités, aux échevins, aux
notaires, aux médecins, aux manufacturiers. Cette compagnie
« nommée de plaisance en l'honneur de monsieur
Saint-Georges », avait eu pour fondateur en 1491 Pierre, seigneur
de Roubaix, chevalier qui fit élever pour l'usage des
arbalétriers et des archers de la chapelle Saint-Georges et
Saint-Sébastien, dotée de reliquaires, de joyaux, de
livres et de tout ce qui est nécessaire au service divin .
Les arbalétriers tenaient aussi des libéralités de
ce seigneur quelques revenus et un hôtel qui a donné son
nom à la rue Saint-Georges.
La
Confrérie des Arbalétriers de St Georges de Bousbecque
est devenue, à la disparition de ses consoeurs et au lendemain
de la dernière guerre mondiale,
l’unique Dépositaire de la Tradition du Tir à
l’Arbalète Historique dans la Vallée de la Lys.
Hals. Cortège des officiers et des sous-officiers du corps des archers de Saint-Georges (1639)
Les descendants d'Adrien Castel se portèrent vers l'industrie et
le commerce; ils s'allièrent aux familles Roussel, Bulteau, de
Le Becque, Prouvost, Destombes. Comme négociants et
manufacturiers, les Castel acquirent une notoriété dont
nos archives ont conservé la mémoire. Ils ouvrirent, dans
la nouveauté, la voie que leurs successeurs, et surtout
Alexandre Decresme, devaient parcourir avec éclat un peu plus
tard. Louis-Joseph Castel se disait, en 1778, l'inventeur d'une
variété nouvelle de calmande large et mouchetée
qui portait son nom, la castelline. On connaît la curieuse
requête adressée par lui aux baillis des quatres seigneurs
hauts justiciers de la châtellenie de Lille, leur demandant, en
récompense des efforts qu'il avait fait pour stimuler la
fabrique de Roubaix, l'exemption de tous droits d'octroi sur le vin, la
bière et l'eau-de-vie de sa consommation.
C'était l'aïeul du sieur Joseph Castel, l'Homme-bleu, bien connu en son époque.
On trouve parmi les censiers qui après les Castel
exploitèrent la cense de La Haye : en 1700, Pierre Lansart; en
1735, Antoine Vienne, fils de Jacques, bailli et censier, auquel
succéda, en 1744, Jean Fortunat Prouvost.
Les Prouvost dont on fait remonter la généalogie à
la première moitié du XVIème siècle, sont
originaires de Wasquehal; l'établissement de l'un d'eux, qui
vint y fonder une nouvelle famille, est relativement récent
puisqu'il ne date que de 1725; mais cette famille est si
considérable et si considérée; elle s'est
maintenue à un rang si distingué dans la
société roubaisienne qu'elle aurait naturellement sa
place marquée dans notre recueil de notabilités si elle
ne lui appartenait déjà par son alliance avec la famille
patricienne des de Lespaul.
Pierre Prouvost, deuxième du nom, fils de Pierre et de
Péronne Florin, chef de la 4ème génération,
avait épousé le 25 février 1669 Marguerite de
Lespaul (baptisée Roubaix 30.01.1648), fille de Jacques et de
Jeanne de Le Dicque, réputé le plus riche habitant de
Roubaix, et de Jeanne de Le Dicque. Il en avait eu, entre autres
enfants, Jacques Prouvost, père de Pierre, de Jacques et de
Jean-Fortunat Prouvost.
Pierre Prouvost, troisième du nom, manufacturier, épousa
à Roubaix où il vint se fixer, le 25 septembre 1724,
Marie-Jeanne de Le Becque; ses neuf enfants sont nés à
Roubaix, entre autres, Béatrix Prouvost, prieure de
l'Hôpital Sainte-Elisabeth de Roubaix en 1764, femme d'un grand
caractère (6).
Jacques Prouvost, deuxième du nom, s'établit aussi
manufacturier à Roubaix où il épousa
Marie-Agnès Florin, sœur de Pierre-Constantin Florin qui
fut député suppléant du Tiers-Etat aux Etats
Généraux de 1789 et le premier maire de Roubaix.
De cette union naquit, entre six enfants, Pierre-Constantin-Joseph
Prouvost par qui s'est continuée à Roubaix, où
elle grandit chaque jour, la belle et nombreuse famille Prouvost
à laquelle appartient Monsieur Amédée Prouvost,
qui fut membre de la Société d'Emulation de Roubaix.
Jean-Fortunat Prouvost, né à Wasquehal le 10 juin 1702,
fils de Jacques Prouvost 1670-1704, &1698, Antoinette Masurel
1670-1730, prit en fermage en 1744 la cense de La Haye, Roubaix,
qu'il exploita un peu en seigneur, ayant sa demeure particulière
sur le territoire d'Hem auquel la cense de La Haye confine. Il eut 11
enfants. Le 3ème, Pierre-Joseph Prouvost, était
collecteur des impôts à Roubaix en 1773-1779. La naissance
du 9ème, le 1er août 1747, fut marquée d'un
incident noté au registre des baptêmes, à Roubaix.
L'épouse de Jean-Fortunat Prouvost, habitant ordinairement la
cense de La Haye, avait néanmoins mis au monde ce 9ème
enfant dans la demeure de son mari. Prouvost prétendit faire
baptiser son enfant à Hem et le curé de cette paroisse
céda par prudence, mais il remit un extrait de l'acte au
curé de Roubaix qui considérait l'enfant et la
mère comme ses paroissiens et qui transcrivit l'acte sur son
registre en y mentionnant cet incident.
Dans ses derniers temps, la cense de La Haye s'est plusieurs fois
transmise par les femmes; le censier Spriet qui l'exploitait la laissa
à sa fille, épouse de Jean-Baptiste Desprets, dont la
fille, Louise-Désirée Desprets, épousa en 1850
Henri-Alexandre D'Halluin, descendant des censiers de Beaulieu,
à Wattrelos, originaires de Roubaix par leur auteur Jean de
Hallewin. Ce Jean de Hallewin, né à la Pontenerie au
commencement du XVIIème siècle, avait
épousé à Wattrelos la veuve du censier de
Beaulieu, et ses descendants s'étaient succédés
à Beaulieu de père en fils. Monsieur Henri-Alexandre
Dhalluin-Desprets appartenait à la 6ème
génération; en 1893, c'est le père du fermier de
La Haye, Monsieur Henri Dhalluin-Mulliez.
"
Leuridan
Leuridan
semble
donc distinguer la lignée des Prouvost des Huchons de ceux de
Wasquehal, ce que
soulève Philippe Rammaert, ce que contredisent les tableaux
généalogiques parus
dans les années 1900, la tradition familiale, les
« Souvenirs de notre
famille » d’Albert-Eugène Prouvost
évoquant des « papiers
généalogiques de la famille » et
Albert-Auguste Prouvost et qui nourrit la
belle biographie de C. Lecigne, professeur de littérature
française, doyen de
la faculté libre des lettres de Lille, non
généalogiste, sur le poète Amédée
Prouvost. Nous retenons donc, à ce stade des recherches, les travaux d'Alain Watine-Ferrant liant
les Prouvost, agnatiquement, à la lignée de Wasquehal et, cognatiquement, à
ceux des Huchons.
Ce dernier rajoute: « Compte tenu de la rareté
des informations à cette époque très
avancée, le crayon généalogique est bien incomplet
et peut parfaitement être discuté sur tel ou tel
point ».
Martin Castel
&
Françoise Waignon
|
Jean Castel 1570-1643
Échevin de Roubaix, censier de La Haye &ca 1595
Marguerite Lézy /1570-1641
Sa descendante, Marie-Anne Lézy, 1706-1750,
était héritière de la seigneurie de Louvincamp,
sœur de Jean-Baptiste, seigneur de Louvaincamp, de La Bruanderie
et du Carnoy, né le 26 février 1694, Roubaix (Nord),
décédé le 2 février 1744, Saint Eustache,
Paris (à l'âge de 49 ans), bourgeois de Paris.
|
Jean Castel 1604-1672
Censier, échevin de Roubaix (1652-1657
Frère d’ Adrien Castel, Censier de La Haye, échevin
de Roubaix (1653-1682), fermier de la dime féodale, grand
connétable de la compagnie des arbelétiers, marié
avant 1630, Hem (Nord), avec Philippine Mullier ca 1612-/1694
&1626
Gillette Delebecque ca 1600-ca 1655
|
Jean Dominique Castel 1645-1718
) &1672 Marchand, échevin de la Ville de Roubaix, comptable du Magistrat de Roubaix,
Frère de Martin Castel , Docteur en médecine, receveur général du Marquisat de Roubaix,
Marié le 26 septembre 1653, Roubaix, Nord, avec Claire de Lespaul, dame du Flocq 1631-1714
ep
Marie Roussel 1653-1711
|
Jean Dominique Castel 1680
&1711
Marie Jeanne Prouvost 1680-1739
|
Marie Thérèse Castel 1713-1780 &1739
Jean Joseph Destombes 1715-1759
Marchand peigneur, échevin de Roubaix, fils de Jean Destombes,
né le 21 octobre 1683, Roubaix (Nord),
décédé le 19 mars 1738, Roubaix (Nord) (à
l'âge de 54 ans), échevin de Roubaix (1735-1738).
|
Marie Henriette Destombes 1747-1798 &1775
Pierre Constantin Joseph Prouvost 1747-1808
Négociant, manufacturier, maire de Roubaix
Archives de Roubaix, AA-16-BB-1-2
Cognatique pour les Jean
Prouvost-Delaoutre, les Henri Prouvost-Ernoult, les Henri François
Prouvost-Motte, les Henri François Prouvost-Motte, les Edmond Prouvost-Pollet,
les Maurice Prouvost-Pollet, les Michel Prouvost-Dansette, les François Prouvost-Crépy,
les Pierre Prouvost-Jonglez, les Charles Prouvost-Masurel, les Paul Laurent Joseph Prouvost-Masurel, Eugène
Prouvost-Crépy, les Maurice Laurent
Prouvost-Motte, les René Louis
Prouvost-Motte, les Xavier Louis et
Françis Prouvost-Bernard, les Jean
Jérôme Prouvost-Droulers, les Bernard
Prouvost-Leclercq, les Amédée Prouvost-Leclercq, les Albert Prouvost-Vanoutryve,
les Robert Prouvost-Desurmont,
Toutes
les références des archives pour les Prouvost des Huchons
proviennet de lui : « Voici comment je descends des Prouvost
dits des Huchons :
- Piat de
LAOUTRE, né à croix vers 1540, bourgeois de Lille par achat du 07/09/1565,
demeurant à Flers, cité dans un bail du 15/12/1751 (AML 12153), ayant 5 enfants
connus (je descends de Lion), Piat est marié avec Antoinette de LANNOY et est
fils de :
- Jehan de
LAOUTRE, né vers 1500 épouse Jehenne PROUVOST: AMR AA9 A°1525 : “ Jehan de
LAOUTRE, à cause de Jehenne PREVOST sa femme, fille de feu Jehan : 6 cents de
terre tenant à la ruelle du Moulin de Biaurewart” (Beauregard)
- Jehenne
PROUVOST est fille de Jehan dit des Huchons, né à Lannoy
vers 1380, échevin de
Roubaix, décédé avant 1491 : dit
“l’aîné”, alias Haquin. Jehenne est
fille de :- Jacquemart,
dit des Huchons, né vers 1365 qui épouse N des Barbieux. Il est le fils de :
- Huars, alias
Huchon, PROUVOST, dit des Huchons qui épouse sabeau X. (On remarque que Huars, Huchon, Hugues, Hue
etc.. sont des graphies différentes du même prénom. Les “Huchons” à Roubaix
sont-ils simplement une cense où se sont succédés les membres d’une famille où
l’on donnait le prénom Huchon de père en fils, ou a-t-on continué à appeler les
enfants du prénom accolé de leur père et grand père ?). D’ailleurs, les
premières mentions de ces PROUVOST portent : Jakemart PROUVOST dit Huchon ainsi
que pour ses fils Ghillebin et Hacquin (AMR AA8 Brief de 1424 et successions
postérieures). Cà n’est que dans le Brief de 1491 qu’on voit apparaître le
terme : “dit des Huchons”pour Jehan et Guilbert. Rappelons que la cense nommée
plus tard “Huchon” était située à peu près en face de l’Hôpital Victor PROVO
actuel à l’emplacement (le plus haut de Roubaix) »
Piat de Laoutre a eu Roland de Laoutre (1605-23/02/1662) marié à Philipotte Flameng ; ils ont une très nombreuse descendance ( plus de 38.000)
Et voici comment les Charles Prouvost-Screpel et d'autres branches s’y rattachent :
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Huars, alias Huchon, Prouvost, dit des Huchons qui épouse Isabeau
X.
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- 2 Jacquemart Prouvost, dit des Huchons,
né vers 1365 qui épouse N des Barbieux
|
3 Guilbert Prouvost, dit des Huchons,
propriétaire à Roubaix en 1458
|
4 Jehan dit des Huchons, dit “l’aîné”, alias Haquin, né à Lannoy vers
1445-1525, échevin de Roubaix
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5 Jehenne Prouvost (v 1485-a1545)
épouse Jehan de LAOUTRE, né vers
1500 AMR AA9 A°1525
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- 6 Piat de LAOUTRE,
né à
croix vers 1540, bourgeois de Lille par achat du 07/09/1565, demeurant à
Flers, | |
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17 Eugénie Pauline
Masurel 1881-1926
&1900 Charles Prouvost
1875
18 Charles Prouvost
1900
1
Huars PROUVOST dit des HUCHONS
, né en 1397, décédé. Note
: Cité en 1397 Sources : famille: iguane (jhf
juillet 2003), aejz (mars 11) Thirry Prouvost, marié avec Isabeau ? Sources : famille: iguane (jhf juillet 2003), aejz (mars
11) Thierry Prouvost.
Dont: 2
Jacquemart Prouvost, dit des Huchons, époux de N. des Barbieux, Fille de
Guilbert des Barbieux dont :
Dont: 5 Jehan PROUVOST dit des HUCHONS
, Echevin de Roubaix, né
vers 1475, décédé après 1502. Sources : naissance:
geneanet ldelaby (jhf mars 2003), famille: iguane (jhf juillet 2003)marié
avec ? ? Sources
: famille: iguane (jhf juillet 2003)
Dont: 6 Binet PROUVOST
, né vers 1499 julien, décédé, censier des Huchons en 1520.
Sources : naissance:
geneanet ldelaby (jhf mars 2003), famille: iguane (jhf juillet 2003)marié
avec ? ? Sources
: famille: iguane (jhf juillet 2003)
Dont: 7 Jean PROUVOST , né vers 1525 julien, décédé avant 1559. Sources : naissance: geneanet ldelaby (jhf mars 2003), famille: iguane (jhf juillet 2003), aejz (déc 12) site roglo marié avec Marguerite MALFAIT , née vers 1525 julien, décédée avant 1562 julien. sources : naissance: geneanet ldelaby (jhf mars 2003), famille: iguane (jhf juillet 2003), aejz (déc 12) site roglo,
2) Guilbert Prouvost dit des Huchons épousa en deuxièmes noces Isabeau CASTELLANE, .Sources : personne: mwl (juin 2005) (identifiant "cai000434")
Dont:
Dont: Pierre MASUREL , décédé en 1564. Sources : personne: mwl (juin 2005) (identifiant "cai000434") Marié avec Catherine DESPLANQUES .Sources : personne: mwl (juin 2005) (identifiant "cai000434")
Dont: Chrétienne LECLERCQ
. Sources : famille:
aejz (janv 06) base Josiane Dobigny mariée avec Evrard PLUQUET , né vers 1540,
Hem, 59510, Nord, France, décédé vers 1595, Hem, 59510, Nord, France (à
l’âge de peut-être 55 ans), censier des Monnoines à Hem. Sources : famille: aejz (janv 06) base
Josiane Dobigny
Total: 11 personnes
(conjoints non compris).
Cité dans le Cartulaire
de Roubaix de 1382 au Waut (Archives municipales de Roubaix AA 8/2) et 1397 :
Huars Prouvost : 7 cens de terre.
Dans ce même
cartulaire sont cités : Pierrart et
Guillebert, ainsi que Jehan de Sailly –lez-Lannoy et Pierrart, fils de feu
Gillon.
Peut être fils
de Gilles, cité dans le cartulaire de 1350.
Il occupe des
terres tenues de la Seigneurie de Favreulles.
En 1438 est cité
à Roubaix Pierrart Prévost dit Huchon, en 1439, Allart, censier de maufet, en
1481, Jehan dit Huchon, en 1483 Guillebert dit Huchon.
Archives
municipales de Roubaix AA 8.2 A° 1382 à la Grimbrie : Huart Prouvost 7 cens
qui furent à Neve (Jehan de la Grimbrie).
Archives
municipales de Roubaix AA8.1 1350 1370 Le Grimbrie : Alardin de Grimbrie :
1 cent qui fut à Monsieur de la Potenerie- demi bonnier qui fut Proouvost- 10
cens sur quoi Fanviaux a son rabout.
Les hoirs
Pierron de le Grimbrie, de sa première femme : 1 bonnier qu’il acheta à Willaume
de le Grimbrie- 10 cents-13 cents qui fut Jehan Le Carpentier- 1 bonnier et
demi qui fut Jehan Prévost le Carlier.
Document issu des archives de la cathédrale de Tournai, Cartulaire E. 1°127; sources de l'histoire de Roubaix, n° 184.
Le long de son
héritage se trouvait "une ruelle, voie et fraitte" tenue du Seigneur
de Roubaix et par laquelle le châpitre de Tournai avait droit de passage, ce
que contestait avec panache Huars et Isabeau, mais qu'Il s durent reconnaitre
devant le bailli et les hommes de fief de la seigneurie de Roubaix: leurs
échanges sont consignés dans le document ci-dessous.
A la mort d'Huars, Jean, Seigneur de Roubaix, reçut pour relief un seul gant blanc.
Jehan
Prouvost était juge de la Seigneurie de Croix en 1368 :son écu portait
un sautoir surmonté de
deux roues.
La ville de Croix longe l'actuel parc Barbieux à Roubaix qui correspondait au fief
des Huchons,attaché à la famille et au nom Prouvost au Moyen-âge.
Le parc Barbieux, Avenue du
Peuple Belge à Roubaix, d’une superficie d’environ 33ha, le parc que les
roubaisiens nomment « Le Beau Jardin » porte bien son nom car c’est
en effet l’un des plus beaux parcs de France. Établi sur des terrains
primitivement destinés à là construction d’un canal souterrain, cette création
fut déclarée d’utilité publique par décret du 30 juin 1866. 135 espèces et
variétés d’arbres et 33 massifs agrémentent ce magnifique parc, deux plans
d’eau apportent un élément reposant à cet ensemble bucolique où se trouvent
les, monuments Nadaud, Weerts, Bossut, le médaillon d’Amédée Prouvost et le
buste de Pierre Destombes. Le site est classé par arrêté ministériel du 26
janvier 1994 parmi les sites remarquables du département.
Le parc Barbieux lors de
l’exposition internationale de 1911
Sur les terres même du fief des
Huchons de ses ancêtres du Moyen-âge, à la frontière de Croix, figure le
monument du poète, humaniste, voyageur et industriel Amédée III Prouvost
1877-1911 ; Achille Segard ; Le mouvement littéraire du
« Beffroi » : Amédée Prouvost II et son monument au parc Barbieux. C’est aussi
sur ces terres que se trouve l’étude de notaire de l’ainé de la branche ainée
de la famille Prouvost, Maître Claude-Alain Prouvost ;
la demeure de ses cousins Edmond et Chantale Prouvost ; l’hôtel Prouvost,
classé Monument historique, rue Rémy Cogghe, rue du Grand Chemin construit par
le premier Charles Prouvost.
Jehan Prouvost était juge de la
Seigneurie de Croix en 1368: son écu portait un sautoir surmonté de deux roues.
La ville de Croix longe l'actuel parc Barbieux à Roubaix qui
correspondait au fief des Huchons, attaché à la famille et au
nom Prouvost au Moyen-âge: Le nom est anciennement cité dans le
cartulaire de Cysoing.
2 :Jacquemart Prouvost, dit des Huchons
Epoux de N. des Barbieux, Fille de Guilbert des Barbieux.
Enfants :
Jehan Prouvost, dit des Huchons (v 1405-a1491) qui suit, né à Lannoy, N Prouvost
épouse d’Allard Casier, N Prouvost mariée à Martin du Rieu, N Prouvost mariée à
Jehan Roussel, N Prouvost épouse de Jacques de le Tombe, Pierrart dit des
Huchons (-1424a 1491), Guilbert dit des Huchons, aliais Guillebin, Guilbin,
propriétaire à Roubaix. ( au sujet de ce dernier, quelques relevés d'Alain
Watine-Ferrant: Archives municipales de Roubaix CC 272-289 A° 1437: Allart Prouvost, censier
de Mauffet. On lui connait une fille: Maigne qui épouse Jean Poulain. Le
11/04/1452, les deux époux et leur père
Allart Prouvost vendirent à Pierre de vernay, curé de Rooubaix, 6 cents et 4
verges de terretenus du fief de Courcelles audit Roubaix et situé au long du
chemin de Hupire vers Maufait;le curé de de Vernay en fit don à l'église de
saint martin le 21 janvier suivant, en augmentation d'une fondation d'obitset messe faitesprécedemment
par lui. Archives municipales de Roubaix
GG 109 f°1) ( A° 1483: Grard Tiberghien, vente de 3 cents à Guillebert
Prévost, dit Huchon.
A
Roubaix, les Huchon, les Busquet et Grimbrie sont à coté les uns des autres, ce
qui tend à démontrer que les différentes familles sont cousines. Archives
municipales de Roubaix AA 8.3 A° 1424 : Jehan et Pierrart Prouvost
(frères) : 2 parts des cinq cents des deux masses. 9 cens de terres qui
furent à Andrieux des Barbieurs. Archives municipales de Roubaix A A 8.3 A°
1424 : Jakemart Prévost dit des Huchons : 10 cents qui furent à
Mikiel (des Barbieurs).-b 3 parts de cinq des deux masses de la dîme.(les deux
autres parts à Jehan et Pierre Prouvost). Les 10 cents : la demie à
Guillebin et haquin Prévost dit Huchon, l’autre à Jehan Roussel, Jehan du Rieu
et Jehan Brugeois. Archives municipales de Roubaix AA 8 : Jacquemart
Prouvost dit Huchon10 cens qui furent Mikiel des Barbieurs, tenant aux terres
du Busquet. Deux parts de cinq cents tenant à la ruyelle Le Drut- 3/5° des deux
manages à la dîme qui furent Watier Bouche. A Guillebin et Hacquin Prouvost.
3 : Jehan I Prouvost, l’ainé, dit des Huchons
Alias Haquin, né à Lannoy vers 1380, décédé en 1491
Enfants : Guilbert Prouvost qui suit, Jehenne Prouvost mariée à
Jehan de Laoutre.
Archives municipales de Roubaix AA 8.2 A° 1385 : Jehan Prouvost, de
Sailly : la moitié de trois cents qui furent à Jehan Le Febvre. + A°
1370 : Femme Jacquemart de Ferlin. Jehan Prévost, dit des Huchon l’ainé ,
de Lannoy, 1 cens et demi hors de 9 cents qui furent Jehan Roussel,
batard ; 8 cens dix verges pris en 10 cents venant des Huchons, tenant à
Guillebert Prouvost , dit des Huchons- 9 cents ½ de terres qui furent à
Jacquemart Le Drut.- 3 cents six verges venant d’une pièce de 6 cents 13 verges
qui fut Guilbert des barbieurs. Jehan et Pierart Prévost, dit Huchon, 11 de
terres tenant à leur manoir Archives municipales de Roubaix AA 8 Busket et
Croix A° 1424). Archives municipales de Roubaix AA 9° A° 1490 quartier Grimbrie : Jehan Prévost,
l’ainé, dit des Huchon : 2 cents pris hors de 3 cents et Philippart de le
Plancque à cause de Jehenne du Rieu sa femme.1 cent- 1/3 de 5 cents ;dont
les 2/3 appartiennet au dit Jehan, pris en 10 cents quiqui furent Miquiel des Barbieurs
tenant à sa terre. Le 26/09/1449, est édité une enquête pour le recouvrement
des aides : parmi les plus riches de la paroisse de Roubaix figurent Jehan
et Pierre Prévost qui ont ensemble 7 bonniers de terre et 4 couronnes de rente
viagère et 6 livres de rentes par an et paient 4 livres, 10 sols (Archives 59
ancien L 285 f° 63)
Y
a t'il un lien avec: " En 1458, Guilbert et Jean Prouvost recurent du
seigneur un fief flégart situé près du Wault " tenu de la seigneurie de
Roubaix,sis près du moulin de Roubaix et
pour relief ils lui devaient un paon et un rossignol " ; "ledit
rossignol à livrer en temps et saison quand ils nichent et qu'on peut en
découvrit" Leuridan ? Ce fief sera tenu par l'ancienne famille Le Clercq.
4 : Guilbert Prouvost, dit des Huchons,
1410 p 1491 à 1545
Alias Binet ? (diminutif de Guilbin, Guillebin) dit des Huchons, Censier des Huchons, époux d’Isabelle Castellane.
Enfants : Anthoine, Jacquet, Urbain, Gilles Prouvost époux de Catherine
le Bourgeois, Marie Prouvost épouse d’Antoine Leuridan, Pierchon, Hacquinot,
Jehenne Prouvost épouse de Jehan de le Rue, Caline. Archives
municipales de Roubaix AA XI/2-AAIX-NG N°77 p.594: Guilbert Prevost, fils de Jehan,
dit des Huchons, 4 cens et demi venant de 11 cents, tenat audit Jehan Prévost
(fils de Pierrart).8 cents 14 verges venant de 2 bonniers 6 cents 16 verges
tenat aux hoirs Godefroy Leclercq et aux hoirs Grard Casier avaient leurs
terres tenant à celles de Jehan et Guilbert Prouvost, dit des Huchons.)
Archives
59J 472/917 Croix A° 1545 : Jacquet, Urbain, Hacquinot, Gillot, Prévost, Jehenne,
femme de Jehan de le Rue, Marie femme d’Antoine Leuridan, Caline Prévost,
enfants de feu Guilbert Prouvost, dit des Huchons, relief de 2 cents 1
quarteron- 4 cents et demi- 1 cent 8 verges-7 cents 1 quarteron- 1 cent de
près- 4 cents 3 quarteronpris en 6 cents1/2, contere Jehan Huchon, Byn,
Quentin, Jacquet Prévost, enfants de Jehan- et 1cent 2/3. Brief de Roubaix
AA-10, AA 11/2, CC bis 2, CC 171/1. Mentionné dans la liste des censiers qui
allèrent, en 1520, chercher à Lézennes les pierres nécessaires aux travaux
exécutés à cette époque dans l’église paroissiale. Archives municipales de
Roubaix DD 1 n° 2). Archives municipales de Roubaix AA 9 A° 1525 : Guilbert Prouvost, fils
de Jehan, dit des Huchons : 4 cents
et ½ de terre- 10 cents aux Huchons tenant à Jehan Prévost le jeune, 9 cents et
1 :2 de terre à la Pontenerie à Jehan Prouvost et 7 cents à Pierre
Leuridan. Archives municipales de Roubaix AA
9 A° 1490 quartier grimbrie. Guilbert Prévost dit des Huchons : un
lieu manoir de 7 cens tenant audit Jehan Prévost( l’ainé de lannoy)- 6 cents
qui furent à Micquel des Barbieurs- 4 cents et demi venant de 9 cents qui
furent à Jehan des Barbieurs- 8 cents venant de 12 cents-1 cent acquesté de
Huchon Desnolles, venant de la dite masse, à cause d’isabelle Castellane sa
femme.
Archives
municipales de Roubaix AA 9 A°
1490 quartier Grimbrie : Jehan Le drut… 6 cents 22 verges tenant à
la terre issue de Guillebert Prévost dit des Huchons,-12 cents 22 verges tenant
au chemin et à la terre de Guillebert Prévost dit des Huchons.
5 : Jehan II Prouvost, le jeune, dit des Huchons
Seigneur de Wasquehal en 1460,
Echevin en 1474 de Pierre de Roubaix
(1415-1498), chambellan du duché de Bourgogne,
Lié à la Charte de Roubaix de 1469
Le Seigneurie de
Wasquehal
Philippe Rammaert nous guide :
« l’Histoire de Wasquehal d’Emile Vignoble donne la chronologie des seigneurs
de Wasquehal-Paroisse et Wasquehal-la Marque qui appartenaient à la Maison de
Ghistelles et notamment à Jean VI de Ghistelles, dont une fille, Marguerite,
apporta à son mari Pierre, sgr de Roubaix, les seigneuries de Wasquehal-la-Marque
et du Broeucq, et un fils, Guy de Ghistelles qui devint sgr de
Wasquehal-Paroisse ; celui-ci eut lui-même un fils Guy (père d’un fils
naturel) qui hérita du fief qu’il fut contraint de vendre. Jean Prévost, sur
lequel on ne connaît rien (il pouvait être lillois et faire partie de
l’entourage du duc de Bourgogne), qui avait acquit le fief de
Wasquehal-Paroisse en 1460 n’eut pas le temps d’être qualifié de sgr de Wasquehal
car Pierre de Berghes, époux de Catherine de Ghistelles (et donc beau-frère du
vendeur), en effectua au nom de son épouse le retrait lignager (droit de préemption
existant pour les biens patrimoniaux). Jean Prévost (que certains appellent à
tort Pierre) n’a pas eu le temps d’effectuer le relief du fief qui aurait du
être enregistré par la Chambre des Comptes des ducs de Bourgogne à Lille dont
les archives très importantes sont conservés aux ADN.
Emile Vignoble n’a
certainement pas vu le document à l’origine de ces faits mais il l’a trouvé
dans les ouvrages de Théodore Leuridan, archiviste de Roubaix (notamment la
Statistique Féodale de la châtellenie de Lille, quartier de Ferrain), ou dans
des ouvrages ou articles du chanoine Théodore Leuridan, son fils. Théodore
Leuridan Père indique comme source « le Manuscrit de Muyssart conservé aux
Archives du Nord ».
La difficulté pour retrouver
ce manuscrit réside dans le fait que les ADN ont fait l’objet de plusieurs
classements et qu’il arrivé aux Archives par don de la famille de Muyssart,
alors que je le pensais faire partie des Archives de la Chambre des Comptes
(série B des ADN).
Comme le manuscrit n’est pas
connu et répertorié sous le nom de Manuscrit de Muyssart, j’ai mis quelque
temps à le retrouver (aucun archiviste ne pouvant le situer).
Je me suis rendu compte que
l’inventaire de la Série des Manuscrits avait été retiré de la Salle des
Inventaires et qu’il avait été informatisé. Le nom Muyssart ne peut être trouvé
sur les ordinateurs en recherche experte aussi j’ai dû lister les 400
manuscrits de cette série. Quelques références sont répertoriées sous
l’appellation « Portefeuille de Muyssart ». J’ai pu ainsi consulter
vendredi sous la cote « Manuscrits 196 » le volume concernant les
communes et paroisses : il s’agit en quelque sorte d’un registre-brouillon
avec un ou plusieurs folios par paroisse (comprenant de nombreux blancs
destinés à des compléments ultérieurs), dont Wasquehal pages 267 à 269 ;
page 268 on trouve bien la mention du retrait lignager après l’achat par Jean
Prévost en 1460.
L’information est tellement
lacunaire que l’on aura certaine d’immenses difficultés à situer Jean Prévost !
Pour la petite histoire il
existe d’autres fief du nom de Wasquehal dans plusieurs communes de la
Châtellenie de Lille ; il est probable, comme cela s’est parfois fait que
des fiefs innomés ou dénommés autrement prenaient le nom de leur propriétaire,
tout comme à l’inverse les fiefs pouvaient donner leur nom à de nouveaux
propriétaires (c’est le cas de la Maison de Herzelles qui prit le nom de Roubaix).
A Marcq-en-Baroeul la famille de Wasquehal a donné son nom au fief du
Petit-Wasquehal, mais rapidement les propriétaires se qualifièrent de sgrs de
Wasquehal (c’est le cas de la famille de Croix de Drumez, branche cadette de la
première Maison de Croix, dont un rameau de Croix-Malannoy (qui se trouve dans
les ascendances maternelles des familles de Warlusel, D’Hostel de Warluzel, de
Grignart de Rametz, de Croeser, Le Tellier, Droulers et Prouvost), et un autre
rameau de Croix-Heuchin (origine des marquis d’Heuchin puis de Croix, d’un
vice-roi du Mexique et du Chili et d’un vice-roi du Pérou). Je n’ai pas étudié
les autres fiefs de Wasquehal.
J’ai parlé avec Alain des
enquêtes fiscales où l’on pourrait trouver des Prouvost/Prévost à Wasquehal ou
environs avant la première génération sûre, car il dispose des quelques
publications du GGRN sur les archives anciennes de Wasquehal et Roubaix (je les
ai consultées très rapidement à la BM de Lille) ; il y a également des
mentions Prouvost et (Le) Prévost dans les 3 volumes sur les enquêtes fiscales
de la Flandre Wallonne depuis 1449 (série inachevée avec celle de 1505), mais
les noms des propriétaires ne figurent pas toujours et seulement les noms des
plus imposés y figurent. Il faudrait certainement consulter les documents pour
la période suivante jusqu’en 1549.
En 1602 il existe aux ADN en
série C des comptes de vingtièmes pour la Flandre Wallonne ; une partie a
été dépouillée par des membres du GGRN.
Je me suis dit que si
l’affirmation de Pierre Prouvost/Prévost de la possession par ses ancêtres à
Wasquehal, Bondues, Marcq, Mouvaux, Roubaix et Tourcoing de 26 bonniers est
exacte, il devraient figurer notablement dans l’enquête de 1602 qui, heureusement,
est nominative. Il y a des Wattel propriétaires à Wasquehal en 1602 : ne
serait-ce pas des membres de la famille d’Adrienne Wattel, de Mouvaux, épouse
de Guillaume Prouvost ? ne serait-ce pas par son alliance avec une Wattel
que Guillaume Prouvost soit devenu censier à Wasquehal (si l’affirmation est
exacte) et par l’alliance avec une Destombes que Pierre Prouvost-De Lespierre
soit, lui aussi, devenu censier à Wasquehal (à moins que cela ne résulte
de l’alliance Prouvost-Le Blan) ; les alliances avec notamment par 2 fois
la famille Destombes pourraient nous éclairer sur les premiers degrés ; le
chanoine Leuridan et Amédée Prouvost savaient certainement qui était en
possession de l’original de la généalogie de 1748 qui commence, peut-être
symboliquement 200 ans avant, en 1548 ; Pierre Prouvost/Prévost a certainement
établi sa généalogie à partir de copies des partages qu’il cite mais qui
n’existaient plus dans les archives du Tabellion lorsqu’il est arrivé aux ADN
dans les toutes premières années du 20ième siècle, peu avant la
rédaction par le chanoine Leuridan de la généalogie manuscrite de 1916 que j’ai
recopiée.
Pour la suite des
recherches, il faut se baser sur les premières pages du texte manuscrit de
Pierre Prouvost/Prévost et les comparer à ce que l’on peut trouver sur les
couples Prouvost ou descendants cités. »
Les enfants de Jehan II Prouvost furent : Binet Prouvost
époux de Marie Agache, Pierre, Jehan,
Quentin, Jacquemart Prouvost époux de Marguerite Waymel qui suit.
Jehan II Prouvost, le jeune, dit des Huchons
est cité dans le brief de 1491. Jehan Prévost le jeune, dit des Huchons, fils
de Guillebert : 7 cens de jardins à le Grimbrie- 6 cents de jardin- 16
cents et ½ tenant à la pied sente des Huquez à Lille- 2 cents de jardin acquis
des hoirs Margo de Courcelles.
A Jehan
Prouvost, fils de Jacques, Jehenne Prévost et Cornille de le Rue.
Archives
municipales de Roubaix AA 8 A°1491
Busquet ; Jehan Prévost dit des Huchons 6 cents et ½ qui furent Pierrart Prévost
dit des Huchons, venant de 11 censt tenant à Guilbert dit des huchons- 1 cent 2
parts de cents qui fut à Guilbert des barbieux—7 cent un quarteron qui fut
audit Guilbert- 12 cents venant de 2 bonniers 6 cents 17 verges qui fut
Guilbert Leclercq- 4 cens venant de la dite masse.
Archives 59J
472/917 Croix A° 1545 : Jacquet, Urbain, Hacquinot, Gillot, Prévost, Jehenne,
femme de Jehan de le Rue,Marie femme d’Antoine Leuridan, Caline Prévost,
enfants de feu Guilbert Prouvost, dit des Huchons, relief de 2 cents 1
quarteron- 4 cents et demi- 1 cent 8 verges-7 cents 1 quarteron- 1 cent de
près- 4 cents 3 quarteronpris en 6 cents1/2, contere Jehan Huchon, Byn,
Quentin, Jacquet Prévost, enfants de Jehan- et 1cent 2/3.
En qualité d’échevin de Roubaix, il reçoit le 17 juillet 1474, la donation d’une rente annuelle de 53 sols faite à l’église paroissiale Saint Martin par Géraldine de Verney pour son obit (Archives municipales de Roubaix GG 109 1° 12 v°).
Parmi les notables
qui furent amenés à déposer, le 9 mai 1498,
à l’enquête relative au recouvrement des aides et leur réparttion dans
les diverses communautés d’habitants, figure le même Jehan Prouvost, désigné seulement par son
surnom : Jehan Huchon ( Archives 59 ancien
D 293 f° 48 v°).
Le même Jehan
Prévost dit des Huchons acquis le 18 novembre 1501 cinq cents de terre de
francq alleu de Bourgognesis en la paroisse de Luingne 7B. Il en fit don à
l’église de Roubaix le 23 juillet 1502, à charge de 3 obits par an., célébrés
le 18 mai, le 22 et 24 septembre pour ledit Jehan, pour Pierre Prouvost, son
fils, et pour leurs amis trépassés. Archives municipales de Roubaix GG 109 f°
345, n° 19, f° 36, n° 20.
Jehan des
Huchons acquiert en 1491 8 cents de
terre à Marguerite le Clercq, fille de feu Guilbert (Archives municipales de
Roubaix AA 8 A° Busquet).
A Roubaix, les
Huchon, les Busquet et Grimbrie sont à coté les uns des autres, ce qui tend à
démontrer que les différentes familles sont cousines.
"Jehan
Prouvost, dit des Huchons, fut échevin de Roubaix: en
cette qualité, il recevait le 17 juillet 1474, la donation d'une
rente annuelle de 53 sols faite à l'église paroissiale de
Saint Martin par Géraldine de Vernay, pour son obit
(tous les ans et
à perpétuité un obit à diacre et sous
diacre); dans les
vieux documents, on l'appelait souvent Jehan Huchon". RP Louis
d'Halluin; l'église de Roubaix a été agrandie par
Pierre de
Roubaix, au sud, par la chapelle Saint Pierre accolée
à la chapelle Saint Jean-Baptiste, financée par le
pasteur Pierre de Vernay, pour abriter les reliques de l'apôtre;
au nord, par la chapelle Sainte Croix ou de la Trinité,
pour
abriter sa propre sépulture et celle de Marguerite de
Ghistelles,là où, sans doute, était conservé un morceau de la vraie Croix. En 1499,
Jean Prouvost est un des notables appelés à assigner à Roubaix dans l'aide
accordée au Souverain. La vie communale se localise dans la halle échevinale avec sa bretèche. Le 23 juillet 1502, "Jean Prouvost, dit des Huchons, cède
et transporte en la main des égliseurs et ministres des biens de l'église de
Roubaix 500 de francs alleux de Bourgogne, à Luingne, à charge par la dite
église de célébrer trois obits par an pour le repos de son âme. " En 1458, Guilbert et Jean Prouvost recurent du seigneur un fief flégart situé
près du Wault " tenu de la seigneurie de Roubaix,sis près du moulin de Roubaix et pour relief ils lui devaient un paon et un rossignol " . "ledit
rossignol à livrer en temps et saison quand ils nichent et qu'on
peut en découvrit" Leuridan ce fief sera tenu par l'ancienne
famille Le Clercq.
" Jean Prouvost et son frère Pierre sont cités le 26
septembre 1449 parmi "les plus riches de la paroisse de Roubaix." RP
Louis d'Halluin. " Jean Prouvost est le "grand ancêtre" de la famille
Prouvost " nous disait Albert Prouvost
Le plus ancien document relatant le nom de WASQUEHAL remonte à la fin du XIème Siècle. Le Seigneur Gérard de Waskenhal appartenait à une famille noble et ancienne de l’époque. Le nom actuel de la ville résulte de déformations successives. Au fil des recherches, on le voit écrit de différentes façons. Ce n’est qu’en 1789 que les Administrations Seigneuriales furent remplacées par des Municipalités élues. http://evelaw.over-blog.com/categorie-11458434.html
Charte des drapiers en l'hôtel de ville de Roubaix
" Jean Prévost (ou Prouvost) aurait acquis en 1460 la seigneurie
de Wasquehal (voir de Muyssart, aux archives du Nord)" RP Louis
d'Halluin
né en 1425, décédé en 1502.
Pour la deuxième fois, Roubaix nomme un échevin::
" Dès 7 heures du
matin, le 15 du mois de novembre 1469, le bailly Jean de Langlée, les échevins
Jean de Buisnes et Jean Prouvost, dit des Huçons, les
deux lieutenants Jean Fournier et Guillaume Agache, se rendirent au château de Roubaix construit par Pierre de Roubaix (1415-1498), premier chambellan de Charles, duc
de Bourgogne, pour lui témoigner la reconnaissance de ses sujets pour avoir obtenu la charte
de Roubaix qui donnait à la ville le droit de faire draps de toute laine.
" (Histoire
de Roubaix, Trénard)
Extrait des briefs rentes de Monseigneur de Roubaix datant du 2 octobre1491 photographiés par Xavier Prouvost-Lemoine aux archives de la mairie de Roubaix : il y est fait mention de Jean et Guilbert PROUVOST:
Thierry Prouvost en Jehan Prouvost, un de ses ancêtres
cognatiques à un bal des Saints Anges.
Binet Prouvost, dit Binet des Huçons,
censier des Huchons dans le premier quart du
XVI°; décédé après 1520, est au nombre
des 29 principaux censiers qui , en 1520, vont quérir
pierres à
Lezennes pour les travaux éxécutés à
cette
époque dans l'église (Saint Martin) de Roubaix.
" Depuis Charles Quint, les mêmes familles dominent la Fabrique Roubaisienne : Pollet, Mulliez, Prouvost, Van Reust (qui devient Voreux), Leclercq, Roussel, Fleurquin, Florin, Malfait... Elles assurent la majorité de la production." HilaIre-Trénard: Histoire de Roubaix"
A Lille, le sculpteur Allard Prouvost,
à la filiation non définie,
oeuvre au début du XVI° siècle pour l'hopital
Comtesse, Le dernier témoin de
l’influence des comtes de Flandre à Lille,
installé dans ce qui fut autrefois le plus important
hôpital de la ville
, dirigé par des religieux de l’ordre des Augustins. Dans
« l’histoire de Lille
« dirigée par Louis Trénard, voici ce
qui est dit sur Allard Prouvost, au lien généalogique non
défini : « A tout
prendre, sauf exceptions, le décor sculpté des
édifices publics conviendrait
aussi bien à quelque sanctuaire, et les œuvres
réalisées pour les établissements
hospitaliers et religieux ne différent guère des
précédentes. IL n'y a pas lieu de s'en
étonner, compte tenu de
la forte imprégnation chrétienne dans la vie quotidienne,
privée et publique, à
cette époque. Partout, la religion est présente et de
nombreux événements donnent
lieu à des cérémonies d'action de grâce ou
de prière dans les églises,
auxquelles les diverses autorités laïques et les corps
constitues assistent
régulièrement. On n'eut d'aIl leurs pas imagine qu'Il
put en être autrement. La statuaire placée sur
les monuments de la ville ne pouvait que refléter cet
état de chose ». A l’Hôpital
Comtesse, Allard Prouvost taille au portail de la salle des
malades « les deux angles
(anges) et les deux comtesses de franque pierre » (J. Houdoy,
id., p.42.). Houdoy place ce groupe au portail
de l'église mais la gravure de MIl lin
(Antiquités nationales, t. V, pl. N° LIV, pl. 2, fig. 3)
représente bien le portail
de la salle des malades. La chapelle, Il
est vrai, prolonge directement celle-ci.
Toutes les statues ont disparu à la Révolution. Ce sont
les fondatrices Jeanne
de Constantinople et sa sœur Marguerite de Flandre
agenouillées de part et
d'autre de la Vierge à l’'Enfant et
présentées chacune par un ange. A travers
la gravure de Millin, seul souvenir image de ces sculptures
placées sur 16 tympans
et non aux ébrasements comme en d'autres portails plus
anciens (par exemple celui du
couvent de la Thieulloye aux portes d'Arras avec Mahaut d'Artois et
Othon IV de
Bourgogne, à genoux également), on reconnait le style
ample et souple de l'art
gothique finissant. La Vierge fut remplacée en 1659. Une autre
statue de
Notre-Dame est taillée en 1620 par Nicolas Lepot pour la porte
arrière de
l'hôpital donnant sur la place Saint-Martin (M. Vandalle, " L'art
a Lille »,
dans B.C.F.F., 1951, p. 102.). Au Chapitre Saint Pierre de Lille, le
jubé est
refait en pierre: Allard Prouvost y sculpte deux anges pour encadrer la
porte
du chœur: Houdoy considère ce jubé est une des
premières œuvres de la
Renaissance flamande et certainement la plus importante compte tenu de
témoignages postérieurs mais Léon Palustre rejette
cette opinion et estime qu'Il
demeurait d'esprit gothique L. Palustre,
La Renaissance en France, t1, p3). Ce ne furent pas les seuls
travaux:pour la
bibliothèque du chapitre construite en 1507-1508 au dessus d'une
galerie du
cloître, Allard Prouvost sculpte trente-six figures
décoratives, qui
contribuent à la beauté de la salle dont les vitraux ont
été évoqués plus
haut.». « Allard Prouvost dessine aussi le modèle
des portes en cuivre ciselé
pour le chœur de la collégiale Saint Pierre réalisées
par Jean Malderée, de Tournai en 1522-1525. »
Le château
de Pierre de Roubaix, la halle aux draps et l’église Saint Martin dont la tour
massive existe encore. Au centre de la miniature, la place, actuelle grand place,
la route va, à gauche vers la chapelle du Saint Sépulchre ( où se trouve la
Banque de France et la place de la liberté) ; la rue à droite correspond à
l’actuelle rue du général Sarrail où on voit l’hôpital Sainte Elisabeth avec
son clocher. Sur la droite de l’église Saint Martin, en biais, lla rue du vieil
abreuvoir. A l’arrière, les deux moulins sur la plaine des hauts-Champs. A
cette époque, en 1603, Roubaix avait 3.000 âmes
6: Jacquemart
Prouvost
Décédé en 1504, époux
de Marguerite Waymel, décédée en 1504 : ils eurent : Nicaise, Jean,
Péronne, Marguerite.
Jehan Prévost, fils de Jacquemart : 7 cens de jardin emprès le Tilloeul. Jacquemart Prouvost et ses enfants, à savoir Jehan et les enfants Nicaise Prouvost : demi bonnier 1/3 et ½ cens- 4 cents de labeur au chemin du Tilleul à Lannoy. Archives municipales de Roubaix A° 1504 :Hacquin, Caisin, Péronne, et Margot, enfants de Marguerite Waimmiel, femme qui fut Jacquemart Prévost ; relief de 4 cens par le décès de ladite Magrite.
Enfants : Martine Prouvost (v 1535-) mariée
avec Camille de le Rue ; Jehenne Prouvost (-1579) mariée avec Willaume de
Lobel.
8 : Martine
Prouvost
Née vers 1535, époux
de Cornille de le Rue (vers 1530-a1576p1542)
Ils ont 8 enfants :
Roland de le Rue ( v 1570- a 1645) marié avec Marie Mullier le a./ 1599;
Jacques de le Rue ( v 1656) marié avec Marguerite Le Comte le 27/09/1604 à
Roubaix ; Jean, Marguerite de le Rue mariée avec Nicolas Alavaine ;
Pasqueir ; Péronne de le Rue mariée avec Estinenne Glorieux ; Thomas ;
Josse.
Jacquemart Prévost et ses
enfants, à savoir Jehan et les enfants Nicaise Prévost : demi bonnier 1/3
de ½ cent. 4 cents de terre au chemin du Tilloeul à Lannoy. Cornille de le
Rue : un lieu de 7 cents empress le Tilloeul, apr achat de jehan Prévost, fils de
jacquemart.1/2 bonnier 1/3 et ½ cent- 4 cens de terre à laboeur au chemin du
tilleul à Lannoy. Archives municipales de Roubaix AA 10 : Martine Prouvost, veuve à
Cornille de le Rue sur 8 cents et demi quartron de terre à labeur pris en 16
cents ½ contre Beltremieux de Lobel, tenant d’un sens aux terres de la
Pontenerie.Le bien passe ensuite à Etienne Glorieux par Péronne de le Rue, sa
femme.Il est ensuite à Robert Lézy par acahet en 1610. Puis par mla suite, la
moitié appartient aux enfants de Thomas de le Rue, à cause de Jeanne de lézy,
sa femme et et l’autre moitié à Claude Lézy. La veuve et les enfants de Cornille,
par achat à Jehan Prévost, fils de Jacquemart, sur un autre manoir contenant
parmi jardin 7 cents gisant auprès jehan Thilleul. Le bien passe ensuite à
Jacques de le Rue. Dans NG 094 p 467, Martine Prévost est donnée comme fille de
Jehan., lui-même fils de Guillebert des Huchons et d’Isablle Castellane (Archives
municipales de Roubaix AA 11/2 et AA9).
Jacques Malfait
ca 1480 &
|
Philippe Malfait
+/1595 &ca 1545
Marie Lezy
+1595/
|
Jacques Malfait
ca 1550-/1639 &
Marguerite
Flameng ca 1550-1580/
|
Pierre Malfait
+1641 &1613
Marie de Le
Becque 1596
|
Philippe Malfait
1620-1695 &1643
Adrienne des
Tombes ca 1615-1695
|
Jean Philippe
Malfait 1663-1717 &1686
Elisabeth
Matthieu 1653-1727
|
Nicolas François
Malfait 1696-1746 &1734
Marie Joseph de
Le Court 1707-1751
|
Nicolas Séraphin
Malfait 1740-1804 &1773
Marie Louise
Leroy 1747-1815
|
Seraphin Lambert
Malfait 1775-1827 &1802
Marie Pélagie
Smet 1781-1865
|
Louis Emmanuel
Malfait 1817-1879 &1845
Céline Jeanne
Desurmont 1824-1898
|
Arsène Pierre
Malfait 1856-1933 &1886
Antonie Marie
Duquennoy 1866-1911
|
Jean Malfait
&
Jeanne Six
|
Jean Malfait
&
Anne Jacqueline
Leurent 1922
|
Jean Malfait
&
Maury Amand
|
Jean Malfait
Le nom est anciennement cité dans le cartulaire de Cysoing.
Quelques Prouvost, non rattachés:
1631, 20 mai. Catherine de Sains, prieure, Isabeau Mazure,
Adrienne Tréselle, Anne Tréselle, Marie Prouvost,
Antoinette Piétin, religieuses, « après avoir invoqué le S. Esprit-au Saint
Sacrifice, et chacune religieuse confessée et .communiée », ont choisi pour
maître Hugues Beckman, prieur de Cysoing, au lieu d'Augustin Wagon, décédé.
Elles requièrent les proviseurs de l'installer. E. 1, Original, papier;
1639, 5 février. — Election du maître Philippe du Triez. Nous les soussignées, prieuse
et religieuses de l'Hospital Notre Dame lez Seclin, attestons à tous qu'il
appartiendra, avoir fait élection d'un maistre pour estre notre supérieur, tout
en telle forme et manier que ses prédécesseurs ont esté eslus et establis,
sçavoir M. le Maistre frère Philippe du Triez, lequel a été estahly et mis en
possession par MM. les proviseurs, après avoir remerchié M. le Rév. Prélat de
Cysoing, auparavant maistre dudit hospital et ce en la chambre que l'on appelle
S. Paul, par MM. les proviseurs tels que Mgr le baron Rasingen et M. le rév.
doyen de S. Pierre à Lille. Et en témoignage de vérité avons ici tous posé
nostre signature. Ce fut fait le 5e de febvrier 1639. —"Marie Prouvost, Anne Tréselle, Barbe d'Attiches, Elisabeth d©
le Rue, Marguerite de Vos, Marie Mariscal, Jeanne Ego, Catherine Ghesquier,
Hélène Desfontaines, Madeleine Grandelle. E. 1, Original, papier.
Autres lignées:
Les Prouvost du Busquet :
Archives
de Roubaix, AA-16-BB-1-2
Alain Watine-Ferrant continue : « L'ascendance
de la troisième famille PROUVOST dont la descendance est citée dans le
livre des famille sous le titre : " Henri PROUVOT -DE BAILLEUL
Adeline".
J'ai étudié cette ascendance car
l'orthographe PROUVOT m'interpellait. En fait, cette graphie n'a été
utilisée pour cette famille qu'après la Révolution et d'ailleurs, l'un des fils
d' Emile a gardé la forme PROUVOST.
Cette famille est donc celle que j'appelle
les "PROUVOST DU BUSQUET". Le Busquet était situé à Croix mais
dépendait de la Seigneurie de Roubaix.
J'ai retracé une descendance assez complète
du premier ancêtre. On retrouve dans cette descendance, en dehors des PROUVOST
la famille Matthieu BAYART PROUVOST dont descendent notamment des BOUTEMY, des
DERREUMAUX, des BOSSU, des SCALABRE, des WATTINNE, des WATINE, etc…
la famille Claude LEZY PROUVOST dont descendent des FLIPO, des
DASSONVILLE, des MEURISSE.
Guilbert PROUVOST époux de Jeanne d'
AUDENAERDE était censier à Roubaix ainsi que son fils Philippe époux de Françoise
BAYART. Leur fils Jean époux de Jeanne de LAOUTRE était laboureur ainsi
que le fils de ceux-ci Pierre époux en secondes noces de Marie Jeanne
FACON. Ce Pierre avait ajouté à sa profession de laboureur celle de
Faisannier ou faisandier.
Puis un de leur fils Antoine époux en
secondes noces de Marie Anne DESNOULET devient jardinier alors que ses frères
entrent dans la Fabrique. Un de leur fils Pierre Joseph épouse à
Wattrelos Elisabeth COIGNET . leur fils Pierre François né en 1783
à Roubaix, époux en premières noces de Marie Thérèse DESPREZ
devient boucher à Roubaix et épouse d'ailleurs en secondes noces Marie Joseph
D' ESPLECHIN, fille elle même d'un boucher de Lys les Lannoy. Pierre
François et Marie Thérèse DESPREZ sont les parents d' Henri Joseph
PROUVOST, fabricant et époux d' Adeline Rosane de BAILLEUL. Ce sont donc les
ancêtres des PROUVOT que l'on voit dans le livre des familles de 2010.
« Aucune jonction avec la famille étudiée dans cet ouvrage n’est prouvée à ce jour ; il s’agit, en principe, d’une famille homonyme. » Philippe A Rammaert.
Ascendance relevée par Alain Watine-Ferrant.
Jacques Prouvost, né vers 1610
Epouse Marguerite Bouche
I
Jacques Prouvost vers 1640
Epouse Marie des Maretz a 1676
I
Léonard Prouvost né en 1676
Epouse le 09/05/1702 à Mouvaux (Nord) Marguerite Jeanne de
Cottignies
I
Jean Baptiste Prouvost né le 23/04/1703 à Marcq en Baroeul +
1775
Epouse le 05/05/1733 à Tourcoing Marie Joseph de Lespaul
I
Jacques Joseph Prouvost né en 1744 à Tourcoing, + le 04/07/1805
à Roubaix
Epouse à Neuville en Ferrain, Pétronille Joseph des Tombes
I
Benjamin Prouvost, né le 13/11/1774 à Roubaix
Epouse le 13/10/1817 à Roubaix Marie Catherine Crouset
I
Benjamin Prouvost, né en 1820, Roubaix, décédé en 1896 (76 ans).
marié avec Marie Delescluse, née en 1844,
Roubaix, décédée en 1883 (39 ans),
dont
Edouard Prouvost1868-1918 marié avec Valentine van
Elslande 1869-1950 qui eurent 10 enfants alliés aux grandes familles de la région au point de
constituer comme une branche collatérale.
On note :
Marguerite-Marie Prouvost, née le 19 avril
1921, Paris, religieuse (Fille de l'enfant Jesus).
Claire Prouvost, née le 15 novembre 1928,
Roubaix (Nord), religieuse
(Sacré-Coeur).
Madeleine Prouvost, née le 19 septembre 1898,
décédée le 29 septembre 1990 (92 ans), religieuse (Sacré-Coeur).
L'ascendance agnatique des Prouvost actuels
d'après les travaux d' Alain
Watine-Ferrant en 2012
Wasquehal
A partir de documents authentiques aux Archives Municipales de Roubaix
cités et dépouillés par Alain
Watine-Ferrant, généalogiste renommé;
nous avons eu la reproduction de deux des plus importants:
- Roubaix : Relief des terres (1437-1598) et arrantements (1455-1641)
par Jean Luc DENNIN et Marc LELEUX : TEG NS 061 (consultable au GGRN)
- Roubaix : Vente de terres (1477-1616) AM Roubaix CC 272 à 289 par Jean Luc DENNIN et Bernard MOREAU : TEG NS 210 (idem)
- Les Comptes des vingtièmes de l’an 1601 pour Roubaix par Maxime SENAVE : TEG NS 094 (idem)
- Roubaix : AM Série CC 282 à 296 (1560-1631), AM Série AA14 (1683) par E DERREUMAUX : TEG AM 158 (idem)
- Roubaix : Ventes et achats (1589-1709) AM Série DDbis par E DERREUMAUX et B MOREAU : TEG NS 165 (idem)
- Roubaix : AM Série AA, Terriers de 1350 à 1641 par Jean Luc DENNIN et B MOREAU : TEG NS 206 (idem)
- Les habitants de Roubaix du XIVème siècle au
XVIIème siècle (1350-1649) par B MOREAU : TEG NS 118
(idem)
- Wasquehal : vingtièmes de 1601 par Maxime SENAVE : TEG NS 100 (idem)
- Wasquehal : Comptes de la Seigneurie (1435-1682) par Jean Luc DENNIN : TEG NS 215 (idem)
- Inventaire Sommaire des Archives Communales antérieures
à 1790, par Th LEURIDAN, chez Paul DUPONT à Paris A°
1866
- Concernant les textes cités, voir notamment : Archives
Municipales de Roubaix : AA13 Wasquehal vers 1590, CCbis 6 Wasquehal
– Busquet A°1587, 1583, 1560, CC 272-289 A°1587, AA 8
A°1153, AMR CCbis 3 sous Wasquehal.
On
voit que les Prouvost de Wasquehal sont, au XV° siècle, des
propriétaires aisés (à l'époque on dit "censiers" ou "laboureurs"):
Guilbert Prouvost
né à Wasquehal vers 1455
Wasquehal dans l'album de Croy et dans www.leuropevueduciel.com
Y a t'il un lien avec: " En 1458, Guilbert et Jean Prouvost recurent du
seigneur un fief flégart situé près du Wault "
tenu de la seigneurie de Roubaix,sis près du moulin de
Roubaix et pour relief ils lui devaient un paon et un rossignol "
; "ledit rossignol à livrer en temps et saison quand ils nichent
et qu'on peut en découvrit" Leuridan ? Ce fief sera tenu par
l'ancienne famille Le Clercq.
!
Jehan Prouvost
son fils : né vers 1485, décédé 1586, époux de Jehenne
des PRETZ, décédée a1557. Jehan, fils de feu Guilbert est cité dans plusieurs
documents en 1551 et 1556. Ils ont au moins 4 enfants. : Jehan, Willaume (vers
1515- 1583 1587) marié à Philipotte des Pretz, Guilbert (vers 1520-1576) marié
à Jeanne Deffrennes, Jacques.
« Jehenne
Prévost, veuve de Willaume de Lobel et
Martine, femme de Cornille de le Rue, 12 cents par relief (AMR AA8 A° 1553
Busquet)
!
Willaume Prouvost
-Son fils - ,né
vers 1515, décédé entre 1583 et 1587, laboureur à Wasquehal, épouse Philippotte
des PRETZ, décédée en 1560, fille de Jean. Il a au moins 9 enfants cités aux
Archives Municipales de Roubaix dans un acte de 1587 (CC272-289) et dans
d’autres actes de 1560, 1583 et 1587. Il est le père de Jehan, ci après,
Toussaint (-a 1612), Antoinette, Jeanne épouse de Jehan Locquifier, Guilbert
(vers 1520-1776) époux de Jeanne Defrennes (dont Gilbert, Antoine époux de
catherine Leuridan, Ambroise époux d’Aliénor de la haye, Marie, Marguerite
époux de Jacques Masurel, Péronne, Pierre), Marie, Jehan, Willaume.
A°
1583-Wasquehal : Guilbert, Jehan, Jenne, Toinette, Prévost, enfants de
Willaume, relief d’1/5 de 8 cents-1 cent et demi, - 1cent 20 verges pris en 10,
contre Jacques des Pretz, par le trépas de Catherine Prévost, leur sœur.
Archives
municipales de Rouabix CC bis 6-Wasquehal- Busquet-A° 1587 Guilbert, Toussaint,
Antoinette et Jeanne Prévost, Marguerite et M arie Locquifier, enfants de Jehan
et feue Jehenne Prévost, enfants de feu Willaume Prévost, relief de huit cents
deux verges½- 4 cents-5 cents.
Guillebert, Toussaint, Antoinette et Jehenne Prévost, Marguerite et Marie Locquifier, enfants de Jehan et feue Jehenne Prévost, par le trépas de Willaume Prévost leur père et grand père, ont relevé la demie de 2 cents 4 verges (Archives Municipales de Roubaix CC 272-289 A° 1587).
Il est père de:
!
6: Jehan Prouvost
époux Antoinette Le Blan.
né vers 1545,
décédé à Wasquehal vers 1590, laboureur à Wasquehal.
Le mot laboureur veut dire propriétaire terrien aisé. Il épouse Antoinette le
BLAN et ont 6 enfants connus.
Voici, selon
Alain Watine-Ferrant, le texte le plus important qui permet de contredire la
filiation donnéee par Leuridan d'une ascendance agnatique par les Prouvost des
Huchons et d’en établir une nouvelle :
« Jehan Prévost, fils de Willaume, par relief
de Philipotte des Pretz sa mère, 8 cents de labour- 1 cent ½ pris en 8 contre
Jeanne des Revaux, fille de Valentin- 10 cents par achat de Jehan Maton,
jacques Despretz et les enfants de Pierre des Pretz- 19 cents 3 quarterons ½
par relief de Péronne le Blan, sa tante, pris en 2 bonniers 4 cents contre
Philippe Leuridan et Marie des revaux sa femme- 13 cents 3 quarterons ½ de
labour par achat de Noël Selosse et Péronne Wastel, sa femme.
A Antoinette Le
Blan sa veuve et Willaume, Pierre, Jehenne, Catherine, Anne et Marie Prévost
ses enfants (Archives Municipales de Roubaix AA13 Wasquehal vers 1590).
Le Grand Cottignies à Wasquehal (photo www. leurope vue du Ciel)
WASQUEHAL AU FIL DU TEMPS
En 1096, le Chevalier Gérard de Waskenhal est l’un des témoins
de l’acte par lequel Robert Le Jeune, Marquis des Flamands, au moment de partir
pour la délivrance de Jérusalem, donne à l’Eglise Saint Pierre de Lille le
bodium de Lesquin – Le bodium est une dîme assimilée à un fief. Ce document
doit-il être considéré comme un acte de naissance ou comme un acte d’existence
du modeste fief wasquehalien, qui ne comptait guère à l’époque plus de soixante
feux ? Les consonances germaniques du lieu et des noms des seigneurs de ce lieu
portent à croire que la présence d’une microscopique société d’origine franque
préexistait à la rédaction de cet acte. Il est en effet évident que visuellement
la graphie de Waskenhal pourrait se traduire par Waschen-hal, soit en français
: lavoir. La traduction de la racine teutonique Wasch ou Wack, élément de base
dans Wasch-aerde : terrain humide et mou, ne peut non plus être négligée
d’autant que la présence de la Marque et de nombreux marécages à cet endroit
semble justifier cette interprétation. L’étymologie du nom des seigneurs évoque
également une origine germanique. Ernoul, Walcher, Richer succèderont à deux
Gérard ; noms qui rappellent qu’au Vème siècle, les Francs Saliens ravagèrent
le Tournaisis avant de s’y installer. Childéric y vécut et Clovis naquit à
Tournai en 465. De 1096 à la bataille d’Azincourt en 1415, c’est-à-dire, de
Gérard de Waskenhal à Gérard de Ghistelles, les fiefs de Wasquehal La Marque et
de Wasquehal-Paroisse demeureront réunis en un seul domaine sous l’autorité de
seigneurs qui se qualifieront Sire de Waskenhal. Ainsi durant près de quatre
siècles, se succéderont, à la tête de ces deux fiefs, une vingtaine de
chevaliers soumis aux aléas des aventures guerrières de leur suzerain, le Comte
de Flandre. Ces successions dépendront également des alliances matrimoniales et
des revers de fortune. On remarquera, dès l’abord, que la modeste apparence de
ces fiefs ne correspond certainement pas à l’éclat de ses maîtres. Chevaliers
et compagnons d’armes des Comtes de Flandre et des Ducs de Bourgogne, ils
auront l’occasion de participer en leur compagnie aux expéditions lointaines en
Terre Sainte. Le Roi de France n’hésite pas en certaines occasions à se porter
garant pour eux. Ainsi, au camp de Saint Jean d’Acre, en 1191, Philippe Auguste
se porte caution envers des gênois pour un prêt consenti à un groupe de
chevaliers flamands parmi lesquels Richer
de Waskenhal est nommément désigné. Second exemple de la noblesse des maîtres
de Wasquehal, Gérard de Ghistelles sera nommé « Rewaert », c’est-à-dire
Gouverneur de Flandre par Charles VI, Roi de France, après la victoire de
Roose-Beke, en 1382. A la mort de Gérard de Ghistelles, tué à la bataille
d’Azincourt en 1415, la division du domaine en Wasquehal la Marque et
Wasquehal-Paroisse, respectivement assignés à Jean de Ghistelles et à Guy de
Ghistelles, fera que chacun de ces fiefs désormais amalgamé à de prestigieuses
maisons nobiliaires, connaîtra des fortunes diverses, mais toujours brillantes.
Ainsi, à la suite du mariage de Marguerite de Ghistelles avec Pierre de
Roubaix, Wasquehal La Marque restera désormais entre les mains des seigneurs de
la maison de Roubaix à laquelle s’attacheront successivement les noms illustres
des Luxembourg, Werchin, Melun, Ligne et Rohan, tandis que Wasquehal-Paroisse
sera gouvernée par les non moins illustres familles de Bergues Saint-Winoc,
Ranchicourt et Bournonville. De toute évidence, ces fiefs, désormais confiés à
l’administration des baillis, ne seront plus considérés par leurs maîtres que
comme des propriétés secondaires auxquelles ils rendront visite une fois dans
leur vie. La réunion de ces deux fiefs ne sera à nouveau effective qu’en 1782,
lorsque Charles, Joseph, Lespagnol de Grimbry s’arrogera le titre de seigneur
de Wasquehal après s’être porté acquéreur des deux seigneuries. Il sera le
dernier seigneur de Wasquehal, et, pour quelques années seulement. Mais, durant
ces sept siècles, l’église de Wasquehal fait son chemin à petit bruit.
L’évangélisation du Ferrain par Saint-Piat et celle du Tournaisis par Saint
Eleuthère commencent respectivement à la fin des IIIème et Vème siècles.
Vraisemblablement, le message du Christ n’éveillera l’intérêt des quelques
paysans que vers la fin du premier millénaire. Le 15 août 1096, s’ébranle la
première croisade des nobles à la conquête de la Terre Sainte. L’on remarquera
que le premier acte attestant de l’existence de Wasquehal date de la même
année. La présence du Comte de Flandre au côté de Godefroy de Bouillon laisse
donc planer la possibilité de la présence du Seigneur de Wasquehal, son vassal.
Ce ne sera cependant qu’en 1191, au cours de la troisième croisade que, devant
Saint Jean d’Acre, dans une charte de Philippe-Auguste, la présence de Richer
de Wasquehal nommément désigné, sera établie. La construction de la très
modeste première église de Wasquehal ne fut néanmoins commencée qu’en 1252
alors qu’à Tournai s’élevait déjà la cathédrale. Cette disproportion en dit
long sur la dimension de Wasquehal au XIIIème siècle. Donc, en 1252, commencent
les travaux sous la direction de Walter, fils d’Eustache, du chapitre de
Tournai et de Mathilde de Croix avec la collaboration active des habitants de
la commune. Les sacrifices que s’imposent alors les Wasquehaliens pour amener
en brouette les pierres blanches des carrières de Lezennes valent ceux des
bâtisseurs de cathédrales. Ne possédant ni chariots, ni chevaux, ils alimentent
le chantier par ce moyen archaïque, d’où l’expression populaire : « A
Wasquehal, on y broute ». Bien qu’aucun document précisant l’emplacement de
cette première église ne soit parvenu jusqu’à nous, deux indices révèlent que
la seconde église fut bâtie sur les ruines de la première, autrement dit, sur
l’actuelle place du Général de Gaulle. La présence du cimetière à
cet endroit dès le Haut Moyen-âge, et la fidélité des chrétiens
de l’époque aux lieux déjà consacrés justifient cette hypothèse. Avec la
consécration de l’église naquit spontanément dans la maison de Dieu le centre
de toute charité. La table des pauvres, qui n’était autre que le centre
communal d’action sociale d’aujourd’hui, fonctionna jusqu’au XIVème siècle sous
l’administration exclusive du curé de la paroisse En 1296, une mention relevée dans le
testament de Wautier, châtelain de Douai et Sire de Wasquehal, atteste de
l’existence de ce centre de charité destiné à soulager la misère des pauvres de
la paroisse. Cette première église, ainsi qu’une douzaine de maisons, furent
brûlées par les français vers 1482 au cours du conflit qui opposa Louis XI, Roi
de France, à Maximilien d’Autriche, époux de Marie de Bourgogne, Comtesse de
Flandre. Il faudra attendre 1511 sous la
seigneurie
de Robert de Ranchicourt et de Catherine de Bergues,
sa femme, pour voir s’élever la seconde église sur
la place de Wasquehal. Saint
Maur semble avoir été, dès l’origine, le
titulaire du sanctuaire et le Saint
Patron de la paroisse. Pour quelles raisons Saint-Maur perdit le titre
de Saint
Patron de Wasquehal ? Le renversement violent de la royauté
à la fin du
XVIIIème siècle ne serait pas étranger à
cette disgrâce. Dans la tourmente révolutionnaire,
les reliquaires furent volés et les reliques dispersées.
Le prestige de Saint
Maur ayant disparu après des années de fermeture de
l’église, la consécration
d’un des deux autels latéraux à Saint Nicolas a
probablement créé la confusion.
Vers le milieu du XIXème siècle, la vétusté
de cette humble maison de Dieu,
mais aussi la fidélité à l’église
d’un nombre croissant de paroissiens
consécutif à une démographie ascendante obligent
les membres du clergé appuyés
par les pouvoirs de l’époque à prendre des mesures.
Première victime, émouvant
témoin de trois siècles d’histoire, le clocher
disparaît en 1841. Il est
remplacé par une tour carrée de 35 mètres de
hauteur bâtie à l’écart de
l’église sur l’emplacement actuel de
l’entrée du métro. Ce nouveau clocher, qui
survécut à la disparition de la seconde église, en
1877, demeura isolé,
jusqu’en 1900, et ne fut abattu à son tour
qu’à l’achèvement de la troisième
église. Cette tour séparée de son église
inspira l’esprit populaire ; tradition
et chansons l’honorèrent. Avec la
poussée démographique, la participation aux offices s’accroît au point que la
vieille église construite, en 1511, se révèle trop petite pour accueillir un
millier de paroissiens chaque dimanche. L’appui financier de la municipalité,
les dons du curé BOEDT, ceux des paroissiens et les subventions de l’état
permettent le démarrage des travaux de la troisième église. La bénédiction et
la pose de la première pierre s’effectuent dans une ville en liesse, le 15
avril 1877. L’importance des travaux ne permet cependant pas de terminer
l’édifice qui demeure en divorce de son clocher. Il faudra attendre encore près
d’un quart de siècle pour enfin admirer l’édifice achevé, lors de sa
bénédiction, le 7 juillet 1901. Selon les voeux de l’association « Au coeur de
l’Orgue » et de la municipalité, un orgue d’une exceptionnelle valeur musicale
prodigue ses majestueuses harmonies à l’acoustique généreuse de l’église Saint
Nicolas, depuis le 2 décembre 1989. Ces propos sur la noblesse et l’église de
ce bourg, jadis entièrement consacré aux activités rurales, laisseraient à
penser que calme et sérénité présidèrent à un développement harmonieux et sans
histoires. Il n’en fut rien. Tout au contraire, la tourmente quasi permanente
qui l’affecta met en relief le caractère assez exceptionnel de cette modeste
cité, pour qui la lutte pour la vie fut bien souvent son lot quotidien. Au
milieu du XVIème siècle, un violent bouleversement spirituel secoua les dix
sept provinces des Pays-Bas dont la Flandre faisait alors partie. Durant l’été
1566, les communautés protestantes se déchaînèrent et brisèrent l’appareil solennel
de l’église catholique. La population wasquehalienne participa étroitement à
cette « guerre des gueux » puisque l’église fut iconoclastée, que plusieurs
habitants, condamnés comme briseurs d’images furent exécutés et que sa noblesse
se distingua dans la lutte contre l’hérésie. Les tragiques troubles religieux
étouffés, après une courte période de calme instaurée par la sage politique des
Archiducs Albert et Isabelle sur la Flandre, nous retrouvons Wasquehal devenu
français, mais accablé par les pires calamités. De 1635 à 1713, les prétentions
territoriales de Louis XIV engendrent pour l’agglomération lilloise des sièges
et des combats meurtriers, accompagnés de famines aggravées par les épidémies
de peste en 1636 et 1669. Wasquehal occupé tout à tour par les belligérants
change quatre fois de nationalité en 25 ans, et connaît alors les moments les
plus difficiles de son histoire. La paix d’Utrecht, en 1713, fera définitivement
de Wasquehal une ville française. La paix revenue, la très modeste activité
textile wasquehalienne, étroitement liée à celle de Roubaix, subit les
conséquences néfastes de la rivalité drapière lilloise, antagonisme pervers qui
entraîne l’arrêt de l’ostille et du rouet dans l’ouvroir. Pour parachever ce
triste tableau, une épidémie de typhoïde jette l’effroi dans la population en
1787. Si l’on excepte les soubresauts idéologiques de l’avènement de la
Première République, un calme relatif va gagner, jusqu’à la fin du XIXème
siècle, ce bourg rural qui ne comptait guère que deux mille habitants en 1850.
Calme tout à fait relatif, car on aura garde d’oublier l’occupation de la ville
par les troupes autrichiennes, lors du siège de Lille, en 1792 ainsi que les
saignées dans les rangs des jeunes recrues mobilisées pour satisfaire les ambitions
guerrière napoléoniennes. On évitera également d’oublier les sévères luttes
politiques, sociales et religieuses qui bouleversent l’horizon wasquehalien au
début du XXème siècle. Sur le plan local, elles eurent incontestablement pour
origine l’industrialisation forcenée du Versant Nord-est de l’agglomération
s’accompagnant d’une démographie galopante et d’une exploitation éhontée du
monde ouvrier par un capitalisme borné. De cette effervescence industrielle
naît une classe ouvrière agressive qui fortifie la voltairienne foi
républicaine et anticléricale, héritière du siècle des lumières. Alors que, à
la charnière des deux siècles, le tissage à domicile cède la
place à de
puissantes entreprises textiles, qui s’installent au coeur de la
cité, la
diversification de l’industrie locale s’intensifie. Mais
malgré l’avènement de
la fabrique et le virage politique au rouge de sa grande soeur Roubaix,
le
conservatisme wasquehalien tient bon jusqu’au début du
XXème siècle. Les
élections municipales confirment d’ailleurs cette
orientation puisque ce n’est,
qu’en 1901, avec Lejeune-Mullier que les socialistes apparaissent
aux affaires
de la commune. Conséquence de ce nouveau comportement politique,
un conflit
majeur éclate entre les pouvoirs temporel et spirituel. Sur le
plan local,
l’application des lois anticléricales entraîne, en
1901, le départ des soeurs
franciscaines de Calais, qui assuraient l’éducation
privée des enfants, et
provoque le 23 novembre 1906, un sévère conflit entre les
pouvoirs publics et
les paroissiens wasquehaliens s’opposant à
l’inventaire des biens de l’église
imposé par la loi sur la séparation de
l’église et de l’état. Ces
événements
plus spectaculaires que tragiques n’empêchent pas la
création de la paroisse
Saint Clément au Capreau au beau milieu de l’effervescence
politico-religieuse.
Le curé MAES, alerté par le développement du
Capreau, envisage alors la
création d’une nouvelle paroisse dans ce quartier.
L’abbé COUPPEZ, dépêché sur
les lieux, se dépense sans trêve pour exercer son
sacerdoce, tant et si bien,
qu’après des années d’efforts,
l’église Saint Clément, mise en chantier en
1910, est bénie deux ans plus tard. Mais, déjà se
profilaient à l’horizon les
tragiques événements engendrés par une Allemagne
gonflée d’orgueil et une
France au patriotisme exacerbé par la perte de
l’Alsace-Lorraine. Et c’est
ainsi qu’apparaîtront, le 15 octobre 1914, dans
l’horizon wasquehalien, les
Uhlans, lanciers farouches et redoutables du corps d’armée
Würtembergeois.
Quatre ans plus tard, jour pour jour, le 15 octobre 1918, les soldats
allemands
se retirent après avoir fait subir à ses habitants les
pires tourments. Situé
près du front, Wasquehal fut utilisé durant toute la
guerre comme base de repos
pour les soldats allemands descendant de la ligne de feu. Adolescents,
femmes,
vieillards demeurés dans la commune, adoptèrent dans
l’adversité une farouche
détermination. Pourtant, rien ne leur fut épargné.
La faim, la déportation des
brassards rouges, les réquisitions et confiscations, les
détériorations et
destructions, l’abjecte arrogance de l’occupant
n’entamèrent ni leur
résolution, ni leur résistance. Le départ de
l’ennemi déclenchera dans la
population une indescriptible joie décuplée par
l’intime conviction que,
désormais, la guerre sera définitivement bannie. Et
pourtant, cette intime certitude
de la disparition du fléau fera long feu. Vingt ans plus tard,
l’antagonisme
qui, depuis la guerre de 1870, tourmente les deux peuples,
débouche sur un
nouveau conflit, le 3 septembre 1939. A l’esprit revanchard et
conquérant allemand,
la France oppose alors une attitude résignée. Le souvenir
encore trop présent
du précédent carnage freine les ardeurs patriotiques.
Aussi, sur le quai de la
gare de Croix-Wasquehal, le départ des mobilisés
s’effectue sans fanfare et
sans illusion. En mai 1940, le reflux des troupes alliées se
mêlant au million
de réfugiés civils provoque une cohue sans
précédent. Soixante pour cent de la
population wasquehalienne se trouvent ainsi sur les routes, fuyant
l’ennemi,
errant au hasard des combats et mitraillages, pour en définitive
faire
demi-tour et découvrir Wasquehal, occupé, depuis le 1er
juin 1940. Alors, à
nouveau, durant quatre années, les arrestations arbitraires, le
S T O, la faim,
le froid, les bombardements seront le lot d’une population
malheureuse
affrontant les épreuves avec la même dignité
qu’en 1914, avec toutefois un
sentiment de révolte très affirmée. La
répression féroce et les humiliations
soulevèrent la réprobation générale de la
population civile et dressèrent les
plus courageux d’entre eux contre l’oppresseur. La
résistance wasquehalienne se
distingua très tôt avec l’action de trois
réseaux : WO-OCMVoix du Nord. De
nombreuxrésistants firent le sacrifice de leur vie dans le combat clandestin
dont l’action la plus significative fut sans conteste le combat qui se déroula
au Haut Vinage, le 3 septembre 1944, jour de la libération de l’agglomération
lilloise. La malfaisante horde germanique en fuite, les lampions des fêtes de
la libération éteints, la population retrouve ses préoccupations qui ont pour
nom : rationnement, logement chômage. Mais, administrée intelligemment et
soutenue par une population active, la modeste commune à l’activité rurale
d’antan a fait place au fil des ans à une ville dynamique, certes de taille
moyenne, aujourd’hui résolument tournée vers l’avenir et la modernité.
L’ostille du XIXème siècle et les quatorze grosses fermes travaillant les 552
hectares des 686 que compte la commune, puis la puissante fabrique du XXème
siècle avec sa monumentale cheminée plantée au milieu de la cité, enfin, les
cabarets, foyers de la communauté ouvrière, ne sont déjà plus aujourd’hui que
des souvenirs. Les références actuelles, qui caractérisent le nouvel horizon
wasquehalien s’en différencient totalement. Désormais, l’école, le travail et
les loisirs sont devenus les préoccupations prioritaires d’une société en quête
d’une meilleure qualité de vie. Ainsi l’école, considérée comme la base de la
société, sera dorénavant au centre des préoccupations d’une municipalité, qui
investit dans la jeunesse, et s’efforce de faire profiter l’éducation des
enfants et des adolescents du progrès des sciences et des techniques dans le
respect de la tradition. La présence d’ordinateurs et l’enseignement de
l’anglais, dès les classes primaires, témoignent de cette volonté. Ainsi, mieux
orienté, mieux éduqué, l’enfant devenu adulte accédera à une vie
professionnelle harmonieuse et féconde. Encore faudra-t-il que l’outil soit à
la hauteur de ses espérances. L’avènement des moyens de communication ont
permis d’atteindre cet objectif en installant désormais les usines extra-muros
dans des zones industrielles propres et facilement accessibles. A ce titre, la
commune de Wasquehal, dotée du métro, du mongy et d’un remarquable réseau de
voies rapides, peut être considérée comme un exemple en la matière. Cette
installation des usines hors de la ville a en outre l’avantage de limiter la
pollution du centre urbain autrefois copieusement arrosé par les fumées
toxiques des cheminées d’usines,
dont
celles de l’usine d’incinération ont laissé
un mauvais souvenir. Certes, le
travail anoblit, mais il contraint et fatigue. Il convient donc
d’alterner le travail
avec des loisirs au cours desquels l’homme pourra s’adonner
librement à son
penchant pour les activités ludiques, culturelles et sportives
qui dispensent
suivant la maxime de Juvenal « Mens sana in corpore sano »,
santé physique et
morale. Pour parachever l’œuvre commencée avec
l’école et le travail, en vue du
bien être de leurs concitoyens, les élus de la commune
s’efforcent de favoriser
le développement de telles activités à partir
d’une intense vie associative. Aujourd’hui,
Wasquehal peut s’enorgueillir de posséder un réseau
exemplaire d’associations
représentant pratiquement toutes les activités majeures
dans les domaines culturels,
sportifs, sociaux et ludiques. Plus de cent cinquante associations
fonctionnant
au sein de la communauté wasquehalienne ont permis, non
seulement de satisfaire
les besoins fondamentaux qui viennent d'être
évoqués, mais encore de sortir de
l'anonymat une cité qui mérite d'être mieux connue
et appréciée. En
conséquence, on aura garde d’oublier de magnifier
l’inlassable dévouement du millier
de bénévoles qui contribuent au sein d’une vie
associative exubérante à l’épanouissement
de la jeunesse, à l’harmonie de la société,
à la promotion de la cité. Et comme
chantaient les anciens : « qu’in so du
Capreau ou bin du Plomeux, crions tous bin haut, vif les Vasqaleux ». Extrait
du livre : « Le Ferrain au fil du temps, une histoire de Wasquehal » d’Emile VIGNOBLE,
édité en 1987 par la mairie de Wasquehal.
Listes chronologiques des
baillis, lieutenants, hommes de fief et greffiers de Wasquehal.
SOCIETE D'EMULATION DE ROUBAIX DEUXIEME SERIE
TOME I (TOME VIII DE LA COLLECTION) ,1885
BAILLIS :
Jehan de Laubiel était bailli de la terre de
Wasquehal en 1365. (Brassart, Histoire du château et de la châtellenie de
Douai, p. 165.)
Alard de Pontrewart, 1384. Il avait, avec les
juges du lieu, rendu un jugement contre Jean de Gottignies, en faveur de
Jacques Auxenfants. (Archives, du Nord, B. 1025 et 1027.). .
Jehan Beghin, bailli et receveur de la
seigneurie de Wasquehal, en 1491.
Jacques Du Hamel, d'abord lieutenant, puis
bailli, 16441653. (Archives de Wasquehal, GG. 3 fet 4.)
Jacques Cordonnier, 1663, mort en exercice,
dans les premiers mois de 1677. Un service funèbre fut célébré à Wasquehal,
pour le repos de son âme. (Archives de Wasquehal, ÇC. 7.) Remplacé par Martin
Cordonnier, son fils.
Martin Cordonnier, 1677-1682.
Gilles Isambart, 1684.
Jean-Wallerand Farvacque, licencié ès-lois,
avocat postulant en la ville de Lille, bailli de Wasquehal, 1687-1709 ; mort
avant 1710.
Adrien-François Bevier, 1715-1719.
François-Joseph Le Monnier, procureur
postulant à Lille, bailli de Wasquehal, 1721-1723.
Nicolas Suing, notaire royal à Marcq, bailli
de Wasquehal, 1725 ; mort vers 1753.
Albert-François Mulle, 1755 1772.
Nicolas Joseph Suing, 1778 1781.
LIEUTENANTS :
Wallerand Lorain, avant 1590.
Charles Lezaire, 1621-1626. (Archives WasquehaUiGG.
Jaques Du Hamel, 1634, puis bailli. (GG; 2.)
Pierre De Le Rue. 1656; mort en exercice;
vers 1680, et remplacé par Jacques De Le Rue probablement son fils
Jacques De Lé Rue, 1681; mort en exercice, le
17 novembre 1710.
Nicolas Brulois; mort avant 1734.
Antoine Hespel, 1787-1750,
François Brulois, 1750-1755.
Robert Prouvost, 1756-1757.
Nicolàs-Vincent-Joséph Bralois, mort en
exercice, le 23 mars 1778.
Jean-Baptiste Deleporte, 1778-1785.
Louis-Joseph Deleporte, 1788-1789.
HOMMES DE FIEF :
Piéron de Le Blanquerie, — Jehan Picavôt, —
Mahieu Meurisse, — Jacquemart de Le Rue, fils de feu Gilbert, — Jehan Gadenne,
— Jehan de Le Rue, 1449.
Jean Lefebvre, — Jehan de Cottignies,
14851504, - Olivier des Obris, 1485, Jehan Selosse, 1485 et 1491.
Chrétien Le Conte, — Jehan de Hennion, 1491,
— Jehan de Le Rue, 1491-1504.
Mahieu du Croquet, 1498.
Piérart Desbonnés, — Jehan Lortioir, 1504.
Pierre Salembier, — Noël Selosse, — Pierre de
Le Rue, — Guillebert Du Hamel, 1609. (Archives de Wasquehal, Compte des
pauvres,
Pierre Ferret, — Pierre Liètart, 1663.
François De Le Rue, 1671.
Pierre Franchomme, —Jean Deleporte,
1671-1689.
Adrien Louage 1671-1679
. Noël Selosse, 1673-1713.
Jean Picavet- Martin Cordonnier, (bailli), —
Gérard .Brulois, Nicolas Brulois, — Jacques. Salembier, 1676.
Josse Defives, 1679.
Bauduin Dubar, 16811689,
Pierre Prouvost, 1689.
Henri Wattel. 1689-1699.
Jean Louage, 1689-1709. Jean Lerouge, —
Hippolyte Deleporte, 1699-1701.
Nicolas Brulois, (lieutenant).
Guillaume Prouvost, 1699, 1709.
Jean-Baptiste Roussel, 1705- 1724. Jacques Picàvet, 1706.
Jean-Baptiste Fauvarcq, 1706-1716. : Mathieu
Dumont, 1711-1713. Pierre Vandamme, 1712-1735.
Jacques Leuridan, 1716-1730.
Guilbert Dupont, 1716-1735.
Antoine Hespel, 1726-1750. (Lieutenant). Fortunat
Franchomme, 17161754.
Toussaint Tiers, 1730-1735.
Nicolas Grulois, 1732.
Jacques Houzet, 1734-1735. François Brulois, 1735-1755. (Lieutenant).
Mathieu Dumortier, 1743-1752. Robert Prouvost, 1752-1757. (Lieutenant).
Jean-Baptiste Houzet, 1722; mort en exercice,
le 2 septembre 1758. Pierre-Joseph Lebrun 1752.
Nicolas Vincent-Joseph Brulois, 1755-1772.
(Lieutenani). Jean-Baptiste.Tiers, l755-1779.
Jean-Baptiste Carton, 1758.1779. Jean-François
Deleporte, 1758-1784. Jean-Bâptiste Deleporte, 1778-1785.
(Lieutenant). . Pierre-Joseph Tiers,— Antoine-Joseph Hespel, 1784-1789. Louis-Joseph Deleporte, (lieutenant) Jean-Baptiste
Delemasure, — Philippe-François-Joseph Roussel; 1787-1789.
GREFFIERS
:
Antoine de Sains, 1590.
Pasquier Suing, greffier et notaire,
1657-1668. .
Nicols Vincre, 1668 1673.
Pasquier Suing; greffier, clerc et notaire,
1673-1711.
Nicolas Suing, 1612-1725; puis bailli;
Jean-BaplisteFauvarque, greffier, clerc et homme de fief, 1755-1734F. Ouraet,
1741-1753.
François Garlier, 1758 1779. Philippe Piat, 1787, notaire à Roubaix.
Un décret du 14 décembre 1789, avait supprimé
toutes les administrations dès villes, bourgs, paroisses et communautés, pour
les remplacer, dans tout le royaume, "par des municipalités constituées
d'une manière uniforme et soumises aux mêmes règles. Dans les communes ayant,
comme Wasquehal, une population de 500 âmes jusqu'à 3.000, Le corps municipal
se composait de Six membres : un maire et cinq officiers municipaux; un
tiers des membres, y compris le maire, formant le bureau, les deux autres tiers
formant le.conseil. Au corps municipal s'adjoignaient douze notables habitants
et leur réunion, en certaines circonstances, constituait le Conseil général de
la commune. Un magistrat était chargé, sous;le nom de procureur, de défendre
les intérêts-et'de poursuivre les affaires de la commune. Tous ces
fonctionnaires étaient élus,en assemblée générale, par les citoyens actifs. Le
secrétaire-greffier était nommé, à la majorité des voix par le Conseil général.
Jusqu'à la Constitution de: l'an 3, la
municipalité de Wasquehal eut successivement à sa tête les sieurs Jean-Joseph
Brulois, maire, 1790 à l'an 2;— Louis-Joseph Deleporte,
Suivant la Constitution de l'an 3, dans les
communes ou la population était inférieure à 5.000 habitants, l'administration
locale ne se composa plus que d'un agent municipal et d'un adjoint, la réunion
des agents municipaux de chaque commune formant la municipalité du canton. Le
Conseil général était supprimé. Les agents municipaux de Wasquehal furent :
Pierre-Albert Dumortier, du 1er germinal an 4 (21 mars 1796) au 16 fructidor an
5 (2 septembre 1797) ; — LouisJoseph Deleporte, ancien lieutenant et ancien
maire, ans 5 jeté; — Jacques François Leuridan, an 7, démissionnaire, remplacé
le 4 floréal ; —Louis-Joseph Deleporte, renommé le 4 floréal an 7 (23 avril
1799), exerça jusqu'au 10 messidor an 8 (29 juin 1800.)
La loi du 28 pluviôse an 8 (17 février 1800)
confiait l'administration des communes, dont la population, comme celle de Wasquehal,
n'excédait pas 2.500 âmes, à un maire, un adjoint et dix conseillers municipaux.
Les anciens administrateurs furent invités à rester à leur poste en attendant
les nominations nouvelles; mais ce provisoire se prolongea jusqu'au 10 messidor
(29 juin 1800), jour où furent installés MM. Charles Hyacinthe-Joseph Lespagnol
de Grimbry, maire, et LouisJoseph Deleporte, adjoint.
Louis-Joseph Deleporte étant mort en 1822, fut
remplacé comme adjoint, le 25 septembre de cette même année, par Jean-Joseph
Brulois, qui eut pour successeur, en 1831, le sieur Dumiortier, après lequel
vinrent, en 1842 jusqu'en 1861, M. Pierre Cochetet et en 1861, M. Gros.
M. Charles-Hyacinthe-Joseph Lespagnol de
Grimbry, mourut à Wasquehal, le 11 mai 1845, à l'âge de 83 ans. Chevalier,
ancien conseiller au Parlement de Flandre, maire de Wasquehal, membre de la Légion-d'
Honneur, M. Lespagnol était né à Lille, fils de Charles-Joseph Lespagnol de
Grimbry, seigneur de Wasquehal, et de Marie-Jeanne Hyacinthe-Henriette-Joseph
Thieffries de Reux ; il avait épousé Hyacinthe-Joseph Desfontaines de Preux,
Après M. Lespagnol, Wasquehal eut pour maire
François-Joseph Leuridan, auquel
succéda, en 1840. M. Charles-François Marie Le Prévost de Basserode, ancien
colonel d'infanterie, beau-frère de M. Lespagnol de Grimbry. La notice de M. de
Basserode est ainsi conçue :
Né le 24 juin 1774, entré à l'École militaire
en-1784, sorti sous-lieutenant au régiment de Vintimille, en 1771 ; capitaine
dans la première légion des gardes nationales mobiles du Nord lors de leur création,
a fait en cette qualité la campagne de 1807 sur les côtes; adjudant-major de
cette légion en 1807, a fait les campagnes de 1809 et 1810 sur les bords de
l'Escaut, il y remplit les, fonctions de général de brigade dans la division
Soulès, commanda la place de Saint-Nicolas et le fort de Liilo; chef dé bataillon
dans le 7e voltigeur de la jeune garde impériale, puis commandant de la 51e
cohorte du l 61 ban des gardes nationales mobiles du Nord et du Pas-de-Calais
de 1813 à 1814. — Chevalier de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de
Jérusalem, le 6 août 1814, chevalier de la Légion-d'Honneur en mars 1815,
chevalier de l'Ordre du Phénix de Hohenloh-Bartenstein, en la même année ; —
colonel et inspecteur des gardes nationales de l'arrondissement de Lille, en
1815; breveté colonel d'infanterie, le 11 décembre 1816; chevalier de
Saint-Louis, en 1824; jouit du traitement de réforme de colonel.
En 1861, la population excédant 2,500 âmes,
Wasquehal eut deux adjoints, MM. Gros et Lepers, qui restèrent les
collaborateurs de M. Brulois jusqu'en 1870, époque où tous trois furent
remplacés par MM. Mallet, maire, Kuntz et Hannart, adjoints. M. Droulers, maire
actuel, est en exercice depuis 1871, ayant pour premier adjoint, M. Brulois, et
pour second adjoint, jusqu'en 1882, M. Lagache, auquel a succédé M. Tiberghien.
De Lespierre De Lobel
Jacques de Lespierre ca 1460
|
Guillaume (Wuillaume
) de Lespierre ca 1485
&
Jehanne de Le Dicque 1485
|
Blaise de Lespierre, Seigneur de la Rondrie
et de Grimbry à Roubaix ca 1510-1574
&1535
Martine de Laoutre 1510
|
Jehan de Lespierre, sieur de Wassignies
Propriétaire de fief à Roubaix 1535
&
Jehanne de Lescluse ca 1535
|
Daniel de Lespierre,
seigneur de Wassegnies ca 1560-1614
Censier du Fresne à Croix
&1605
Isabeau de Lobel 1570-1637
|
Jacques de Lespierre 1606-1639
&1628
Marguerite Flameng 1600-1646
|
PhIl ippotte de Lespierre 1628-1709
Pierre Prouvost
Vers 1717, la
salle du Conclave au palais Rihour de Lille (ancienne salle) fut décorée d’une tapisserie de haute lisse
par Destombes-Pannemacker (disparue) payée 2.100 florins. Jean et Antoinette
Prouvost eurent Jean Prouvost
(1630-1670) dont Robert Prouvost (1660-1670), lieutenant de la Seigneurie
de Wasquehal ; Anne Prouvost épousa Pierre des Tombes,
Catherine Prouvost épousa Noël de le Rue.
Armes :
d’azur à 3 fasces d’or et deux fleurs de lys d’argent issantes de la première.
Dont:
Sources : famille:
aejz (fée 12) fichier Picavet Mariée avec Etienne MACQUET
. Sources : famille:
aejz (fée 12) fichier Picavet
Dont:
Mariée en 1730 avec Michel BILLET
, baptisé le 9 février 1709, Halluin, 59250, Nord, France,
décédé le 23 septembre 1742, Halluin, 59250, Nord, France (à
l’âge de peut-être 33 ans), Censier du Chastel à Roncq. Note : Tab. 7178.123 du
07.06.1730 - Maître Jacques LAMBAERE - BILLET Michel, fils de Jean-François et
Marguerite BILLET, demeurant à Halluin, assisté de ses père, mère, de
Maximilien BILLET, son oncle, et de Philippe HENNION, son cousin, demeurants à
Halluin, x PREVOST Marie-Joseph, veuve avec enfants de Pierre FREMAUX,
demeurante à Roncq. Sources : mariage: Ab. 7178.123 du 07.06.1730 - Maître Jacques LAMBAERE -
BILLET Michel, fils de Jean-François et Marguerite BILLET, demeurant à Halluin,
assisté de ses père, mère, de Maximilien BILLET, son oncle, et de Philippe
HENNION, son cousin, demeurants à Halluin, x PREVOST Marie-Joseph, veuve avec
enfants de Pierre FREMAUX, demeurante à Roncq., famille: pese (jhf nov 2003)
Dont:
Marguerite PROUVOST , née le 17 décembre 1654, Wasquehal, 59290, Nord, France. Sources : famille 1: aejz (mars 12) fichier Picavet
Mariée en 1681 avec Jean Dominique
DECOTTIGNIES .Sources : famille:
aejz (mars 12) fichier Picavet. Mariée avec Antoine DESPINOY
. .
Dont:
Dont:
Dont:
Les hôtels Virnot de Lamissart-Prouvost, rue Royale et façade de l’Espalanade
à Lille, au frère de Rose-Marie Virnot, Louis-Urbain Virnot de Lamissart 1779, décédé le 20
septembre 1837-I802, époux d’Aimée-Joseph
PROUVOST
Catherine
PROUVOST , née le 8 mai 1664, Wasquehal, 59290,
Nord, France
est, sous Charles Quint,nous
dit Lecigne dans son ouvrage sur le poète Amédée Prouvost, « le grand
modèle de la race : il associe ses fils à son labeur et à ses affaires ».
Il exploitait " plus de 26 bonniers de bonnes terres et de lieux
manoirs situés sur les villages de Bondues, Marc-en-Baroeul, Roubaix et
Tourcoing et avait de plus de 12.000 florins en capital de bonnes rentes
héritières sur des particuliers solvables; « ils étaient encore
laboureurs d'une de leur fermes qui est situé entre le Trieu du Grand
Cottignies et la ferme de la Masure audit Wasquehal » généalogie par
Pierre Prouvost de 1748.
Il faisait aussi le négoce de la laine peignée et des filets de sayette
qu’il faisait peigner, blanchir et ensuite filer dans l’Artois où se trouvaient
de nombreuses fileuses au rouet et à la quenouille. Il était l'époux
d'Adrienne Wattel, née en 1580.
C’est donc à lui que font allusion Hilaire et Trénard
dans leur « Histoire de Roubaix » : " Depuis Charles Quint,
les mêmes familles dominent la Fabrique Roubaisienne : Pollet, Mulliez,
Prouvost, Van Reust (qui devient Voreux), Leclercq, Roussel, Fleurquin, Florin,
Malfait. Elles assurent la majorité de la production." et : on
reconnaît ici la permanence de ces familles dans l’économie de la France depuis
500 ans.
Jean Buzelain put écrire, en 1625, dans sa
Gallo-Flandria, sacra et profana:
" Roubaix, bourg ancien et noble sous
beaucoup de rapports: sa dignité de Marquisat, son vieux
château, la multitude de ses habitants, ses manufactures de draps, son
église paroissiale, son hopital, sa forme de ville concourent à lui donner
un air de grande beauté et de richesse." Hilaire Trénard
Il était l'époux d'Adrienne Wattel, née en 1580.
Leurs enfants furent
Pierre I
Prouvost, (13 juin 1606-16 juin 1681) ( qui suit) épouse
à Wasquehal le 05/03/1648 Péronne
Florin, décédée à Wasquehal le 17/10/1691, fille de Jacques et de
Marie de Lescluse. Ils ont au moins 2 enfants connus nés à Wasquehal dont
Pierre II Prouvost, 1648- 4 mars 1691, échevin de Wasquehal, épitaphe à gauche
de l'autel Saint Nicolas de l'Eglise de Wasquehal, époux de Marguerite de
Lespaul, fille de Jacques de Lespaul, Seigneur du Gauquier à Wattrelos,
lieutenant de Roubaix de 1668 à 1672, maître de manufacture, réputé, en 1690, ,
le plus riche de Roubaix; il habitait le
quartier de I'Hommelet.
Flandres,
Armes : d’argent à trois faces de roses de
gueule tigées de sinople.
Semper florescat : qu’il fleurisse toujours
Marie Prouvost épousa
Gilles de le Dicque;
Antoinette Prouvost qui épousa Pierre de
Courchelle , "d'or au chevron d'azur accompagné de trois trèfles du même".
(dont Antoinette Prouvost épouse Noël Masurel dont le fils Jacobus Masurel fut jésuite
et les deux filles
Antoinette Masurel qui épousa Jacques Prouvost-de Lespaul et Marie qui épousa Joseph
Roussel)
" Willaume
Prouvost donne en 1585 douze livres dix sols pour la table des pauvres. "Puymège
En
1596, Antoine Prouvost, aux Huchons, est taxé à 11
livres18 sous dans une taille assise pour fournir aux dépenses
occasionnées par les gens de guerre.
Descendants d'Antoinette Prouvost
Fille
Antoinette de
Courcelles, née en 1640. Mariée avec Noël Masurel,
né le 14 octobre 1649,
Tourcoing,
Jean Fortunat
Prouvost, né en 1702, Wasquehal,baptisé le 20 juin 1702,
Wasquehal,censier de La Grande Haye à Roubaix.
Marié le 17 juin 1731,
Wasquehal,avec Marie Anne
Thérèse van den Berghe, née le 10 mai 1712,
Oselghem, Courtrai, Belgique,
Petits
enfants
Jacques
Masurel, prêtre jésuite.
Antoinette
Masurel, née le 16 juillet 1670,
Tourcoing,décédée en 1730, Wasquehal,inhumée, dans l'église de Wasquehal
avec épitaphe (à l'âge de 60 ans). Mariée le 8 avril 1698,
église de La Magdeleine à Lille,avec Jacques
Prouvost, né le 15 janvier 1670,
Wasquehal,baptisé le 19 janvier 1670,
Wasquehal,décédé le 10 juin 1704,
Wasquehal,inhumé, dans l'église de Wasquehal avec épitaphe (à l'âge de 34 ans),
Arrière
petits enfants
Marie-Michelle
Masurel, née, Lille (La Madeleine),décédée le 8 mars 1754
Tourcoing . Mariée le 8 octobre 1704,
Lille , avec Joseph
Roussel, né en décembre 1684, Tourcoing , baptisé le 7 décembre 1684,
Tourcoing , décédé le 15 juillet 1761,
Tourcoing (à l'âge de 76 ans), négociant, marchand de vins, premier échevin de Tourcoing
(parrain et marraine: Jean
Dominique Castel 1645-1718 Barbe Roussel
1667-
Pierre
Prouvost, né le 14 janvier 1699,
Wasquehal,baptisé le 14 janvier 1699,
Wasquehal,décédé le 1er mai 1770,
Roubaix,inhumé le 2 mai 1770,
église de Roubaix avec épitaphe (à l'âge de 71 ans),
maître de manufacture, échevin de la Ville de Roubaix. Marié le 25 septembre 1724,
Roubaix , avec Marie Jeanne
Delebecque, née le 28 février 1707,
Roubaix , décédée le 10 février 1778,
Roubaix , inhumée le 12 février 1778,
Roubaix (à l'âge de 70 ans),
Jacques
Prouvost, né le 15 décembre 1699,
Wasquehal , baptisé le 15 décembre 1699,
Wasquehal , décédé le 24 septembre 1774,
Roubaix , inhumé, dans l'église de Roubaix avec
épitaphe (à l'âge de 74 ans), manufacturier.
Marié le 10 mai 1734,
Roubaix , avec Marie Agnès
Florin, née le 14 mai 1712,
Roubaix , baptisée le 14 juin 1712,
décédée le 26 mai 1767,
Roubaix , inhumée le 28 mai 1767
(à l'âge de 55 ans),
Pierre Joseph
Prouvost, né le 13 juillet 1725,
Roubaix , décédé le 24 décembre 1797,
Roubaix (à l'âge de 72 ans), maître de manufacture, échevin de Roubaix. Marié le 27 septembre 1751,
Roubaix , avec Marie
Catherine Ramery, baptisée le 29 juin 1720,
Mons, Hainaut, Belgique, décédée le 24 janvier 1771,
Roubaix (à l'âge de peut-être 50 ans),
Marie Béatrix
Prouvost, née le 6 février 1728,
Roubaix , décédée le 10 décembre 1808,
Roubaix (à l'âge de 80 ans), chanoinesse de Saint Augustin, prieure de l'Hôpital Sainte
Elisabeth de Roubaix.
Augustine
Élisabeth Joseph Prouvost, née le 14 février 1731,
Roubai, décédée le 12 avril 1801,
Roubaix (à l'âge de 70 ans). Mariée le 21 septembre 1755,
Roubaix , avec Liévin Joseph
Defrenne, sieur du Gaucquier, né le 18 avril 1728,
Roubaix , décédé en 1795, Lille (à
l'âge de 67 ans), négociant, fabricant de tapisseries des Flandres en haute
lisse, échevin de la Ville de Roubaix.,
Augustin
Prouvost, né le 29 décembre 1742,
Roubaix , baptisé le 30 décembre 1742,
Roubaix , prêtre, vicaire de Bersée, curé d'Hertain.
Pierre
Constantin Joseph Prouvost, né le 7 juin 1747,
Roubaix , baptisé le 8 juin 1747,
Roubaix , décédé le 17 juillet 1808,
Roubaix (à l'âge de 61 ans), négociant, manufacturier, député du Tiers-Etat aux
Etats-Généraux de Versailles, maire de Roubaix. Marié le 21 février 1775,
Roubaix , avec Marie
Henriette Destombes, née le 13 mars 1747,
Roubaix , baptisée le 14 mars 1747,
Roubaix , décédée le 22 juin 1798,
Roubaix (à l'âge de 51 ans),
« Jean-Joseph Destombes
est peigneur. Sa veuve, Marie-Thérèse
Castel, était
fille de
Jean- Dominique
et de
Marie-Jeanne Prouvost. Entre
ses neuf
enfants, on distingue
1° Angélique
Destombes, mariée à
Ernest Desmons,
fabricant ; 2° Eléonore qui
épousa, en
1766, Jean-Baptiste Delos,
fabricant ; 3° Henriette qui
s'allia, en 1775,
à Pierre-Gonstantin-Joseph
Prouvost,
fils de Jacques et de Marie-Agnès Florin, et c'est par eux que s'est continuée
à Roubaix, où elle grandit tous les jours la belle et nombreuse famille Prouvost ; 4° Louis-Joseph Destombes-Bar, aussi
fabricant ; 5° Jean-Dominique Destombes-Delaoutre, dont la fille,
Henriette-Thérèse Destombes, épousa son parent Augustin-Joseph Prouvost, fils de Pierre-Constantin et d'Henriette
Destombes. Jacques Prouvost. C'est l'oncle de
Pierre-Joseph Prouvost qui a sa notice au n° 9
ci-dessus. Né à Wasquehal, en 1699, il avait épousé, en 1734, Marie-Agnès
Florin, à Roubaix où il s'était établi et où il mourut en 1774. Il est l'auteur
de la branche cadette aujourd'hui représentée par une nombreuse postérité, à
laquelle appartient notre sympathique et honoré confrère M. Amédée Prouvost-Bénat, peigneur et filateur. Monseigneur de
Roubaix est cité, en février 1392, dans une charte concernant le fief de La
Bourde (2), et le 21 mai 1397, dans un jugement de ses hommes de fief
constatant que le chapitre de Tournai avait droit de passage, pour charrier ses
dîmes, sur la voie qui traverse l'héritage de Huart Prouvost
dit Huchon, tenancier de Favreules (Archives de la cathédrale de Tournai,
Cartulaire E, f. 127. — Copie aux archives de Roubaix, CC. 177, n- 10) » Source: gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de
France, département Littérature et art, 2008-205808
Alexandre
Roussel, écuyer , né le 25 janvier 1746,
Dunkerque , décédé le 20 mai 1825,
Tourcoing (à l'âge de 79 ans), marchand.
Marié le 20 juin 1777,
Tourcoing , avec Marie
Françoise Fiévet, née le 22 février 1752,
Tourcoing , dont
4°
génération
Catherine
Françoise Prouvost, née le 6 août 1752,
Roubaix , décédée le 18 septembre 1801,
Comines (à l'âge de 49 ans). Mariée le 30 avril 1782
avec François
Joseph Durot, né en 1747, décédé en 1815 (à l'âge
de 68 ans), bourgeois de Lille.
Chrétien
Joseph Roussel, écuyer , né le 2 novembre 1783,
Tourcoing , décédé le 8 avril 1851,
Tourcoing (à l'âge de 67 ans), négociant en savonnerie, juge de paix, conseiller municipal
de Tourcoing. Marié le 8 juin 1812,
Châlons-sur-Marne (Marne), avec Adélaïde Dubois de
Crancé de Livry, née le 6 décembre 1786,
Notre-Dame-en-Vaux, Châlons-en-Champagne (Marne), décédée le 7 octobre 1849,
Tourcoing (à l'âge de 62 ans), fille de Jacques
Dubois de Crancé, seigneur de Compertrix, de Banjannot, de Boisjacourt, de
Fagnière et de Faguières, 1741-1824 et Marguerite Clicquot de Toussicourt
1747-1813. Mousquetaire du Roi dans la
première compagnie en 1754, puis Lieutenant du Roi et premier aide de camp de
son oncle, Gouverneur de Châlons, Trésorier de France au Bureau des Finances de
Champagne en 1767. Arrêté avec sa femme sous la Terreur, libéré à la mort de
Robespierre. Jacques est fils de Claude
Dubois de Crancé, seigneur de Livry et de Louvercy, Capitaine de cavalerie au régiment de Mgr le
Dauphin, lieutenant de MM. les Maréchaux de France, juge de la Noblesse aux
départements de Châlons, Reims et Vitry
Quelques figures de la descendance de Chrétien Joseph Roussel Antoinette Prouvost 1600-/1670 & Pierre de Courcelles ca 1600 | Antoinette de Courcelles 1640 & Noël Masurel 1649 | Marie-Michelle Masurel +1754 &1704 Joseph Roussel 1684-1761 | Philippe Roussel, seigneur des Grands-Fossés
1705-1774 &1739 Marguerite Françoise Chamonin 1703-1762 | Alexandre Roussel, écuyer 1746-1825 &1777 Marie Françoise Fiévet 1752 |
Marie
Toulemonde, née le 31 octobre 1861,
Roubaix , décédée. Mariée le 9 mai 1883,
Roubaix, avec Henry
Mulliez, né le 3 juin 1854,
Roubaix , décédé, filateur de coton,
Henri
Toulemonde, né le 24 juin 1892,
Roubaix , tué le 15 août 1914,
Dinant, province de Namur (Belgique) (à l'âge de 22 ans), caporal au 33ème Régiment d'infanterie (1914†). Marie-Louise
Toulemonde, née le 12 juillet 1895,
Roubaix , décédée le 31 octobre 1978,
La Madeleine (à l'âge de 83 ans).
Mariée le 27 septembre 1919,
Roubaix , avec Alfred
Verspieren, |
Parmi les
fondateurs de la Conférence Saint Vincent de Paul de Roubaix, le 6 novembre
1846, on note : MM. Constantin Prouvost; Louis Prouvost, plus tard
rédemptoriste; Gaspard Prouvost, qui mourut doyen de Notre-Dame, à
Valenciennes; Willebaud Wibaux, nommé secrétaire quoique absent de la séance.
Parmi les membres entrés dans la Conférence de 1842 à 1852 :
Gruart-Prouvost, membre honoraire (date d’admission?). ; Prouvost
Joseph, membre actif. Henri Prouvost. 6 Février 1843. Wattinne-Prouvost, membre
honoraire. Prouvost Liévin, membre honoraire. Le père de Charles
Flipo-Prouvost, Jean François Flipo 1792- 1867, filateur, Conseiller général,
fondateur de la fortune de la famille; crée sa filature, utilise une des
toutes premières machines à vapeur, s’installe dans une grande maison de la rue
de Tournai, épouse Adélaïde Cécile Holbecq,-1803-1892), femme très
courageuse et pieuse qui financera l’ essentiel de l’ église Saint Louis
et soulage les misères sans compter ; à la fin de sa vie, veuve, elle
dirigera la fil ature ; elle allait à la messe chaque matin à la chapelle de l’
hospice d’Havré du XVII ° siècle (exactement) en face de son
domicile; par contre le dimanche, son cocher attèle les deux chevaux pour la
conduire en bel équipage entendre la grand messe à Saint Christophe de
Tourcoing, parée de ses robes de taffetas dites « des fêtes de l’
église » texte d’André Leurent-Maës; ( Jean Baptiste avait un frère
Charles Flipo, né le 6 novembre 1800, Tourcoing, décédé
le 25 avril 1824 (23 ans), en religion – trappiste).
Amédée
II Prouvost était, comme sa femme, membre du Tiers-Ordre de
Saint-François. Il fit édifier à M'Rira, prés de Tunis, dans un domaine
où il fut associé avec son frère Edouard, une chapelle qui devint
paroisse. Il contribua à faire édifier prés de sa propriété de Mandelieu une
chapelle, N.-D. des Mimosas. Il contribua certainement à la construction
du grand couvent de la Sainte Famille à Roubaix, rue de Lille, où sa
belle-sœur, religieuse, tante Jeanne Bénat, laissa un très grand souvenir.
Pendant la guerre de 1914-1918, il prit la tête d'un Comité dit du
Vœu de Roubaix, dans le but de demander à Dieu la protection de la ville , qui
fut heureusement épargnée. Le clocher qui manquait à l’ église du Sacré-Cœur,
fut ainsi construit.
Il avait de tout temps porté de l’ intérêt
à l’ Orient Chrétien et présidait le
comité de Roubaix de l’ Œuvre d'Orient. Son
dévouement à l’ Œuvre d'Orient, lui
valut d'être nommé Commandeur de l’ Ordre du
Saint-Sépulcre, et nous avons
eu sous les yeux une photo de grand-père, revêtu d'une
cape prestigieuse.
Mentions de
Prouvost dans les monuments de Roubaix:
Église
Notre-Dame de Roubaix
La première pierre de cette église fut posée le 28
juillet 1844; au commencement de l’année 1847, l'édifice était achevé et
fut consacré le 10 février par Mgr Giraud. Les plans avaient été dressés par M.
A. Dewarlez, architecte de la ville.
1844. — Première pierre, provenant de l'ancienne chapelle du
Saint-Sépulcre; avec plaque de cuivre :
D. 0. M. et B. M. V. huncce lapidem primarium rite et faustis consecratum
auspiciis, ut in perpetuum templi fundamentis inhesereat, avitamque fidera ad
posteros testetur, anno Domini M DCCC XLIV, die vero vigresima quinta
Juvi, solemniter apposuit D. Joannes-Baptista Bossut, civitatis Rosbacensis
magistratus, sicut ex diplomate ibi incluso latius constabit.
Louis-Philippe, roi des Français ; Pierre Giraud, archevêque de
Cambrai; le vicomte de Saint-Aiqnan, préfet du Nord; Auguste Mimerel,
conseiller du département; Wattinne-Wattel, conseiller de l'arrondissement;
Jules-Philippe Maes, doyen-curé de Roubaix ; Jean-Baptiste Bossut, maire de
Roubaix; Achille Delaoutre, Louis-Alphonse Lanyin, adjoints. Conseillers
municipaux, Scrépel-Lefebvre, Julien Lagache, Gésar Piat, Auguste
Lemaire, Julien Mourmant, Vincent Decarne, Auguste Mimerel, Louis Lecomb,
Roussel-Dazin, Dellebecq-Desfontaines, Théodore Descat, Duhamel- Housez,
Jean-Baptiste Dujardin, Delcourt-Béghin, Salembier-Bulteau, François-Frasez,
Motte-Duthoit, Motte-Brédart, Cocheteux-Segard, Jean-Baptiste Selosse,
Lepers-Agache, Tiers-Bonte, Clarisse-Desbarbieux, Camille Hertogh,
Secrétaire de la mairie : Hippolyte Lemaire. Architecte de la ville : Achille
Dewarlez. Entrepreneur: François Ferlié fils. 1846 — Seconde
cloche. « Patrinus P. C. Prouvost; matrina
Floribona Duthoit, uxor D. Lespagnol, in arte medica doctoris. M DCCC XLVI. Sub
auspiciis D. Salembier-Bulteau, civ. Rosb. magistratus. »
Église
du Sacré-Cœur de Roubaix.
De style gothique XIII° siècle, en briques, avec
contreforts de pierre blanche, et affectant la forme d'une croix latine, cette
église fut construite pour accomplir le vœu formulé par les catholiques de la
ville, en 1870, « pour obtenir la délivrance du Pape, le rétablissement de
l’ordre et de la tranquillité en France et la préservation de l'invasion
prussienne. » La première pierre fut posée le 16 juin 1871 ; l’église fut
bénite et ouverte au culte le 20 juillet 1873, et érigée en paroisse par décret
du 19 novembre 1878.
1866-1887.
— Dans la chapelle de Saint-Joseph.
A la mémoire
de M. Louis- Joseph Delerue, décédé le 23 mai 1865, à l'âge de 72 ans et 6 mois
; de M. Amand-Fidèle-Joseph Delerue, décédé le 27 Juin 1876, à l'âge de 72
ans et 9 mois ; de M. Pierre-François-Joseph Delerue, décédé le 29 mai
1878, à l’âge de 76 ans et 6 mois ; de Marie-Joséphine Delerue, décédée le 13
novembre 1887, à l’àge de 82 ans, donateurs de cet autel. R. I. P."
1871. — Première pierre, « D. O. M. et Sacratissimo Gordi Jesu hunc
ce lapidem primarium rite benedictum, ut in perpetuum templi fundamentis
inhaereat, avitamque fidem ad posteros testetur, anno Domini
M.D.CCC.LXXI, die vero decima sexta Junii, recurrentibus festo Sacratissimi
Gordis Jesu et anniversario vigesimo quinto creationisâs. DD. Pii Papœ IX,
solemniter apposuit R. D. Bernard, vicarius generalis. »
1871- —
Dans la chapelle absidale, sur les quatre panneaux à gauche et à droite de
l’autel.
Nous prierons pour ceux qui ont fondé cette église ou qui en ont été les
bienfaiteurs :
MM. Charvet, MM. Julien Lagache, Binet Réquillart-Dessaint, Berteaux,
doyen. Louis Scrépel, MM. Toulemonde- Destombes, Motte –Motte, Grouset-Segard,
Th Duhamel, Etienne Motte, Mulliez-Delmasure, Leclercq-Mulliez, J.-B.
Scrépel, Amédée Prouvost, Delrue frères et sœur,
Denis Salembier, Jean Delcroix, Wattinne-Bossut, Vve Flipo, Bossut
père,Julien Lagache fils, Droulers-Prouvost, J.
Pollet, Desrousseaux- Defrenne, Droulers-Éloy, MM. Éloy-Duvillier, Ve
Éloy-Desbouvrie. Henri Toulemonde, Jules Toulemonde, Henri Wattinne,
Wattinne-Ovelacque, Achille Vernier, Christine Mullier, Alfred
Motte, Scrépel-Louage, Léon Scrépel, Dazin-Éloy, Motte-Bossut, Henri Prouvost, Narcisse
Lestienne, Charles Prouvost, Desfontaine, V
Dupont Grimonprez, Aie Wattinne ; MM. Plancre, vicaire ; Pollet,
vicaire ; Tilmant, vicaire ; Caudron, vicaire ;A
Tiers ; Delle Houzet, Ace Delattre, yve Watine-Meurisse, So
Watine, Louis Watine, Jh Watine, Cavrois-Mahieu, Legrand Wibaux ;
Lehougne-Delecourt, Charles Roussel, Henri Wibaux, Piat- Florin, Delobel sœurs,
Vermylen, Pennel- Wattinne, Lezy-Dhalluin, Vve Delcroix,
Delambre-Seutin, MM. Niel-Cavrois, Jules Delattre, Henri Delattre fils ;
Bettremieux, Louis Dekimpe, Watine-Ferfaille, Bonami Lernould,
Lefebvre, Grimonprez-Cavrois, Vve Henri Prouvost, Delannoy-
Delcroix, Delannoy- Carré, Sophie Delrue, Piat-Agache, J. Florin, Ve Dubar-
Cliquet,
Vve Y Pennel, G. Heyndrickx, Allard-Sion, Bulteau sœurs,
Allard-Rousseau, Delannoy-Castelain, Vandecrux. MM. Carré-Gheval, Bayart-Cutklier, Wibaux-Motte, Watine-Beghin, J.-B.
Bossut, Ach. Deledalle, Ve Louis Lefebvre, Lefebvre-Mullier, Mulliez-Scalabre,
Clément Dupire, Flipo-Gousin, Dazin-Flipo, E. Moyart-Rapsaet, Vv«
Beuscart-Despontaines, Chrétien Vandecrux, Nicolas- Ravenez,
Thibbaut-Defrennes, Delcour frères, Carette-Lepers, MM. Dispa, Dazin-
Motte, Grimonprez- Delatre, Henri Duhamel, Armand Wibaux, V
Meurisse-Toulemonde,Henri Bossut, V Agache-Toulemonde, Delfosse-
Motte, Pierre Gatteau, Planquart-Boyaval, Mahieu-Bossut, Laval frères, D
Billet, D. Bocjtibe, Dejoncker, Willot, Ve Jules Bonnet, MM.
Flipo-Delcroix, Billet-Duquesnnoy, Ferret-Delcroix, Stanislas
Florisse, Leroux- Delcroix, Hodzet-Cheval, Jean Bonnet, MM ve Bouvier, J.
Lamy, Renard, Ve Mathon, Messen, J. Lefebvre, L. Lefebvre.
Hôtel- Dieu de
Roubaix.
En 1853, une
souscription fut ouverte par la Chambre Consultative, en vue de l'érection d'un
vaste hôpital. Après une longue attente, le projet de construction fut voté
le 23 septembre 1869. L'édifice fut exécuté par M. Th. Lepers, architecte de la
ville, d'après les plans de M. Bottrel d'Hazeville. Cet hôpital, situé rue
Blanchemaille,
s'appela d'abord Hôpital-Napoléonprès 1870, il fut désigné sous le nom
d'Hôtel-Dieu ou hôpital civil.
Dans le
vestibule à gauche en entrant : Bienfaiteurs. 1463-1823 :
Pierre de Roubaix,
Isabeau de Roubaix., Adrien de Roubaix, Nicolas de Werchin, seigneur de
Roubaix., Yolande de Luxembourg, dame de Roubaix, Mgr de Faigneules,
Sœur Jacqueline Despeunezeaux, Sœur Marguerite Meiganet, Yolende de
Werchin, princesse d'Épinoy, Floris de Montmorency, seigneur de Montigny, Luc
Mulliez,
Sœur Jeanne Deswatines, Sœur Liévine Vandervarent, Sœur Marguerite Farvaque,
Sœur Isabeau de Tramecourt, Lamoral, prince de Ligne, marquis de Roubaix,
Marie de Melun, princesse de Ligne, dame de Roubaix. Sœur Légère Flameng,
Valentin du Bois, seigneur de Wassegnies, Sœur Jeanne Bataille, Agnès de
Mullenart,
Sœur Agnès Delbecque, Me François Becquart, pasteur de Roubaix, M. Jean
Prus, pasteur de Roubaix, Sœur Jeanne Lefort. Sœur Barbe Lefebvre, Sœur Marie-Catherine
Obert,
Sœur Marie- Madeleine Wattrelos, Louis de Croix, seigneur de Gourgemez,
Catherine Delebecque, Sœur Antoinette de Blondel, Antoine de Blondel, Catherine
de Carieule,
Marie de Berthoult du Valuon, Sœur Anne Dulongcourty, Sœur Catherine Lariyière,
Sœur Barbe Delebecque, Sœur Agnès Desurmont, Sœur Michelle Dujardin,
Sœur Catherine-Monique Delebecq, Sœur Agnès-Florence DelebecQue, Sœur
Catherine Delespaul, Sœur Marie- Joseph Dhalluin, Sœur Dorothée Ducoulombier,
Sœur Pélagie Jager, Sœur Marie-Madeleine Lefebvre, Sœur Marie-Catherine Delespaul, Sœur
Marie-Jeanne Flameng, Sœur Marguerite Dhalluin,
Sœur Marie de S.Joseph Dhalluin, Sœur Elisabeth Prouvost, Sœur
Marie-Florence Vanhœnacker, Sœur Aldegonde Scorion, Sœur Augustine Destombes,
Sœur Glaire Lepers,
Sœur Isabelle Delposse, Sœur Thérèse Destombes, Sœur Marguerite Lezaire,
Louis de Melun, prince d'Épinoy, marquis de Roubaix, Philippe-Dominique
Delespaul,
Mademoiselle de la Hayrie,Valérien Caron, Sœur Catherine-Monique Lefebvre, Sœur
M. F. Delespierre, Brecryelt-Delahaye, Jacques Delos, Marie-Catherine
Destombes,
Sœur Marie-Angélique Decottignies, Sœur Jeanne Lezy, Sœur Marie-Gabrielle
Coppin, Sœur Marie-Agnès Courouble, Sœur Marie-Monique Florin,
Sœur Marie- Adrienne Lefebvre, Sœur Elisabeth Heddebaut, Sœur M. G. Hannart,
Sœur Éléonore Monier, Sœur Antoinette Monier, Sœur Marie-Mélanie Castel,
Sœur Euphrosine Delebecque, Sœur Béatrix Prouvost, Sœur Bernardine Dujardin, Sœur Albertine
Delourme, Sœur Julie Bonte, Sœur Constance Lantoing, Sœur Amélie Lemer,
Sœur Marguerite Gaffin, Sœur Marie -Madeleine –Joseph Dehullu, Sœur
Victoire Mouret, Sœur Marie- Françoise- Joseph-Mazurel, Sœur Angélique
Jacquart,
Sœur Anne-Marie Delebecque, Sœur Marie-Anne-Joseph Destombes, Sœur Catherine
Chauwine, Sœur Marie -Anne -Joseph Fabricy, Sœur Rose-Blanche-Joseph
Bouteillier,
Sœur Bernardine Klory, Sœur Félicité Lefebvre, Pierre Frémaux.
Noms des
administrateurs de l’Hôpital de Roubaix de 1798 à l’année 1867:
P. J.
Grimonpont. 1798 ; A. Dujardin 1798 ; Castel-Frémaux. 1798 ;
Dazin-Duforest. 1798 ; Bulteau-Yon 1798 ; C. Florin-Delbecque.
1801 ; Dervaux-Dukorbst 1801;
Houzet-Delos. 1801 ;Delcourt-Chombart. 1801 ; Defrenne-Dervaux
1802 ; Simon-Basile Ferret. 1804 ;Ignace Gadenne. 1804 ;J. B.
Lecomte. 1807 ; Dervaux-Tiberghien. 1807 ;
Bulteau-Prouvost.
1809 ;
Boyaval-Roussel. 1809. ; Lepers-Delebecque. 1809 ; Liévin Defrenne.
1810 ; Boyaval-Morel 1810 ;Alexandre Decréme. 1810 ;
Grimonprez-Tiberghien ;
Grimonprez-Bulteau. 1814 ; Duhamel-Brédart. 1817. Desrumeaux-Duthoit.
1817 ; Prouvost-Defrenne. 1817 ;
Montagne-Petit. 1818 ; Augustin Prouvost. 1819 ;
Delebecque-Lezaire. 1819; Boussel-Dazin, 1819; Wattinne-Wattel. 1819;
Scrêpel-Lefebvre. 1819; Mulliez-Delesalle. 1823; Motte-Brédart. 1824;
Motte-Duthoit. 1825;
Lecomte-Delerue. 1826; Lehembre-Wacrenier. 1828; Florin- Wattine. 1829;
Hertogh, 1831; Paul Defrenne. 1834 ; Cavrois-Grimonprez. 1835 ; A.
Mimerel. 1837 ;
Delattre-Libert. 1839 ; Grimonprez-Bossut. 1840 ;Louis Destombes.
1852 ; Louis Scrépel. 1852 ; Aimé Delfosse. 1852 ; J.
Benaux-Lemerre. 1856; Réquillart-Desaint. 1863;
L. Watine-Wattinne. 1864 ; Pierre Catteau. 1867.
Hôpital
communal de Roubaix
Le 15 août
1861, jour de l'Assomption et fête de Napoléon 111, la première pierre de cet
édifice, destiné à servir d'hôpital communal, a été bénite par M^ Maes,
doyen de la paroisse S^ Martin, et solennellement posée par Mr
Jean-François-Auguste-Joseph Ernoult-Bayart, maire de la ville de Roubaix,
assisté de ses adjoints
MM. Julien Lagacue> Constantin Dbsgat et Jean- Baptiste Renaux-Lemetre, en
présence du clergé, des membres du conseil municipal et de la chambre
consultative
des arts et manufactures, de la commission des hospices, des diverses
administrations de la ville, et de M. Théodore Lepers, architecte.
Bienfaiteurs.
1861 :
Bayart-Gutelier ;
Bayart-Lefebvre père ;Bayart-Parent ;Bettremieux fils ;
Blanquart-Delobel ; Bodin Edouard ; Boissibre Achille ;
Bossut-Delaoutre ; Bossut-Grimonprez ;
Bossut-Pollet ; Browaeys-Degeyter ; Bulteau
Alexandre ;Bulteau-Desbonnet ; Bulteau-Mimerel
veuve ;Carette-Pennel ;Carré-Cheval ; Carré- Delescluse ;
Carré- Desfontaine ;
Castel frères et sœur ; Cateau Adolphe ; Catteau Pierre.
Catrois-Grimonprez veuve ; Cheval- Legrand veuve ; Cheval
sœurs ; Gochsteux-Castel ; Cordonnier Louis ; Cozette Léon,
Crombé Jules, Crombé Louis, Cuvru sœurs ; Dathis Léon ;
Dazin-Bulteau veuve ; Dazin fils aîné ; Dazin Joseph ;
Dazin-Motte ; Decottignies-Dazin ; Decourcelle veuve ;
Defrenne Alphonse ; Defrenne Liévin ; Defrenne Paul ; Delaoutre
Achille veuve, Delattre-Cavrois Henri, Delattre Edouard, Delattre Henri père.
Delattre Jules,
Delattre Louis fils, Deledalle Achille, Deleporte Henri, Delerue-Dazin Jules,
Delerue- Florin veuve, Delerue J.-B. veuve,Delfosse Clément, Delfosse- Motte,
Delobel-Barot, Delobel sœurs, Derville César, Descat-Crouset, Descat- Libouton,
Descat Théodore, Deschamps Auguste, Desclée frères, Destombes- Dengremont,
Droulers Auguste, Dubar-Gliquet, Dubar-Delespaul , Dubar-Perrier, Duburcq Jean-Baptiste, Duflos
Jean –Baptiste, Duhamel Henri, Dujardin Alexandre,
Du Jardin Jean –Baptiste, Dumanoir, Dupire-Duponchel, Dupont fils,
Dupont-Grimonprez, Duriez fils, Duthoit fils, Dutilleul-Lorthiois, Eeckmann
Louis, Ernoult-Bayart,
Fanyau-Ionave, Ferlié-Lecomte, Florin Carlos, Florin- Decrème,
Florin-Ribaucourt, Frasey François, Gantier- Roussel , Gaydet-Bobt.,
Grimonprez- Bossut, Grimonprez-Cavrois,
Grimonprez Eugène, Grimonprez Louis fils, Lagache Julien, Larousse
Edouard, Laigle Oscar, Lambin – Delattre, Lamy Jules, Leconte-Baillon,
Lefebtre-Mathon Louis, Lefebvre-Mathon Henri, Lefebvre-Soter Jean,
Lenain Edouard, Lepoutre-Parent ; Leroux Camille.
1861- — Salle
des pas perdus; seconde plaque à droite.
Bienfaiteurs
de Lespagnol veuve ; Lestienne frères ; Lhermine Y. Liénard
veuve;Lister et Holden, Mathon-Lepers, Mathon et Masson, Mazure Louis,
Mazure-Mazure,
Messen Jacques, Mimerel sénateur,
Mimerel fils, Montagne Auguste, Montagne Jean, Motte Alfred,
Motte-Bossut, Motte-Brédart, Motte Etienne, Mourmant Julien,
Mulliez-Delesalle, Mulliez-Éloy, Parent Pierre, Parenthou Godefroy, Pennel
Alexandre, Pin-Bayart, Ployette Ferdinand, Pollet Joseph, Pollet Romain,
Poullier Louis,
Prouvost
Adolphe.
Après
1861 : Prouvost Amédée, Prouvost Bonami veuve, Prouvost
Liévin, Prouvost Pierre-Constantin, Relop Adolphe, Réquillart-Barrot veuve.,
Réquillart-Desaint,
Réquillart-Scrépel, Rogues veuve, Rousseaux-Cornille, Roussel-Dazin, Roussel
François, Ryo-Catteau, Salembier Louis, Scrépel César ; Scrépel
Florimond ;
Scrépel Lefebvre ; Scrépel Louis; Scrépel-Roussel ; Ternynck
Henri ; Tettelin- Montagne ; Tiers- Werquin veuve ; Vernier-
Delaoutre ; Voreux Louis ; Vouzelle veuve ;
Watine Louis ; Watine-Meurisse veuve ; Wattel Florimond; Wattel-Prus;
Wattinne-Bossut; Wattinne-Prouvost ; Wattinne-
Wattel; Werbrouck Louis; Werquin- Wattel;
Wibaux Achille. Wibaux Bonami; Wibaux Henri; Wibaux-Motte, Comte Mimerel,
Dormeuil Jules-Ernest, Renaud J.-B, Dame Grimonprez-Delaoutre, Dormeuil Alfred-
Joseph.
LA CONFÉRENCE DE SAINT VINCENT DE PAUL A
ROUBAIX de 1842 à 1855
La Conférence sous la Présidence de M. Mourcou du 6 Novembre 1842 au 18 Février
1852
C'est le 6 Novembre 1842, dans une.des salles du presbytère de Saint-Martin, et
en présence de M. le doyen Maës, de sainte mémoire, que la première Conférence
de Saint-Vincent de Paul fut établie à Roubaix. Plusieurs membres dés
Conférences de Lille y assistaient, et l'un d'eux, M. Jules Mourcou, dont la
vie n'a été qu'un long dévouement, fut nommé président, en attendant' que la
Conférence fît un choix parmi ses membres. Ce provisoire dura dix années, et
nous espérons qu'après avoir entendu l'exposé des oeuvres accomplies pendant ce
laps de temps, vous comprendrez les regrets unanimes que laissa, parmi nos
aînés, la retraite de cet homme d'élite. Après avoir exposé l'origine, le but
et les développements de l'oeuvre, M. Mourcou exhorta les personnes présentes à
se constituer en conférence et à chercher des membres adhérents. Il nous semble
que vous serez; heureux de connaître les noms des fondateurs, ce sont : MM.
Constantin Prouvost.; Louis Destombes; Adolphe Florin; Louis Prouvost, plus
tard rédemptoriste;. Gaspard Prouvost, qui mourut doyen de Notre-Dame, à
Valenciennes; Source: gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France,
département Littérature et art, 2008-205808
Théodore Duhamel ;
Delannoy-Castelain, nommé trésorier à la séance suivante et vice-président, le
16 avril 1846; Destombes- Lefebvre; Motte-Lehembre ; Willebaud Wibaux, nommé
secrétaire quoique absent de la séance. Membres entrés dans la Conférence de
1842 à 1852 : 28 Novembre 1842. Joseph Dengremont, décédé en Février 1847.
Toulemonde-Destombes, membre honoraire ; membre actif le 27 Décembre 1844. 5
janvier 1843. Louis Crombé. Auguste Wattinne. Louis Destombes. 23 Janvier 1843.
Henri Prouvost. 6 Février 1843. Wattinne-Prouvost, membre honoraire.
Bonami-Lernoud, membre actif ; membre honoraire le 23 Novembre 1848.Briois,
Membre actif, vice-secrétaire, quitte Roubaix pour habiter Arras, fin Février
1844. Grandsire, membre actif, vice-secrétaire le 6 Mai 1844, secrétaire, le 16
Avril 1846, habite Lille. Droulers, membre actif. 14 Mai 1843. Lehembre Henri,
membre actif, décédé en Mai 1848. Mgr Giraud, .membre honoraire.
Crouset-Segard, membre honoraire ; membre actif le 14 décembre 1843.
Eloy-Desbouvrie, membre honoraire. Mulliez-Delesalle, membre honoraire.
Crombé-Deleplanque, membre honoraire. Villette François, membre honoraire ;
membre actif, le 4 octobre 1843. Wïbaux-Florin Désiré, membre honoraire ;
membre actif, le 17 Février 1846, décédé en Juin 1848. Cocheteux-Segard, membre
honoraire. Rousselle-Grymonprez, membre honoraire, décédé le 9 Novembre 1844.
Mulliez Louis, membre actif. Lehembre Louis, (la date d'admission n'est (pas
indiquée). 28 Mai 1S43. Duriez Louis, membre honoraire. 4 octobre.
Dengremont-Théry, membre honoraire. 18 Octobre. Defrainie Maurice, membre
actif. 3 Novembre. Motte Etienne, membre actif. 15 Novembre. Depretz (Lequel ?)
membre actif (déjà membre 'honoraire). 13 Décembre. Prouvost Joseph, membre
actif. 10 Janvier 1844. Meurisse-Toulemonde, membre actif. 21 Février. Foveau
Ernest, membre actif. Plouvier Carlos, membre actif. Dubar Fidèle, membre
actif. Laignel fils, membre actif.
(Le procès-verbal du 21 Février mentionne Clovis Meurisse, est-ce le même que
Meurisse-Toulemonde ?) 17 Avril. Wibaux Henri, membre honoraire ; membre actif,
le 23 Juin 1847. Wibaux-Bonami, membre honoraire. 15 Mai. Delannoy-Destombes,
membre honoraire ; membre actif, le 16 Février 1846. 29 Mai. Louis Leclercq,
membre actif. Bulteau Ferdinand, membre actif. 21 Août. L'abbé Bulteau Marcel,
membre honoraire. Bulteau Porphyre, membre actif. L'abbé Plouvier Pierre,
membre honoraire. L'abbé Plouvier Louis, membre honoraire. 2 Octobre. Grymonprez
Florimond, membre actif, jusqu'au 11 Août 1847. 11 Décembre. Liagre-Thérin,
membre actif. Cocheteux Jules, membre actif, décédé en Décembre 1847. 11
Décembre 1844. Sérouille-Ségard, membre actif. 9 Janvier 1845. Dubar-Delespaul,
membre actif. 22 Janvier. Lezy-Bonave, membre actif ; membre honoraire, le 3
Août 1846. Desrousseaux Pierre, membre honoraire. 5 Mars Desrousseaux Jules,
membre actif. 11 Juin. Tiers-Werquia, membre honoraire, décédé en Mars 1846. 20
Août. Louis, membre honoraire. 1er Février 1846. Delfortrie, membre actif (déjà
membre honoraire). 16 Février. Meurisse Fidèle, membre actif, décédé en Mars
1847. Prouvost Liévin, membre honoraire ; membre actif, le 16 Avril 1846. 2
Mars. Dujardin' (J.-B. ?), membre actif. Florin-Bossut, membre actif. Dascat-Billiet,
membre actif. Ployette Ferdinand, membre honoraire ; membre actif le 11 Mai. 26
Mare. 26 Avril. L'abbé Couplet, membre honoraire. Ducatteau (Louis ?), membre
actif. Scrépel Félix, membre honoraire (puis actif), parti pour Nice, décédé en
Novembre 1847. 25 Mars 1846. Descat-Deleporte, membre honoraire. Juillet. Dubar
Edouard, membre actif ; entré dans la Compagnie de Jésus et décédé évêque
de Canathe. 26 Août. Ruffelet, membre honoraire. 17 Mars 1846. Louis ou Floris
Carette (de Linselles), membre honoraire. 19 Juillet. D'Halluin-Bouche, membre
actif, 26 Juin 1845, conservateur du vestiaire, 16 Mars 1846. 1er Septembre.
Boussemart-Thérin, membre actif. 10 Novembre 1847. Motte Pierre, membre actif.
Bécu, membre actif. 8 Décembre. Bernard, de Lyon, membre actif temporaire. 24
Mai 1848. Mort de M. Delannoy, membre honoraire (depuis quand ?). 4 Juillet.
Delahaye, membre actif. L'abbé Jourdain, membre actif. 27 Septembre. Toulemonde
Henri, membre actif. Droulers, membre actif (date d'admission ?). Gruart-Prouvost,
membre honoraire (date d'admission. ?). L.-B. Piat, membre honoraire Scrépel
Florimond, m'ambre honoraire (date d’admission ) . Scrépel Edouard, membre
honoraire id. 27 Septembre.. Henri Crombé, membre honoraire, missionnaire
apostolique. 12 Janvier 1849. Cousin (?), membre actif. 22 Mai 1850. L'abbé
Assemaine, membre honoraire ; fondateur du Patronage Saint-Louis de Gonzague,
décédé missionnaire en Amérique. ? 1850. M. Loridant, commissaire priseur,
membre actif, trésorier, le 10 Avril 1850. 3 Juillet 1850. Destombes Henri,
membre actif. 4 Septembre 1850. Eeckmann, négociant, membre honoraire. 23
Octobre 1850. Costain (?), membre aspirant. J.-B. Dupont, membre aspirant. 20
Novembre 1850. Delobel-Barot, membre honoraire. 29 Janvier 1851. Delattre
Charles, membre actif. Defrenne Charles, membre actif. 15 Octobre 1851.
Grymonprez Alexandre, membre actif. Scrépel Louis, membre actif. 1850 ou 1851.
Eloy Florentin, membre actif. 26 Novembre 1851. Ernoult François, membre actif.
4 Février 1852. Deledalle Achille, membre actif.
Almanach
catholique de Roubaix
...
[s.n.] (Roubaix)1890-19.
SA
SAINTETÉ LÉON XIII 257° SUCCESSEUR. DE SAINT PIERRE
Né
le 2 mars 1810, élu Pape le 20 février 1878
ARCHEVÊCHÉ DE CAMBRAI
Sa Grandeur Mgr Etienne-Marie-Alphonse
SONNOIS, né en 1828 à Saint-Seine (Côte-d'Or), évêque de St-Dié en 1890,
préconisé archevêque de Cambrai le 19 jan. vier 1893.
Sa Grandeur Mgr Henri MONNIER, évêque de
Lydia, né à Nivelles en 1820, sacré en 1872, auxiliaire de Monseigneur
l'Archevêque.
CLERGÉ DE ROUBAIX
La ville de Roubaix (124.365 habitants
au recensement du 24 mars 1901) est divisée en neuf paroisses qui forment avec
Wattrelos, Croix et Wasquehal, trois décanats.
DÉCANAT DE ROUBAIX SAINT-MARTIN 1°
Paroisse Si-Martin, 15,717 habitants. — Doyen, Curé, M. le chan. BERTEAUX.
Vicaires : MM. Declerck, Nouiez, Lepercq, Bénistant, Desplanques, Brame.
Adoration le 21 Octobre. 2° Paroisse Saint-Sépulcre (fondée en 1875), 13.621
habitants. — Curé, M. Débâcher, vice-doyen. Vicaires : MM. Hus, Duriez, Podvin,
Braets. Adoration le 30 Septembre. 3° Paroisse du Sacré-Cœur (fondée en 1873).
16.015 habitants. — Curé : M. Delille. Vicaires : MM. Debruille, Laforge,
Capelaere, Bricout. Adoration le 20 juin. 4° Paroisse St-Jean-Baptiste (fondée
en 1890), 5.000 habitants. Curé : M. Delesalle. Vicaire: M. Poissonnier. .
Adoration le 24 juin. 5° Croix,
DÉCANAT DE ROUBAIX NOTRE-DAME l°
Paroisse Notre-Dame (fondée en 1846). 15.453 habitants. Doyen-Curé: M. le
Chanoine EVRARD. Vicaires: MM. Chavatte, Rollier, Thomassin, Bellengier,
Herengt. Adoration le 29 juillet.
2° Paroisse Saint-Joseph (fondée en
1870), 17.994 habitants. — Curé: M. Lesage, Vice-Doyen. Vicaires: MM. Coeman,
Lhermitte, Boutte, Debusche, Bosquelle. Adoration le 1er dimanche de juillet.
3° Paroisse St-Antoine de Padoue (fondée
en 1900), 4,300 habitants. Curé: M. Dehaese. Vicaire : M. Huart.
Adoration le 15 août. 4° Wasquehal (voir
plus loin).
DECANAT DE WATTRELOS
1° Wattrelos (Voir plus loin). 2°
Paroisse Sainte-Elisabeth, (fondée en 1863), 23.075 habitants. — Curé : M.
Tilmant, Vice-Doyen. Vicaires : MM. Havet, Boone, Laine, Taquet. Adoration le
1er dimanche de juillet. 3° Paroisse du Très-Saint-Rédempteur (fondée en 1884)
13.826 habitants. — Curé: M. Cattelin. Vicaires: MM. Lepers, Cappelaere,
Druesnes. Adoration le 27 octobre. COMMUNAUTÉS RELIGIEUSES 1° Congrégations
d'Hommes Pères Franciscains, rue" Saint-Joseph, 93. Gardien le R. P.
Mathias. —Directeurs du Tiers-Ordre de Saint François : fraternité des hommes,
le R.P. Pascal ; fraternité des dames, le R.P. Mathias. Frères des Ecoles
chrétiennes (Voir plus loin).
2° Congrégations de Femmes Outre, les
religieuses enseignantes: Filles de la Sagesse, Pâmes de la Sainte-Union,
Dominicaines, Carmélites, Clarisses et Billes de la Charité, il y a à Roubaix
les congrégations suivantes :
Visitandines, boulevard de Strasbourg,
123, arrivées en 1876. Aumônier, M. le chanoine Mortreux. Adoration le 12 juin.
Filles de l'Enfant-Jésus, arrivées en
1827.
1° Hôpital, rue Blanchemaille, 37.
Aumônier M. Delporte. — Adoration le 6 Août.
2° Hospice civil, rue de l'Hospice.
Aumônier M. Algrain. — Adoration le 27 septembre.
3° Hospice Saint-Michel, rue de
Barbieux. Aumônier M. Algrain.
Sœurs de Bonsecours, rue Jules
Deregnaucourt; Soins des malades à domicile.
Sœurs du Très-Saint-Sauveur, de
Niederbronn (Alsace) installées en 1889 place de la Liberté, 24, dans la maison
Mme Pierre Motte, mise à leur disposition par M. Leclercq-Mulliez. Soins et
secours gratuits aux malades pauvres à domicile, et prêt de linge. (Don de M.
Wattine-Hovelacque). Adoration le 15 Octobre.
Petites Sœurs des Pauvres rue
Saint-Jean, 52, installées en 1860. Aumônier, M. Testelin. Adoration le 19
août.
Petites Sœurs de l'Ouvrier, arrivées en
1888. Visite des Usines. - Adoration le 14 juillet.
Sœurs de la Sainte-Famille, rue de
Lille, 45, arrivées en 1889. Retraites et œuvres ouvrières. Adoration le 23
janvier.
Sœurs de Sainte-Marie-d'Angers, à
l'Institution Notre-Dame-des-Victoires. Cuisine, lingerie, infirmerie, soins
aux jeunes élèves.
ENSEIGNEMENT SECONDAIRE
Institution libre de
Notre-Dame-des-Victoires, rue Notre-Dame-des-Victoires, dirigée par les prêtres
du diocèse. Supérieur, M. le chanoine Chabé. Directeur : M. Ghesquier. Econome,
M Dessaint. Adoration le 10 Mai:
Association Amicale des Anciens élèves
du Collège. Président d'honneur, M. le Supérieur. Président M. Stéphane Wibaux.
Secrétaire, M. Agache. Trésorier, M. Louis Wattinne-Lorthiois.
ENSEIGNEMENT PRIMAIRE SUPÉRIEUR
ENSEIGNEMENT COMMERCIAL
Demi-pensionnat Saint-Louis, rue
Saint-Antoine prolongée, dirigé par les Frères des Ecoles chrétiennes,
Directeur, le Frère Elèmes. Aumônier, M. l'abbé Musy. Adoration, le 1er
dimanche de février.
ENSEIGNEMENT PRIMAIRE
ECOLES CATHOLIQUES LIBRES DE GARÇONS
Saint-Martin, rue de la Paix, 22.
Saint-Michel, rue d'Alsace, 42.
Sainte-Agnès, rue du Tilleul, 178.
(Maison d'habitation des Frères, rue de Lannoy, 197).
Saint-François de Sales, boulevard de
Strasbourg, 155.
Saint-Joseph, rue Rollin, 40.
Saints-Anges, rue des Anges. .
Saint-Alexandre, rue Bourdaloue, 6.
1° Ecole libre Saint-Bruno, rue de
Crouy, 25. Directeur, M. Délavai.
2° Saint-Louis, rue Descartes, 78.
Directeur, M. J.-B. Gallet,
ECOLES CATHOLIQUES LIBRES DE FILLES
1° Filles de la Sagesse, arrivées en
1847. Rue de la Sagesse (externat). — Adoration le 1er Mars. Rue du
Général-Chanzy, 56. (Externat Saint-Charles). Rue de l'Ouest, 75. — Adoration
lé"13 Mai. " Rue de la Redoute, 52. (Externat). Adoration le 16 Juin.
Place Sainte-Elisabeth, 73. (Externat des Saints-Anges) Rue Sainte-Elisabeth,
59. Rue Pellart, 148. (Externat du Sacré-Cœur). Rue Saint-Louis, 30. —
Adoration le 29 septembre. Rue d'Inkerman, 106. — Adoration le 2 Février. Rue
Richelieu. (Externat.) Rue de France. (Externat). Rue de la Chaussée. 56 bis.
Boulevard de Mulhouse. Rue Pigalle (à Saint-Jean-Baptiste).
2° Dames de la Sainte-Union, arrivées en
1854.
Rue du Vieil-Abreuvoir, 55, (pensionnat
et externat).. Aumônier, M. le chanoine Vassart. Adoration le 25 Mars.
Rue du Collège, 168 ter. (Externat).
Rue de l'Espérance, 20. (Pensionnat et
externat). Adoration le 21 Septembre.
3° Dominicaines, rue Barbieux, arrivées
en 1894. (Pensionnat et externat). — Adoration 9 Novembre.
4° Carmélites, rue Saint-Antoine, 29-31,
arrivées en 1830. — Adoration le 18 Mai. Aumônier, M. le chanoine Chabé.
5" Clarisses, rue de Wasquehal, 2,
installées en 1876 par MM. Desclée. Aumônier, M. Defasque. Adoration le 4
juillet.
— Les Filles de la Charité, de
Saint-Vincent-de Paul, dirigent depuis 1871 une école communale, rue Pellart,
117. Adoration le 1er Juillet.
Cette maison, fondée par M.
Lefebvre-Ducatteau, a été donnée à la ville, à charge d'y établir 4 classes à
perpétuité, sous la direction des Filles de la Charité ; elles y ont ajouté un
Orphelinat et un Ouvroir externe. Un bâtiment spécial, même rue, 115, est
affecté aux Sœurs chargées des distributions du Bureau de Bienfaisance.
Société de Saint-Jean-Baptiste de la
Salle : Cette société a été établie à Roubaix en 1882, au lendemain de la
laïcisation des écoles communales, pour le développement de l'instruction
fondée sur l'éducation religieuse. Président, M. le Doyen de Saint-Martin.
Vice-président, M. Etienne Motte. Secrétaire, M. le curé de Saint-Sépulcre. Ses
ressources provenant des souscriptions des personnes charitables sont affectées
aux écoles primaires libres de la ville de Roubaix. Les souscriptions et les
dons sont reçus chez le trésorier, M. Deleforge-Horent, rue du Château, 12.
Cette société a pour auxiliaire l'œuvre du Denier des Ecoles catholiques, dont
les ressources principales viennent des quêtes faites aux portes des églises de
la ville. Président, M. Georges Pattyn. Vice-Président, M. Alphonse Wibaux.
Aumônier, M. l'abbé Ghesquier. Trésorier, M. Léon Poissonnier. Secrétaire, M.
Sylvain Fourlinnie. Présidente du Comité des Dames, Mme Bulteau-Lenglet.
Secrétaire, Mlle Aglaé Delrue. Présidente de l’Œuvre des Asiles, Mme Armand
Masson.
INSTITUT TECHNIQUE ROUBAISIEN
Il a été fondé en 1895, rue du Collège,
37, par l'initiative des patrons catholiques. La construction est en rapport
avec la nature de l'œuvre : ce n'est point un monument élevé à grands frais,
mais un atelier bien compris et bien pourvu d'un outillage supérieur, en
rapport avec les perfectionnements modernes.
L'Institut technique roubaisien est
ouvert, pour les cours du jour, aux jeunes gens qui veulent se préparer aux
différentes branches de l'industrie textile. Ils choisissent l'une des cinq
sections : filature, tissage, teinture et apprêts, mécanique et électricité,
commerce. Us trouvent ainsi le moyen de se présenter non seulement à la
production mais à la vente.
Les élèves sont tenus à l'Institut
technique : le matin, de huit heures et demie à onze heures cinquante minutes,
et l'après-midi, de deux heures à cinq heures. Les cours du soir sont gratuits.
Pour avoir leur carte d'admission, les ouvriers et les contremaîtres à qui ces
cours sont ouverts versent cinq francs, pour le chauffage et l'éclairage.
Enseignement et travaux pratiques : Directeur, M. l'abbé Vassart, chanoine
honoraire. Discipline générale, M. l'abbé P. Tillie.
Professeurs : MM. les abbés P. Tillie,
prof, de tissage industriel; G. Wattiez, prof, de religion,, d'économie sociale
et d'électricité ; Dumont, prof, de services généraux. — MM. P. Hoffmann, prof,
de teinture, apprêts, impression; J. Lepers, prof, de tissage artistique; L.
Molinier, prof. de mécanique appliquée et de dessin industriel; Laisnez, prof,
de filature de dessin- de constructions industrielles et de résis- tances des
matériaux; Courquin, prof, de comptabilité
des usines ; Duhamel, prof, d anglais ;
M. l'abbé , prof, d'allemand; L. Gorriaux, prof, de dessin artistique;
Picquendar, prof, de peignage et filature. Maison de famille pour les
pensionnaires. Directeur, M. l'abbé P. Tillie.
OEUVRES
CATHOLIQUES
Conférences
de Saint-Vincent-de-Paul
Vingt Conférences sont établies à
Roubaix :
CONFÉRENCES D'HOMMES
Président du Conseil particulier pour
les villes de Roubaix et Wattrelos, M. N..... ; Vice-présidents, MM.
Alexandre Faidherbe, f|, Louis Derville et Stéphane Wibaux; Secrétaire, M.
Toulemonde-Lagache ; Trésorier, M. Deleforge-Horent,
1° Conférence Saint-Martin. —-
Président, M. Jules Toulemonde-Dazin; Vice-président, M. Desrousseaux Defrenne
; Secrétaires, MM. Auguste Bayart, Paul Delattre, André Motte ; Trésorier, M.
François Dillies-Piat.
2° Conférence Notre-Dame. — Président,
M. Alexandre Faidherbe ; Vice-président, M. Louis Dubar; Secrétaire, M. Joseph
Deledalle ; Trésorier, M. Louis Agache. 3° Conférence Sainte-Elisabeth. —
Président, M. N...; Vice-président, M. Emile Duquenne; Secrétaire, M. J.-B. Du
jardin; Trésorier, M. Desbouvries.
4° Conférence Saint-Roch (pour la
population flamande). — Président, M. Henri Vandecastel; Directeur, M. l'abbé
Boone.
5° Conférence du Sacré-Cœur. —
Président, M. Marcellin Williot-Scrépel ; Vice-Président, M. Delannoy. Stopin;
Secrétaire, M. Louis Dhellemme; Trésorier, M. Sylvain Fourlinnie.
6° Conférence St-Sépulchre. —Président,
M. Eugène Lecomte; Vice-Président, M. Amédée Florin; Secrétaire, M. Jules
Houzé; Trésorier, M. Henri Leblond.
7° Conférence Saint-Joseph. — Président,
M. Achille Wibaux ; Vice-Président, M. Bastin ; Secrétaire, M. Louis Lauwick;
Trésorier, M. Léon Voreux.
8° Conférence Saint-Henri (pour la
population flamande de la paroisse Saint-Joseph). — Président, M. Camille
Dejonckheere ; Directeur, M. l'abbé Coeman. 9° Conférence Saint-Louis (Cercle
Ozanam). — Président, M. Louis Derville-Wibaux ; Vice-président, M. Stéphane
Wibaux; Secrétaire, M; Georges Pattyn; Trésorier, M. le docteur Lepoutre.
10° Conférence Saint-Pierre (Cercle de
la Concorde). — Président, M. Jean Declercq ; Vice-Président, M. Tanghe;
Secrétaires, MM. Albert Dhellemme et Jean Declercq fils; Trésorier, M. Henri
Destombes.
11° Conférence Saint-Joseph des Flamands
(Cercle de la Sainte-Famille). — Président, M. Louis Verschingel;
Vice-président, M. Auguste Rommens ; Secrétaire Trésorier, M. Léon Lorez.
12° Conférence Notre-Dames-des-
Victoires (Anciens élèves du Collège). — Directeur, M. l'abbé N ; Président, M.
Victor Diligent; Vice-président, M. Pierre Cordonnier; Secrétaire, M. Henri
Bossut; Trésorier, M. Louis Poissonnier. 13° Conférence Notre-Dame du Perpétuel-Secours
(classes supérieures de l'Institution Notre-Dame-des Victoires). — r° section.
Directeur, M. l'abbé Ghesquier ; Président, M. Joseph Noyelle; Vice-Président,
M. Pierre Bossut; Secrétaire, M. Etienne Fontaine; Trésorier, M. Joseph
Halley. 2° section. Directeur, M. l'abbé Gir ; Président, M. Jean
Baert; Vice-Président, M. Pierre Dellemme; Secrétaire, M. Henri Prouvost ;
Trésorier, M. Auguste Scorssery.
14° Conférence Saint-Jean-Baptiste. —
Président, M. Augustin Dereumaux; Secrétaire, M. Pierre Lepers.
15° Conférence de l'Institut technique.
— Directeur, M. l'abbé Tillie ; Président, M. Romanet du Caillaud.
CONFÉRENCES
DE DAMES
1° Conférence Saint-Martin. —
Présidente, Mme Toulemonde-Nollet; Vice-présidente, Mme Alphonse
Watine-Lorthiois; Secrétaire. Mlle Martine Piat: Trésorière, M
Toulemonde-Dazin.
2° Conférence Notre-Dame. Présidente, Mr
Achille Bayart; Vice-présidente, -M 1110 Bulteau-Lenglet ; Secrétaire, M 110
Liévine Defrenne ; Trésorière, M Aglaé Delrue.
3° Conférence Sainte-Elisabeth. —
Présidente, Mme Delcourt-Prouvost ; Vice-Présidente, Mme N ;
Secrétaire-Trésorière, Mme Marina Loridan.
4° Conférence Saint-Sépulcre. —
Présidente, M 0 Heindrickx-Bossut ; Vice-Présidente, Ternynck; Secrétaire, Mme
Gouttière; Trésorière, M 110 Lehoucq..
5° Conférence Saint-Jean-Baptiste. —
Présidente, Mme d'Heilly-Prouvost; Secrétaire, M Leuridan.
Œuvre de Sainte-Elisabeth dite des
Églises pauvres
1° Section Notre-Dame. — Présidente, Mme
Réquillart-Bulteau. Réunion à la Salle des Conférences de Notre-Dame.
2° Section Saint-Martin, dirigée par un
Comité de - 28 —
Dames sous la présidence d'honneur de
Monsieur le Doyen de Saint-Martin. Réunion chez les Filles de la Sagesse, rue
de la Sagesse.
OEUVRE
DE SAINT-LAZARE
Fondée-au mois d'Octobre 1897, sous le
patronage de M. le chanoine Berteaux et la direction de M. l'abbé Leporcq,
cette œuvre a pour but principal de raccommoder le linge et les vêtements des
familles pauvres, chargées d'enfants "surtout de celles dont la mère est
morte ou malade.
On y confectionne aussi des vêtements
neufs avec les tissus que des personnes généreuses mettent à sa disposition ou
que 1 on achète avec le produit des cotisations et-dons des membres actifs et
des bienfaiteurs.
Les familles pauvres doivent remettre
leur linge, convenablement lavé au patronage Saint-Louis-de-Gonzague rue de la
Paix, le mercredi qui leur est indiqué, à deux heures et demie, et le reprendre
à cinq heures.
L'œuvre compte actuellement une
soixantaine de dames - et demoiselles. C'est assurément une des plus modestes,
mais des plus utiles que la Charité ait fondées à Roubaix.
Société de Saint-François Régis
Cette Société a pour but de faciliter le
mariage civil et religieux des indigents de Roubaix et des environs, et la
légitimation des enfants naturels, en procurant gratuitement les pièces
nécessaires.
S'adresser, rue Saint-Antoine, 74, le
dimanche, de onze heures à midi.
Président, M. Justin. Ruffelet;
Secrétaires, MM. J. et L. Fremaux, et M. Léon Vandendorpe.
Office Central des Œuvres Sociales et
charitables de Roubaix
Rue du Vieil-Abreuvoir, 32 Président, M.
Eugène Mathon; Vice-présidents, MM. Desrousseaux-Defrenne, Paul Despature,
Pierre Bastin; Trésorier, M. César Pollet fils; Secrétaire-général, M. Pierre
Lestienne ; Administrateur-délégué, M. Ed. de la Chapelle.
29 Cercles et Sociétés
1° Cercle OzanaM.Grand' Place. —
Président, M. Charles Toulemonde ; Vice-Président, M. Alphonse Pennel ;
Secrétaire, M. Louis Toulemonde-Lagache ; Trésorier, M. Emile Carré.
2° La Concorde, rue Pellart,
Président, M. Paul Delmasure ; Vice-Président, M. Jean Cocheteux ; Secrétaire,
M. Camille Danset.; Trésorier, M. Adolphe Declercq ; Directeur, M. l'abbé
Declerck.
3° Saint-Joseph, rue de la Paix, 22. —
Directeur, M. l'abbé Leporcq.
4° Saint-Eloi, rue du Tilleul, 178 —
Directeur, M. l'abbé Taquet; Président de la Chorale, M. N... ; Directeur, M.
Alphonse Duthoit.
5° Saint-François de Sales, boulevard de
Strasbourg, 155. — Président, M. Etienne Motte ; Vice-Président, M. Georges
Pattyn; Secrétaire, M. Jules Deltour; Trésorier, M. H. Lézy ; Directeur, M.
l'abbé Laforge.
. 6° La Sainte-Famille (pour les
Flamands), rue Labruyère, 4. — Président, M. H. Wattinne; Vice-président et
Secrétaire, M. Léon Lorez; Trésorier. M. Charles Vandenkerckhove ; Directeur,
M. l'abbé Coeman.
7° Saint-Augustin, rue d'Hem. Directeur,
M. l'abbé Poissonnier ; Président, M. Auguste Derreumaux.
8° Maison Saint-Louis, rue Descartes. —
Directeur, M. l'abbé Podvin.
Patronages de Jeunes Gens
1° Saint-Louis, rue de la Paix, 22. —
Directeur, M. l'abbé Bénistant.
2° Saint-Michel, rue d'Alsace, 42. —
Directeur, M. l'abbé Chavatte 3°
Saint-Eloi, rue du Tilleul, 178. —
Directeur, M. l'abbé Taquet.
4° Saint-François de Sales, boulevard de
Strasbourg, 155. — Directeur, M. l'abbé Debruille.
5° Saint-Joseph, de Saint-Sépulcre, rue
de Wasquehal, 32. — Directeur, M. l'abbé I-Ius
6° Saint-Henri, rue Labruyère, 4 bis. —
Directeur, M. l'abbé Lhermitte.
7° Saint-Alexandre, rue Bourdaloue, 4. —
Directeur, M. l'abbé Lepers.
8° Saint-Augustin, rue d'Hem (S.J.B.). —
Directeur, M. l'abbé Poissonnier.
SYNDICAT
MIXTE de L'INDUSTRIE ROUBAISIENNE FONDÉ EN 1889
Récompenses obtenues à l'Exposition
Universelle de 1000
Classe 103. — Syndicat mixte de
l'Industrie Roubaisienne et ses œuvres. — Médaille d'or.
Classe 105- — Conseil de conciliation et
d'arbitrage et règlement d'atelier. — Médaille d'argent.
Classe 109. — Société de Secours Mutuels
Saint Joseph. — Médaille de bronze.
Classe 106. — Habitations ouvrières. —
Médaille d'argent.
Classe 101. — Société « l'Union »
Coopération : — Médaille de bronze.
Classe 109. — Les « Prévoyants de
l'industrie et du commerce roubaisiens. » — Caisse de retraites. — Médaille
d'argent.
Classe 6- —Institut Technique
Roubaisien. — Médaille d'argent.
Quatre sociétaires ont obtenu une
distinction à titre de collaborateurs, MM. Emile Hus et Léopold Petyt —
(Médailles) ; Hubert Mesplont et Alphonse Cuvelier : (Mentions honorables).
Le Syndicat a pour but d'assurer une
union cordiale entre ses membres, patrons, employés et ouvriers, en associant
leurs efforts pour la sauvegarde des intérêts moraux, professionnels et
économiques du groupe entier et plus spécialement des employés et ouvriers.
Administration. — Bureau syndical :
Président, M. Louis Cordonnier S ; Vice-Présidents, MM. Georges Heyndrick. M B
et Philippe Logé ; Secrétaire, M. Amédée Prouvost; Trésorier, M. Eugène
Ernoult; Membres, MM. Emile Destailleurs, François Dillies, Henri Delporte,
Théodore Desrumier, Louis Toulemonde, J.-B. Depraetre. Siège syndical : 22, rue
de la Paix, Roubaix.
Le Secrétariat est ouvert tous les
dimanches de 4 h. 1/2 à 6 h. 1/2, au siège syndical et pendant la semaine chez
le secrétaire-adjoint, M. Joseph Delespaul, 24, rue du Général-Chanzy, à
Roubaix.
Œuvres fondées par le Syndicat l’ OEUVRE
DE PRÉVOYANCE
1° Société de Secours-Mutuels
Saint-Joseph (hommes), fondée le 10 février 1889. — Président, M. Firmin
Dubar-Pennel.
Cotisation : 0 fr. 25 par semaine dont 0
fr. 15 payés par les sociétaires syndiqués et 0 fr. 10 par les patrons.
r . —32—-
Secours : 12 fr, par semaine pendant 13
semaines' et 6 fr. pendant les 13 semaines suivantes..
2° Société de Secours Mutuels Notre-Dame
(femmes), fondée le 1er novembre 1891. — Présidente, Mme Georges
Heyndrickx-Bossut.
Cotisation comme pour les hommes.
Secours : 9 fr. pendant 13 semaines et 4
fr. 50 pendant les 13 semaines suivantes. — 20 fr. en cas de couches. —
Funérailles.
Les sociétaires hommes et femmes
reçoivent en outre gratuitement les soins d'un médecin de leur choix agréé par
le Syndicat.
3° Produits pharmaceutiques. — Les
ouvriers syndiqués et les femmes admises dans la Société de Secours Mutuels
Notre-Dame obtiennent une réduction de 20 % sur les préparations pharmaceutiques
(spécialités exceptées) chez un certain nombre de pharmaciens.
4° Secours à la naissance des enfants
(1895) avec progression quand l'aîné n'a pas 13 ans.
5° Allocation en nature (1894) faite
habituellement deux fois, chaque hiver aux familles des syndiqués chez qui le
gain n'est pas suffisant à cause du nombre de leurs enfants ou du chômage.
6° Secours mensuels aux vieillards
(1896) que l'âge ou les infirmités empêchent de travailler.
7° Indemnités aux ouvriers syndiqués,
pères de fa-^ mille, réservistes ou territoriaux.
8° Service religieux en cas.de décès
d'un syndiqué ou d'un membre de la société Notre-Dame.
9° Dispensaire gratuit pour les ouvriers
blessés (-1897). Rue du Viel-Abreuvoir, 30. -
10° Service de placements, offres et
demandes d'emploi en faveur des membres du Syndicat, fonctionnant au siège
syndical tous les jours, de midi 1/4 à 1 heure, et le dimanche de 4 h. 1/2 à 6
h. 1/2 et 24, rue Chanzy à Roubaix, pendant la semaine.
11° Revue syndicale, publication
hebdomadaire, annonçant et donnant le compte-rendu des diverses réunions,
publiant les offres et demandes d'emplois et renseignements utiles aux
sociétaires.
OUVRIER APPRÉTEUR
Vice-président-Ouvrier du Syndicat Mixte
de l'Industrie Roubaisienne
Président du Comité Ouvrier d'Etudes
sociales du Syndicat Mixte
11. RETRAITES
1° Caisse de retraites Saint-Henri pour
les employés syndiqués (1890), Président, M. Louis Cordonnier. Les industriels
syndiqués versent 1/3 de la cotisation jusqu'à concurrence de 12 fr. par
trimestre.
2° Société des « Prévoyants de
l'Industrie et du Commerce roubaisiens » (Caisse de Retraites pour la
Vieillesse). Les industriels syndiqués versent 1/3 de la cotisation de leurs
ouvriers syndiqués ou non et de leurs enfants âgés de moins de 13 ans.
III. EPARGNE
1° La Société « l'Union, fondée par les
patrons syndiqués a émis des obligations de cent francs réservées exclusivement
aux syndiqués. Des lions de 25 fr. ont été créés pour faciliter l'achat des
obligations.
2° Plusieurs sociétés d'épargne fondées
en 1894, 1896, 1897, 1898, ou Sociétés de 20, se sont formées dans le syndicat
pour acheter des obligations.
3° Plusieurs usines accordent une prime
de 5 % à leurs ouvriers qui déposent à la caisse d'épargne. , - 4° Caisse de
prêts gratuits (1892).
IV. SOCIÉTÉ DE CONSOMMATION SAINT-MARTIN
Président, M. FI. Eloy. Elle fait livrer
aux syndiqués à domicile du charbon et leur procure des couvertures et des
médicaments à prix réduits.
La Société « l'Union, » fondée par les
patrons syndiqués en 1892, fournit du pain à bon marché et a fait construire
des maisons saines, commodes et avec jardins qui sont misés à un loyer modéré
exclusivement à la disposition des membres du syndicat mixte.
Le 1er groupe, Cité Saint-Henri, rue du
Caire, comprend 28 maisons.
Le 2mo groupe, Cité Saint-Louis, rue de
la Mackellerie, est de 21 maisons.
V. SOCIÉTÉS D'AGRÉMENT
1°
Une société d'archers (1892). 2° Une
société de joueurs de boules (1889). 3° Une
société de jeu de cartes (1896). 4°
Une société de Décorés et
Médaillés. 5° Une société chorale.
6° Une société
dramatique. 7° Une société d'arbalétriers.
VI. OEUVRES D'INSTRUCTION SOCIALE ET
PROFESSIONNELLE
1° Comité ouvrier d'études sociales
(1892). — Président, M. Philippe Logé ; Vice-président, M. Hubert Mesplont.
Secrétaire, M. J.-B. Lemaitre.
2° Une bibliothèque.
3° Des Conférences
4° Ecole de piqûrage Sainte-Anne chez
les Sœurs de la Sainte-Famille, rue de Lille, 45. Condition d'admission : avoir
13 ans et posséder un certificat d'études.
Un certain nombre de patrons, syndiqués
ou non, alimentent le travail des jeunes filles.
Des diplômes sont accordés, à la suite
d'un examen sérieux, aux élèves qui font preuve d'habileté. Ce diplôme facilite
leur placement dans les meilleures maisons et leur assure dès leur arrivée à
l'atelier, une bonne rémunération.
5° Cours de couture-et de coupe.
6° Ecoles ménagères.
7° Bourses à l'Institut technique
roubaisien, rue du Collège pour les fils d'employés et d'ouvriers syndiqués. —
Récompenses, enfin d'année, aux employés et ouvriers syndiqués suivant, le
soir, les cours de tissage, filature, apprêts, électricité, etc., qui se font
au même Institut.
VIL OEUVRE DE MORALISATION
1° Lieu de réunion, rue de la Paix, 22.
2° Petites Sœurs de l'ouvrier enseignant
les prières et le catéchisme aux jeunes ouvriers et visitant à domicile les
ouvriers malades et leur portant des secours.
3° Paiement par les industriels pour les
ouvriers hommes et femmes, qui désirent faire une retraite religieuse, des
frais de nourriture et d'une partie-de salaire.
36 - VIII. CONSEIL DE CONCILIATION ET
D'ARBITRAGE
FONDÉ EN 1897
Président, M. Alexandre Faidherbe, père,
Cette institution a été fondée dans un but de pacification et de justice
sociales pour permettre aux employés et ouvriers syndiqués de faire examiner
leurs réclamations légitimes sans compromettre leur situation, et sans nuire à
l'autorité des contremaîtres et directeurs. Elle est destinée aussi à prévenir
et à arrêter autant que possible les conflits en s'efforçant de maintenir ou
de' ramener la moralité et la paix dans les ateliers.
Syndicat des Vrais Travailleurs de
l'Industrie Textile
Siège social : Angle des rues de la
Vigne et Lacroix (30 mai 1893)
Syndicat démocratique chrétien, ayant
pour but de venir en aide aux ouvriers sans travail, et de chercher la
pacification sociale, en effectuant le rapprochement des classes, et en
combattant les menées anarchistes. :-Président, M- F- Wagnon ; Vice-président,
M. Henri Dessin; Secrétaire, N.... ; Trésorier, M. Léon Voreux.
Une Caisse de chômage et un Bureau de
Placement mutuel sont fondés dans le Syndicat.
Maison des Œuvres Catholiques
Grande-Rue, 84
Rédaction et administration du Journal
La Croix de Roubaix- Tourcoing. — Rédacteur, M. Edmond Pascal.
Dépôt des publications de la Maison de
la Bonne Presse.
Bibliothèque pour tous. - Siège de
l’Union catholique.
1er bureau du Secrétariat du
Peuple. Salle de Conférences.
38 — Bibliothèque pour tous
Cette bibliothèque a été fondée en 1868
par la Société de Saint-Vincent-de-Paul,' et se compose actuellement d'environ
4.000 volumes,
Les livres sont prêtés gratuitement,
Grande Rue, 84, le Dimanche de 11 heures 1/4 à 12 heures 1/2.
Président, M. Deleforge-Horent,
Union Catholique de Roubaix, fondée en
1891 (Grande-Rue, 84)
Président, M. Pierre Lestienne ; Vice -
Président, M. l'abbé Ghesquier; Secrétaire-Général et Trésorier, M. Clément
Dazin-Eloy; Secrétaire, M. Dodin-Swartz.
Association Amicale des Anciens Élèves
des Frères de Roubaix , Siège : au Demi-pensionnat Saint-Louis rue
Saint-Antoine prolongée
Cette association se divise en autant de
sections qu'il y a d'écoles des Frères dans la ville. Chaque section a son
siège à l'école môme' et est dirigée par un bureau pris parmi ses membres. Elle
délègue l'un de ses membres pour faire partie de la direction générale composée
d'un comité de 24 membres, dont le président est M. Florin-Chopart ; le
vice-président, M. E. Haimez; le secrétaire, M. Emile Descat, le trésorier, M.
Henri Beuscart-Parent S.
Chevaliers de la Croix, Rue
Pellart. Roubaix Président, M. Fernand Declercq ; Vice-Président, M. A.
Lafléchelle; Aumônier, M. l'abbé Desplanques.
Société des Médaillés du-Travail
ANCIENS
SERVITEURS DE L'INDUSTRIE CONSTITUÉE A ROUBAIX
EN
DÉCEMBRE 1894
Siège de la Société : Estaminet du
Sans-Souci, rue du Collège
Président d'honneur : M. Eugène Motte,
député. Commission : Président, M. Henri Ferret ; Vice-Président, M. Louis
Liégeois ; Doyen, M. Félix Franchomme ; Secrétaire-trésorier, M. Jules Martin ;
Sous-secrétaire, M. Jean-Baptiste Loeuille ; Commissaire, M. Henri Duquenne.
Elle a pour but de réunir, tous les premiers dimanches, de chaque mois, les
vieux serviteurs ayant été médaillés par le ministre du commerce après 30 ans
de bons et loyaux services dans la même maison.
La grande partie des patrons ayant des
médaillés chez eux veulent rien verser, volontairement et sans aucun
engagement, chaque année, une cotisation. Cet argent sert de fonds de réserve
pour venir en aide aux sociétaires se trouvant dans l'indigence. La fête de la
Société a lieu le dimanche de la Pentecôte ; un banquet intime réunit tous les
sociétaires ce jour-là ainsi qu'à la fête de Noël. Le lendemain lundi à 8
heures, obit pour les sociétaires et les bienfaiteurs décédés.
C'est la seule société de ce genre
existant en France ; elle a pour devise : « Travail, Honneur et Probité ».
Secrétariats du Peuple Fondés en 1892
Ouverts le dimanche de 11 heures et demie à 1 heure.
1°- Grande-Rue, 84. — Président, M.
Desrousseaux-Defrenne ; Secrétaire, M. Auguste Bayart-Outters.
2° Rue de Lannoy, 202. — Président, M.
Charles Henneuse, Secrétaire, M. Emile Gabreau.
3° Rue Descartes, 71. 4° Rue de
France, 124. — Président, M. Bastien; Secrétaire, M. L. Voreux (Ce bureau est
ouvert de 9 à 10 h.).
FÊTES PUBLIQUES
La Foire commence le 1er dimanche après
Pâques.
La Fête des Fabricants se célèbre
ordinairement le lundi le plus rapproché du 6 août. La Ducasse commence le 1er
dimanche de septembre.
La Fête des Allumoirs a lieu le lundi
après le quatrième dimanche de septembre.
WATTRELOS (25.776 habitants)
1° PAROISSE SAINT-MACLOU, 17.700hab.
—Doyen-Curé, M. Lejeune ; Vicaires, MM. Laporte, Lemaire, Lerique. Adoration le
22 octobre.
Maire, M. le D. Leplat ; Adjoints, MM.
Louis Leuridan fils, Périn-Delerue.
Ecoles libres de garçons dirigées par
les Frères des Ecoles chrétiennes :
Saint-Joseph, école payante, rue
Saint-Joseph.
Saint-Louis, école gratuite, rue de
l'Industrie (fondation de M. Leclercq-Mulliez).
Ecole libre de Filles, gratuite, rue de
Saint-Joseph, (fondation de M. le Doyen).
Ecole libre de Filles, dirigée par les
Filles de l'Enfant-Jésus : Ecole et Asile payants, rue Pierre-Catteau.
Association amicale des Anciens Elèves
des Frères, fondée en 1884. Président d'honneur : M. l'abbé Fourez; Président,
M. H. liage ; Vice-Présidents, MM. L. Fourez et A. Desmullier ;
Secrétaires-Trésoriers, MM. Bény et P. Lallemand.
Association de Secours mutuels
Saint-Vital, rue Pierre-Catteau. Président, M. H. Callens; Vice-Président, M.
Du jardin ; Secrétaire, M. J.-B. Parmentier.
Bibliothèque catholique à l'école libre
des Frères, rue Saint-Joseph, fondée par l'Association amicale des anciens élèves
et ouverte le Dimanche de 11 h. à midi. Cercle catholique Saint-Joseph. —
Président, M. E. Delnatte ; Secrétaires, MM. Louis Deffennes et P.Delnatte;
Trésorier, M. Etienne Delnatte; Directeur, M. l'abbé Lemaire.
Patronage Saint-Louis. — Etabli pour les
jeunes gens et dirigé par les Frères.
M. l'Abbé LEJEUNE CURÉ-DOYEN DE
SAINT-MACLOU, DEPUIS 1876
A célébré son jubilé de vingt-cinq
années passées à faire le bien parmi la population du plus grand village de
Franco.
Société de Saint-Vincent-de-Paul. — 1°
Conférence d'hommes. —Président, M. Delnatte père; Vice-Présidents, MM. A.
Doutreligne, Carlos-Lepers ; Secrétaires-Trésoriers, MM. J.-B. Flipo et H.
Duquesnoy; Directeur, M. l'abbé Laporte. — 2° Conférence de dames. —
Présidente, Mme Varasse-Delanglez. Comité de la Jeunesse catholique. —
Président,
M. Louis Deffrennes ; Vice-Président, N
;
Secrétaire, M. Henri Duquesnoy;
Aumônier, M. l'abbé Lerique.
Hospice. — Fondé le ler septembre 1876
et dirigé par les Filles de l'Enfant-Jésus. On y a joint un Orphelinat à
l'époque du choléra en. 1866.
Hôpital. — Fondé par Pierre Catteau et
dirigé comme
l'Hospice et l'Orphelinat, par les
Filles de l’Enfant-Jésus.
Ducasses. — Grande Ducasse, le Dimanche
avant le 24 juin (S'-Jean-Baptiste). — Petite Ducasse, le deuxième
Dimanche de septembre.
2°. PAROISSE
SAINT-VINCENT-DE-PAUL. — 8,000 h. —
Curé, M. Coquériaux ; Vicaires, MM.
Rogeaux et Deberdt. Ecole libre gratuite, dirigée par les Filles de
l'Enfant-Jésus, rue Saint-Joseph. (Fondation de M. D'Halluin-Lepers).
CROIX (15.999 habitants)
1° PAROISSE SAINT-MARTIN. — Curé, M.
Jourdin; Vicaires, MM. Bogeart, Farsy. Adoration, le Dimanche qui suit la fête
de Notre-Dame du Mont-Carmel (16 juillet).
Externat Saint-Martin, dirigé par les
Frères Maristes, rue de La Fontaine. —Directeur, F. Abrosima.
Ecole libre de Filles, dirigée par les
Dames do la Sainte-Union.
Cercle catholique. — Président, M. Jules
Cocheteux; Directeur, M. l'abbé Farsy.
Patronage de Jeunes Gens — Directeur, M.
l'abbé Bogaert.
Comité de la Jeunesse Catholique. —
Président, M. Alphonse Cassette ; Aumônier, M. Farsy.
Société de Saint-Vincent-de-Paul. —
Président du Conseil particulier pour Croix, Wasquehal et HeM.M. A. Crombe. —
1° Conférence d'hommes : Président, M. L. Catelle. — 2° Conférence de dames :
Présidente, Mme Dupire.
Orphelinat. — Fondé par Mme Wallaert et
dirigé par les Filles de l'Enfant-Jésus. Adoration, le 19 août.
Ducasses. — Le Lundi de la Pentecôte et
le troisième dimanche de septembre.
2e PAROISSE SAINT-PIERRE, Créchet et
Allumette. — Curé, M. Declerck ; Vicaire, M. Delater. Adoration, le premier
dimanche de juillet.
Ecole libre de filles, classe enfantine
et école maternelle, dirigées par les Sœurs de Charité.
Société de Saint-Vincent-de-Paul. — 1°
Conférence d'hommes. Président, M. Eugène Duthoit ; 2° Conférence de Flamands.
Président, M. P: Mullier ; 3° Conférence de dames. Présidente, Mme Bélon.
Cercle catholique Léon XIII. —
Président, M. J. Vanderbekon ; Directeur, M. le Curé.
Cercle déjeunes gens et Patronage. —
Directeur, M. le Vicaire.
Bibliothèque, fondée en 1897 par la
Société de Saint-Vincent-de-Paul. Les livres sont prêtés gratuitement, rue
Jeanne-d'Arc, le Dimanche de 9 à 10 heures. Directeur, M. Lucien Carton.
Ducasse du quartier Saint-Pierre : le
dimanche qui précède la fête de Saint Pierre.
WASQUEHAL (5.905 habitants)
Curé, M. Maes; Vicaires, MM. Couppez,
Maes. Adoration, le 14 octobre.
' Maire, M. Lejeune-Mulliez ; Adjoints,
MM. Picavet et Dunan.
Cercle catholique. — Directeur, M.
l'abbé Maes,
Pensionnat, Externat et Asile des Sœurs
Franciscaines de Calais.
Patronage de Jeunes Gens, — Directeur,
M. l'abbé Gouppez.
Société de Saint- Vincent-de-Paul. —
Président, M. Dupire.
Bibliothèque paroissiale, ouverte le
dimanche et le jeudi.
Œuvre de Sainte-Elisabeth. — En faveur
des familles pauvres,
Ducasses.— Le dimanche de la Trinité et
le dernier dimanche d'octobre. Le jeudi de la Fête-Dieu, au Noir Bonnet. Le 14
Juillet, au Triez. Le 4° dimanche de septembre, au Petit-Wasquehal. .
lmanach catholique de Roubaix... [s.n.] (Roubaix)1890-19..
Almanach
catholique de Roubaix... [s.n.] (Roubaix) 1890-19..
L'INSTITUT
POPULAIRE DE L' ÉPEULE
C'est une vaste entreprise, collective
et fraternelle d'éducation, de bienfaisance et d'organisation sociale :
Directeur. M. l'abbé Macarez ; président, M. Ernest Prouvost,
En voici les principales oeuvres :
Œuvres d'éducation Education générale. —
1° Cercles d'Etudes pour les Membres du Comité. Dames et jeunes filles, le 2°
et 1© 4° jeudi de chaque mois. (Zélatrices de l'Enseignement ménager et du
trousseau).
2° Cours sociaux : tous les vendredis,
d'octobre à Pâques. Sujets traités. — En 1907 : la Famille ; en 1908 : l'Œuvre
de Léon XIII ; .en 1909 : la Profession ; en 1910 : Instruction et
Education de l'ouvrière ; en 1911 : l'Employé.
Du mois d'octobre au mois de mars, des
séances récréatives et musicales et des conférences sur des sujets d'hygiène ou
de sociologie sont données chaque dimanche à l'occasion des assemblées annuelles
des diverses œuvres.
-i° Bibliothèque de VI. P. — Prêts de
livres ; le dimanche, de 11 heures 1/4 à midi 1/4 ; le jeudi, de 8 .heures 1/2
à 10 heures (2.000 volumes).
5° Bulletin de l'I. P. — Bi-mensuel.
Abonnement, 2 francs. 450 distributions gratuites à Roubaix, .Education
spéciale. 1° Jeunes hommes : éducation physique et morale. Société de
gymnastique « La Française », fondée en. 1907. Directeur, M. l'abbé Rogiez ;
président, M. Antoine Thibeau secrétaire, M. Emile Vanneullens ; moniteur-chef,
M. Urbain Vanmullen, 80 sociétaires. 3° Jeunes filles : formation morale et
ménagère. Une causerie chaque semaine à l'Œuvre du Trousseau, tantôt par une
zélatrice qui a son brevet d'enseignement ménager, tantôt par le directeur de
l'I. C. 3° Mères de famille :
a) Formation générale par des
conférences mensuelles pendant la saison d'hiver.
b) Formation plus spéciale aux réunions
du lundi : le 2eme et le 4 eme lundi de chaque mois pour les Dames, jardinières
du quartier de l'Epeule.
Travaux de couture et causerie sur
l'hygiène par un docteur, sur la science ménagère par une zélatrice, sur la
morale familiale par le directeur de l'I. -P.
5° Hommes et jeunes gens : formation
sociale par les Cours sociaux et le bulletin.
6° Les jardiniers, formation horticole
par les causeries faites au siège des J. O. R. et sur le terrain par M. Pinte.
II. Œuvre de bienfaisance sociale
Bienfaisance générale. 1° Jardins
ouvriers, aide matérielle, santé,, avantages moraux et sociaux. 380 Jardins,
répartis en 12 groupes surtout le territoire de Roubaix. Président, M. Victor
Diligent, avocat ; vice-président, M. Ernest Prouvost ; trésorier, M. Louis
Lepers ; secrétaire, M. Jacques Wibaux.
2° Œuvre de l'Enseignement ménager aux
femmes, et aux jeunes filles.
Bienfaisance spéciale pour répondre aux.
besoins de la famille, depuis la naissance jusqu'à la mort, par mutualité,
prévoyance, crédit. 1 Mutualité maternelle (groupe de la M. M.Roubaisienne),
société approuvée. Loi de 1898. Les mamans, donnent. 10 centimes par
semaine et reçoivent à la naissance de chaque bébé, 12 francs par semaine
pendant quatre semaines, et de plus une prime de 20 francs, si elles
nourrissent elles-mêmes leur enfant.
2° Une Œuvre de la Layette est adjointe:
à l'Enseignement ménager et à la Mutualité. Maternelle.
3° L'Œuvre du Trousseau, 100 pièces 1
d'une valeur de 180 francs: Les jeunes filles doivent verser les deux tiers de
cette somme.
4° La Jeunesse prévoyante,, société
approuvée pour enfants, jeunes gens et jeunes filles : a) donne des secours en
cas de maladie ; b) constitue une dot. 450 membres'. Président,, M. Léon Vérez.
Cette société de secours mutuels et de
dotation commença à fonctionner le lor janvier 1904.
Cotisations : 0 Fr. 10 par semaine-, de
6 à. 16 ans ; 0 Fr. 20 par semaine, de 16 à 25 ans.
Indemnités : de 6 à 16 ans : 0 fr. 50
par jour le premier mois; 0- fr, 25 par jour le second, et le. troisième mois,.
De 16 à 25 ans : le double des
précédentes.
Dot. — Une partie dès cotisations est
mise en réserve pour la dot ; de plus, à la fin de l'exercice, sauf un
prélèvement qui sert de réserve. Le reliquat de la caisse de maladie est
réparti entre les dots au -prorata des versements.
En versant de 6 à 25 ans, il est
possible, alors même qu'on touche des indemnités de maladie, de recevoir une
dot d'environ 200 francs.
5° Le Bon Foyer, société de Secours
Mutuels en cas de maladie, pour hommes et jeunes gens, fondée le 4 octobre1907.
Société approuvée. 130 membres. Président, M. Henri Dehau.
Cotisations : 7 fr. 50 par an; 0 fr. 65
par mois.
Indemnités : 1 fr. 50 par jour, à partir
du cinquième jour de la maladie et pendant trois mois par an. ' 6° La
Providence du Foyer, société de secours mutuels, par assurance effectue en cas
de décès (approuvée le 20 novembre 1905). 220 membres. Président, M. Jules
Pollet.
Cotisations : de 16 à 21 ans, 0 fr. 25
par mois ; de 21 à 28 ans, 0 fr. 30 par mois ; de 28 à 35 ans, 0 fr. 35 par
mois ; de 35 à 39 ans, 0 fr. 40 par mois ; de 39 à40 ans, 0 fr. 45 par mois.
Elle assure 200 francs en cas de décès.
Les trois mutualités : La Jeunesse
Prévoyante, le Bon Foyer et la Providence du Foyer font la collecte pour le
service des retraites ouvrières et paysannes. Leurs membres ont adhéré à la
Caisse d'assurance de Roubaix.
7° La Société Roubaisienne de Crédit
Populaire. Système Raiffaisen, type Durand : modèle 1898, régi
par la loi du 24 juillet 1867..
Directeur-administrateur, M. Félix Delattre.
Objet, — Faciliter aux ouvriers, '
employés et petits commerçants, les moyens d'améliorer leur, situation, ou de
subvenir à des besoins éventuels par un prêt remboursable par : échéances
successives. La Caisse, préférée des prêts de. production, aux prêts de
consommation;
Ressources. -- Elle emprunte les fonds
dont elle à besoin au taux de 3 %, et les prête moyennant caution, gage ou
garantie sérieuse, au "taux de 4 %. Il faut faire .partie de la Société
pour être emprunteur. Tout homme honnête, travailleur, économe, ayant une
conduite régulière, peut faire partie de la Société.
8° Le Secrétariat du Peuple. — Tous les
dimanches, de 11 heures à midi, un avocat se lient à la disposition des
ouvriers et le lui donne gratuitement les renseignements juridiques ou autres
dont ils auraient besoin.
9° Un bureau de placement fonctionne à
l'I. P. S'adresser au Directeur le dimanche, de 11 heures à midi.et de 5 heures
à 7 heures 172.
La
Ligue Patriotique des Françaises, œuvre d'apostolat chrétien,
« réorganisée à Roubaix par
Monseigneur Delamaire en mars 1909, continue sa marche ascendante. Elle rallie
aujourd'hui près de 6.000 adhérentes réparties en neuf Comités paroissiaux.
Présidente générale, M Georges
Heyndrickx ; Aumônier-Conseil, M. l'abbé Bègue : Secrétaire générale, M Pierre
Nollet ; Trésorière générale, Mme Brouard-Benoit. Les Présidentes de Comités
sont : Paroisse Notre-Dame : Mlle Piat-Ferrant. Paroisse Saint-Martin :
Mme Rason-Duchange. — Paroisse Sainte-Elisabeth : Mme Dillies-Piat. — Paroisse
Saint-Sépulcre : Mme Albert Heyndrickx. — Paroisse du Sacré-Coeur : Mme Lydie
Lézy. — Paroisse Saint-Jean-Baptiste : Mme d'Heilly-Prouvost, — Paroisse
Saint-Rédempteur : Mme Jules Delattre. — Paroisse Saint-Antoine : Mme
Derville-Dubar. — Paroisse Saint-François-d'Assise : Mme Vandepulte. »
Almanach catholique de Roubaix... [s.n.] (Roubaix)1890-19..
Société
des Instituteurs catholiques du diocèse de Cambrai
Compte-rendu
annuel
[s.n.?]
(Lille) 1888
Liste
des Membres Bienfaiteurs
M. le chanoine PIDIO, vice-recteur de
l'Université catholique, Lille
M.l'abbé MOUREAU, doyen de Théologie,
Lille,
M. le chanoine DIDIOT, rue Colbert,
Lille.
Les RR. PP. Rédemptoristes, cour des
Bourloires, Lille,
M. l'abbé MEERSEMAKER, doyen de
Notre-Dame de Fives, Lille.
M. l'abbé SÉNÉCHAL, vicaire de
Notre-Dame de Fives, Lille,
M. l'abbé DERRIL, vicaire de Notre-Dame
de Fives, Lille.
M. l'abbé LIÉNART, vicaire de Notre-Dame
de Fives, Lille.
M. l'abbé BELS, vicaire de Notre-Dame de
Fives, Lille.
M. l'abbé DELESALS, vicaire de
Saint-Etienne, Lille.
M. l'abbé PILLER, 185, rue Colbert,
Lille.
M. l'abbé BOULAY, 14, rue Mercier,
Lille.
M. l'abbé DEHLOKDE, vicaire do
Saint-Pierre-Saint-Paul, Lille.
M. l'abbé DE VICQ, 45, rue
Boucher-de-Perthes, Lille
M. l'abbé SALEMBIER, aumônier des Dames
Bernardines, Lille.
M. le chanoine DELASSUS, 32, rue
Négrier, Lille.
M. l'abbé CORNU, Université Catholique,
Lille.
M. l'abbé SALEMBIER, vicaire de
Saint-Pierre-Saint-Paul, Lille.
M. l'abbé ROUSSEL, vicaire de
Saint-Pierre-Saint-Paul, Lille.
M. l'abbé MEESEMAKER, 22, rue des
Brigittines, Lille.
M. l'abbé VERLEUX, vicaire de
Saint-Maurice, Lille.
M. l'abbé LEPLAT, vicaire de
Saint-Etienne, Lille.
M. l'abbé JEANSONNE, curé de Cagnoncles.
Les daines de la Sainte-Union, 99, rue
des Stations, Lille.
M. l'abbé MAY ET, rue Saint-Sauveur,
Lille.
M. l'abbé BAUDUIX, vicaire du
Sacré-Cœur, Lille.
M. Louis BEUQUE, 80, boulevard de la
Liberté, Lille.
M. D'HALLUIN-GRENU, 44, rue Saint-André,
Lille.
M. FOURNIER, 18, rue Fontaine-Delsaux,
Lille.
M. JONGLEZ DE LIGNE, 25, boulevard
Vauban, Lille.
MM.les Vicaires de Saint-Maurice, Lille.
M. DE JOLV, 28, rue Boucher-de Perthes,
Lille.
Mme BIESWAL, 13, boulevard Vauban,
Lille.
M. PAQUET, 16, rue Puebla, Lille,
M. RICHARD, 171, rue Colbert, Lille.
M. Louis DELCOURT, 129, rue de Wazemmes,
Lille,
M.DE YICQ, 20, rue des Fossés-Neufs,
Lille.
M. DE JAGUÈRE, 171, rue de Wazemmes,
Lille,
M.LESAY-DELESPAUL,
5, rue d'Isly, Lille,
M.SARRA'/.IN,
7S, rue Colbert, Lille
Mlle GENTIL, 90, rue des Stations,
Lille.
M MEURILLON, 25, rue Masséna, Lille
M.RÉVEILLAC, 47, rue Nationale, Lille.
M.DEUAY, 4?, rue de Roubaix, Lille.
M. MAUETI'E, 29, rue du Vieux-Faubourg,
Lille.
M. Maurice GONNEI, 112, rue Royale,
Lille,
M. Ange DESCAMV'S, 49, rue Royale,
Lille,
M. Emile SCRIVE, 21, rue Princesse,
Lille.
M. Jules MAILLOT, 9, rue Princesse,
Lille.
M. DE LENCQUESAING, 24, rue Négrier,
Lille.
M. GAND, 6, rue de Courtrai, Lille.
M. ARDAENS, 50, rue du
Faubourg-de-Tournai, Lille.
M. DUBREUCQ-PÉRUS, 2GS, rue du
Faubourg-de-Tournai, Lille.
M. OUTREBON, 52, Grand-Place, Lille.
M. Charles MAS, 41, rue du Molinel,
Lille.
M. Victor DUCOULOMIJIER, 78, rue de
l'Hôpital-Militaire, Lille,
M. DESMAZIÈRES, 105, boulevard de la
Liberté, Lille.
M. DROULERS-MAS, 30, rue de Tournai,
Lille.
M. MORIVAL, 54, Place du Théâtre, Lille.
M. DESPLANQUES-ROGUES. 19, Place des
Reigneaux, Lille,
M. PLAYOUST-DEFONTAINES, 6, rue à Fiens,
Lille.
M. DRUE, 42, rue Voltaire, Lille.
M. CHARLET, 24, rue Voltaire, Lille.
M. CORDONNIER, 28, rue d'Angleterre,
Lille,
M. SELOSSE, 5, rue Saint-Pierre, Lille.
M. BEAUEORT-RIGOT, 27, rue Saint-Pierre,
Lille.
VERLEY-BIGO, 6 bis, place du Concert,
Lille.
DERAYSER-DUPREZ, 2G, rue Saint-André,
Lille,
DELESALLE, 86, rue Saint-André, Lille,
AI. YILLIÉ, 78, boulevard Vauban; Lille.
M. le docteur DURET, 99, boulevard
Vauban, Lille.
M. RÉVEILLAC, 24, rue de Bourgogne,
Lille,
M. DUTLAY, 18, rue de Bourgogne, Lille.
M. GROUSSAU, 23, Square Dutilleul,
Lille,
M.ARTHAUD, 1G6, rue Colbert, Lille.
M. TIUEULET, rue Colbert, Lille.
M. DELACHENAL, 18S, rue Colbert, Lille.
M.LÉCROART, 58, rue de Gand, Lille,
M. DIXOCER, 22, rue Basse, Lille.
M. COURTOIS, 17, rue Grande-Chaussée,
Lille.
M. le docteur REDIHR, 1, rue de Pas,
Lille.
M. ROURE CUSSAC, 13, rue de Pas, Lille.
M. RIDEZ, G, Impasse des Poissonceaux,
Lille.
M. VALDELIÈVRE, 41, rue des Tanneurs,
Lille,
Mme FAUCHEUX, 40, rue Colbert, Lille.
M. CLAHAUT, 20, rue Colbert, Lille.
Mme BOURGEOIS-PLEZ, 206, rue Notre-Dame,
Lille.
Mme DESPRETZ-SELOSSE, 7, rue d'Antin,
Lille.
Mme GHESQUIÈRE, GS, rue du Marché,
Lille.
M. le BEAUROIS, 112, rue Manuel, Lille.
M. MOURCOU, 103, rue Manuel, Lille.
M. le docteur DUJARDIN, boulevard
Vauban, Lille
M. DELCOURT-DECOSTER, 133, rue Jacquemars-Giélée,
Lille
M. BOULET-BÉAGUE, 3, boulevard Papin,
Lille
Mme. PRÉVOST, 79, rue de
l'hôpital-Militaire, Lille.
M. Auguste TIPRE, 89, rue de
l'Hôpital-Militaire. Lille,
M. Auguste BONTÉ, 22, rue de l'Arc,
Lille.
M. HERLAND, 41, rue des Fossés, Lille.
M. DE BAECQUE, 70, rue des Stations,
Lille.
Mme LECLERCQ-MARCHAND, 71, rue Masséna,
Lille.
M. Emile LIAGRE, 37, rue de Gand, Lille.
M. RIGOT-STALLARS, 13, Place aux
Bleuets, Lille.
M. LAMARCHE, boulevard Vauban, Lille.
M. BOYER-CHAMMARD, avocat, rue
Jacquemars-Giélée, Lille.
M. CANET, professeur de lettres, rue
d'Antin, Lille.
M. le docteur DESPLATS, boulevard
Vauban, Lille.
M. le docteur FAUCON, rue Royale, Lille.
M. Joseph LEIORT, rue Charles-de
Muyssart, Lille.
M. HUMRERT-DELONELLE, 42, avenue de
Dunkerque, Lille,
Mme DESCAMPS-SCRIVE, 23, boulevard
Vauban, Lille,
M. le Docteur PAELDE, GO, rue de
l'Hôpital-Militaire, Lille.
M. DECROIX- LEGENTIL, 52, rue de Paris,
Lille.
M. Maurice WALLAERT, 41, boulevard de la
Liberté, Lille.
M. LEMOINIER,72, quai de la Basse-Deûle,
Lille,
M. BÈRIOT, négociant, 67, rue de Douai,
Lille.
M.CATOIRE, rue de Bourgogne, Lille.
M.SCHOSTMANS, 9, boulevard Vauban,
Lille,
M. le Docteur AUGIER, rue Henri-Kolb,
Lille,
M. P. GRIMONPREZ, rue de Dunkerque,
Lille.
M.VILLETTE, rue Détournée, Lille.
M. POUILLIER, 34, rue Patou, Lille.
Mme Dubus, 22, rue d'Antin, Lille
Mme TACQUET, 41, rue Henri-Kolb, Lille.
M.GRIMONPREZ-DELEIIAERE, 19, rue des
Sarrazins, Lille,
M. SORIVI; DE NÉGRI, 292, rue
Notre-Dame, Lille.
M.DESCAMPS-WALLAERT, 44, boulevard de la
Liberté, Lille.
Mme BUTIN, 41, rue de Bourgogne, Lille.
Mme Paul LEPERCQ, 42, rue de Bourgogne,
Lille.
M. DELDICQUE, 101, boulevard de la
Liberté, Lille,
M. Henri WALLAERT, 28, rue
Gauthier-de-Châtillon, Lille,
M. LOMPAS, 23, rue Colbert, Lille.
M.MANCEL, 2, Place de la République,
Lille.
M. MASUREL, 121, rue Colbert, Lille.
M. A. JONGLET, 20, rue des Brigittines,
Lille.
M.DELCOURT, 133, rue Jacquemars-Giélée,
Lille.
M. DELRUE, rue du Faubourg de Tournai, Lille.
M. BOUTRY, 17, boulevard de la Liberté,
Lille.
Mme GRIMONPREZ, 21, rue d'Antin, Lille,
Mme LYS-TANCRÉ, 59, rue Mercier, Lille.
M. CORDONNIER, négociant, 307, rue
Notre-Dame, Lille. *
Mme veuve BOUCHERY, rue Sainte Marie,
Lille.
M. Aimé TURLUR, rue Sainte-Marie, Lille.
M. le Commandant LECLERCQ, rue du
Jambon, Lille,
M. l'abbé DEHACKER, curé du
Saint-Sépulcre, Roubaix.
M. l'abbé LECLERCQ, vicaire de
Saint-Martin, Roubaix,
M. l'abbé LEEEUVRE, vicaire de
Saint-Martin, Roubaix.
M. l'abbé Polydore DELVORTE, vicaire de
Notre-Dame, Roubaix.
L’abbé LECLERCQ, vicaire de Notre-Dame,
Roubaix.
M. l'abbé ROLLIER, vicaire de
Notre-Dame, Roubaix.
M. l'abbé CHAVATTE, vicaire de
Notre-Dame, Roubaix,
M. l'abbé RAEIN, vicaire de
Saint-Martin, Roubaix.
MM. François et Charles BAVARD, 33, vue
Fosse aux Chênes
Roubaix. M.DURAR, 12, rue du Pays,
Roubaix.
M. Alexandre FAIDHERHE, 17, rue
Isabeau-de-Roubaix, Roubaix,
M. Louis WATINE, 49, Grand-rue, Roubaix.
M. BOSSUT-PLICHON, 5, rue Neuve,
Roubaix.
M. Emile BOSSUT, 3, Grande Rue, Roubaix,
M. DUTOIS-DELAOUTRE, 37, rue
Saint-Georges, Roubaix.
M. SOUXDORE, 102, boulevard de Paris,
Roubaix. Mnic Veuve Henri BAVARD, boulevard d'Armentières, Roubaix. • M.
DERVILLE-ELOY, 20, rue St-Vincent-de-Paul, Roubaix, M.DERVILLE-WIIUUX, 16, rue
Saint-Vincent-de-Pau|, Roubaix. M. Emile RÉQUILLART, 48, rue Neuve, Roubaix. M.
Emile TOULEMONDE, 46, boulevard de Paris, Roubaix. M Auguste CAVROY, 39,
Boulevard de Paris, Roubaix. M. MOTTE-VERNIER, 56, rue Neuve, Roubaix.
M.MOTTE-DELATTRE, 27, Boulevard Gambetta, Roubaix. M. Georges MASUREL,
Boulevard de Paris, Roubaix. M. DRUEN, 41, Boulevard de Paris, Roubaix. M. A.
DELAOUTRE, 33, Grande Rue, Roubaix. MM. LEROUX, frères, 21, Grande Rue,
Roubaix. M. le chanoine DEBRABANT, curé-doyen de Notre-Dame. Tourcoing. MM. les
vicaires de Notre-Dame, 98, rue Nationale, Tourcoing. MM. les vicaires de
Saint-Christophe, Tourcoing. M. LAURENT-L, 45, rue de Roubaix, Tourcoing. M.
LEROUX-DENNIEL, rue du Bocquet, Tourcoing. M. MOTTE-WIBAUX, 32, Grand-Place,
Tourcoing. M. LEMAIRE-DESTOMBES, 37, rue de la Cloche, Tourcoing. M.
VIENNE-FLIPO, 35, rue Chanzy, Tourcoing. M. Alexandre JOIRE, rue de la Latte,
Tourcoing. M. Emile TIBERGHIEN-DESURMONT, 128, rue de Lille, Tourcoing. Mme
Veuve Hubert BARROIS, 131, rue de Lille, Tourcoing. M.
MM. les Vicaires du Saint-Sépulcre
Anonymes, Mme AULART Henri, 8, rue des
Wetz, Douai. M. ANDRÉ, père, 37, rue des Foulons, Douai. M. ARDAENS, 50,
faubourg do Tournai, Lille. M. D'ARRAS Georges, 6, rue Faulconnier, Dunkerque.
M.ARTHAUD, vue Roland, Lille.
Mme DE BAECQUE, 76, rue des Stations,
Lille.
M.BARRET-SERRET, 18, rue du
Grand-Fosset, Valenciennes.
Mlle BARREAU, 28, rue de Thionville,
Lille,
M. BARROIS-HURERT, 134, rue de Lille,
Tourcoing.
M. BARROUX (le Docteur), 26, rue des
Glatignies, Armentières.
M. BVUTIIÉEEMY, Marché aux Chevaux,
Valenciennes.
M. BATTEUR, 45, rue Royale, Lille.
M. BAUCHET Paul, rue du Marché, Lille.
M.DAUDUIN (l'Abbé), vicaire du Sacré-Cœur,
Lille.
M. BAVIÈRE, 16, rue d'Esquerchin, Douai.
Mme BAVARD (veuve), boulevard
d'Armentières, Roubaix.
M. BAVARD Auguste, 28, rue de Soubise,
Roubaix.
MM. BAYART François et Charles, 33, rue
Fosse-aux-Chênes,
Roubaix. M.
BAYARD-TOUEEMOSDE, 3ô, boulevard Gambetta, Roubaix. Mlle BEAULOIS, 112, rue Manuel, Lille. M. le
BEAUCOURT, 70, quai do la Basse-Deûle, Lille, M. BEAUDET, ingénieur à l'usine
de Fives, Lille. M. BEAUFORT-RIGOT, 27, rue Saint-Pierre, Lille. Mme BEAUVIEUX,
53, rue Henri-Kolb, Lille, M"' BECK Lucie, 5, rue Faulconnier, Dunkerque.
M. BÉGUIN, 41, rue Bayard, Armentières. Mrac BELLENGER, 22, rue de
l'Hôpital-Militaire, Lille. M. BELS (l'abbé), vicaire de Notre-Dame,
Fives-Lille. M. BENAUX-MEURILLON, 33, rue Nationale, Armentières.
M. BERNARD (l'abbé), vicaire do
Notre-Dame, Douai,
Mme BEUN Henri (veuve), rue de Lille,
Armentières,
M. BEUQUE Louis, 80, boulevard de la
Liberté, Lille,
Mme BIESVAL, 13, boulevard Vauban,
Lille,
M""" BIGO J. (veuve), 20,
rue d'Emmorin, Haubourdin.
M. BIEMET, 38, rue Saint-Géry,
Valenciennes.
M. BEOCAIEI.E, 22, rue de Beaumont,
Valenciennes.
M. BOCQUET, 03, rue Sainte-Catherine,
Lille.
M. BOMMAUT, rue du Canteleu, Douai.
M. BONNEE, rue de Mons, Valenciennes.
M. BONNET, ingénieur à l'Usine de Fives,
Lille.
M.BONTE Auguste, 22, rue de l'Arc,
Lille.
M. BONTEMPS (l'Abbé), aumônier des Dames
de la Sainte-Union,
Douai, Mme BQNTEMPS (veuve), rue
Notre-Dame, Valenciennes. MM. BONVOISIN et STOVEN, rue Bayard, Armentières. M.
BOMI'AIN, 75, rue Emmery, Dunkerque. M. Bos, rue Henri-Kolb, Lille.
M. BOICUERU (veuve), rue Sainte-Marie,
Fives-Lille. M. BOUCHEZ Louis, 19, rue Nationale, Armentières. M. BOUCHE Louis,
fils, 21, rue Nationale, Armentières. Mme BUUEAN (veuve), rue de Hespes,
Valenciennes. M. BOUEAY (l'Abbé), 14, rue Mercier, Lille, M. et Mme
BOUREET-PAQUET, 5, boulevard Papin, Lille. M'" BOURGEOIS-PEEZ, 206, rue
Notre-Dame, Lille. M. et Mme BOURET-BÉAGUE, 3, boulevard Papin, Lille. M.
BOSSUT Emile, 3, Grand-rue, Roubaix, M. BOSSUT-P, 5, Grand-rue, Roubaix. M.
BOYER-CHAMMART, rue du Palais, Lille. Mme BRADANT, 45, boulevard de la Liberté,
Lille. M. BRAME, rue Notre-Dame, Lille.
M. BREUVART-DESPRET/,, 13, rue de
Flandre, Armentières. M. BUISINE Henri, 12, rue du Grand-Chemin, Roubaix. Marc
BURTEAU-LENGEET, 94, Grand-rue, Roubaix. M. BUTRUII.EE Ed., 2, place de la
Prairie, Douai, M'ne BUTRIULEE (veuve), 27, rue Saint-Julien, Douai.
M. CADQ Edmond, Grand-Place,
Armentières,
M. CAEOT, 19, rue d'Esquerchin, Douai.
M. CANET, 28, rue d'Antin, Lille,
M"* CAUDRY, rue des Glatignies,
Armentières.
MM. CARDON ET DROULERS, rue des Près,
Armentières,
M. CARETTE (l'Abbé), vicaire de
Saint-Pierre, Douai.
M. CARISSIMO-BEUTRANT, rue du Château,
Comines.
M.CARISSIMO-FEORENT, 11, rue Nain,
Roubaix,
M. CAREIER, rue Watteau, Valenciennes.
Mlle CARREZ, 102, rue du Quesnoy,
Valenciennes.
Mlle CARTON (veuve), 16, rue do Hespes,
Valenciennes,
M.CARTIGNY, 23, rue de la Viéwarde,
Valenciennes,
Mme CATTEAU (veuve), 40, rue
Fosse-aux-Chênes, Roubaix.
M. CATTOIRE Victor, 5, rue de Bourgogne,
Lille.
Mme CAUCHIE-BECQUART, S6, boulevard de
la Liberté, Lille,
M. CAUDE (l'Abbé), Curé de Saint-Joseph,
Roubaix.
Mme CAULLIEZ (veuve), rue Nationale,
Tourcoing.
Mme CAULLIEZ-DESCAMPS, 55, rue du
Molinel, Lille,
Mme CAVROIS-MAHIEU, 39, boulevard de
Paris, Roubaix.
M.CAVROY Auguste, 56, boulevard de
Paris, Roubaix.
M. CAVROIS-FONTAINE, 2, rue Cabot,
Valenciennes.
M. CAVROY Henri, S, rue du Grand-Bail,
Douai.
M. CAVROY Léon, 25, rue du Château,
Roubaix.
M. CAVROY Jean, boulevard de Paris,
Roubaix.
M. CHARVET-CUVEEIER Maurice, 29, rue
Nationale, Armentières.
M. CHARVET-LOCOGE Victor, 100, rue
Nationale, Armentières.
M. CHAVATTE (l'Abbé), vicaire de
Notre-Dame, Roubaix.
Mme CHOMJIART, 53, rue des Fossés-Neufs,
Lille.
Mlle CROQUET, rue de l'Humanité,
Armentières.
M. COCIIET-FAUVERGUE, rue
Philippe-de-Girard, Armentières.
M. COISNE Charles, rue de l'Ecole,
Armentières.
M. COISNE Henri, fils, rue de Lille,
Armentières.
Mme CONVAIN (veuve), 9, rue Meurcin,
Lille.
M. CONVAIN, 104, rue Notre-Dame, Lille.
M. CORDONNIER, 28, rue d'Angleterre,
Lille.
M. CORDONNIER Jean-Baptiste, 307, rue
Notre-Dame, Lille.
M. CORNE, 43, rue des Wetz, Douai.
M. CORNETTE, 9, rue Gombert, Lille. >
M. CORNU (l'Abbé), professeur à l'Université
Catholique, Lille.
Mr CLARISSE-BÉGUIN, 47, rue de
Lille, Armentières,
Mlle COURTECUISSE, 20, rue Jean-de Gouy,
Douai. M. COURTECUISSE (veuve), 41, Place d'Armes, Douai. M.COURTOIS, 17, rue
Grande-Chaussée, Lille, M. CRÉPY Eugène, 19, boulevard de la Liberté, Lille.
Mme DANSETTE-CARY, (veuve), 34, rue de l'Ecole, Armentières.
M. DANSETTE-THIRIEZ, 21, rue de l'Ecole,
Armentières.
Les Dames de la Sainte-Union, rue des
Bonnes, Douai.
Les Dames de la Sainte-Union, rue des
Stations, 99, Lille.
Les Dames de Saint-Maur, La Madeleine.
Mme DAVELUY (veuve), 10, rue des
Foulons, Valenciennes.
Mme DAZIN-MOTTE (veuve), 46, rue Neuve,
Roubaix,
M. DAZIN-ELOY, boulevard de Paris, 66,
Roubaix.
M DEBACKER (l'Abbé), curé du
Saint-Sépulcre, Roubaix.
M. DEBAYSER-DUPREZ, 26, rue Saint-André,
Lille,
M. DETEONDE (l'Abbé), rue du Marché,
Lille.
M. DEDRARANT (le Chanoine), Doyen-Curé
de Notre-Dame, Tourcoing. M. DEBRIE (l'Abbé), Vicaire de Notre-Dame de
Fives-Lille. M. DECKEBS, 75, boulevard de la Liberté, Lille. M. DECEERCK
(l'Abbé), Vicaire de Saint-Martin, Roubaix. M. DECOSTER, 22, rue Basse, Lille.
M. DECROIX-LEGENTIE, 52, rue de Paris, Lille. M.DECROOCQ. (l'Abbé), Curé de
Saint-Roch, Armentières. M.DESFONTAINE-DEROUBAIX, rue du Faubourg-de-Tournai, Lille.
M. DEFPRENNES, 55, rue des Fossés-Neufs, Lille. M. DELAME, rue des Foulons,
Valenciennes. M.DELAOUTRE A., 33, Grande Rue, Roubaix. M. DELATTRE Emile,
Boulevard Gambetta Roubaix. M. DEEATTRE PAUE, 17, rue du Château, Roubaix. M.
DEEATTRE P., rue de Flandre, Armentières. M. DELASSUS (le Chanoine), 32, rue
Négrier, Lille. Mme DERBEKE (veuve). 63, rue Emmery, Dunkerque. M. DELCOURT
Charles, 92, rue d'Artois, Lille. M. DELCOURT-DECOSTER, 133, rue Jacquemarts
Giélée, Lille. M. DELCOURT Louis, rue de Wazemmes, Lille.
MM DELCOURT Paul, rue Saly,
Valenciennes.
M.DELEDICQUE, 101, Boulevard de la
Liberté, Lille,
M. DÉLÉARDE, 18, rue de Paris, Lille,
M. DELEPIES, vicaire de Saint-Etienne,
Lille.
M. DELEPILSYERLEY, 21, rue Patou, Lille.
Mme DELERIVE-DELANNOY, 21, rue d'Arras,
Lille,
M.DELRUE, 262, Faubourg de Tournai,
Lille,
M. DELESALLE Albert, 23, rue de Gand,
Lille,
M.DELESALLE, S6, rue Saint-André, Lille,
M. DELESALLE, 12 ter, Façade de
l'Esplanade, Lille.
Mme DELFORTRIE,11, rue du Marché, Lille.
M. DELHOUTTE (l'Abbé;, Vicaire do St
Pierre-St Paul, Lille,
M.DELOBELLE-HUMBERT, 42, Avenue de
Dunkerque, Lille.
M.DELPORTE (l'Abbé), Vicaire de
Notre-Dame, .Roubaix.
M. DELTOMBE, 47, rue de Paris,
Valenciennes.
M. DESCAT l'Abbé, Boulevard
d'Armentières, Roubaix,
M.DEMAN, 16, rue de la Marine,
Dunkerque.
M.DEPABIS (l'Abbé), 36, rue Saint-Jean,
Douai,
Mme DERELY, rue de la Viewarde,
Valenciennes.
M. DERVILLE (le Docteur), 28 rue
Jean-Sans-Peur, Lille.
M. DERVILLE-ELOY, 20, rue St Vincent de
Paul, Roubaix.
M. DERVIELE-WIBAUX, 16, rue St
Vincent-de-Paul, Roubaix.
M. DESCAMPS Ange, 49, rue Royale, Lille.
M. DESCAMPS Anatole, 36, Boulevard de la
Liberté, Lille.
Mme DESCAMPS-SCRIVE, 23, Boulevard
Vauban, Lille.
M. DESCHOLDT, 7, rue des
Blancs-Mouchons, Douai.
M. DESMAZIÈRES, 165, Boulevard de la
Liberté, Lille.
M. DESMARETZ-COURTRAI, 15, rue
Saint-Jean, Douai.
M. DESPLATS (le Docteur) Boulevard
Vauban, Lille.
M. DESPLANQUES V, 8 Faubourg de Lille,
Armentières.
Mme DESPRATZ (veuve) 41, rue Notre-Dame,
Lille.
M. DESPRETZ-SELOSSE, 7, rue d'Antin',
Lille,
M. DES ROTOURS, Député du Nord.
M DESROUSSEAUX, Grand-rue, Roubaix.
Mme DESTOMBES (veuve), 31, rue des
Fabricants, Roubaix.
M. DERODE (le Docteur), 5, rue de
Thionville, Lille.
M. DEBVAUX A., 38, rue Nationale,
Armentières.
M. DESSE, 11, rue Ferrand, Valenciennes.
Mme DEWAUX-DANSETIE, rue Saint-Charles,
Armentières.
M. DE VICQ (l'Abbé), 45, rue
Boucher-de-Perthes, Lille.
Mme DKVOS, 4, rue des Stations, Lille.
Mme DEVOS, 5, rue Jacquemars-Giélee,
Lille.
M. DEVULDER (l'Abbé), vicaire de
Saint-Vast, Armentières.
M. DEWULLF-DUMOULIN, 7, rue des Arbres,
Dunkerque.
M. DEWULP frères, 9-11, rue des Arbres,
Dunkerque.
M. DHALLUIN-GRENU, 44, rue Saint-André,
Lille.
M. DIIONDT Jean, 21 bis, rue
Charles-Quint, Lille.
M. DIDIO (le Chanoine), Vice-Recteur de
l'Université Catholique,
Lille. M. DIDIOT (le Chanoine), rue
Colbert, Lille. M. DINGQ, 20, Terrasse Saint-Pierre, Douai, M. DOLE/. J. 22,
rue Patou, Lille. M. DOUCE, 14, rue des Ecoles, Douai. M.DROULERS-PROUVOST,
102, Grand-rue, Roubaix. M.DROULERS-MAS, 39, rue de Tournai, Lille, M. DRUEZ,
42, rue de Voltaire, Lille. M. DRUEN, 41, boulevard de Paris, Roubaix. M.
DUBOIS L. rue Bayard, Armentières. Mme DUBOIS (veuve), 80, rue de Paris,
Valenciennes. Dubus, 24, rue Colbert, Lille.
M. DUBUS (le Chanoine), Curé-Doyen de
Notre-Dame, Douai. M. DUCOULOMBIER, rue de l'Hôpital-Militaire, Lille. M.
DUFOUR- M. DUMORTIER, 23, rue de Paris, Lille, M. DUMORTIER (l'Abbé), Vicaire
de Saint-Vast, Armentières. M. DUPLAY, 18, rue de Bourgogne, Lille.
M"" DUPONT, 121, rue de Lille, La Madeleine, M.DUPONT Louis, fils,
70, rue de la Mairie, Douai. M.DUPONT Paul, fils, 3, rue Watteau, Valenciennes.
M. DUPUY (l'Abbé), Aumônier de l'hôpital Sainte-Eugénie, Lille. M.
DUPUYDI-BAIL, 6, rue de Wazemmes, Lille.
M. DUTOIS-DELAOUTRE, 37, rue.
Saint-Georges, Roubaix. M. DUVERBYN, 96, rue Royale, Lille.
Mme ELOY-TOULEMONDE (veuve), 17, rue
Nain, Roubaix. M. ERNOULT François, rue du Grand-Chemin, Roubaix.
M. FAIDIIERBE Alexandre, 17, rue
Isabeau-de-Roubaix, Roubaix.
Mme FAUCHEUR, 40, rue Colbert, Lille.
M. FAUCON (le Docteur), rue Royale,
Lille.
M. FERRANT (l'Abbé), Vicaire de
Saint-Pierre, Douai.
M. FIÉVET, 52, rue de Fives, Lille.
M. FIÉVET, 46, rue de Canteleu, Lille.
M. FLORIN, rue de Jemmapes, Lille.
M. FLORIN Auguste, 46, rue
Fosse-aux-Chênes, Roubaix.
M. FLORIN-CROPART, 37, boulevard de
Paris, Roubaix.
M. FLOUQUET, 73, rue de Béthune, Lille.
M. FOURNIER, 18, rue Fontaine-Delsaux,
Lille.
Mme FRAISSE (veuve), 22, rue des
Fabricants, Roubaix.
M. FROIDURE, rue de la Gare, Comines.
M.GADENNE, 42, rue de Vulcaniennes,
Lille.
M. GAND, rue du Pont-Neuf, Lille.
M. GARIN, 63, rue Brûle-Maison, Lille.
M.GAUCHER Orner, 22, rue Bayard,
Armentières.
M. GAYDET César, 44, rue du Curoir,
Roubaix.
Mme GENTIL, 92, rue des Stations, Lille.
M. G BUVAIS, 19, square Rameau, Lille,
M. GHESQUIÈRE, quai du Wault, Lille.
Mme GIARD Amédée, 33, rue de la
Viéwarde, Valenciennes.
M.GIRAUD, 35, rue de la Halle, Lille,
M.GONNET Maurice, 112, rue Royale,
Lille.
M DE LA GORCE, 20, rue du
Gouvernement, Douai.
M GRANDEL, 17, rue des Tours, Lille.
M. GRENIER, 31, rue Nationale,
Armentières.
M.GRIMONPREZ E., 15, rue des Capucins,
Valenciennes.
Mme GRIMONPREZ, 21, rue d'Antin, Lille,
M.GRIMONPRRZ-DELEBAERE, 120, rue Royale,
Lille,
M. GROUSSAU, Professeur à la Faculté
Catholique, Lommes.
M. GUESQUIERE (l'Abbé), Vicaire de
Saint-Etienne, Lille,
M GUERMONPREZ, le Docteur, 132,
rue Nationale, Lille.
M. HALLEZ, 52, rue Esquermoise, Lille.
MM. HAUDECOEUR ET COLPAERT, 85, rue
Notre-Dame, Lille.
M. HAY-BIBLOQUE, 31, rue Bayard,
Armentières.
M. HAZARD, 177, rue Nationale, Lille.
M. HERLAND, 41, rue des Fossés, Lille.
M. HOLLANDE Th., 19, rue de la
Nouvelle-Hollande, Valenciennes.
M. HORAIN (l'Abbé), Vicaire de
Saint-Jacques, Douai.
M. HORRENT-GRIMONPREZ, 40, boulevard de
Paris, Roubaix.
M. HOUZÉ DE L'AULNOIT; 61, rue Royale,
Lille.
M.HOVELT René, 9, rue Faulconnier,
Dunkerque.
M. JASPAR (le Chanoine), Curé-Doyen de
Saint-Jacques, Douai.
M. JASPAR, père, 198, rue Colbert,
Lille.
M. JOIRE Alexandre, rue de la Latte,
Tourcoing,
M. JOLEAUD (le Chanoine), Curé-Doyen de
Saint-Pierre, Douai
M.JONGLET, 20, rue des Brigittines,
Lille.
M. JONGLEZ DE LIGNE, 2,5, boulevard
Vauban, Lille.
M. JONQUEZ, 14-16, rue
Barthélemy-Delespaul, Lille,
Mme JOUAY, 91, rue de Fives, Lille.
M.JOULAIN, ingénieur à l'Usine de
Fives-Lille.
M. LABBK, 13, rue des Tanneurs, Lille.
M. LALOY (l'Abbé), 36, rue Saint-Jean,
Douai.
M. LAMACHE, rue Royale, Lille.
M. LAMBERT Paul, fils, 6, rue de
l'Ecole, Armentières.
M. LAMBLIN (le docteur), 29, rue
Brûle-Maison, Lille.
M. LAMBIN Jules, rue de Lille, Comines,
M. LEBLANC Paul» 28, rue
Gauthier-de-Châtillon, Lille.
M.LÉGÈRE, 7, rue de la Mairie, Douai.
M. LECLERCQ(le commandant), rue Jambon,
Fives-Lille.
M. LE CLERCQ Alex, ingénieur, 16, rue
d'Artois, Lille»
M.LÉCROART, 58, rue de Gand, Lille,
M. LEDUC (l'Abbé), Vicaire de Saint-Jacques,
Douai.
M. LEDUC-DELISSELLES, rue de Mons,
Valenciennes,
M. LEPEBVRE, nie Saint-Sauveur, Lille.
M. LEFEBVRE (l'Abbé), Vicaire de
Saint-Martin, Roubaix.
M.LEPEBVRE (l'Abbé), Supérieur de
Saint-Aine, Douai.
Mlle LEPEBVRE-MATHON (veuve), 31, rue du
Pays, Roubaix.
Mlle LEPORGE, Place de la Nouvelle
Aventure, Lille,
LEFORT Joseph, rue Charles de Muyssart,
Lille.
M. LEGRAND (le Chanoine), Doyen-Curé de
Notre-Dame, Valenciennes.
M. LELOIR-DELANNOY, 12, rue Esquermoise,
Lille.
M. LELOIR-FRAPPÉ, 21, rue Caumartin,
Lille.
M. LELOUTRE, Place du Théâtre, Lille.
M. LEMAIRE-DESTOMBES, 37, rue de la
Cloche, Tourcoing,
M. LEMOINIER, 72, Quai de la
Basse-Deûle, Lille.
M. de LENCQUESAING," 24, rue
Négrier, Lille.
Mme LEPERCQ Paul, 42, rue de Bourgogne,
Lille.
M. LBPOUTRE Auguste, 36, rue du Pays,
Roubaix.
M. LEPOUTRE-CAULLIEZ, 21, rue du Pays,
Roubaix.
Mme LEROY Aimé (veuve), rue de Mons,
Valenciennes.
M LEROY Alfred, 7, rue du Quai,
Dunkerque.
M. LEROY-DUTRIEUX (veuve), 58, rue de la
Plaine, Lille.
M. LEROUX-DENNIEL, rue du Bocquet,
Tourcoing.
M.
LESAY-DELESPAUL, 5, rue d'Isly, Lille.
M. de LESDAIN Lucien, 1, rue Dupouy,
Dunkerque.
M. LEURENT-LEPORT, 45, rue de Roubaix,
Tourcoing.
M. LIAGRB-CEULEXAERE, 57. rue Nationale,
Armentières.
M» LIBBRECHT, Curé du Sacré-Cœur,
Armentières.
Mme LIDERT-BACQUE.(veuve), 147, rue
Notre-Dame, Lille.
M. LIÉNART (l'Abbé), vicaire de
Notre-Dame, Fives-Lille.
M. LOMPAS, 23, rue Colbert, Lille.
Mme LONGHAYE (veuve), 165,
boulevard de la Liberté, Lille.
M. LORIDAN (l'Abbé), Supérieur de
l'Institution Saint-Jean, Douai.
M. LOURMK Rodolphe, 34, rue Bayard,
Armentières.
Mme LUWEZ-BLONDEAU (veuve), 3, place des
Ursulines, Valenciennes.
M. LUWEZ Emile, rue Dadier,
Valenciennes.
Mme LYS-TANGRÈ, 59, rue Mercier, Lille,
MM. MAES, frères, rue de la Louvière,
Lille Saint-Maurice.
M. MAGNIEZ, 14, rue d'Outremont,
Valenciennes.
M. MANCEL, 8, rue Sainte-barbe,
Dunkerque.
M. MANOEL, 2, place de la République,
Lille
M.MANO, Ingénieur à l'usine de
Fives-Lille.
M. MANGÉ (le chanoine), Doyen de
Saint-Géry, Valenciennes»
M. MAIIBOTIIN, 18, Marché aux Poissons,
Valenciennes,
M.MARCOTTE, 28, rue de
l'Hôpital-Militaire, Lille,
M. MAREITE, 29, rue du Vieux-Faubourg,
Lille
M.MAS Charles, rue du Molinel, Lille,
M. MASSE-DELEMER, rue de la Barre,
Lille.
M. MASCAUX Léon, rue de la Halle,
Valenciennes.
Mme MASSON Armand (veuve), 36, rue
Neuve, Roubaix.
M. MATHEEIN, Ingénieur à l'Usine de
Fives-Lille.
M. MATHON Achille, 125 bis, rue
Jacquemars-Giélée, Lille.
Mme MAURICE (veuve), rue des
Blancs-Mouchons, Douai.
M. MAZUREL F. 126, boulevard
Vauban, Lille.
M. MAZUREL Georges, boulevard de Paris,
Roubaix.
M. MAYET (l'Abbé), rue Saint-Sauveur,
Lille.
M. MEERT, 177, rue Solférino, Lille.
M. MERVEILLE J. 101 ter rue de Douai,
Lille,
M. MERTION, 74, rue Boucher-de-Perthes,
Lille.
M. MEURAND, 18, rue des Ecoles, Douai.
M. MEURILLON E. rue du Château,
Comines.
Mme MEURILLON (veuve), 25, rue Masséna,
Lille.
M. MICQUE (l'abbé), vicaire de
Saint-Pierre, Douai.
M. MILLE, 18, rue de Thionville, Lille.
M. MILLE Ch. 7, rue de Thionville,
Lille.
M. MIOT-PIÉRRU, rue de Beaumont,
Valenciennes.
Mme MONTEZ, rue des Vierges, Douai,
Mme MOTTE Alfred, 60, Grand-rue, Roubaix.
Mme MONTAIGNE, 44, rue de Bourgogne,
Lille.
M. MOTTE, 37, rue de
l'Hôpital-Militaire, Lille,
M. MOTIE-DELATTRE, 27, boulevard
Gambetta, Roubaix.
M.MOTTE Albert, 23, boulevard Gambetta,
Roubaix.
M. MOTTE-VERNIER Louis, 46, rue Neuve,
Roubaix.
M. MOTTE-SCRÉPEL, 38, boulevard
Gambetta, Roubaix.
M. MOTTE-WIBAUX, 32, Grand-Place,
Tourcoing,
M. MOURCOU, 103, rue Manuel, Lille.
M. MULLIEZ (veuve), 81, rue Nationale,
Lille.
M.NAMUR Henri, rue de la Liéwarde,
Valenciennes.
M. NAMUR Henriette, 28, rue de la
Liéwarde, Valenciennes.
M.NAMUR-ROYÈRE, 1, place des Ursulines,
Valenciemnîs,
M. NICOLEE, 11, square Rameau, Lille»
M. NIÉE (l'Abbé), 1, rue Saint-Benoit,
Douai.
Mme NIEL-CAVROY, 15, rue Saint-Georges,
Roubaix,
M. OUTREBON frère et sœur, 52, Grande
Place. Lille,
M. OVIGNEUR, 82, rue Boucher-de-Perthes,
Lille.
M. PAQUET, 16, rue Puébla, Lille.
M. PARSY, (l'Abbé), Vicaire de
Notre-Dame, Douai.
M. PASCAL, rue Watteau, Valenciennes.
M. PESCHEUR, 7, rue Meurein, Lille.
Mme PECQUEUR, 79, rue d'Isly, Lille.
M. PHILIPPE L., 50, Boulevard de la
Liberté, Lille.
M. PIAT, rue
Saint-Georges, Roubaix;
M. PIÉRARD-SEMAL, 6, rue de Mons,
Valenciennes.
M. PINTE Louis (l'Abbé), Vicaire de
Saint-Vaast, Armentières.
Mme PITON, Place Thiers, Armentières.
M. PLAYOUST-DESI^ONTAINES, 6, rue à
Fiens, Lille,
Mme POLLET (veuve), rue de Mons,
Valenciennes,
M. POLLET-VERNIER, 10, rue d'Inkermann,
Lille.
M. POLLET-MOTTE, 25, Boulevard Gambetta,
Roubaix.
Mme PORCHET (veuve), 85, rue des Postes,
Lille.
M. POTEAU» 20, rue Saint-Thomas, Douai.
Mme POUCHAIN Victor (veuve), rue de
Lille, Armentières.
Mlle PREUX, 21, rue d'Esquerchin, Douai,
M. PRÉVOST, 79, rue de
l'Hôpital-Militaire, Lille. ,
M. PROUVOST Adolphe, rue Fosse aux
Chênes, Roubaix.
Mme PROUVOST Amédée, 36, rue Pellart,
Roubaix.
M. PROUVOST Paul, 12, rue du Château,
Roubaix,
M. PROUVOST-SCRÉPEL, 17, rue du Grand
Chemin, Roubaix.
M. QUARRÈ, 64, Grande Place, Lille.
M. QUARRÉ-RÉYBOURBON, 70, Boulevard de
la Liberté, Lille.
M. DE QUILLACQ, 33, rue du Fort-Louis,
Dunkerque,
M. RAITTS (l'Abbé), Vicaire de
Saint-Martin» Roubaix.
M.RÉDIER (le docteur), 1, rue de Pas,
Lille.
Mme REQUILLART-BULTEAU (veuve), 96, rue
du Grand-Chemin,
Roubaix. M. RÉQUILEART Jean, 42, rue
Neuve, Roubaix
M RÉVEILHAC, square Rameau, Lille. M.
RÉVEILHAC, 24, rue de Bourgogne, Lille. M. REYNAERT, 35, rue Nationale,
Armentières. M. RICHARD, 174, rue Colbert, Lille. M. RIDEZ, 6, impasse des
Poissonceaux, Lille.
M.RIGOT-STALLARS, 13, place aux Bleuets,
Lille.
Mme RIVIÈRE Auguste (veuve), 39, rue la
Mairie, Douai.
M. ROBAUT (l'Abbé), rue Solférino,
Lille.
M. ROGUIN L., 49, rue des Récollets,
Valenciennes.
M. ROHART, rue Notre-Dame, Lille.
M. ROLLIER (l'Abbé), Vicaire de
Notre-Dame, Roubaix.
M. ROMBAUX, Marly-lez-Valenciennes.
Mme ROSELEUR, 30, boulevard de la
Liberté, Lille.
M. ROURE-CUSSAC, 13, rue de Pas, Lille.
M. ROUSSEL François, 35, boulevard de
Paris, Roubaix.
M. SALEMBIER (l'Abbé), Vicaire de
Saint-Pierre-Saint-Paul, Lille. M. SALEMBIER (l'Abbé), professeur à
l'Université catholique, Lille. M. SAMAIN (l'Abbé), doyen de Saint-Sauveur,
Lille. M. SAPELIER (l'Abbé), Supérieur de l'Institution Notre-Dame,
Valenciennes. M. SARRAZIN, 78, rue
Colbert, Lille. Mme SAUVAIGE, 51, boulevard de la Liberté, Lille. Mlle DE
SAINT-HILAIRE, 14, rue de la Marine, Dunkerque» M. SCHMIDT (le Docteur), 117,
rue Nationale, Lille. Mme SCRIVE Emile, 21 rue Princesse, Lille. Mme SCRIVE
Paul, rue Barbieux, Roubaix. M. SELOSSE, 5, rue Saint-Pierre, Lille. M.
SENOUTZEN, 99^ boulevard de la Liberté, Lille. Me SINGER, rue Sainte-Marie,
Fives-Lille. M SUEUR, Valenciennes. Mi le Supérieur de la Maison de Santé,
Lommes.
M. TAFIN LEFORT, rue
Charles-de-Muyssaert, Lille.
M. TERNINCK Henri, 35, rue de Lille,
Roubaix.
M.THIEBAUT Victor, 1315, rue des
Suaires, Lille,
M. THIRIEZ A. 308, rue Nationale, Lille.
M. THOMASSIN (l'Abbé), Vicaire de
Notre-Dame, Roubaix.
M. TIBERGHIEN-DESURMONT, 128, rue de
Lille, Tourcoing.
M. THIERS, 28, rue Nain, Roubaix.
M. TIPREZ Auguste, 89, rue de l'Hopital-Militaire,
Lille.
M. THELLlER DE PONCHEVILLE, rue de Mons,
Valenciennes.
M. TOULEMONDE A, rue Nain, Roubaix,
M. TOULEMONDE Paul, 24, rue Dammartin,
Roubaix. »
M. TOULEMONDE Charles, 26, rue
Dammartin, Roubaix.
M. TOULEMONDE Emile, 46, boulevard de
Paris, Roubaix. , 61
M. TRAISNEL (le Docteur), 37, rue
Bayard, Armentières.
M. TRÉCA Henri, 69, rue des Wetz, Douai.
M. TRÉCA Victor, 26, quai du Petit-Bail,
Douai.
M. TURLUR Aimé, rue Sainte-Marie,
Fives-Lille.
M. VALDELIÈVRE, 41, rue des Tanneurs,
Lille.
M. VANISCOTTE, 70, rue des Etaques,
Lille.
M. VANDERHAGHEN, 15, rue Détournée,
Lille.
M. VANDERMERSCH, 48, rue Saint-Sauveur,
Lille.
M. VANDEWÈGHE-JOIRE, 124, boulevard de
la Liberté, Lille.
M. VANDEWYNKÈLE père, rue du Bizet, Armentières.
M. VANDEWYNKÈLE-LESAFPRE, rue des
Hirondelles, Comines.
Mme VANWERTS, 20, rue Saint-Sauveur,
Lille.
M. VASSE-MAZUUEL,, 57, rue d'Isly,
Lille,
M. VERIIAEGHE-VANDEWYNICÈLE, rue du
Pont, Commines,
M. VERLEY-BIGO, 101, rue Royale, Lille.
M. VERNIER Alexandre, 34, rue du
Grand-Chemin, Roubaix.
M. VERNIER-LAGACHE, 31, vue Pellart,
Roubaix,
MM» les Vicaires de Saint-André, Lille.
MM. les Vicaires de Sainte-Catherine,
Lille.
MM. les Vicaires de Saint-Christophe,
Tourcoing.
MM. les Vicaires de Notre-Dame,
Tourcoing.
MM. les Vicaires de Saint-Maurice,
Lille.
MM. les Vicaires du Saint-Sépulcre,
Roubaix.
M. VINCENT (le Docteur), 9, rue de
l'Ecole, Armentières.
M. VILLETTE, rue Détournée, Lille.
M. VILLETTE, 37-39, rue de Wazemmes,
Lille.
M. VILLIÉ, 78, Boulevard Vauban, Lille.
M. VIRNOT-GAMONET, 2, rue de Gand,
Lille.
M. WALLAERT Henri, 28, rue Gauthier de
Châtillon, Lille. M. WALLAERT Maurice, 44, Boulevard delà Liberté, Lille.
M.WATTINE G, 28, rue du Château, Roubaix. M. WATTINE L., 49, Grande Rue,
Roubaix. M. WATTINE Paul, ô, rue Pauvrée, Roubaix. M.WAUQUIER Eugène, 09, rue
de Wazemmes, Lille, Mme WAUQUIER (veuve), 99, rue Brûle-Maison, Lille. M.
WETZEL, 28, rue des Tours, Lille. M. BOUTRY, Henri, boulevard de la Liberté,
17, Lille. Mme CAVROIS, rue Cabot, Valenciennes. M. CAMBIER, rue de
l'Abbaye-des-Prés, Douai. M. CORMAN, Anatole, rue du Faubourg-de-Tournai,
Fives-Lille. M. CHARLET, rue de Voltaire, 24, Lille. M. DELEVOYE (l'abbé),
vicaire de Saint-Vaast, Armentières M. DUTILLEUL, Alfred, Grand-Place,
Armentières, M. FAUVERGUE, rue Bayard, 7, Armentières. Mme GHESQUIÈRE, rue du
Marché, 68, Lille. M. JEANSON-DELANGRE, rué des Jésuites, Armentières. M.
LANGANGNE père, rue Manuel» Lille. Mlle LALOUX, Clotilde, à Douzies (Nord). Mme
LEGLAY (veuve), rue des Dominicains, 4, Douai, M. MEURILLON, Henri, rue
Masséna, 2K, Lille. Mme MIOT, René, rue de Beaumont, Valenciennes. M.PECQUEUR,
rue Saint-Pierre, Douai. M. PROYART, rue Jean-de-Gouy, Douai, M. de VICQ, rue
des Fossés-Neufs, 20, Lille.
« Cette œuvre établie, en 1904,
pour toute la ville, a son siège dans la salle désœuvrés à l'église Notre-Dame.
M. l'abbé Huart en est le directeur. Elle a pour présidente : Mme
Prouvost-Ernoult ; vice-présidente, Mme Pollet-Bleuet ; trésorière, Mme Desbonnets-Poullet
; secrétaire, M 110 Jeanne Felhoen. Pour se faire inscrire, soit comme dame
catéchiste, soit comme dame zélatrice, s'adresser à M. le directeur ou à Mme la
présidente; pour faire inscrire les enfants au catéchisme. S’adresser à MM. les
vicaires, rue de la Redoute, 54; Mlle L. Derville (garçons), rue
Saint-Vincent-de-Paul. 16; Mlle S. Ruffelet (filles), rue Nationale, 4, Cette
œuvre a pour objet : 1° l'enseignement de la lettre, du catéchisme aux enfants
des écoles laïques, les prières et les premières notions de la doctrine
chrétienne ; 2° le recrutement des enfants que les parents indifférents ou
absorbés par les soins du travail quotidien n'envoient plus au
catéchisme ». Almanach catholique de Roubaix... [s.n.] (Roubaix)1890-19..
Almanach catholique de Roubaix... [s.n.]
(Roubaix)1890-19..
Syndicat de l'Industrie roubaisienne.
(Grande-Rue, 126).
Fondé en 1880 par M. Henri Bayart Dubar,
PATRONS, EMPLOYÉS ET OUVRIERS.
Président, M. Louis Cordonnier,
Vice-présidents, MM. Georges Heyndrickx, et Philippe Logé. Secrétaire, M.
Amédée Prouvost, Mh Trésorier, M. Eugène Ernoult. Société Saint-Henri. Caisse
de retraite fondée en faveur des employés du Syndicat. Président, M. Louis
Cordonnier, Vice-président, M. Jules Catteau, Secrétaire, M. Fernand Dodin.
Trésorier, M. Louis Florin père. Société de Secours mutuels Saint-Joseph.
Fondée en faveur des membres ouvriers du Syndicat. Directeur, M. Auguste
Bayart-Outters. La cotisation, donnant droit, en cas de maladie, à un secours
de 12 francs par semaine et aux soins du médecin, est fixée à 25 centimes par
semaine, dont 15 payés par l'ouvrier et 10 par le patron.
Œuvre des layettes. Présidente, Mme
Watine-Prouvost, Grande-Rue, 29.
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
TENUE A LILLE LE 23 MARS 1893 PAR LES UNIONS DE LA PAIX SOCIALE
Les membres des Unions
de la paix sociale savent déjà quelle brillante et profitable campagne vient
d'achever le groupe de Lille ; la Réforme sociale leur a fait connaître le
sujet des huit conférences qui, à l'intervalle d'une semaine, ont attiré et
retenu pendant deux mois des auditoires toujours plus nombreux et plus
attentifs ; les indications, nécessairement très condensées de la Revue, ont
suffi pour montrer avec quel soin et quel succès le programme avait été composé
au point de vue général comme au regard des préoccupations particulières de la
région.
Réunir un tel nombre
de questions si heureusement appropriées aux circonstances du temps et du lieu;
mettre la main pour chacune d'elles sur l'homme capable de la traiter ; trouver
un auditoire fidèle à une époque ou l'excessive profusion de la parole écrite
ou parlée a émoussé la curiosité; maintenir au milieu de l'extrême diversité
des sujets et de l'indépendance absolue des conférenciers, cette belle unité
qui n'est point imposée comme un corps de doctrine, qui n'a même pas été
concertée, mais qui apparaît d'elle-même à l'esprit observateur et se révèle
comme la plus évidente manifestation de la vérité... ce n'est pas une mince
besogne pour ceux que n'ont point effrayés les périlleuses difficultés de
l'organisation matérielle ; ce n'est pas non plus un résultat auquel puissent
prétendre beaucoup d'Écoles, quels que soient le talent, le renom et l'activité
de leurs chefs ou de leurs disciples.
N'est-ce pas là, en
effet, ce qui donne à l'École de Le Play son originalité propre et constitue
pour elle le meilleur gage du maintien de sa prospérité et du développement de
ses progrès ? — d'une part, la liberté sans limite laissée à ses disciples à
qui elle ne demande, pour les admettre, aucun sacrifice de leurs croyances ou
do leurs préférences historiques, politiques, religieuses, économiques, qu'elle
est heureuse, au contraire, de voir s'abandonner à la féconde diversité de leur
tempérament; de l'autre, l'étonnante harmonie à laquelle ils arrivent fatalement
au terme de leurs études ou de leurs observations, pourvu qu'ils suivent la
méthode, laquelle tient tout entière en ces trois points : renoncement formel à
tout préjugé et à toute idée préconçue, observation impartiale des faits,
docilité à se conformer aux conclusions, même inattendues, que fait ressortir
cet examen. « Cecy est un livre de bonne foy, lecteur », disait Montaigne en sa
devise des Essais; ce mot pourrait être inscrit sur la bibliothèque tout
entière qu'ont formée Le Play, ses amis et ses continuateurs ; pas une page de
ces nombreux écrits ne le démentirait. Cette concordance de conclusions, dans
la multiplicité des vues, s'est trouvée vérifiée une fois de plus dans les
conférences de Lille : quand M. Béchaux a traité de la réglementation du
travail, il a demandé qu'avant de légiférer on fît une enquête préalable sur
les conditions particulières dans lesquelles s'exerce chaque métier, ce qui
revient à prendre pour base la réalité des choses au lieu de se laisser aller
une fois de plus au système cher aux théoriciens, qui consiste à appliquer la
même mesure à des quantités essentiellement dissemblables entre elles ; quand,
avec MM. Delecroix, Duthoit, Houdoy, Martin, Delesalle, Fauchille, sont venues
à l'ordre du jour les questions brûlantes des caisses de secours des ouvriers
mineurs, des syndicats professionnels, du déclin de la natalité, des grands
magasins, des accidents du travail, des assurances ouvrières, c'est toujours la
cause de la liberté de l'initiative privée dont les faits, bien plus que les
orateurs, ont pris la défense ; dans tous les ordres d'idées, il a été
démontré, faits et chiffres en mains, que, dans la mine, dans les associations
corporatives, dans la famille, dans le magasin, dans la grande industrie, dans
l'atelier, l'intervention de l'État, quand l'État prétend se charger de ce que
fait actuellement ou de ce que pourrait faire l'initiative privée, est
contraire au droit naturel, à la logique, à la justice et surtout aux intérêts
mêmes dont les socialistes de toute école et de tout degré se disent les seuls
bons défenseurs.
La même unité a été
affirmée par les deux orateurs de la séance solennelle de clôture; car il y a
eu une séance solennelle, et c'était justice. Il convenait que cette longue
série de réunions d'études — auxquelles ne manquait point cependant un certain
agrément, témoin la fidélité et la composition de l'auditoire — fût couronnée
et consacrée par la présence et par la parole d'hommes qui ont toute autorité
pour représenter l'École et pour parler en son nom; c'est cette consécration et
cette récompense que sont venus apporter au groupe de Lille et aux Unions de
Flandre et d'Artois MM. Georges Picot, Alexis Delaire et Rostand. ASSEMBLÉE
GÉNÉRALE DE LILLE (21 MARS).
Autour d'eux, sur
l'estrade, avaient pris place : MM. Ange Descamps, vice-président de la Société
industrielle du Nord, H. Dubroeucq, Henri Bossut, ancien présideut du tribunal
de commerce de Roubaix, Jourdain, président de la chambre de commerce de
Tourcoing, Ch. Delesalle, A. Fauchille, Marion, Houdoy, H. Delestre, Thoyer,
etc. Dans la salle on remarquait M. Bayet, recteur de l'académie de Lille,
Faucher, ingénieur en chef, adjoint au maire de Lille, Houzé de l'Aulnoit
Théry, Vanlaer, anciens bâtonniers, Bourguin et Jacquey, professeurs aux
facultés de l'État, Witz et Desplats, des Facultés libres ; de nombreux
représentants de la grande industrie, MM. Thiriez, Le Blan, Delesalle,
Faucheur, Descamps, Masurel-Jonglez, de Tourcoing, Amédée Prouvost, Louis
Cordonnier, de Roubaix, et plusieurs notabilités de la région.
Après quelques mots de
bienvenue de M. Ange Descamps, au nom des Unions de Lille, M. Picot, président,
a fait des libertés que nous avons conquises depuis un siècle un tableau que
certains ont trouvé légèrement optimiste et qui cependant est d'une exactitude
parfaite : ceux qui ont subi cette impression ont eu sans doute quelque peine à
s'élever tout d'un coup et à se maintenir, avec l'éminent académicien, dans les
hauteurs des principes et du droit, retenus qu'ils étaient et que nous sommes
tous dans une région moins sereine par les violations quotidiennes des libertés
solennellement octroyées; ils ont bien dû remarquer cependant que l'orateur, en
énumérant les libertés dont nous jouissons, peut-être avec quelques entraves, mais
que nous avons le droit de revendiquer, a constaté que l'une d'elles manquait à
l'appel, et précisément celle qui pourrait être de l'application la plus
féconde: la liberté d'association ; ils n'ont point laissé échapper, puisqu'ils
l'ont vigoureusement applaudie, cette belle et forte partie du discours où se
trouvent signalés « les abus de la liberté corrompue » ; ils se rappelleront
enfin que ces violations de libertés qui assombrissent leur horizon ne sont,
elles aussi, que des abus d'autorité de l'État et que l'École de Le Play n'a
pas de plus instante préoccupation que de circonscrire l'action publique dans
tous les domaines, afin de laisser libre jeu aux initiatives privées. C'est
précisément à ce dernier terme qu'est venu aboutir tout le discours de M. Picot
: « Réclamons la liberté qui nous manque, mais sachons user de celle que nous
avons ; et le meilleur, le seul usage qu'une démocratie puisse faire de la
liberté, c'est que les individus et les groupes naturellement constitués
rivalisent d'ardeur dans l'activité et le dévouement ; tel est LE DEVOIR SOCIAL
».
UNION
DES SOCIÉTÉS SPORTIVES DE ROUBAIX
Comité d'honneur. — Président, M. René
Derreumeaux, président de la Fédération de la Jeunesse., Catholique. v '
Membres. — MM. Pierre Lestienne, Achille Glorieux, Pierre Bastin, Jean
Blanchot, Léon Blanchot, Gustave Bulteau, André Bayait, Pierre Bayart, D
Bernard, Maurice Bouzin, Achille Bayart fils, Auguste Bayart fils, Henri
Bayart, Henri Bossu, Achille. Bossut, André Carissimo, Aug, Carré, Aug. Cavrois,
Léon Cavrois, Jean Cavrois fils, Fernand Carissimo, Félix Chatteleyn fils, Cl.
Dazin Eloy, Cl. Dazin fils, Léon Dazin, Victor Dazin fils, Albert Dhellemmes, .
Armand Dhellemmes, Victor Despatures, Louis Derville fils, Victor Derville
fils, Maurice Derville, Alex. Delaoutre fils, François Dillies, Eug. Duthoit,
Robert D'Halluin, Paul Delemasure fils, Carlos Dazin, Emile Eloy fils, Louis
Eckman, Paul Fontaine, Louis Glorieux, Maurice Glorieux, Albert Glorieux,
Charles Huet fils, Jacques Heyndrickx, Théodore Hannart, André Lepoutre fils,
Louis Lepoutre fils, Edm. Lefebvre, Maurice Lessens, Louis Leclercq fils, Jean
Lestienne, Ernest Masurel, Jacques Masurel, Eugène Motte fils, Edouard Motte
fils, Etienne Motte fils, Gaston Motte, André Motte, Paul Mulliez fils, Eugène
Mathon, Jean Prouvost, Amédée Prouvost fils, Henri Prouvost fils, Albert
Prouvost fils, Robert Prouvost, Eugène Rasson, Ernest Réquillart, Paul
Réquillart, François Roussel, Léon Segard, Joseph Toulemonde, Emile Toulemonde,
Paul Toulemonde, Jules Toule- inonde, André Toulemonde, Léon Toulemonde, Félix
Vanoutryve fils, Alphonse Van Den Hende, Alexandre Vernier, Louis Watine fils,
Léon Watine, Léon Wibaux fils, René Wibaux.
Bureau du Comité. — Président, M. André
Arnoult-Delcourt ; Secrétaire, M. Gustave Devillers.
L'Abeille Fondée en 1906. — Aumônier, M.
l'abbé Roland ; Président d'honneur, M. Jacques Masurel Y Président, M. A.
Donckel; Secrétaire, M. Petit; Moniteur-chef, M. Raphaël Vanmullem. — Nombre de
sociétaires : 80.
Résultats du Concours de Saint-Arnaud
1908. — En 2° division : 1 premier prix avec félicitations du jury, 3 premiers
prix, 2 seconds et 1 troisième prix.
Siège : Cercle Saint-Eloi, rue du
Tilleul, 178.
Les Alpins Fondée en 1899. — Aumônier,
M. l'abbé Delaeter ; Président d'honneur, Eugène Duthoit ; Président, Charles
Dupire ; Secrétaire, César Leclercq ; Moniteur-chef, Etienne Deroubaix. Nombre
de sociétaires : 120.
Résultats du Concours de Saint-Amand
1908. Division d'excellence : 1 premier prix avec félicitations du jury,
3 premiers prix, 3 seconds et 2 troisièmes prix.
Siège : Patronage Saint-Pierre, Croix.
L'Amicale Société de préparation
militaire, fondée en 1908. Président, M. Henri Griaux ; Secrétaire, M.
René Lefebvre ; Trésorier, M. G. Bovyn ; Moniteur-chef, M. Raphaël Vanmullem. —
Nombre de sociétaires : 23.
Siège : rue Pellart, 98.
Les jardins partagés en France
FNJFC (Fédération nationale des jardins
familiaux et collectifs.
http://www.jardins-familiaux.asso.fr
12 Rue Félix Faure, 75015 Paris
C'est au cours des guerres napoléoniennes que l'on
commença à parler en Angleterre d'« allotments » ou terres allouées aux ouvriers.
Pour les uns il fallait 2 000 m2, pour d'autres, moitié moins. Mais tout le
monde était
d'accord sur le rôle important des jardins. En France, loué ou cédé, le terrain
attachait l'ouvrier à son usine et le maintenait loin du cabaret. S'ils revêtaient
un caractère paternaliste, les jardins ouvriers ont séduit parce
qu'ils correspondaient à un besoin réel. Les premiers jardins ouvriers français
furent inspirés des potagers encouragés par le médecin et pédagogue Daniel
Gottlob Moritz Schreber en Allemagne. Celui-ci fonda l'association
des jardins ouvriers et familiaux pour « éduquer la population » et « améliorer
la santé publique ». Cette idée fit quelques émules comme l'abbé Volpette à
Saint-Étienne, et madame Hervieu à Sedan.
Parmi les
fondateurs de la Conférence Saint Vincent de Paul de Roubaix, le 6 novembre
1846, on note : MM. Constantin Prouvost; Louis Prouvost, plus tard
rédemptoriste; Gaspard Prouvost, qui mourut doyen de Notre-Dame, à
Valenciennes; Willebaud Wibaux, nommé secrétaire quoique absent de la séance.
Parmi les membres entrés dans la Conférence de 1842 à 1852 :
Gruart-Prouvost, membre honoraire (date d’admission?). ; Prouvost
Joseph, membre actif. Henri Prouvost. 6 Février 1843. Wattinne-Prouvost, membre
honoraire. Prouvost Liévin, membre honoraire. Le père de Charles
Flipo-Prouvost, Jean François Flipo 1792- 1867, filateur, Conseiller général,
fondateur de la fortune de la famille; crée sa filature, utilise une des
toutes premières machines à vapeur, s’installe dans une grande maison de la rue
de Tournai, épouse Adélaïde Cécile Holbecq,-1803-1892), femme très
courageuse et pieuse qui financera l’ essentiel de l’ église Saint Louis
et soulage les misères sans compter ; à la fin de sa vie, veuve, elle
dirigera la fil ature ; elle allait à la messe chaque matin à la chapelle de l’
hospice d’Havré du XVII ° siècle (exactement) en face de son
domicile; par contre le dimanche, son cocher attèle les deux chevaux pour la
conduire en bel équipage entendre la grand messe à Saint Christophe de
Tourcoing, parée de ses robes de taffetas dites « des fêtes de l’
église » texte d’André Leurent-Maës; ( Jean Baptiste avait un frère
Charles Flipo, né le 6 novembre 1800, Tourcoing, décédé
le 25 avril 1824 (23 ans), en religion – trappiste).
Amédée
II Prouvost était, comme sa femme, membre du Tiers-Ordre de
Saint-François. Il fit édifier à M'Rira, prés de Tunis, dans un domaine
où il fut associé avec son frère Edouard, une chapelle qui devint
paroisse. Il contribua à faire édifier prés de sa propriété de Mandelieu une
chapelle, N.-D. des Mimosas. Il contribua certainement à la construction
du grand couvent de la Sainte Famille à Roubaix, rue de Lille, où sa
belle-sœur, religieuse, tante Jeanne Bénat, laissa un très grand souvenir.
Pendant la guerre de 1914-1918, il prit la tête d'un Comité dit du
Vœu de Roubaix, dans le but de demander à Dieu la protection de la ville , qui
fut heureusement épargnée. Le clocher qui manquait à l’ église du Sacré-Cœur,
fut ainsi construit.
Il avait de tout temps porté de l’ intérêt
à l’ Orient Chrétien et présidait le
comité de Roubaix de l’ Œuvre d'Orient. Son
dévouement à l’ Œuvre d'Orient, lui
valut d'être nommé Commandeur de l’ Ordre du
Saint-Sépulcre, et nous avons
eu sous les yeux une photo de grand-père, revêtu d'une
cape prestigieuse.
Mentions de
Prouvost dans les monuments de Roubaix:
Église
Notre-Dame de Roubaix
La première pierre de cette église fut posée le 28
juillet 1844; au commencement de l’année 1847, l'édifice était achevé et
fut consacré le 10 février par Mgr Giraud. Les plans avaient été dressés par M.
A. Dewarlez, architecte de la ville.
1844. — Première pierre, provenant de l'ancienne chapelle du
Saint-Sépulcre; avec plaque de cuivre :
D. 0. M. et B. M. V. huncce lapidem primarium rite et faustis consecratum
auspiciis, ut in perpetuum templi fundamentis inhesereat, avitamque fidera ad
posteros testetur, anno Domini M DCCC XLIV, die vero vigresima quinta
Juvi, solemniter apposuit D. Joannes-Baptista Bossut, civitatis Rosbacensis
magistratus, sicut ex diplomate ibi incluso latius constabit.
Louis-Philippe, roi des Français ; Pierre Giraud, archevêque de
Cambrai; le vicomte de Saint-Aiqnan, préfet du Nord; Auguste Mimerel,
conseiller du département; Wattinne-Wattel, conseiller de l'arrondissement;
Jules-Philippe Maes, doyen-curé de Roubaix ; Jean-Baptiste Bossut, maire de
Roubaix; Achille Delaoutre, Louis-Alphonse Lanyin, adjoints. Conseillers
municipaux, Scrépel-Lefebvre, Julien Lagache, Gésar Piat, Auguste
Lemaire, Julien Mourmant, Vincent Decarne, Auguste Mimerel, Louis Lecomb,
Roussel-Dazin, Dellebecq-Desfontaines, Théodore Descat, Duhamel- Housez,
Jean-Baptiste Dujardin, Delcourt-Béghin, Salembier-Bulteau, François-Frasez,
Motte-Duthoit, Motte-Brédart, Cocheteux-Segard, Jean-Baptiste Selosse,
Lepers-Agache, Tiers-Bonte, Clarisse-Desbarbieux, Camille Hertogh,
Secrétaire de la mairie : Hippolyte Lemaire. Architecte de la ville : Achille
Dewarlez. Entrepreneur: François Ferlié fils. 1846 — Seconde
cloche. « Patrinus P. C. Prouvost; matrina
Floribona Duthoit, uxor D. Lespagnol, in arte medica doctoris. M DCCC XLVI. Sub
auspiciis D. Salembier-Bulteau, civ. Rosb. magistratus. »
Église
du Sacré-Cœur de Roubaix.
De style gothique XIII° siècle, en briques, avec
contreforts de pierre blanche, et affectant la forme d'une croix latine, cette
église fut construite pour accomplir le vœu formulé par les catholiques de la
ville, en 1870, « pour obtenir la délivrance du Pape, le rétablissement de
l’ordre et de la tranquillité en France et la préservation de l'invasion
prussienne. » La première pierre fut posée le 16 juin 1871 ; l’église fut
bénite et ouverte au culte le 20 juillet 1873, et érigée en paroisse par décret
du 19 novembre 1878.
1866-1887.
— Dans la chapelle de Saint-Joseph.
A la mémoire
de M. Louis- Joseph Delerue, décédé le 23 mai 1865, à l'âge de 72 ans et 6 mois
; de M. Amand-Fidèle-Joseph Delerue, décédé le 27 Juin 1876, à l'âge de 72
ans et 9 mois ; de M. Pierre-François-Joseph Delerue, décédé le 29 mai
1878, à l’âge de 76 ans et 6 mois ; de Marie-Joséphine Delerue, décédée le 13
novembre 1887, à l’àge de 82 ans, donateurs de cet autel. R. I. P."
1871. — Première pierre, « D. O. M. et Sacratissimo Gordi Jesu hunc
ce lapidem primarium rite benedictum, ut in perpetuum templi fundamentis
inhaereat, avitamque fidem ad posteros testetur, anno Domini
M.D.CCC.LXXI, die vero decima sexta Junii, recurrentibus festo Sacratissimi
Gordis Jesu et anniversario vigesimo quinto creationisâs. DD. Pii Papœ IX,
solemniter apposuit R. D. Bernard, vicarius generalis. »
1871- —
Dans la chapelle absidale, sur les quatre panneaux à gauche et à droite de
l’autel.
Nous prierons pour ceux qui ont fondé cette église ou qui en ont été les
bienfaiteurs :
MM. Charvet, MM. Julien Lagache, Binet Réquillart-Dessaint, Berteaux,
doyen. Louis Scrépel, MM. Toulemonde- Destombes, Motte –Motte, Grouset-Segard,
Th Duhamel, Etienne Motte, Mulliez-Delmasure, Leclercq-Mulliez, J.-B.
Scrépel, Amédée Prouvost, Delrue frères et sœur,
Denis Salembier, Jean Delcroix, Wattinne-Bossut, Vve Flipo, Bossut
père,Julien Lagache fils, Droulers-Prouvost, J.
Pollet, Desrousseaux- Defrenne, Droulers-Éloy, MM. Éloy-Duvillier, Ve
Éloy-Desbouvrie. Henri Toulemonde, Jules Toulemonde, Henri Wattinne,
Wattinne-Ovelacque, Achille Vernier, Christine Mullier, Alfred
Motte, Scrépel-Louage, Léon Scrépel, Dazin-Éloy, Motte-Bossut, Henri Prouvost, Narcisse
Lestienne, Charles Prouvost, Desfontaine, V
Dupont Grimonprez, Aie Wattinne ; MM. Plancre, vicaire ; Pollet,
vicaire ; Tilmant, vicaire ; Caudron, vicaire ;A
Tiers ; Delle Houzet, Ace Delattre, yve Watine-Meurisse, So
Watine, Louis Watine, Jh Watine, Cavrois-Mahieu, Legrand Wibaux ;
Lehougne-Delecourt, Charles Roussel, Henri Wibaux, Piat- Florin, Delobel sœurs,
Vermylen, Pennel- Wattinne, Lezy-Dhalluin, Vve Delcroix,
Delambre-Seutin, MM. Niel-Cavrois, Jules Delattre, Henri Delattre fils ;
Bettremieux, Louis Dekimpe, Watine-Ferfaille, Bonami Lernould,
Lefebvre, Grimonprez-Cavrois, Vve Henri Prouvost, Delannoy-
Delcroix, Delannoy- Carré, Sophie Delrue, Piat-Agache, J. Florin, Ve Dubar-
Cliquet,
Vve Y Pennel, G. Heyndrickx, Allard-Sion, Bulteau sœurs,
Allard-Rousseau, Delannoy-Castelain, Vandecrux. MM. Carré-Gheval, Bayart-Cutklier, Wibaux-Motte, Watine-Beghin, J.-B.
Bossut, Ach. Deledalle, Ve Louis Lefebvre, Lefebvre-Mullier, Mulliez-Scalabre,
Clément Dupire, Flipo-Gousin, Dazin-Flipo, E. Moyart-Rapsaet, Vv«
Beuscart-Despontaines, Chrétien Vandecrux, Nicolas- Ravenez,
Thibbaut-Defrennes, Delcour frères, Carette-Lepers, MM. Dispa, Dazin-
Motte, Grimonprez- Delatre, Henri Duhamel, Armand Wibaux, V
Meurisse-Toulemonde,Henri Bossut, V Agache-Toulemonde, Delfosse-
Motte, Pierre Gatteau, Planquart-Boyaval, Mahieu-Bossut, Laval frères, D
Billet, D. Bocjtibe, Dejoncker, Willot, Ve Jules Bonnet, MM.
Flipo-Delcroix, Billet-Duquesnnoy, Ferret-Delcroix, Stanislas
Florisse, Leroux- Delcroix, Hodzet-Cheval, Jean Bonnet, MM ve Bouvier, J.
Lamy, Renard, Ve Mathon, Messen, J. Lefebvre, L. Lefebvre.
Hôtel- Dieu de
Roubaix.
En 1853, une
souscription fut ouverte par la Chambre Consultative, en vue de l'érection d'un
vaste hôpital. Après une longue attente, le projet de construction fut voté
le 23 septembre 1869. L'édifice fut exécuté par M. Th. Lepers, architecte de la
ville, d'après les plans de M. Bottrel d'Hazeville. Cet hôpital, situé rue
Blanchemaille,
s'appela d'abord Hôpital-Napoléonprès 1870, il fut désigné sous le nom
d'Hôtel-Dieu ou hôpital civil.
Dans le
vestibule à gauche en entrant : Bienfaiteurs. 1463-1823 :
Pierre de Roubaix,
Isabeau de Roubaix., Adrien de Roubaix, Nicolas de Werchin, seigneur de
Roubaix., Yolande de Luxembourg, dame de Roubaix, Mgr de Faigneules,
Sœur Jacqueline Despeunezeaux, Sœur Marguerite Meiganet, Yolende de
Werchin, princesse d'Épinoy, Floris de Montmorency, seigneur de Montigny, Luc
Mulliez,
Sœur Jeanne Deswatines, Sœur Liévine Vandervarent, Sœur Marguerite Farvaque,
Sœur Isabeau de Tramecourt, Lamoral, prince de Ligne, marquis de Roubaix,
Marie de Melun, princesse de Ligne, dame de Roubaix. Sœur Légère Flameng,
Valentin du Bois, seigneur de Wassegnies, Sœur Jeanne Bataille, Agnès de
Mullenart,
Sœur Agnès Delbecque, Me François Becquart, pasteur de Roubaix, M. Jean
Prus, pasteur de Roubaix, Sœur Jeanne Lefort. Sœur Barbe Lefebvre, Sœur Marie-Catherine
Obert,
Sœur Marie- Madeleine Wattrelos, Louis de Croix, seigneur de Gourgemez,
Catherine Delebecque, Sœur Antoinette de Blondel, Antoine de Blondel, Catherine
de Carieule,
Marie de Berthoult du Valuon, Sœur Anne Dulongcourty, Sœur Catherine Lariyière,
Sœur Barbe Delebecque, Sœur Agnès Desurmont, Sœur Michelle Dujardin,
Sœur Catherine-Monique Delebecq, Sœur Agnès-Florence DelebecQue, Sœur
Catherine Delespaul, Sœur Marie- Joseph Dhalluin, Sœur Dorothée Ducoulombier,
Sœur Pélagie Jager, Sœur Marie-Madeleine Lefebvre, Sœur Marie-Catherine Delespaul, Sœur
Marie-Jeanne Flameng, Sœur Marguerite Dhalluin,
Sœur Marie de S.Joseph Dhalluin, Sœur Elisabeth Prouvost, Sœur
Marie-Florence Vanhœnacker, Sœur Aldegonde Scorion, Sœur Augustine Destombes,
Sœur Glaire Lepers,
Sœur Isabelle Delposse, Sœur Thérèse Destombes, Sœur Marguerite Lezaire,
Louis de Melun, prince d'Épinoy, marquis de Roubaix, Philippe-Dominique
Delespaul,
Mademoiselle de la Hayrie,Valérien Caron, Sœur Catherine-Monique Lefebvre, Sœur
M. F. Delespierre, Brecryelt-Delahaye, Jacques Delos, Marie-Catherine
Destombes,
Sœur Marie-Angélique Decottignies, Sœur Jeanne Lezy, Sœur Marie-Gabrielle
Coppin, Sœur Marie-Agnès Courouble, Sœur Marie-Monique Florin,
Sœur Marie- Adrienne Lefebvre, Sœur Elisabeth Heddebaut, Sœur M. G. Hannart,
Sœur Éléonore Monier, Sœur Antoinette Monier, Sœur Marie-Mélanie Castel,
Sœur Euphrosine Delebecque, Sœur Béatrix Prouvost, Sœur Bernardine Dujardin, Sœur Albertine
Delourme, Sœur Julie Bonte, Sœur Constance Lantoing, Sœur Amélie Lemer,
Sœur Marguerite Gaffin, Sœur Marie -Madeleine –Joseph Dehullu, Sœur
Victoire Mouret, Sœur Marie- Françoise- Joseph-Mazurel, Sœur Angélique
Jacquart,
Sœur Anne-Marie Delebecque, Sœur Marie-Anne-Joseph Destombes, Sœur Catherine
Chauwine, Sœur Marie -Anne -Joseph Fabricy, Sœur Rose-Blanche-Joseph
Bouteillier,
Sœur Bernardine Klory, Sœur Félicité Lefebvre, Pierre Frémaux.
Noms des
administrateurs de l’Hôpital de Roubaix de 1798 à l’année 1867:
P. J.
Grimonpont. 1798 ; A. Dujardin 1798 ; Castel-Frémaux. 1798 ;
Dazin-Duforest. 1798 ; Bulteau-Yon 1798 ; C. Florin-Delbecque.
1801 ; Dervaux-Dukorbst 1801;
Houzet-Delos. 1801 ;Delcourt-Chombart. 1801 ; Defrenne-Dervaux
1802 ; Simon-Basile Ferret. 1804 ;Ignace Gadenne. 1804 ;J. B.
Lecomte. 1807 ; Dervaux-Tiberghien. 1807 ;
Bulteau-Prouvost.
1809 ;
Boyaval-Roussel. 1809. ; Lepers-Delebecque. 1809 ; Liévin Defrenne.
1810 ; Boyaval-Morel 1810 ;Alexandre Decréme. 1810 ;
Grimonprez-Tiberghien ;
Grimonprez-Bulteau. 1814 ; Duhamel-Brédart. 1817. Desrumeaux-Duthoit.
1817 ; Prouvost-Defrenne. 1817 ;
Montagne-Petit. 1818 ; Augustin Prouvost. 1819 ;
Delebecque-Lezaire. 1819; Boussel-Dazin, 1819; Wattinne-Wattel. 1819;
Scrêpel-Lefebvre. 1819; Mulliez-Delesalle. 1823; Motte-Brédart. 1824;
Motte-Duthoit. 1825;
Lecomte-Delerue. 1826; Lehembre-Wacrenier. 1828; Florin- Wattine. 1829;
Hertogh, 1831; Paul Defrenne. 1834 ; Cavrois-Grimonprez. 1835 ; A.
Mimerel. 1837 ;
Delattre-Libert. 1839 ; Grimonprez-Bossut. 1840 ;Louis Destombes.
1852 ; Louis Scrépel. 1852 ; Aimé Delfosse. 1852 ; J.
Benaux-Lemerre. 1856; Réquillart-Desaint. 1863;
L. Watine-Wattinne. 1864 ; Pierre Catteau. 1867.
Hôpital
communal de Roubaix
Le 15 août
1861, jour de l'Assomption et fête de Napoléon 111, la première pierre de cet
édifice, destiné à servir d'hôpital communal, a été bénite par M^ Maes,
doyen de la paroisse S^ Martin, et solennellement posée par Mr
Jean-François-Auguste-Joseph Ernoult-Bayart, maire de la ville de Roubaix,
assisté de ses adjoints
MM. Julien Lagacue> Constantin Dbsgat et Jean- Baptiste Renaux-Lemetre, en
présence du clergé, des membres du conseil municipal et de la chambre
consultative
des arts et manufactures, de la commission des hospices, des diverses
administrations de la ville, et de M. Théodore Lepers, architecte.
Bienfaiteurs.
1861 :
Bayart-Gutelier ;
Bayart-Lefebvre père ;Bayart-Parent ;Bettremieux fils ;
Blanquart-Delobel ; Bodin Edouard ; Boissibre Achille ;
Bossut-Delaoutre ; Bossut-Grimonprez ;
Bossut-Pollet ; Browaeys-Degeyter ; Bulteau
Alexandre ;Bulteau-Desbonnet ; Bulteau-Mimerel
veuve ;Carette-Pennel ;Carré-Cheval ; Carré- Delescluse ;
Carré- Desfontaine ;
Castel frères et sœur ; Cateau Adolphe ; Catteau Pierre.
Catrois-Grimonprez veuve ; Cheval- Legrand veuve ; Cheval
sœurs ; Gochsteux-Castel ; Cordonnier Louis ; Cozette Léon,
Crombé Jules, Crombé Louis, Cuvru sœurs ; Dathis Léon ;
Dazin-Bulteau veuve ; Dazin fils aîné ; Dazin Joseph ;
Dazin-Motte ; Decottignies-Dazin ; Decourcelle veuve ;
Defrenne Alphonse ; Defrenne Liévin ; Defrenne Paul ; Delaoutre
Achille veuve, Delattre-Cavrois Henri, Delattre Edouard, Delattre Henri père.
Delattre Jules,
Delattre Louis fils, Deledalle Achille, Deleporte Henri, Delerue-Dazin Jules,
Delerue- Florin veuve, Delerue J.-B. veuve,Delfosse Clément, Delfosse- Motte,
Delobel-Barot, Delobel sœurs, Derville César, Descat-Crouset, Descat- Libouton,
Descat Théodore, Deschamps Auguste, Desclée frères, Destombes- Dengremont,
Droulers Auguste, Dubar-Gliquet, Dubar-Delespaul , Dubar-Perrier, Duburcq Jean-Baptiste, Duflos
Jean –Baptiste, Duhamel Henri, Dujardin Alexandre,
Du Jardin Jean –Baptiste, Dumanoir, Dupire-Duponchel, Dupont fils,
Dupont-Grimonprez, Duriez fils, Duthoit fils, Dutilleul-Lorthiois, Eeckmann
Louis, Ernoult-Bayart,
Fanyau-Ionave, Ferlié-Lecomte, Florin Carlos, Florin- Decrème,
Florin-Ribaucourt, Frasey François, Gantier- Roussel , Gaydet-Bobt.,
Grimonprez- Bossut, Grimonprez-Cavrois,
Grimonprez Eugène, Grimonprez Louis fils, Lagache Julien, Larousse
Edouard, Laigle Oscar, Lambin – Delattre, Lamy Jules, Leconte-Baillon,
Lefebtre-Mathon Louis, Lefebvre-Mathon Henri, Lefebvre-Soter Jean,
Lenain Edouard, Lepoutre-Parent ; Leroux Camille.
1861- — Salle
des pas perdus; seconde plaque à droite.
Bienfaiteurs
de Lespagnol veuve ; Lestienne frères ; Lhermine Y. Liénard
veuve;Lister et Holden, Mathon-Lepers, Mathon et Masson, Mazure Louis,
Mazure-Mazure,
Messen Jacques, Mimerel sénateur,
Mimerel fils, Montagne Auguste, Montagne Jean, Motte Alfred,
Motte-Bossut, Motte-Brédart, Motte Etienne, Mourmant Julien,
Mulliez-Delesalle, Mulliez-Éloy, Parent Pierre, Parenthou Godefroy, Pennel
Alexandre, Pin-Bayart, Ployette Ferdinand, Pollet Joseph, Pollet Romain,
Poullier Louis,
Prouvost
Adolphe.
Après
1861 : Prouvost Amédée, Prouvost Bonami veuve, Prouvost
Liévin, Prouvost Pierre-Constantin, Relop Adolphe, Réquillart-Barrot veuve.,
Réquillart-Desaint,
Réquillart-Scrépel, Rogues veuve, Rousseaux-Cornille, Roussel-Dazin, Roussel
François, Ryo-Catteau, Salembier Louis, Scrépel César ; Scrépel
Florimond ;
Scrépel Lefebvre ; Scrépel Louis; Scrépel-Roussel ; Ternynck
Henri ; Tettelin- Montagne ; Tiers- Werquin veuve ; Vernier-
Delaoutre ; Voreux Louis ; Vouzelle veuve ;
Watine Louis ; Watine-Meurisse veuve ; Wattel Florimond; Wattel-Prus;
Wattinne-Bossut; Wattinne-Prouvost ; Wattinne-
Wattel; Werbrouck Louis; Werquin- Wattel;
Wibaux Achille. Wibaux Bonami; Wibaux Henri; Wibaux-Motte, Comte Mimerel,
Dormeuil Jules-Ernest, Renaud J.-B, Dame Grimonprez-Delaoutre, Dormeuil Alfred-
Joseph.
LA CONFÉRENCE DE SAINT VINCENT DE PAUL A
ROUBAIX de 1842 à 1855
La Conférence sous la Présidence de M. Mourcou du 6 Novembre 1842 au 18 Février
1852
C'est le 6 Novembre 1842, dans une.des salles du presbytère de Saint-Martin, et
en présence de M. le doyen Maës, de sainte mémoire, que la première Conférence
de Saint-Vincent de Paul fut établie à Roubaix. Plusieurs membres dés
Conférences de Lille y assistaient, et l'un d'eux, M. Jules Mourcou, dont la
vie n'a été qu'un long dévouement, fut nommé président, en attendant' que la
Conférence fît un choix parmi ses membres. Ce provisoire dura dix années, et
nous espérons qu'après avoir entendu l'exposé des oeuvres accomplies pendant ce
laps de temps, vous comprendrez les regrets unanimes que laissa, parmi nos
aînés, la retraite de cet homme d'élite. Après avoir exposé l'origine, le but
et les développements de l'oeuvre, M. Mourcou exhorta les personnes présentes à
se constituer en conférence et à chercher des membres adhérents. Il nous semble
que vous serez; heureux de connaître les noms des fondateurs, ce sont : MM.
Constantin Prouvost.; Louis Destombes; Adolphe Florin; Louis Prouvost, plus
tard rédemptoriste;. Gaspard Prouvost, qui mourut doyen de Notre-Dame, à
Valenciennes; Source: gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France,
département Littérature et art, 2008-205808
Théodore Duhamel ;
Delannoy-Castelain, nommé trésorier à la séance suivante et vice-président, le
16 avril 1846; Destombes- Lefebvre; Motte-Lehembre ; Willebaud Wibaux, nommé
secrétaire quoique absent de la séance. Membres entrés dans la Conférence de
1842 à 1852 : 28 Novembre 1842. Joseph Dengremont, décédé en Février 1847.
Toulemonde-Destombes, membre honoraire ; membre actif le 27 Décembre 1844. 5
janvier 1843. Louis Crombé. Auguste Wattinne. Louis Destombes. 23 Janvier 1843.
Henri Prouvost. 6 Février 1843. Wattinne-Prouvost, membre honoraire.
Bonami-Lernoud, membre actif ; membre honoraire le 23 Novembre 1848.Briois,
Membre actif, vice-secrétaire, quitte Roubaix pour habiter Arras, fin Février
1844. Grandsire, membre actif, vice-secrétaire le 6 Mai 1844, secrétaire, le 16
Avril 1846, habite Lille. Droulers, membre actif. 14 Mai 1843. Lehembre Henri,
membre actif, décédé en Mai 1848. Mgr Giraud, .membre honoraire.
Crouset-Segard, membre honoraire ; membre actif le 14 décembre 1843.
Eloy-Desbouvrie, membre honoraire. Mulliez-Delesalle, membre honoraire.
Crombé-Deleplanque, membre honoraire. Villette François, membre honoraire ;
membre actif, le 4 octobre 1843. Wïbaux-Florin Désiré, membre honoraire ;
membre actif, le 17 Février 1846, décédé en Juin 1848. Cocheteux-Segard, membre
honoraire. Rousselle-Grymonprez, membre honoraire, décédé le 9 Novembre 1844.
Mulliez Louis, membre actif. Lehembre Louis, (la date d'admission n'est (pas
indiquée). 28 Mai 1S43. Duriez Louis, membre honoraire. 4 octobre.
Dengremont-Théry, membre honoraire. 18 Octobre. Defrainie Maurice, membre
actif. 3 Novembre. Motte Etienne, membre actif. 15 Novembre. Depretz (Lequel ?)
membre actif (déjà membre 'honoraire). 13 Décembre. Prouvost Joseph, membre
actif. 10 Janvier 1844. Meurisse-Toulemonde, membre actif. 21 Février. Foveau
Ernest, membre actif. Plouvier Carlos, membre actif. Dubar Fidèle, membre
actif. Laignel fils, membre actif.
(Le procès-verbal du 21 Février mentionne Clovis Meurisse, est-ce le même que
Meurisse-Toulemonde ?) 17 Avril. Wibaux Henri, membre honoraire ; membre actif,
le 23 Juin 1847. Wibaux-Bonami, membre honoraire. 15 Mai. Delannoy-Destombes,
membre honoraire ; membre actif, le 16 Février 1846. 29 Mai. Louis Leclercq,
membre actif. Bulteau Ferdinand, membre actif. 21 Août. L'abbé Bulteau Marcel,
membre honoraire. Bulteau Porphyre, membre actif. L'abbé Plouvier Pierre,
membre honoraire. L'abbé Plouvier Louis, membre honoraire. 2 Octobre. Grymonprez
Florimond, membre actif, jusqu'au 11 Août 1847. 11 Décembre. Liagre-Thérin,
membre actif. Cocheteux Jules, membre actif, décédé en Décembre 1847. 11
Décembre 1844. Sérouille-Ségard, membre actif. 9 Janvier 1845. Dubar-Delespaul,
membre actif. 22 Janvier. Lezy-Bonave, membre actif ; membre honoraire, le 3
Août 1846. Desrousseaux Pierre, membre honoraire. 5 Mars Desrousseaux Jules,
membre actif. 11 Juin. Tiers-Werquia, membre honoraire, décédé en Mars 1846. 20
Août. Louis, membre honoraire. 1er Février 1846. Delfortrie, membre actif (déjà
membre honoraire). 16 Février. Meurisse Fidèle, membre actif, décédé en Mars
1847. Prouvost Liévin, membre honoraire ; membre actif, le 16 Avril 1846. 2
Mars. Dujardin' (J.-B. ?), membre actif. Florin-Bossut, membre actif. Dascat-Billiet,
membre actif. Ployette Ferdinand, membre honoraire ; membre actif le 11 Mai. 26
Mare. 26 Avril. L'abbé Couplet, membre honoraire. Ducatteau (Louis ?), membre
actif. Scrépel Félix, membre honoraire (puis actif), parti pour Nice, décédé en
Novembre 1847. 25 Mars 1846. Descat-Deleporte, membre honoraire. Juillet. Dubar
Edouard, membre actif ; entré dans la Compagnie de Jésus et décédé évêque
de Canathe. 26 Août. Ruffelet, membre honoraire. 17 Mars 1846. Louis ou Floris
Carette (de Linselles), membre honoraire. 19 Juillet. D'Halluin-Bouche, membre
actif, 26 Juin 1845, conservateur du vestiaire, 16 Mars 1846. 1er Septembre.
Boussemart-Thérin, membre actif. 10 Novembre 1847. Motte Pierre, membre actif.
Bécu, membre actif. 8 Décembre. Bernard, de Lyon, membre actif temporaire. 24
Mai 1848. Mort de M. Delannoy, membre honoraire (depuis quand ?). 4 Juillet.
Delahaye, membre actif. L'abbé Jourdain, membre actif. 27 Septembre. Toulemonde
Henri, membre actif. Droulers, membre actif (date d'admission ?). Gruart-Prouvost,
membre honoraire (date d'admission. ?). L.-B. Piat, membre honoraire Scrépel
Florimond, m'ambre honoraire (date d’admission ) . Scrépel Edouard, membre
honoraire id. 27 Septembre.. Henri Crombé, membre honoraire, missionnaire
apostolique. 12 Janvier 1849. Cousin (?), membre actif. 22 Mai 1850. L'abbé
Assemaine, membre honoraire ; fondateur du Patronage Saint-Louis de Gonzague,
décédé missionnaire en Amérique. ? 1850. M. Loridant, commissaire priseur,
membre actif, trésorier, le 10 Avril 1850. 3 Juillet 1850. Destombes Henri,
membre actif. 4 Septembre 1850. Eeckmann, négociant, membre honoraire. 23
Octobre 1850. Costain (?), membre aspirant. J.-B. Dupont, membre aspirant. 20
Novembre 1850. Delobel-Barot, membre honoraire. 29 Janvier 1851. Delattre
Charles, membre actif. Defrenne Charles, membre actif. 15 Octobre 1851.
Grymonprez Alexandre, membre actif. Scrépel Louis, membre actif. 1850 ou 1851.
Eloy Florentin, membre actif. 26 Novembre 1851. Ernoult François, membre actif.
4 Février 1852. Deledalle Achille, membre actif.
Almanach
catholique de Roubaix
...
[s.n.] (Roubaix)1890-19.
SA
SAINTETÉ LÉON XIII 257° SUCCESSEUR. DE SAINT PIERRE
Né
le 2 mars 1810, élu Pape le 20 février 1878
ARCHEVÊCHÉ DE CAMBRAI
Sa Grandeur Mgr Etienne-Marie-Alphonse
SONNOIS, né en 1828 à Saint-Seine (Côte-d'Or), évêque de St-Dié en 1890,
préconisé archevêque de Cambrai le 19 jan. vier 1893.
Sa Grandeur Mgr Henri MONNIER, évêque de
Lydia, né à Nivelles en 1820, sacré en 1872, auxiliaire de Monseigneur
l'Archevêque.
CLERGÉ DE ROUBAIX
La ville de Roubaix (124.365 habitants
au recensement du 24 mars 1901) est divisée en neuf paroisses qui forment avec
Wattrelos, Croix et Wasquehal, trois décanats.
DÉCANAT DE ROUBAIX SAINT-MARTIN 1°
Paroisse Si-Martin, 15,717 habitants. — Doyen, Curé, M. le chan. BERTEAUX.
Vicaires : MM. Declerck, Nouiez, Lepercq, Bénistant, Desplanques, Brame.
Adoration le 21 Octobre. 2° Paroisse Saint-Sépulcre (fondée en 1875), 13.621
habitants. — Curé, M. Débâcher, vice-doyen. Vicaires : MM. Hus, Duriez, Podvin,
Braets. Adoration le 30 Septembre. 3° Paroisse du Sacré-Cœur (fondée en 1873).
16.015 habitants. — Curé : M. Delille. Vicaires : MM. Debruille, Laforge,
Capelaere, Bricout. Adoration le 20 juin. 4° Paroisse St-Jean-Baptiste (fondée
en 1890), 5.000 habitants. Curé : M. Delesalle. Vicaire: M. Poissonnier. .
Adoration le 24 juin. 5° Croix,
DÉCANAT DE ROUBAIX NOTRE-DAME l°
Paroisse Notre-Dame (fondée en 1846). 15.453 habitants. Doyen-Curé: M. le
Chanoine EVRARD. Vicaires: MM. Chavatte, Rollier, Thomassin, Bellengier,
Herengt. Adoration le 29 juillet.
2° Paroisse Saint-Joseph (fondée en
1870), 17.994 habitants. — Curé: M. Lesage, Vice-Doyen. Vicaires: MM. Coeman,
Lhermitte, Boutte, Debusche, Bosquelle. Adoration le 1er dimanche de juillet.
3° Paroisse St-Antoine de Padoue (fondée
en 1900), 4,300 habitants. Curé: M. Dehaese. Vicaire : M. Huart.
Adoration le 15 août. 4° Wasquehal (voir
plus loin).
DECANAT DE WATTRELOS
1° Wattrelos (Voir plus loin). 2°
Paroisse Sainte-Elisabeth, (fondée en 1863), 23.075 habitants. — Curé : M.
Tilmant, Vice-Doyen. Vicaires : MM. Havet, Boone, Laine, Taquet. Adoration le
1er dimanche de juillet. 3° Paroisse du Très-Saint-Rédempteur (fondée en 1884)
13.826 habitants. — Curé: M. Cattelin. Vicaires: MM. Lepers, Cappelaere,
Druesnes. Adoration le 27 octobre. COMMUNAUTÉS RELIGIEUSES 1° Congrégations
d'Hommes Pères Franciscains, rue" Saint-Joseph, 93. Gardien le R. P.
Mathias. —Directeurs du Tiers-Ordre de Saint François : fraternité des hommes,
le R.P. Pascal ; fraternité des dames, le R.P. Mathias. Frères des Ecoles
chrétiennes (Voir plus loin).
2° Congrégations de Femmes Outre, les
religieuses enseignantes: Filles de la Sagesse, Pâmes de la Sainte-Union,
Dominicaines, Carmélites, Clarisses et Billes de la Charité, il y a à Roubaix
les congrégations suivantes :
Visitandines, boulevard de Strasbourg,
123, arrivées en 1876. Aumônier, M. le chanoine Mortreux. Adoration le 12 juin.
Filles de l'Enfant-Jésus, arrivées en
1827.
1° Hôpital, rue Blanchemaille, 37.
Aumônier M. Delporte. — Adoration le 6 Août.
2° Hospice civil, rue de l'Hospice.
Aumônier M. Algrain. — Adoration le 27 septembre.
3° Hospice Saint-Michel, rue de
Barbieux. Aumônier M. Algrain.
Sœurs de Bonsecours, rue Jules
Deregnaucourt; Soins des malades à domicile.
Sœurs du Très-Saint-Sauveur, de
Niederbronn (Alsace) installées en 1889 place de la Liberté, 24, dans la maison
Mme Pierre Motte, mise à leur disposition par M. Leclercq-Mulliez. Soins et
secours gratuits aux malades pauvres à domicile, et prêt de linge. (Don de M.
Wattine-Hovelacque). Adoration le 15 Octobre.
Petites Sœurs des Pauvres rue
Saint-Jean, 52, installées en 1860. Aumônier, M. Testelin. Adoration le 19
août.
Petites Sœurs de l'Ouvrier, arrivées en
1888. Visite des Usines. - Adoration le 14 juillet.
Sœurs de la Sainte-Famille, rue de
Lille, 45, arrivées en 1889. Retraites et œuvres ouvrières. Adoration le 23
janvier.
Sœurs de Sainte-Marie-d'Angers, à
l'Institution Notre-Dame-des-Victoires. Cuisine, lingerie, infirmerie, soins
aux jeunes élèves.
ENSEIGNEMENT SECONDAIRE
Institution libre de
Notre-Dame-des-Victoires, rue Notre-Dame-des-Victoires, dirigée par les prêtres
du diocèse. Supérieur, M. le chanoine Chabé. Directeur : M. Ghesquier. Econome,
M Dessaint. Adoration le 10 Mai:
Association Amicale des Anciens élèves
du Collège. Président d'honneur, M. le Supérieur. Président M. Stéphane Wibaux.
Secrétaire, M. Agache. Trésorier, M. Louis Wattinne-Lorthiois.
ENSEIGNEMENT PRIMAIRE SUPÉRIEUR
ENSEIGNEMENT COMMERCIAL
Demi-pensionnat Saint-Louis, rue
Saint-Antoine prolongée, dirigé par les Frères des Ecoles chrétiennes,
Directeur, le Frère Elèmes. Aumônier, M. l'abbé Musy. Adoration, le 1er
dimanche de février.
ENSEIGNEMENT PRIMAIRE
ECOLES CATHOLIQUES LIBRES DE GARÇONS
Saint-Martin, rue de la Paix, 22.
Saint-Michel, rue d'Alsace, 42.
Sainte-Agnès, rue du Tilleul, 178.
(Maison d'habitation des Frères, rue de Lannoy, 197).
Saint-François de Sales, boulevard de
Strasbourg, 155.
Saint-Joseph, rue Rollin, 40.
Saints-Anges, rue des Anges. .
Saint-Alexandre, rue Bourdaloue, 6.
1° Ecole libre Saint-Bruno, rue de
Crouy, 25. Directeur, M. Délavai.
2° Saint-Louis, rue Descartes, 78.
Directeur, M. J.-B. Gallet,
ECOLES CATHOLIQUES LIBRES DE FILLES
1° Filles de la Sagesse, arrivées en
1847. Rue de la Sagesse (externat). — Adoration le 1er Mars. Rue du
Général-Chanzy, 56. (Externat Saint-Charles). Rue de l'Ouest, 75. — Adoration
lé"13 Mai. " Rue de la Redoute, 52. (Externat). Adoration le 16 Juin.
Place Sainte-Elisabeth, 73. (Externat des Saints-Anges) Rue Sainte-Elisabeth,
59. Rue Pellart, 148. (Externat du Sacré-Cœur). Rue Saint-Louis, 30. —
Adoration le 29 septembre. Rue d'Inkerman, 106. — Adoration le 2 Février. Rue
Richelieu. (Externat.) Rue de France. (Externat). Rue de la Chaussée. 56 bis.
Boulevard de Mulhouse. Rue Pigalle (à Saint-Jean-Baptiste).
2° Dames de la Sainte-Union, arrivées en
1854.
Rue du Vieil-Abreuvoir, 55, (pensionnat
et externat).. Aumônier, M. le chanoine Vassart. Adoration le 25 Mars.
Rue du Collège, 168 ter. (Externat).
Rue de l'Espérance, 20. (Pensionnat et
externat). Adoration le 21 Septembre.
3° Dominicaines, rue Barbieux, arrivées
en 1894. (Pensionnat et externat). — Adoration 9 Novembre.
4° Carmélites, rue Saint-Antoine, 29-31,
arrivées en 1830. — Adoration le 18 Mai. Aumônier, M. le chanoine Chabé.
5" Clarisses, rue de Wasquehal, 2,
installées en 1876 par MM. Desclée. Aumônier, M. Defasque. Adoration le 4
juillet.
— Les Filles de la Charité, de
Saint-Vincent-de Paul, dirigent depuis 1871 une école communale, rue Pellart,
117. Adoration le 1er Juillet.
Cette maison, fondée par M.
Lefebvre-Ducatteau, a été donnée à la ville, à charge d'y établir 4 classes à
perpétuité, sous la direction des Filles de la Charité ; elles y ont ajouté un
Orphelinat et un Ouvroir externe. Un bâtiment spécial, même rue, 115, est
affecté aux Sœurs chargées des distributions du Bureau de Bienfaisance.
Société de Saint-Jean-Baptiste de la
Salle : Cette société a été établie à Roubaix en 1882, au lendemain de la
laïcisation des écoles communales, pour le développement de l'instruction
fondée sur l'éducation religieuse. Président, M. le Doyen de Saint-Martin.
Vice-président, M. Etienne Motte. Secrétaire, M. le curé de Saint-Sépulcre. Ses
ressources provenant des souscriptions des personnes charitables sont affectées
aux écoles primaires libres de la ville de Roubaix. Les souscriptions et les
dons sont reçus chez le trésorier, M. Deleforge-Horent, rue du Château, 12.
Cette société a pour auxiliaire l'œuvre du Denier des Ecoles catholiques, dont
les ressources principales viennent des quêtes faites aux portes des églises de
la ville. Président, M. Georges Pattyn. Vice-Président, M. Alphonse Wibaux.
Aumônier, M. l'abbé Ghesquier. Trésorier, M. Léon Poissonnier. Secrétaire, M.
Sylvain Fourlinnie. Présidente du Comité des Dames, Mme Bulteau-Lenglet.
Secrétaire, Mlle Aglaé Delrue. Présidente de l’Œuvre des Asiles, Mme Armand
Masson.
INSTITUT TECHNIQUE ROUBAISIEN
Il a été fondé en 1895, rue du Collège,
37, par l'initiative des patrons catholiques. La construction est en rapport
avec la nature de l'œuvre : ce n'est point un monument élevé à grands frais,
mais un atelier bien compris et bien pourvu d'un outillage supérieur, en
rapport avec les perfectionnements modernes.
L'Institut technique roubaisien est
ouvert, pour les cours du jour, aux jeunes gens qui veulent se préparer aux
différentes branches de l'industrie textile. Ils choisissent l'une des cinq
sections : filature, tissage, teinture et apprêts, mécanique et électricité,
commerce. Us trouvent ainsi le moyen de se présenter non seulement à la
production mais à la vente.
Les élèves sont tenus à l'Institut
technique : le matin, de huit heures et demie à onze heures cinquante minutes,
et l'après-midi, de deux heures à cinq heures. Les cours du soir sont gratuits.
Pour avoir leur carte d'admission, les ouvriers et les contremaîtres à qui ces
cours sont ouverts versent cinq francs, pour le chauffage et l'éclairage.
Enseignement et travaux pratiques : Directeur, M. l'abbé Vassart, chanoine
honoraire. Discipline générale, M. l'abbé P. Tillie.
Professeurs : MM. les abbés P. Tillie,
prof, de tissage industriel; G. Wattiez, prof, de religion,, d'économie sociale
et d'électricité ; Dumont, prof, de services généraux. — MM. P. Hoffmann, prof,
de teinture, apprêts, impression; J. Lepers, prof, de tissage artistique; L.
Molinier, prof. de mécanique appliquée et de dessin industriel; Laisnez, prof,
de filature de dessin- de constructions industrielles et de résis- tances des
matériaux; Courquin, prof, de comptabilité
des usines ; Duhamel, prof, d anglais ;
M. l'abbé , prof, d'allemand; L. Gorriaux, prof, de dessin artistique;
Picquendar, prof, de peignage et filature. Maison de famille pour les
pensionnaires. Directeur, M. l'abbé P. Tillie.
OEUVRES
CATHOLIQUES
Conférences
de Saint-Vincent-de-Paul
Vingt Conférences sont établies à
Roubaix :
CONFÉRENCES D'HOMMES
Président du Conseil particulier pour
les villes de Roubaix et Wattrelos, M. N..... ; Vice-présidents, MM.
Alexandre Faidherbe, f|, Louis Derville et Stéphane Wibaux; Secrétaire, M.
Toulemonde-Lagache ; Trésorier, M. Deleforge-Horent,
1° Conférence Saint-Martin. —-
Président, M. Jules Toulemonde-Dazin; Vice-président, M. Desrousseaux Defrenne
; Secrétaires, MM. Auguste Bayart, Paul Delattre, André Motte ; Trésorier, M.
François Dillies-Piat.
2° Conférence Notre-Dame. — Président,
M. Alexandre Faidherbe ; Vice-président, M. Louis Dubar; Secrétaire, M. Joseph
Deledalle ; Trésorier, M. Louis Agache. 3° Conférence Sainte-Elisabeth. —
Président, M. N...; Vice-président, M. Emile Duquenne; Secrétaire, M. J.-B. Du
jardin; Trésorier, M. Desbouvries.
4° Conférence Saint-Roch (pour la
population flamande). — Président, M. Henri Vandecastel; Directeur, M. l'abbé
Boone.
5° Conférence du Sacré-Cœur. —
Président, M. Marcellin Williot-Scrépel ; Vice-Président, M. Delannoy. Stopin;
Secrétaire, M. Louis Dhellemme; Trésorier, M. Sylvain Fourlinnie.
6° Conférence St-Sépulchre. —Président,
M. Eugène Lecomte; Vice-Président, M. Amédée Florin; Secrétaire, M. Jules
Houzé; Trésorier, M. Henri Leblond.
7° Conférence Saint-Joseph. — Président,
M. Achille Wibaux ; Vice-Président, M. Bastin ; Secrétaire, M. Louis Lauwick;
Trésorier, M. Léon Voreux.
8° Conférence Saint-Henri (pour la
population flamande de la paroisse Saint-Joseph). — Président, M. Camille
Dejonckheere ; Directeur, M. l'abbé Coeman. 9° Conférence Saint-Louis (Cercle
Ozanam). — Président, M. Louis Derville-Wibaux ; Vice-président, M. Stéphane
Wibaux; Secrétaire, M; Georges Pattyn; Trésorier, M. le docteur Lepoutre.
10° Conférence Saint-Pierre (Cercle de
la Concorde). — Président, M. Jean Declercq ; Vice-Président, M. Tanghe;
Secrétaires, MM. Albert Dhellemme et Jean Declercq fils; Trésorier, M. Henri
Destombes.
11° Conférence Saint-Joseph des Flamands
(Cercle de la Sainte-Famille). — Président, M. Louis Verschingel;
Vice-président, M. Auguste Rommens ; Secrétaire Trésorier, M. Léon Lorez.
12° Conférence Notre-Dames-des-
Victoires (Anciens élèves du Collège). — Directeur, M. l'abbé N ; Président, M.
Victor Diligent; Vice-président, M. Pierre Cordonnier; Secrétaire, M. Henri
Bossut; Trésorier, M. Louis Poissonnier. 13° Conférence Notre-Dame du Perpétuel-Secours
(classes supérieures de l'Institution Notre-Dame-des Victoires). — r° section.
Directeur, M. l'abbé Ghesquier ; Président, M. Joseph Noyelle; Vice-Président,
M. Pierre Bossut; Secrétaire, M. Etienne Fontaine; Trésorier, M. Joseph
Halley. 2° section. Directeur, M. l'abbé Gir ; Président, M. Jean
Baert; Vice-Président, M. Pierre Dellemme; Secrétaire, M. Henri Prouvost ;
Trésorier, M. Auguste Scorssery.
14° Conférence Saint-Jean-Baptiste. —
Président, M. Augustin Dereumaux; Secrétaire, M. Pierre Lepers.
15° Conférence de l'Institut technique.
— Directeur, M. l'abbé Tillie ; Président, M. Romanet du Caillaud.
CONFÉRENCES
DE DAMES
1° Conférence Saint-Martin. —
Présidente, Mme Toulemonde-Nollet; Vice-présidente, Mme Alphonse
Watine-Lorthiois; Secrétaire. Mlle Martine Piat: Trésorière, M
Toulemonde-Dazin.
2° Conférence Notre-Dame. Présidente, Mr
Achille Bayart; Vice-présidente, -M 1110 Bulteau-Lenglet ; Secrétaire, M 110
Liévine Defrenne ; Trésorière, M Aglaé Delrue.
3° Conférence Sainte-Elisabeth. —
Présidente, Mme Delcourt-Prouvost ; Vice-Présidente, Mme N ;
Secrétaire-Trésorière, Mme Marina Loridan.
4° Conférence Saint-Sépulcre. —
Présidente, M 0 Heindrickx-Bossut ; Vice-Présidente, Ternynck; Secrétaire, Mme
Gouttière; Trésorière, M 110 Lehoucq..
5° Conférence Saint-Jean-Baptiste. —
Présidente, Mme d'Heilly-Prouvost; Secrétaire, M Leuridan.
Œuvre de Sainte-Elisabeth dite des
Églises pauvres
1° Section Notre-Dame. — Présidente, Mme
Réquillart-Bulteau. Réunion à la Salle des Conférences de Notre-Dame.
2° Section Saint-Martin, dirigée par un
Comité de - 28 —
Dames sous la présidence d'honneur de
Monsieur le Doyen de Saint-Martin. Réunion chez les Filles de la Sagesse, rue
de la Sagesse.
OEUVRE
DE SAINT-LAZARE
Fondée-au mois d'Octobre 1897, sous le
patronage de M. le chanoine Berteaux et la direction de M. l'abbé Leporcq,
cette œuvre a pour but principal de raccommoder le linge et les vêtements des
familles pauvres, chargées d'enfants "surtout de celles dont la mère est
morte ou malade.
On y confectionne aussi des vêtements
neufs avec les tissus que des personnes généreuses mettent à sa disposition ou
que 1 on achète avec le produit des cotisations et-dons des membres actifs et
des bienfaiteurs.
Les familles pauvres doivent remettre
leur linge, convenablement lavé au patronage Saint-Louis-de-Gonzague rue de la
Paix, le mercredi qui leur est indiqué, à deux heures et demie, et le reprendre
à cinq heures.
L'œuvre compte actuellement une
soixantaine de dames - et demoiselles. C'est assurément une des plus modestes,
mais des plus utiles que la Charité ait fondées à Roubaix.
Société de Saint-François Régis
Cette Société a pour but de faciliter le
mariage civil et religieux des indigents de Roubaix et des environs, et la
légitimation des enfants naturels, en procurant gratuitement les pièces
nécessaires.
S'adresser, rue Saint-Antoine, 74, le
dimanche, de onze heures à midi.
Président, M. Justin. Ruffelet;
Secrétaires, MM. J. et L. Fremaux, et M. Léon Vandendorpe.
Office Central des Œuvres Sociales et
charitables de Roubaix
Rue du Vieil-Abreuvoir, 32 Président, M.
Eugène Mathon; Vice-présidents, MM. Desrousseaux-Defrenne, Paul Despature,
Pierre Bastin; Trésorier, M. César Pollet fils; Secrétaire-général, M. Pierre
Lestienne ; Administrateur-délégué, M. Ed. de la Chapelle.
29 Cercles et Sociétés
1° Cercle OzanaM.Grand' Place. —
Président, M. Charles Toulemonde ; Vice-Président, M. Alphonse Pennel ;
Secrétaire, M. Louis Toulemonde-Lagache ; Trésorier, M. Emile Carré.
2° La Concorde, rue Pellart,
Président, M. Paul Delmasure ; Vice-Président, M. Jean Cocheteux ; Secrétaire,
M. Camille Danset.; Trésorier, M. Adolphe Declercq ; Directeur, M. l'abbé
Declerck.
3° Saint-Joseph, rue de la Paix, 22. —
Directeur, M. l'abbé Leporcq.
4° Saint-Eloi, rue du Tilleul, 178 —
Directeur, M. l'abbé Taquet; Président de la Chorale, M. N... ; Directeur, M.
Alphonse Duthoit.
5° Saint-François de Sales, boulevard de
Strasbourg, 155. — Président, M. Etienne Motte ; Vice-Président, M. Georges
Pattyn; Secrétaire, M. Jules Deltour; Trésorier, M. H. Lézy ; Directeur, M.
l'abbé Laforge.
. 6° La Sainte-Famille (pour les
Flamands), rue Labruyère, 4. — Président, M. H. Wattinne; Vice-président et
Secrétaire, M. Léon Lorez; Trésorier. M. Charles Vandenkerckhove ; Directeur,
M. l'abbé Coeman.
7° Saint-Augustin, rue d'Hem. Directeur,
M. l'abbé Poissonnier ; Président, M. Auguste Derreumaux.
8° Maison Saint-Louis, rue Descartes. —
Directeur, M. l'abbé Podvin.
Patronages de Jeunes Gens
1° Saint-Louis, rue de la Paix, 22. —
Directeur, M. l'abbé Bénistant.
2° Saint-Michel, rue d'Alsace, 42. —
Directeur, M. l'abbé Chavatte 3°
Saint-Eloi, rue du Tilleul, 178. —
Directeur, M. l'abbé Taquet.
4° Saint-François de Sales, boulevard de
Strasbourg, 155. — Directeur, M. l'abbé Debruille.
5° Saint-Joseph, de Saint-Sépulcre, rue
de Wasquehal, 32. — Directeur, M. l'abbé I-Ius
6° Saint-Henri, rue Labruyère, 4 bis. —
Directeur, M. l'abbé Lhermitte.
7° Saint-Alexandre, rue Bourdaloue, 4. —
Directeur, M. l'abbé Lepers.
8° Saint-Augustin, rue d'Hem (S.J.B.). —
Directeur, M. l'abbé Poissonnier.
SYNDICAT
MIXTE de L'INDUSTRIE ROUBAISIENNE FONDÉ EN 1889
Récompenses obtenues à l'Exposition
Universelle de 1000
Classe 103. — Syndicat mixte de
l'Industrie Roubaisienne et ses œuvres. — Médaille d'or.
Classe 105- — Conseil de conciliation et
d'arbitrage et règlement d'atelier. — Médaille d'argent.
Classe 109. — Société de Secours Mutuels
Saint Joseph. — Médaille de bronze.
Classe 106. — Habitations ouvrières. —
Médaille d'argent.
Classe 101. — Société « l'Union »
Coopération : — Médaille de bronze.
Classe 109. — Les « Prévoyants de
l'industrie et du commerce roubaisiens. » — Caisse de retraites. — Médaille
d'argent.
Classe 6- —Institut Technique
Roubaisien. — Médaille d'argent.
Quatre sociétaires ont obtenu une
distinction à titre de collaborateurs, MM. Emile Hus et Léopold Petyt —
(Médailles) ; Hubert Mesplont et Alphonse Cuvelier : (Mentions honorables).
Le Syndicat a pour but d'assurer une
union cordiale entre ses membres, patrons, employés et ouvriers, en associant
leurs efforts pour la sauvegarde des intérêts moraux, professionnels et
économiques du groupe entier et plus spécialement des employés et ouvriers.
Administration. — Bureau syndical :
Président, M. Louis Cordonnier S ; Vice-Présidents, MM. Georges Heyndrick. M B
et Philippe Logé ; Secrétaire, M. Amédée Prouvost; Trésorier, M. Eugène
Ernoult; Membres, MM. Emile Destailleurs, François Dillies, Henri Delporte,
Théodore Desrumier, Louis Toulemonde, J.-B. Depraetre. Siège syndical : 22, rue
de la Paix, Roubaix.
Le Secrétariat est ouvert tous les
dimanches de 4 h. 1/2 à 6 h. 1/2, au siège syndical et pendant la semaine chez
le secrétaire-adjoint, M. Joseph Delespaul, 24, rue du Général-Chanzy, à
Roubaix.
Œuvres fondées par le Syndicat l’ OEUVRE
DE PRÉVOYANCE
1° Société de Secours-Mutuels
Saint-Joseph (hommes), fondée le 10 février 1889. — Président, M. Firmin
Dubar-Pennel.
Cotisation : 0 fr. 25 par semaine dont 0
fr. 15 payés par les sociétaires syndiqués et 0 fr. 10 par les patrons.
r . —32—-
Secours : 12 fr, par semaine pendant 13
semaines' et 6 fr. pendant les 13 semaines suivantes..
2° Société de Secours Mutuels Notre-Dame
(femmes), fondée le 1er novembre 1891. — Présidente, Mme Georges
Heyndrickx-Bossut.
Cotisation comme pour les hommes.
Secours : 9 fr. pendant 13 semaines et 4
fr. 50 pendant les 13 semaines suivantes. — 20 fr. en cas de couches. —
Funérailles.
Les sociétaires hommes et femmes
reçoivent en outre gratuitement les soins d'un médecin de leur choix agréé par
le Syndicat.
3° Produits pharmaceutiques. — Les
ouvriers syndiqués et les femmes admises dans la Société de Secours Mutuels
Notre-Dame obtiennent une réduction de 20 % sur les préparations pharmaceutiques
(spécialités exceptées) chez un certain nombre de pharmaciens.
4° Secours à la naissance des enfants
(1895) avec progression quand l'aîné n'a pas 13 ans.
5° Allocation en nature (1894) faite
habituellement deux fois, chaque hiver aux familles des syndiqués chez qui le
gain n'est pas suffisant à cause du nombre de leurs enfants ou du chômage.
6° Secours mensuels aux vieillards
(1896) que l'âge ou les infirmités empêchent de travailler.
7° Indemnités aux ouvriers syndiqués,
pères de fa-^ mille, réservistes ou territoriaux.
8° Service religieux en cas.de décès
d'un syndiqué ou d'un membre de la société Notre-Dame.
9° Dispensaire gratuit pour les ouvriers
blessés (-1897). Rue du Viel-Abreuvoir, 30. -
10° Service de placements, offres et
demandes d'emploi en faveur des membres du Syndicat, fonctionnant au siège
syndical tous les jours, de midi 1/4 à 1 heure, et le dimanche de 4 h. 1/2 à 6
h. 1/2 et 24, rue Chanzy à Roubaix, pendant la semaine.
11° Revue syndicale, publication
hebdomadaire, annonçant et donnant le compte-rendu des diverses réunions,
publiant les offres et demandes d'emplois et renseignements utiles aux
sociétaires.
OUVRIER APPRÉTEUR
Vice-président-Ouvrier du Syndicat Mixte
de l'Industrie Roubaisienne
Président du Comité Ouvrier d'Etudes
sociales du Syndicat Mixte
11. RETRAITES
1° Caisse de retraites Saint-Henri pour
les employés syndiqués (1890), Président, M. Louis Cordonnier. Les industriels
syndiqués versent 1/3 de la cotisation jusqu'à concurrence de 12 fr. par
trimestre.
2° Société des « Prévoyants de
l'Industrie et du Commerce roubaisiens » (Caisse de Retraites pour la
Vieillesse). Les industriels syndiqués versent 1/3 de la cotisation de leurs
ouvriers syndiqués ou non et de leurs enfants âgés de moins de 13 ans.
III. EPARGNE
1° La Société « l'Union, fondée par les
patrons syndiqués a émis des obligations de cent francs réservées exclusivement
aux syndiqués. Des lions de 25 fr. ont été créés pour faciliter l'achat des
obligations.
2° Plusieurs sociétés d'épargne fondées
en 1894, 1896, 1897, 1898, ou Sociétés de 20, se sont formées dans le syndicat
pour acheter des obligations.
3° Plusieurs usines accordent une prime
de 5 % à leurs ouvriers qui déposent à la caisse d'épargne. , - 4° Caisse de
prêts gratuits (1892).
IV. SOCIÉTÉ DE CONSOMMATION SAINT-MARTIN
Président, M. FI. Eloy. Elle fait livrer
aux syndiqués à domicile du charbon et leur procure des couvertures et des
médicaments à prix réduits.
La Société « l'Union, » fondée par les
patrons syndiqués en 1892, fournit du pain à bon marché et a fait construire
des maisons saines, commodes et avec jardins qui sont misés à un loyer modéré
exclusivement à la disposition des membres du syndicat mixte.
Le 1er groupe, Cité Saint-Henri, rue du
Caire, comprend 28 maisons.
Le 2mo groupe, Cité Saint-Louis, rue de
la Mackellerie, est de 21 maisons.
V. SOCIÉTÉS D'AGRÉMENT
1°
Une société d'archers (1892). 2° Une
société de joueurs de boules (1889). 3° Une
société de jeu de cartes (1896). 4°
Une société de Décorés et
Médaillés. 5° Une société chorale.
6° Une société
dramatique. 7° Une société d'arbalétriers.
VI. OEUVRES D'INSTRUCTION SOCIALE ET
PROFESSIONNELLE
1° Comité ouvrier d'études sociales
(1892). — Président, M. Philippe Logé ; Vice-président, M. Hubert Mesplont.
Secrétaire, M. J.-B. Lemaitre.
2° Une bibliothèque.
3° Des Conférences
4° Ecole de piqûrage Sainte-Anne chez
les Sœurs de la Sainte-Famille, rue de Lille, 45. Condition d'admission : avoir
13 ans et posséder un certificat d'études.
Un certain nombre de patrons, syndiqués
ou non, alimentent le travail des jeunes filles.
Des diplômes sont accordés, à la suite
d'un examen sérieux, aux élèves qui font preuve d'habileté. Ce diplôme facilite
leur placement dans les meilleures maisons et leur assure dès leur arrivée à
l'atelier, une bonne rémunération.
5° Cours de couture-et de coupe.
6° Ecoles ménagères.
7° Bourses à l'Institut technique
roubaisien, rue du Collège pour les fils d'employés et d'ouvriers syndiqués. —
Récompenses, enfin d'année, aux employés et ouvriers syndiqués suivant, le
soir, les cours de tissage, filature, apprêts, électricité, etc., qui se font
au même Institut.
VIL OEUVRE DE MORALISATION
1° Lieu de réunion, rue de la Paix, 22.
2° Petites Sœurs de l'ouvrier enseignant
les prières et le catéchisme aux jeunes ouvriers et visitant à domicile les
ouvriers malades et leur portant des secours.
3° Paiement par les industriels pour les
ouvriers hommes et femmes, qui désirent faire une retraite religieuse, des
frais de nourriture et d'une partie-de salaire.
36 - VIII. CONSEIL DE CONCILIATION ET
D'ARBITRAGE
FONDÉ EN 1897
Président, M. Alexandre Faidherbe, père,
Cette institution a été fondée dans un but de pacification et de justice
sociales pour permettre aux employés et ouvriers syndiqués de faire examiner
leurs réclamations légitimes sans compromettre leur situation, et sans nuire à
l'autorité des contremaîtres et directeurs. Elle est destinée aussi à prévenir
et à arrêter autant que possible les conflits en s'efforçant de maintenir ou
de' ramener la moralité et la paix dans les ateliers.
Syndicat des Vrais Travailleurs de
l'Industrie Textile
Siège social : Angle des rues de la
Vigne et Lacroix (30 mai 1893)
Syndicat démocratique chrétien, ayant
pour but de venir en aide aux ouvriers sans travail, et de chercher la
pacification sociale, en effectuant le rapprochement des classes, et en
combattant les menées anarchistes. :-Président, M- F- Wagnon ; Vice-président,
M. Henri Dessin; Secrétaire, N.... ; Trésorier, M. Léon Voreux.
Une Caisse de chômage et un Bureau de
Placement mutuel sont fondés dans le Syndicat.
Maison des Œuvres Catholiques
Grande-Rue, 84
Rédaction et administration du Journal
La Croix de Roubaix- Tourcoing. — Rédacteur, M. Edmond Pascal.
Dépôt des publications de la Maison de
la Bonne Presse.
Bibliothèque pour tous. - Siège de
l’Union catholique.
1er bureau du Secrétariat du
Peuple. Salle de Conférences.
38 — Bibliothèque pour tous
Cette bibliothèque a été fondée en 1868
par la Société de Saint-Vincent-de-Paul,' et se compose actuellement d'environ
4.000 volumes,
Les livres sont prêtés gratuitement,
Grande Rue, 84, le Dimanche de 11 heures 1/4 à 12 heures 1/2.
Président, M. Deleforge-Horent,
Union Catholique de Roubaix, fondée en
1891 (Grande-Rue, 84)
Président, M. Pierre Lestienne ; Vice -
Président, M. l'abbé Ghesquier; Secrétaire-Général et Trésorier, M. Clément
Dazin-Eloy; Secrétaire, M. Dodin-Swartz.
Association Amicale des Anciens Élèves
des Frères de Roubaix , Siège : au Demi-pensionnat Saint-Louis rue
Saint-Antoine prolongée
Cette association se divise en autant de
sections qu'il y a d'écoles des Frères dans la ville. Chaque section a son
siège à l'école môme' et est dirigée par un bureau pris parmi ses membres. Elle
délègue l'un de ses membres pour faire partie de la direction générale composée
d'un comité de 24 membres, dont le président est M. Florin-Chopart ; le
vice-président, M. E. Haimez; le secrétaire, M. Emile Descat, le trésorier, M.
Henri Beuscart-Parent S.
Chevaliers de la Croix, Rue
Pellart. Roubaix Président, M. Fernand Declercq ; Vice-Président, M. A.
Lafléchelle; Aumônier, M. l'abbé Desplanques.
Société des Médaillés du-Travail
ANCIENS
SERVITEURS DE L'INDUSTRIE CONSTITUÉE A ROUBAIX
EN
DÉCEMBRE 1894
Siège de la Société : Estaminet du
Sans-Souci, rue du Collège
Président d'honneur : M. Eugène Motte,
député. Commission : Président, M. Henri Ferret ; Vice-Président, M. Louis
Liégeois ; Doyen, M. Félix Franchomme ; Secrétaire-trésorier, M. Jules Martin ;
Sous-secrétaire, M. Jean-Baptiste Loeuille ; Commissaire, M. Henri Duquenne.
Elle a pour but de réunir, tous les premiers dimanches, de chaque mois, les
vieux serviteurs ayant été médaillés par le ministre du commerce après 30 ans
de bons et loyaux services dans la même maison.
La grande partie des patrons ayant des
médaillés chez eux veulent rien verser, volontairement et sans aucun
engagement, chaque année, une cotisation. Cet argent sert de fonds de réserve
pour venir en aide aux sociétaires se trouvant dans l'indigence. La fête de la
Société a lieu le dimanche de la Pentecôte ; un banquet intime réunit tous les
sociétaires ce jour-là ainsi qu'à la fête de Noël. Le lendemain lundi à 8
heures, obit pour les sociétaires et les bienfaiteurs décédés.
C'est la seule société de ce genre
existant en France ; elle a pour devise : « Travail, Honneur et Probité ».
Secrétariats du Peuple Fondés en 1892
Ouverts le dimanche de 11 heures et demie à 1 heure.
1°- Grande-Rue, 84. — Président, M.
Desrousseaux-Defrenne ; Secrétaire, M. Auguste Bayart-Outters.
2° Rue de Lannoy, 202. — Président, M.
Charles Henneuse, Secrétaire, M. Emile Gabreau.
3° Rue Descartes, 71. 4° Rue de
France, 124. — Président, M. Bastien; Secrétaire, M. L. Voreux (Ce bureau est
ouvert de 9 à 10 h.).
FÊTES PUBLIQUES
La Foire commence le 1er dimanche après
Pâques.
La Fête des Fabricants se célèbre
ordinairement le lundi le plus rapproché du 6 août. La Ducasse commence le 1er
dimanche de septembre.
La Fête des Allumoirs a lieu le lundi
après le quatrième dimanche de septembre.
WATTRELOS (25.776 habitants)
1° PAROISSE SAINT-MACLOU, 17.700hab.
—Doyen-Curé, M. Lejeune ; Vicaires, MM. Laporte, Lemaire, Lerique. Adoration le
22 octobre.
Maire, M. le D. Leplat ; Adjoints, MM.
Louis Leuridan fils, Périn-Delerue.
Ecoles libres de garçons dirigées par
les Frères des Ecoles chrétiennes :
Saint-Joseph, école payante, rue
Saint-Joseph.
Saint-Louis, école gratuite, rue de
l'Industrie (fondation de M. Leclercq-Mulliez).
Ecole libre de Filles, gratuite, rue de
Saint-Joseph, (fondation de M. le Doyen).
Ecole libre de Filles, dirigée par les
Filles de l'Enfant-Jésus : Ecole et Asile payants, rue Pierre-Catteau.
Association amicale des Anciens Elèves
des Frères, fondée en 1884. Président d'honneur : M. l'abbé Fourez; Président,
M. H. liage ; Vice-Présidents, MM. L. Fourez et A. Desmullier ;
Secrétaires-Trésoriers, MM. Bény et P. Lallemand.
Association de Secours mutuels
Saint-Vital, rue Pierre-Catteau. Président, M. H. Callens; Vice-Président, M.
Du jardin ; Secrétaire, M. J.-B. Parmentier.
Bibliothèque catholique à l'école libre
des Frères, rue Saint-Joseph, fondée par l'Association amicale des anciens élèves
et ouverte le Dimanche de 11 h. à midi. Cercle catholique Saint-Joseph. —
Président, M. E. Delnatte ; Secrétaires, MM. Louis Deffennes et P.Delnatte;
Trésorier, M. Etienne Delnatte; Directeur, M. l'abbé Lemaire.
Patronage Saint-Louis. — Etabli pour les
jeunes gens et dirigé par les Frères.
M. l'Abbé LEJEUNE CURÉ-DOYEN DE
SAINT-MACLOU, DEPUIS 1876
A célébré son jubilé de vingt-cinq
années passées à faire le bien parmi la population du plus grand village de
Franco.
Société de Saint-Vincent-de-Paul. — 1°
Conférence d'hommes. —Président, M. Delnatte père; Vice-Présidents, MM. A.
Doutreligne, Carlos-Lepers ; Secrétaires-Trésoriers, MM. J.-B. Flipo et H.
Duquesnoy; Directeur, M. l'abbé Laporte. — 2° Conférence de dames. —
Présidente, Mme Varasse-Delanglez. Comité de la Jeunesse catholique. —
Président,
M. Louis Deffrennes ; Vice-Président, N
;
Secrétaire, M. Henri Duquesnoy;
Aumônier, M. l'abbé Lerique.
Hospice. — Fondé le ler septembre 1876
et dirigé par les Filles de l'Enfant-Jésus. On y a joint un Orphelinat à
l'époque du choléra en. 1866.
Hôpital. — Fondé par Pierre Catteau et
dirigé comme
l'Hospice et l'Orphelinat, par les
Filles de l’Enfant-Jésus.
Ducasses. — Grande Ducasse, le Dimanche
avant le 24 juin (S'-Jean-Baptiste). — Petite Ducasse, le deuxième
Dimanche de septembre.
2°. PAROISSE
SAINT-VINCENT-DE-PAUL. — 8,000 h. —
Curé, M. Coquériaux ; Vicaires, MM.
Rogeaux et Deberdt. Ecole libre gratuite, dirigée par les Filles de
l'Enfant-Jésus, rue Saint-Joseph. (Fondation de M. D'Halluin-Lepers).
CROIX (15.999 habitants)
1° PAROISSE SAINT-MARTIN. — Curé, M.
Jourdin; Vicaires, MM. Bogeart, Farsy. Adoration, le Dimanche qui suit la fête
de Notre-Dame du Mont-Carmel (16 juillet).
Externat Saint-Martin, dirigé par les
Frères Maristes, rue de La Fontaine. —Directeur, F. Abrosima.
Ecole libre de Filles, dirigée par les
Dames do la Sainte-Union.
Cercle catholique. — Président, M. Jules
Cocheteux; Directeur, M. l'abbé Farsy.
Patronage de Jeunes Gens — Directeur, M.
l'abbé Bogaert.
Comité de la Jeunesse Catholique. —
Président, M. Alphonse Cassette ; Aumônier, M. Farsy.
Société de Saint-Vincent-de-Paul. —
Président du Conseil particulier pour Croix, Wasquehal et HeM.M. A. Crombe. —
1° Conférence d'hommes : Président, M. L. Catelle. — 2° Conférence de dames :
Présidente, Mme Dupire.
Orphelinat. — Fondé par Mme Wallaert et
dirigé par les Filles de l'Enfant-Jésus. Adoration, le 19 août.
Ducasses. — Le Lundi de la Pentecôte et
le troisième dimanche de septembre.
2e PAROISSE SAINT-PIERRE, Créchet et
Allumette. — Curé, M. Declerck ; Vicaire, M. Delater. Adoration, le premier
dimanche de juillet.
Ecole libre de filles, classe enfantine
et école maternelle, dirigées par les Sœurs de Charité.
Société de Saint-Vincent-de-Paul. — 1°
Conférence d'hommes. Président, M. Eugène Duthoit ; 2° Conférence de Flamands.
Président, M. P: Mullier ; 3° Conférence de dames. Présidente, Mme Bélon.
Cercle catholique Léon XIII. —
Président, M. J. Vanderbekon ; Directeur, M. le Curé.
Cercle déjeunes gens et Patronage. —
Directeur, M. le Vicaire.
Bibliothèque, fondée en 1897 par la
Société de Saint-Vincent-de-Paul. Les livres sont prêtés gratuitement, rue
Jeanne-d'Arc, le Dimanche de 9 à 10 heures. Directeur, M. Lucien Carton.
Ducasse du quartier Saint-Pierre : le
dimanche qui précède la fête de Saint Pierre.
WASQUEHAL (5.905 habitants)
Curé, M. Maes; Vicaires, MM. Couppez,
Maes. Adoration, le 14 octobre.
' Maire, M. Lejeune-Mulliez ; Adjoints,
MM. Picavet et Dunan.
Cercle catholique. — Directeur, M.
l'abbé Maes,
Pensionnat, Externat et Asile des Sœurs
Franciscaines de Calais.
Patronage de Jeunes Gens, — Directeur,
M. l'abbé Gouppez.
Société de Saint- Vincent-de-Paul. —
Président, M. Dupire.
Bibliothèque paroissiale, ouverte le
dimanche et le jeudi.
Œuvre de Sainte-Elisabeth. — En faveur
des familles pauvres,
Ducasses.— Le dimanche de la Trinité et
le dernier dimanche d'octobre. Le jeudi de la Fête-Dieu, au Noir Bonnet. Le 14
Juillet, au Triez. Le 4° dimanche de septembre, au Petit-Wasquehal. .
lmanach catholique de Roubaix... [s.n.] (Roubaix)1890-19..
Almanach
catholique de Roubaix... [s.n.] (Roubaix) 1890-19..
L'INSTITUT
POPULAIRE DE L' ÉPEULE
C'est une vaste entreprise, collective
et fraternelle d'éducation, de bienfaisance et d'organisation sociale :
Directeur. M. l'abbé Macarez ; président, M. Ernest Prouvost,
En voici les principales oeuvres :
Œuvres d'éducation Education générale. —
1° Cercles d'Etudes pour les Membres du Comité. Dames et jeunes filles, le 2°
et 1© 4° jeudi de chaque mois. (Zélatrices de l'Enseignement ménager et du
trousseau).
2° Cours sociaux : tous les vendredis,
d'octobre à Pâques. Sujets traités. — En 1907 : la Famille ; en 1908 : l'Œuvre
de Léon XIII ; .en 1909 : la Profession ; en 1910 : Instruction et
Education de l'ouvrière ; en 1911 : l'Employé.
Du mois d'octobre au mois de mars, des
séances récréatives et musicales et des conférences sur des sujets d'hygiène ou
de sociologie sont données chaque dimanche à l'occasion des assemblées annuelles
des diverses œuvres.
-i° Bibliothèque de VI. P. — Prêts de
livres ; le dimanche, de 11 heures 1/4 à midi 1/4 ; le jeudi, de 8 .heures 1/2
à 10 heures (2.000 volumes).
5° Bulletin de l'I. P. — Bi-mensuel.
Abonnement, 2 francs. 450 distributions gratuites à Roubaix, .Education
spéciale. 1° Jeunes hommes : éducation physique et morale. Société de
gymnastique « La Française », fondée en. 1907. Directeur, M. l'abbé Rogiez ;
président, M. Antoine Thibeau secrétaire, M. Emile Vanneullens ; moniteur-chef,
M. Urbain Vanmullen, 80 sociétaires. 3° Jeunes filles : formation morale et
ménagère. Une causerie chaque semaine à l'Œuvre du Trousseau, tantôt par une
zélatrice qui a son brevet d'enseignement ménager, tantôt par le directeur de
l'I. C. 3° Mères de famille :
a) Formation générale par des
conférences mensuelles pendant la saison d'hiver.
b) Formation plus spéciale aux réunions
du lundi : le 2eme et le 4 eme lundi de chaque mois pour les Dames, jardinières
du quartier de l'Epeule.
Travaux de couture et causerie sur
l'hygiène par un docteur, sur la science ménagère par une zélatrice, sur la
morale familiale par le directeur de l'I. -P.
5° Hommes et jeunes gens : formation
sociale par les Cours sociaux et le bulletin.
6° Les jardiniers, formation horticole
par les causeries faites au siège des J. O. R. et sur le terrain par M. Pinte.
II. Œuvre de bienfaisance sociale
Bienfaisance générale. 1° Jardins
ouvriers, aide matérielle, santé,, avantages moraux et sociaux. 380 Jardins,
répartis en 12 groupes surtout le territoire de Roubaix. Président, M. Victor
Diligent, avocat ; vice-président, M. Ernest Prouvost ; trésorier, M. Louis
Lepers ; secrétaire, M. Jacques Wibaux.
2° Œuvre de l'Enseignement ménager aux
femmes, et aux jeunes filles.
Bienfaisance spéciale pour répondre aux.
besoins de la famille, depuis la naissance jusqu'à la mort, par mutualité,
prévoyance, crédit. 1 Mutualité maternelle (groupe de la M. M.Roubaisienne),
société approuvée. Loi de 1898. Les mamans, donnent. 10 centimes par
semaine et reçoivent à la naissance de chaque bébé, 12 francs par semaine
pendant quatre semaines, et de plus une prime de 20 francs, si elles
nourrissent elles-mêmes leur enfant.
2° Une Œuvre de la Layette est adjointe:
à l'Enseignement ménager et à la Mutualité. Maternelle.
3° L'Œuvre du Trousseau, 100 pièces 1
d'une valeur de 180 francs: Les jeunes filles doivent verser les deux tiers de
cette somme.
4° La Jeunesse prévoyante,, société
approuvée pour enfants, jeunes gens et jeunes filles : a) donne des secours en
cas de maladie ; b) constitue une dot. 450 membres'. Président,, M. Léon Vérez.
Cette société de secours mutuels et de
dotation commença à fonctionner le lor janvier 1904.
Cotisations : 0 Fr. 10 par semaine-, de
6 à. 16 ans ; 0 Fr. 20 par semaine, de 16 à 25 ans.
Indemnités : de 6 à 16 ans : 0 fr. 50
par jour le premier mois; 0- fr, 25 par jour le second, et le. troisième mois,.
De 16 à 25 ans : le double des
précédentes.
Dot. — Une partie dès cotisations est
mise en réserve pour la dot ; de plus, à la fin de l'exercice, sauf un
prélèvement qui sert de réserve. Le reliquat de la caisse de maladie est
réparti entre les dots au -prorata des versements.
En versant de 6 à 25 ans, il est
possible, alors même qu'on touche des indemnités de maladie, de recevoir une
dot d'environ 200 francs.
5° Le Bon Foyer, société de Secours
Mutuels en cas de maladie, pour hommes et jeunes gens, fondée le 4 octobre1907.
Société approuvée. 130 membres. Président, M. Henri Dehau.
Cotisations : 7 fr. 50 par an; 0 fr. 65
par mois.
Indemnités : 1 fr. 50 par jour, à partir
du cinquième jour de la maladie et pendant trois mois par an. ' 6° La
Providence du Foyer, société de secours mutuels, par assurance effectue en cas
de décès (approuvée le 20 novembre 1905). 220 membres. Président, M. Jules
Pollet.
Cotisations : de 16 à 21 ans, 0 fr. 25
par mois ; de 21 à 28 ans, 0 fr. 30 par mois ; de 28 à 35 ans, 0 fr. 35 par
mois ; de 35 à 39 ans, 0 fr. 40 par mois ; de 39 à40 ans, 0 fr. 45 par mois.
Elle assure 200 francs en cas de décès.
Les trois mutualités : La Jeunesse
Prévoyante, le Bon Foyer et la Providence du Foyer font la collecte pour le
service des retraites ouvrières et paysannes. Leurs membres ont adhéré à la
Caisse d'assurance de Roubaix.
7° La Société Roubaisienne de Crédit
Populaire. Système Raiffaisen, type Durand : modèle 1898, régi
par la loi du 24 juillet 1867..
Directeur-administrateur, M. Félix Delattre.
Objet, — Faciliter aux ouvriers, '
employés et petits commerçants, les moyens d'améliorer leur, situation, ou de
subvenir à des besoins éventuels par un prêt remboursable par : échéances
successives. La Caisse, préférée des prêts de. production, aux prêts de
consommation;
Ressources. -- Elle emprunte les fonds
dont elle à besoin au taux de 3 %, et les prête moyennant caution, gage ou
garantie sérieuse, au "taux de 4 %. Il faut faire .partie de la Société
pour être emprunteur. Tout homme honnête, travailleur, économe, ayant une
conduite régulière, peut faire partie de la Société.
8° Le Secrétariat du Peuple. — Tous les
dimanches, de 11 heures à midi, un avocat se lient à la disposition des
ouvriers et le lui donne gratuitement les renseignements juridiques ou autres
dont ils auraient besoin.
9° Un bureau de placement fonctionne à
l'I. P. S'adresser au Directeur le dimanche, de 11 heures à midi.et de 5 heures
à 7 heures 172.
La
Ligue Patriotique des Françaises, œuvre d'apostolat chrétien,
« réorganisée à Roubaix par
Monseigneur Delamaire en mars 1909, continue sa marche ascendante. Elle rallie
aujourd'hui près de 6.000 adhérentes réparties en neuf Comités paroissiaux.
Présidente générale, M Georges
Heyndrickx ; Aumônier-Conseil, M. l'abbé Bègue : Secrétaire générale, M Pierre
Nollet ; Trésorière générale, Mme Brouard-Benoit. Les Présidentes de Comités
sont : Paroisse Notre-Dame : Mlle Piat-Ferrant. Paroisse Saint-Martin :
Mme Rason-Duchange. — Paroisse Sainte-Elisabeth : Mme Dillies-Piat. — Paroisse
Saint-Sépulcre : Mme Albert Heyndrickx. — Paroisse du Sacré-Coeur : Mme Lydie
Lézy. — Paroisse Saint-Jean-Baptiste : Mme d'Heilly-Prouvost, — Paroisse
Saint-Rédempteur : Mme Jules Delattre. — Paroisse Saint-Antoine : Mme
Derville-Dubar. — Paroisse Saint-François-d'Assise : Mme Vandepulte. »
Almanach catholique de Roubaix... [s.n.] (Roubaix)1890-19..
Société
des Instituteurs catholiques du diocèse de Cambrai
Compte-rendu
annuel
[s.n.?]
(Lille) 1888
Liste
des Membres Bienfaiteurs
M. le chanoine PIDIO, vice-recteur de
l'Université catholique, Lille
M.l'abbé MOUREAU, doyen de Théologie,
Lille,
M. le chanoine DIDIOT, rue Colbert,
Lille.
Les RR. PP. Rédemptoristes, cour des
Bourloires, Lille,
M. l'abbé MEERSEMAKER, doyen de
Notre-Dame de Fives, Lille.
M. l'abbé SÉNÉCHAL, vicaire de
Notre-Dame de Fives, Lille,
M. l'abbé DERRIL, vicaire de Notre-Dame
de Fives, Lille.
M. l'abbé LIÉNART, vicaire de Notre-Dame
de Fives, Lille.
M. l'abbé BELS, vicaire de Notre-Dame de
Fives, Lille.
M. l'abbé DELESALS, vicaire de
Saint-Etienne, Lille.
M. l'abbé PILLER, 185, rue Colbert,
Lille.
M. l'abbé BOULAY, 14, rue Mercier,
Lille.
M. l'abbé DEHLOKDE, vicaire do
Saint-Pierre-Saint-Paul, Lille.
M. l'abbé DE VICQ, 45, rue
Boucher-de-Perthes, Lille
M. l'abbé SALEMBIER, aumônier des Dames
Bernardines, Lille.
M. le chanoine DELASSUS, 32, rue
Négrier, Lille.
M. l'abbé CORNU, Université Catholique,
Lille.
M. l'abbé SALEMBIER, vicaire de
Saint-Pierre-Saint-Paul, Lille.
M. l'abbé ROUSSEL, vicaire de
Saint-Pierre-Saint-Paul, Lille.
M. l'abbé MEESEMAKER, 22, rue des
Brigittines, Lille.
M. l'abbé VERLEUX, vicaire de
Saint-Maurice, Lille.
M. l'abbé LEPLAT, vicaire de
Saint-Etienne, Lille.
M. l'abbé JEANSONNE, curé de Cagnoncles.
Les daines de la Sainte-Union, 99, rue
des Stations, Lille.
M. l'abbé MAY ET, rue Saint-Sauveur,
Lille.
M. l'abbé BAUDUIX, vicaire du
Sacré-Cœur, Lille.
M. Louis BEUQUE, 80, boulevard de la
Liberté, Lille.
M. D'HALLUIN-GRENU, 44, rue Saint-André,
Lille.
M. FOURNIER, 18, rue Fontaine-Delsaux,
Lille.
M. JONGLEZ DE LIGNE, 25, boulevard
Vauban, Lille.
MM.les Vicaires de Saint-Maurice, Lille.
M. DE JOLV, 28, rue Boucher-de Perthes,
Lille.
Mme BIESWAL, 13, boulevard Vauban,
Lille.
M. PAQUET, 16, rue Puebla, Lille,
M. RICHARD, 171, rue Colbert, Lille.
M. Louis DELCOURT, 129, rue de Wazemmes,
Lille,
M.DE YICQ, 20, rue des Fossés-Neufs,
Lille.
M. DE JAGUÈRE, 171, rue de Wazemmes,
Lille,
M.LESAY-DELESPAUL,
5, rue d'Isly, Lille,
M.SARRA'/.IN,
7S, rue Colbert, Lille
Mlle GENTIL, 90, rue des Stations,
Lille.
M MEURILLON, 25, rue Masséna, Lille
M.RÉVEILLAC, 47, rue Nationale, Lille.
M.DEUAY, 4?, rue de Roubaix, Lille.
M. MAUETI'E, 29, rue du Vieux-Faubourg,
Lille.
M. Maurice GONNEI, 112, rue Royale,
Lille,
M. Ange DESCAMV'S, 49, rue Royale,
Lille,
M. Emile SCRIVE, 21, rue Princesse,
Lille.
M. Jules MAILLOT, 9, rue Princesse,
Lille.
M. DE LENCQUESAING, 24, rue Négrier,
Lille.
M. GAND, 6, rue de Courtrai, Lille.
M. ARDAENS, 50, rue du
Faubourg-de-Tournai, Lille.
M. DUBREUCQ-PÉRUS, 2GS, rue du
Faubourg-de-Tournai, Lille.
M. OUTREBON, 52, Grand-Place, Lille.
M. Charles MAS, 41, rue du Molinel,
Lille.
M. Victor DUCOULOMIJIER, 78, rue de
l'Hôpital-Militaire, Lille,
M. DESMAZIÈRES, 105, boulevard de la
Liberté, Lille.
M. DROULERS-MAS, 30, rue de Tournai,
Lille.
M. MORIVAL, 54, Place du Théâtre, Lille.
M. DESPLANQUES-ROGUES. 19, Place des
Reigneaux, Lille,
M. PLAYOUST-DEFONTAINES, 6, rue à Fiens,
Lille.
M. DRUE, 42, rue Voltaire, Lille.
M. CHARLET, 24, rue Voltaire, Lille.
M. CORDONNIER, 28, rue d'Angleterre,
Lille,
M. SELOSSE, 5, rue Saint-Pierre, Lille.
M. BEAUEORT-RIGOT, 27, rue Saint-Pierre,
Lille.
VERLEY-BIGO, 6 bis, place du Concert,
Lille.
DERAYSER-DUPREZ, 2G, rue Saint-André,
Lille,
DELESALLE, 86, rue Saint-André, Lille,
AI. YILLIÉ, 78, boulevard Vauban; Lille.
M. le docteur DURET, 99, boulevard
Vauban, Lille.
M. RÉVEILLAC, 24, rue de Bourgogne,
Lille,
M. DUTLAY, 18, rue de Bourgogne, Lille.
M. GROUSSAU, 23, Square Dutilleul,
Lille,
M.ARTHAUD, 1G6, rue Colbert, Lille.
M. TIUEULET, rue Colbert, Lille.
M. DELACHENAL, 18S, rue Colbert, Lille.
M.LÉCROART, 58, rue de Gand, Lille,
M. DIXOCER, 22, rue Basse, Lille.
M. COURTOIS, 17, rue Grande-Chaussée,
Lille.
M. le docteur REDIHR, 1, rue de Pas,
Lille.
M. ROURE CUSSAC, 13, rue de Pas, Lille.
M. RIDEZ, G, Impasse des Poissonceaux,
Lille.
M. VALDELIÈVRE, 41, rue des Tanneurs,
Lille,
Mme FAUCHEUX, 40, rue Colbert, Lille.
M. CLAHAUT, 20, rue Colbert, Lille.
Mme BOURGEOIS-PLEZ, 206, rue Notre-Dame,
Lille.
Mme DESPRETZ-SELOSSE, 7, rue d'Antin,
Lille.
Mme GHESQUIÈRE, GS, rue du Marché,
Lille.
M. le BEAUROIS, 112, rue Manuel, Lille.
M. MOURCOU, 103, rue Manuel, Lille.
M. le docteur DUJARDIN, boulevard
Vauban, Lille
M. DELCOURT-DECOSTER, 133, rue Jacquemars-Giélée,
Lille
M. BOULET-BÉAGUE, 3, boulevard Papin,
Lille
Mme. PRÉVOST, 79, rue de
l'hôpital-Militaire, Lille.
M. Auguste TIPRE, 89, rue de
l'Hôpital-Militaire. Lille,
M. Auguste BONTÉ, 22, rue de l'Arc,
Lille.
M. HERLAND, 41, rue des Fossés, Lille.
M. DE BAECQUE, 70, rue des Stations,
Lille.
Mme LECLERCQ-MARCHAND, 71, rue Masséna,
Lille.
M. Emile LIAGRE, 37, rue de Gand, Lille.
M. RIGOT-STALLARS, 13, Place aux
Bleuets, Lille.
M. LAMARCHE, boulevard Vauban, Lille.
M. BOYER-CHAMMARD, avocat, rue
Jacquemars-Giélée, Lille.
M. CANET, professeur de lettres, rue
d'Antin, Lille.
M. le docteur DESPLATS, boulevard
Vauban, Lille.
M. le docteur FAUCON, rue Royale, Lille.
M. Joseph LEIORT, rue Charles-de
Muyssart, Lille.
M. HUMRERT-DELONELLE, 42, avenue de
Dunkerque, Lille,
Mme DESCAMPS-SCRIVE, 23, boulevard
Vauban, Lille,
M. le Docteur PAELDE, GO, rue de
l'Hôpital-Militaire, Lille.
M. DECROIX- LEGENTIL, 52, rue de Paris,
Lille.
M. Maurice WALLAERT, 41, boulevard de la
Liberté, Lille.
M. LEMOINIER,72, quai de la Basse-Deûle,
Lille,
M. BÈRIOT, négociant, 67, rue de Douai,
Lille.
M.CATOIRE, rue de Bourgogne, Lille.
M.SCHOSTMANS, 9, boulevard Vauban,
Lille,
M. le Docteur AUGIER, rue Henri-Kolb,
Lille,
M. P. GRIMONPREZ, rue de Dunkerque,
Lille.
M.VILLETTE, rue Détournée, Lille.
M. POUILLIER, 34, rue Patou, Lille.
Mme Dubus, 22, rue d'Antin, Lille
Mme TACQUET, 41, rue Henri-Kolb, Lille.
M.GRIMONPREZ-DELEIIAERE, 19, rue des
Sarrazins, Lille,
M. SORIVI; DE NÉGRI, 292, rue
Notre-Dame, Lille.
M.DESCAMPS-WALLAERT, 44, boulevard de la
Liberté, Lille.
Mme BUTIN, 41, rue de Bourgogne, Lille.
Mme Paul LEPERCQ, 42, rue de Bourgogne,
Lille.
M. DELDICQUE, 101, boulevard de la
Liberté, Lille,
M. Henri WALLAERT, 28, rue
Gauthier-de-Châtillon, Lille,
M. LOMPAS, 23, rue Colbert, Lille.
M.MANCEL, 2, Place de la République,
Lille.
M. MASUREL, 121, rue Colbert, Lille.
M. A. JONGLET, 20, rue des Brigittines,
Lille.
M.DELCOURT, 133, rue Jacquemars-Giélée,
Lille.
M. DELRUE, rue du Faubourg de Tournai, Lille.
M. BOUTRY, 17, boulevard de la Liberté,
Lille.
Mme GRIMONPREZ, 21, rue d'Antin, Lille,
Mme LYS-TANCRÉ, 59, rue Mercier, Lille.
M. CORDONNIER, négociant, 307, rue
Notre-Dame, Lille. *
Mme veuve BOUCHERY, rue Sainte Marie,
Lille.
M. Aimé TURLUR, rue Sainte-Marie, Lille.
M. le Commandant LECLERCQ, rue du
Jambon, Lille,
M. l'abbé DEHACKER, curé du
Saint-Sépulcre, Roubaix.
M. l'abbé LECLERCQ, vicaire de
Saint-Martin, Roubaix,
M. l'abbé LEEEUVRE, vicaire de
Saint-Martin, Roubaix.
M. l'abbé Polydore DELVORTE, vicaire de
Notre-Dame, Roubaix.
L’abbé LECLERCQ, vicaire de Notre-Dame,
Roubaix.
M. l'abbé ROLLIER, vicaire de
Notre-Dame, Roubaix.
M. l'abbé CHAVATTE, vicaire de
Notre-Dame, Roubaix,
M. l'abbé RAEIN, vicaire de
Saint-Martin, Roubaix.
MM. François et Charles BAVARD, 33, vue
Fosse aux Chênes
Roubaix. M.DURAR, 12, rue du Pays,
Roubaix.
M. Alexandre FAIDHERHE, 17, rue
Isabeau-de-Roubaix, Roubaix,
M. Louis WATINE, 49, Grand-rue, Roubaix.
M. BOSSUT-PLICHON, 5, rue Neuve,
Roubaix.
M. Emile BOSSUT, 3, Grande Rue, Roubaix,
M. DUTOIS-DELAOUTRE, 37, rue
Saint-Georges, Roubaix.
M. SOUXDORE, 102, boulevard de Paris,
Roubaix. Mnic Veuve Henri BAVARD, boulevard d'Armentières, Roubaix. • M.
DERVILLE-ELOY, 20, rue St-Vincent-de-Paul, Roubaix, M.DERVILLE-WIIUUX, 16, rue
Saint-Vincent-de-Pau|, Roubaix. M. Emile RÉQUILLART, 48, rue Neuve, Roubaix. M.
Emile TOULEMONDE, 46, boulevard de Paris, Roubaix. M Auguste CAVROY, 39,
Boulevard de Paris, Roubaix. M. MOTTE-VERNIER, 56, rue Neuve, Roubaix.
M.MOTTE-DELATTRE, 27, Boulevard Gambetta, Roubaix. M. Georges MASUREL,
Boulevard de Paris, Roubaix. M. DRUEN, 41, Boulevard de Paris, Roubaix. M. A.
DELAOUTRE, 33, Grande Rue, Roubaix. MM. LEROUX, frères, 21, Grande Rue,
Roubaix. M. le chanoine DEBRABANT, curé-doyen de Notre-Dame. Tourcoing. MM. les
vicaires de Notre-Dame, 98, rue Nationale, Tourcoing. MM. les vicaires de
Saint-Christophe, Tourcoing. M. LAURENT-L, 45, rue de Roubaix, Tourcoing. M.
LEROUX-DENNIEL, rue du Bocquet, Tourcoing. M. MOTTE-WIBAUX, 32, Grand-Place,
Tourcoing. M. LEMAIRE-DESTOMBES, 37, rue de la Cloche, Tourcoing. M.
VIENNE-FLIPO, 35, rue Chanzy, Tourcoing. M. Alexandre JOIRE, rue de la Latte,
Tourcoing. M. Emile TIBERGHIEN-DESURMONT, 128, rue de Lille, Tourcoing. Mme
Veuve Hubert BARROIS, 131, rue de Lille, Tourcoing. M.
MM. les Vicaires du Saint-Sépulcre
Anonymes, Mme AULART Henri, 8, rue des
Wetz, Douai. M. ANDRÉ, père, 37, rue des Foulons, Douai. M. ARDAENS, 50,
faubourg do Tournai, Lille. M. D'ARRAS Georges, 6, rue Faulconnier, Dunkerque.
M.ARTHAUD, vue Roland, Lille.
Mme DE BAECQUE, 76, rue des Stations,
Lille.
M.BARRET-SERRET, 18, rue du
Grand-Fosset, Valenciennes.
Mlle BARREAU, 28, rue de Thionville,
Lille,
M. BARROIS-HURERT, 134, rue de Lille,
Tourcoing.
M. BARROUX (le Docteur), 26, rue des
Glatignies, Armentières.
M. BVUTIIÉEEMY, Marché aux Chevaux,
Valenciennes.
M. BATTEUR, 45, rue Royale, Lille.
M. BAUCHET Paul, rue du Marché, Lille.
M.DAUDUIN (l'Abbé), vicaire du Sacré-Cœur,
Lille.
M. BAVIÈRE, 16, rue d'Esquerchin, Douai.
Mme BAVARD (veuve), boulevard
d'Armentières, Roubaix.
M. BAVARD Auguste, 28, rue de Soubise,
Roubaix.
MM. BAYART François et Charles, 33, rue
Fosse-aux-Chênes,
Roubaix. M.
BAYARD-TOUEEMOSDE, 3ô, boulevard Gambetta, Roubaix. Mlle BEAULOIS, 112, rue Manuel, Lille. M. le
BEAUCOURT, 70, quai do la Basse-Deûle, Lille, M. BEAUDET, ingénieur à l'usine
de Fives, Lille. M. BEAUFORT-RIGOT, 27, rue Saint-Pierre, Lille. Mme BEAUVIEUX,
53, rue Henri-Kolb, Lille, M"' BECK Lucie, 5, rue Faulconnier, Dunkerque.
M. BÉGUIN, 41, rue Bayard, Armentières. Mrac BELLENGER, 22, rue de
l'Hôpital-Militaire, Lille. M. BELS (l'abbé), vicaire de Notre-Dame,
Fives-Lille. M. BENAUX-MEURILLON, 33, rue Nationale, Armentières.
M. BERNARD (l'abbé), vicaire do
Notre-Dame, Douai,
Mme BEUN Henri (veuve), rue de Lille,
Armentières,
M. BEUQUE Louis, 80, boulevard de la
Liberté, Lille,
Mme BIESVAL, 13, boulevard Vauban,
Lille,
M""" BIGO J. (veuve), 20,
rue d'Emmorin, Haubourdin.
M. BIEMET, 38, rue Saint-Géry,
Valenciennes.
M. BEOCAIEI.E, 22, rue de Beaumont,
Valenciennes.
M. BOCQUET, 03, rue Sainte-Catherine,
Lille.
M. BOMMAUT, rue du Canteleu, Douai.
M. BONNEE, rue de Mons, Valenciennes.
M. BONNET, ingénieur à l'Usine de Fives,
Lille.
M.BONTE Auguste, 22, rue de l'Arc,
Lille.
M. BONTEMPS (l'Abbé), aumônier des Dames
de la Sainte-Union,
Douai, Mme BQNTEMPS (veuve), rue
Notre-Dame, Valenciennes. MM. BONVOISIN et STOVEN, rue Bayard, Armentières. M.
BOMI'AIN, 75, rue Emmery, Dunkerque. M. Bos, rue Henri-Kolb, Lille.
M. BOICUERU (veuve), rue Sainte-Marie,
Fives-Lille. M. BOUCHEZ Louis, 19, rue Nationale, Armentières. M. BOUCHE Louis,
fils, 21, rue Nationale, Armentières. Mme BUUEAN (veuve), rue de Hespes,
Valenciennes. M. BOUEAY (l'Abbé), 14, rue Mercier, Lille, M. et Mme
BOUREET-PAQUET, 5, boulevard Papin, Lille. M'" BOURGEOIS-PEEZ, 206, rue
Notre-Dame, Lille. M. et Mme BOURET-BÉAGUE, 3, boulevard Papin, Lille. M.
BOSSUT Emile, 3, Grand-rue, Roubaix, M. BOSSUT-P, 5, Grand-rue, Roubaix. M.
BOYER-CHAMMART, rue du Palais, Lille. Mme BRADANT, 45, boulevard de la Liberté,
Lille. M. BRAME, rue Notre-Dame, Lille.
M. BREUVART-DESPRET/,, 13, rue de
Flandre, Armentières. M. BUISINE Henri, 12, rue du Grand-Chemin, Roubaix. Marc
BURTEAU-LENGEET, 94, Grand-rue, Roubaix. M. BUTRUII.EE Ed., 2, place de la
Prairie, Douai, M'ne BUTRIULEE (veuve), 27, rue Saint-Julien, Douai.
M. CADQ Edmond, Grand-Place,
Armentières,
M. CAEOT, 19, rue d'Esquerchin, Douai.
M. CANET, 28, rue d'Antin, Lille,
M"* CAUDRY, rue des Glatignies,
Armentières.
MM. CARDON ET DROULERS, rue des Près,
Armentières,
M. CARETTE (l'Abbé), vicaire de
Saint-Pierre, Douai.
M. CARISSIMO-BEUTRANT, rue du Château,
Comines.
M.CARISSIMO-FEORENT, 11, rue Nain,
Roubaix,
M. CAREIER, rue Watteau, Valenciennes.
Mlle CARREZ, 102, rue du Quesnoy,
Valenciennes.
Mlle CARTON (veuve), 16, rue do Hespes,
Valenciennes,
M.CARTIGNY, 23, rue de la Viéwarde,
Valenciennes,
Mme CATTEAU (veuve), 40, rue
Fosse-aux-Chênes, Roubaix.
M. CATTOIRE Victor, 5, rue de Bourgogne,
Lille.
Mme CAUCHIE-BECQUART, S6, boulevard de
la Liberté, Lille,
M. CAUDE (l'Abbé), Curé de Saint-Joseph,
Roubaix.
Mme CAULLIEZ (veuve), rue Nationale,
Tourcoing.
Mme CAULLIEZ-DESCAMPS, 55, rue du
Molinel, Lille,
Mme CAVROIS-MAHIEU, 39, boulevard de
Paris, Roubaix.
M.CAVROY Auguste, 56, boulevard de
Paris, Roubaix.
M. CAVROIS-FONTAINE, 2, rue Cabot,
Valenciennes.
M. CAVROY Henri, S, rue du Grand-Bail,
Douai.
M. CAVROY Léon, 25, rue du Château,
Roubaix.
M. CAVROY Jean, boulevard de Paris,
Roubaix.
M. CHARVET-CUVEEIER Maurice, 29, rue
Nationale, Armentières.
M. CHARVET-LOCOGE Victor, 100, rue
Nationale, Armentières.
M. CHAVATTE (l'Abbé), vicaire de
Notre-Dame, Roubaix.
Mme CHOMJIART, 53, rue des Fossés-Neufs,
Lille.
Mlle CROQUET, rue de l'Humanité,
Armentières.
M. COCIIET-FAUVERGUE, rue
Philippe-de-Girard, Armentières.
M. COISNE Charles, rue de l'Ecole,
Armentières.
M. COISNE Henri, fils, rue de Lille,
Armentières.
Mme CONVAIN (veuve), 9, rue Meurcin,
Lille.
M. CONVAIN, 104, rue Notre-Dame, Lille.
M. CORDONNIER, 28, rue d'Angleterre,
Lille.
M. CORDONNIER Jean-Baptiste, 307, rue
Notre-Dame, Lille.
M. CORNE, 43, rue des Wetz, Douai.
M. CORNETTE, 9, rue Gombert, Lille. >
M. CORNU (l'Abbé), professeur à l'Université
Catholique, Lille.
Mr CLARISSE-BÉGUIN, 47, rue de
Lille, Armentières,
Mlle COURTECUISSE, 20, rue Jean-de Gouy,
Douai. M. COURTECUISSE (veuve), 41, Place d'Armes, Douai. M.COURTOIS, 17, rue
Grande-Chaussée, Lille, M. CRÉPY Eugène, 19, boulevard de la Liberté, Lille.
Mme DANSETTE-CARY, (veuve), 34, rue de l'Ecole, Armentières.
M. DANSETTE-THIRIEZ, 21, rue de l'Ecole,
Armentières.
Les Dames de la Sainte-Union, rue des
Bonnes, Douai.
Les Dames de la Sainte-Union, rue des
Stations, 99, Lille.
Les Dames de Saint-Maur, La Madeleine.
Mme DAVELUY (veuve), 10, rue des
Foulons, Valenciennes.
Mme DAZIN-MOTTE (veuve), 46, rue Neuve,
Roubaix,
M. DAZIN-ELOY, boulevard de Paris, 66,
Roubaix.
M DEBACKER (l'Abbé), curé du
Saint-Sépulcre, Roubaix.
M. DEBAYSER-DUPREZ, 26, rue Saint-André,
Lille,
M. DETEONDE (l'Abbé), rue du Marché,
Lille.
M. DEDRARANT (le Chanoine), Doyen-Curé
de Notre-Dame, Tourcoing. M. DEBRIE (l'Abbé), Vicaire de Notre-Dame de
Fives-Lille. M. DECKEBS, 75, boulevard de la Liberté, Lille. M. DECEERCK
(l'Abbé), Vicaire de Saint-Martin, Roubaix. M. DECOSTER, 22, rue Basse, Lille.
M. DECROIX-LEGENTIE, 52, rue de Paris, Lille. M.DECROOCQ. (l'Abbé), Curé de
Saint-Roch, Armentières. M.DESFONTAINE-DEROUBAIX, rue du Faubourg-de-Tournai, Lille.
M. DEFPRENNES, 55, rue des Fossés-Neufs, Lille. M. DELAME, rue des Foulons,
Valenciennes. M.DELAOUTRE A., 33, Grande Rue, Roubaix. M. DELATTRE Emile,
Boulevard Gambetta Roubaix. M. DEEATTRE PAUE, 17, rue du Château, Roubaix. M.
DEEATTRE P., rue de Flandre, Armentières. M. DELASSUS (le Chanoine), 32, rue
Négrier, Lille. Mme DERBEKE (veuve). 63, rue Emmery, Dunkerque. M. DELCOURT
Charles, 92, rue d'Artois, Lille. M. DELCOURT-DECOSTER, 133, rue Jacquemarts
Giélée, Lille. M. DELCOURT Louis, rue de Wazemmes, Lille.
MM DELCOURT Paul, rue Saly,
Valenciennes.
M.DELEDICQUE, 101, Boulevard de la
Liberté, Lille,
M. DÉLÉARDE, 18, rue de Paris, Lille,
M. DELEPIES, vicaire de Saint-Etienne,
Lille.
M. DELEPILSYERLEY, 21, rue Patou, Lille.
Mme DELERIVE-DELANNOY, 21, rue d'Arras,
Lille,
M.DELRUE, 262, Faubourg de Tournai,
Lille,
M. DELESALLE Albert, 23, rue de Gand,
Lille,
M.DELESALLE, S6, rue Saint-André, Lille,
M. DELESALLE, 12 ter, Façade de
l'Esplanade, Lille.
Mme DELFORTRIE,11, rue du Marché, Lille.
M. DELHOUTTE (l'Abbé;, Vicaire do St
Pierre-St Paul, Lille,
M.DELOBELLE-HUMBERT, 42, Avenue de
Dunkerque, Lille.
M.DELPORTE (l'Abbé), Vicaire de
Notre-Dame, .Roubaix.
M. DELTOMBE, 47, rue de Paris,
Valenciennes.
M. DESCAT l'Abbé, Boulevard
d'Armentières, Roubaix,
M.DEMAN, 16, rue de la Marine,
Dunkerque.
M.DEPABIS (l'Abbé), 36, rue Saint-Jean,
Douai,
Mme DERELY, rue de la Viewarde,
Valenciennes.
M. DERVILLE (le Docteur), 28 rue
Jean-Sans-Peur, Lille.
M. DERVILLE-ELOY, 20, rue St Vincent de
Paul, Roubaix.
M. DERVIELE-WIBAUX, 16, rue St
Vincent-de-Paul, Roubaix.
M. DESCAMPS Ange, 49, rue Royale, Lille.
M. DESCAMPS Anatole, 36, Boulevard de la
Liberté, Lille.
Mme DESCAMPS-SCRIVE, 23, Boulevard
Vauban, Lille.
M. DESCHOLDT, 7, rue des
Blancs-Mouchons, Douai.
M. DESMAZIÈRES, 165, Boulevard de la
Liberté, Lille.
M. DESMARETZ-COURTRAI, 15, rue
Saint-Jean, Douai.
M. DESPLATS (le Docteur) Boulevard
Vauban, Lille.
M. DESPLANQUES V, 8 Faubourg de Lille,
Armentières.
Mme DESPRATZ (veuve) 41, rue Notre-Dame,
Lille.
M. DESPRETZ-SELOSSE, 7, rue d'Antin',
Lille,
M. DES ROTOURS, Député du Nord.
M DESROUSSEAUX, Grand-rue, Roubaix.
Mme DESTOMBES (veuve), 31, rue des
Fabricants, Roubaix.
M. DERODE (le Docteur), 5, rue de
Thionville, Lille.
M. DEBVAUX A., 38, rue Nationale,
Armentières.
M. DESSE, 11, rue Ferrand, Valenciennes.
Mme DEWAUX-DANSETIE, rue Saint-Charles,
Armentières.
M. DE VICQ (l'Abbé), 45, rue
Boucher-de-Perthes, Lille.
Mme DKVOS, 4, rue des Stations, Lille.
Mme DEVOS, 5, rue Jacquemars-Giélee,
Lille.
M. DEVULDER (l'Abbé), vicaire de
Saint-Vast, Armentières.
M. DEWULLF-DUMOULIN, 7, rue des Arbres,
Dunkerque.
M. DEWULP frères, 9-11, rue des Arbres,
Dunkerque.
M. DHALLUIN-GRENU, 44, rue Saint-André,
Lille.
M. DIIONDT Jean, 21 bis, rue
Charles-Quint, Lille.
M. DIDIO (le Chanoine), Vice-Recteur de
l'Université Catholique,
Lille. M. DIDIOT (le Chanoine), rue
Colbert, Lille. M. DINGQ, 20, Terrasse Saint-Pierre, Douai, M. DOLE/. J. 22,
rue Patou, Lille. M. DOUCE, 14, rue des Ecoles, Douai. M.DROULERS-PROUVOST,
102, Grand-rue, Roubaix. M.DROULERS-MAS, 39, rue de Tournai, Lille, M. DRUEZ,
42, rue de Voltaire, Lille. M. DRUEN, 41, boulevard de Paris, Roubaix. M.
DUBOIS L. rue Bayard, Armentières. Mme DUBOIS (veuve), 80, rue de Paris,
Valenciennes. Dubus, 24, rue Colbert, Lille.
M. DUBUS (le Chanoine), Curé-Doyen de
Notre-Dame, Douai. M. DUCOULOMBIER, rue de l'Hôpital-Militaire, Lille. M.
DUFOUR- M. DUMORTIER, 23, rue de Paris, Lille, M. DUMORTIER (l'Abbé), Vicaire
de Saint-Vast, Armentières. M. DUPLAY, 18, rue de Bourgogne, Lille.
M"" DUPONT, 121, rue de Lille, La Madeleine, M.DUPONT Louis, fils,
70, rue de la Mairie, Douai. M.DUPONT Paul, fils, 3, rue Watteau, Valenciennes.
M. DUPUY (l'Abbé), Aumônier de l'hôpital Sainte-Eugénie, Lille. M.
DUPUYDI-BAIL, 6, rue de Wazemmes, Lille.
M. DUTOIS-DELAOUTRE, 37, rue.
Saint-Georges, Roubaix. M. DUVERBYN, 96, rue Royale, Lille.
Mme ELOY-TOULEMONDE (veuve), 17, rue
Nain, Roubaix. M. ERNOULT François, rue du Grand-Chemin, Roubaix.
M. FAIDIIERBE Alexandre, 17, rue
Isabeau-de-Roubaix, Roubaix.
Mme FAUCHEUR, 40, rue Colbert, Lille.
M. FAUCON (le Docteur), rue Royale,
Lille.
M. FERRANT (l'Abbé), Vicaire de
Saint-Pierre, Douai.
M. FIÉVET, 52, rue de Fives, Lille.
M. FIÉVET, 46, rue de Canteleu, Lille.
M. FLORIN, rue de Jemmapes, Lille.
M. FLORIN Auguste, 46, rue
Fosse-aux-Chênes, Roubaix.
M. FLORIN-CROPART, 37, boulevard de
Paris, Roubaix.
M. FLOUQUET, 73, rue de Béthune, Lille.
M. FOURNIER, 18, rue Fontaine-Delsaux,
Lille.
Mme FRAISSE (veuve), 22, rue des
Fabricants, Roubaix.
M. FROIDURE, rue de la Gare, Comines.
M.GADENNE, 42, rue de Vulcaniennes,
Lille.
M. GAND, rue du Pont-Neuf, Lille.
M. GARIN, 63, rue Brûle-Maison, Lille.
M.GAUCHER Orner, 22, rue Bayard,
Armentières.
M. GAYDET César, 44, rue du Curoir,
Roubaix.
Mme GENTIL, 92, rue des Stations, Lille.
M. G BUVAIS, 19, square Rameau, Lille,
M. GHESQUIÈRE, quai du Wault, Lille.
Mme GIARD Amédée, 33, rue de la
Viéwarde, Valenciennes.
M.GIRAUD, 35, rue de la Halle, Lille,
M.GONNET Maurice, 112, rue Royale,
Lille.
M DE LA GORCE, 20, rue du
Gouvernement, Douai.
M GRANDEL, 17, rue des Tours, Lille.
M. GRENIER, 31, rue Nationale,
Armentières.
M.GRIMONPREZ E., 15, rue des Capucins,
Valenciennes.
Mme GRIMONPREZ, 21, rue d'Antin, Lille,
M.GRIMONPRRZ-DELEBAERE, 120, rue Royale,
Lille,
M. GROUSSAU, Professeur à la Faculté
Catholique, Lommes.
M. GUESQUIERE (l'Abbé), Vicaire de
Saint-Etienne, Lille,
M GUERMONPREZ, le Docteur, 132,
rue Nationale, Lille.
M. HALLEZ, 52, rue Esquermoise, Lille.
MM. HAUDECOEUR ET COLPAERT, 85, rue
Notre-Dame, Lille.
M. HAY-BIBLOQUE, 31, rue Bayard,
Armentières.
M. HAZARD, 177, rue Nationale, Lille.
M. HERLAND, 41, rue des Fossés, Lille.
M. HOLLANDE Th., 19, rue de la
Nouvelle-Hollande, Valenciennes.
M. HORAIN (l'Abbé), Vicaire de
Saint-Jacques, Douai.
M. HORRENT-GRIMONPREZ, 40, boulevard de
Paris, Roubaix.
M. HOUZÉ DE L'AULNOIT; 61, rue Royale,
Lille.
M.HOVELT René, 9, rue Faulconnier,
Dunkerque.
M. JASPAR (le Chanoine), Curé-Doyen de
Saint-Jacques, Douai.
M. JASPAR, père, 198, rue Colbert,
Lille.
M. JOIRE Alexandre, rue de la Latte,
Tourcoing,
M. JOLEAUD (le Chanoine), Curé-Doyen de
Saint-Pierre, Douai
M.JONGLET, 20, rue des Brigittines,
Lille.
M. JONGLEZ DE LIGNE, 2,5, boulevard
Vauban, Lille.
M. JONQUEZ, 14-16, rue
Barthélemy-Delespaul, Lille,
Mme JOUAY, 91, rue de Fives, Lille.
M.JOULAIN, ingénieur à l'Usine de
Fives-Lille.
M. LABBK, 13, rue des Tanneurs, Lille.
M. LALOY (l'Abbé), 36, rue Saint-Jean,
Douai.
M. LAMACHE, rue Royale, Lille.
M. LAMBERT Paul, fils, 6, rue de
l'Ecole, Armentières.
M. LAMBLIN (le docteur), 29, rue
Brûle-Maison, Lille.
M. LAMBIN Jules, rue de Lille, Comines,
M. LEBLANC Paul» 28, rue
Gauthier-de-Châtillon, Lille.
M.LÉGÈRE, 7, rue de la Mairie, Douai.
M. LECLERCQ(le commandant), rue Jambon,
Fives-Lille.
M. LE CLERCQ Alex, ingénieur, 16, rue
d'Artois, Lille»
M.LÉCROART, 58, rue de Gand, Lille,
M. LEDUC (l'Abbé), Vicaire de Saint-Jacques,
Douai.
M. LEDUC-DELISSELLES, rue de Mons,
Valenciennes,
M. LEPEBVRE, nie Saint-Sauveur, Lille.
M. LEFEBVRE (l'Abbé), Vicaire de
Saint-Martin, Roubaix.
M.LEPEBVRE (l'Abbé), Supérieur de
Saint-Aine, Douai.
Mlle LEPEBVRE-MATHON (veuve), 31, rue du
Pays, Roubaix.
Mlle LEPORGE, Place de la Nouvelle
Aventure, Lille,
LEFORT Joseph, rue Charles de Muyssart,
Lille.
M. LEGRAND (le Chanoine), Doyen-Curé de
Notre-Dame, Valenciennes.
M. LELOIR-DELANNOY, 12, rue Esquermoise,
Lille.
M. LELOIR-FRAPPÉ, 21, rue Caumartin,
Lille.
M. LELOUTRE, Place du Théâtre, Lille.
M. LEMAIRE-DESTOMBES, 37, rue de la
Cloche, Tourcoing,
M. LEMOINIER, 72, Quai de la
Basse-Deûle, Lille.
M. de LENCQUESAING," 24, rue
Négrier, Lille.
Mme LEPERCQ Paul, 42, rue de Bourgogne,
Lille.
M. LBPOUTRE Auguste, 36, rue du Pays,
Roubaix.
M. LEPOUTRE-CAULLIEZ, 21, rue du Pays,
Roubaix.
Mme LEROY Aimé (veuve), rue de Mons,
Valenciennes.
M LEROY Alfred, 7, rue du Quai,
Dunkerque.
M. LEROY-DUTRIEUX (veuve), 58, rue de la
Plaine, Lille.
M. LEROUX-DENNIEL, rue du Bocquet,
Tourcoing.
M.
LESAY-DELESPAUL, 5, rue d'Isly, Lille.
M. de LESDAIN Lucien, 1, rue Dupouy,
Dunkerque.
M. LEURENT-LEPORT, 45, rue de Roubaix,
Tourcoing.
M. LIAGRB-CEULEXAERE, 57. rue Nationale,
Armentières.
M» LIBBRECHT, Curé du Sacré-Cœur,
Armentières.
Mme LIDERT-BACQUE.(veuve), 147, rue
Notre-Dame, Lille.
M. LIÉNART (l'Abbé), vicaire de
Notre-Dame, Fives-Lille.
M. LOMPAS, 23, rue Colbert, Lille.
Mme LONGHAYE (veuve), 165,
boulevard de la Liberté, Lille.
M. LORIDAN (l'Abbé), Supérieur de
l'Institution Saint-Jean, Douai.
M. LOURMK Rodolphe, 34, rue Bayard,
Armentières.
Mme LUWEZ-BLONDEAU (veuve), 3, place des
Ursulines, Valenciennes.
M. LUWEZ Emile, rue Dadier,
Valenciennes.
Mme LYS-TANGRÈ, 59, rue Mercier, Lille,
MM. MAES, frères, rue de la Louvière,
Lille Saint-Maurice.
M. MAGNIEZ, 14, rue d'Outremont,
Valenciennes.
M. MANCEL, 8, rue Sainte-barbe,
Dunkerque.
M. MANOEL, 2, place de la République,
Lille
M.MANO, Ingénieur à l'usine de
Fives-Lille.
M. MANGÉ (le chanoine), Doyen de
Saint-Géry, Valenciennes»
M. MAIIBOTIIN, 18, Marché aux Poissons,
Valenciennes,
M.MARCOTTE, 28, rue de
l'Hôpital-Militaire, Lille,
M. MAREITE, 29, rue du Vieux-Faubourg,
Lille
M.MAS Charles, rue du Molinel, Lille,
M. MASSE-DELEMER, rue de la Barre,
Lille.
M. MASCAUX Léon, rue de la Halle,
Valenciennes.
Mme MASSON Armand (veuve), 36, rue
Neuve, Roubaix.
M. MATHEEIN, Ingénieur à l'Usine de
Fives-Lille.
M. MATHON Achille, 125 bis, rue
Jacquemars-Giélée, Lille.
Mme MAURICE (veuve), rue des
Blancs-Mouchons, Douai.
M. MAZUREL F. 126, boulevard
Vauban, Lille.
M. MAZUREL Georges, boulevard de Paris,
Roubaix.
M. MAYET (l'Abbé), rue Saint-Sauveur,
Lille.
M. MEERT, 177, rue Solférino, Lille.
M. MERVEILLE J. 101 ter rue de Douai,
Lille,
M. MERTION, 74, rue Boucher-de-Perthes,
Lille.
M. MEURAND, 18, rue des Ecoles, Douai.
M. MEURILLON E. rue du Château,
Comines.
Mme MEURILLON (veuve), 25, rue Masséna,
Lille.
M. MICQUE (l'abbé), vicaire de
Saint-Pierre, Douai.
M. MILLE, 18, rue de Thionville, Lille.
M. MILLE Ch. 7, rue de Thionville,
Lille.
M. MIOT-PIÉRRU, rue de Beaumont,
Valenciennes.
Mme MONTEZ, rue des Vierges, Douai,
Mme MOTTE Alfred, 60, Grand-rue, Roubaix.
Mme MONTAIGNE, 44, rue de Bourgogne,
Lille.
M. MOTTE, 37, rue de
l'Hôpital-Militaire, Lille,
M. MOTIE-DELATTRE, 27, boulevard
Gambetta, Roubaix.
M.MOTTE Albert, 23, boulevard Gambetta,
Roubaix.
M. MOTTE-VERNIER Louis, 46, rue Neuve,
Roubaix.
M. MOTTE-SCRÉPEL, 38, boulevard
Gambetta, Roubaix.
M. MOTTE-WIBAUX, 32, Grand-Place,
Tourcoing,
M. MOURCOU, 103, rue Manuel, Lille.
M. MULLIEZ (veuve), 81, rue Nationale,
Lille.
M.NAMUR Henri, rue de la Liéwarde,
Valenciennes.
M. NAMUR Henriette, 28, rue de la
Liéwarde, Valenciennes.
M.NAMUR-ROYÈRE, 1, place des Ursulines,
Valenciemnîs,
M. NICOLEE, 11, square Rameau, Lille»
M. NIÉE (l'Abbé), 1, rue Saint-Benoit,
Douai.
Mme NIEL-CAVROY, 15, rue Saint-Georges,
Roubaix,
M. OUTREBON frère et sœur, 52, Grande
Place. Lille,
M. OVIGNEUR, 82, rue Boucher-de-Perthes,
Lille.
M. PAQUET, 16, rue Puébla, Lille.
M. PARSY, (l'Abbé), Vicaire de
Notre-Dame, Douai.
M. PASCAL, rue Watteau, Valenciennes.
M. PESCHEUR, 7, rue Meurein, Lille.
Mme PECQUEUR, 79, rue d'Isly, Lille.
M. PHILIPPE L., 50, Boulevard de la
Liberté, Lille.
M. PIAT, rue
Saint-Georges, Roubaix;
M. PIÉRARD-SEMAL, 6, rue de Mons,
Valenciennes.
M. PINTE Louis (l'Abbé), Vicaire de
Saint-Vaast, Armentières.
Mme PITON, Place Thiers, Armentières.
M. PLAYOUST-DESI^ONTAINES, 6, rue à
Fiens, Lille,
Mme POLLET (veuve), rue de Mons,
Valenciennes,
M. POLLET-VERNIER, 10, rue d'Inkermann,
Lille.
M. POLLET-MOTTE, 25, Boulevard Gambetta,
Roubaix.
Mme PORCHET (veuve), 85, rue des Postes,
Lille.
M. POTEAU» 20, rue Saint-Thomas, Douai.
Mme POUCHAIN Victor (veuve), rue de
Lille, Armentières.
Mlle PREUX, 21, rue d'Esquerchin, Douai,
M. PRÉVOST, 79, rue de
l'Hôpital-Militaire, Lille. ,
M. PROUVOST Adolphe, rue Fosse aux
Chênes, Roubaix.
Mme PROUVOST Amédée, 36, rue Pellart,
Roubaix.
M. PROUVOST Paul, 12, rue du Château,
Roubaix,
M. PROUVOST-SCRÉPEL, 17, rue du Grand
Chemin, Roubaix.
M. QUARRÈ, 64, Grande Place, Lille.
M. QUARRÉ-RÉYBOURBON, 70, Boulevard de
la Liberté, Lille.
M. DE QUILLACQ, 33, rue du Fort-Louis,
Dunkerque,
M. RAITTS (l'Abbé), Vicaire de
Saint-Martin» Roubaix.
M.RÉDIER (le docteur), 1, rue de Pas,
Lille.
Mme REQUILLART-BULTEAU (veuve), 96, rue
du Grand-Chemin,
Roubaix. M. RÉQUILEART Jean, 42, rue
Neuve, Roubaix
M RÉVEILHAC, square Rameau, Lille. M.
RÉVEILHAC, 24, rue de Bourgogne, Lille. M. REYNAERT, 35, rue Nationale,
Armentières. M. RICHARD, 174, rue Colbert, Lille. M. RIDEZ, 6, impasse des
Poissonceaux, Lille.
M.RIGOT-STALLARS, 13, place aux Bleuets,
Lille.
Mme RIVIÈRE Auguste (veuve), 39, rue la
Mairie, Douai.
M. ROBAUT (l'Abbé), rue Solférino,
Lille.
M. ROGUIN L., 49, rue des Récollets,
Valenciennes.
M. ROHART, rue Notre-Dame, Lille.
M. ROLLIER (l'Abbé), Vicaire de
Notre-Dame, Roubaix.
M. ROMBAUX, Marly-lez-Valenciennes.
Mme ROSELEUR, 30, boulevard de la
Liberté, Lille.
M. ROURE-CUSSAC, 13, rue de Pas, Lille.
M. ROUSSEL François, 35, boulevard de
Paris, Roubaix.
M. SALEMBIER (l'Abbé), Vicaire de
Saint-Pierre-Saint-Paul, Lille. M. SALEMBIER (l'Abbé), professeur à
l'Université catholique, Lille. M. SAMAIN (l'Abbé), doyen de Saint-Sauveur,
Lille. M. SAPELIER (l'Abbé), Supérieur de l'Institution Notre-Dame,
Valenciennes. M. SARRAZIN, 78, rue
Colbert, Lille. Mme SAUVAIGE, 51, boulevard de la Liberté, Lille. Mlle DE
SAINT-HILAIRE, 14, rue de la Marine, Dunkerque» M. SCHMIDT (le Docteur), 117,
rue Nationale, Lille. Mme SCRIVE Emile, 21 rue Princesse, Lille. Mme SCRIVE
Paul, rue Barbieux, Roubaix. M. SELOSSE, 5, rue Saint-Pierre, Lille. M.
SENOUTZEN, 99^ boulevard de la Liberté, Lille. Me SINGER, rue Sainte-Marie,
Fives-Lille. M SUEUR, Valenciennes. Mi le Supérieur de la Maison de Santé,
Lommes.
M. TAFIN LEFORT, rue
Charles-de-Muyssaert, Lille.
M. TERNINCK Henri, 35, rue de Lille,
Roubaix.
M.THIEBAUT Victor, 1315, rue des
Suaires, Lille,
M. THIRIEZ A. 308, rue Nationale, Lille.
M. THOMASSIN (l'Abbé), Vicaire de
Notre-Dame, Roubaix.
M. TIBERGHIEN-DESURMONT, 128, rue de
Lille, Tourcoing.
M. THIERS, 28, rue Nain, Roubaix.
M. TIPREZ Auguste, 89, rue de l'Hopital-Militaire,
Lille.
M. THELLlER DE PONCHEVILLE, rue de Mons,
Valenciennes.
M. TOULEMONDE A, rue Nain, Roubaix,
M. TOULEMONDE Paul, 24, rue Dammartin,
Roubaix. »
M. TOULEMONDE Charles, 26, rue
Dammartin, Roubaix.
M. TOULEMONDE Emile, 46, boulevard de
Paris, Roubaix. , 61
M. TRAISNEL (le Docteur), 37, rue
Bayard, Armentières.
M. TRÉCA Henri, 69, rue des Wetz, Douai.
M. TRÉCA Victor, 26, quai du Petit-Bail,
Douai.
M. TURLUR Aimé, rue Sainte-Marie,
Fives-Lille.
M. VALDELIÈVRE, 41, rue des Tanneurs,
Lille.
M. VANISCOTTE, 70, rue des Etaques,
Lille.
M. VANDERHAGHEN, 15, rue Détournée,
Lille.
M. VANDERMERSCH, 48, rue Saint-Sauveur,
Lille.
M. VANDEWÈGHE-JOIRE, 124, boulevard de
la Liberté, Lille.
M. VANDEWYNKÈLE père, rue du Bizet, Armentières.
M. VANDEWYNKÈLE-LESAFPRE, rue des
Hirondelles, Comines.
Mme VANWERTS, 20, rue Saint-Sauveur,
Lille.
M. VASSE-MAZUUEL,, 57, rue d'Isly,
Lille,
M. VERIIAEGHE-VANDEWYNICÈLE, rue du
Pont, Commines,
M. VERLEY-BIGO, 101, rue Royale, Lille.
M. VERNIER Alexandre, 34, rue du
Grand-Chemin, Roubaix.
M. VERNIER-LAGACHE, 31, vue Pellart,
Roubaix,
MM» les Vicaires de Saint-André, Lille.
MM. les Vicaires de Sainte-Catherine,
Lille.
MM. les Vicaires de Saint-Christophe,
Tourcoing.
MM. les Vicaires de Notre-Dame,
Tourcoing.
MM. les Vicaires de Saint-Maurice,
Lille.
MM. les Vicaires du Saint-Sépulcre,
Roubaix.
M. VINCENT (le Docteur), 9, rue de
l'Ecole, Armentières.
M. VILLETTE, rue Détournée, Lille.
M. VILLETTE, 37-39, rue de Wazemmes,
Lille.
M. VILLIÉ, 78, Boulevard Vauban, Lille.
M. VIRNOT-GAMONET, 2, rue de Gand,
Lille.
M. WALLAERT Henri, 28, rue Gauthier de
Châtillon, Lille. M. WALLAERT Maurice, 44, Boulevard delà Liberté, Lille.
M.WATTINE G, 28, rue du Château, Roubaix. M. WATTINE L., 49, Grande Rue,
Roubaix. M. WATTINE Paul, ô, rue Pauvrée, Roubaix. M.WAUQUIER Eugène, 09, rue
de Wazemmes, Lille, Mme WAUQUIER (veuve), 99, rue Brûle-Maison, Lille. M.
WETZEL, 28, rue des Tours, Lille. M. BOUTRY, Henri, boulevard de la Liberté,
17, Lille. Mme CAVROIS, rue Cabot, Valenciennes. M. CAMBIER, rue de
l'Abbaye-des-Prés, Douai. M. CORMAN, Anatole, rue du Faubourg-de-Tournai,
Fives-Lille. M. CHARLET, rue de Voltaire, 24, Lille. M. DELEVOYE (l'abbé),
vicaire de Saint-Vaast, Armentières M. DUTILLEUL, Alfred, Grand-Place,
Armentières, M. FAUVERGUE, rue Bayard, 7, Armentières. Mme GHESQUIÈRE, rue du
Marché, 68, Lille. M. JEANSON-DELANGRE, rué des Jésuites, Armentières. M.
LANGANGNE père, rue Manuel» Lille. Mlle LALOUX, Clotilde, à Douzies (Nord). Mme
LEGLAY (veuve), rue des Dominicains, 4, Douai, M. MEURILLON, Henri, rue
Masséna, 2K, Lille. Mme MIOT, René, rue de Beaumont, Valenciennes. M.PECQUEUR,
rue Saint-Pierre, Douai. M. PROYART, rue Jean-de-Gouy, Douai, M. de VICQ, rue
des Fossés-Neufs, 20, Lille.
« Cette œuvre établie, en 1904,
pour toute la ville, a son siège dans la salle désœuvrés à l'église Notre-Dame.
M. l'abbé Huart en est le directeur. Elle a pour présidente : Mme
Prouvost-Ernoult ; vice-présidente, Mme Pollet-Bleuet ; trésorière, Mme Desbonnets-Poullet
; secrétaire, M 110 Jeanne Felhoen. Pour se faire inscrire, soit comme dame
catéchiste, soit comme dame zélatrice, s'adresser à M. le directeur ou à Mme la
présidente; pour faire inscrire les enfants au catéchisme. S’adresser à MM. les
vicaires, rue de la Redoute, 54; Mlle L. Derville (garçons), rue
Saint-Vincent-de-Paul. 16; Mlle S. Ruffelet (filles), rue Nationale, 4, Cette
œuvre a pour objet : 1° l'enseignement de la lettre, du catéchisme aux enfants
des écoles laïques, les prières et les premières notions de la doctrine
chrétienne ; 2° le recrutement des enfants que les parents indifférents ou
absorbés par les soins du travail quotidien n'envoient plus au
catéchisme ». Almanach catholique de Roubaix... [s.n.] (Roubaix)1890-19..
Almanach catholique de Roubaix... [s.n.]
(Roubaix)1890-19..
Syndicat de l'Industrie roubaisienne.
(Grande-Rue, 126).
Fondé en 1880 par M. Henri Bayart Dubar,
PATRONS, EMPLOYÉS ET OUVRIERS.
Président, M. Louis Cordonnier,
Vice-présidents, MM. Georges Heyndrickx, et Philippe Logé. Secrétaire, M.
Amédée Prouvost, Mh Trésorier, M. Eugène Ernoult. Société Saint-Henri. Caisse
de retraite fondée en faveur des employés du Syndicat. Président, M. Louis
Cordonnier, Vice-président, M. Jules Catteau, Secrétaire, M. Fernand Dodin.
Trésorier, M. Louis Florin père. Société de Secours mutuels Saint-Joseph.
Fondée en faveur des membres ouvriers du Syndicat. Directeur, M. Auguste
Bayart-Outters. La cotisation, donnant droit, en cas de maladie, à un secours
de 12 francs par semaine et aux soins du médecin, est fixée à 25 centimes par
semaine, dont 15 payés par l'ouvrier et 10 par le patron.
Œuvre des layettes. Présidente, Mme
Watine-Prouvost, Grande-Rue, 29.
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
TENUE A LILLE LE 23 MARS 1893 PAR LES UNIONS DE LA PAIX SOCIALE
Les membres des Unions
de la paix sociale savent déjà quelle brillante et profitable campagne vient
d'achever le groupe de Lille ; la Réforme sociale leur a fait connaître le
sujet des huit conférences qui, à l'intervalle d'une semaine, ont attiré et
retenu pendant deux mois des auditoires toujours plus nombreux et plus
attentifs ; les indications, nécessairement très condensées de la Revue, ont
suffi pour montrer avec quel soin et quel succès le programme avait été composé
au point de vue général comme au regard des préoccupations particulières de la
région.
Réunir un tel nombre
de questions si heureusement appropriées aux circonstances du temps et du lieu;
mettre la main pour chacune d'elles sur l'homme capable de la traiter ; trouver
un auditoire fidèle à une époque ou l'excessive profusion de la parole écrite
ou parlée a émoussé la curiosité; maintenir au milieu de l'extrême diversité
des sujets et de l'indépendance absolue des conférenciers, cette belle unité
qui n'est point imposée comme un corps de doctrine, qui n'a même pas été
concertée, mais qui apparaît d'elle-même à l'esprit observateur et se révèle
comme la plus évidente manifestation de la vérité... ce n'est pas une mince
besogne pour ceux que n'ont point effrayés les périlleuses difficultés de
l'organisation matérielle ; ce n'est pas non plus un résultat auquel puissent
prétendre beaucoup d'Écoles, quels que soient le talent, le renom et l'activité
de leurs chefs ou de leurs disciples.
N'est-ce pas là, en
effet, ce qui donne à l'École de Le Play son originalité propre et constitue
pour elle le meilleur gage du maintien de sa prospérité et du développement de
ses progrès ? — d'une part, la liberté sans limite laissée à ses disciples à
qui elle ne demande, pour les admettre, aucun sacrifice de leurs croyances ou
do leurs préférences historiques, politiques, religieuses, économiques, qu'elle
est heureuse, au contraire, de voir s'abandonner à la féconde diversité de leur
tempérament; de l'autre, l'étonnante harmonie à laquelle ils arrivent fatalement
au terme de leurs études ou de leurs observations, pourvu qu'ils suivent la
méthode, laquelle tient tout entière en ces trois points : renoncement formel à
tout préjugé et à toute idée préconçue, observation impartiale des faits,
docilité à se conformer aux conclusions, même inattendues, que fait ressortir
cet examen. « Cecy est un livre de bonne foy, lecteur », disait Montaigne en sa
devise des Essais; ce mot pourrait être inscrit sur la bibliothèque tout
entière qu'ont formée Le Play, ses amis et ses continuateurs ; pas une page de
ces nombreux écrits ne le démentirait. Cette concordance de conclusions, dans
la multiplicité des vues, s'est trouvée vérifiée une fois de plus dans les
conférences de Lille : quand M. Béchaux a traité de la réglementation du
travail, il a demandé qu'avant de légiférer on fît une enquête préalable sur
les conditions particulières dans lesquelles s'exerce chaque métier, ce qui
revient à prendre pour base la réalité des choses au lieu de se laisser aller
une fois de plus au système cher aux théoriciens, qui consiste à appliquer la
même mesure à des quantités essentiellement dissemblables entre elles ; quand,
avec MM. Delecroix, Duthoit, Houdoy, Martin, Delesalle, Fauchille, sont venues
à l'ordre du jour les questions brûlantes des caisses de secours des ouvriers
mineurs, des syndicats professionnels, du déclin de la natalité, des grands
magasins, des accidents du travail, des assurances ouvrières, c'est toujours la
cause de la liberté de l'initiative privée dont les faits, bien plus que les
orateurs, ont pris la défense ; dans tous les ordres d'idées, il a été
démontré, faits et chiffres en mains, que, dans la mine, dans les associations
corporatives, dans la famille, dans le magasin, dans la grande industrie, dans
l'atelier, l'intervention de l'État, quand l'État prétend se charger de ce que
fait actuellement ou de ce que pourrait faire l'initiative privée, est
contraire au droit naturel, à la logique, à la justice et surtout aux intérêts
mêmes dont les socialistes de toute école et de tout degré se disent les seuls
bons défenseurs.
La même unité a été
affirmée par les deux orateurs de la séance solennelle de clôture; car il y a
eu une séance solennelle, et c'était justice. Il convenait que cette longue
série de réunions d'études — auxquelles ne manquait point cependant un certain
agrément, témoin la fidélité et la composition de l'auditoire — fût couronnée
et consacrée par la présence et par la parole d'hommes qui ont toute autorité
pour représenter l'École et pour parler en son nom; c'est cette consécration et
cette récompense que sont venus apporter au groupe de Lille et aux Unions de
Flandre et d'Artois MM. Georges Picot, Alexis Delaire et Rostand. ASSEMBLÉE
GÉNÉRALE DE LILLE (21 MARS).
Autour d'eux, sur
l'estrade, avaient pris place : MM. Ange Descamps, vice-président de la Société
industrielle du Nord, H. Dubroeucq, Henri Bossut, ancien présideut du tribunal
de commerce de Roubaix, Jourdain, président de la chambre de commerce de
Tourcoing, Ch. Delesalle, A. Fauchille, Marion, Houdoy, H. Delestre, Thoyer,
etc. Dans la salle on remarquait M. Bayet, recteur de l'académie de Lille,
Faucher, ingénieur en chef, adjoint au maire de Lille, Houzé de l'Aulnoit
Théry, Vanlaer, anciens bâtonniers, Bourguin et Jacquey, professeurs aux
facultés de l'État, Witz et Desplats, des Facultés libres ; de nombreux
représentants de la grande industrie, MM. Thiriez, Le Blan, Delesalle,
Faucheur, Descamps, Masurel-Jonglez, de Tourcoing, Amédée Prouvost, Louis
Cordonnier, de Roubaix, et plusieurs notabilités de la région.
Après quelques mots de
bienvenue de M. Ange Descamps, au nom des Unions de Lille, M. Picot, président,
a fait des libertés que nous avons conquises depuis un siècle un tableau que
certains ont trouvé légèrement optimiste et qui cependant est d'une exactitude
parfaite : ceux qui ont subi cette impression ont eu sans doute quelque peine à
s'élever tout d'un coup et à se maintenir, avec l'éminent académicien, dans les
hauteurs des principes et du droit, retenus qu'ils étaient et que nous sommes
tous dans une région moins sereine par les violations quotidiennes des libertés
solennellement octroyées; ils ont bien dû remarquer cependant que l'orateur, en
énumérant les libertés dont nous jouissons, peut-être avec quelques entraves, mais
que nous avons le droit de revendiquer, a constaté que l'une d'elles manquait à
l'appel, et précisément celle qui pourrait être de l'application la plus
féconde: la liberté d'association ; ils n'ont point laissé échapper, puisqu'ils
l'ont vigoureusement applaudie, cette belle et forte partie du discours où se
trouvent signalés « les abus de la liberté corrompue » ; ils se rappelleront
enfin que ces violations de libertés qui assombrissent leur horizon ne sont,
elles aussi, que des abus d'autorité de l'État et que l'École de Le Play n'a
pas de plus instante préoccupation que de circonscrire l'action publique dans
tous les domaines, afin de laisser libre jeu aux initiatives privées. C'est
précisément à ce dernier terme qu'est venu aboutir tout le discours de M. Picot
: « Réclamons la liberté qui nous manque, mais sachons user de celle que nous
avons ; et le meilleur, le seul usage qu'une démocratie puisse faire de la
liberté, c'est que les individus et les groupes naturellement constitués
rivalisent d'ardeur dans l'activité et le dévouement ; tel est LE DEVOIR SOCIAL
».
UNION
DES SOCIÉTÉS SPORTIVES DE ROUBAIX
Comité d'honneur. — Président, M. René
Derreumeaux, président de la Fédération de la Jeunesse., Catholique. v '
Membres. — MM. Pierre Lestienne, Achille Glorieux, Pierre Bastin, Jean
Blanchot, Léon Blanchot, Gustave Bulteau, André Bayait, Pierre Bayart, D
Bernard, Maurice Bouzin, Achille Bayart fils, Auguste Bayart fils, Henri
Bayart, Henri Bossu, Achille. Bossut, André Carissimo, Aug, Carré, Aug. Cavrois,
Léon Cavrois, Jean Cavrois fils, Fernand Carissimo, Félix Chatteleyn fils, Cl.
Dazin Eloy, Cl. Dazin fils, Léon Dazin, Victor Dazin fils, Albert Dhellemmes, .
Armand Dhellemmes, Victor Despatures, Louis Derville fils, Victor Derville
fils, Maurice Derville, Alex. Delaoutre fils, François Dillies, Eug. Duthoit,
Robert D'Halluin, Paul Delemasure fils, Carlos Dazin, Emile Eloy fils, Louis
Eckman, Paul Fontaine, Louis Glorieux, Maurice Glorieux, Albert Glorieux,
Charles Huet fils, Jacques Heyndrickx, Théodore Hannart, André Lepoutre fils,
Louis Lepoutre fils, Edm. Lefebvre, Maurice Lessens, Louis Leclercq fils, Jean
Lestienne, Ernest Masurel, Jacques Masurel, Eugène Motte fils, Edouard Motte
fils, Etienne Motte fils, Gaston Motte, André Motte, Paul Mulliez fils, Eugène
Mathon, Jean Prouvost, Amédée Prouvost fils, Henri Prouvost fils, Albert
Prouvost fils, Robert Prouvost, Eugène Rasson, Ernest Réquillart, Paul
Réquillart, François Roussel, Léon Segard, Joseph Toulemonde, Emile Toulemonde,
Paul Toulemonde, Jules Toule- inonde, André Toulemonde, Léon Toulemonde, Félix
Vanoutryve fils, Alphonse Van Den Hende, Alexandre Vernier, Louis Watine fils,
Léon Watine, Léon Wibaux fils, René Wibaux.
Bureau du Comité. — Président, M. André
Arnoult-Delcourt ; Secrétaire, M. Gustave Devillers.
L'Abeille Fondée en 1906. — Aumônier, M.
l'abbé Roland ; Président d'honneur, M. Jacques Masurel Y Président, M. A.
Donckel; Secrétaire, M. Petit; Moniteur-chef, M. Raphaël Vanmullem. — Nombre de
sociétaires : 80.
Résultats du Concours de Saint-Arnaud
1908. — En 2° division : 1 premier prix avec félicitations du jury, 3 premiers
prix, 2 seconds et 1 troisième prix.
Siège : Cercle Saint-Eloi, rue du
Tilleul, 178.
Les Alpins Fondée en 1899. — Aumônier,
M. l'abbé Delaeter ; Président d'honneur, Eugène Duthoit ; Président, Charles
Dupire ; Secrétaire, César Leclercq ; Moniteur-chef, Etienne Deroubaix. Nombre
de sociétaires : 120.
Résultats du Concours de Saint-Amand
1908. Division d'excellence : 1 premier prix avec félicitations du jury,
3 premiers prix, 3 seconds et 2 troisièmes prix.
Siège : Patronage Saint-Pierre, Croix.
L'Amicale Société de préparation
militaire, fondée en 1908. Président, M. Henri Griaux ; Secrétaire, M.
René Lefebvre ; Trésorier, M. G. Bovyn ; Moniteur-chef, M. Raphaël Vanmullem. —
Nombre de sociétaires : 23.
Siège : rue Pellart, 98.
Les jardins partagés en France
FNJFC (Fédération nationale des jardins
familiaux et collectifs.
http://www.jardins-familiaux.asso.fr
12 Rue Félix Faure, 75015 Paris
C'est au cours des guerres napoléoniennes que l'on
commença à parler en Angleterre d'« allotments » ou terres allouées aux ouvriers.
Pour les uns il fallait 2 000 m2, pour d'autres, moitié moins. Mais tout le
monde était
d'accord sur le rôle important des jardins. En France, loué ou cédé, le terrain
attachait l'ouvrier à son usine et le maintenait loin du cabaret. S'ils revêtaient
un caractère paternaliste, les jardins ouvriers ont séduit parce
qu'ils correspondaient à un besoin réel. Les premiers jardins ouvriers français
furent inspirés des potagers encouragés par le médecin et pédagogue Daniel
Gottlob Moritz Schreber en Allemagne. Celui-ci fonda l'association
des jardins ouvriers et familiaux pour « éduquer la population » et « améliorer
la santé publique ». Cette idée fit quelques émules comme l'abbé Volpette à
Saint-Étienne, et madame Hervieu à Sedan.
Les Prouvost au XVII° et XVIII° siècle
Pierre Prouvost, né le 13 octobre 1606, Roubaix,
Nord, décédé le 27 juin 1681, Wasquehal,
Nord (à l'âge de 74 ans),
Marié le 5 mars 1648, Wasquehal,
Nord, avec Péronne Florin, née en 1627, Roubaix,
Nord, baptisée le 6 septembre 1627, Roubaix,
Nord, décédée le 17 octobre 1691, Wasquehal,
Nord (à l'âge de 64 ans), dont
Marié le 5 septembre 1712, Lille
(Saint-Maurice), Nord, avec Marie Claire Béatrix Trubert de Boisfontaine,
née en 1687, décédée le 23 août 1715, Lille (Saint
Pierre), Nord, inhumée, grande nef de l'Eglise Saint Pierre, Lille, Nord (à
l'âge de 28 ans), dont
épouse à
Wasquehal le 05/03/1648 Péronne FLORIN, décédée à Wasquehal le 17/10/1691,
Ils eurent Pierre, ci après, et Marguerite qui épousa Pierre Le Clercq.
Jean
Prouvost épousa en 1646 Barbe de Lespaul (dont
postérité),
et, avec François « d'Hallewyn », releva les fiefs du Fresnoy à Tourcoing, le 13 juillet 1677;
A la même époque, Pierre Prouvost, décédé le 19 février 1697, épousait Philipotte de Lespierre,
fille de Jacques de Lespierre, seigneur de Wassegnies, censier du Fresnes à Croix et d'Isabeau de Lobel;
son aïeul Blaise de Lespierre était seigneur de La Ronderie et de Grimbrie. Leur fille Marguerite Prouvost épousa Jean -Dominique de Cottignies puis Antoine d'Espinoy.
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Descendants de Pierre Prouvost
Pierre
Prouvost, né en 1625, décédé le 19 février 1697,
Roubaix (à l'âge de 72 ans). Marié le 20 décembre 1651,
Lille , avec Philippotte
de Lespierre, née le 14 décembre 1628,
Croix , décédée en avril 1709, Wasquehal (à l'âge de 80 ans),
Enfants
Jean Prouvost, né le 1er octobre 1651,
Wasquehal , décédé, Wasquehal .
Marié le 2 mai 1679,
Roubaix , avec Jeanne Castel,
née en 1640, Roubaix , décédée,
Marie
Catherine Prouvost, née le 3 novembre 1661,
Wasquehal , décédée le 2 février 1727,
Flers-Villeneuve-d'Ascq (à l'âge de 65 ans).
Marie
Henriette Destombes, née le 13 mars 1747,
Roubaix , baptisée le 14 mars 1747,
Roubaix , décédée le 22 juin 1798,
Roubaix (à l'âge de 51 ans). Mariée le 21 février 1775,
Roubaix , avec Pierre
Constantin Joseph Prouvost, né le 7 juin 1747,
Roubaix , baptisé le 8 juin 1747,
Roubaix , décédé le 17 juillet 1808,
Roubaix (à l'âge de 61 ans), négociant, manufacturier, maire de Roubaix
Petits
enfants
Marie Jeanne
Prouvost, née le 7 février 1680,
Roubaix , décédée le 7 janvier 1739
(à l'âge de 58 ans).
Mariée le 19 mai 1711,
Roubaix , avec Jean
Dominique Castel, né le 22 novembre 1680,
Roubaix , décédé, marchand (CM du 31/3/1711 reçu par maître Antoine Adrien
Monnier notaire à Roubaix Tab8235.25),
Arrières
petits enfants
Jacques
François Leuridan, né en 1732, Wasquehal , décédé après 1779,
Wasquehal , censier à Wasquehal. Marié avec Marie
Angélique Joseph Duhamel, née en 1742, décédée
en 1806 (à l'âge de 64 ans), dont
4° génération :
Marie-Catherine
Joseph Leuridan, née en 1770, décédée en 1853 (à l'âge de
83 ans). Mariée le 19 janvier 1790,
Wasquehal , avec Jean-François
Joseph Brulois, maire de Wasquehal
(1790-1793 et 1794-1796),
Marie-Catherine
Brulois, née le 15 mars 1799,
Wasquehal , décédée le 30 juillet 1840
(à l'âge de 41 ans). Mariée le 23 novembre 1818
avec Louis
Droulers, né le 12 janvier 1796,
Wasquehal , décédé le 8 décembre 1855
(à l'âge de 59 ans), propriétaire, industriel,
fondateur en 1835 de la Sucrerie Droulers, de Wasquehal (au moins 10 enfants).
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A cette époque
Salomon Loquerel, époux de Louise-Thérèse Prouvost : « Je soussigne
confesse avoir reçu de Jean Dominique Castel la somme de vinct-huict livres
seize gro parisy pour avoir tranché de la deucenle des boïaux le nommé Jean Franchois
de Lescluse pauvre homme de che lieu de Roubaix. par moy, Salomon Loquerel, Roubaix» le 30 de
septembre. 1700. » Le 26 septembre 1702, on lui fait encore remettre trente
trois livres pour soins donnes aux pauvres.
Il continua à pratiquer à Roubaix jusque dans les premiers mois de 1726:
son épouse, Louise-Thérèse Prouvost, était manufacturière à Roubaix, mais elle
subit des pertes considérables, et, en 1736, le rôle de la capitation la
qualifie pauvre: en 1738, elle est même «aumônnée » par le pauvriseur.
Locquerel avait un fils Pierre-Joseph qui étudia la chirurgie. Salomon Loquerel
ne devait pas avoir de titre, car les chirurgiens des bourgs payaient trois
livres de capitation tandis que lui n'en payait qu'une, comme les garçons chirurgiens,
barbiers et perruquiers. » Archives de Roubaix, CC-245, numéro 12.
9: Pierre II Prouvost (1648- 4 mars 1691)
baptisé à Wasquehal le 09/06/1648, échevin de Wasquehal, (épitaphe à gauche de l'autel Saint Nicolas de
l'Eglise de Wasquehal),
époux de Marguerite de Lespaul
née le 30 janvier 1648 décédée le 27 janvier 1720, inhumée près de l'autel Saint Nicolas de l'église de Wasquehal) ,
Ils ont au moins 4 enfants connus nés à Wasquehal de 1670 à 1678.
fille de Jacques de Lespaul, Seigneur du Gauquier à Wattrelos,
lieutenant de Roubaix de 1668 à
1672,
maître de manufacture,
En 1690, il était réputé le plus
riche de Roubaix; il habitait le quartier de I'Hommelet.
«
Georges Planque, censier de Maufait, se mit à la tête des
laboureurs qui, poursuivis pour le payement de leur cote dans la taille
d'une contribution de guerre et de faux frais, refusaient de
reconnaître des dépenses faites, disaient-ils, dans le
seul intérêt du bourg. C'est un épisode des
querelles sans cesse re-nouvelées au sujet des impôts et
qui divisèrent les laboureurs et les manufacturiers jusque dans
notre temps.
« Les salaires du carillonneur, de l'horloger, de l'organiste,
des chantres et musiciens, du prédicateur du carême, des
vicaires célébrant la messe de grand matin pour la
commodité du public, etc, ne regardent pas les laboureurs, eux
qui demeurent hors du bourg et vont à la messe aux villages
voisins. Le crieur de nuit ne sort pas du bourg et leur est inutile.
L'école dominicale et le service d'un médecin
pensionnaire sont des éta-blissements propres aux villes closes
et non aux bourgs. Pourquoi les faire contribuer aux frais de
barrières, de garde et de sauvegarde qui les laissent à
la merci de l'ennemi ? On a fait des présents à la
princesse d'Epinoy qui a protégé la communauté
pendant la guerre et obtenu le maintien de la manufacture
menacée par les villes voisines, l'éta-blissement d'un
franc-marché et plus de 15.000 florins pour aider les habitants
à relever leurs maisons brûlées en 1685; mais tout
cela est affaire du bourg et non des laboureurs. Les
libéralités outrées du magistrat envers les
pauvres ont épuisé la communauté. Ce sont les
manufacturiers qui attirent les ouvriers et grossissent ainsi le nombre
des pauvres. Le négoce fait la ruine des laboureurs dont la
plupart devront, ainsi que le fermier de la Pontenerie, abandonner
leurs fermes à cause de l'excès des impositions. Les
marchands se bâtissent des maisons comme des châteaux et
ont la lâcheté de ne pas vouloir souscrire à
l'augmentation de leur taxe. La personne la plus riche du bourg
(Jacques de Lespaul) n'est taxée que pour 4 bonniers. D'ailleurs
on a faussé le nombre des bonniers de la paroisse.
L'échevinage est toujours composé de marchands au lieu
qu'on devrait y faire entrer quelques laboureurs pour soutenir leur
parti, etc. »
Les échevins répondent que « si en 1689 on a
payé le maître de l'école dominicale, c'est que le
fermier occupeur des terres affectées à la fondation de
cette école a eu ses récoltes ruinées par la
grêle. Ils constatent que des 7 échevins, 2 seu-lement
résident dans le bourg, encore l'un d'eux est-il occupeur d'une
dîme considérable, et le lieutenant occupe une ferme de 20
bonniers (8). Ils ajoutent que les barrières protègent
également les laboureurs qui, pendant la guerre, se retirent
dans l'enceinte avec leurs meubles et leurs bestiaux. Les laboureurs
veulent chasser de Roubaix les marchands et les artisans dans l'espoir
de faire diminuer le rendage de leurs fermes. Le censier de la
Pontenerie a abandonné sa ferme, non à cause de
l'énormité des impôts, mais parce qu'étant
de la religion prétendue ré-formée, il a
été obligé de quitter Roubaix pour se retirer
à l'Ile de Cadzand ». Leuridan, vieilles seigneuries
il fit, cette année, un don de
pour capital d'une rente à charge d' obit 5. Honorable homme Jacques de Lespaul,
seigneur du Gauquier à Wattrelos, mourut le 4 septembre 1691, âgé de 85 ans, et
fut inhume dans I' église de Roubaix. et
Jehanne de le Dicque, fille de Gilles de le Dicque, Seigneur de la
Boutillerie à Watrelos et Marguerite Flameng, dame de la
Boutillerie, d'une famille notable de nombreux échevins et trois
religieuses à l'hôpital Sainte Elisabeth
Vêtement du Magistrat et échevins de Lille au XVII° siècle
Vers 1681, (1691), Marguerite de Lespaul, veuve de Pierre Prouvost lègue à la paroisse de Wasquehal centre trente livres parisis à charge de prières " et le reste des revenus à acheter des camisoles pour les pauvres vieil hommes". Le 1° juin 1700, Marguerite de Lespaul. veuve de Pierre Prouvost, passe un accord avec les religieuses de l'hôpital Sainte-Elisabeth de Roubaix, par lesquelles deux parties s'interdisent pendant 50 années de planter des bois montant; le long des héritages aboutissant à la piedsente du bourg au hamel de Blanchemaille (rue des Lignes) et à la piésente qui mène de la précédente au chemin de la croisette du Pret à la rue Nain ( rue de l’Hermitage) ; ladite Marguerite se réserve le droit de planter des baies d'épine. (Archives de Roubaix, CG. 287.) (" Recueil de généalogies roubaisiennes" de l'abbé Th Leuridan).
« Pierre Prouvost, de Wasquehal, fils de Pierre, et de Péronne
Florin, époux de Marguerite de Lespaul, de Roubaix, fille de Jacques et de
Jeanne de Le Dicque, mort le 7 juin 1681; et inhumé dans l'église de Wasquehal
où on lisait son épitaphe à gauche de l'autel Saint-Nicolas, légua à ladite
église une somme de 350 livres parisis pour être converties en rente héritière,
à charge d'an obit à trois psaumes et trois leçons, etc., avec distribution de
camisoles à des pauvres vieux hommes. La veuve de Pierre Prouvost, Marguerite
de Lespaul, mourut le 27 janvier 1720 et fut aussi inhumée dans l'église de
Wasquehal, près de l'autel Saint-Nicolas où l'on voyait sa pierre sépulcrale.
Elle fonda de même un obit à perpétuité, avec distribution de 4 camisoles à 4
vieilles femmes. Sur la censé occupée en 1748 par la veuve de Martin
Franchomme, étaient assignés 15 florins par an pour celte fondation. Jacques
Prouvost, leur fils aîné, fut également inhumé
dans la chapelle Saint-Nicolas, sous une pierre de marbre. Mais, la plus
importante fondation fut celle du pasteur Jacques Blampain. Par son testament
des 16 juillet 1707 et 17 novembre 1708, levé le 4 septembre 1711, jour delà
mort dudit pasteur, Me Jacques Blampain demande â être inhumé dans l'église de
Wasquehal au-dessous du marchepied de l'autel de Notre-Dame. Il ordonne mille
messes pour le repos de son âme et de celles de ses parents et amis trépassés.
Il donne à l'église de Wasquehal la table d'autel du choeur avec la peinture de
Saint-Vincent, les reliquaires d'ébène et d'écaillé enrichis de cuivre doré et
argenté, les reliquaires de laiton rouge enrichis d'argent et de cuivre doré et
Généalogie manuscrite, 1748. — De Pierre
Prouvost, arriére petit- fils de Jean Prouvost et d'Antoinette Le Blan, descend
directement la belle famille Prouvost de Roubaix, l'une des plus distinguée de
cette ville - où elle compte de nombreux représentants ; les derniers nés,
arrière-neveux de M. Amédée Prouvost, constituent la douzième génération. »
Leuridan
Généalogie
validée par Alain Watine-Ferrant :
Jacquemars
de Lespaul
|
Jehan de
Lespaul, vers 1365 habitait le fief du Fresnois ( ?) : AMR AA8 brief
de 1370
|
Mahieu de
Lespaul vers 1410
|
Pierrart de
Lespaul
|
Pierre et
Jehanne Debuisnes
|
Pierre de
Lespaul ep Gillette de Hennion|
|
Jean de
Lespaul, né à Roubaix vers 1550, ep Noelle Lefebvre
|
Jacques
de Lespaul,
seigneur
vicomtier du Gaucquier, Échevin de Roubaix, né à Roubaix le 13 octobre 1606-décédé
à Roubaix le 4 septembre 1691
épouse
par contrat de mariage le 21 novembre 1629 chez Adrien Vincre à Roubaix
Jeanne deledicque,
dame vicomtière du Gaucquier 1605-1673, fille de Gilles et Marguerite Flameng
|
Marguerite
de Lespaul 1648-1720
Pierre II
Prouvost (1648-1691)
" Dans le cours du XVII' siècle, les représentants de cette
branche de la famille de Lespaul, favoris de la fortune,
ont quitté
Roubaix pour s’établir à Lille, où, insensiblement, ils ont
pris rang parmi la noblesse.
Leur départ était, en novembre
1696, mis au nombre des malheurs publics:
" Nous, lieutenant et gens de loy du marquisat de Roubaix,
déclarons et certifions que ce lieu,
quy par ci-devant a este renommé à raison de ses manufactures et des gens
de considération quy l'habitoient, est présentement tombé en décadence et
dépérit par suite de plusieurs événements fatals, à savoir le feu quy, en
Ils seront inhumés au sein même des différentes églises de la
ville de Lille.
Leurs quatre enfants furent
Jacques Prouvost, qui suit, né le 15 janvier 1670, Wasquehal, Nord,
baptisé le 19 janvier 1670, Wasquehal, Nord, décédé le 10 juin 1704, Wasquehal,
Nord, inhumé, dans l'église de Wasquehal avec épitaphe (à l'âge de 34 ans),
censier à Wasquehal. Marié le 8 avril 1698, église de La Magdeleine à Lille,
Nord, avec Antoinette Masurel, née le 16 juillet 1670, Tourcoing, Nord, décédée
en 1730, Wasquehal, Nord, inhumée, dans l'église de Wasquehal avec épitaphe (à
l'âge de 60 ans).
Marguerite-Jeanne Prouvost, née le 25 septembre 1671, Wasquehal (Nord),
décédée le 4 décembre 1744 (à l'âge de 73 ans). Mariée le 19 décembre 1688 avec Jean du Hamel, décédé en novembre 1693. leur succession "était assez
considérable" et vécurent à Paris; ils léguèrent leurs biens immeubles à
son frère Jacques, qui suit, pour un tiers;
leur fille Marguerite fut religieuse au couvent des Pénitentes à Lille.
Pierre 3 Prouvost (qui suit)
Pierre III Prouvost 1675-1749
baptisé le 6 janvier 1675, Wasquehal, Nord, décédé en
1749 (à l'âge de peut-être 74 ans), auteur d'une généalogie de la
famille Prouvost. Marié le 5 octobre 1705, Lille (Saint-Etienne), Nord, avec
Marie-Elisabeth Boutry, décédée le 3 octobre 1706. Marié le 5 septembre 1712,
Lille (Saint-Maurice), Nord, avec Marie Claire Béatrix Trubert de Boisfontaines ,
née en 1687, décédée le 23 août 1715, Lille (Saint Pierre), Nord, inhumée,
grande nef de l'Eglise Saint Pierre, Lille, Nord (à l'âge de 28 ans) après avoir reçu les Saints Sacrements, inhumée dans la grande
nef de l'église Saint Pierre de Lille) ,
fille
de
Pierre, receveur héréditaire des douanes et de Jeanne de Lespaul, après en avoir obtenu dispense
en la cour de Rome. épousa, à
Saint Maurice de Lille,
le 5 septembre 1712 sa
cousine du deux au troisième degré, Marie Claire
(1687-1715 décédée à l'âge de 23 ans
neuf mois .
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Pierre
Prouvost 1648-1691 |
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Pierre
Prouvost 1675-1749 |
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Jacques
Prouvost 1670-1704 |
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Jacques de
Lespaul, seigneur
vicomtier du Gaucquier 1606-1676
&1629 Jeanne de Le
Dicque, dame
vicomtière du Gaucquier 1605-1673 |
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Jehan de
Lespaul 1631-1673
&1651 |
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Marguerite de
Lespaul 1648-1720
&1669 |
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Jehanne de
Lespaul 1654-1696
&1676 |
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Pierre
Prouvost 1675-1749
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Deux représentations de la collégiale Saint
Pierre de Lille
Saint Maurice de Lille
il rédigea en 1748 la première
généalogie de la famille Prouvost:
« Voila
la description
des descendants des Prouvost et de ceux qui se sont alliez
jusques a la
fin de
cette année mille sept cens quarante huit.
Et on peut dire
sans vanité, que
lesdits du surnom Prouvost,
ont toujours vécu en gens de
biens, d’honneurs
et
de bonne réputation en la foi catholique apostolique et
romaine
et les plus
notables des villages qu’ils ont
habitez "
sa belle-sœur Elisabeth-Julie Trubert de Boisfontaine, dame de La Vigne, épousa Philippe Emmanuel du Bus, comte du Bus, seigneur de Moustier, Ogimont et d'Acquignies ;
les deux autres furent religieuses à Argenteuil.
Une des seigneries de la Vigne autour de Lille Eglise Saint André Une des demeures de la rue du
Nouveau Sièclee à Lille tout juste construite à l'époque de Pierre Prouvost
Cette onirique vue du grand Jean Pattou.
Pierre Trubert, seigneur de Bois Fontaine, né vers 1650, décédé le 4 août 1696 (à l'âge de peut-être 46 ans), receveur héréditaire de la Douane de Lille.Marié le 26 juillet 1676, Lille, Nord, avec Jehanne de Lespaul, née le 26 mars 1654, Roubaix, Nord, décédée le 13 avril 1696, Roubaix, Nord (à l'âge de 42 ans), dont * Marie Claire Béatrix Trubert de Bois Fontaine, née en 1687, décédée le 23 août 1715, Lille (Saint Pierre), Nord, inhumée, grande nef de l'Eglise Saint Pierre, Lille, Nord (à l'âge de 28 ans), mariée le 5 septembre 1712, Lille (Saint-Maurice), Nord, avec Pierre Prouvost, baptisé le 6 janvier 1675, Wasquehal, Nord, décédé en 1749 (à l'âge de peut-être 74 ans), auteur d'une généalogie de la famille Prouvost, dont o Marie Françoise Prouvost, née le 19 septembre 1713, baptisée le 19 septembre 1713, décédée le 27 août 1742 (à l'âge de 28 ans), mariée le 9 décembre 1737, église Saint André, Lille (Nord), avec Pierre Desruelles, décédé le 4 mai 1741, dont + Pierre Desruelles, né le 16 novembre 1738, Lille (Nord), baptisé le 16 novembre 1738, église Saint Etienne, Lille (Nord), décédé le 29 avril 1747 (à l'âge de 8 ans). + Marie-Catherine Desruelles, née le 3 décembre 1739, Lille (Nord), baptisée le 3 décembre 1738, église Saint Etienne, Lille (Nord). o Pierre Claire Julie Prouvost, née le 19 novembre 1714, baptisée le 19 novembre 1714, Lille (Saint Pierre), Nord, décédée le 18 avril 1741, Lille (Saint André), Nord, inhumée, grande nef de l'Eglise Saint André, Lille, Nord (à l'âge de 26 ans). * Elisabeth Trubert de Bois Fontaine, dame de La Vigne. Mariée le 31 août 1736, Lille, Nord, avec Philippe Emmanuel, comte du Bus, seigneur de Moustier, Ogimont et d'Acquignies. (Roglo)
dont Marie-Françoise et Claire Julie
inhumée le 17 avril 1741 dans la grande nef de l'église Saint André de Lille.
Marie-Françoise
Prouvost épousa, le 9 décembre 1737, en l'église
Saint André de Lille, Pierre Desruelles, bourgeois de Lille,
Bulletin : histoire et
archéologie Flandre, Tournaisis, Cambrésis, Hainaut, Artois / Société d'études
de la province de Cambrai
Auteur : Deligne, Jules (1816-1906)
Auteur : Société d'études de la province de Cambrai
Éditeur : Impr. Lefebvre-Ducrocq (Lille)
Testament de
Marie-Catherine-Françoise Desruelles-Prouvost 5 mai 1783
Marie-Catherine-Françoise DESRUELLES,
née en 1734, fille de Pierre-Antoine-Constantin et de Marie-Françoise Prévost,
mourut sans postérité le 1er septembre 1791 et fut inhumée au cimetière de Fives.
Elle avait épousé, le 22 octobre 1759, Ernest-Joseph CARDON, sieur du Rotoy à
Courrières, né à Lille le 7 janvier 1722, d'abord novice jésuite à Tournai,
puis échevin de Lille, administrateur de la Charité générale, marguillier de La
Madeleine, décédé le 23 novembre 1772 et inhumé à Saint-Pierre de Lille,
vis-à-vis la chapelle paroissiale. Il était fils d'Ignace-Joseph, sr du Jardin,
et de Marguerite-Thérèse Dancoisne dite Le Cocq.
« Je soussignée,
Marie-Catherine-Françoisé DESRUELLES, veuve immiscée d'Ernest-Joseph CARDON,
sieur du Rotoy, demeurante en cette ville de Lille, considérant la fragilité
humaine et qu'il n'y a rien de plus certain que la mort et de plus incertain
que l'heure d'icelle, et ne voulant mourir intestate, j'ai fait mon présent
testament que j'ai écrit et signé de ma main, ainsi que suit : Je recommande
mon âme à Dieu, mon créateur, à Jésus-Christ, mon rédempteur et sauveur, au S.
Esprit, mon sanctificateur, à la glorieuse Vierge Marie, mère de Dieu, à mon
Ange gardien, à S. Pierre et S. Paul, à S. François Xavier, à Sle Catherine et
Sle Françoise, mes patronnes, et à tous les saints et saintes du Paradis, les
priant de vouloir intercéder pour mon âme envers la Très Sainte Trinité, lorsqu'elle
sortira de mon corps.
Je veux et ordonne que sitôt ma
mort il soit célébré toutes les messes qui se disent pendant la matinée à toutes
les communautés d'hommes de la ville de Lille.
Ne pouvant plus être enterrée au
même endroit où est enterré mon mary, je choisis ma sépulture à la paroisse ou
je décéderay, au cimetière désigné pour cela, voulant, en cas que je meure à
Lille, que les religieux et tout le clergé conduise mon corps jusqu'à l'endroit
où je serai enterrée, priant mes parens et amis d'y assister. Je veux qu'il y
ait à mon convoi huit couples de religieux. Voulant qu'il soit fait mention sur
la pierre sépulchralle de mon mary de l'endroit où je serày enterrée et qu'il
soit mis, si faire se peut, une pierre sépulchralle à l'endroit où je serai
enterrée.
Voulant qu'il soit fait un obit
solennel à la paroisse de SainteCatherine, quand même je viendrois à décéder
ailleurs, et qu'il soit donné un louis d'or de 19 florins 4 patars à l'offrande
pour M. le Curé de Sainte-Catherine. Voulant aussi qu'il soit célébré une
quarantaine à la paroisse de Sainte-Catherine, à la chapelle de N.-D. de
Tongres, qui est la chapelle de communion, sans y comprendre les messes qui
seront célébrées pendant le service et les messes que j'ordonne par mon
testament, et qu'il y ait une tombe relevée à la chapelle pendant le service et
la quarantaine.
Je veux qu'il soit distribué
2.250 pains, de 2 livres chaque pain, compris la façon, aux pauvres, ou plus,
s'il est nécessaire, par l'entremise de mes parens et amis qui seront invités à
mes funérailles. Je veux qu'il soit demandé pour assister à mes funérailles 62
invalides auxquels il sera distribué à chacun un pain et 2 patars en argent.
Étant de la confrérie du S.
Sacrement de la paroisse de S. Pierre, je prie les administrateurs de faire
célébrer un obit solennel pour le repos de mon âme, pour lequel il sera payé 18
livres de France. Priant aussi ceux des administrateurs de la paroisse de SIe
Catherine, étant aussi de la confrérie du S. Sacrement, de vouloir bien faire
la même chose, en leur payant aussi 18 1. de France.
Je veux qu'il soit donné au
Bouillon de la paroisse de S,e-CathLrine 100 florins une fois ; et à l'Hôpital
général 200 fl. une fois, les priant de prier Dieu pour le repos de mon âme.
Je veux qu'il soit célébré 800
messes le plus tôt qu'il sera possible pour le repos de mon âme, à la rétribution
de 12 patars, sans y comprendre les messes qui seront célébrées le jour de ma
mort, et la quarantaine, et le jour du service. Je veux qu'il soit célébré tous
les jours une messe pendant un an après ma mort, pour le repos de mon âme, à commencer
le lendemain que la quarantaine sera finie, à huit heures, à la paroisse de
Sainte-Catherine, dans la chapelle de N -D. de Tongres, à la rétribution de 20
patars, compris six chierges, priant mes parens et amis d'y assister.
Je veux qu'il soit célébré à la
paroisse d'Haubourdin un obit solennel pour le repos de mon âme, pareil à celui
de mon mary et qu'il soit donné un louis d'or de 19 fI. 4 p. à M. le curé
d'Haubourdin pour l'onrande. De plus je veux qu'il soit donné à M. le curé
d'Haubourdin 24 fl. une fois, le priant de vouloir bien donner à dtner aux prêtres
et religieux qui auront assisté et célébré leur messe pendant le service ou
obit. Voulant aussi qu'il soit donné à chaque prêtre ou religieux qui auront
célébré leur messe pendant ledit obit, 3 1. de France. Je veux qu'il soit distribué
aux pauvres de ladite paroisse d'Haubourdin deux sacqs de bled converti en
pain. Je prie les administrateurs du S. Sacrement de la paroisse d'Haubourdin
de faire célébrer un obit pour le repos de mon âme, selon l'usage qu'on fait
pour les confrères et consœurs, pour lequel il sera payé 6 florins.
Je donne et lègue à ma cousine
Marie-Joseph-Thérèse-Angélique Balas la propriété de tous mes meubles meublans,
provisions de ménage, argenterie, étains, batterie de cuisine, tabatière,
tableau, portraits, boucles et montre d'argent, linge de table, linge de lit,
tout ce qui sert à mon chef et corps; et générallement tout ce qui se trouvera
à ma mort, tant à ma maison de ville qu'à ma maison de campagne, à l'exception
de l'or et argent monnoyé, après les dettes, obsèques et funérailles payées, se
partage égallemenl entre tous mes héritiers, et aussi aux exceptions cy après,
de tous mes diamans, de même qu'à celles que je pourrois faire dans mes
codiciles.
1° Toute ma bibliothèque,
consistante en livres de droit, d'histoire, de philosophie, de morale et de dévotion,
que je donne et lègue à M. François-Joseph de Poucques, le priant de vouloir
bien l'accepter.
2" La Sainte Vraie Croix que
je donne et lègue avec les bulles à la paroisse de la Magdeleine, suivant l'intention
de mon mary.
3° Mon nœud de diamant que je
donne et lègue à ma filleule, Henriette Dervaux.
4° Six cuillers et six
fourchettes d'argent, marquées d'un P, d'un C, et d'un D, et six petites
cuillers à thé marquées d'un chiffre, que je donne et lègue à ma filleule, Catherine
Brausart ; et en cas qu'elle décéderoit avant moy, je le donne et lègue à sa
sœur.
5° Le reste de mes diamants, à
l'exception de mes boucles d'oreilles, je le donne et lègue pour être mis à la
remonstrance du S. Sacrement de la paroisse d'Haubourdin.
6° Ma montre d'or et sa chaîne
aussi d'or, que je donne et lègue à mon filleul, Gaston-François-Joseph
Lefebvre.
7' Je donne et lègue à ma
cuisinière, à ma femme de chambre et à mon domestique, qui se trouveront à ma
mort, le lit, literie, couverte et paire de draps sur lesquels ils couchent à
leur lit à Lille.
Je lègue à mon cousin
Jean-Baptiste Famelare, comme étant le plus pauvre, la somme de 100 fl. par an,
sa vie durante, à prendre sur la m'aison située à l'entrée de la rue des
Malades, occupée présentement par le sr Béghin, le priant de prier Dieu pour le
repos de mon àme. Je donne et lègue à ma cousine Julie-Françoise Famelare, sa
soeur, qui est pauvre, la somme de 50 florins par an sa vie durante, à prendre
sur ladite maison.
Je donne et lègue à ma cousine
Thérèse Desruelles, qui est pauvre, la somme de 50 fl. par an, sa vie durante,
à prendre sur ladite maison.
Je donne et lègue à celui qui
sera concierge et jardinier à ma mort, à ma maison de campagne, la somme de 40
fl. par an, à prendre sur le pied des années qu'il aura été à mon service, de
sorte que s'yl y a resté deux ans, il faut lui donner 80 fl., et autant
d'années de plus qu'il m'aura servi, augmenter de 40 fl., sans y comprendre son
année de gages, le tout une fois seulement. Au cas que mon jardinier qui est
présentement Doby, ne seroit plus à ma mort, par infirmité habituelle ou par
maladie, je veux que celà lui soit donné également, à compter jusqu'au moment
où il seroit remplacé par d'autre ; voulant aussi que celui qui l'auroit
remplacé ait la même chose, à compter chaque année du moment de son entrée
jusqu'au moment de ma mort, une fois pour tout.
Je donne et lègue à chacun de mes
domestiques qui se trouvera à mon service à ma mort la somme de 80 fl. par an,
à prendre sur le pied des années qu'ils auront été à mon service, sans y
comprendre leur année de gages, le tout une fois seulement. De plus je donne et
lègue à chacun de mes domestiques 50 fl. une fois, pour habit de deuil.
Au cas que je deviendrois hors
d'état, soit par maladie ou autrement, avant ma mort, de régir mon bien, je
veux que ce soit ma cousine, Marie-Joseph-Thérèse-Angélique Balas, à qui j'ai
donné ma procuration à cet effet, qui ait seule la régie de tous mes biens,
tant réputés biens l'immeubles et fiefs, et la régie de mon ménage à
l'exclusion ires, lui donnant tout pouvoir tant pour recevoir que pour liant
que la dtte dello Balas ne soit tenue à aucun compte
x, après ma mort, à aucun de mes
héritiers, ni à qui que ce u'elle soit déchargée, sur sa simple déclaration, de
tout ce ra à ma mort ; et en cas que quelqu'un voudroit la chagriner L, je veux
qu'il soit privé de trois années des profits, émolumens is desdits immeubles et
qui seront au profit de ladite cousine; aussi qu'après ma mort aucun de mes
héritiers ne pourront fe aucune pension, sous tel prétexte que ce puisse être,
à ladite iour le temps qu'elle a bien voulu demeurer avec moy et me
• compagnie, et que ladite dtllt
Balas ait la liberté de rester pendant temaines dans ma maison mortuaire, y
vivre avec mes domcsti-
ques, voulant qu'ils restent
pendant ledit temps à son service comme Bis étoient à moy même. Et au cas que
ladite d"" n'auroit pas encore -trouvé d'emplacement, les dites six
semaines écoulées, elle aura la liberté de continuer à rester dans ladite
maison encore six autres |gemaines, mais mes domestiques ne seront plus tenus
de rester avec elle.
Je veux et ordonne aussi que ma
maison, située rue des Bonnes Filles à Lille, soit vendue après ma mort et
qu'il soit conditionné à celui qui l'achètera qu'il ne pourra en jouir que
trois mois après ma mort; voulant qu'il soit donné et légué franc et net
argent, du provenu de la dite vente, à ma cousine Balas la somme de 50 fl. une
lois pour tout. Voulant aussi qu'il soit donné et légué, du provenu de cette
dite vente, à madame Charlotte Fruict, épouse de M. César-Auguste-JosephMarie
Hespel, écuyer, sr de Guermanez, la somme de 3.000 fl. une fois pour tout ; et
en cas que ladite dame de Guermanez viendroit à décoder avant moy, je donne et
lègue ladite somme à tous ses enfants, à partager également, en dédommagement
de ce qu'elle n'a pas hérité de ma campagne à Haubourdin, après la mort de mon
mary, suivant l'intention et le désir qu'il avoit à ce sujet.
Voulant aussi que soit donné et
légué, du provenu de cette dite vente, à Catherine Diricq 1, 100 fl. une fois ;
à sa soetir, Marie-Anne Diricq, 100 fl. une fois ; à Thérèse Dujardin 2,
ancienne servante de mon grand,père Prouvost dit Prévost, 100 n, une fois ; à
Catherine Bulté, ma filleule, 100 fl. une fois.
Voulant aussi que les 100 fl. que
je donne et lègue au Bouillon de la paroisse de Sainte-Catherine, et les 200
fl. que je donne et lègue à
1. Nota. Ladite Catherine Diricq
est décédée. Signée : Desruelles, veuve de Cardon du Rotoy. (Mention en marge).
2. Même mention.
- l'Hôpital général, les 800
messes à 12 p., ainsi que les 365 fl. pour la messe que l'on doit célébrer
chaque jour, soient pris sur le produit de la vente de cette dite maison ; et
en cas que la vente de cette dite maison, contre toute attente, ne monteroit
pas autant que les charges que je mets sur cette dite maison, je veux et
ordonne que le surplus en soit pris sur mes plus clairs et apparants biens de
libre disposition.
Je veux et ordonne aussi que les
3.600 fl. que j'ai donné en rente héritière, le 4 septembre 1779, à mon cousin
Pierre-Joseph Prouvost, bailly de Mouveau et collecteur de Roubaix, provenant
d'une lettre de rente héritière qui m'a été remboursée par les enfans et
héritiers de mon cousin Pierre Prouvost et de Marie-Jeanne Delebecque, sa
femme, le 4 septembre 1779, que cette ditte rente soit partagée également entre
les enfans de feu Pierre, de Jacques et de Jean-Fortunat Prouvost, mes parens
au 3e degré, qui est le 6' degré civil, sans préjudice aux descendants de Marie
Prouvost, sœur de mon grand'père maternel, laquelle a épousé Philippe
d'Assonville, en cas qu'il y en ait encore de vivants qui soient au même degré,
le tout sans préférence de sexe, ni d'âge au autre avantage coutumier,
accoidaht la représentation à ceux et à celles dont les père et mère seront
décédés.
Je veux et ordonne aussi que les
1300 fl. que j'ai donné en lettre de rente héritière, le 13 de novembre 1779.
au sieur Séraphin Ferret, marchant et cabaretier demeurant alors à Mouscron, et
à Marie-AnneJoseph Deleporte, sa femme, cabaretiers présentement à Roubaix,
laquelle rente provient d'une maison située à la Place de Saint-André à Lille,
quartier E, n' 631, que j'ai vendue à main ferme au sieur Laurent-Joseph
Gachez. maître tailleur, voulant que cette dite rente soit partagée également
entre les enfans d'Albert-Élie Molé et de Marguerite-Lucie Taqué, mes parens au
6* degré civil, sans préférence de sexe ni d'âge, ou autre avantage coutumier,
accordant la représentation à ceux ou celles dont les père et mère seront
décédés.
Je veux que la rente de 40 fl.
laissée par ma tante Marie-CatherineThérèse Desruelles à Catherine-Thérèse
Diricq continue à lui être payée après ma mort 1
Je veux et ordonne aussi que tout
ce que je donne et lègue dans mon testament et codiciles à tous ceux et celles
qui me sont parens au même degré, de ceux ou celles qui doivent hériter à ma
succession, je leur donne et lègue hors et d'avant part de ce que doivent
hériter à ma succession.
Après ce que dessus fourni et accompli,
je veux que les biens que je délaisserai à ma mort, compétent et appartiennent
à mes plus près
.1. Nota. Ladite Diricq est
décédée. (En marge).
parens, tant du côté paternel que
du côté maternel, du lez et côté d'où ils procèdent, chacun suivant leur
branche, sans confusion de biens d'une famille avec l'autre, sans aucune
préférence de sexe ni d'âge ou autre avantage coutumier. De sorte que tous les
biens provenant de mon grand père paternel appartiendront aux plus près
descendans de Marie-Jeanne Desruelles, sœur de mon grand père et épouse de
Charles Lasseré, mes parens au 6e degré civil, qui sont :
Jeanne-IsabelleThérèse Bossdleman, veuve d'Antoine Dervaux ; les enfans de
PierreEngelbert Bosselleman par la représentation de leur père ; ThéodoreHenri-Joseph
Lefebvre, par la représentation de son père ; CharlotteIsabelle Lefebvre, fille
de Philippe-Charles-Joseph et de Marie-Augustine Delaitre, par la
représentation de son père ; Joseph-Inglebert Lefebvre ; les enfans de
Josse-Guislain-Joseph Vandervecken, par la représentation de leur mère ; à
Marie-Jeanne-Baptiste Joseph Grebert, épouse de M.
Valicourt-Dltmesnil, commissaire
à Valenciennes ; à Magdeleine Grebert, sa sœur, épouse de M. Valicourt,
beau-frère de sadite sœur ; au fils de Charles Lasseré, conseiller à la
Gouvernance de Douay, par la représentation de son père.
A l'égard de tous les biens
provenant de ma grande mère paternelle je veux qu'ils compétent et appartiennent
aux plus près descendans de Jacques et d'Agnès Lepers, mes parens au 6e degré
civil, voulant que ledit bien soit partagé également entre Marie-Claire
Beaussart ; les deux enfans de Jean-François Beaussart, par la représentation
de leur père; Antoine-Joseph Lepers ; Marie-Catherine Vpers; François Lepers ;
les enfans de Jacques Prouvost et d'Agnès Florins, par la représentation de
leur mère ; Ursule Demaziers, épouse de Monsieur Pringuet, par la
représentation de sa mère ; et Pierre-Constantin Florins.
A l'égard de tous les biens
provenant de mon grand'père maternel, je veux qu'ils compétent et appartiennent
aux plus près descendans de Jacques Prouvost, époux d'Antoinette Masurelle. mes
parens au 6° degré civil, voulant que ledit bien soit partagé également entre
les enfans de feu Pierre Prouvost ; les enfans de feu Jacques Prouvost ; les
enfans de feu Jean-Fortunat Prouvost, sans préjudice aux plus près descendans
de Marie Prouvost, sœur de mon grand père maternel et épouse de Philippe d'Assonville,
en cas qu'il y en ait encore de vivants qui soient au même degré desdits Prouvost.
Et au cas qu'on ne puisse pas savoir positivement s'il y en a encore qui soient
en vie, je veux et ordonne que le quart de tous les biens provenans de mon
grand père Prouvost dit Prévost soit mis en dépôt l'espace de trois ans, pour
qu'on puisse faire des informations pendant ledit temps ; lequel temps étant
écoulé, si on n'a point pu savoir rien de positif à ce sujet, ledit quart sera
au profit desdits Prouvost qui sont nommés dans mon dit testament.
Voulant la même chose pour la
part due aux autres héritiers tant du coté paternel que du coté maternel dont
on ne pourroit pas savoir où ils sont, laquelle, part se partagera égallement
après ledit terme de trois ans.
A l'égard des biens provenant de
ma grand mère maternelle, je veux qu'ils, compétent et appartiennent aux enfans
d'Albert-Élie Molé et de Marguerite-Lucie Taquet, mes parens au 6' degré civil,
à partager également entre Lucie-Albertine-Joseph Molé, Marguerite-Angélique
Molé et Albert-Élie-Joseph Molé.
Le tout sans préjudice à tous mes
autres parens, tant du côté paternel que du côté maternel qui seroient au même
degré et qui ne sont pas marqués dans mon dit testament, n'en ayant point de
connaissance.A l'égard de mes immeubles et fiels, je veux que ceux qui voudront
en profiter au préjudice des autres soient privés de tous mes biens réputés
meubles et acquêts, et de tout ce que j'ai de libre disposition, même de trois
années des fruits, profits et revenus desdits immeubles, au profit de ceux qui
se soumettront à mes volontés. Voulant que tout ce que dessus soit exécuté de
point en point, privant les contredisans de ma succession, dont la part
accroîtra au profit des acquiesçans, renonçant à toute loy, usage et coutumes
contraires spéciallement à celle disposante qu'on ne peut être et légataire et
-héritier, qu'en appréhendant l'un on se prive de l'autre, et à celle
disposante que donation faite aux enfans en puissance de père appartient au
père s'il veut l'appréhender. Et pour que toutes mes volontés cy dessus
énoncées soient ponctuellement exécutées, j'ai choisi et nommé pour mon
exécuteur testamentaire M. François-Joseph de Poucques, écuyer, seigneur du
Puich, du Magistrat de Lille et administrateur de la noble Famille, le priant
de vouloir bien s'en charger, l'autorisant à vendre telles parties de biens
libres qu'il trouvera convenir pour fournir à l'exécution de mes volontés
dernières et de tous les codiciles.
Ainsi fait, voulu et ordonné,
fait, écrit et signé à Lille de ma main, le 5 de mai 1783. — DESRUELLES, veuve
de CARDON DU ROTOY.
L'exécuteur, testamentaire,
François-Joseph de Poucques, étant mort le 3 avril 1785, la testatrice fit
choix, le 21 mai, de M. Nicolas-Joseph Pau, prêtre, chapelain et secrétaire du
chapitré de Saint-Pierre, avec l'abbé Pierre-FrançoisJoseph Demeuninck, comme
adjoint
4: Marie Prouvost, née le 27 décembre 1678, Wasquehal, Nord, décédée le 23
juillet 1744, Lille (Sainte Catherine), Nord, inhumée, dans l'église Sainte
Catherine de Lille (à l'âge de 65 ans). épouse, en novembre 1705,
Pierre Dassonville, greffier de la juridiction consulaire de Lille, fut inhumée
au milieu de la grande nef de l'église Sainte Catherine de Lille:
dont François Ignace époux de Marie Agnès Le
Clercq qui vivèrent à Paris.
10: Jacques I Prouvost (1670-1704)
Pierre tombale de marbre près de l'autel Saint Nicolas de l'église de Wasquehal, épouse à l'église Sainte Madeleine de Lille le 08-04-1698, Antoinette Masurel (1670-1730), sa cousine au troisième degré, « Il a obtenu dispense de la Cour de Rome qui a longtemps différé ». fille de Noël Masurel et Antoinette de Courchelle, elle même fille de Pierre de Courchelle et Antoinette Prouvost; censier à Wasquehal:
Guillaume
Prouvost 1580
& Adrienne
Wattel 1580 |
||
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Pierre
Prouvost 1606-1681
&1648 |
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Antoinette
Prouvost 1600-/1670
& |
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| |
Pierre
Prouvost 1648-1691
&1669 |
|
Antoinette de
Courcelles 1640
& |
| |
|
| |
Jacques
Prouvost 1670-1704
|
|
Antoinette
Masurel 1670-1730 |
leurs
enfants furent: Pierre Prouvost,
né le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord, baptisé le 14 janvier 1699, Wasquehal,
Nord, décédé le 1er mai 1770, Roubaix, Nord, inhumé le 2 mai 1770, église de
Roubaix avec épitaphe (à l'âge de 71 ans), maître de manufacture, échevin de la
Ville de Roubaix. Marié le 25 septembre 1724, Roubaix (Nord), avec Marie Jeanne
Delebecque, née le 28 février 1707, Roubaix (Nord), décédée le 10 février 1778,
Roubaix (Nord), inhumée le 12 février 1778, Roubaix (Nord) (à l'âge de 70 ans).
Jacques Prouvost, né le 15 décembre 1699, Wasquehal (Nord), baptisé le 15 décembre 1699, Wasquehal (Nord), décédé le 24 septembre 1774, Roubaix (Nord), inhumé, dans l'église de Roubaix avec épitaphe (à l'âge de 74 ans), manufacturier. Marié le 10 mai 1734, Roubaix (Nord), avec Marie Agnès Florin, née le 14 mai 1712, Roubaix (Nord), baptisée le 14 juin 1712, décédée le 26 mai 1767, Roubaix (Nord), inhumée le 28 mai 1767 (à l'âge de 55 ans).
Jean Fortunat
Prouvost, né en 1702, Wasquehal, Nord, baptisé le 20 juin 1702, Wasquehal,
Nord, censier de La Grande Haye à Roubaix.Marié le 17 juin 1731, Wasquehal,
Nord, avec Marie Anne Thérèse van den Berghe, née le 10 mai 1712, Oselghem,
Courtrai, Belgique.)Note:CM 22/9/1724 Roubaix maître Ranugen Tab 1979/6 dont : Marie Françoise Constance Prouvost, née le
15 août 1731, Roubaix, Nord.
Jacques Prouvost, né le 4 novembre 1732, Roubaix, Nord.
Pierre Joseph Prouvost, né le 29 juin 1734, Roubaix, Nord.
François Alexandre Joseph Prouvost, né le 15 juillet 1736, Roubaix,
Nord.
Béatrice Prouvost, née le 27 mai 1738, Roubaix, Nord.
Louis Joseph Prouvost, né le 12 décembre 1741, Roubaix, Nord, décédé (en
bas âge), Roubaix, Nord.
Marie Prouvost, née le 11 mars 1743, Roubaix, Nord.
Jean Baptiste Prouvost, né le 7 mai 1745, Roubaix, Nord.
Marie Marguerite Joseph Prouvost, née le 2 août 1747, Roubaix, Nord.
Hyacinthe Félicité Henriette Josèphe Prouvost, née le 9 mai 1750,
Roubaix, Nord, décédée le 8 avril 1783, Nieppe, Nord (à l'âge de 32 ans).Mariée
avec Florent Joseph de Meulenaere, né en 1751, Nieppe, Nord, décédé le 23 juin
1812 (à l'âge de 61 ans).
Gabriel Prouvost, né le 22 mai 1752, Roubaix, Nord.
Jean de Le Becque, né le 31 mars 1659,
Roubaix, décédé après 1712, censier de la
Cense du Fontenoit, échevin de Roubaix (1699), marguillier de
Saint Martin (achat le 26 octobre 1700),marié en 1696,
Wattrelos, Nord, avec Marie Barbe de Lespierre, née en 1672
à Wattrelos, + 1742, Roubaix ; les époux
s'installèrent à Roubaix le 26 septembre 1724. Mariage de Marie
Jeanne de le Becque 28/02/1707 Roubaix, +
12/02/1778 Roubaix), fille de Jean et Marie Barbe de Lespierre avec Pierre Prouvost,
le 25 septembre 1724; leur fille Hyacinthe Félicité Henriette Josèphe
Prouvost, née le 9 mai 1750 - Roubaix, décédée le 8 avril 1783 - Nieppe, 32 ans épousa Florent Joseph de Meulenaere
1751-1812 ; Le frère d’Hyacinthe-Félicité fut Jean Baptiste
Prouvost, né le 7 mai 1745 à Roubaix, probablement celui dont parle :
« Le Conseil général de la commune de Lille, département du Nord, en
exécution de la Loi du mois d'août 1790 sur l'organisation judiciaire titre
sept et autres lois subséquentes, s'est rendu en la salle d'audience du
Tribunal de Commerce pour y installer les nouveaux juges et greffier élus par
le corps électoral du département du Nord, où étant et y occupant le siège, le
citoyen André, Maire de la ville, a adressé un discours à Henri-Louis-François
Laurent, élu Président du Tribunal ; Floris Delahoutre; Charles -François-Joseph
Lefebvre; Philippe-Joseph Mourcou, et Jean-Baptiste Prouvost, élus juges, ainsi
qu’ils en ont fait constater par les procès-verbaux d élection, et
Amédée-André-Joseph Lefebvre, greffier, lesquels avaient été introduits dans
l'intérieur du Parquet; ensuite, d'après les conclusions du Procureur de la
commune, ils ont, devant les membres du Conseil général et en présence de la
commune assistante, prêté le serment d'être fidèles à la Nation, de maintenir
de tout leur pouvoir, la liberté et l'égalité ou de mourir à leur poste, et de
remplir avec exactitude et impartialité les fonctions de leurs offices. — Après
ce, les membres du conseil général de la commune étant descendus dans le
Parquet, ont installé les juges, et au nom du Peuple, ont prononcé pour lui
l'engagement de porter au Tribunal et à ses jugements le respect et
l'obéissance que tout citoyen doit à la Loi et à ses organes. Le 11 novembre
eut lieu la publication solennelle du décret de la Convention nationale du 12
octobre précédent, déclarant que « les habitants de Lille ont bien mérité de la
patrie » durant le siège resté fameux dans nos Annales. Derode mentionne
simplement le fait, sans en donner la relation officielle, ni le discours
prononcé en la circonstance par le maire André. Nous reproduirons donc l'un et
l'autre : Le 11 novembre 1792, l'an Ier
de la République, vers onze heures du m atin; en exécution de la proclamation
des maire et officiers municipaux de la ville de Lille, en date du dix de ce mois,
publiée et affichée le mème jour, portant entre autres articles que le décret
de la Convention Nationale du 12 octobre dernier, qui déclare que les habitants
de Lille ont bien mérité de la Patrie, sera publié solennellement. Le Conseil
général de la commune accompagné, d'après l'invitation qui leur en avait été
faite, des administrateurs du Directoire
du District, des Juges des Tribunaux, ainsi que de différents détachements,
tant de la garde nationale que des troupes de Ligne; le cortège précédé de deux
pièces de canons et d'une musique guerrière, est parti de l'hôtel commun, et
s'est rendu sur les décombres du quartier incendié de Saint Sauveur, la place
de Saint-Louis et la place d'Armes, ou étaient préparées des estrades décorées
convenablement au sujet : un drapeau tricolore portant le décret pour
inscription, arborés. »
« A l’époque où les
grandes cathédrales commencent à sortir de terre, Wasquehal n’avait même pas
une chapelle. Pourtant en 1252, la commune qui ne compte qu’une soixantaine de
foyers, commence la construction de sa première église. La présence du
cimetière à cet endroit depuis le haut-moyen âge, et la fidélité des Chrétiens
aux lieux sacrés, fait penser que cette
première construction fut bâtie sur l’actuelle place du général de Gaulle. En
1482, les troupes de Louis XI lancée à la poursuite de celles de Maximilien d’Autriche,
atteignent Wasquehal, brûlent le centre du village et détruisent l’église. 1511
voit s’élever la seconde église sous la seigneurie de Robert de Ranchicourt et
de Catherine de Bergues. Les reliques de Saint Maur ayant disparu dans les
évènements, Saint-Nicolas qui était déjà trés honoré en devient le Saint
Patron. Jugée trop vétuste et trop petite, elle cède la place à l’édifice
actuel en 1877. » http://evelaw.over-blog.com/categorie-11458434.html
La
facade de style gothique,
posséde un tympan de pierres sculptées, et un portail
de chêne. La tour culmine à 40 m de hauteur,
tandis que le clocher atteint les 50 m.
De Le Becque- Delebecque
Flandres
Armes : d’azur à
un chevron d’or accompagné, en chef, de deux vols
d’argent et, en pointe, d’une bécasse d’or.
Alliances : de Mesmay, Piat, de Wavrin, Mathon, de Lespierre, d’Halluin, de Le Rue, Prouvost.
Marie-Jeanne de Le Becque
appartient à une lignée dont le tronc se perd dans le
XIII ° siècle et qui fournit jusqu'à 17
échevins à Roubaix, sept religieuses de l'Hôpital
Sainte Elisabeth; le curé Jacques Legroux déclare en 1714
: « le bourg de Roubaix est considérable et ancien ; ses
manufactures le rendent célèbre plus que bien des grandes
villes en France, en Espagne et ailleurs ». Ils eurent :Pierre
Joseph Prouvost, né le 13 juillet 1725,
décédé le 24 décembre 1797 (72 ans),
négociant, marié le 27 septembre 1751,
Roubaix, avec Marie Catherine Ramery dit de Boulogne, baptisée
le 29 juin 1720, Mons, Hainaut, décédée le 24
janvier 1771, Roubaix, (peut-être 50 ans). Marie Béatrix
Prouvost, née le 6 février 1728, Roubaix, Nord,
décédée le 10 décembre 1808, Roubaix, Nord
(80 ans), chanoinesse de Saint Augustin, prieure de l'Hôpital
Sainte Elisabeth de Roubaix. Augustine Élisabeth Josèphe
Prouvost, née le 14 février (janvier ?) 1731, Roubaix ,
décédée le 12 avril (mars) 1801, Roubaix (70
ans), mariée le 21 septembre 1755, Roubaix, Nord, avec
Liévin Joseph Defrenne, sieur du Gaucquier, né le 18
avril (ou 12 avril) 1728, Roubaix , décédé
en 1795 (1801 ?), Lille (67 ans), négociant, fabricant de
tapisseries des Flandres en haute lisse, échevin de la Ville de
Roubaix,x 23/06/1749 Roubaix avec DUJARDIN Augustine Angélique,
xx 21/09/1755 Roubaix NOTE : Dispense du 4°
degré entre Liévin et Augustine Elisabeth
PROUVOST.,Ursule Angélique Joseph Prouvost, née le 23
octobre 1733, Roubaix,Marie Marguerite Prouvost, née le 26
novembre 1734, Roubaix, Nord, décédée le 11 mars
1794, Roubaix, (59 ans). Jeanne Eléonore
Amélie Prouvost, née le 7 octobre 1737, Roubaix, Nord,
décédée le 3 septembre 1755, Roubaix, (17
ans). Marie Catherine Joseph Prouvost, née le 9 juin
1740, Roubaix, décédée le 16 novembre 1805,
Roubaix, (65 ans). Philippe Constantin Prouvost, né
le 2 août 1743, Roubaix, Nord, décédé
après 1785, Mouscron, Hainaut, Belgique, prêtre, Vicaire
de Sainte Catherine à Lille en 1778 puis curé
de Mouscron en 1785. Louis Joseph Prouvost, né le 9 mai 1747,
Roubaix, décédé le 26 mai 1747, Roubaix, (17
jours).
Leur ainé Pierre Joseph
Prouvost épousa donc Marie Ramery dit de Boulogne, De gueules,
au chevron d'or, accompagné de trois têtes et cols de
biche du même ; Héraldique - Armorial de J.B. RIETSTAP -
et ses Compléments:
http://www.euraldic.com/blas_ra1.html
Voici la
lignée de le Becque :
Jehan Le Fevre dit de Le Becque ca 1272
« n'est pas mentionné dans le TEG N°8 publié par le GGRN ;
les premières
générations de cette famille sont à prendre avec
précaution dans ce TEG... »Ferdinand Cortyl
|
Pierre Le Fevre dit de Le Becque 1320-1350
(Pierre Pierron Le Fevre dit de Le Becque)
Propriétaire de fiefs à Roubaix
|
Jacquemard Le Fevre dit de Le Becque
1350-1370
Propriétaire de fief à Roubaix
|
Pierre de Le Becque +1402
|
Jehan de Le Becque ca 1395-1439
Propriétaire à Roubaix
&1430
Isabeau Piat 1395-1439
|
Jehan de Le Becque ca 1435-1491
&
Péronne de Lescluse 1435
|
Jehan de Le Becque ca 1475-/1576
&
Nicolas de Le Becque 1510-1554
Nicolas Collart de Le Becque
Propriétaire de fiefs à Roubaix, échevin de
Roubaix
&
Marie van Reust 1513-1584/
|
Pierre de Le Becque 1535-/1582
Échevin de Roubaix, homme de fief, marguillier
de Saint-Martin
&ca 1550
Jeanne Françoise Fremault +1582/
|
Philippe Delebecque, seigneur de Le Rue
1550-1625
&
Marguerite Delespaul 1555-1642
|
Philippe de Le Becque 1590-1647
Seigneur de Le Rue
Censier du Haut Fontenoit
achète le fief et cense de Le Rue à Roubaix
(1593)
&1614
Jeanne des Tombes 1595
|
Philippe de Le Becque 1616-1675
Dit Fontenoit, censier du Haut Fontenoit à
Roubaix
&1642
Marie Le Comte 1620
|
Jean de Le Becque 1659-1712
Censier de la Cense du Fontenoit à Roubaix
(de 1688 à 1717), cense appartenant à S.A. le prince de LIGNE,
Échevin de Roubaix (1699),
Marguillier de l'Eglise Saint-Martin (achat
le 26 octobre 1700)
&1696
Marie Barbe de Lespierre 1672-1742
|
Marie Jeanne de Le Becque 1707-1778
Pierre Prouvost 1699-1770|
Quelques figures de la famille de le
Becque :
Marie de Le Becque, née à
Roubaix, mariée avec Pierre de Lespaul, né en 1460,
Roubaix , décédé vers 1525, Roubaix (peut-être 65 ans), lieutenant du
Marquisat de Roubaix.
Nicolas de Le Becque, né le 1er mai 1510, Roubaix, Nord,
décédé en 1554, Roubaix, (44 ans), propriétaire de fiefs à Roubaix,
échevin de Roubaix, marié avec Marie Ottio, marié, Roubaix, Nord, avec
Marie van Reust.
Pierre de Le Becque, né
en 1535, Roubaix, décédé avant 1582, Roubaix , échevin de Roubaix,
homme de fief, marguillier de Saint-Martin,
marié vers 1550, Roubaix,
Nord, avec Jeanne Françoise Fremault, née Tourcoing,
décédée après 1582, Roubaix, Nord.
Philippe Delebecque, seigneur de Le Rue, né
en 1550, Roubaix, décédé le 16 avril 1625, Roubaix, inhumé, église
de Roubaix (75 ans), censier du Haut Fontenoit, marié avec Marguerite Delespaul.
Pierre de Le Becque, seigneur de Le Rue, né
en 1582 julien (entre le 11 janvier 1582 et
le 10 janvier 1583), Roubaix, Nord, décédé en 1656,
Roubaix, Nord (74 ans), échevin de la Ville de Roubaix, marié en 1611,
Roubaix, avec Gillette Le Febvre,
née vers 1580, Tourcoing, Nord,
décédée avant 1630, Roubaix, Nord, dont
Pierre de Le Becque, né le 30 mars 1613, Roubaix,
décédé en 1693, Roubaix (80 ans), échevin de Roubaix, marié
le 30 juillet 1635, Roubaix, avec PhIl ippine de Lespaul,
Pierre de Le Becque, né le 16 décembre 1664, Roubaix,
Nord, marchand, échevin de Roubaix, marié, Roubaix, Nord, avec Monique Lezy
Gillette de Le
Becque, née en 1600, Roubaix , décédée
en 1655, Roubaix (55 ans), mariée le 9 mai 1626, Roubaix , avec Jean Castel, né le 12 mai 1604, Roubaix ,
décédé le 27 décembre 1672, Roubaix
(68 ans), censier, échevin de Roubaix (1652-1657).
Nicolas de Le Becque, né vers 1600, marié
en 1628 avec Isabelle de Beaussart,
Marie de Le Becque, née le 17 mai 1640, Wattrelos,
Nord, décédée le 7 juillet 1701, Wattrelos, (61
ans),
mariée le 26 mai 1664, Wattrelos, avec
Adrien du Quesnoy,
Pierre de Le Becque, né en 1554,
Roubaix, décédé entre 1597 et 1622, Roubaix, marchand boulanger,
échevin de Roubaix, marguillier de Saint-Martin, marié en 1577 avec Barbe Flameng
Marie de Le Becque, née
avant 1608, Roubaix, décédée en 1677, Roubaix, inhumée, église de
Roubaix. mariée
le 22 septembre 1628, Roubaix ,
avec Pierre de Lespaul, né le 29 juillet 1609, Roubaix ,
baptisé le 29 juillet 1609, Roubaix , décédé
en 1678, Roubaix , inhumé, église de Roubaix (69 ans), bailly de
Wattrelos, lieutenant du Marquisat de Roubaix (parrain et marraine: Pierre de Lespaul ca 1549-1619/ Marguerite Boëtte),
Barbe de Le Becque, née le 15 juillet 1609, Roubaix, Nord,
décédée après 1680, Roubaix, Nord, religieuse à l'Hôpital Sainte Elisabeth
de Roubaix.
Pierre de Le Becque, né le 27 janvier 1616, Roubaix,
décédé en 1674 (58 ans), censier de La Haye, marié en 1634, Roubaix, Nord, avec
Marie de Lespaul, née le 19 février 1617, Roubaix ,
décédée en août 1686 (69 ans), censière de la Cense de La Haye
(parrain et marraine: Pierre de Lespaul ca 1549-1619 ; Magdeleine de Waresquiel),
Marie Catherine de Le Becque, née le 10 juin 1638, Roubaix,
décédée le 1er avril 1704, Roubaix, Nord (65 ans), mariée
le 15 mai 1658, Roubaix, Nord,
avec Antoine Le Pers, né le 10 mars 1636, Roubaix, Nord,
décédé le 18 octobre 1704, Roubaix, (68
ans), égard de la Manufacture de Roubaix, échevin de Roubaix.
Philippe de Le Becque, né le 28 septembre 1618, Roubaix,
Nord, marié vers 1626, Roubaix, avec Jeanne des Reveaux, née avant 1606
(fille ul: Augustin de Lespaul, seigneur du Petit-Quesnoy 1633-1707
François de Le Becque, né vers 1557,
décédé en 1625, Roubaix (peut-être 68 ans), homme de fief, marié, Roubaix, Nord, avec Jeanne Françoise Prouvost, fille de Guilbert
Prouvost 1540 et Péronne Gossart 1540
Anne de Le Becque, née le 27 août 1631, Roubaix, Nord,
décédée le 7 avril 1704, Roubaix, Nord (72 ans), mariée le 20 avril 1652, Roubaix, avec Hughes de Cresme,
Marguerite Marie de Le Becque, née à Bondues, décédée, mariée
avec Pierre du Courouble, né en 1540,
Lompret, décédé en juin 1564 (24 ans), mariée vers 1565 avec Beltremieux de BaIl leul, né
en 1535, Wambrechies, Nord, décédé le 7 janvier 1594, Wambrechies,
(59 ans), bourgeois de Lille par achat le 17août 1564.
On trouvera (non rattaché ): Germain-Joseph Delebecque,
Maître
des Requêtes au Conseil d'Etat
après la révolution de 1830, Député du
Pas-de-Calais de 1834 à 1848 puis de 1860 à 1870.
Alphonse Charles Delebecque, général de division, Grand'croix de
la Légion d'Honneur (1888), Chevalier de l'Ordre Militaire de Savoie, Officier
de l'Ordre de Guadaloupe du Mexique,Officier de l'Ordre de la Couronne de Fer
d'Autriche, Grand'croix de l'Ordre du Medjidié, ESM Saint-Cyr, promotion
d'Isly.
et Jean-Fortunat qui
épousa Marie-Anne-Thérèse Vandenberghe dont la fille Hyacinthe Félicité
Henriette Josèphe Prouvost, née le 9 mai 1750 - Roubaix, décédée le 8 avril 1783 -
Nieppe, 32 ans épousa Florent Joseph de
Meulenaere 1751-1812 ; Le frère d’Hyacinthe-Félicité fut Jean
Baptiste Prouvost, né le 7 mai 1745 à Roubaix, probablement celui dont parle :
« Le Conseil général de la commune de Lille, département du Nord, en
exécution de la Loi du mois d'août 1790 sur l'organisation judiciaire titre
sept et autres lois subséquentes, s'est rendu en la salle d'audience du
Tribunal de Commerce pour y installer les nouveaux juges et greffier élus par
le corps électoral du département du Nord, où étant et y occupant le siège, le
citoyen André, Maire de la ville, a adressé un discours à Henri-Louis-François
Laurent, élu Président du Tribunal ; Floris Delahoutre; Charles
-François-Joseph Lefebvre; Philippe-Joseph Mourcou, et Jean-Baptiste Prouvost,
élus juges, ainsi qu’ils en ont fait constater par les procès-verbaux d
élection, et Amédée-André-Joseph Lefebvre, greffier, lesquels avaient été
introduits dans l'intérieur du Parquet; ensuite, d'après les conclusions du
Procureur de la commune, ils ont, devant les membres du Conseil général et en
présence de la commune assistante, prêté le serment d'être fidèles à la Nation,
de maintenir de tout leur pouvoir, la liberté et l'égalité ou de mourir à leur
poste, et de remplir avec exactitude et impartialité les fonctions de leurs
offices. — Après ce, les membres du conseil général de la commune étant
descendus dans le Parquet, ont installé les juges, et au nom du Peuple, ont
prononcé pour lui l'engagement de porter au Tribunal et à ses jugements le
respect et l'obéissance que tout citoyen doit à la Loi et à ses organes. Le 11
novembre eut lieu la publication solennelle du décret de la Convention
nationale du 12 octobre précédent, déclarant que « les habitants de Lille ont
bien mérité de la patrie » durant le siège resté fameux dans nos Annales.
Derode mentionne simplement le fait, sans en donner la relation officielle, ni
le discours prononcé en la circonstance par le maire André. Nous reproduirons
donc l'un et l'autre : Le 11 novembre
1792, l'an Ier de la République, vers onze heures du m atin; en exécution de la
proclamation des maire et officiers municipaux de la ville de Lille, en date du
dix de ce mois, publiée et affichée le mème jour, portant entre autres articles
que le décret de la Convention Nationale du 12 octobre dernier, qui déclare que
les habitants de Lille ont bien mérité de la Patrie, sera publié
solennellement. Le Conseil général de la commune accompagné, d'après
l'invitation qui leur en avait été faite, des
administrateurs du Directoire du District, des Juges des Tribunaux,
ainsi que de différents détachements, tant de la garde nationale que des
troupes de Ligne; le cortège précédé de deux pièces de canons et d'une musique
guerrière, est parti de l'hôtel commun, et s'est rendu sur les décombres du
quartier incendié de Saint Sauveur, la place de Saint-Louis et la place
d'Armes, ou étaient préparées des estrades décorées convenablement au sujet :
un drapeau tricolore portant le décret pour inscription, arborés. »
« A l’époque où les
grandes cathédrales commencent à sortir de terre, Wasquehal n’avait même pas
une chapelle. Pourtant en 1252, la commune qui ne compte qu’une soixantaine de
foyers, commence la construction de sa première église. La présence du
cimetière à cet endroit depuis le haut-moyen âge, et la fidélité des Chrétiens
aux lieux sacrés, fait penser que cette
première construction fut bâtie sur l’actuelle place du général de Gaulle. En
1482, les troupes de Louis XI lancée à la poursuite de celles de Maximilien d’Autriche,
atteignent Wasquehal, brûlent le centre du village et détruisent l’église. 1511
voit s’élever la seconde église sous la seigneurie de Robert de Ranchicourt et
de Catherine de Bergues. Les reliques de Saint Maur ayant disparu dans les
évènements, Saint-Nicolas qui était déjà trés honoré en devient le Saint
Patron. Jugée trop vétuste et trop petite, elle cède la place à l’édifice
actuel en 1877. » http://evelaw.over-blog.com/categorie-11458434.html
La
facade de style gothique,
posséde un tympan de pierres sculptées, et un portail
de chêne. La tour culmine à 40 m de hauteur,
tandis que le clocher atteint les 50 mètres.
Quelques religieux de la famille Prouvost sous l’Ancien Régime :
Jacobus Masurel-Prouvost, prêtre
jésuite au XVII° siècle.
Marie Béatrix Prouvost, née le 6 février 1728,
Roubaix, Nord, décédée le 10 décembre 1808,
Roubaix, Nord (80 ans), chanoinesse de Saint Augustin, prieure de
l'Hôpital Sainte Elisabeth de Roubaix.
La Révérende Mère Béatrix Prouvost:
Toute jeune, au
mois de janvier 1749, elle é tait rentrée au
couvent de saint-Elisabeth de Roubaix. Elle
était prieure de son monastère
lorsqu’éclata
Le
On l’accusait
d’avoir caché une brique d’or et
fabriqué je ne sais quelles boites de plomb. La foule
souveraine a besoin de
colossales idioties ; on la servait à souhait.
Sœur Béatrix ne se troubla
point ; elle comparut devant le comité
révolutionnaire et repoussa du pied
l’absurde accusation. Elle écrivit une lettre
d’ironie sereine qui se terminait
par ces mots : forte de mon innocence, je ne crains pas de
demander au
comité la prompte décision de mon affaire et de
ma mise en liberté. » A
l’heure où les femmes les plus
héroïques ne savaient que bien mourir,
sœur
Béatrix eut le courage de se défendre. Après une longue captivité, elle sortit
de la tourmente saine et sauve mais triste à jamais. On la
revit dans la
famille, portant le deuil de son couvent détruit et de sa
mission interrompue. Elle s’en alla doucement mais elle ne mourut pas toute
entière. Son visage
resta populaire au foyer des pauvres et au chevet des malades. Sœur Béatrix
ressuscitera un jour sous le pinceau
d’Amédée Prouvost:
c'est bien sa figure qui rayonne dans le "Poème du travail et du
rève": Dans le halo neigeux et frais de son rabat, Son visage
très pur que la coiffe angélise Se penche, souriant,
comme un lys sous la brise, Vers le moribond blème et las qui se
débat. Près
de la couche où lentement il agonise, Durant ces nuits sans fin
où la fatigue abat, Elle veille, égrenant son rosaire
tout bas,Avec une ferveur suppliante d'église . Sa robe
est vénérée au faubourg populeux Comme un habit de
sainte à l'or miraculeux. De ses lèvres les mots ainsi
que des prières Viennent au coeur du pauvre apaiser la douleur, Et ses pieuses mains douces comme des fleurs
Se posent sur les fronts pour fermer les paupières.
Il le recueillera pieusement comme le synonyme des plus pures gloires de sa maison et il le mettra sur le berceau de sa petite fille." Lecigne
« A Roubaix, il n'y eut pas une seule défection parmi les sœurs
Augustines chargées de desservir l'Hôpital Sainte Elisabeth
fondé en 1488 par Isabeau de Roubaix,
veuve de Jacques de Luxembourg. Par un mémoire adressé, le 14 avril
1790, à
l'Assemblée Nationale, la municipalité de cette ville, demandait, au nom
de
l'humanité, la conservation de leur couvent. Grâce sans doute à cette
sollicitude de l'administration, les religieuses purent se maintenir,
dans la
ville, près de trois années encore, traversées néanmoins par toutes
sortes de
troubles, visites, enquêtes, inventaires. Il y eut même, à certaine
époque, des
menaces assez graves contre les sœurs, parce qu'elles recevaient des
prêtres
n'ayant pas prêté le serment. Enfin des commissaires, envoyés par le
Directoire
du District de Lille, vinrent, le 2 Novembre 1792, signifier aux sœurs
l'ordre
d'évacuer la maison dans les vingt-quatre heures. Qui peindra, s'écrie
l'historien de Roubaix, la douleur des vingt-huit religieuses expulsées
sans
pitié de leur cloître où, calmes et détachées du siècle, elles goûtaient
les
ineffables charmes d'une vie d'austérités, de prière et de dévouement ?
Violemment arrachées des lieux où reposaient leur bienfaitrice et leurs
compagnes qui, plus heureuses, les avaient devancées dans un monde
meilleur et
éternel ; ravies aux pauvres chartrières que leur angélique charité
entourait
des plus tendres soins, on les refoulait au sein d'une société que les
passions
agitaient, où elles devaient trouver à peine un toit pour s'abriter !
Douze de
ces religieuses ne quittèrent pas Roubaix et, pour se conformer à
l'arrêté du
département du Nord, du 11 décembre 1791, déclarèrent à la municipalité
que Leur intention était de faire leur résidence en cette
ville. La vénérable prieure, dame Béatrix Prouvost,
fut arrêtée et incarcérée, mais elle sut se défendre énergiquement et
victorieusement contre les ineptes accusations auxquelles elle fut en butte.
Après le Concordat, six des pauvres sœurs de Sainte- Elisabeth, vénérables
débris de la plus florissante communauté, regagnèrent leur couvent, appelées
par l'administration municipale à s'y vouer à l'instruction de la jeunesse; -
mais, affaiblies par l'âge, les misères et les privations de l'exil, elles
durent bientôt renoncer à ce pénible travail et vécurent tristement de la
modeste pension que leur faisait le Gouvernement. Une autre vivait encore à
Valenciennes. en 1836, presque aveugle et sans ressources ; le conseil
municipal de Roubaix lui accorda un secours annuel de 150 francs. » Th. Leuridan, Histoire de Roubaix,
1.1, p. 304; t. Il, p. 371 à 277. Source: gallica.bnf.fr / Bibliothèque
nationale de France, département Littérature et art, 2008-205808
Philippe Constantin Prouvost, né le 2 août 1743, Roubaix,
Nord, décédé après 1785, Mouscron, Hainaut,
Belgique, prêtre, vicaire de Sainte Catherine à Lille,
curé de Mouscron (filleul: Bon Ami Prouvost 1785-1827). 1787.
— Église de Mouscron ; près du portail de droite.
Au cimetière de cette église, au devant du crucifix
repose le corps de Mlre Philippe-Constantin PROUVOST, natif de Roubaix,
fils du sieur Pierre et de dame Marie-Jeanne DELEBECQUE, qui, ayant
été curé de cette paroisse de Mouscron l'espace de
trois ans et un mois, est décédé le premier
novembre 1787, &gé de quarante quatro ans. Priez Dieu pour
son àme.
Augustin Prouvost, né le 29 décembre 1742, Roubaix
,baptisé le 30 décembre 1742, Roubaix ,prêtre.
Marguerite du Hamel, décédée après 1710, religieuse au Couvent des Pénitentes à Lille.
Rose Prouvost, religieuse du Saint
Sacrement,
Louis-Camille Prouvost,
supérieur des Rédemptoristes, ordre fondé en 1732 par Saint Alphonse de Liguori
(1696-1787).
Gaspard-Justine Prouvost, doyen de Valenciennes (Un doyen est également
le prêtre coordinateur d'un doyenné, c'est-à-dire d'un ensemble de plusieurs
paroisses).
Trouvé dans les documents:
Tableau de Garemijn transcrivant bien la vie quotidienne des Prouvost au XVIII° siècle.
le curé Jacques Legroux déclare en 1714 : « le
bourg de Roubaix est considérable et ancien ;
ses manufactures le rendent célèbre
plus que bien des grandes villes en France, en Espagne et ailleurs ».
Base Roglo: " Pierre Prouvost, né le 14 janvier 1699, Wasquehal,
Nord, baptisé le 14 janvier 1699, Wasquehal,
Nord, décédé le 1er mai 1770, Roubaix, Nord,
inhumé le 2 mai 1770, église de
Roubaix avec épitaphe (à l'âge de 71 ans), maître de manufacture, échevin de la
Ville de Roubaix.
Marié le 25 septembre 1724, Roubaix
(Nord), avec Marie Jeanne Delebecque, née le 28 février 1707, Roubaix
(Nord), décédée le 10 février 1778, Roubaix
(Nord), inhumée le 12 février 1778, Roubaix
(Nord) (à l'âge de 70 ans), dont
L'ainé de Pierre Prouvost, né le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord, baptisé le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord, décédé le 1er mai 1770, Roubaix, Nord,
inhumé le 2 mai 1770, église de Roubaix avec épitaphe
(à l'âge de 71 ans), maître de manufacture, échevin de la Ville de Roubaix.
Marié le 25 septembre 1724, Roubaix (Nord), avec
Marie Jeanne Delebecque, née le 28 février 1707, Roubaix (Nord), décédée le 10 février 1778, Roubaix (Nord),
inhumée le 12 février 1778, Roubaix (Nord)
(à l'âge de 70 ans),
fut Pierre Joseph Prouvost, né le 13 juillet 1725, Roubaix (Nord), décédé le 24 décembre 1797, Roubaix (Nord) (à l'âge de 72 ans), maître de manufacture, échevin de Roubaix.
Marié le 27 septembre 1751, Roubaix (Nord), avec
Marie Catherine Ramery, baptisée le 29 juin 1720, Mons, Hainaut, Belgique, décédée le 24 janvier 1771, Roubaix (Nord) (à l'âge de peut-être 50 ans),
dont la fille
Catherine Françoise Prouvost
épousa, le 30 avril 1782, François Joseph du ROT 1747-1815
fils d’Arnould-François DUROT, bourgeois de Lille, remarquable
exemple de parcours proto-industriel :
sa vie intense a été racontée par
Alexis Cordonnier dans son article : « Une industrie d’art au
siècle des lumières : l’indiennerie DUROT (1765-1790) : il créa ou
racheta les:
Manufacture Royale des toiles peintes, indiennes & papiers peints en façon de damas & d'indiennes de
qu’il créa : lettres patentes le 25 janvier 1770 (toiles frappées des armes fleurdelisées),
Manufacture Royale de verres,
rachetée en 1775 et nommée sous la raison de son fils ainé « Louis-François Durot et fils », dirigée avec son gendre Auguste de LAGARDE ; cédée en 1777 à son associé Bernard Rousselle.
Verrerie Royale de Lille de la rue Saint Sebastien
Manufacture Royale de Mousselines d’Houplines
(association avec de Raincour) en 1768, Beau-père de Louis-François LEPERRE-DUROT, fondateur de la
Manufacture Royale de porcelaines de Monseigneur le Dauphin,
crée le 13 janvier 1784 place des Carmes à Lille et fabriquait de la porcelaine dure cuite au charbon de terre. Marque au « dauphin couronné » et « A Lille »
Après
La Manufacture Royale de porcelaines de
Monseigneur le Dauphin fut créée le 13 janvier 1784, place de Carmes, par Louis-François
Leperre-Durot. Elle produit uniquement de la porcelaine dure selon une nouvelle
méthode de cuisson à la houille et non pas au bois grâce au Sieur Vannier. Ce
dernier obtient le 24 mai 1785 un privilège industriel pour autoriser la
création d’une manufacture à Valenciennes de porcelaine cuite
exclusivement au charbon de terre. Un groupe représentant une Descente de Croix
d’après Rubens et inscrit « Cuit au charbon de terre ce trente juin
1786 Vannier à Valenciennes» est
conservé dans les collections du Château de Versailles. Comme de nombreuses
fabriques à l’époque, la manufacture lilloise
cherche un protecteur. C’est ainsi qu’elle
envoie un important vase à M. de Calonne en 1785 (conservé au musée des Beaux-Arts de Lille
; inv. C2521) pour lui demander d’intercéder en leur faveur
et obtenir la protection du Dauphin. Elle obtient entretemps (1784) l’autorisation
de prendre le titre
de manufacture royale. Calonne (1734-1802) originaire de Douai avait été
Intendant de Flandres et d’Artois (1778-1783) puis contrôleur
général des Finances (1783-1787). Le 31 mai 1785, il appelle Leperre-Durot à
Paris pour des démonstrations, et désirant que Lille rivalise avec Tournai,
envoie un courrier à son successeur à Lille : « (…)
il serait à
propos que cette manufacture de qui je viens de recevoir un très bel
échantillon de ses ouvrages en fit un aux armes du Dauphin (…)
Vente
Rémilleux numéro 274 :le,,
à monture en bronze doré , circa 1785-1790
D’après
la forme des vases de Sèvres dits « Bachelier» , oviformes munis d’anses
à enroulement
en forme de feuilles d’acanthe, la base
du corps godronnée en spirale, le piédouche enrichi d’un
tore de laurier enrubanné reposant sur une base carrée ; à décor or sur les faces de
médaillons avec deux L entrelacés surmontés d’une
couronne royale, les revers de médaillons en grisaille représentant des trophées
militaires, encadrés de grands vases antiques polychromes garnis d’importants
bouquets de fleurs et reposant sur des consoles rocailles, au-dessus d’une
large frise or d’arabesques
composée de palmes, guirlande de myrthe, de lauriers et pampres de vigne entrelacées
; les socles en bronze doré de forme carrée, moulurée et à décor amati ; éclats
restaurés sur la partie haute des piédouches, quelques usures à la dorure
Hauteur totale : 53,5 cm. (21in.) ; Hauteur des vases : 49 cm. (19 in.) 80,000-120,000
$88,000-130,000 £57,000-84,000
PROVENANCE
: Vente Thierry de Maigret, Paris, le 2 décembre 2011, lot 89 a pair of late
18th century Lille porcelain two-handled and monogrammed vases, with ormolu
mounts.
« Je
me chargerai de lui faire agréer (…)
et d’obtenir
qu’il
approuva que cette manufacture portait son nom (…)
provisoirement». Le Dauphin avait alors un peu plus de trois ans…
La
manufacture va en effet réaliser un important vase pour le Dauphin ; il se
trouve aujourd’hui dans les collections du Rijksmuseum (inv.
BK-1965-104). Il est intéressant de noter que ces deux vases tout comme la
paire qui nous intéresse aujourd’hui s’inspirent
de formes créées à Sèvres environ vingt ans auparavant par Etienne Falconet et
Jean-Jacques Bachelier (vase « royal» ou
aux « tourterelles» ; vase « à jet d’eau »; vase « Bachelier à
anses relevées» ). Une autre paire dans le même esprit (avec leurs couvercles)
a été vendue par Maîtres Ader-Tajan-Picard, Paris, 9 mars 1988, lot 20, et
avant chez Christie’s, Londres, 5
juillet 1974, lot 181. Même si Falconet est certainement précurseur dans la création de
modèles de vases de style néoclassique, ce style est largement diffusé par
Jean-Jacques Bachelier. Bachelier débute à la manufacture de Vincennes en 1748
où il fournit des modèles pour l’atelier des peintres ; il devient
Directeur artistique en 1751 et finalement prend en charge l’atelier
de sculpture de
1766 à 1773 après le départ de Falconet pour la Russie. De nombreux vases ont
été créés à cette époque, qui d’ailleurs pour
certains portent son
nom : vases « Bachelier ovale» ; «
Bachelier à cartouche en relief » , «
Bachelier à deux anses élevées» ,
« Bachelier à serpens» , « Bachelier à
couronne» , « Bachelier à anses
élevées» , ou encore cassolette «
Bachelier» Pierre Ennés dans son
catalogue, « Un défi au goût» mentionne que « le court interim de Bachelier
correspond selon nous à une période très importante ; une période charnière
dans la production de Sèvres» . En revanche le décor commun retenu pour cet
ensemble de vases, outre le décor d’armoiries,
de
monogrammes et symboles royaux, présente une déclinaison de décor dit « à la
Salembier» . Henri Salembier avait réalisé des Cahiers d’Ornements,
gravés par Juillet en 1777-78.
Il
est considéré comme l’un des
précurseurs du
style Louis XVI. En 1780 est publié son Cahier d’Arabesques
qui sera une source iconographique majeure des arts décoratifs de cette époque. La
manufacture perd le Sieur Vannier et la qualité de la production qui n’est
plus aussi bonne,
contraint Leperre à revenir à l’usage du bois pour finalement la
vendre en 1790 à M. Gaboria. Elle change de nombreuses fois de mains et ferme définitivement
en 1817.
La
paire présentée aujourd’hui est une des très
belles
illustrations du début de la production de cette manufacture. Probablement
produite en vue d’un cadeau pour le roi, ce qui
expliquerait les
monogrammes aux deux L entrelacés et surmontés de la couronne royale ; il n’est
néanmoins pas
possible de l’affirmer faute de documents tangibles. Nous
tenons à remercier MM. Bernard Dragesco et Didier Cramoisan pour nous avoir confirmé
l’attribution à cette manufacture et indiqué le vase conservé dans les
collections du Rijksmuseum d’Amsterdam. Dessin préparatoire et
plâtre conservés à Sèvres-Cité de la céramique
(avec l’aimable autorisation des archives).
Collection Thierry Prouvost
Il installa sa manufacture-château au château de Beaupré, à Haubourdin, propriété du comte de Roncq
Son
beau frère Leperre installa sa manufacture de porcelaine sur la place
de la porte Gand; à droite la rue de Gand. Deux tableaux par
le grand Jean Pattou.
Jacques Prouvost 1670-1704 |
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Jacques Prouvost 1699-1774 Marie Agnès Florin 1712-1767 |
Pierre Prouvost 1699-1770 |
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Pierre Joseph Prouvost 1725-1797 |
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Catherine Françoise Prouvost
1752-1801 |
de Dorothée-Julie Durot épouse de François-Joseph LEPERRE,
fondateur de
de Pierre-Marie-Régis qui épousa la
fille d’un des plus gros fabricant de toiles peintes des Pays-Bas
catholiques : la gantoise Anne-Barbe CLEMMEN,
de Louis-François qui épousa
Marguerite BAYARD, riche propriétaire aux Antilles.
de Nathalie-Françoise, dominicaine
au couvent de Lille;
de Patrice-Joseph, religieux à
l’abbaye de Marchiennes.
La cousine germaine de Charles Frédéric Lauwick 1782-1851 époux de Catherine -Françoise Durot-Prouvost 1784-1855,
Henriette Lauwick 1790-1862 épousa Pierre Catteau,
"Pierre,
Antoine, Louis Catteau est né le 16 mai 1820 à Comines. Il est le fils de
Pierre Catteau et d’Henriette Lawick. Il est issu d’une famille de fabricants
de rubans. Son aïeul, Charles Catteau avait créé son entreprise de ruban en fil
de lin au milieu du 18ème siècle.
En
1788, il y employait 44 ouvriers. Pierre Catteau termina à Boulogne-sur-Mer des
études qu’il avait commencées au Collège des Jésuites de Brugelette. Il arriva
en 1844 à Roubaix et créa son entreprise rue de la Fosse-aux-Chênes. Il
s’orienta vers des tissus chaîne-soie qui remportèrent un vif succès. Doué d’un
goût très sûr, ses produits étaient de véritables merveilles de dessins et de
coloris. ela expliqua le constant essor de sa fabrique.
En
1869, le registre des patentes nous apprend qu’il est taxé au maximum pour son
tissage du 30, de la rue de la Fosse aux Chênes. Il y était associé à ses
frères : Charles et Louis qui résidaient à Comines et Adolphe qui demeurait à
Roubaix. Pierre Catteau, quant à lui, habitait au 41, rue du Grand Chemin.
En
1885, pour cause d’extension, son tissage se situait au 121, rue du Grand
Chemin, une filature de 8.800 broches lui était adjointe. Cette filature lui
appartenait en propre. En ce qui concerne le tissage, il restait associé à ses
frères. En plus, il était associé à Monsieur Edouard BODIN, demeurant au 30,
rue Nain, au sein d’un tissage de plus de 200 métiers situé au 52, rue Saint
Maurice.
Quant
à son frère Adolphe, toujours en 1885, il était à la tête d’une retorderie de
3.550 broches et d’un tissage boulevard d’Armentières ainsi que d’un second
tissage comprenant 73 métiers à bras pour tissus d’ameublement au 15, rue de la
Chapelle Carrette.
Plusieurs distinctions…
Les
mérites de Pierre Catteau lui valurent de recevoir de nombreuses distinctions.
En 1862, il reçut une mention honorable à l’exposition de Londres. En 1867, à
Paris, il obtint une médaille d’argent. En 1873, le jury de l’exposition
universelle de Vienne lui décerna une médaille de progrès, sa plus haute
distinction. L’année suivante, un décret du 27 juillet le nommait Chevalier de
l’Ordre de la Légion d’Honneur pour « services rendus à l’industrie ». Enfin,
en 1878, il obtint à Paris la médaille d’or.
L’hôtel particulier de Pierre CATTEAU
Pierre
Catteau se fit construire au 45, rue du Grand Chemin son hôtel particulier.
Nous savons qu’il habitait dans cette rue depuis au moins 1869.
Les
archives municipales possèdent le plan, daté du 15 avril 1876, d’un terrain
d’une surface d’un hectare vingt neuf ares qui s’étendait entre la rue des
Fleurs et la rue du Grand Chemin.
C’est sur ce terrain acheté peut-être à ce moment là qu’il décida de faire construire son hôtel particulier agrémenté d’un grand parc." http://www.histoirederoubaix.com
« Oeuvres exposées au salon annuel
organisé par le Ministère de la Maison de l'Empereur et des beaux-arts
(Surintendance des beaux-arts), en 1865, au Palais des Champs-Elysées à Paris. Tirage
photographique sur papier albuminé représentant : - "Retour de l'enfant prodigue",
tableau par François Germain Léopold Tabar, No 2030, appartient à l'auteur;
- "Léda", tableau par Gaston
Casimir Saint-Pierre, No 1914, appartient à l'auteur; - "Jésus, source de
vie", d'après le chapitre VII, verset 37 de l'Evangile selon St-Jean,
tableau par Charles Henri Michel, No 1511; - "Une rue au Caire",
tableau par Alexandre Lauwick, No 1258; - "La Vierge et l'Enfant
Jésus", d'après l'Evangile de la Saint-Enfance, tableau par Albert
Lambron, No 1209.
Hervé Lauwick
Hervé Lauwick, né en 1891
et mort en 1975, est un écrivain français de livres d'humour.
Ami de Tristan Bernard, Maurice Donnay et de Sacha Guitry « au cours des années
éblouissantes où se multipliaient sans effort ses pièces triomphales »
(prière d'insérer de S.G. et les femmes, 1965).
Lauwick
signa un bulletin quotidien au Figaro, fut producteur à l'O.R.T.F. et critique à Jour de France.
chevalier de la Légion d'honneur, médaille miltaire, military medal of bravery
Il avait aussi des liens avec un Boutet de Monvel
Gazette du Bon Ton, n°1, janvier 1914
La Gazette du Bon Ton, soutitrée Art
- Modes & Frivolités est une revue de mode fondée
en 1912 par Lucien Vogel. Elle est inspirée du mythique Journal
des Dames et des Modes du XVIIIe siècle. Elle paraît de 1912 à 1925, avec
une interruption pendant la guerre, soit soixante-neuf numéros tirés chacun à
deux mille exemplaires.
Ont contribué : André-Édouard Marty,
Pierre Brissaud, Georges Lepape, Dammicourt, George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, Charles Martin... pour les
illustrations ; Roger Boutet de Monvel, Jean Cocteau, Henri de
Régnier, Pierre Mac Orlan, Raymond Radiguet, Jean-Louis
Vaudoyer, Gérard Bauër, Marcel Duminy, Louis Léon Martin, Nicolas Bonnechose,
Georges Armand Masson, Hervé
Lauwick... pour
les textes.
Les planches volantes qui accompagnent la
Gazette, réalisées selon la technique du pochoir métallique, montrent les
créations des couturiers les plus renommés de l'époque : Jeanne
Lanvin, Georges Doeuillet, Jeanne Paquin, Paul
Poiret, Jean-Philippe Worth, Madeleine Chéruit, Redfern, Madeleine
Vionnet, Callot Soeurs, Jacques Doucet... Ils participent tous au
contenu de la Gazette en fournissant chacun un modèle exclusif par numéro.
Quelques figures parmi les descendants de Catherine Françoise Prouvost
née le 6 août 1752,
Roubaix (59), décédée le 18 septembre 1801,
Comines (59) (à l'âge de 49 ans). Mariée le 30 avril 1782
avec François
Joseph Durot, né en 1747, décédé en 1815 (à l'âge
de 68 ans), bourgeois de Lille,
Fille :
Catherine
Françoise Josèphe Durot, née en 1784, Lille (Nord), décédée le 27 mars 1855,
Lille (Nord) (à l'âge de 71 ans). Mariée le 1er thermidor an X
(20 juillet 1802), Comines (59), avec Charles
Frédéric Joseph Lauwick, né le 28 octobre 1782,
Comines (Nord), décédé le 23 juillet 1851,
Lille (Nord) (à l'âge de 68 ans),
Petits enfants :
Bernard
Joseph Lauwick, né le 23 novembre 1806,
décédé en 1859 (à l'âge de 53 ans).
Marié en 1838 avec Clémence van Rullen,
née en 1817, Gand (Flandre-Orientale, Belgique), décédée en 1886,
Heusden (à l'âge de 69 ans),
Alexandre
Lauwick, né le 24 mars 1823,
Lille (59), décédé le 6 février 1886,
Paris 8e (à l'âge de 62 ans), artiste peintre.
Marié le 8 février 1864,
Paris, avec Thérèse
Riesener, née le 22 octobre 1840,
Paris 2e, décédée en 1932 (à l'âge de 92 ans),
Françoise
Lauwick, 1826,
Mariée le 3 mai 1848
Paul de Roucy, 1817, 1900
Fernand
Lauwick, né le 13 septembre 1847,
Lille (59), décédé en 1930 (à l'âge de 83 ans), propriétaire à Lannoy.
Marié le 28 février 1881,
Lannoy, Nord, avec Elise Parent,
décédée, dont
Marthe
Lauwick, née le 4 juillet 1854,
Seclin (Nord), décédée le 5 juillet 1890,
Paris (à l'âge de 36 ans).
Mariée le 19 avril 1875,
Seclin (Nord), avec Paul
Duphénieux, né le 28 avril 1837,
Cajarc, 46, décédé le 13 mai 1913,
Cajarc, 46 (à l'âge de 76 ans), lieutenant-colonel
commandant le 1er régiment des mobilisés du Lot (1870-1871),
Berthe
Lauwick, née le 9 juillet 1856,
Seclin (Nord), décédée le 9 juillet 1935,
Zwevegem, Flandre-Occidentale (Belgique) (à l'âge de 79 ans). Mariée le 15 avril 1882,
Seclin (Nord), avec Raymond Van
de Venne, né le 23 novembre 1843,
Zwevegem, Flandre-Occidentale (Belgique), décédé le 4 mars 1926,
Zwevegem (Flandre-Occidentale (Belgique) (à l'âge de 82 ans), notaire, député, sénateur belge,
Clémentine
Lauwick, née le 1er novembre 1828,
Gand, décédée le 3 février 1900,
Gand (à l'âge de 71 ans).
Mariée le 21 juin 1860,
Gand, avec Léon Le Grand,
né le 1er novembre 1828,
Gand, décédé le 29 septembre 1910,
Heusden (à l'âge de 81 ans), consul de France,
Oswald
Lauwick, né le 12 janvier 1844,
Gand (Flandre-Orientale, Belgique), décédé le 22 mars 1907,
Gand (Flandre-Orientale, Belgique) (à l'âge de 63 ans),
lieutenant-général de l'Armée Belge, major
d'état-major. Marié le 9 juillet 1876,
Saint-Josse-ten-Noode, avec Marie
Corbisier de Méaultsart, née le 23 juin 1854,
Bruxelles (Belgique), décédée,
Ida Lauwick, née en 1836, décédée
en 1878 (à l'âge de 42 ans).
Mariée avec Octave de Meulenaere, né en 1840, décédé en 1905 (à l'âge de 65
ans),
Gabrielle
Lauwick, née
en 1865, décédée en 1945 (à l'âge de 80 ans).
Mariée avec Georges
Itasse,
Marguerite
Lauwick, née
en 1856, décédée en 1930 (à l'âge de 74 ans).
Mariée en 1888 avec Raoul Chagrin
de Saint-Hilaire, né en 1854.
Philippe
Lauwick, né
en 1859, décédé en 1940 (à l'âge de 81 ans), capitaine
de vaisseau, chevalier de la Légion d'honneur. Marié avec Marie-Anne
Chagot,
Raoul de
Roucy. Marié
en 1887 avec Angèle Vassard de
Berchère.
Louis de
Roucy, 1853, 1933
Marthe Bussière de
Nercy de Vestu,
Albert
Duphénieux, né le 10 février 1876,
La Roche-sur-Yon, décédé (filleule: Jehanne du
Breil de Pontbriand 1923-1984). Marié en 1899 avec Gabrielle
Bara, née en 1878, décédée en 1959 (à l'âge de 81
ans).
Marthe Van de
Venne, née le 24 mai 1887,
Zwevegem (Flandre-Occidentale (Belgique), décédée le 21 octobre 1942,
Saint-Laurent-des-Mortiers (Mayenne) (à l'âge de 55 ans).
Mariée le 19 novembre 1912,
Zwevegem, Flandre-Occidentale (Belgique), avec Louis du Breil de
Pontbriand, né le 30 janvier 1885,
Saint-Buc, Le Minihic-sur-Rance (Ille-et-Vilaine), décédé le 2 octobre 1931,
Saint-Laurent-des Mortiers (Mayenne) (à l'âge de 46 ans).
Germaine Le
Grand, née le 19 juin 1865,
Gentbrugge, décédée le 28 juillet 1925,
Melle (à l'âge de 60 ans).
Mariée le 17 mai 1887,
Gand, avec Léon de Séjournet de
Rameignies, né le 21 juin 1857,
Rameignies, décédé le 12 novembre 1936,
Merelbeke (à l'âge de 79 ans).
René Le Grand, né le 2 octobre 1866,
Gentbrugge, décédé le 20 mars 1921,
Gand (à l'âge de 54 ans), avocat.
Marié le 11 janvier 1921,
Gand, avec Cécile de
Behault, née le 29 octobre 1881,
Gand, décédée le 17 décembre 1981,
Gand (à l'âge de 100 ans) (sans postérité).
Adrien
Groverman, né le 10 août 1859,
Gand, Belgique, décédé le 26 septembre 1919,
Gand, Belgique (à l'âge de 60 ans).
Marié le 17 juillet 1886,
Gand, Belgique, avec Marie Maertens de
Noordhout, née le 14 septembre 1867,
Gand, Belgique, décédée le 8 mai 1947,
Evergem, Belgique (à l'âge de 79 ans).
Robert
Groverman, né le 2 décembre 1860,
Gand, Belgique, décédé le 13 mai 1951,
Bruges, Belgique (à l'âge de 90 ans).
Marié le 14 novembre 1882,
Gentbrugge, Belgique, avec Marie de la Kethulle
de Ryhove, née le 4 juillet 1860,
Gand, Belgique, décédée le 1er juillet 1914,
Gentbrugge, Belgique (à l'âge de 53 ans).
Eva Groverman, née le 13 octobre 1868,
Gand, Belgique, décédée le 6 janvier 1926,
Pietra-Ligure, Italie (à l'âge de 57 ans). Mariée le 1er août 1891,
Gand, Belgique, avec Ferdinand de
Maleingreau d'Hembise, né le 27 juin 1855,
Sainte-Croix, Bruges, Belgique, décédé le 3 octobre 1923,
Sainte-Croix, Bruges, Belgique (à l'âge de 68 ans) (5 enfants).
Prisca
Groverman, née le 2 avril 1874,
Gand, décédée le 17 octobre 1939,
Ixelles (à l'âge de 65 ans). Mariée le 24 mai 1900,
Gentbrugge, avec Albert de le Court,
né le 7 mai 1873,
Schaerbeek, décédé le 30 mai 1922,
Ixelles (à l'âge de 49 ans), directeur au ministère de la justice.
Armand de
Meulenaere, né le 14 juillet 1862,
décédé le 9 octobre 1904
(à l'âge de 42 ans). Marié avec Elisabeth de Moerman
d'Harlebeke, née le 22 août 1867,
décédée le 15 février 1950
(à l'âge de 82 ans).
Clara de
Meulenaere, née le 25 novembre 1863,
Gand (Flandre-Orientale, Belgique), décédée le 1er février 1919,
Gand (Flandre-Orientale, Belgique) (à l'âge de 55 ans). Mariée le 10 septembre 1889,
Gentbrugge, avec Léon,
baron de
Pelichy, né le 13 février 1863,
Gand, Flandre-Orientale (Belgique), décédé le 1er mars 1936,
Gentbrugge, Flandre-Orientale (à l'âge de 73 ans).
Marie-Cécile
Itasse, née
en 1897, décédée en 1932 (à l'âge de 35 ans). Mariée le 1er août 1922
avec Jacques Famin,
né le 10 décembre 1897,
Hanoï (Tonkin), décédé le 26 mai 1932,
La Rochelle (17) (à l'âge de 34 ans), lieutenant
d'infanterie.
Germaine
Bigle, née
en 1893, décédée en 1975 (à l'âge de 82 ans). Mariée le 15 février 1912,
Saint-Pierre du Gros-Caillou, Paris, avec Jean Le Lieur, comte de Ville sur
Arce, né en 1886, décédé en 1924 (à l'âge de 38
ans).
Hervé Lauwick, né le 12 septembre 1891,
Ker-Hor (Finistère), décédé en 1975
(à l'âge de 84 ans), homme de lettres, écrivain,
auteur dramatique. Marié
le 6 avril 1961
avec Françoise
Robert de Larzillé.
Ghyslaine
Lauwick. Mariée
avec Harold
Fairweather, capitaine au 19ème
Régiment de Lanciers du Bengale.
Carmen de
Roucy, née le 19 novembre 1884,
Bagnières-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), décédée le 7 juin 1948,
Paris 16e (à l'âge de 63 ans). Mariée en 1905 avec Marcel Le Caron de
Chocqueuse, né le 9 décembre 1878,
Paris, décédé en 1942 (à l'âge de 64 ans), lieutenant
au 54e RI (en 1903).
Alix Le Clerc, née le 2 février 1576 à Remiremont et morte le 9
janvier 1622 à Nancy, religieuse lorraine, Mère Thérèse
de Jésus. Éducatrice, créatrice d'écoles, fondatrice de l''ordre religieux
d'enseignantes,
les chanoinesses de Saint-Augustin de la Congrégation Notre-Dame. Elle est béatifiée en 1947 par
Pie XII.
Contrat de mariage de leur fils Jean Baptiste,
né le 9 août 1756, Roubaix (Nord), décédé le 20 avril 1810, Roubaix (Nord) (à
l'âge de 53 ans), négociant, égard de la Manufacture de Roubaix, marié le 10
août 1779, Roubaix (Nord), avec Martine Joseph Delebecque, née le 11 novembre
1758, Roubaix (Nord), décédée le 3 janvier 1837, Roubaix (Nord) (à l'âge de 78
ans),:Tab 8703/34 du 10/08/1779 Me Philippe Joseph Piat à Wattrelos:
"Le Sieur Jean Baptiste Joseph fils
du Sieur Liévin Joseph et de Dame Augustine Elisabeth Prouvost, négociant
demeurant à Roubaix, assisté des dits Sieur et Dame ses père et mère, du Sieur
Liévin Joseph Defrenne et Dame Marie Angélique Joseph Derveaux son épouse
négociant audit Roubaix, des Sieurs Pierre Joseph et Ferdinand Augustin
Defrenne ses frères, des Demoiselles Ursule Henriette Joseph, Aimée Augustine
et Ursule Angélique Jacobine Defrenne ses soeurs, du Sieur Jacques Charvet et
Dame Henriette Joseph Defrenne son épouse ses oncle et tante négociants à
Lille, du Sieur André Joseph Desmazières licencié en médecine et Dame Geneviève
Joseph Defrenne son épouse aussi ses oncle et tante paternels demeurants audit
Roubaix, du Sieur Pierre Joseph Pouvost bailli de Mouvaux et Collecteur Général
du Marquisat de Roubaix y demeurant, du Sieur Philippe Constantin Prouvost
prêtre vicaire de Saint-Maurice à Lille, et des Demoiselles Marie Marguerite et
Marie Catherine Prouvost ses oncles et tantes maternels demeurants audit
Roubaix et Lille d'une part, Delebecque Demoiselle Martine Joseph fille du
Sieur Pierre Joseph et Dame Constance Joseph Florin, négociant demeurant audit
Roubaix, assistée des dits Sieur et Dame ses père et mère, des Demoiselles
Victoire, Adélaïde Joseph et Hyacinthe Joseph Delebecque ses soeurs, du Sieur
Jean François Joseph Delebecque et Dame Séraphine Joseph Lepers son épouse ses
oncle et tante paternels négociants demeurants à Tourcoing, du Sieur Antoine
François Florin négociant audit lieu de Roubaix, du Sieur Jean Baptiste Joseph
Florin et Dame Julie Henriette Joseph Roussel son épouse négociants demeurants
audit Roubaix ses oncles et tante maternels d'autre part. »
________________________________________________________________________________________________________________________________
Quelques illustrations jusqu'aux arrières petits enfants d’Augustine Élisabeth Joseph Prouvost,
née le 14 février 1731, Roubaix décédée le 12 avril 1801, Roubaix (Nord) (70 ans).
Mariée le 21 septembre 1755, Roubaix avec Liévin Joseph Defrenne, sieur du Gaucquier, né le 18 avril 1728,
Roubaix décédé en 1795, Lille (Nord) (67
ans), négociant, fabricant de tapisseries des Flandres en haute
lisse, échevin de la Ville de Roubaix :
Chez les
enfants
Fils Floris Louis Joseph Defrenne, né le 1er mars 1766, Roubaix décédé le 5 août 1826, Roubaix (Nord) (60 ans),
négociant, conseiller municipal de Roubaix, membre du Conseil de Fabrique de
Saint-Martin. Marié le 30 juin 1789, Roubaix, Nord, avec Hyacinthe Josèphe Delebecque, née le 21 août 1769, Roubaix décédée le 16 avril 1841, Roubaix (Nord) (71 ans),
Fille
Marie Angélique Defrenne, née en 1769, Roubaix décédée le 20 octobre 1819, Douai inhumée, cimetière Saint-Roch, Valenciennes
(Nord) (50 ans). Mariée le 16 juillet 1795, Roubaix avec Guillaume Joseph Alexandre
Duquesne, né le 31 octobre 1765, Tourcoing décédé le 24 avril 1827, château de Bon-Repos,
Beuvrages inhumé, cimetière Saint-Roch, Valenciennes (Nord) (61 ans),
négociant, banquier, directeur de la Banque Cailliau, Duquesne & Cie,
capitaine de la Garde Nationale (filleule: Henriette Alexandrine Duquesne 1778-1855) (mariage religieux célébré en pleine nuit dans une
grange par un abbé réfractaire),
Fils Pierre Joseph Defrenne, baptisé le 27 octobre 1759, Roubaix décédé en 1804, Haubourdin (Nord)
(peut-être 45 ans), négociant, officier municipal de
Roubaix.
Marié le 23 mai 1784, Templeuve en Pèvèle, Nord, avec Sophie Thérèse Desmons,
Fille Ursule Angélique Jacobine
Defrenne, née le 19 juin 1761, Roubaix décédée le 25 octobre 1807, Roubaix (Nord) (46 ans). Mariée le 6 février 1781, Roubaix, Nord, avec Floris Delaoutre, né le 21 juillet 1752, Roubaix décédé le 2 mai 1819, Roubaix (Nord) (66 ans), négociant,
maire de Roubaix,
Fille Aimée Augustine de Fresnes, née le 3 octobre 1758, Roubaix décédée le 22 août 1783, Lille (Nord) (24 ans). Mariée le 9 mai 1780, Roubaix avec Pierre Liévin Joseph Vernier, né le 19 août 1749, Sainte-Catherine, Lille décédé le 29 mars 1834, Lille (Nord) (84 ans), négociant
à Lille, rentier, bourgeois de Lille (témoins: Jean-Baptiste Joseph Vernier ca 1745),
Fils Louis Joseph Defrenne, né le 22 novembre 1770, Roubaix décédé le 28 septembre 1842, Roubaix (Nord) (71 ans), négociant,
conseiller municipal de Roubaix, membre du Conseil de Fabrique de Saint-Martin.
Marié le 21 juin 1801, Roubaix avec Victoire Josèphe Gruart, née le 15 septembre 1779, Roubaix décédée le 11 juillet 1868, Roubaix (Nord) (88 ans),
Parmi les petits enfants :
Petite
fille : Martine Augustine Liévine
Defrenne, née le 9 août 1782, Roubaix (59, Nord), décédée le 24 février 1852, Roubaix (59, Nord) (69 ans). Mariée le 8 août 1800, Roubaix (59, Nord), avec Charles Henri Florin, né le 17 juillet 1774, Roubaix (59, Nord), décédé le 1er novembre 1831, Roubaix (59, Nord) (57 ans), négociant filateur, tisserand,
Petite
fille Hyacinthe Fanny
Ferdinande Defrenne, née le 13 septembre 1787, Roubaix décédée le 21 juin 1828, Roubaix (Nord) (40 ans). Mariée le 5 mai 1807, Roubaix avec Théodore Delaoutre, né le 6 août 1786, Roubaix décédé le 6 juillet 1816, Roubaix (Nord) (29 ans),
Petite
fille Hyacinthe Joséphine
Defrenne, née le 28 mars 1805, Roubaix (Nord).
Mariée le 28 mai 1823, Roubaix avec Hippolyte Edouard Beghin, né le 23 décembre 1795, Douai (Nord).
Petit
fils Alexandre Joseph Duquesne, né le 12 mai 1796, Valenciennes décédé le 4 mars 1831, château de Bon-Repos, Beuvrages (Nord) (34 ans), banquier, directeur de la Banque Cailliau, Duquesne &
Cie, membre de la Chambre de Commerce de Valenciennes. Marié le 8 mars 1824, Valenciennes avec Adèle Cailliau, née le 7 juin 1797, Valenciennes décédée le 16 octobre 1870, Lille (Nord) (73 ans) (témoins: François Joseph Benoist de
Laumont, écuyer
1756-1833), Petit fils Marie Elisabeth Liévine Duquesne, née le 29 août 1797, Valenciennes décédée le 24 septembre 1857, Valenciennes inhumée, cimetière Saint-Roch,
Valenciennes (Nord) (60 ans) (filleul: Paul Joseph Dupont 1834-1835). Mariée le 26 mars 1827, Valenciennes avec Pierre Antoine Charbaut, né le 2 novembre 1781, Fère-Champenoise, Marne, décédé le 8 juin 1856, inhumé, cimetière Saint-Roch, Valenciennes (Nord)
(74 ans), capitaine au 21ème Régiment d'Infanterie de
Ligne, propriétaire à Marcilly sur Seine (filleul: Pierre Octave Joseph Dupont 1837-1902) (témoins: Antoine Athanase Le Moyne de
Villarsy 1777-1849, Auguste Bon Marie de
Carné Carnavalet ca 1795-ca 1830).
Petite
fille Cécile Martine Duquesne, née le 14 novembre 1801, Valenciennes décédée le 7 mai 1859, Valenciennes inhumée, cimetière Saint Roch,
Valenciennes (Nord) (57 ans), présidente de la
Conférence des Dames de Saint Vincent de Paul. Mariée le 24 mai 1826, Valenciennes avec Charles Louis Joseph Dupont, né le 26 juin 1795, Barry (Hainaut, Belgique), décédé le 15 mai 1872, Valenciennes inhumé, cimetière Saint-Roch,
Valenciennes (Nord) (76 ans), banquier, président de la
Banque Louis Dupont & Cie, administrateur de sociétés, maire adjoint de
Valenciennes, juge au Tribunal de Commerce, administrateur de la Banque de
France (parrain et marraine: Philippe Joseph du Pont 1757-1803 Anne Josèphe Le Febvre ca 1758) (parents nourriciers: Matthieu Joseph du Pont 1750-1836 Marie Charlotte Nathalie Duquesne 1774-1852) (témoins: Matthieu Joseph du Pont 1750-1836),
Petit
fils Théophile Duquesne, né le 14 août 1804, Valenciennes décédé, Paris, inhumé, cimetière du
Père-Lachaise, Paris XX , maître de forges (filleul: Louis Alexandre Joseph Dupont 1828-1902). Marié le 3 avril 1826, Valenciennes, Nord, avec Palmyre Aimée Flore Brabant,
Petit
fils Achille Adolphe Duquesne, né le 21 mars 1808, Valenciennes décédé après 8 janvier 1862, industriel fabricant de
sucre, maître de forges, négociant, conseiller municipal de Valenciennes
(filleul: Paul Achille Dupont 1835-1922).
Marié le 8 décembre 1828, Valenciennes avec Bathilde Jeanne Lenglet de Blonde, née le 29 juin 1809, Valenciennes dont
Petite
fille Sophie Defrenne, née le 29 février 1804, Roubaix décédée le 20 septembre 1877, Lille (Nord) (73 ans). Mariée le 2 février 1824, Roubaix avec Achille Dewarlez, né le 22 janvier 1797, Lille, Nord, décédé le 22 janvier 1871, Roubaix, Nord (74 ans), architecte
à Roubaix,
Petit
fils Pierre Alphonse Joseph
Defrenne. Marié avec Florine Julienne de Le Rue,
Chez les arrières petits enfants :
arrière-petite-fille Céline Aline Florin, née le 20 août 1805, Roubaix décédée le 18 septembre 1877, Roubaix (Nord) (72 ans). Mariée le 7 mai 1832, Roubaix avec Louis Jean Charles Scrépel, né le 13 décembre 1809, Roubaix décédé le 20 mars 1891, Roubaix (Nord) (81 ans),
arrière-petite-fille Sophie Florin, née le 15 juin 1812, Roubaix décédée le 27 juin 1871, Roubaix (Nord) (59 ans). Mariée le 26 avril 1835, Roubaix avec Henri Prouvost, né le 9 juin 1810, Roubaix décédé le 22 avril 1857, Flers-lez-Lille (Nord) (46 ans),
arrière-petite-fille Louise Defrenne, née le 9 août 1811, Roubaix (59, Nord), décédée le 13 février 1863, Roubaix (59, Nord) (51 ans). Mariée le 7 janvier 1833, Roubaix (59, Nord), avec Carlos Florin, né le 28 janvier 1811, Roubaix (59, Nord), décédé le 27 octobre 1862, Roubaix (59, Nord) (51 ans), voir ci-dessus.
arrière-petite-fille Hyacinthe Delaoutre, née le 18 mars 1808, Roubaix (59, Nord), décédée le 14 octobre 1844, Roubaix (59, Nord) (36 ans). Mariée le 9 avril 1826, Roubaix (59, Nord), avec Antoine Charles Yon, né le 20 juin 1798, Roubaix (59, Nord), décédé le 12 décembre 1833, Roubaix (59, Nord) (35 ans),
arrière-petite-fille Clémence Delaoutre, née le 28 août 1821, Roubaix, décédée le 10 septembre 1898, Roubaix (77 ans). Mariée le 19 mai 1844, Roubaix, avec Jean-Baptiste Bossut, né le 14 octobre 1820, Roubaix, décédé le 29 octobre 1885, Roubaix (65 ans),
arrière-petite-fille Cécile Marie Nathalie
Josèphe Dupont, Mariée le 24 novembre 1847, Valenciennes avec Victor Emile Donat Duchataux, né le 4 janvier 1823, Valenciennes décédé le 24 juin 1905, Reims (Marne) (82 ans),
avocat bâtonnier du Barreau de Reims, maire de Merly, conseiller général de la
Marne, président du Comice Agricole de Reims (témoins: Pierre Adrien Dupont 1790-1861, Achille Adolphe Duquesne 1808-1862/, Pierre Louis Joly, Auguste Théodore Joly), dont
arrière-petit
fils Louis Alexandre Joseph Dupont, né le 3 octobre 1828, Valenciennes baptisé le 4 octobre 1828, église Saint-Géry, Valenciennes décédé le 12 juillet 1902, Corbehem (Pas-de-Calais) (73 ans), banquier, gérant de la "Banque Louis Dupont &
Cie", administrateur de la Banque de France, président de la "Compagnie
des Mines de Vicoigne & Hasnon" (parrain et marraine: Théophile Duquesne 1804 Marie Charlotte Nathalie Duquesne 1774-1852) (filleul: Jean Adrien Joseph Dupont 1843-1865).Marié le 18 avril 1854, Douai avec Céline Joséphine Dumon,
arrière-petite-fille Marie Adélaïde Josèphe
Dupont, Mariée le 22 juin 1853, Valenciennes avec Adrien Clair Bontemps, né le 11 août 1825, Paris, décédé le 2 avril 1891, Valenciennes (Nord) (65 ans),
négociant, fabricant de batistes, directeur associé des Ets Auguste Godard
& Bontemps Frères, propriétaire, membre du Conseil de Fabrique de
Saint-Géry (témoins: Achille Adolphe Duquesne 1808-1862/, Louis Alexandre Joseph Dupont 1828-1902, Adolphe Honoré Bontemps 1819, Adrien Honoré Godard 1793),
arrière-petit
fils Paul Achille Dupont, né le 5 novembre 1835, Valenciennes baptisé le 8 novembre 1835, église Notre-Dame, Valenciennes décédé le 6 janvier 1922, Valenciennes inhumé, cimetière Saint-Roch,
Valenciennes (Nord) (86 ans), banquier, président de la
Banque Louis Dupont & Cie, président du conseil de surveillance des
Verreries Wagret, administrateur de la Banque de France, conseiller municipal
de Valenciennes (parrain et marraine: Achille Adolphe Duquesne 1808-1862/ Marie Anne Dupont 1788) (filleul: Edouard Joseph Dupont 1846-1846).
Marié le 11 juin 1856, Valenciennes avec Elvire Desse, née le 12 octobre 1838, Valenciennes décédée le 26 mai 1886, Valenciennes inhumée, cimetière Saint-Roch,
Valenciennes (Nord) (47 ans) (témoins: Charles Jean Baptiste de Haynin 1794, Achille Adolphe Duquesne 1808-1862/, Charles Desse 1816, Louis Alexandre Joseph Dupont 1828-1902),
arrière-petit fils Pierre Octave Joseph Dupont, né le 25 septembre 1837, Valenciennes baptisé le 2 octobre 1837, décédé le 21 janvier 1902, villa Saint Patrick, Cannes (Alpes-Maritimes),
inhumé, Saint-Saulve (Nord) (64 ans), banquier, gérant
de la Banque Louis Dupont & Cie, administrateur de sociétés, président du
Conseil de Fabrique de Saint-Saulve (parrain et marraine: Pierre Antoine Charbaut 1781-1856 Marie Julie Pasquier 1792-1853). Marié le 10 avril 1860, Valenciennes avec Marie Caroline Le Liepvre, née le 10 novembre 1839, Valenciennes décédée le 12 septembre 1877, château du Guindal, Saint-Saulve inhumée, Saint-Saulve
(Nord) (37 ans) (témoins: Louis Alexandre Joseph Dupont 1828-1902, Achille Adolphe Duquesne 1808-1862/, Louis Jules Charles Bernard 1815-1881, Léopold Delame Lelièvre 1793-1864) (messe célébrée par Mgr Charles-Joseph Bernard),
arrière-petite-fille Mélanie Dupont, née le 27 mai 1842, Valenciennes décédée le 26 août 1891, Cambrai (Nord) (49 ans) (parrain et marraine: Romain Joseph Dupont 1798-1859 Mélanie Yon).
Mariée le 8 janvier 1862, Valenciennes avec Charles Alexandre Petit, né le 14 novembre 1837, Cambrai décédé le 5 octobre 1907, Cambrai (Nord) (69 ans),
industriel fabricant de savon, président de la Chambre de Commerce de Cambrai,
juge au Tribunal de Commerce de Cambrai, conseiller municipal de Cambrai,
(filleule: Louise Marie Céline Petit 1900-1993) (témoins: Fidèle Amand Constant Courtin 1800, Louis Petit 1790-1862/, Louis Alexandre Joseph Dupont 1828-1902, Achille Adolphe Duquesne 1808-1862/),
arrière-petite-fille Célina Defrenne, née le 10 avril 1840, Roubaix décédée en 1935 (95 ans).
Mariée le 18 janvier 1859, Roubaix avec Victor Cailliau, né le 6 juin 1833, décédé le 13 juin 1896 (63 ans), banquier, directeur
de la banque Cailliau à Douai,
Le frère
de Béatrix et Augustine fut Pierre Constantin Prouvost, né en
1743, prêtre curé de Mouscron.
. Jean Fortunat Prouvost, né le 10 juin 1702, fut censier de
la cense de
A la fin du XVII° siècle,
Jean Prouvost, mort en 1702 , non rattaché,
eut avec Jeanne Delaoutre une descendance alliée aux
familles Facon, Desnoulets, Pollet, Barbieux, Dupire, Boussemart,
Bernard, Breyne, Hanse: dont Pierre, Antoine Joseph, Pierre Antoine, Jean
Baptiste, Jules Désiré, Jules, Kléber, Jacques et l’actuel Thierry
Prouvost né en 1964 époux de Maria Alexandrina Vieira.
(1699-1774 inhumé dans l'église de Roubaix), Maître de manufacture, épouse à Roubaix
1712 Marie-Agnès Florin
(1712-1767),
fille de Jean Nicolas Florin, membre de la Manufacture de Roubaix et administrateur de la table des Pauvres (1686-1737) et Marie Catherine de Surmont (1692-1744),
inhumée dans l'église de Roubaix, soeur de Pierre Constantin Florin, Député suppléant aux Etats généraux de Versailles et premier maire de Roubaix.(sa petite fille Sophie Florin épousa Henri II Prouvost) époux de Marie Bacon de Sains, fille de Philippe et Augustine Macquart(de Terline), de deux religieuses de l'abbaye de Wevelghem (1713 et 1715) et des Brigittines à Lille (1723):
Jacques Prouvost, un des cinquante maîtres de manufactures compris dans le corps de métiers en 1761, taxé à 10 livres d’impots, dans son livre de fabrique, mentionne les tissus suivants : satains de laine, satains anglais, les minorques, les prunelles, les satains soie. Mais, dans la région, c’était l’industrie de la laine qui occupait le plus grand nombre d’ouvriers. Leur succession en 1775 dénombre leurs biens à Bondues, Tourcoing, Wasquehal, Roubaix, Estainpuis et Willems.
A l'époque, le
voyageur
Brigittines de Lille
Leurs enfants furent :
Stanislas Prouvost, né en 1736, baptisé le 2 septembre 1736, Roubaix (Nord).
Alexandre Prouvost, né le 24 novembre 1738, Roubaix (Nord), baptisé le 25 novembre 1738, Roubaix (Nord), marchand.
Marié avec Rosalie Coulon, née en 1745, décédée le 20 septembre 1780, Roubaix (Nord), inhumée le 22 septembre 1780, Roubaix (Nord) (à l'âge de 35 ans).
Augustin Prouvost, né le 29 décembre 1742, Roubaix (Nord), baptisé le 30 décembre 1742, Roubaix (Nord), prêtre, vicaire de Bersée, curé d'Hertain.
Ursule Prouvost, née le 11 avril 1745, Roubaix (Nord), baptisée le 11 avril 1745, Roubaix (Nord), décédée en décembre 1747, inhumée le 12 décembre 1747, Roubaix (Nord) (à l'âge de 2 ans).
Pierre Constantin Joseph Prouvost, né le 7 juin 1747, Roubaix (Nord), baptisé le 8 juin 1747, Roubaix (Nord), décédé le 17 juillet 1808, Roubaix (Nord) (à l'âge de 61 ans), négociant, manufacturier, maire de Roubaix. Marié le 21 février 1775, Roubaix (Nord), avec Marie Henriette Destombes, née le 13 mars 1747, Roubaix (Nord), baptisée le 14 mars 1747, Roubaix (Nord), décédée le 22 juin 1798, Roubaix (Nord) (à l'âge de 51 ans).
Ursule Prouvost, née le 28 avril 1752, Roubaix (Nord), décédée le 9 septembre 1753, Roubaix (Nord), inhumée le 11 septembre 1753, Roubaix (Nord) (à l'âge de 16 mois).
Base Roglo
• Du côté de Jacques Prouvost:
o Enfants de Marguerite-Jeanne Prouvost:
Marguerite du Hamel +1710/
o Enfants de Pierre Prouvost:
mort-né Prouvost 1706-1706
Marie Françoise Prouvost 1713-1742 & Pierre Desruelles +1741
Pierre Claire Julie Prouvost 1714-1741
o Enfants de Marie Prouvost:
François Ignace Dassonville & Marie Agnès Le Clercq
• Du côté de Antoinette Masurel:
o Enfants de Marie-Michelle Masurel:
Philippe Roussel, seigneur des Grands-Fossés 1705-1774 &
Marguerite Françoise Chamonin 1703-1762
Jean Baptiste Roussel +1730/
Christine Pélagie Roussel 1719 & Louis Joseph Castel 1721-1808
Cousins issus de germains de Jacques Prouvost
• Du côté de Marguerite de Lespaul:
o Enfants de Marie de Lespaul:
Jean Destombes 1683-1738 & Marie-Anne Delebecque 1687-1742
o Enfants de Jehanne de Lespaul:
Marie Claire Béatrix Trubert de Boisfontaine 1687-1715 & Pierre Prouvost 1675-1749
Elisabeth Trubert de Boisfontaine, dame de La Vigne & Philippe Emmanuel, comte du Bus
La Croix du Nord, 1 décembre 1928
12: Pierre IV Constantin Prouvost (1747-1808)
échevin de Roubaix sous l'Ancien Régime ,
"Maître de Manufacture"
puis maire de Roubaix le
13 août 1795,
l'un des principaux fabricants roubaisiens
après avoir échappé à la
guillotine par la grâce de la "Réaction Thermidorienne"
épouse
Marie Henriette des Tombes (1747-1798),
fille de Jean Joseph des Tombes, 12° du nom, échevin de Roubaix de 1740 à 1751 comme ses oncles Charles et Jean et soeur de Louis-Joseph des Tombes, échevin de 1783 à 1790 ; Reçu "Maître de Manufacture"
en 1777, il devint l'un des principaux fabricants roubaisiens et, avant
//
Jean
Destombes 1650-1719 |
|
Marie
de Lespaul 1652-1705 Fille de
Jehan de Lespaul 1631-1673
Marie Cent Mille Flameng 1632-1674 |
|
Jacques
Delebecque ca 1640-1705/ |
|
Marguerite
Jeanne Bonte ca 1659-1753 |
|
Jean
Dominique Castel 1645-1718 Marchand,
échevin de la Ville de Roubaix, comptable du Magistrat de Roubaix |
|
Marie
Roussel 1653-1711/ |
|
Jean
Prouvost fils de
Pierre Prouvost 1625-1697
et Philippotte de Lespierre 1628-1709 |
|
Jeanne Castel 1640 |
- 1672 - |
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- 1685 - |
|
- 1672 - |
|
- 1679 - |
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Jean
Destombes 1683-1738 |
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Marie-Anne
Delebecque 1687-1742 |
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Marie
Jeanne Prouvost 1680-1739 |
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- 1705 - |
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- 1711 - |
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Jean
Joseph Destombes 1715-1759 |
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Marie
Thérèse Castel 1713-1780 |
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- 1739 - |
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Marie
Henriette Destombes 1747-1798 |
Pierre
Contantin Prouvost habitait rue Saint
Georges à Roubaix, « une maison qu’il avait
acheté avec cinq autres pour la sommes de 530 florins, 13
patars et 5
deniers aux héritiers d’Albert et Joseph Lecomte. La maison avait un magnifique jardin dont les
murs étaient couverts de vignes de raisins bleus et blancs. En été les fleurs
donnaient un air enchanteur à la propriété, plantée d’arbres à fusées, dont on
cueillait les fruits en juillet ; on y trouvait aussi des beurrés, des
callebasses, l’amande de Suède. Il y avait deux grandes pelouses qui furent
la cause d’un procès entre Constantin Prouvost et son voisin, Pierre Rouzé qui
avait la prétention d’y curer son linge. Constantin Prouvost ne dédaignait pas les
plaisirs de la table. Les faïences de porcelaine de Tournai et de
Lille étaient, à cette époque, d’un usage courant. Il y avait chez lui, de
belles pièces d’argenterie portant la marque des Fermiers Généraux de Lille :
l’alouette volante : parmi ces pièces, on admirait une grande cafetière
Louis XV et un important service à liqueur Louis XVI composé de quatre carafons
garnis de rinceaux et roses et, au centre, une pyramide surmontée d’une grosse
boule d’argent qui représentait, sans doute, une montgolfière, très à la mode,
même dans le ?, à la suite des ballons inventés en juillet 1783. » Ce journal, Pierre-Joseph Prouvost le tenait
sur un ordo de Tournai, diocèse auquel appartenait Roubaix. Ce Pierre Prouvost, né en 1725, à Roubaix, avait
épousé Marie-Catherine de Ramery, de Mons, en Belgique. Il habitait rue du
Fontenoy. Il était l’un des cinquante maîtres de manufacture de tissus. Il
était imposé à 12 livres. Le document qu’il nous a laissé est bien
curieux. Le 2 novembre 1771, écrit il, nous avons mis
en bouteilles une pièce de champagne rouge venant de Monsieur Roussel, de
Tourcoing. Nous avons payé 221 florins 15. Il y avait en cave : Bourgogne, vieux
Frontignan, vin de Rilly, une pièce de champagne à 22 de gros la pièce, une
pièce de Macon à 14 de gros. (…) : Pierre Prouvost reçoit le 20
janvier, la famille : l’abbé Prouvost, Philippe Constantin, son père,
Pierre Constantin, son oncle, sa sœur Béatrice Prouvost, qui fut prieure de l’Hôpital
sous la Révolution, sa mère Agnès Florin
et d’autres. (…) :
Le 1° septembre, table ouverte pendant trois jours pour fêter la dédicace ducate
de Roubaix) : grande réunion des familles de Fontenoy, Desmazières, Charvet,
Lenôtre, Deldique, Deffrennes, Delannoy.
En cette circonstance, on a bu 27 bouteilles de Mâcon et 25 flacons de champagne. L’année terminée, on fait l’inventaire de la cave : Pierre Prouvost constate qu’on a consommé pour l’année 1771-72, en liqueurs, Macon, Rilly, Bourgogne et Champagne, 187 flacons et 175 bouteilles ". Extraits d’un article par Ernest Prouvost, le peintre, fils de Liévin, auteur de la branche puinée.
Sa « vertueuse femme » Henriette Destombes s’alarmait de cette prospérité pour l’avenir spirituel de ses enfants. Lorsque survinrent les mauvais jours de la révolution, beaucoup de riches propriétaires, craignant la confiscation de leurs biens, crurent prudent de les vendre pour les convertir en assignats faciles à emporter en exil. Pierre-Constantin vendit la plupart de ses propriétés. Il pensait bien que ses opinions pouvaient à tout instant l’obliger à émigrer ; mais il ne put s’y résigner. Il envoya sa femme et ses enfants dans un village voisin et se cacha dans une des dernières propriétés qu’il avait conservées. Après le 9 thermidor, le 26 messidor an III (14 juillet 1795), le représentnat du peuple Delamarre notifia à Pierre-Constantin Prouvost sa nomination comme maire de Roubaix» AE Prouvost. Le 22 vendémiaire an IV, avec le conseil municipal, il leva, comme maire, le séquestre apposé sur la caisse du précepteur pour employer les fonds comme secours aux pauvres. "Homme généreux et probe, il avait proposé à sa commune trois actions principales. D'abord, venir en aide aux pauvres. Ensuite, protéger les cultivateurs dont les charrois réquisitionnés les forçaient à négliger les champs. Enfin, défendre l'hygiène de Roubaix dont les citoyens laissaient devant les domiciles des amas de boue et d'immondices ». Le souci des autres pour faire leur bonheur, déjà." Albert Prouvost Toujours plus loin " On peut le considérer comme le fondateur de la fortune industrielle des Prouvost ".
A l'époque, Panckoucke écrit dans
son Petit Dictionnaire Historique et Géographique de la châtellenie de Lille
:
« Beaucoup de villes ne valent pas le bourg de Roubaix tant dans la beauté des
maisons du lieu que dans le nombre de ses habitants ».
Leurs sept fils furent négociants:
Pierre
Constantin Prouvost, né le 28 avril 1776, Roubaix (Nord), baptisé le 28 avril
1776, Roubaix (Nord), décédé le 25 mars 1781, Roubaix (Nord) (à l'âge de 4
ans).
Eléonore Prouvost, née le 6 mai 1777, Roubaix (Nord), baptisée le 6 mai 1777, Roubaix (Nord). Mariée, Roubaix (Nord), avec Ferdinand Bulteau, né le 9 décembre 1770, Roubaix (Nord), baptisé le 10 décembre 1770, Roubaix (Nord), fabricant. La fille de son frère épousa Esprit Charles Gabriel de Bully, Payeur général du Trésor Royal à Lille, Chevalier du Lys, propriétaire du château de Coeuilly, fils de Charles, avocat en Parlement de Paris, payeur général du Trésor Royal à Lille, député du Nord, conseiller municipal de Lille, d’une illustre et très ancienne lignée d’écuyers:
Albertine Prouvost, née le 17 décembre 1778, Roubaix (Nord), baptisée le
17 décembre 1778, Roubaix (Nord), décédée le 14 avril 1849, Roubaix (Nord) (à
l'âge de 70 ans). Mariée le 8 août 1804, Roubaix (Nord), avec Aimé Gruart, né
le 28 septembre 1778, Roubaix (Nord), baptisé le 28 septembre 1778, fabricant
de tissus.
Augustin Joseph Prouvost, né le 7 septembre 1780, Roubaix (Nord),
baptisé le 7 décembre 1780, Roubaix (Nord), décédé en 1816 (à l'âge de 36 ans),
négociant.Marié le 26 mai 1806, Roubaix (59), avec Henriette Thérèse Destombes,
née le 5 octobre 1778, Roubaix, baptisée le 5 octobre 1778, Roubaix (Nord),
décédée le 10 janvier 1808 (à l'âge de 29 ans).
Pierre Constantin Prouvost, né le 30 avril 1782, Roubaix (Nord), baptisé
le 30 avril 1782, Roubaix (Nord), décédé le 12 novembre 1812, Roubaix (Nord) (à
l'âge de 30 ans), négociant.Marié avec Augustine Constance Grossemy.
Henri Prouvost, né le 19 novembre 1783, Roubaix (Nord), baptisé le 20 novembre 1783, décédé le 20 août 1850, Roubaix (Nord) (à l'âge de 66 ans), fabricant, filateur, négociant.Marié le 1er août 1809, Roubaix (Nord), avec Liévine Defrenne, née le 25 novembre 1791, Roubaix (Nord), décédée le 4 novembre 1824, Roubaix (Nord) (à l'âge de 32 ans). (sa soeur épousa Gaspard-Aimé Charvet, Membre de la chambre de Commerce et conseiller municipal de Lille) dont Rose, religieuse du Saint Sacrement, Louis-Camille, supérieur des Rédemptoristes, Gaspard-Justine, doyen de Valenciennes.
Bon Ami Prouvost, né le 27 mars 1785, Roubaix (Nord), baptisé le 28 mars 1785, décédé le 8 mai 1827, Roubaix (Nord) (à l'âge de 42 ans), négociant, administrateur des Hospices (parrain: Philippe Constantin Prouvost 1743-1785/ ). Marié le 6 décembre 1813, Roubaix (Nord), avec Camille Defrenne, née le 21 janvier 1793, Roubaix (Nord), baptisée le 22 janvier 1793, Roubaix (Nord). (sa soeur épousa Gaspard-Aimé Charvet, Membre de la chambre de Commerce et conseiller municipal de Lille) dont Rose Prouvost, religieuse du Saint Sacrement, Louis-Camille Prouvost, supérieur des Rédemptoristes, ordre fondé en 1732 par Saint Alphonse de Liguori (1696-1787). Gaspard-Justine Prouvost, doyen de Valenciennes (Un doyen est également le prêtre coordinateur d'un doyenné, c'est-à-dire d'un ensemble de plusieurs paroisses).
Sa soeur Marie
Prouvost fut bénédictine à Blandain.
Pierre Constantin Prouvost (1747-1808), officier de
Georges Jules Prouvost, avocat, conseiller à la cour d'appel
d'Amiens, lieutenant des Gardes Nationaux époux de Marie Lucie
de Mailly.
Voir, ci-dessous, le portrait d'un officier de la Garde nationale (n'est pas celui de Pierre-Constantin) .
« François Henri Jules
Prouvost, né à Roubaix le 24/4/1810 a quitté Roubaix pour se marier à Londres
en 1836 avec Julie Adrienne Alette D’Elhougne qui était née à Klundert
(Hollande) le 8/12/1814 ; d’après mon cousin Edmond IV D’Heilly, co-auteur
d’une généalogie de sa famille, l’épouse était de religion protestante et les
familles auraient été opposées au mariage ; j’ai retrouvé, non sans mal (comme
pour la famille Grossemy), les origines de la famille Delhougne à Louvain, Gand
et Klundert. Julie D’Elhougne avait une sœur qui a épousé Alexis Edouard
Develuy, dont une fille, Marie a épousé Florimond D’Hondt, dont une fille
Marguerite qui a épousé Edmond II D’Heilly, petit-fils de Julie.
François Henri Jules Prouvost-D’Elhougne fut d’abord avocat à Bruxelles, puis avoué à St-Pol, puis rentier à Amiens. Il a eu une fille Marie Julie Constance Prouvost, née à St-Pol le 12/10/1831 décédée, veuve, à Roubaix le 18/5/1915 qui avait épousé Edmond I D’Heilly, né à Villers-Bretonneux (80) le 8/2/1831, y décédé le 23/9/1899, filateur, Maire de Villers-Bretonneux de 1870 à 1875, dont Edmond II D’Heilly-D’Hondt cité ci-dessus, et une descendance importante (parmi laquelle, le 3ième fils Edmond III D’Heilly-Duchatelet, horticulteur à Wasquehal, est le père, entre autres, d’Edmond IV D’Heilly-Duforest cité ci-dessus.
« Et alors que la Cour à
laquelle il appartenait depuis le 16 décembre 1898, devait compter, pendant
longtemps encore sur son concours si apprécié, il était enlevé, à l'âge de 59
ans, à une carrière où sa valeur personnelle pouvait l'autoriser à prétendre à
de plus hautes destinées.
Fils d'un avoué à la Cour d'Amiens, M Prouvost, après de brillantes études, se destinait au notariat, quand éclata la guerre de
1870. Il fit alors noblement son devoir ; la fin de cette néfaste campagne le
trouva capitaine adjudant-major dans l'armée de Faidherbe et proposé pour la
croix de la Légion d'honneur. Revenu à Amiens il se fit inscrire au Barreau.
C'est à l'école de M. le Sénateur Dauphin, une des illustrations du Parlement
et du Barreau et dont il devint le secrétaire, que Me Prouvost acquit
l'expérience des affaires. Un précédent stage dans une étude de notaire lui
avait déjà beaucoup appris, la collaboration avec un maître de la parole
développa vite ses brillantes qualités. M. Dauphin, devenu. Procureur Général à
Paris, offrit à son ancien secrétaire d'entrer dans la magistrature avec un
poste de choix. Me Prouvost déclina une proposition si séduisante pour rester
au Barreau. Il fut inscrit au tableau, le 25 octobre 1875. Vous savez,
Messieurs, la grande situation qu'il occupa bientôt : il l'avait conquise par
son talent, sa science du droit et ses habitudes du travail. Appelé par ses
confrères à faire partie du Conseil de l'Ordre, ils lui conférèrent ensuite, à
, plusieurs reprises, les honneurs du bâtonnat. Tous ou presque tous nous avons
entendu l'éclat, de cette parole nette et incisive qui a si souvent retenti
dans cette enceinte, s'élevant parfois jusqu'à la véritable éloquence et dont
l’écho à cette heure encore, est à peine affaibli. La cause, Me Prouvost
l'exposait simplement et avec une parfaite lucidité, puis déployait ensuite, dans
la discussion, une netteté et une puissance de dialectique que nous eûmes si
souvent l'occasion d'admirer dans ses plaidoiries. Causeur spirituel, parfois
caustique, il excellait à conter, dans l'intimité, avec une verve enjouée,
l'anecdote humoristique assaisonnée de sel gaulois.
C'était une intelligence d'élite, un
grand cœur dont il dissimulait les qualités sous un apparent scepticisme.
Grande restera notre admiration pour l'avocat, fidèle restera parmi nous le
souvenir de M. le Conseiller Prouvost. Si jamais la limite d'âge eût des
rigueurs dont nous regrettons tous l'inflexibilité c'est le jour où elle est
venue priver la Cour, le 17 février dernier, de la collaboration si précieuse
de M. le Conseiller Labouret. Votre Compagnie n'a pas oublié, en effet, le
concours éclairé et infatigable que lui apporta, durant presque 20 ans, ce
Collègue laborieux. Son esprit scrupuleux servi par la sûreté d'une expérience
consommée, d'une érudition toujours en éveil, avait conservé jusqu'au dernier
moment l'amour passionné de ses fonctions. » La liberté individuelle dans
le procès pénal : discours prononcé par
M. Raoul Dumontet; Cour d'appel d'Amiens, audience solennelle de rentrée du 16
octobre 1901 Par Dumontet, Raoul Éditeur : impr. du "Progrès de la
Somme" (Amiens): 1901
SUCCESSION PLESSIS-BELLIERE (DE NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER) . Amiens,
25 janvier. Le fameux procès des héritiers de la marquise du Plessis-Bellière
contre le pape Léon XIII est venu hier devant la cour d'appel d'Amiens. Les
débats occuperont plusieurs audiences. Les héritiers naturels sont représentés
par Me Dacraigne, avocat du barreau de Paris; Me Hémard, également du barreau
de Paris, représente Léon XIII; Me Lorgnier, du barreau d'Amiens, défendra les
intérêts de M. Hugues de Ragnau, prélat de la maison du pape; Me Rieussec, du
barreau de Villefranche, représente M. le comte de Colbert-Turgis, et Me Prouvost,
du barreau d'Amiens, M. le marquis de Rougé, légataire, propriétaire à Paris.
Me Dacraigne a, le premier, pris la parole. Selon lui, la marquise du
Plessis-Bellière n'est pas l'auteur du testament. Il lui a été envoyé tout fait
par M. de Ragnau, ainsi que le prouve d'ailleurs une lettre de ce dernier
trouvée dans les papiers de la défunte. Il s'agissait de rédiger un acte qui pût
mettre le Saint-Siège dans la possibilité de tourner la loi. Or, le codicille
est bien l'œuvre d'un jurisconsulte. Au point de vue de notre droit civil, le
Saint-Siège ne peut recueillir un héritage. Il ne constitue pas une personne
capable, un être physique. Dieu sait où cela nous conduirait si nous perdions
notre procès. Evitons donc ces temps difficiles, ne compliquons pas la
situation. Me Dacraigne regrette que le tribunal de Montdidier ait rendu, le
jour même du décès de la marquise, une ordonnance en- voyant en possession le
Saint-Siège. Qu'en est-il résulté? Aujourd'hui, du domaine de Moreuil, de cette
résidence princière, de ces propriétés immenses, s'étendant à perte de vue, de
ces bois, de ces champs, de ces propriétés, que reste-t-il ? Des murs. Tout a
été vendu, réalisé, et nous nous deman- dons, si la cour nous accorde gain de
cause, où nous pourrons trouver notre part de succession. L'argent, où est-il ?
En France. ou ailleurs ?
Mouvement judiciaire.
Le Journal officiel publiera ce matin le mouvement judiciaire suivant. Sont nommés Conseillers A Amiens, M. Prouvost, avocat à la Cour d'appel d'Amiens, bâtonnier de l'Ordre; à Angers, M. Grémillon, procureur de la République à Angers. Procureurs A Clermont-Ferrand, M. de Mourgues, procureur à Brioude à. Brioude, M. Robert de Massy, substitut à Orléans à Angers, Lepelletier, procureur, à Clermont-Ferrand, Substituts
A Orléans. M. du Ghalvou-Demersay, substitut à Montargis; à Montargis, M. De- vin, attaché à la chancellerie. Juges A Vannes, M. Fenoux, juge à Châteaudin, M. Picard, juge suppléant à Quimper. é1898/12/17 (Numéro 351).
PROUVOST, Bâtonnier de l'Ordre des
Avocats.
Source: gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France, département Sciences
et techniques, 8-TE77-587
Jules Prouvost-D’Elhougne, outre sa fille Marie (Mme D’Heilly) et une fille née et décédée jeune à St-Pol, a eu un fils : Georges Jules Augustin Prouvost, né à St-Pol le 31/10/1842, avocat à la Cour d’Appel d’Amiens qui a épousé à Amiens le 16/8/1871 Marie Lucie Pauline Demailly née à Amiens le 3/12/1846 (fille du Président du Tribunal Civil d’Amiens) ; les époux se séparèrent par jugement du 22/7/1882 qui fut converti en divorce par jugement du 13/8/1885. De leur union était née à Amiens le 29/4/1875 une fille, Juliette Marie Alice Prouvost, qui vivait en 1881 avec sa mère chez ses grands-parents Demailly. Je ne sais pas ce qu’elle est devenue car il n’y a pas de mention marginale sur son acte de naissance. C’est la dernière du nom Prouvost de sa branche. » Philippe Rammaert
Dans leur descendance, Françoise Le Grain, née à
La Tronche (Isère), mariée le 18 mai 1985, Ferney-Voltaire
(Ain), avec Jean de Farcy, comte de Pontfarcy, né au château
de Champfleury, Arquenay ; Laurent Vaudoyer, né en 1972, marié avec Eléonore Le Grix de La Salle ,
descendant de Jacques, Chevalier, conseiller du Roi, président trésorier
général de France et garde-scel au bureau des finances de la généralité de
Bordeaux, Alphonse d'Heilly, né le 26 juin 1908, Roubaix ,décédé
le 25 janvier 1979, Grenoble
(Isère) (70 ans), prêtre jésuite, aumônier des Centres de Préparation au Mariage, Véronique d'Heilly, née à Versailles (Yvelines),
mariée le 21 juin 1997,
Avignonet-Lauragais (Haute-Garonne), avec Bertrand de Castelbajac, né à Bordeaux,
Élisabeth Dubois, née le 25 octobre 1907, Roubaix,
décédée le 23 avril
1983, Epinay
sous Sénart (75 ans), fille de la Charité de Saint Vincent de Paul., Voir,
ci-dessous, le portrait d'un officier de la Garde nationale (n'est pas celui de
Pierre-Constantin)
Transmis par le chanoine Leuridan grâce à Philippe Rammaert
« CÉRÉMONIE DE VILLERS-BRETONNEUX Une touchante cérémonie funèbre a eu lieu à
Villers-Bretonneux pour les victimes de la bataille livrée, le 29 novembre
dernier, sur le territoire de cette commune. L'administration du chemin de fer
du Nord avait bien voulu, en délivrant des billets à prix réduit, faciliter ce
patriotique pèlerinage. On évalue à environ dix mille le nombre des étrangers
qui se sont rendus à cette solennité, de tous les points des départements de la
Somme, du Pas-de-Calais et du Nord. Cette immense foule, on le comprend, n'a pu
trouver accès dans l'enceinte pourtant si vaste de l'église : mais les
paroissiens l'ont pour ainsi dire agrandie par leur abnégation personnelle, en
cédant leurs places aux étrangers.
L'église avait été décorée par. les soins de M.
Demarcy, sous l'intelligente direction de M. Delplanque, avec autant da luxe
que de goût. Le catafalque, dont la forme ogivale s'harmonisait avec le style d
u mo nument, n'empêchait point la vue de pénétrer dans le sanctuaire. Des
inscriptions rappelaient. les noms des régiments qui ont pris une part
glorieuse à la bataille du 27 novembre : 2e régiment d'infanterie de marine,
43e, 65e et 75e de ligne, 2e chasseurs, 12e et 15° d'artillerie, compagnie du
génie, 7e, 8e et ge bataillons du 48e régiment de marche des mobiles du Nord.
Parmi les inscriptions empruntées aux Livres Saints, nous avons remarqué les
suivantes, si bien appropriées à la circonstance : Leurs corps ont été
ensevelis en paix et leurs noms vivront éternellement. (MATTHIEU, 2) Ils ont
sacrifié leur vie pour ne pas être asservis. (DANIEL, 3) Mieux vaut pour nous
mourir en combattant, que de voir les maux qui pèsent sur notre patrie. (MARC,
3) A Dieu ne plaise que nous prenions la fuite devant l'ennemi ! Mourons
bravement pour nos frères et ne souillons pas notre gloire. (MACCHABÉES, 9)
Est-ce que celui qui tombe ne se relèvera pas un jour ? (JÉRÉMIE, 8) La
grand'messe a été chantée par M. Prouvost, curé-doyen de N. D. de Valenciennes,
en présence de Mgr l'évêque d'Amiens, qu'assistaient M.
Morel, vicaire général, et M. Boucher, curé de
la Cathédrale. Les fonctions de sous-diacre étaient remplies par un ancien
aumônier de l'armée, M. Poiré, curé d'Herleville. On remarquait dans
l'assistance M. le préfet de la Somme, les conseillers de préfecture, M.
l'avocat général, le commandant de gendarmerie, M. de Thannberg, aide-de-camp
du général Paulze d'Ivoy, M. le juge-de-paix de Corbie, de nombreux
ecclésiastiques des diocèses d'Amiens, d'Arras et de Cambrai; des officiers et
des soldats de l'armée du Nord, dont quelques-uns, blessés ou mutilés, ont vu
la mort de si près dans les plaines de Villers ; enfin, de nombreuses familles
des mobiles du Nord (citons celle de M. de Brigode), dont les enfants gisent
aujourd'hui dans la grande allée du cimetière.
A l'issue de la messe, M. Potier, chanoine
honoraire, curé de Saint-Etienne de Beauvais, est monté en chaire. Son
discours, conçu en dehors des formes ordinaires de l'oraison funèbre, est de
ceux qu'on n'analyse point. Il serait difficile, en effet, de rendre exactement
le- caractère de cette parole toujours facile, souvent poétique, tantôt
familièrement incisive, tantôt puissamment émue. Nous avons surtout été'
impressionné par les aperçus sur l'immortalité de l'âme, sur l'héroïsme de la
conscience, sur le sentiment de la patrie, sur les félons de l'honneur, et sur
les doctrines matérialistes qui ont failli précipiter la France dans l'abîme. ,
On s'est ensuite rendu processionnellement au
cimetière, où Monseigneur a fait l'absoute autour de ce long tertre, couvert de
fleurs, qui recouvrent les dépouilles de 126 victimes.
M. le curé de Villers a adressé d'e chaleureux
remercîments à Monseigneur qui a oublié les soins de sa santé pour aller
présider à cette fête- funèbre ; à M. le Préfet, dont la démarche est un digne
hommage rendu à la valeur de nos soldats; au clergé des diocèses voisins qui a
voulu s'associer au deuil de nos contrées.
M. Dauphin, en qualité de préfet de la Somme, a
remercié, au nom du Gouvernement, tous ceux qui ont contribué à cette
cérémonie. C'est à Villers-Bretonneux, a-t-il dit, c'est dans ces plaines
illustrées par la bravoure de nos soldats, de nos généraux et surtout de
Faidherbe, qu'il' était juste de voir apparaître pour la première fois les
uniformes français et les trois couleurs du drapeau national. Ces souvenirs de
gloire se mêlent hélas! à ceux de nos revers. le Dieu des armées nous a
abandonnés. En face de ces désastres inouïs, on est amené à en rechercher les
causes. Est-ce parce que nous avons oublié Dieu que Dieu nous, a délaissés ? Est-ce
parce que, plongés dans le culte des intérêts matériels.
Nous avons mis l'argent au-dessus du devoir? Est-ce
parce que, déshabitués à faire nous-mêmes nos propres affaires, nous les avons
imprudemment confiées à d'autres mains ? C'est pour toutes ces causes, et bien
d'autres encore. Mais le sentiment du devoir, qu'éveille si énergiquement
l'aspect de ces tombes, renaîtra dans la France régénérée, et ces héros pour
qui nous venons de prier prieront pour nous à leur tour.
, Ces mâles paroles, si religieuses et si
patriotiques, ont fait courir dans l'auditoire un murmure d'approbation qui n'a
été contenu que par le respect dû aux lieux saints.
Monseigneur, atteint par une affection de
larynx, qui nécessite son départ aux eaux du Mont-Dore, a exprimé à M. le
Préfet le profond regret qu'il éprouvait de ne pouvoir traduire, par une voix
affaiblie, les sentiments dont son cœur était rempli.
Bonami-Louis-Romain-Joseph
Prouvost, né le 6 janvier 1817, prètre en 1847, vicaire à Faches la même année,
curé de Thumesnil en 1853, entra en 1859 chez les Rédemptoristes, mourut le 16
mai 1894 comme supérieur de la Maison de Montauban (51).
« Dès le XVIIIème siècle, la population de Thumesnil demande la construction d’une église dans le hameau, celle de Faches étant assez éloignée. Dans les années 1840, l’abbé Prouvost, vicaire à Faches, œuvre à la fondation d’une église dans le hameau de Thumesnil, désormais peuplé de 1711 habitants. En décembre 1850, l’église, qui a le statut de chapelle, est inaugurée, et en 1851, la préfecture décide d’ériger Thumesnil en paroisse. L’église néo-gothique est la première église française dédiée au Sacré-Cœur de Jésus-Christ, dont le culte est encouragé par le pape Pie IX. En 1898, une travée est ajoutée au bâtiment. La population ayant considérablement augmenté. Lors des inventaires de 1906, la population de Thumesnil s’oppose à l’entrée des représentants de l’Etat dans l’église ». © Association Culturelle et Historique de Faches-Thumesnil.
Par
Philippe Rammaert : « Les origines de la famille Grossemy : Jean
Landry était raffineur de sel, comme le sera François Joseph à Tourcoing à la
veille de la Révolution (…) Il y a peut-être quelque chose à expliquer avec
l’émigration des Grossemy de Tourcoing avec les D’Elhougne puis les D’heilly…
l’épouse de François-Henri-Jules Prouvost est-elle le seul enfant marié des
Grossemy-Landry… ils se sont peut-être fixés à Gand après leur passage à
Erfurt puis Gand puis le retour provisoire à Tourcoing où ils ont récupéré les
meubles non vendus…
En ce qui
concerne la branche de Pierre Constantin Prouvost-Grossemy, oncle des 5 frères
Prouvost-Defrenne : Augustine Constance Grossemy est née à Tourcoing
le 2/7/1777, fille de François Joseph, né à Hébuterne vers 1727, receveur des
impôts de Mrs des Etats de Lille à Tourcoing et procureur d’Albert Imbert, Comte
de la Basecque, et Marie Barbe de Massiet son épouse. J’ai retrouvé la
nomination de François-Joseph Grossemy dans les registres aux résolutions
particulières des baillis des Etats, d’abord comme contrôleur ambulant le
19/8/1755 puis à Tourcoing le 5/4/1760 (la nomination de 1760 est signée du Comte
de la Basecque qui était certainement l’un des baillis et qui a nommé
Grossemy comme son receveur particulier par acte notarié passé en 1761 devant
le Notaire Grossemy, frère ou cousin de François-Joseph Grossemy dont le mariage
avec Marie Thérèse Landry
a eu lieu à
Arras (St-Aubert) le 5/4/1761 avec bans à Arras et Tourcoing
où il venait de
s’installer avec son frère Basile. Le couple a eu au moins
8 enfants à
Tourcoing de 1762 à 1777. Juste avant la Révolution
Grossemy devint raffineur
de sel à Tourcoing et son frère était l’un
de ses ouvriers ; une demande
de passeport mentionné dans un inventaire des Archives
Nationales m’a mis sur
la piste des déboires du couple qui a eu sa maison pillée
lors de la retraite
des hollandais de Tourcoing le 27/8/1793 date à laquelle ils ont
fuit avec
Basile Grossemy et leurs enfants et ont résidé à
Erfurt en Thuringe ; ils
ont été considérés comme
émigrés et leurs meubles ont été
séquestrés et en
partie vendus ; ils sont rentrés le 12/10/1795 mais
n’ont été rayés de la
liste des émigrés que le 3/2/1802 et le séquestre
de leurs biens non vendus a
été levé. Je ne sais pas ce qu’ils sont
devenus ensuite mais il est probable
qu’une partie de la famille a résidé à Gand
à moins qu’ils ne s’y soient fixés
car je ne trouve pas de trace des décès à
Tourcoing. Aujourd’hui, j’ai eu un indice
supplémentaire car je n’avais pas trouvé le mariage
Prouvost-Grossemy à
Tourcoing et Roubaix et, dans la déclaration de succession de
Pierre Constantin
Prouvost, décédé jeune avec 2 fils mineurs
à Roubaix le 12/11/1812 figure une
mention concernant les droits matrimoniaux de l’épouse
qu’elle tenait de son
contrat de mariage passé devant Declercq, Notaire à Gand,
le 8/6/1807 ;
dans les biens du mari figure 1/6ième d’une maison à usage de
filature occupée par la veuve Prouvost-Grossemy et ses beaux-frères et 1/6ième
d’une maison à usage de Fabricant, rue Neuve, occupée par le défunt ; 1/6ième
signifie que les biens provenaient de Pierre Constantin Prouvost (le Maire de
Roubaix) alors que certains biens appartenaient par 1/12ième au
défunt ce qui semble dire qu’il s’agissait de biens provenant d’une génération
au dessus ou d’un partage antérieur (une autre maison à usage de fabricant
était occupée par Ferdinand Bulteau-Prouvost, beau-frère du défunt).
2 des 3
enfants ont hérité de leurs parents : le fils aîné, Pierre Constantin, est
resté célibataire et occupait à son décès, le 21/5/1876, une maison 58 rue du
Grand Chemin (les 2 maison voisines étaient louées ; les construction
seules des 3 maisons appartenaient à Pierre Constantin car le terrain était
loué par bail emphytéotique consenti par l’Hospice de Roubaix en 1824
certainement à sa mère Augustine Constance Grossemy, décédée dans la même maison
le 7/12/1840 ; son frère, Jules Prouvost, propriétaire à Amiens était
légataire universel, différents legs particuliers ayant été consentis à des
communautés religieuses et à la domestique du défunt.
Il
faudrait
avoir connaissance des différents partages (partages
d’indivisions successorales,
donations partages, dots, etc..) qui sont à l’origine de
la formation des
entreprises familiales. Pour y arriver, il ne manque pas de sources,
mais de
tables qui permettent de les utiliser. La mention ci-dessus de la
filature
exploitée par Mme Prouvost-Grossemy (successeur de son mari)
avec ses 3
beaux-frères ; je n’ai pas trouvé
l’original de l’association le 12 juin
1809 entre les 4 fils de Pierre-Constantin Prouvost-Destombes peu
après son
décès (17/7/1808) ; le contrat de
société de commerce avait certainement
pour but de ne pas diviser l’activité de leur père
en conservant les biens en
indivision avec leurs 2 sœurs Bulteau et Gruart. Il n’est
pas impossible de
penser que chacun des associés était fabricant pour son
propre compte et que la
société était destinée à
écouler la production des associés à Roubaix et
Rouen,
sans que l’on sache si des membres de la famille ou des
associés ont vécu à
Rouen ! » Philippe Rammaert
Ferdinand
Cortyl nous éclaire aussi : « Voici le résultat de recherche faite par
Philippe D'HEILLY
1ère
génération
1 GROSSEMY Augustine Constance, ° 02/07/1777
Tourcoing 59, + 07/12/1840 Roubaix 59, x avec PROUVOST Pierre Constantin
Joseph
enfants :
- 1. PROUVOST François Henri Jules
(27/08/1810-07/07/1892) ° Roubaix 59 + Amiens 80 , x d'ELHOUGNE Julia
Adrienne
2ème
génération
2 GROSSEMY François Joseph, ° 1728, + 1815, x
v1760
3 LANDRY Marie Thérèse, ° v1740
3ème
génération
4 GROSSEMY Jean, tailleur, ° v1695, x v1725
5 GROSSEMY Marie, ° v1700
6 LANDRY Jean, raffineur de sel, ° v1710, x
v1730
7 BRUNEL Marie Marguerite, ° v1715
4ème
génération
8 GROSSEMY Robert, °
v1660, x
9 GODEFROY
Marguerite, ° v1665
10 GROSSEMY Antoine, ° v1670, x
11 REMON Marie Marguerite, ° v1675
14 BRUNEL François, ° v1685, x
15 DAVESNE Isabelle, ° v1690
« D’Heilly
(ou D’heilly – d’après les actes d’état-civil sur le Site des AD80 – mais pas
d’Heilly, comme l’écrivent les descendants autres que ceux de la branche
Edmond, sauf s’ils ont obtenu une rectification d’état-civil) :
Edmond
(IV) D’Heilly-Duforest s’intéressait à l’histoire de sa famille mais il est
décédé trop jeune ! Il avait écrit une généalogie D’Heilly ; son
arrière-grand-mère Mme Edmond (I) D’Heilly-Prouvost a écrit ses mémoires sur la
Guerre de 1870 à Villers-Bretonneux où elle s’était fixée par mariage. La
famille, d’origine terrienne, n’a rien à voir avec les sgrs d’Heilly et
Anne de Pisseleu, marquise d’Heilly ; la chevalière armoriée avec le blason de
la famille féodale n’a aucune légitimité (tous les Deroubaix, dans ce cas, pourraient
utiliser les armoiries de Pierre, sgr de Roubaix, dont le père était un
Herzele ; là aussi le chef d’hermines, comme pour les Ruyant de Cambronne,
était la concrétisation de légendes généalogiques non fondées sur de prétendues
ascendances jusqu’aux ducs de Bretagne) ! Je vais essayer de creuser la
généalogie de la branche D’Heilly-Prouvost qui ne se trouve que partiellement
dans l’Annuaire des Grandes Familles par suite d’alliances féminines. Ce que
j’ai trouvé aux ADN est cependant intéressant et peut-être inconnu de Philippe
D’Heilly. » Philippe Rammaert
"1ère
génération
1 d'HEILLY François, associé de Jules Dubois,
° 03/02/1866 Villers Bretonneux 80, + 11/08/1940 Roubaix 59, x 01/02/1899 Nice
06 avec DOLEAC Françoise
enfants :
- 1. d'HEILLY Jean (1904-1963), x DUBOIS
Thérèse
1 d'HEILLY Georges Augustin, Photo, °
06/09/1867 Villers Bretonneux 80, + 31/10/1917 Tourcoing 59, x 13/07/1897
Tourcoing 59 avec ROUSSEL Valentine Léonie Marie
enfants :
- 1. d'HEILLY Anne Marie
(27/02/1913-16/04/2000) ° Tourcoing 59 + Orléans 45 , x LEGRAIN Louis
Henri Michel
1 d'HEILLY Alphonse Marie Joseph,
représentant en textile, ° 14/10/1870 Villers Bretonneux 80, + 17/05/1943
Versailles 78, x 11/04/1904 Bailleul 59 avec DECROIX Valentine Marie
Joseph
enfants :
- 1. d'HEILLY Xavier Gérard Marie
(30/11/1906-21/04/1966) ° Roubaix 59 + Hautmont 59 , x DANSETTE Anne
Marie Lucie
1 d'HEILLY Edmond, horticulteur à Wasquehal,
° 1875 Villers Bretonneux 80, + 1936, x 08/05/1909 Blankenberghe B avec d'HONDT
Marguerite
enfants :
- 1. d'HEILLY Edmond (3/1911-15/04/1978), x
DUCHATELET Marie Madeleine
2ème
génération
2 d'HEILLY Edmond Jean Baptiste, filateur à
Villers Bretonneux, ° 28/02/1831 Villers Bretonneux 80, + 02/09/1889 Villers
Bretonneux 80, x 31/08/1859 Amiens 80
3 PROUVOST Marie Julie Connstance, Photo elle
et son mari, ° 13/10/1837 St Pol sur Ternoise 62, + 18/08/1915 Roubaix 59
3ème
génération
4 d'HEILLY Jean Baptiste, bonnetier Photo, °
19/02/1789 Villers Bretonneux 80, + 11/09/1874 Villers Bretonneux 80, x
19/04/1830 Amiens 80
5 POIRE Eugénie, ° 29/09/1795 Amiens 80, +
29/09/1858 Villers Bretonneux 80
6 PROUVOST François Henri Jules, avocat
Bruxelles, avoué Amiens, ° 27/08/1810 Roubaix 59, + 07/07/1892 Amiens 80, x
1836 Londres GB
7 d'ELHOUGNE Julia Adrienne, ° 08/12/1814
Bergen op Zoom B, + 05/04/1894 Roubaix 59
4ème
génération
8 d'HEILLY Jean, menuisier et bonnetier, °
27/03/1753 Villers Bretonneux 80, + 11/09/1827 Villers Bretonneux 80, x
04/02/1778 Villers Bretonneux 80
9 GAFFET Marie Françoise, ° v1755 Villers
Bretonneux 80, + 27/05/1825 Villers Bretonneux 80
10 POIRE Jean Baptiste, aubergiste, ° 1754, +
1814, x 1794
11 SEVIN Marie Marguerite, ° v1760
12 PROUVOST Pierre Constantin Joseph, °
30/04/1782 Roubaix 59, + 12/11/1812 Roubaix 59, x
13 GROSSEMY Augustine
Constance, ° 02/07/1777 Tourcoing 59, + 07/12/1840 Roubaix 59
14 d'ELHOUGNE Jean, entrepreneur, ° 1770
Louvain B, + 1837 Gand B, x
15 van HEUKELOM Adèle Alletta, ° v1780 "
Notes
données par Ferdinand Cortyl
Base Roglo
• Du côté de Jacques Prouvost:
o Enfants de Pierre Prouvost:
Pierre Joseph Prouvost 1725-1797 & Marie Catherine Ramery 1720-1771
Marie Béatrix Prouvost 1728-1808
Augustine Élisabeth Joseph Prouvost
1731-1801 & Liévin Joseph Defrenne, sieur du Gauc-quier
1728-1795
Ursule Angélique Joseph Prouvost 1733
Marie Marguerite Prouvost 1734-1794
Jeanne Eléonore Amélie Prouvost 1737-1755
Marie Catherine Joseph Prouvost 1740-1805
Philippe Constantin Prouvost 1743-1785/
Louis Joseph Prouvost 1747-1747
o Enfants de Jean Fortunat Prouvost:
Marie Françoise Constance Prouvost 1731
Jacques Prouvost 1732
Pierre Joseph Prouvost 1734
François Alexandre Joseph Prouvost 1736
Béatrice Prouvost 1738
Louis Joseph Prouvost 1741-
Marie Prouvost 1743
Jean Baptiste Prouvost 1745
Marie Marguerite Joseph Prouvost 1747
Hyacinthe Félicité Henriette
Josèphe Prouvost 1750-1783 & Florent Joseph de Meulenaere
1751-1812
Gabriel Prouvost 1752
Eléonore Prouvost 1755
• Du côté de Marie Agnès Florin:
o Enfants de Marie Catherine Florin:
Pélagie Meurisse 1739-1790 & Pierre Philippe Hespel 1732-1807
Marie-Angélique Meurisse 1749-1790 & Pierre Joseph Lepers 1755-1791
o Enfants d'Ursule Henriette Florin:
Agnès Ursule des Mazières & Bernard Albéric Preingué
o Enfants de Pierre Constantin Florin:
Philippe Nicolas Florin 1760 & Victoire Joseph Delebecque 1765-1829
Florimond Albéric Florin 1762
Marie Henriette Philippine Joseph Florin 1764 & Ferdinand Augustin Joseph Defrenne 1763
Marie-Catherine Florin 1765-1832 & Basile François Bulteau 1756-1836
Pierre Edulphe Florin 1766-1820 & Catherine Louise Frys 1776
Marie Justine Florin 1773 & Charles François Tiberghien 1769-1810
Charles Henri Florin 1774-1831 & Martine Augustine Liévine Defrenne 1782-1852
Augustin Joseph Florin 1776
Louis Aimable Florin & ? Scheppers
Total: 33 personnes.
Cousins issus de germains de Pierre Constantin Joseph Prouvost
• Du côté de Jacques Prouvost:
o Enfants de Marie Françoise Prouvost:
Pierre Desruelles 1738-1747
Marie-Catherine Desruelles 1739
o Enfants de François Ignace Dassonville:
Jean Baptiste Dassonville +1703
• Du côté de Antoinette Masurel:
o Enfants de Philippe Roussel, seigneur des Grands-Fossés:
Alexandre Roussel, écuyer 1746-1825 & Marie Françoise Fiévet 1752
o Enfants de Christine Pélagie Roussel:
Philippe Joseph Castel 1749 & Marie Sophie Patallier 1757-1826
• Du côté de Jean-Baptiste Nicolas Florin:
o Enfants de Jean-Baptiste Florin:
Bernardine Florin 1769 & Pierre Joseph Motte 1757-1794
o Enfants d'Anne Josèphe Constance Florin:
Martine Joseph Delebecque 1758-1837 & Jean-Baptiste Joseph Defrenne 1756-1810
Victoire Joseph Delebecque 1760-1763
Victoire Joseph Delebecque 1765-1829 & Philippe Nicolas Florin 1760
Adélaïde Joseph Delebecque 1767-1841 & Louis Joseph Lepers 1766-1849
Hyacinthe Josèphe Delebecque 1769-1841 & Floris Louis Joseph Defrenne 1766-1826
o Enfants de Reine Emmanuelle de Fretin:
Louis Wacrenier 1772-1842 & Clétine Defrenne 1782-1842
Total: 12 personnes.
Les alliances Virnot de Lamissart et Prouvost et leurs demeures au XVIII° siècle
Il y a eu quatre
alliances entre les Virnot et les Prouvost : deux au XVIII°, deux au XX°
siècle :
Rose-Marie VIRNOT
de LAMISSART (1772-1851) épouse de Jean-Baptiste PROUVOST
Louis-Urbain VIRNOT
de LAMISSART (1779- 1837), épouse Aimée-Joseph
PROUVOST,
Au XX° siècle, Marthe
VIRNOT épouse Georges PROUVOST
« Rose-Marie Virnot de Lamissart (1772-1851),
épousa, le 13 Brumaire an III (Novembre 1795), Jean-Baptiste PROUVOST, né la
Madeleine-lez-Lille, âgé de 29 ans, fils de Jean-Baptiste, « practicien» et
de feue Marie-Madeleine-Elisabeth Baillant (fille de Jacques et de défunte
Marie-Magdeleine Malfait), fils de « sieur Jean Baptiste Prouvost», né à
Wasquehal, bourgeois de Lille en 1776, fils de Robert Prouvost et Marie-Anne Joseph
Florin, décédé le 7/5/1797, sans
postérité ; remariée à Marie-Jean-Charles Gennart, receveur des domaines,
+ 12/2/1834, + paroisse St-André 15/11/1881 dont le beau frère était Charles-Alexandre-Joseph Rameau:sans enfant et grand amateur de fleurs, celui-ci se retira a
Mons-en-Pevele, ou il mourut laissant par donation entre vifs des 7 et 15
Septembre 1875 à
Leur sœur, Catherine-Sophie Virnot de Lamissart, née
18/1/ 1777, décédée à Wazemmes, 5/7/1859, épousa le 9/6/1800, Dominique-François
Virnot, son cousin, dont postérité.
Leur frère Louis-Urbain Virnot de Lamissart, né le
23 Novembre 1779, décédé le 20 septembre 1837; en Prairial an X (3I mai 1802),
épouse Aimée-Joseph PROUVOST, décédée le 30 Mai 1819, 44 ans, fille de Jean
Baptiste Prouvost, négociant et Marie-Magdelaine Isabelle Joseph Baillant, dont
un fils Urbain-Léon PROUVOST, né le 29 Fructidor, an XII (16 Septembre 1804),
décédé le 26 Vendémiaire 15/12/04.
Jehan PROUVOST, né à
Roubaix vers 1545, décédé à Wasquehal, époux d’Antoinette LEBLAN |
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Pierre PROUVOST, laboureur à Wasquehal et peigneur de sayette, né
vers 1590. Certaines sources le disent décédé le 7/12/1623 à Wasquehal, mais
cela est incompatible avec la date de naissance de son fils. Il épouse Marguerite
des TOMBES (Rentes héritières 2BXI 09C 1456 du 14/06/1623 er 2BXI 08B 956 du
15/03/1617) |
Guillaume PROUVOST ca 1580- |
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Pierre PROUVOST, né vers 1621, décédé le 19 février 1697 - Roubaix
(Nord)épouse à Lille, le 20/12/1651, Philippotte de LESPIERRE, née à Croix le
14/12/1628, décédée à Roubaix en1709, fille de Jacques (v1600-+19/11/1639) et
de Marguerite FLAMENG (vers 1600, décédée le 17/04/1646). Jacques est fils de
Daniel DELESPIERRE, Seigneur de Wassegnies ca 1560-/1614Pierre et Philipotte
eurent 10 enfants de 1652 à 1664. |
Pierre PROUVOST 1606-1681 |
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Guillaume PROUVOST né le 03/03/1660, époux par contrat du 18/01/1690
à Lille (Tab 201/03) de Jeanne DUBOIS (fille de Jean °v1635 et de Jeanne d'ILLIES),
née St André vers 1665, dont au moins 6 enfants nés à Wasquehal de 1692 à
1704, |
Pierre PROUVOST, Echevin de Wasquehal
1648-1691 épouse |
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Marguerite de Lespaul |
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Robert Joseph PROUVOST né à
Wasquehal le 30/04/1699, malade le 17/02/1744, épouse à Mouvaux, le 04/05/1738, Marie Anne Joseph FLORIN, dont
3 enfants connus |
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Jean Baptiste PROUVOST bourgeois
de Lille par achat du 17/05/1776, épouse Marie Madeleine Isabelle BAILLIANT, née à
La Madeleine vers 1747, (fille de Jacques et de Marie Madeleine MONFROY),
décédée à Wasquehal le 17/02/1744, demeurant à Marcq. |
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Jean
Baptiste Joseph PROUVOST 1765-1797; épouse Rose Marie
VIRNOT de LAMISSART ;
sa
soeur Aimée-Joseph PROUVOST, décédée le
30/05/1819, épouse Louis-Urbain VIRNOT de LAMISSART ,
23/11/1779- 20/09/1837 |
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Quelques notes sur la Révolution
L'habitude courageuse que les Lillois et les
militaires acquirent promptement du péril du bombardement fut bientôt marquée
par un insouciant mépris des fureurs du général autrichien. La témérité succéda
à la terreur, et les journées les plus fatales pour la ville furent marquées
par des traits d'audace ou d'héroïsme, ou même de gaieté. Ainsi, pendant que
des habitants se disputaient le glorieux danger d'arracher la mèche enflammée
des obus ennemis, un d'entr'eux, le sieur Maes, perruquier, rue du
Yieux-Marché-aux Moutons, courut ramasser un éclat de bombe et s'en servit à
Finstant comme de plat à barbe pour raser dans la rue quatorze citoyens, riant
au milieu du fracas des batteries ennemies. Sur la Grande-Place, on fit des
parties avec des boulets que nous avaient envoyés les ennemis; les enfants
reportaient à * Comme ces pompes et les nôtres furent détruites , ou par
l'usage , ou par la mal veillance , on en fit construire d'autres pour les rend
re aux propriétaires. Le compte de frais s'élève pour cet objet à 51,517 livres
15 sous. l'Arsenal ou sur les remparts les projectiles qu'ils avaient ramassés.
Un d'entr'eux n'ayant pas, pour relever un boulet rouge, la casserole dont
étaient munis ses camarades, crut pouvoir se servir d'un chapeau. Cette
enveloppe ne tarda pas à être brûlée, ainsi que les doigts de l'artilleur
novice. Les spectateurs, riant de sa mésaventure, vinrent avec de l'eau, tandis
que d'autres se détachaient du groupe pour arracher la mèche d'un obus et l'empêcher
d'éclater. Un boulet, lancé dans le lieu des séances du conseil de guerre,
n'interrompit point la discussion. Seulement, un membre proposa de le déclarer
en permanence comme l'assemblée, motion qui fut votée par acclamation. Un
grenadier d'un bataillon de Volontaires, voyant son capitaine renversé, court à
lui et lui tend la main ; à l'instant même une balle perce le poignet du
grenadier; il présente l'autre main à son chef. elle est emportée par un
boulet.
Sans proférer une plainte, il avance
ce qui lui reste de bras et aide à relever l'officier.
Ovigneur servait une pièce sur le
rempart; on accourt l'avertir que son épouse est sur le point de devenir mère ;
il s'informe si elle est en sûreté. Rassuré sur ce point, il reste à sa
batterie. On vient lui dire que sa maison est en flammes ; il voit en effet les
tourbillons qui s'en élèvent. « Eh bien ! dit-il, moi, je suis à mon poste, je
vais leur rendre feu pour feu. » Un sieur Lambelin avait sa maison attenante à
l'église Saint-Étienne, qui était le point de mire des ennemis. Quand
l'incendie se déclara, il voulut, au péril de ses jours, conserver le bonnet
phrygien qui était à l'extrémité de la flèche; il grimpa sur le clocher qui
s'embrasait et rapporta son trophée à la Maison-Commune.* Nos artilleurs se
distinguèrent par leur adresse non moins que par leur intrépidité : Reboux, le
plus adroit pointeur des canonniers lillois, lança au milieu d'un convoi une
bombe qui fit sauter un caisson de poudre et tua tous les soldats qui le
gardaient. Un boulet parti des remparts fit crever la culasse d'un mortier
autrichien qui est encore aujourd'hui dans la cour de l'hôtel des Canonniers.
Bien des Lilloises ne montrèrent pas moins de courage que leurs maris.
IL était temps que le duc de Saxe se
retirât. Son artillerie, hors de service par l'usage immodéré qu'il en avait
fait, le défaut de munitions , l'accroissement successif du camp de Lens , où
se réunissaient les bataillons de volontaires prêts à marcher au secours de
notre ville , ne laissaient au général autrichien nul moyen de continuer le
siège. On prétend qu'avant de quitter la France il eut la pensée de renouveler
sur Valenciennes et sur Condé la tentative qui venait d'échouer sur Lille. Mais
l'approche de Beurnonville, l'arrivée prochaine de Dumouriez, lui firent
abandonner ce projet ; il se retira précipitamment.
BULLETIN DE LA CONVENTION NATIONALE.
Lille, 6 octobre 1791, l'an t."
delà république française.
Nous sommes entrés vers les huit
heures du soir dans cette ville où l'on rencontre à chaque pas les traces de la
barbarie et de la vengeance des tyrans.
Christine (sœur aînée d'Antoinette),
d'après les rapports, est venue jeudi jouir en personne des horreurs commandées
par son frère, qu'elle a si bien secondé. On a fait pleuvoir devant elle une
grêle de bombes et de boulets rouges pour hâter la destruction de cette belle
et opulente cité, qu'elle appelle un repaire de scélérats et qu'elle se
plaignait de ne pas voir encore détruite, et elle s'est donné le plaisir de lui
envoyer de sa main quelques boulets rouges.
Nos ennemis, trompés sur la fermeté
et le patriotisme des citoyens de Lille, comptaient qu'une insurrection allait
leur livrer la place; et c'est pour la provoquer que, sans s'arrêter aux lois
de la guerre, ils commencèrent leur feu au retour du trompette qui leur
apportait la fière et républicaine réponse que la Municipalité fit à la
sommation du duc Albert de Saxe, et qu'ils dirigèrent partie de leur feu sur le
quartier Saint-Sauveur, le plus peuplé de la ville, et dont les citoyens,
toutes les fois qu'il a fallu déployer l'énergie du patriotisme, se sont
constamment montrés les premiers. Mais le peuple, sur la lâcheté duquel on
avait fondé de coupables espérances, s'est montré un peuple de héros. Le
quartier Saint-Sauveur n'est plus, à la vérité, qu'un amas de ruines ; cinq
cents maisons sont entièrement détruites; deux mille sont endommagées par un
feu d'artillerie aussi nourri qu'un feu de file. Mais c'est là tout ce qu'ont
pu faire les tyrans ; ils n'entreront jamais dans cette importante forteresse,
dont ils ménagent les remparts parce qu'ils appartiennent au roi de France, et
les maisons dont ils n'épargnent que celles qui se trouvent dans la rue Royale
et les environs, quartier de l'aristocratie lilloise. Sous cette voûte de
boulets qui, dans les moments d'attaque, couvre les citoyens que nous sommes
venus admirer, encourager, consoler de leurs pertes, on a appris à déjouer les
projets destructeurs de nos ennemis. On a descendu des greniers et des étages
les plus exposés tout ce qui pouvait servir d'aliment au feu. On a rassemblé à
la porte de chaque maison des tonneaux toujours remplis d'eau. Des citoyens
distribués avec ordre veillent les bombes et les boulets rouges et donnent le
signal convenu. On a vu des volontaires, des citoyens, des enfants même, courir
sur la bombe et en enlever la mêche, courir après les boulets pour les éteindre
avant qu'ils eussent roulé dans les maisons.
Les Autrichiens ont beaucoup perdu.
Leur feu a cessé il y a environ deux heures et l'on dit qu'ils lèvent le siège.
Ils se retirent, chargés de l'exécration des habitants du pays qu'ils ont
rempli de meurtres de toute espèce, de brigandage et d'actes d'inhumanité, et de
barbaries dont le récit vous ferait frémir.
Une foule d'actions dignes des héros
des anciennes républiques méritent de fixer votre attention. Nous vous les
présenterons dans une autre lettre. Les citoyennes ont égalé les citoyens par
leur intrépidité ; tous, en un mot, se sont montrés dignes de la liberté.
Aussi longtemps qu'avait duré le
péril, on n'avait pas eu le temps de le regarder en face. Dès que l'ennemi se
fut retiré, on put considérer les désastres. Rien n'était affligeant comme la
vue de certaines rues, par exemple, celles de Fives, de Saint-Sauveur, de
Poids, du Croquet, etc., etc. Ce n'était qu'un monceau de décombres au milieu
desquels se dressaient quelques pignons isolés, calcinés par le feu, lézardés,
menaçant ruine. Quelques-uns portaient les traces des étages qu'ils avaient
supportés. Parfois une poutre noircie par le feu et à demi consumée restait çà
et là, suspendue par une de ses extrémités, ou était tombée en équilibre sur
quelque pan de muraille dont la partie supérieure était renversée. Dans les
maisons non incendiées, le faite des toits présentait de larges brèches ; les
ardoises, les tuiles, les vitres étaient brisées, les planchers enfoncés*. Lors
de l'incendie de Saint - Étienne, le métal des cloches, fondu par la flamme,
coulait comme l'eau et se solidifiait dans sa chute en se mêlant avec celui des
gouttières, etc. Plusieurs des habitants conservent encore des fragments plus
ou moins considérables que l'on ramassa dans le ruisseau. Les malveillants ne
manquèrent pas d'aller fouiller les cendres des habitations pour s'emparer de
l'or, de l'argent et des métaux fondus qui s'y rencontraient. La municipalité
dut proscrire ce genre de travail, ces débris étant devenus propriété nationale
depuis que la Convention s'était engagée à rembourser le montant de toutes les
pertes.
Les orfèvres, les marchands de fer,
etc., reçurent des ordres en conséquence. Par la suite, un membre du conseil
municipal, le sieur Derode, fut chargé de la vente de ces métaux ; il y en
avait plusieurs millions de livres.
Des particuliers conservèrent et
placèrent dans la façade de leur maison les boulets qui y étaient tombés et que
les propriétaires regardent avec raison comme des joyaux qu'il est glorieux de
conserver. C'est avec le fer des boulets ennemis que sera fait le monument
commémoratif de ce siège, et que Lille va ériger, le jour du cinquantième
anniversaire.
L'église Saint-Étienne avait été
complètement ruinée; l'église Saint-Sauveur avait perdu la belle flèche ainsi
que les obélisques en pierre d'A vesnes qui couronnaient sa tour ; l'élégante
tourelle de la Bourse, le clocher des Jésuites, etc.,.avaient disparu sapés par
les boulets.
La succession non interrompue des
guerres dont la Flandre fut le théâtre explique facilement pourquoi l'on ne
trouve pas à Lille ces édifices dont le reste du pays est si richement doté, et
répond d'une manière honorable à ceux qui reprochent naïvement à Lille d'être
privée de monuments. Qui a jamais songé à reprocher à un étendard les
glorieuses brèches qu'y a laissées l'ennemi ou les stigmates qu'y a imprimés la
bataille ? « Les citoyens composant le
tribunal de commerce du district de Lille, département du Nord. « Signé L.
Laurent Deldicq, président; LEFEBVRE MOURCOU-BONNIER; J.-B. PROUVOST; Floris DELAOUTRE. »
Corps municipal.
Maire.
François-Etienne-Jean-Baptiste ANDRÉ.
Officiers municipaux.
Barthélémy Brovellio.
Philippe-Joseph Questroy.
Pierre Maricourt.
Jacques Charvet.
Nicolas-Joseph Saladin.
Pierre-Marie-Régis Durot.
Jean-Louis-Mathurin Bernard.
Guillaume-Joseph-Lefebvre D'lienin.
Alexis-Joseph Mottez.
Benoit-Joseph Forceville.
François-Régis Devinck-Thiery.
Louis-Joseph Scheppers.
r Philippe Brame.
Théophile-Joseph Lachappelle.
Philippe-Joseph Mourcou.
Jean-Bap.-Aimable-Jos. Hautecœur.
André-Joseph Selosse.
Procureur de la Commune. François-Joseph
Sacqueleu.
Substitut. Henri-François-Marie Devinck.
Par intérim. Philippe-Alexandre Rohart.
Notables.
Thomas-Joseph Roussel.
Guillaume-Simon-Albert Cuvelier-Brame.
François-Joseph Becu.
Jean-Baptiste Walop.
Jean-Baptiste-Augustin Didier Taviel.
Joseph Dehau.
Nicolas-Joseph Gentil.
Jean-Baptiste Prouvost.
François-Joseph Dupont.
Louis-Joseph Nolf.
Jacques-Bruno-Joseph Houzé.
Pierre-Joseph Sauvage.
Charles-Louis-Joseph Becu.
Jean-François Detoudi.
Alexandre-Joseph Deledeuille.
Séraphin-Joseph Mannier.
Pierre Dupont.
Philippe-Auguste Petit.
François-Bonaventure Théry.
Louis-Joseph-Michel-Fortuné François.
Henri-Elisabeth Moreau.
Aylmer Bryan.
Hubert-François-Joseph Capron.
François-Martel Delannoy.
Charles-François-Joseph Lefebvre.
Henri-Louis-Frauçois Laurent.
Jean-Baptiste Deledeuille.
Louis-Augustin-Joseph
Dathis.
Ferdinand-Joseph
Delannoy.
Philippe-Joseph Degand.
Louis-Joseph Decroix.
Hippolyte-Joseph Pinte.
Louis-François Darcy.
Ils habitaient l'h
en janvier 1838, Barthélemy Delespaul, dit Delespaul Aîné, propriétaire avec son frère de la filature de lin Delespaul & Delespaul, maire adjoint de Lille, bienfaiteur des Hospices de Lille, (une rue de Lille portera son nom). 1805 – Lille-2 octobre 1854 à 49 ans, fils de Barthélémy Delespaul 1778-1813 et Henriette Julie Françoise Pollet, achète aux héritiers de Monsieur Virnot-Delamyssart, moyennant 91.720 francs, une belle maison avec atelier adjacent, située 73 rue de Jemmapes à Lille (actuellement 52, façade de l'esplanade à Lille), succession de Louis-Urbain VIRNOT de LAMISSART, 9° enfant de Charles-Louis, né le 23 Novembre 1779, décédé le 20 Septembre 1837 .
Une onrique vue par le grand Jean Pattou.
Les parents de Louis Urbain Virnot de Lamissart-Prouvost habitaient
l'hôtel Virnot de Lamissart puis Quecq
d'Henriprêt, 44, rue de la Barre à Lille.
Il fut construit par Charles-Louis VIRNOT de
LAMISSART de Musemberg (1737-1808)
Charles Louis Virnot de Lamissart vendit "l'hôtel de Lamissart" qui porte encore son nom,
130 rue Royale à Lille,
à Pierre Joseph Du Chambge, baron d'Elbecq, maréchal de camp des armées du roi: en 1786:
façades et toitures sur rue, sur cour et sur jardin (cad. HI 13) ; en face, l'église Saint André.
Inscription par arrêté du 1er mars 1978.
Urbain III Dominique et Catherine Virnot (par Heinsius), frère de Charles-Louis Virnot, Sgr de Lamissart
Marie Dehau-Lenglart, Livre de famille, éditions "l'épi d'or", 2001
Le frère de Marie-Alexandrine était Charles Lenglart et Marie-Anne van Nuffel, un mécène et collectionneur du siècle des lumières, Seigneur de Lannoy et de Plancques, Chevalier du Lys par le roi Louis XVIII le 26 juillet 1814, Trésorier de la ville de Lille, Echevin, négociant, futur conseiller municipal, président du canton de 1813 à 1816, député de la ville de Lille au sacre de Napoléon,conservateur du musée de Lille.(1740-1816), mécène. Apparente aux familles bourgeoises de Lille83, Charles Lenglart épouse en 1767, Marie Anne van Nuffel, issue de la noblesse bruxelloise. Sur le plan artistique, il entretient des relations avec Jacques-Louis David, Piat-Joseph Sauvage, Noel Lemire, Jan Garemijn, Louis- Nicolas van Blarenberghe ; Il est lui-même peintre amateur et se montre attentif a la vie de l’école de dessin au sein de laquelle Il remplit le rôle de commissaire a partir de 1782. En résumée, pour dépeindre Charles Lenglart, Il suffit de dire qu'il est véritablement un homme du siècle des Lumières.
Marie Dehau-Lenglart, Livre de famille, éditions "l'épi d'or", 2001
on y repère quelques familles:
Virnot de Lamissart, Quecq d'Henriprêt, de Savary du Gavre, de Brigode de
Canteleu (peut être le maire de Lille; ou le beau frère de Catherine Virnot,
Jean Chrysostome de Brigode); de l’Espagnol , de Grimberie, Deprat?, de
la Sozaie, le chevalier de Basserode (auteur de la gravure de la visite de
Louis XVIII dans l’hôtel d'Avelin vendu par Pierre-Urbain Virnot au maire de
Lille, Louis Marie Joseph de Brigode), Quecq de Sevelingue, Danniaux, de
Fosseux (futur maire de la Madeleine), d'Oldenbourg, du Plessis, d'Ennevelin,
de Bourghelle, de Sommièvre. Bonnier, Barrois (le député et maire de Lille,
gendre d'Urbain Dominique Virnot), Capron, Genart, LeThierry, Prouvost, Macquart, famille ascendante des
Florin-Prouvost; Pierre Macquart, seigneur de Caudescure, secrétaire du général
Marescot à l’armée du Rhin, devient enthomologiste distingué tandis que son
frère Philippe fonde le muséum d'histoire naturelle de Lille), Lenglart (le
célèbre collectionneur, frère des deux soeurs Virnot, échevin et trésorier de
Lille, conservateur du musée, député de Lille au sacre de Napoléon Bonaparte,
vice président de la Société de Sciences et des Arts), "ami de Jacques Louis
David" (Trénard). Vanoenacker, Leplus, de Basserode , van
Blarenberghe (la dynastie de peintre et miniaturistes du Roi), Bazire. Leplus,
Alavaine, Mas, Van Brabant, Vogel, Bocquet, Lefebvre, Henry.
Nous
pouvons comparer les portraits familiaux ci dessus avec beaucoup des
dessins des Watteau de Lille, ci-dessous, provenant de la
collection de Charles Lenglart, principal mécène et immédiat parent des
Virnot, Prouvost, Quecq d’Henriprêt,
Lethierry d’Ennequin, Barrois, de Fosseux, de Raismes etc…On peut facilement
imaginer que les modèles appartiennent à ces familles : le tableau ci-dessous
pourrait parfaitement se passer dans un des hôtels familiaux.
Le neveu
des Lenglart : Louis-Marie-Joseph de Brigode-Kemlandt (1776-1827)
Armoiries du Comte de Brigode - ©
infographie lillempire
Pair de France
Maire de
Lille
Chambellan
de l'Empereur
Chevalier
d'Empire
Comte sous
majorat en août de la même année.
né le 24 octobre 1776 (baptisé à l'église St Etienne) à Lille.
Fils de
Pierre de Brigode, Conseiller secrétaire du roi en la chancellerie du parlement
de Flandres (31 décembre 1780), Marié le 6 août 1771 avec
Marie-Catherine
Recq ; son frère, Jean Chrysostome de Brigode de Canteleu,
comte, échevin avait épousé Marie-Reine Lenglart,sœur de Catherine Charlotte
Virnot-Lenglart, de Marie-Alexandrine Virnot de Lamissart-Lenglart et de
Charles Lenglart, Ils
étaient les enfants de Nicolas Hubert Lenglart, seigneur de
la Motte, de Ponchel-Englier et de Lannoy, échevin de Lille et
d’Alexandrine
Carpentier, fille de Charles et Anne Catherine de Kerpen; le tableau ci
dessous, par Jacops, peintre de la guilde d'Anvers, est signé et
daté 1602; il est dans la descendance depuis cette époque.
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Etudes parallèles des familles Prouvost et Virnot
La recherche offre des découvertes très passionnantes; nous avons été intéressés de découvrir la simitude de statut et de profil des familles Virnot et Prouvost sous l’Ancien Régime.
Cela commence déjà avant le XVII° siècle car les deux familles n’évoluent
pas dans les villes: les Virnot viennent du village montagnard de Saint Nicolas
de Givoye dans le Val d’Aoste, actuellement l’Italie ; les Prouvost sont
installés, de date immémoriale, à Wasquehal où ils sont propriétaires terriens
aisés. C’est seulement cognatiquement qu’ils descendent des Prouvost des
Huchons -de Roubaix- dont Jehan fut bras droit de Pierre de Roubaix, proche
collaborateur du duc de Bourgogne.
Aux XVII°, XVIII° et début du XIX° siècle, le parallèle entre deux familles
de « bourgeois des Flandres » dont nous sommes si fiers, est étonnant
de similitude:
Comparons donc quelques contemporains des deux familles :
Pierre
VIRNOT (1649-1701)
échevin de Lille en 1700, baptisé le 9 Novembre 1649,
épousa a Lille, paroisse St-Etienne, le 14 Juillet 1676, Marie-Elisabeth
SAMPART, fille de Jean, et de Catherine Coolen.
Il releva sa bourgeoisie le II Septembre 1676 et mourut Paroisse
St-Etienne, le II Avril 1701.
Le décès de sa femme est du 14 Avril 1719, même paroisse.
En 1680, Catherine Coolen céda à ses deux gendres une maison avec savonnerie et
saline au rendage de 400 florins et tant en argent qu'en huile, potasse, savon,
sel gris et blanc, un fond de 20.000 florins au cours de 660 florins
annuellement. Pierre et Marie-Elisabeth avaient eu seize enfants.
ET
Pierre
II Prouvost (1648-1691)
baptisé à Wasquehal le 09/06/1648, échevin de Wasquehal, (épitaphe à gauche
de l'autel Saint Nicolas de l'Eglise de Wasquehal), épouse le 25 février 1669
Marguerite de Lespaul, née le 30 janvier 1648 décédée le 27 janvier 1720,
inhumée près de l'autel Saint Nicolas de l'église de Wasquehal). Ils ont
4 enfants connus nés à Wasquehal de 1670 à 1678.
Elle est la fille de Jacques de Lespaul, Seigneur du Gauquier à Wattrelos,
lieutenant de Roubaix de 1668 à 1672, maître de manufacture ; En 1690, il
était réputé le plus riche de Roubaix; il habitait le quartier de
I'Hommelet. il fit, cette année, un don de 200 livres à la Table des
pauvres et lui remit en outre 900 livres pour capital d'une rente à charge d'
obi. Honorable homme Jacques de Lespaul, seigneur du Gauquier à Wattrelos,
mourut le 4 septembre 1691, âgé de 85 ans, et fut inhume dans I' église de
Roubaix et Jehanne de le Dicque, fille de Gilles de le Dicque, Seigneur de la
Boutillerie à Watrelos et Marguerite Flameng, dame de la Boutillerie, d'une
famille notable de nombreux échevins et trois religieuses à l'hôpital Sainte
Elisabeth.
Vers 1681, (1691), Marguerite de Lespaul, veuve de Pierre Prouvost lègue à la
paroisse de Wasquehal centre trente livres parisis à charge de prières
" et le reste des revenus à acheter des camisoles pour les pauvres
vieil hommes". Le 1° juin 1700, Marguerite de Lespaul, veuve de Pierre
Prouvost, passe un accord avec les religieuses de l'hôpital Sainte-Elisabeth de
Roubaix, par lesquelles deux parties s'interdisent pendant 50 années de planter
des bois montant; le long des héritages aboutissant à la piedsente du
bourg au hamel de Blanchemaille (rue des Lignes) et à la piésente qui
mène de la précédente au chemin de la croisette du Pret à la rue Nain (
rue de l’Hermitage) ; ladite Marguerite se réserve le droit de planter
des baies d'épine. (Archives de Roubaix, CG. 287.) (" Recueil de
généalogies roubaisiennes" de l'abbé Th Leuridan).
« Pierre Prouvost, de Wasquehal, fils de Pierre, et de Péronne Florin, époux de
Marguerite de Lespaul, de Roubaix, fille de Jacques et de Jeanne de Le Dicque,
mort le 7 juin 1681; et inhumé dans l'église de Wasquehal où on lisait son
épitaphe à gauche de l'autel Saint-Nicolas, légua à ladite église une somme de
350 livres parisis pour être converties en rente héritière, à charge d'an obit
à trois psaumes et trois leçons, etc., avec distribution de camisoles à des
pauvres vieux hommes. La veuve de Pierre Prouvost, Marguerite de Lespaul,
mourut le 27 janvier 1720 et fut aussi inhumée dans l'église de Wasquehal, près
de l'autel Saint-Nicolas où l'on voyait sa pierre sépulcrale. Elle fonda de
même un obit à perpétuité, avec distribution de 4 camisoles à 4 vieilles
femmes. Sur la censé occupée en 1748 par la veuve de Martin Franchomme, étaient
assignés 15 florins par an pour celte fondation. Jacques Prouvost, leur fils
aîné, fut également inhumé dans la chapelle Saint-Nicolas, sous une pierre de
marbre. Mais, la plus importante fondation fut celle du pasteur Jacques
Blampain. Par son testament des 16 juillet 1707 et 17 novembre 1708, levé le 4
septembre 1711, jour delà mort dudit pasteur, Me Jacques Blampain demande â
être inhumé dans l'église de Wasquehal au-dessous du marchepied de l'autel de
Notre-Dame. Il ordonne mille messes pour le repos de son âme et de celles de
ses parents et amis trépassés. Il donne à l'église de Wasquehal la table
d'autel du choeur avec la peinture de Saint-Vincent, les reliquaires d'ébène et
d'écaillé enrichis de cuivre doré et argenté, les reliquaires de laiton rouge
enrichis d'argent et de cuivre doré et Généalogie manuscrite, 1748. — De
Pierre Prouvost, arriére petit- fils de Jean Prouvost et d'Antoinette Le Blan,
descend directement la belle famille Prouvost de Roubaix, l'une des plus
distinguée de cette ville - où elle compte de nombreux représentants ; les
derniers nés, arrière-neveux de M. Amédée Prouvost, constituent la douzième
génération. » Leuridan
" Dans le cours du XVII' siècle, les représentants de cette branche de la
famille de Lespaul, favoris de la fortune, ont quitté Roubaix pour s’établir à
Lille, où, insensiblement, ils ont pris rang parmi la noblesse.
Leur départ était, en novembre 1696, mis au nombre des malheurs publics: "
Nous, lieutenant et gens de loy du marquisat de Roubaix, déclarons et
certifions que ce lieu, quy par ci-devant a este renommé à raison de ses
manufactures et des gens de considération quy l'habitoient, est présentement
tombé en décadence et dépérit par suite de plusieurs événements fatals, à
savoir le feu quy, en 1684, a consommé la plus belle partie du bourg, les
banqueroutes des marchands de Tourcoing et de Lannoy qui en ont causé beaucoup
d'autres a Roubaix, la retraite des héritiers de Lespaul et des
principaux habitans quy ont pris leur résidence a Lille, les grandes
contributions qu'on a du payer en 1693, la famine arrivée en mesme tems,
quy a mis à la besace 1es deux tiers des habitants, et nonobstant le secours
des autres, plus de cinq cens desdits habitants seraient morts de pauvreté, de
disette et de faim, le manquement de travail des manufactures ont mis ce
bourg à telle extrémité qu'il ne retient plus rien de ce qu’ils a esté
autrefois. Archives de Roubaix, EE. 25, n' 33) " Leuridan
Ils seront tous inhumés au sein même des différentes églises de la ville de
Lille.
Autre
ressemblance entre deux contemporains :
Pierre-Urbain
VIRNOT (1678-1761)
Baptisé le 3 Juillet 1678, décédé le 25 Novembre 1761, célibataire;
Directeur de la Chambre de Commerce,
Juge consulaire,
ET
Pierre
III Prouvost (1675-1749)
la collégiale Saint
Pierre de Lille Saint Maurice de Lille
Il rédigea en 1748 la première généalogie de la famille Prouvost:
« Voila la description des descendants des Prouvost et de ceux qui se sont
alliez
jusques a la fin de cette année mille sept cens quarante huit.
Et on peut dire sans vanité, que lesdits du surnom Prouvost,
ont toujours vécu en gens de biens, d’honneurs
et de bonne réputation en la foi catholique apostolique et romaine
et les plus notables des villages qu’ils ont habitez "
il vivait à Lille, rue du Nouveau Siècle;
sa belle-sœur Elisabeth-Julie Trubert de Boisfontaine, dame de La Vigne,
épousa Philippe Emmanuel du Bus, comte du Bus, seigneur de Moustier, Ogimont et
d'Acquignies ;
les deux autres furent religieuses à Argenteuil.
Constatons
cela aussi chez ces deux contemporains :
Dominique
VIRNOT (1683-1766)
baptisé le 8 Septembre 1683, marchand Salineur, Bourgeois par relief du 10
Novembre 1732,
épousa à Lille, paroisse St- Etienne, le 22 Janvier 1732, Marie-Marguerite-Joseph
COUSIN, fille de Charles et de Marie Rohart ; baptisée le 2 Juillet 1700,
décédée le 18 Octobre 1744.
Syndic de la Chambre de Commerce en 1748
(La chambre de commerce de Lille avait été crée par ordre du Conseil du 31
juillet 1714 ; la juridiction Consulaire par décret du mois de février suivant)
il mourut veuf le 12 Juin 1766. son portrait à cheveux blancs appartient à
Urbain Virnot,
ayant eu trois enfants:
1° Urbain III Dominique Virnot
2° Charles-Louis Virnot, Sgr de Lamissart
3° Ignace-Joseph, né le 28 Septembre 1738, décédé le 3 février 1739
ET
Jacques II Prouvost (1699-1774)
(1699-1774 inhumé dans l'église de Roubaix), Maître de manufacture,
épouse à Roubaix 1712 Marie-Agnès Florin (1712-1767), fille de Jean Nicolas
Florin, membre de la Manufacture de Roubaix et administrateur de la table des
Pauvres (1686-1737) et Marie Catherine de Surmont (1692-1744), inhumée
dans l'église de Roubaix, sœur de Pierre Constantin Florin, Député
suppléant aux Etats généraux de Versailles et premier maire de Roubaix (sa
petite fille Sophie Florin épousa Henri II Prouvost) époux de Marie Bacon de
Sains, fille de Philippe et Augustine Macquart (de Terline), de
deux religieuses de l'abbaye de Wevelghem (1713 et 1715) et des Brigittines à
Lille (1723):
Jacques et Marie Agnès Prouvost vont s'établir à Roubaix comme négociants et
habitent la rue Pellart; n'étant pas fils de maître, il entre dans la
manufacture en 1734 grâce à son mariage avec la fille d'un maître." RP
Louis d'Halluin.
Jacques Prouvost, un des cinquante maîtres de manufactures compris dans le
corps de métiers en 1761, taxé à 10 livres d’impots, dans son livre de
fabrique, mentionne les tissus suivants : satains de laine, satains anglais,
les minorques, les prunelles, les satains soie. Mais, dans la région, c’était
l’industrie de la laine qui occupait le plus grand nombre d’ouvriers.
Leur succession en 1775 dénombre leurs biens à Bondues, Tourcoing, Wasquehal,
Roubaix, Estainpuis et Willems. A l'époque, le voyageur la Force, décrivant la
Flandre en 1722, dépasse les estimations, en affirmant : « Outre les villes de
la châtellenie de Lille, il y a des bourgs aussi considérables que des villes :
Tourcoing et Roubaix sont de ce nombre et ne contiennent pas moins de 12000
âmes chacun. (histoire de Roubaix:Hilaire-Trénard,p 77)
Leurs enfants furent :
Stanislas Prouvost, né en 1736, baptisé le 2 septembre 1736, Roubaix (Nord).
Alexandre Prouvost, né le 24 novembre 1738, Roubaix (Nord), baptisé le 25
novembre 1738, Roubaix (Nord), marchand. Marié avec Rosalie Coulon, née
en 1745, décédée le 20 septembre 1780, Roubaix (Nord), inhumée le 22 septembre
1780, Roubaix (Nord) (à l'âge de 35 ans).
Augustin Prouvost, né le 29 décembre 1742, Roubaix (Nord), baptisé le 30
décembre 1742, Roubaix (Nord), prêtre, vicaire de Bersée, curé d'Hertain.
Ursule Prouvost, née le 11 avril 1745, Roubaix (Nord), baptisée le 11 avril
1745, Roubaix (Nord), décédée en décembre 1747, inhumée le 12 décembre 1747,
Roubaix (Nord) (à l'âge de 2 ans).
Pierre Constantin Joseph Prouvost, né le 7 juin 1747, Roubaix (Nord), baptisé
le 8 juin 1747, Roubaix (Nord), décédé le 17 juillet 1808, Roubaix (Nord) (à
l'âge de 61 ans), négociant, manufacturier, député du Tiers-Etat aux
Etats-Généraux de Versailles, maire de Roubaix. Marié le 21 février 1775,
Roubaix (Nord), avec Marie Henriette Destombes, née le 13 mars 1747, Roubaix
(Nord), baptisée le 14 mars 1747, Roubaix (Nord), décédée le 22 juin 1798,
Roubaix (Nord) (à l'âge de 51 ans).
Ursule Prouvost, née le 28 avril 1752, Roubaix (Nord), décédée le 9 septembre
1753, Roubaix (Nord), inhumée le 11 septembre 1753, Roubaix (Nord) (à l'âge de
16 mois).
Deux
grandes figures Virnot et Prouvost ont aussi ce parallèle :
Urbain III Dominique VIRNOT (1734-1794)
fils de Dominique, Syndic de la Chambre de Commerce en 1748; la
Chambre de Commerce avait été créée par ordre du Conseil du 31 Juillet 1714; la
juridiction Consulaire par décret du mois de février suivant, et de
Marie-Marguerite-Joseph COUSIN.
Il naquit à Lille, paroisse St-Etienne, le 15 Janvier 1734,
Consul et Négociant changeur, Bourgeois par relief du 17 Décembre 1764, il
épousa a la même paroisse le 4 Juin 1764 Catherine-Joseph-Charlotte LENGLART
(1745-1818), (LENGLART: d'argent à l'aigle de sable), fille de Nicolas
Hubert-Joseph Lenglart et de Alexandrine-Gabrielle-Albérique Carpentier ,
baptisée Paroisse Saint Etienne le 5 Avril 1745 d'une famille liée à
l'industrie de la dentelle depuis plus de 200 ans: "à l'époque de Louis
XVI, Carpentier donne du travail à un millier de dentellières, et ses bénéfices
lui permettent de mener grande vie dans son hôtel décoré à la
française" Trénard: histoire d'une métropole.
M. et Mme Virnot-Lenglart habitaient rue de Gand (place Saint-Martin), un
hôtel où la jeune génération donna de charmantes représentations avant les
sombres jours de la Révolution et de l'Invasion ; Dans l'hôtel de la rue de
Gand, une vaste salle avait longtemps servi déjà de théâtre de Société. Louis
Lenglart brossait les décors; la jeune et élégante Catherine Virnot de
Lamissart, épouse de Dominique Virnot était une prima Donna délicieuse et on se
rappela longtemps une représentation de la Flute enchantée, particulièrement
brillante.
Le 11 Frimaire an II (Dimanche 27 Octobre 1793) alors que le pays était encore
occupe par les armées coalisées, Urbain-Dominique, sur les instances de
Pierre-Augustin Serrurier son fermier, se rendait a Bouvines afin d'apprécier
les dégâts causes dans sa propriété de la Court pendant les cinq mois que les
troupes ennemies de la République avaient occupe le territoire de cette
commune; entre Ascq, Sainghin et Lezennes, il se trouva tout-a- . coup cerne
par deux groupes de cavaliers et hussards autrichiens et fut emmené a Tournai
ainsi que sa femme et deux de ses enfants qui l'accompagnaient.
Au bout de deux jours Catherine-Charlotte Lenglart et son fils Louis furent
remis en liberté, mais sur les instances du General Comte Kinsky et du
Capitaine Obern qui se plaignaient de n'avoir pu obtenir des Lillois
l'élargissement de deux échevins de Templeuve-en-Dossemetz, le Prince de
Cobourg et le Duc d'York , les jugeant de bonne prise, décidèrent de
retenir M. Virnot et sa fille Julie comme otages. François-Joseph, Comte
Kinsky, ne en 1739, prit part a. la guerre de sept ans, a la campagne de 1788
contre les Turcs, et a celle de 1793-96 contre la France; il devint
Grand-Maitre de l'Artillerie des Armées impériales et mourut en 1805. Vainqueur
de Dumouriez a Nervinde, le feld-maréchal de Cobourg fut a. son tour vaincu a
Tourcoing par Moreau a Wattignies, et a Fleurus par Jourdan. Deuxième fils de
Georges III ne a Windsor en 1763, Evêque d'Osnabrick commandant des troupes
anglaises envoyées au secours des impériaux, Fréderic d'York, jusqu'a la paix
de Valenciennes, agit en commun avec le Prince de Cobourg.
Madame Virnot-Lenglart fit rédiger un procès-verbal de la capture de son mari,
obtint du Directoire du département du Nord l'attestation qu'il n'était compris
dans aucune liste des émigrés ou présumés tels, et que ses biens n'avaient pas
été mis sous séquestre (Douai 4 Nivôse, an II); elle sollicita du Tribunal
l'autorisation de pouvoir en son absence signer valablement des lettres de
change et vendre telle ou telle partie de biens de ville ou de campagne
pour remplir les obligations auxquelles elle avait été fixée dans l'emprunt
force; mais, pour obtenir l'échange des otages, les démarches multipliées
auprès du General La Valette et des représentants du peuple a la Convention
restèrent vaines. La fortune d'Urbain-Dominique Virnot était considérable, mais
au moment de sa capture il avait a faire face a des traites de 48.000 florins
et de 90.000 marks a. Hambourg et Catherine-Charlotte Lenglart redoutait
qu'elles ne fussent pas payées par ses correspondants. « Vous feriez bien,
(sic) lui écrivait-on de Paris, le 7 ventôse 1794 si vous aviez encore chez
vous quelques parties de potasse, de les offrir a. la Municipalité pour être
employées a la confection du salpêtre, que l'on ne cesse actuellement de
travailler pour la République (et qui serait certainement acceptée avec plaisir
par nos frères ». Le prince-de Cobourg se refusa a rendre la liberté a la jeune
fille qui s'était dévouée à son père, -mais comme l’étroite surveillance
antérieure s'était relâchée, Julie Virnot en profita pour s'évader.
Transféré sous bonne garde a Cysoing, puis dans le fort de Condé,
Urbain-Dominique Virnot y mourut le 3 Prairial an II (1° Juin 1794) après sept
mois de captivité. Plus tard, il fut inhume a Lille St-André, par les soins de
Charles Le Thierry.
Un magnifique portrait exécuté en 1771 par Heinsius représente le couple de M.
et de Mme Virnot-Lenglart dans leur jeunesse, Urbain-Dominique en habit de
velours, s'ouvrant sur un jabot de dentelle et un gilet de soie brochée, la
perruque poudrée, nouée d'un ruban noir, avec sur le coté des rouleaux
pommades, les lèvres bien dessinées, le nez aquilin, le regard tourne vers sa
femme derrière laquelle il est appuyé ; de Catherine-Charlotte Lenglart,
bornons-nous a dire que l'arrangement exquis de sa coiffure et de sa toilette
de taffetas rose, l' élégance suprême des nœuds retenant le fichu et les
manches doublées de dentelles ne peuvent qu'exciter l'admiration la plus
enthousiaste. Son portrait, a cheveux blancs, appartient a M. Urbain
Virnot-Ovigneur.
C'est Heinsius peut-être encore qui exécuta un portrait ovale d'Urbain
Virnot, en habit rouge et gilet de soie brochée jaune, mais c'est a Iui
certainement qu'on doit son pendant, celui de Catherine-Charlotte Lenglart ;
ses traits en 1810 sont ceux d'une femme âgée déjà, mais pleine de vigueur et
d'activité intellectuelle; le visage apparait souriant, les lèvres minces, le
nez busque, les yeux. vifs et perçants. Sur une chevelure grisonnante un bonnet
de dentelle blanche, décoré de plumes de Marabout gris-bleu; le corsage est de
taffetas bleu-paon, décolleté en rond, et recouvert d'une fine barbe de
dentelle. Otage des Autrichiens, il mourut au Fort de Condé.
12: Pierre IV Constantin Prouvost (1747-1808)
échevin de Roubaix
sous l'Ancien Régime ,
"Maître de Manufacture"
puis maire de Roubaix le 13 août 1795,
l'un des principaux fabricants roubaisiens après avoir échappé à la
guillotine par la grâce de la "Réaction Thermidorienne"
épouse Marie Henriette des Tombes (1747-1798),
fille de Jean Joseph des Tombes, 12° du nom, échevin de Roubaix de 1740 à 1751
comme ses oncles Charles et Jean et soeur de Louis-Joseph des Tombes, échevin
de 1783 à 1790 ; Reçu "Maître de Manufacture" en 1777, il
devint l'un des principaux fabricants roubaisiens et, avant la
Révolution, figurait en tête des habitants les plus imposés de la paroisse.
Pierre Contantin Prouvost habitait rue Saint Georges à Roubaix, « une
maison qu’il avait acheté avec cinq autres pour la sommes de 530 florins,
13 patars et 5 deniers aux héritiers d’Albert et Joseph Lecomte. La maison
avait un magnifique jardin dont les murs étaient couverts de vignes de raisins
bleus et blancs. En été les fleurs donnaient un air enchanteur à la propriété,
plantée d’arbres à fusées, dont on cueillait les fruits en juillet ; on y
trouvait aussi des beurrés, des callebasses, l’amande de Suède. Il y avait deux
grandes pelouses qui furent la cause d’un procès entre Constantin Prouvost et
son voisin, Pierre Rouzé qui avait la prétention d’y curer son linge.
Constantin Prouvost ne dédaignait pas les plaisirs de la table. Les faïences de
porcelaine de Tournai et de Lille étaient, à cette époque, d’un usage courant.
Il y avait chez lui, de belles pièces d’argenterie portant la marque des
Fermiers Généraux de Lille : l’alouette volante : parmi ces pièces,
on admirait une grande cafetière Louis XV et un important service à liqueur
Louis XVI composé de quatre carafons garnis de rinceaux et roses et, au centre,
une pyramide surmontée d’une grosse boule d’argent qui représentait, sans
doute, une montgolfière, très à la mode, même dans le ?, à la suite des
ballons inventés en juillet 1783. » Ce journal, Pierre-Joseph Prouvost le
tenait sur un ordo de Tournai, diocèse auquel appartenait Roubaix. Ce Pierre
Prouvost, né en 1725, à Roubaix, avait épousé Marie-Catherine de Ramery, de
Mons, en Belgique. Il habitait rue du Fontenoy. Il était l’un des cinquante
maîtres de manufacture de tissus. Il était imposé à 12 livres. Le document
qu’il nous a laissé est bien curieux. Le 2 novembre 1771, écrit il, nous avons
mis en bouteilles une pièce de champagne rouge venant de Monsieur Roussel, de
Tourcoing. Nous avons payé 221 florins 15. Il y avait en cave : Bourgogne,
vieux Frontignan, vin de Rilly, une pièce de champagne à 22 de gros la pièce,
une pièce de Macon à 14 de gros. (…) : Pierre Prouvost reçoit le 20
janvier, la famille : l’abbé Prouvost, Philippe Constantin, son père,
Pierre Constantin, son oncle, sa sœur Béatrice Prouvost, qui fut prieure de
l’Hôpital sous la Révolution, sa mère Agnès Florin et d’autres.
(…) : Le 1° septembre, table ouverte pendant trois jours pour fêter
la dédicace ducate de Roubaix) : grande réunion des familles de Fontenoy,
Desmazières, Charvet, Lenôtre, Deldique, Deffrennes, Delannoy.
En cette circonstance, on a bu 27 bouteilles de Mâcon et 25 flacons de
champagne. L’année terminée, on fait l’inventaire de la cave : Pierre
Prouvost constate qu’on a consommé pour l’année 1771-72, en liqueurs, Macon,
Rilly, Bourgogne et Champagne, 187 flacons et 175 bouteilles ". Extraits
d’un article par Ernest Prouvost, le peintre, fils de Liévin, auteur de la
branche puinée.
Sa « vertueuse femme » Henriette Destombes s’alarmait de cette
prospérité pour l’avenir spirituel de ses enfants. Lorsque survinrent les
mauvais jours de la révolution, beaucoup de riches propriétaires,
craignant la confiscation de leurs biens, crurent prudent de les vendre pour
les convertir en assignats faciles à emporter en exil. Pierre-Constantin vendit
la plupart de ses propriétés. Il pensait bien que ses opinions pouvaient à tout
instant l’obliger à émigrer ; mais il ne put s’y résigner. Il envoya sa
femme et ses enfants dans un village voisin et se cacha dans une des dernières
propriétés qu’il avait conservées. Après le 9 thermidor, le 26 messidor an III
(14 juillet 1795), le représentnat du peuple Delamarre notifia à
Pierre-Constantin Prouvost sa nomination comme maire de Roubaix» AE
Prouvost. Le 22 vendémiaire an IV, avec le conseil municipal, il leva, comme
maire, le séquestre apposé sur la caisse du précepteur pour employer les
fonds comme secours aux pauvres. "Homme généreux et probe, il
avait proposé à sa commune trois actions principales. D'abord, venir en
aide aux pauvres. Ensuite, protéger les cultivateurs dont les charrois
réquisitionnés les forçaient à négliger les champs. Enfin, défendre
l'hygiène de Roubaix dont les citoyens laissaient devant les domiciles
des amas de boue et d'immondices ». Le souci des autres pour faire leur
bonheur, déjà." Albert Prouvost Toujours plus loin " On peut le
considérer comme le fondateur de la fortune industrielle des Prouvost ".
A l'époque, Panckoucke écrit dans son Petit Dictionnaire Historique et
Géographique de la châtellenie de Lille : « Beaucoup de villes ne valent
pas le bourg de Roubaix tant dans la beauté des maisons du lieu que dans
le nombre de ses habitants ».
Leurs sept fils furent négociants: Pierre Constantin Prouvost, né le
28 avril 1776, Roubaix (Nord), baptisé le 28 avril 1776, Roubaix (Nord), décédé
le 25 mars 1781, Roubaix (Nord) (à l'âge de 4 ans).
Eléonore Prouvost, née le 6 mai 1777, Roubaix (Nord),
baptisée le 6 mai 1777, Roubaix (Nord). Mariée, Roubaix (Nord), avec Ferdinand
Bulteau, né le 9 décembre 1770, Roubaix (Nord), baptisé le 10 décembre 1770,
Roubaix (Nord), fabricant. La fille de son frère épousa Esprit Charles Gabriel
de Bully, Payeur général du Trésor Royal à Lille, Chevalier du Lys,
propriétaire du château de Coeuilly, fils de Charles, avocat en Parlement de
Paris, payeur général du Trésor Royal à Lille, député du Nord, conseiller
municipal de Lille, d’une illustre et très ancienne lignée d’écuyers:
Albertine Prouvost, née le 17 décembre 1778, Roubaix (Nord),
baptisée le 17 décembre 1778, Roubaix (Nord), décédée le 14 avril 1849, Roubaix
(Nord) (à l'âge de 70 ans). Mariée le 8 août 1804, Roubaix (Nord), avec Aimé
Gruart, né le 28 septembre 1778, Roubaix (Nord), baptisé le 28 septembre 1778,
fabricant de tissus.
Augustin Joseph Prouvost, né le 7 septembre 1780, Roubaix
(Nord), baptisé le 7 décembre 1780, Roubaix (Nord), décédé en 1816 (à l'âge de
36 ans), négociant.Marié le 26 mai 1806, Roubaix (59), avec Henriette Thérèse
Destombes, née le 5 octobre 1778, Roubaix, baptisée le 5 octobre 1778, Roubaix
(Nord), décédée le 10 janvier 1808 (à l'âge de 29 ans).
Pierre Constantin Prouvost, né le 30 avril 1782, Roubaix
(Nord), baptisé le 30 avril 1782, Roubaix (Nord), décédé le 12 novembre 1812,
Roubaix (Nord) (à l'âge de 30 ans), négociant.Marié avec Augustine Constance
Grossemy.
Henri Prouvost, né le 19 novembre 1783, Roubaix (Nord),
baptisé le 20 novembre 1783, décédé le 20 août 1850, Roubaix (Nord) (à l'âge de
66 ans), fabricant, filateur, négociant.Marié le 1er août 1809, Roubaix (Nord),
avec Liévine Defrenne, née le 25 novembre 1791, Roubaix (Nord), décédée le 4
novembre 1824, Roubaix (Nord) (à l'âge de 32 ans). (sa soeur épousa
Gaspard-Aimé Charvet, Membre de la chambre de Commerce et conseiller municipal
de Lille) dont Rose, religieuse du Saint Sacrement, Louis-Camille,
supérieur des Rédemptoristes, Gaspard-Justine, doyen de Valenciennes.
Bon Ami Prouvost, né le 27 mars 1785, Roubaix (Nord),
baptisé le 28 mars 1785, décédé le 8 mai 1827, Roubaix (Nord) (à l'âge de 42
ans), négociant, administrateur des Hospices (parrain: Philippe Constantin
Prouvost 1743-1785/ ). Marié le 6 décembre 1813, Roubaix (Nord), avec Camille
Defrenne, née le 21 janvier 1793, Roubaix (Nord), baptisée le 22 janvier 1793,
Roubaix (Nord). (sa soeur épousa Gaspard-Aimé Charvet,
Membre de la chambre de Commerce et conseiller municipal de Lille)
dont Rose Prouvost, religieuse du Saint Sacrement, Louis-Camille
Prouvost, supérieur des Rédemptoristes, ordre fondé en 1732 par Saint
Alphonse de Liguori (1696-1787). Gaspard-Justine Prouvost, doyen de
Valenciennes (Un doyen est également le prêtre coordinateur d'un doyenné,
c'est-à-dire d'un ensemble de plusieurs paroisses).
Pierre Constantin Prouvost (1747-1808), officier de la Garde Nationale dt
François Henri Prouvost, avocat Cour de Bruxelles épx de Julia d'Elhougne
dt Marie ép d'Edmond d'Heilly et
Georges Jules Prouvost, avocat, conseiller à la cour d'appel d'Amiens,
lieutenant des Gardes Nationaux époux de Marie Lucie de Mailly.
Dans leur descendance, Françoise Le Grain, née à La Tronche (Isère),
mariée le 18 mai 1985, Ferney-Voltaire (Ain), avec Jean de Farcy,
comte de Pontfarcy, né au château de Champfleury, Arquenay ; Laurent
Vaudoyer, né en 1972, marié avec Eléonore Le Grix de La Salle ,
descendant de Jacques, Chevalier, conseiller du Roi, président trésorier
général de France et garde-scel au bureau des finances de la généralité de
Bordeaux, Alphonse d'Heilly, né le 26 juin 1908, Roubaix
,décédé le 25 janvier 1979, Grenoble (Isère) (70 ans), prêtre
jésuite, aumônier des Centres de Préparation au Mariage, Véronique
d'Heilly, née à Versailles (Yvelines), mariée le 21 juin 1997,
Avignonet-Lauragais (Haute-Garonne), avec Bertrand de Castelbajac, né à
Bordeaux, Élisabeth Dubois, née le 25 octobre 1907, Roubaix,
décédée le 23 avril 1983, Epinay sous Sénart (75
ans), fille de la Charité de Saint Vincent de Paul.
Observons
aussi deux femmes d’exception, contemporaines :
Catherine-Joseph-Charlotte LENGLART (1745-1818),
(LENGLART: d'argent à l'aigle de sable), fille de
Nicolas Hubert-Joseph Lenglart et de Alexandrine-Gabrielle-Albérique Carpentier ,
baptisée Paroisse Saint Etienne le 5 Avril 1745 d'une famille liée à
l'industrie de la dentelle depuis plus de 200 ans: " A l'époque de Louis
XVI, Carpentier donne du travail à un millier de dentellières, et ses bénéfices
lui permettent de mener grande vie dans son hôtel décoré à la française"
Trénard : histoire d'une métropole.
Le 11 Frimaire an II (Dimanche 27 Octobre 1793) alors que le pays était
encore occupe par les armées coalisées, Urbain-Dominique, sur les instances de
Pierre-Augustin Serrurier son fermier, se rendait a Bouvines afin d'apprécier
les dégâts causes dans sa propriété de la Court pendant les cinq mois que les
troupes ennemies de la République avaient occupe le territoire de cette
commune; entre Ascq, Sainghin et Lezennes, il se trouva tout-a- . coup cerne
par deux groupes de cavaliers et hussards autrichiens et fut emmené a Tournai
ainsi que sa femme et deux de ses enfants qui l'accompagnaient.
Au bout de deux jours Catherine-Charlotte Lenglart et son fils Louis furent
remis en liberté, mais sur les instances du General Comte Kinsky et du
Capitaine Obern qui se plaignaient de n'avoir pu obtenir des Lillois
l'élargissement de deux échevins de Templeuve-en-Dossemetz, le Prince de
Cobourg et le Duc d'York , les jugeant de bonne prise, décidèrent de
retenir M. Virnot et sa fille Julie comme otages. François-Joseph, Comte
Kinsky, ne en 1739, prit part a. la guerre de sept ans, a la campagne de 1788
contre les Turcs, et a celle de 1793-96 contre la France; il devint
Grand-Maitre de l'Artillerie des Armées impériales et mourut en 1805. Vainqueur
de Dumouriez a Nervinde, le feld-maréchal de Cobourg fut a. son tour vaincu a
Tourcoing par Moreau a Wattignies, et a Fleurus par Jourdan. Deuxième fils de
Georges III ne a Windsor en 1763, Evêque d'Osnabrick commandant des troupes
anglaises envoyées au secours des impériaux, Fréderic d'York, jusqu'a la paix
de Valenciennes, agit en commun avec le Prince de Cobourg.
Madame Virnot-Lenglart fit rédiger un procès-verbal de la capture de son mari,
obtint du Directoire du département du Nord l'attestation qu'il n'était compris
dans aucune liste des émigrés ou présumés tels, et que ses biens n'avaient pas
été mis sous séquestre (Douai 4 Nivôse, an II); elle sollicita du Tribunal
l'autorisation de pouvoir en son absence signer valablement des lettres de
change et vendre telle ou telle partie de biens de ville ou de campagne
pour remplir les obligations auxquelles elle avait été fixée dans l'emprunt
force; mais, pour obtenir l'échange des otages, les démarches multipliées
auprès du General La Valette et des représentants du peuple a la Convention
restèrent vaines. La fortune d'Urbain-Dominique Virnot était considérable, mais
au moment de sa capture il avait a faire face a des traites de 48.000 florins
et de 90.000 marks a. Hambourg et Catherine-Charlotte Lenglart redoutait
qu'elles ne fussent pas payées par ses correspondants. « Vous feriez bien,
(sic) lui écrivait-on de Paris, le 7 ventôse 1794 si vous aviez encore chez
vous quelques parties de potasse, de les offrir a. la Municipalité pour être
employées a la confection du salpêtre, que l'on ne cesse actuellement de
travailler pour la République (et qui serait certainement acceptée avec plaisir
par nos frères ». Le prince-de Cobourg se refusa a rendre la liberté a la jeune
fille qui s'était dévouée à son père, -mais comme l’étroite surveillance
antérieure s'était relâchée, Julie Virnot en profita pour s'évader.
Transféré sous bonne garde a Cysoing, puis dans le fort de Condé,
Urbain-Dominique Virnot y mourut le 3 Prairial an II (1° Juin 1794) après sept
mois de captivité. Plus tard, il fut inhume a Lille St-André, par les soins de
Charles Le Thierry.
Un magnifique portrait exécuté en 1771 par Heinsius représente le couple de M.
et de Mme Virnot-Lenglart dans leur jeunesse, Urbain-Dominique en habit de
velours, s'ouvrant sur un jabot de dentelle et un gilet de soie brochée, la
perruque poudrée, nouée d'un ruban noir, avec sur le coté des rouleaux
pommades, les lèvres bien dessinées, le nez aquilin, le regard tourne vers sa
femme derrière laquelle il est appuyé ; de Catherine-Charlotte Lenglart,
bornons-nous a dire que l'arrangement exquis de sa coiffure et de sa toilette
de taffetas rose, l' élégance suprême des nœuds retenant le fichu et les
manches doublées de dentelles ne peuvent qu'exciter l'admiration la plus
enthousiaste. Son portrait, a cheveux blancs, appartient a M. Urbain
Virnot-Ovigneur.
Après avoir procédé au partage de ses biens le 4 Mai 1810, Catherine-Charlotte
Lenglart décéda le 30 juin 1818, ayant eu neuf enfants ; il existe un
inventaire de 1818 après décès de Catherine Lenglart, veuve de Urbain-Dominique
Virnot, en sa demeure 56, rue de Tournay à Lille : côté objets (un cartel doré
avec statue bronze prisé à la forte somme de 450 F) et meubles (piano,
bergères, fauteuils, etc...), il n'apporterait pas grand chose. Peut-être côté
argenterie. Il y en a beaucoup : cafetière, théière, plateaux et des couverts
nombreux, certains marqués DL, DV et LB. Il y avait un cabriolet (220 F), une
calèche (400 F), une voiture forme antique (500 F), une vinaigrette (voiture
découverte) 150 F). Il y avait aussi des fermes et des maisons à Lille. Le
partage des biens de feu Urbain-Dominique Virnot a eu lieu le 4/5/1810 devant
Salembier.
ET
Catherine
Françoise Prouvost (1752 – 1801)
épousa, le 30 avril 1782, François Joseph DUROT 1747-1815, fils
d’Arnould-François DUROT, bourgeois de Lille, remarquable exemple de parcours
proto-industriel :
sa vie intense a été racontée par Alexis Cordonnier dans son article : « Une
industrie d’art au siècle des lumières : l’indiennerie DUROT (1765-1790) : il
créa ou racheta les:
Manufacture Royale des toiles peintes, indiennes & papiers peints en façon
de damas & d'indiennes de Lille qu’il créa : lettres patentes le 25
janvier 1770 (toiles frappées des armes fleurdelisées),
Manufacture Royale de verres, rachetée en 1775 et nommée sous la raison de son
fils ainé « Louis-François Durot et fils », dirigée avec son gendre Auguste de
LAGARDE ; cédée en 1777 à son associé Bernard Rousselle
Manufacture Royale de Mousselines d’Houplines (association avec de
Raincour) en 1768, Beau-père de Louis-François LEPERRE-DUROT, fondateur de
la
Manufacture Royale de porcelaines de Monseigneur le Dauphin,
crée le 13 janvier 1784 place des Carmes à Lille et fabriquait de la porcelaine
dure cuite au charbon de terre. Marque au « dauphin couronné » et « A Lille »
Après la Révolution, elle fut dirigée par Gaboria. Elle ferma en 1817.
Marque au Dauphin Couronne porcelaine dure de Lille
Il installa sa manufacture-château au château de Beaupré, à Haubourdin,
propriété du comte de Roncq
François-Joseph est le frère d’Hubertine-Clotilde épouse d’Auguste Joseph de
LAGARDE de BOUTIGNY , seigneur de Bielville & autres lieux trésorier de France
au Bureau de Lille , chevalier , seigneur de Boutigny, substitut au
Bureau des Finances de Lille 1717-1749
de Dorothée-Julie Durot épouse de François-Joseph LEPERRE, fondateur de la
Manufacture Royale de porcelaines de Monseigneur le Dauphin,neveu d’Antoine,
dirige la chambre de Commerce de Lille , de Marie-Catherine et
Amélie-Félicité qui épousèrent deux frères : Pierre-François et
Jean-Baptiste Beghein d’Aignerue.
de Pierre-Marie-Régis qui épousa la fille d’un des plus gros fabricant de
toiles peintes des Pays-Bas catholiques : la gantoise Anne-Barbe CLEMMEN,
de Louis-François qui épousa Marguerite BAYARD, riche propriétaire aux
Antilles.
de Nathalie-Françoise, dominicaine au couvent de Lille;
de Patrice-Joseph, religieux à l’abbaye de Marchiennes.
Alexandre Lauwick peintre, petit-fils de Catherine-Françoise Prouvost,
Femme juive d’Alger 1861 par Alexandre Lauwick
Alexandre Lauwick
« Oeuvres exposées au salon annuel organisé par le Ministère de la Maison
de l'Empereur et des beaux-arts (Surintendance des beaux-arts), en 1865, au
Palais des Champs-Elysées à Paris. Tirage photographique sur papier albuminé
représentant : - "Retour de l'enfant prodigue", tableau par François
Germain Léopold Tabar, No 2030, appartient à l'auteur;
- "Léda", tableau par Gaston Casimir Saint-Pierre, No 1914,
appartient à l'auteur; - "Jésus, source de vie", d'après le chapitre
VII, verset 37 de l'Evangile selon St-Jean, tableau par Charles Henri Michel,
No 1511; - "Une rue au Caire", tableau par Alexandre Lauwick, No 1258;
- "La Vierge et l'Enfant Jésus", d'après l'Evangile de la
Saint-Enfance, tableau par Albert Lambron, No 1209.
« Alexandre Abel Félix Lauwick, parfois orthographié Lauwich, né le 24 mars
1823 à Lille et mort le 6 février 1886 à Paris 8°, est un peintre orientaliste
français. Issu d'une grande famille de la bourgeoisie lilloise, Alexandre
Lauwick est le fils de Charles Frédéric Joseph Lauwick, propriétaire, et
Catherine Françoise Joseph Durot, et le petit-fils de Catherine-Françoise
Prouvost. En 1864, il épouse à Paris Louise-Thérèse Riesener, nièce d’Eugène
Delacroix. Après des études aux beaux-arts de Lille, Alexandre Lauwick est
élève de Charles Gleyre aux beaux-arts de Paris. Il peint ensuite sur le motif
à Barbizon, puis voyage en Italie et en Afrique du Nord. Il reste alors
plusieurs années en Algérie où il fait partie de la Société des Beaux-Arts
d'Alger. Il a exposé au Salon de Paris de 1850 à 1869 des toiles exclusivement
orientalistes. Œuvres :Femme juive de la province d’Alger (1861), Palais des beaux-arts
de Lille. Une Vue du Caire, acquise par l'État au Salon de 1865 et déposée au
Musée des Beaux-Arts de Dunkerque, semble avoir disparu lors de la destruction
de ce musée en 1940.
Il épousa en 1864 Thérèse Riesener 1840-1932, dont Gabrielle 1865-1945
Laure 1868-1894; Thérèse est la fille de Léon Riesener, élève de son père
Henri-François Riesener et d’ Antoine-Jean Gros. Petite fille de Henri-François
Riesener (1767-1828),fils du grand ébéniste, élève de Vincent, puis de
Jacques-Louis David, époux en 1807 Félicité Longrois, dame d'annonce de
l'impératrice Joséphine. Arrière-petite fille de Jean-Henri Riesener
(1734-1806), élève de Jean-François Oeben. Il épouse la veuve de ce dernier,
Françoise-Marguerite Vandercruse. Reçu maître en 1768, Françoise-Marguerite
Vandercruse est la fille de François Vandercruse dit La Croix, 1728-1799,
ébéniste, flamand d'origine, surnom emprunté également par son fils, Roger,
ébéniste à la Cour, lui aussi, qui signa ses œuvres R.V.L.C. pour Roger
Vandercruse La Croix, célèbre ébéniste estampillant RVLC ; Thérèse
Riesener est la nièce du peintre Eugène Delacroix, cousin germain de son père,
Léon Riesener.
Femme
juive d’Alger 1861 par Alexandre Lauwick
OU
Béatrix Prouvost,
née le 6 février 1728, fut chanoinesse de Saint Augustin,
prieure de l'hôpital Saint Elisabeth de Roubaix qu'avait fondé en
1500 Isabeau de Roubaix, en 1764 et s'illustra lors de la Révolution.: Toute
jeune, au mois de janvier 1749, elle était rentrée au couvent de
saint-Elisabeth de Roubaix. Elle était prieure de son monastère
lorsqu’éclata la Révolution. Le 2 novembre 1792, des commissaires envoyés
par le district de Lille envahissent la maison et signifient aux
religieuses qu’elles ont à se disperser dans les vingt quatre heures. Sœur
Beatrix avait alors 65 ans ; A l’heure où les femmes les plus
héroïques ne savaient que bien mourir, sœur Béatrix eut le courage de se
défendre. Après une longue captivité, elle sortit de la tourmente
saine et sauve mais triste à jamais. On la revit dans la famille,
portant le deuil de son couvent détruit et de sa mission interrompue. Elle
s’en alla doucement mais elle ne mourut pas toute entière. Son visage
resta populaire au foyer des pauvres et au chevet des malades. Sœur
Béatrix ressuscitera un jour sous le pinceau d’Amédée Prouvost. "
Lecigne
A Roubaix, il n'y eut pas une seule défection parmi les soeurs Augustines
chargées de desservir l'Hôpital Sainte-Elisabeth fondé en 1488 par Isabeau de
Roubaix, veuve de Jacques de Luxembourg. Par un mémoire adressé, le 14 avril 1790,
à l'Assemblée Nationale, la municipalité de cette ville, demandait, au nom de
l'humanité, la conservation de leur couvent. Grâce sans doute à cette
sollicitude de l'administration, les religieuses purent se maintenir, dans la
ville, près de trois années encore, traversées néanmoins par toutes sortes de
troubles, visites, enquêtes, inventaires. Il y eut même, à certaine' époque,
des menaces assez graves contre les soeurs, parce qu'elles recevaient des
prêtres n'ayant pas prêté le serment. Enfin des commissaires, envoyés par le
Directoire du District de Lille, vinrent, le 2 novembre 1792, signifier aux
soeurs l'ordre d'évacuer la maison dans les vingt-quatre heures. Qui peindra,
s'écrie l'historien de Roubaix, la douleur des vingt-huit religieuses expulsées
sans pitié de leur cloître où, calmes et détachées du siècle, elles goûtaient
les ineffables charmes d'une vie d'austérités, de prière et de dévouement ?
Violemment arrachées des lieux où reposaient leur bienfaitrice et leurs
compagnes qui, plus heureuses, les avaient devancées dans un monde meilleur et
éternel; ravies aux pauvres chartrières que leur angélique charité entourait
des plus tendres soins, on les refoulait au sein d'une société que les passions
agitaient, où elles devaient trouver à peine un toit pour s'abriter ! Douze de
ces religieuses ne quittèrent pas Roubaix et, pour se conformer à l'arrêté du
département du Nord, du 11 décembre 1791, déclarèrent à la municipalité leur
intention était de faire leur résidence en cette ville. La vénérable prieure,
dame Béatrix Prouvost, fut arrêtée et incarcérée, mais elle sut se défendre
énergiquement et victorieusement contre les ineptes accusations auxquelles elle
fut en butte. Après le Concordat, six des pauvres soeurs de Sainte- Elisabeth,
vénérables débris de la plus florissante communauté, regagnèrent leur couvent,
appelées par l'administration municipale à s'y vouer à l'instruction de la
jeunesse; mais, affaiblies par l'âge, les misères et les privations de
l'exil, elles durent bientôt renoncer à ce pénible travail et vécurent
tristement de la modeste pension que leur faisait le Gouvernement. Une autre
vivait encore à Valenciennes, en 1836, presque aveugle et sans ressources ; le
conseil municipal de Roubaix lui accorda un secours annuel de 150 francs. Les
Soeurs de Notre-Dame-des-Anges de Tourcoing ayant également refusé de trahir
leurs voeux, furent forcées de quitter leur monastère le 4 novembre 1792. Leurs
biens eussent été vendus, comme ceux de la plupart des maisons religieuses, si
la municipalité ne s'en fût emparée au profit de l'hôpital, en vertu d'une loi
portée dans ces temps de détresse. Ces biens furent depuis lors réunis à la
fondation primitive et administrés en faveur des vieilles femmes par une
commission que nomma le Gouvernement. Lorsque la persécution cessa, les
autorités de la ville écrivirent à chacune des soeurs pour les prier de revenir
dans leur maison et de reprendre la mission de charité qu'elles avaient été
obligées d'interrompre. Théodore Leuridan, Histoire de Roubaix, 1.1, p. 304; t.
Il, p. 371 à 277.
Nous
pouvons aussi nous pencher sur deux autres contemporains :
Louis-Joseph
VIRNOT, (1781-1829)
Château Virnot
Banquier à Paris, né le 10 Juillet 1781, décédé en 1829. Au partage de
1810, Louis Virnot fit avec Charles Lethierry l'échange de terres d'un hectare
et demi a Wambrechies contre quatorze hectares de bois a Renescure, où il fit
construire le château Virnot.
ET
13:
Henri I Prouvost (1783-1850)
Maire adjoint de Roubaix, de 1821 à 1826, membre du Conseil de fabrique de
Saint Martin à Roubaix de 1826 à 1847, administrateur des hospices de 1817 à
1822 ,
Maître de manufacture, epx Liévinne Defrenne (1791-1824), fille de Liévin
Joseph de Frenne (1750-1814), Maître de manufacture, marchand drapier,
administrateur des hospices, " chef de la branche ainée de la
famille de Frenne" (Leuridan) et de Clémentine Dervaux; cette très
ancienne famille de Fresnes remonte ses preuves de noblesse vers 1340, est
connue dans la région de Tournai, Roubaix. Cette famille donne naissance aux
seigneurs de Fresnes, du Lobel, de Gaucquier, et occupe des fonctions
échevinales à Roubaix, de lieutenant de Saulx et du marquis de Salm à Néchin,
bailli de Néchin, censier de nombreuses terres, négociants et industriels dans
le textile : plusieurs générations d’ancêtres des Prouvost fabriquaient,
aux XVII° et XVIII° siècles, ces sublimes tapisseries des Flandres de
haute lisse ( Liévin de Frenne 1686 - 1743 et son fils Liévin Joseph
Defrenne-Prouvost, sieur du Gaucquier,
Henri Prouvost, né le 9 juin 1810, Roubaix (Nord), décédé le 22 avril 1857,
Flers-lez-Lille (Nord) (à l'âge de 46 ans). Marié le 26 avril 1835,
Roubaix (Nord), avec Sophie Florin, née le 15 juin 1812, Roubaix (Nord),
décédée le 27 juin 1871, Roubaix (Nord) (à l'âge de 59 ans).
Augustin Prouvost, né le 15 juin 1812, Roubaix (Nord), décédé en 1877 (à l'âge
de 65 ans). Marié avec Zoé Wacrenier.
« Prouvost-Wacrenier « Auguste Modeste Prouvost, le 2ième
des 5
frères Prouvost-Defrenne, est décédé, veuf
de Zélie Wacrenier, à Haubourdin le
6/12/1877 ; parmi ses enfants 2 étaient encore
mineures ; la
déclaration de succession et l’inventaire dressé
par le Notaire d’Haubourdin ne
révèlent que du mobilier et pas d’analyse de
papiers à l’exception d’une
indication sur l’existence d’une concession au
cimetière de l’Est à Lille où
avait du être inhumée son épouse ; le registre
de la déclaration de
succession de Zoé Wacrenier, décédée
à Lille le 23/6/1866, est introuvable, et
doit certainement avoir été déclassé depuis
le déménagement car il ne figure
pas dans l’état des lacunes ! pour le moment il ne me
semble pas que parmi
les 9 enfants certains se soient mariés mais pour cela il faut
retrouver tous
les actes de décès ; il y a eu des prêtres et
religieuses ; j’ai
trouvé la référence de l’inventaire
notarié au premier décès ;
l’idéal
serait de trouver une déclaration de succession d’un des
enfants décédé après
ses parents et laissant ses frères et sœurs comme
héritiers. Lors de son
mariage Prouvost-Wacrenier était négociant et au
décès de sa femme filateur de
coton et habitait avec elle 24 rue du Faubourg de Roubaix ; leur
fils
Gaspard était en 1877 employé à Roubaix et
habitait 4 rue de l’Abattoir. Je
vais voir demain l’inventaire après le 1er décès qui sera peut-être
plus explicite sur l’activité de filateur de coton de Auguste Modeste
Prouvost-Wacrenier. » Philippe Rammaert-Mignot
« En ce qui concerne les Prouvost-Wacrenier, je n’ai pas
encore réussi à savoir pourquoi Modeste Auguste a quitté Fives pour
Haubourdin ; à son décès en 1877 il y avait encore 2 filles mineures dont
le tuteur était Auguste, vicaire à Lille-Moulins (St-Vincent-de-Paul) ;
Modeste Auguste était filateur de coton et habitait d’abord 11 rue des Fleurs à
Lille puis 24 rue de Roubaix à Fives (devenue rue du Faubourg de Roubaix à
Lille après la fusion de Fives à Lille) ; des enfants sont décédés jeunes
à Fives puis comme leur père à Haubourdin rue de Béthune ; la maison de
Lille-St-Maurice (Fives) a été construite, comme la filature sur des terrains
achetés en 1839 en 3 parties ; que s’est-il passé ensuite ; Zoé
Delphine Prouvost-Wacrenier était cousine de son mari et a hérité de ses
parents (partage Wacrenier-Defrenne en 1852) puis elle est décédée jeune en
1866 ; indépendamment des enfants prêtre et religieuse, Gaspard Philippe
Joseph, né à Fives 16/6/1853 était employé à Roubaix (4 rue de l’Abattoir au
décès de son père) ; lors du recensement de 1906 il était représentant en
vins et habitait à Croix 14 rue du Trocadéro ; c’est le seul qui pourrait
avoir laissé un patrimoine, ce qui permettrait d’avoir les noms de ses
héritiers. » Philippe Rammaert-Mignot
Liévin Prouvost, né le 21 août 1818, Roubaix (Nord), décédé le 7 juillet 1869,
Cattegnières (Nord) (à l'âge de 50 ans). Marié le 6 février 1842, Roubaix
(Nord), avec Alphonsine Gruart, née le 30 novembre 1819, Roubaix (Nord),
décédée le 11 avril 1907, Roubaix (Nord) (à l'âge de 87 ans).
Amédée Prouvost, né le 30 mars 1820, Roubaix (Nord), décédé le 11 décembre
1885, Roubaix (Nord) (à l'âge de 65 ans). Marié le 15 septembre
1844, Roubaix (Nord), avec Joséphine Yon, née le 6 janvier 1827, Roubaix
(Nord), décédée le 25 juillet 1902, Estaimbourg (Hainaut, Belgique) (à l'âge de
75 ans).
Adolphe Eutrope Prouvost , né le 30 avril 1822, Roubaix (Nord), décédé le 24
novembre 1884 (à l'âge de 62 ans). qui secondera Amédée à la tête de
l'entreprise familiale , sœur, marié le 28 avril 1850 avec Adèle Virginie
Scrépel, née le 30 juin 1824, Roubaix (Nord), décédée le 31 décembre 1887,
Roubaix (Nord) (à l'âge de 63 ans) de Louis Jean Scrépel, portraituré par
Victor Mottez, dont Marie et Adolphe-Henri qui continuera.
Henriette Prouvost.
Parmi les fondateurs de la Conférence Saint Vincent de Paul de Roubaix, le 6
novembre 1846, on note : MM. Constantin Prouvost; Louis Prouvost, plus tard
rédemptoriste; Gaspard Prouvost, qui mourut doyen de Notre-Dame, à
Valenciennes; Willebaud Wibaux, nommé secrétaire quoique absent de la séance.
Parmi les membres entrés dans la Conférence de 1842 à 1852 : Gruart-Prouvost,
membre honoraire (date d’admission?). ; Prouvost Joseph, membre actif. Henri
Prouvost. 6 Février 1843. Wattinne-Prouvost, membre honoraire. Prouvost Liévin,
membre honoraire.
Nous
savons qu’il y a eu quatre alliances entre les Prouvost et les Virnot :
nous avons ici, à l’extrème fin du XVIII° siècle, une sœur et un frère
Virnot qui épousent respectivement un frère et une sœur Prouvost.
Rose-Marie
VIRNOT de LAMISSART (1772-1851),
épousa, le 13 Brumaire an III (Novembre
1795), Jean-Baptiste
PROUVOST, né la Madeleine-lez-Lille, âgé de 29 ans, fils de Jean-Baptiste, «
practicien» et de feue Marie-Madeleine-Elisabeth Baillant (fille de Jacques et
de défunte Marie-Magdeleine Malfait), fils de « sieur Jean Baptiste Prouvost»,
né à Wasquehal, bourgeois de Lille en 1776, fils de Robert Prouvost et
Marie-Anne Joseph Florin, décédé le 7/5/1797, sans postérité ; remariée à
Marie-Jean-Charles Gennart, receveur des domaines, + 12/2/1834, + paroisse
St-André 15/11/1881dont le beau frère était Charles-Alexandre-Joseph Rameau :
sans enfant et grand amateur de fleurs, celui-ci se retira a Mons-en-Pévèle, ou
il mourut laissant par donation entre vifs des 7 et 15 Septembre 1875 à la
Ville de Lille, une somme de 480.000 francs pour l'érection d'un palais destiné
aux concours agricoles et aux expositions florales.
Louis-Urbain
VIRNOT de LAMISSART, (1779-1837),
né le 23 Novembre 1779, décédé le 20
septembre 1837; en Prairial an X (3I mai 1802), épouse Aimée-Joseph PROUVOST, décédée le 30 Mai
1819, 44 ans, fille de Jean Baptiste Prouvost, négociant et Marie-Magdelaine
Isabelle Joseph Baillant, dont un fils Urbain-Léon PROUVOST, né le 29
Fructidor, an XII (16 Septembre 1804), décédé le 26 Vendémiaire 15/12/04.
le 11 Prairial an X (3I Mai I802), il avait épousé Aimée-Joseph PROUVOST,
décédée le 30 Mai 1819, âgée de 44 ans, dont un fils Urbain-Léon VIRNOT de
LAMISSART, ne le 29 Fructidor, an XII (16 Septembre 1804), décédé le 26
Vendémiaire (I5 Décembre de la même année). A propos de l'hôtel Virnot de
Lamissart, en janvier 1838, Barthélemy Delespaul, dit Delespaul Aîné, achète
aux héritiers de Monsieur Virnot-Delamyssart, moyennant 91.720 francs, une
belle maison avec atelier adjacent, située 73 rue de Jemmapes à Lille
(actuellement 52, façade de l'esplanade à Lille); Il s’agit de la succession de
Louis-Urbain VIRNOT de LAMISSART. Ils avaient aussi l’hôtel de lamissart, rue
Royale à Lille.
Hôtel Virnot de Lamissart (Prouvost), 52, façade de l’Esplanade (angle rue de Jemmapes) Lille
Hôtel de Lamissart (Prouvost), 130 rue Royale à Lille
Maire adjoint de Roubaix, de 1821 à 1826
membre du Conseil de fabrique de Saint Martin à Roubaix de 1826 à 1847
administrateur des hospices de 1817 à 1822 ,
Maître de manufacture,
epx Liévinne Defrenne (1791-1824)
fille de Liévin Joseph de Frenne (1750-1814), Maître de manufacture, marchand drapier, administrateur des hospices, " chef de la branche ainée de la famille de Frenne" (Leuridan) et de Clémentine Dervaux; cette très ancienne famille de Fresnes remonte ses preuves de noblesse vers 1340, est connue dans la région de Tournai, Roubaix. Cette famille donne naissance aux seigneurs de Fresnes, du Lobel, de Gaucquier, et occupe des fonctions échevinales à Roubaix, de lieutenant de Saulx et du marquis de Salm à Néchin, bailli de Néchin, censier de nombreuses terres, négociants et industriels dans le textile : plusieurs générations d’ancêtres des Prouvost fabriquaient, aux XVII° et XVIII° siècles, ces sublimes tapisseries des Flandres de haute lisse ( Liévin de Frenne 1686 - 1743 et son fils Liévin Joseph Defrenne-Prouvost, sieur du Gaucquier, 1728 -1795)
Colard de
Fresnes ca 1340
&
? ?
|
Jacquemart de
Fresnes ca 1370
&
? ?
|
Philippart de
Fresnes ca 1410
&
? ?
|
Jehan de Fresnes,
sieur de Lobel ca 1440-1525
&
Marguerite de Le
Planque
|
|
Philippart de
Fresnes, sieur de
Lobel 1463-1500
&
Ne N
|
Jehan de Fresnes
ca 1480-ca 1539
&
Marie de Le Rue
ca 1480
|
Hugues de
Fresnes ca
1500-1574
&ca 1524
Barbe du Gardin
ca 1505-1584/
|
Michel de
Fresnes ca
1525-1556
&1555
Jacqueline
Ploucquet ca
1525-1612
|
Jacques de
Fresnes /1556-1638/1685
&
Ne Lefebvre
1550-/1637
|
Pierre de
Fresnes 1600-1693
&1630
Marie du
Troncquoy 1610-1688
|
Pierre de
Fresnes 1649-1721
&1677
Jacqueline
Dujardin 1656-1695
|
Liévin de
Fresnes 1686-1743
&1718
Marie-Jeanne
Roussel 1699-1743/
|
Liévin Joseph
Defrenne, sieur du
Gaucquier 1728-1795
&1749
Augustine
Angélique Josèphe Dujardin, dame
du Gaucquier 1725-/1755
|
Liévin Joseph
Defrenne 1750-1814
&1775
Clémentine Marie
Angélique Josèphe Dervaux 1750-1834
|
Liévine Defrenne
1791-1824 &1809
Henri Prouvost
1783-1850*
Liévin de Fresnes
1686-1743 Négociant, fabricant de tapisseries des Flandres en haute
lisse |
|
Marie-Jeanne
Roussel 1699-1743 Petite fille de Jacques Roussel,
sieur du Trichon 1615-1673 |
|
Jean-Baptiste
Dujardin, seigneur du Gauquier 1690-1731/ |
|
Marie-Jeanne
Lecomte 1692-1741 |
|
Jean Nicolas
Dervaux 1684 |
|
Marie
Catherine Leroux 1683-1774 Fille de Ferdinand Joseph Leroux, Procureur & notaire à Tourcoing,
bourgeois de Lille |
|
Augustin Paul
de Surmont 1665-1715, Fils de Gaspard de Surmont Négociant en Laines, marchand,
pauvrisseur |
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Jeanne Le Febvre
1670-1727 |
- 1718 - |
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- 1711 - |
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- 1710 - |
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- 1693 - |
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Liévin Joseph Defrenne,
sieur du Gaucquier 1728-1795, Négociant, fabricant de tapisseries des
Flandres en haute lisse, échevin de la Ville de Roubaix. |
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Augustine
Angélique Josèphe Dujardin, dame du Gaucquier 1725-/1755 |
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Ferdinand Joseph
Dervaux 1715-1793 |
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Marie
Angélique de Surmont 1716-1796 |
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- 1749 - |
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- 1745 - |
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Liévin Joseph
Defrenne 1750-1814 Marchand drapier, maître de manufacture, administrateur des
Hospices de Roubaix |
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- 1775 - |
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Liévine Defrenne
1791-1824 épouse d’ Henri Prouvost
1783-1850 Maire adjoint de Roubaix, de 1821 à 1826, Membre du Conseil de fabrique de Saint Martin à Roubaix de 1826 à 1847, Administrateur des hospices de 1817 à 1822 , Maître de manufacture. |
Leuridan: les vieilles seigneuries.
« Plusieurs propriétés Prouvost
provenaient des Defrenne-Dervaux, décédés en 1814 et 1834, et précédemment des
Dervaux-Desurmont, : dans le partage de leurs biens en 1834 l’article 4
est une ferme à Tourcoing au hameau de l’Epinette avec des terres ;
« sur laquelle propriété est construit un salon de forme octogone bien
boisé et décoré, appelé le petit château (et peut très bien servir de jolie
maison de campagne) » ; cette propriété a été attribuée aux enfants
Prouvost-Defrenne, dont la mère, Liévine Defrenne, décédée avant ses parents en
1824 ; en 1851, après le décès en 1850 de leur père, Henri
Prouvost-Defrenne les enfants Prouvost se partagent les biens indivis provenant
de leur père et de leurs grands parents Defrenne et la ferme a été attribuée à
Amédée Prouvost-Yon qui l’a conservée comme maison de campagne jusqu’à la
location puis l’acquisition du château de Bourgogne à Estaimbourg ; dans
l’ouvrage d’Albert-E. Prouvost « Souvenirs de notre famille », paru
en 1960, page 13, cette propriété du hameau de l’Epinette est appelée « La
Glaine ». Dans ce même partage de 1851 Liévin, Amédée et Adolphe ont eu
chacun une partie de l’article 6 situé à Roubaix, rue Saint-Georges, numéros
39, 41 et 43 qui était « une belle et grande maison à 3 demeures avec
jardin numéros 39, 41 et 43 sur 2491 m2 qui appartenait en propre à leur père
qui l’avait reçu dans le partage Prouvost-Destombes en 1814. Le 39 a été
attribué à Adolphe Prouvost-Scrépel, le 41 à Liévin Henri Prouvost-Florin et le
43 à Amédée Prouvost-Yon.
Dans un partage de 1835 de biens
indivis entre les 4 frères Prouvost-Destombes (Jean Augustin Joseph, Pierre
Constantin Joseph, Henri Louis Joseph et Philippe Julien Bonami), il est
attribué à Henri Prouvost-Defrenne et ses enfants une filature au coin des rue
Neuve et de l’Union avec jardin et terrain alors que les 3 autres frères
recevaient des sommes d’argent liquide à prendre dans les ventes de terrains à
Delerue, Delerue, Alexandre et J-Bte Pennel et J-Bte Motte-Bossut ; tous
ces terrains avec un terrain rue Neuve vendu à Henri Prouvost-Defrenne seul
formaient à l’origine une seule masse de terrain (verger et terre à labour) de
53 a 16 ca que les 4 frères avaient acquis en 1810 de J-Bte Desmarchelier,
marchand blanchisseur de coton (qui lui-même avait acquis le Domaine National
du Château de Roubaix dans une adjudication sur surenchère à la Préfecture du
Nord en 1807. Lors de l’acquisition du terrain Bonami Prouvost était négociant
à Rouen et ses 3 frères négociants à Roubaix, cela correspond bien aux
renseignements fournis par l’acte SSP de constitution de société du 12/6/1809
dans lequel il est fait état des activités de Roubaix et Rouen (pièce annexe n°
30 de la généalogie de 1916). » Philippe Rammaert
Ferdinand
DEFRENNE, issu du 2ième mariage de Liévin avec Augustine
PROUVOST, épousera en 1795 Marie Henriette FLORIN, fille de
Constantin FLORIN-BACON et sœur de Carlos FLORIN-DEFRENNE »
Philippe Rammaert
Documents des Archives du Nord
Henri Prouvost, né le 9 juin 1810, Roubaix (Nord), décédé le 22 avril
1857, Flers-lez-Lille (Nord) (à l'âge de 46 ans). Marié le 26 avril 1835, Roubaix (Nord), avec
Sophie Florin, née le 15 juin 1812, Roubaix (Nord), décédée le 27 juin 1871,
Roubaix (Nord) (à l'âge de 59 ans).
Augustin Prouvost, né le 15 juin 1812, Roubaix (Nord), décédé en 1877 (à
l'âge de 65 ans). Marié avec Zoé
Wacrenier.
Liévin Prouvost, né le 21 août 1818, Roubaix (Nord), décédé le 7 juillet
1869, Cattegnières (Nord) (à l'âge de 50 ans). Marié le 6 février 1842, Roubaix
(Nord), avec Alphonsine Gruart, née le 30 novembre 1819, Roubaix (Nord),
décédée le 11 avril 1907, Roubaix (Nord) (à l'âge de 87 ans).
Amédée Prouvost, né le 30 mars 1820, Roubaix (Nord), décédé le 11
décembre 1885, Roubaix (Nord) (à l'âge de 65 ans). Marié le 15 septembre 1844, Roubaix (Nord),
avec Joséphine Yon, née le 6 janvier 1827, Roubaix (Nord), décédée le 25
juillet 1902, Estaimbourg (Hainaut, Belgique) (à l'âge de 75 ans).
Adolphe Eutrope Prouvost , né le 30 avril 1822, Roubaix (Nord), décédé le 24 novembre 1884 (à l'âge de 62 ans). qui secondera Amédée à la tête de l'entreprise familiale , sœur, marié le 28 avril 1850 avec Adèle Virginie Scrépel, née le 30 juin 1824, Roubaix (Nord), décédée le 31 décembre 1887, Roubaix (Nord) (à l'âge de 63 ans) de Louis Jean Scrépel, portraituré par Victor Mottez, dont Marie et Adolphe-Henri qui continuera.
,
Tissuthèque de Roubaix
Parmi les fondateurs de la Conférence Saint Vincent de Paul de Roubaix, le 6 novembre 1846, on note : MM. Constantin Prouvost; Louis Prouvost, plus tard rédemptoriste; Gaspard Prouvost, qui mourut doyen de Notre-Dame, à Valenciennes; Willebaud Wibaux, nommé secrétaire quoique absent de la séance. Parmi les membres entrés dans la Conférence de 1842 à 1852 : Gruart-Prouvost, membre honoraire (date d’admission?). ; Prouvost Joseph, membre actif. Henri Prouvost. 6 Février 1843. Wattinne-Prouvost, membre honoraire. Prouvost Liévin, membre honoraire.
« La famille Adolphe Prouvost-Scrépel figure
dans l’Annuaire des Grandes Familles de Roubaix-Tourcoing de 1947 (mais plus en
1954) ; 3 descendances y figurent.
Mme Prouvost était, en
effet, la plus jeune enfant du couple Scrépel-Lefebvre.
Adolphe et Adèle
Prouvost-Scrépel ont eu au moins 4 enfants : Adolphe en 1851, Marie en
1852, Félix en 1854 et Gustave en 1856, mais ce dernier ne figure pas dans
l’annuaire car il ne semble pas avoir eu d’enfant de Juliette Carlier. Pour
Adolphe Prouvost-Réquillart, le fils aîné, il ne semble y avoir eu qu’une seule
descendance sur les 3 enfants. Marie (Adèle Marie …) a eu avec Emile Delcourt,
au moins une fille que l’on retrouve dans la famille Delcourt-Tiers, avec
renvoi à la famille Mulliez-Eloy.
Félix Prouvost a épousé
Marie Devillars d’après l’Annuaire des famille qui donne une partie de leurs
enfants ; la descendance du nom était fixée à Marseille en 1947 ; il
existe aussi une descendance que j’ai eu la surprise de retrouver : une
petite fille, Isabelle Prouvost a épousé Jean Vandewiele (Mulliez) – elle était
fille du fils aîné Joseph et de Jeanne Duthoit, mariés à Croix le 20/6/1906 –
la famille qui habitait alors rue Pellart (près du Collège NDV) est partie ensuite
bd de Paris – Alain pourrait peut-être me renseigner sur les parents de Mr
Vandewiele (nom que l’on prononçait Vandeville) mais le nom Mulliez comporte
peut-être une faute d’orthographe car, d’après Généalo, il y a un mariage à
Roubaix Vandewiele-Mullier en 1905 – il est peut-être suivi d’une naissance
d’un Jean qui pourrait avoir la mention marginale d’un mariage avec Isabelle
Prouvost – Alain a peut-être connu les 2 fils aînés Jean-Claude et Bernard,
alors que le 3ième , Didier, devait avoir mon âge et a été un moment
dans ma classe en primaire (je ne sais pas ce que la famille est devenue ;
les parents des 3 fils, ou plus, devraient être plus que centenaires).
Le mariage
Prouvost-Devillars m’avait intrigué : il a eu lieu le 1/5/1883 à Roubaix
où Marie Devillars est née le 23/3/1862 ; pas de mentions marginales de
décès pour le couple. Marie Devillars s’appelait Marie Poutignac dit Devillars,
fille de Alphonse Aimé, né vers 1831/32, commissionnaire puis négociant à
Roubaix, et Flore Louise Flament, née vers 1840/41. Aucun indice pour retrouver
leurs lieux de naissance ou mariage, si ce n’est qu’un témoin en 1883 est un
oncle de la mariée Auguste Féron, né vers 1840, négociant à Lille. Sur Généanet
on trouve une mention de Villars de Poutignac sur la base de Pierre Barbier de
la Serre et sur la base de Bertrand de Maillard la mention de Léonard de
Villars, sgr de Poutignac, de Beaussac (24) où il est décédé sans postérité en
1817. Dans le Bulletin de l’Académie nationale de Médecine pour 1942 on a la
mention de Mr Poutignac de Villars, directeur d’un établissement pour jeunes
détenus en 1839. Dans le Bulletin de la Société de Géographie de Lille en 1886,
page 8, on trouve mention de Mr Poutignac de Villars dans la Commission
spéciale pour Roubaix (idem en 1892). Je suis parti sur Google des mots
« Poutignac dit de Villars » ou Poutignac de Villars.
J’ai trouvé la case du
Répertoire Général concernant Adolphe mais cela ne donne pas grand-chose si ce
n’est qu’il est indiqué le bail du 37 rue St-Georges occupé par la Sté-Générale
et la référence de la déclaration de succession qui indique qu’il était propriétaire
avec son épouse d’une maison d’habitation et une fabrique (occupée par lui) au
40 de la rue de la Fosse-aux-Chênes.
Il était filateur et
fabricant à Roubaix à cette adresse où il est décédé le 24/11/1884 – sa femme y
est décédée le 31/12/1887 (je n’ai pas encore vu sa déclaration de succession
et les cases du répertoire général pour les enfants qui permettront
certainement de savoir ce qu’ils sont devenus et quand ils sont décédés).
Adolphe avait en propre un
terrain pavé des Couteaux (boulevard de Strasbourg) sur lequel la communauté
avait construit un tissage mécanique sur 3180 m2 qu’il a vendu aux cousins
germains de son épouse, Félix et Edouard Réquillart et leur beau-frère Paul
Scrive ; le terrain qu’il avait reçu dans le partage avec ses frères de
1851 était à l’origine de 15.960 m2 ; il lui en restait une grande partie
louée et 8 maisons d’ouvriers.
Il faut être prudent : Adolphe Prouvost n’était pas oublié par sa propre famille dans la 2ième moitié du 19ième siècle car il a été associé avec ses frères ; au milieu du XX° siècle, on ne parlait effectivement plus de la branche d’Adolphe car progressivement les descendants ont quitté les affaires familiales notamment en quittant la région ; l’idéal serait de suivre le patrimoine et les activités des descendants mais le fonds de l’Enregistrement ne permet pas d’établir l’historique de chaque entreprise (qui peut avoir été affectée par une vente ou un dépôt de bilan) ; pour le 19ième siècle, le fonds de la Chambre de Commerce de Roubaix est assez laconique pour l’industrie, bien que les fabricants étaient souvent qualifiés de négociants ; par son sujet de thèse la chercheuse américaine est parachutée sur la recherche en utilisant tout ce qui a été écrit auparavant avec toutes les erreurs antérieures recopiées et les déductions non appuyées sur des documents ; il m’étonnerait qu’elle ait passé de nombreuses journées de recherches dans les sources régionales ; depuis longtemps les universités américaines achètent tous les ouvrages qui sortent en librairie ou qui sont mis en vente d’occasion. Je pourrai peut-être revoir tout cela lorsque j’aurai pu trouver un partage de la succession Prouvost-Scrépel et encore mieux la succession d’Adolphe (fils) Prouvost-Réquillart qui a peut-être été associé avec ses frères Félix et Gustave. » Philippe Rammaert
Quelques illustrations parmi les descendants sur quatre générations
d’Augustine Élisabeth Joseph Prouvost,
née le 14 février 1731, Roubaix
décédée le 12 avril 1801,
Roubaix (70 ans).
Mariée le 21 septembre 1755, Roubaix
avec Liévin Joseph Defrenne, sieur du Gaucquier, né le 18 avril 1728, Roubaix
décédé en 1795, Lille (67 ans), négociant, fabricant de tapisseries des Flandres en haute
lisse, échevin de la Ville de Roubaix :
Chez les
enfants
Floris Louis Joseph Defrenne, né le 1er mars 1766, Roubaix
décédé le 5 août 1826,
Roubaix (60 ans),
négociant, conseiller municipal de Roubaix, membre du Conseil de Fabrique de
Saint-Martin. Marié le 30 juin 1789,
Roubaix,avec Hyacinthe Josèphe Delebecque, née le 21 août 1769, Roubaix
décédée le 16 avril 1841,
Roubaix (71 ans),
Marie Angélique Defrenne, née en 1769, Roubaix décédée le 20 octobre 1819, Douai
inhumée, cimetière Saint-Roch, Valenciennes
(50 ans). Mariée le 16 juillet 1795, Roubaix
avec Guillaume Joseph Alexandre Duquesne, né le 31 octobre 1765, Tourcoing
décédé le 24 avril 1827, château de Bon-Repos, Beuvrages inhumé, cimetière Saint-Roch,
Valenciennes (61 ans), négociant,
banquier, directeur de la Banque Cailliau, Duquesne & Cie, capitaine de la
Garde Nationale (filleule: Henriette Alexandrine Duquesne 1778-1855)
(mariage
religieux célébré en pleine nuit dans une grange par un abbé réfractaire),
Pierre Joseph Defrenne, baptisé le 27 octobre 1759, Roubaix
décédé en 1804, Haubourdin
(peut-être 45 ans), négociant, officier
municipal de Roubaix.
Marié le 23 mai 1784, Templeuve
en Pèvèle,avec Sophie Thérèse Desmons,
Ursule Angélique Jacobine Defrenne, née le 19 juin 1761, Roubaix
décédée le 25 octobre 1807,
Roubaix (46 ans). Mariée le 6 février 1781,
Roubaix,avec Floris Delaoutre, né le 21 juillet 1752, Roubaix
décédé le 2 mai 1819,
Roubaix (66 ans), négociant, maire de Roubaix,
Aimée Augustine de Fresnes, née le 3 octobre 1758, Roubaix
décédée le 22 août 1783, Lille (24 ans). Mariée le 9 mai 1780, Roubaix
avec Pierre Liévin Joseph Vernier, né le 19 août 1749,
Sainte-Catherine, Lille décédé le 29 mars 1834, Lille (84 ans), négociant à
Lille, rentier, bourgeois de Lille (témoins: Jean-Baptiste Joseph Vernier ca 1745),
Louis Joseph Defrenne, né le 22 novembre 1770, Roubaix décédé
le 28 septembre 1842,
Roubaix (71 ans), négociant, conseiller municipal de Roubaix, membre du Conseil
de Fabrique de Saint-Martin. Marié le 21 juin 1801, Roubaix
avec Victoire Josèphe Gruart, née le 15 septembre 1779, Roubaix
décédée le 11 juillet 1868,
Roubaix (88 ans),
Parmi les petits enfants :
Martine Augustine Liévine Defrenne, née le 9 août 1782, Roubaix ,
décédée le 24 février 1852,
Roubaix (69 ans). Mariée le 8 août 1800, Roubaix ,
avec Charles Henri Florin, né le 17 juillet 1774, Roubaix ,
décédé le 1er novembre 1831,
Roubaix (57 ans), négociant filateur, tisserand,
Hyacinthe Fanny Ferdinande Defrenne, née le 13 septembre 1787, Roubaix
décédée le 21 juin 1828,
Roubaix (40 ans). Mariée le 5 mai 1807, Roubaix
avec Théodore Delaoutre, né le 6 août 1786, Roubaix
décédé le 6 juillet 1816,
Roubaix (29 ans),
Hyacinthe Joséphine Defrenne, née le 28 mars 1805, Roubaix .
Mariée le 28 mai 1823, Roubaix
avec Hippolyte Edouard Beghin, né le 23 décembre 1795, Douai .
Alexandre Joseph Duquesne, né le 12 mai 1796,
Valenciennes décédé le 4 mars 1831, château de
Bon-Repos, Beuvrages (34 ans), banquier, directeur de la Banque Cailliau, Duquesne &
Cie, membre de la Chambre de Commerce de Valenciennes. Marié le 8 mars 1824,
Valenciennes avec Adèle Cailliau, née le 7 juin 1797,
Valenciennes décédée le 16 octobre 1870, Lille (73 ans) (témoins: François Joseph Benoist de Laumont, écuyer
1756-1833), Petit fils Marie Elisabeth Liévine Duquesne, née le 29 août 1797,
Valenciennes décédée le 24 septembre 1857,
Valenciennes inhumée, cimetière Saint-Roch, Valenciennes (60 ans) (filleul: Paul Joseph Dupont 1834-1835). Mariée le 26 mars 1827,
Valenciennes avec Pierre Antoine Charbaut, né le 2 novembre 1781,
Fère-Champenoise, Marne, décédé le 8 juin 1856, inhumé,
cimetière Saint-Roch, Valenciennes (74
ans), capitaine au 21ème Régiment d'Infanterie de
Ligne, propriétaire à Marcilly sur Seine (filleul: Pierre Octave Joseph Dupont 1837-1902) (témoins: Antoine Athanase Le Moyne de Villarsy 1777-1849, Auguste Bon Marie de Carné Carnavalet ca 1795-ca
1830).
Cécile Martine Duquesne, née le 14 novembre 1801,
Valenciennes décédée le 7 mai 1859,
Valenciennes inhumée, cimetière Saint Roch, Valenciennes (57 ans), présidente
de la Conférence des Dames de Saint Vincent de Paul. Mariée le 24 mai 1826,
Valenciennes avec Charles Louis Joseph Dupont, né le 26 juin 1795, Barry
(Hainaut, Belgique), décédé le 15 mai 1872,
Valenciennes inhumé, cimetière Saint-Roch, Valenciennes (76 ans), banquier,
président de la Banque Louis Dupont & Cie, administrateur de sociétés,
maire adjoint de Valenciennes, juge au Tribunal de Commerce, administrateur de
la Banque de France (parrain et marraine: Philippe Joseph du Pont 1757-1803 Anne Josèphe Le Febvre ca 1758) (parents
nourriciers: Matthieu Joseph du Pont 1750-1836 Marie Charlotte Nathalie Duquesne 1774-1852) (témoins: Matthieu Joseph du Pont 1750-1836),
Petit fils Théophile Duquesne, né le 14 août 1804,
Valenciennes décédé, Paris, inhumé, cimetière du Père-Lachaise, Paris XX ,
maître de forges (filleul: Louis Alexandre Joseph Dupont 1828-1902). Marié le 3 avril 1826,
Valenciennes,avec Palmyre Aimée Flore Brabant,
Achille Adolphe Duquesne, né le 21 mars 1808,
Valenciennes décédé après 8 janvier 1862, industriel fabricant de sucre, maître de forges, négociant,
conseiller municipal de Valenciennes (filleul: Paul Achille Dupont 1835-1922).
Marié le 8 décembre 1828,
Valenciennes avec Bathilde Jeanne Lenglet de Blonde, née le 29 juin 1809,
Valenciennes
Sophie Defrenne, née le 29 février 1804, Roubaix
décédée le 20 septembre 1877, Lille (73 ans). Mariée le 2 février 1824, Roubaix
avec Achille Dewarlez, né le 22 janvier 1797,
Lille,décédé le 22 janvier 1871, Roubaix,
Nord (74 ans), architecte à Roubaix,
Pierre Alphonse Joseph Defrenne. Marié avec Florine Julienne de Le Rue,
Chez les arrières petits
enfants :
Céline Aline Florin, née le 20 août 1805, Roubaix
décédée le 18 septembre 1877,
Roubaix (72 ans). Mariée le 7 mai 1832, Roubaix
avec Louis Jean Charles Scrépel, né le 13 décembre 1809, Roubaix
décédé le 20 mars 1891, Roubaix (81 ans),
Sophie Florin, née le 15 juin 1812, Roubaix
décédée le 27 juin 1871,
Roubaix (59 ans). Mariée le 26 avril 1835, Roubaix
avec Henri Prouvost, né le 9 juin 1810, Roubaix
décédé le 22 avril 1857,
Flers-lez-Lille (46 ans),
Louise Defrenne, née le 9 août 1811, Roubaix ,
décédée le 13 février 1863,
Roubaix (51 ans). Mariée le 7 janvier 1833, Roubaix ,
avec Carlos Florin, né le 28 janvier 1811, Roubaix ,
décédé le 27 octobre 1862,
Roubaix (51 ans),
Hyacinthe Delaoutre, née le 18 mars 1808, Roubaix ,
décédée le 14 octobre 1844,
Roubaix (36 ans). Mariée le 9 avril 1826, Roubaix ,
avec Antoine Charles Yon, né le 20 juin 1798, Roubaix ,
décédé le 12 décembre 1833,
Roubaix (35 ans),
Clémence Delaoutre, née le 28 août 1821, Roubaix,
décédée le 10 septembre 1898, Roubaix
(77 ans). Mariée le 19 mai 1844, Roubaix,
avec Jean-Baptiste Bossut, né le 14 octobre 1820, Roubaix,
décédé le 29 octobre 1885, Roubaix
(65 ans),
Cécile Marie Nathalie Josèphe Dupont, Mariée le 24 novembre 1847,
Valenciennes avec Victor Emile Donat Duchataux, né le 4 janvier 1823,
Valenciennes décédé le 24 juin 1905, Reims
(Marne) (82 ans), avocat bâtonnier du Barreau de Reims,
maire de Merly, conseiller général de la Marne, président du Comice Agricole de
Reims (témoins: Pierre Adrien Dupont 1790-1861, Achille Adolphe Duquesne 1808-1862/, Pierre Louis Joly, Auguste Théodore Joly),
Louis Alexandre Joseph Dupont, né le 3 octobre 1828,
Valenciennes baptisé le 4 octobre 1828, église
Saint-Géry, Valenciennes décédé le 12 juillet 1902, Corbehem
(Pas-de-Calais) (73 ans), banquier, gérant de la "Banque
Louis Dupont & Cie", administrateur de la Banque de France,
président de la "Compagnie des Mines de Vicoigne & Hasnon"
(parrain et marraine: Théophile Duquesne 1804 Marie Charlotte Nathalie Duquesne 1774-1852) (filleul: Jean Adrien Joseph Dupont 1843-1865).Marié le 18 avril 1854, Douai avec
Céline Joséphine Dumon,
Marie Adélaïde Josèphe Dupont, Mariée le 22 juin 1853,
Valenciennes avec Adrien Clair Bontemps, né le 11 août 1825, Paris,
décédé le 2 avril 1891,
Valenciennes (65 ans), négociant, fabricant de batistes, directeur associé des
Ets Auguste Godard & Bontemps Frères, propriétaire, membre du Conseil de
Fabrique de Saint-Géry (témoins: Achille Adolphe Duquesne 1808-1862/, Louis Alexandre Joseph Dupont 1828-1902, Adolphe Honoré Bontemps 1819, Adrien Honoré Godard 1793),
Paul Achille Dupont, né le 5 novembre 1835,
Valenciennes baptisé le 8 novembre 1835, église
Notre-Dame, Valenciennes décédé le 6 janvier 1922,
Valenciennes inhumé, cimetière Saint-Roch, Valenciennes (86 ans), banquier,
président de la Banque Louis Dupont & Cie, président du conseil de
surveillance des Verreries Wagret, administrateur de la Banque de France,
conseiller municipal de Valenciennes (parrain et marraine: Achille Adolphe Duquesne 1808-1862/ Marie Anne Dupont 1788) (filleul: Edouard Joseph Dupont 1846-1846).
Marié le 11 juin 1856,
Valenciennes avec Elvire Desse, née le 12 octobre 1838,
Valenciennes décédée le 26 mai 1886,
Valenciennes inhumée, cimetière Saint-Roch, Valenciennes (47 ans) (témoins: Charles Jean Baptiste de Haynin 1794, Achille Adolphe Duquesne 1808-1862/, Charles Desse 1816, Louis Alexandre Joseph Dupont 1828-1902),
Pierre Octave Joseph Dupont, né le 25 septembre 1837,
Valenciennes baptisé le 2 octobre 1837, décédé le 21 janvier 1902, villa
Saint Patrick, Cannes (Alpes-Maritimes), inhumé, Saint-Saulve (64 ans), banquier,
gérant de la Banque Louis Dupont & Cie, administrateur de sociétés,
président du Conseil de Fabrique de Saint-Saulve (parrain et marraine: Pierre Antoine Charbaut 1781-1856 Marie Julie Pasquier 1792-1853). Marié le 10 avril 1860,
Valenciennes avec Marie Caroline Le Liepvre, née le 10 novembre 1839,
Valenciennes décédée le 12 septembre 1877, château du
Guindal, Saint-Saulve inhumée, Saint-Saulve
(37 ans) (témoins: Louis Alexandre Joseph Dupont 1828-1902, Achille Adolphe Duquesne 1808-1862/, Louis Jules Charles Bernard 1815-1881, Léopold Delame Lelièvre 1793-1864) (messe
célébrée par Mgr Charles-Joseph Bernard),
Mélanie Dupont, née le 27 mai 1842,
Valenciennes décédée le 26 août 1891,
Cambrai (49 ans) (parrain et marraine: Romain Joseph Dupont 1798-1859 Mélanie Yon).
Mariée le 8 janvier 1862,
Valenciennes avec Charles Alexandre Petit, né le 14 novembre 1837, Cambrai
décédé le 5 octobre 1907,
Cambrai (69 ans),
industriel fabricant de savon, président de la Chambre de Commerce de Cambrai,
juge au Tribunal de Commerce de Cambrai, conseiller municipal de Cambrai,
(filleule: Louise Marie Céline Petit 1900-1993) (témoins: Fidèle Amand Constant Courtin 1800, Louis Petit 1790-1862/, Louis Alexandre Joseph Dupont 1828-1902, Achille Adolphe Duquesne 1808-1862/),
Célina Defrenne, née le 10 avril 1840, Roubaix
décédée en 1935 (95 ans).
Mariée le 18 janvier 1859, Roubaix
avec Victor Cailliau, né le 6 juin 1833, décédé le 13 juin 1896 (63 ans), banquier, directeur de la banque Cailliau à Douai,
Tableau généalogique extrait de "Souvenirs de notre famille" par Albert-Eugène Prouvost 1960: les quatre premières générations sont, selon Alain Watine-Ferrant, des ascendances cognatiques.
d'où les branches: La lignée des
14: Branche ainée Henri II Prouvost Puinée Liévin Prouvost
Cadette Amédée I Prouvost
1810-1857
1818-1869
1820-1885
Rameau des Charles Prouvost
Rameau des Albert Prouvost
Rameau des Paul-Alexandre Prouvost Rameau des Edouard Prouvost
La branche
Amédée Prouvost
fils d' Henri I Prouvost 1783-1850,
Maire adjoint de Roubaix, de 1821 à 1826,
Membre du Conseil de fabrique de Saint Martin à Roubaix de 1826 à
1847,
Administrateur des hospices de 1817 à 1822 ,
Maître de manufacture, et Liévinne Defrenne
" Né en 1819, il
connut une prime jeunesse turbulente et trépigne a la pensée d'une vie placide
et monotone.
A 20 ans, se sentant
l'âme d'un novateur, il brise avec des horizons trop étroits et entreprend de
voyager. Non pas en diligence, mais à cheval. Il fait son tour de France et
envoie a sa famille des lettres et des notes de voyage où s’entremêlent des
impressions d'artiste et des vues très objectives sur les réalités
industrielles qu'il découvre au hasard de ses pérégrinations.
A 25 ans, il revient au
bercail et épouse une jeune lilloise, Joséphine Yon. La cérémonie de leur
mariage eut lieu à minuit comme le voulaient les usages de l’époque. II trouve
en elle une créature exquise de douceur et de tendresse qui sera pour lui le
plus sûr appui tant sur le plan des affaires que dans le domaine social. Tandis
qu’elle visitait les pauvres du quartier, Amédée, pendant l'épidémie de choléra
de 1866, se rendait au chevet des malades dans leurs taudis.
A cette époque, l'idée
de substituer au peignage à la main de la laine, le peignage mécanique est dans
l’air. En 1845 les Anglais avaient déjà monté une usine à Saint-Denis
appliquant cette technique et la transfèrent à Croix.
Amédée prend la grande
décision. Il s’ouvre de ses projets aux trois frères Lefebvre qui vont
commanditer son entreprise.
En 1851, 16 peigneuses Schlumberger et 5 peigneuses Passavant sont installées dans la rue du Fort et sortent les premiers rubans de peignes : le peignage Amédée Prouvost et Cie est né. 90 tonnes de laine par an et quatre ans plus tard, nouvelle étape avec la construction d'une seconde usine, rue du Collège ou Amédée acquiert les licences de la peigneuse Rawson.
Peignage Amédée Prouvost, fondée en 1851,
la Lainière de Roubaix
Vidéo: Les étapes de la fabrication
En 1867, lors de sa visite dans le Nord, l'empereur Napoléon III, accompagné de l'impératrice Eugénie, demande a visiter cette nouvelle usine. Surprises et admiratives, « leurs Majestés» découvrent 1'industrie lainière. A ce moment-la, les deux usines réalisent une production de plus de 4 millions de kilos de peignes et occupent 700 ouvriers.
« Du
26 au 29 août 1867, l’empereur Napoléon III et l’impératrice Eugénie effectuent
un voyage officiel dans le nord de la France pour commémorer le bicentenaire du
rattachement des villes de Flandre au territoire français – conquises par Louis
XIV en 1667, elles ont été officiellement et définitivement intégrées au
royaume par le traité d’Aix-la-Chapelle, conclu avec l’Espagne le 2 mai 1668.
Les souverains s’arrêtent successivement à Arras, Lille, Dunkerque, Tourcoing,
Roubaix et Amiens. Ils visitent des établissements industriels, hospitaliers,
pénitentiaires, comme ils le font traditionnellement au cours de leurs
déplacements officiels, mais ce voyage est surtout l’occasion, pour Napoléon
III, de faire prendre conscience à la population de la gravité de la situation
internationale et de préparer les esprits à un éventuel conflit avec la Prusse.
Les discours qu’il prononce à Arras et, surtout, à Lille, sont, à cet égard,
révélateurs : « Des points noirs sont venus assombrir notre horizon », déclare
l’empereur, qui termine cependant son allocution en incitant les Français à la
confiance.
L'Empereur
Napoléon III, accompagné de l'Impératrice, vient visiter les usines du Nord et,
entr'autres, celles d'Amédée Prouvost et Cie, le 29 août 1867, frère d’Henri
Prouvost-Florin.
Un compte
rendu officiel donne la relation suivante :
« Leurs
Majestés, malgré la température élevée, «ont traverse entièrement le peignage
dans ses « deux subdivisions. Elles ont remarque particulièrement une peigneuse
Noble, une Rawson et « les cardes, adressant à chaque pas des demandes « de
renseignements et n’ont eu que des éloges a « distribuer. Tout a été prévu dans
ce magnifique « établissement pour le bien-être des ouvriers et « ouvrières et
aucune des institutions modernes de « bienfaisance ne lui fait défaut.
«L'Empereur
s’est ensuite rendu chez Messieurs Lefebvre-Ducatteau Frères et a parcouru « le
tissage et la filature. A la sortie de leurs ateliers, «une conversation s’est
engagée entre leurs Majestés et Messieurs Prouvost et Lefebvre-Ducatteau au
sujet d'un plan de construction de cites ouvrières.
. «Sire,
a dit Monsieur Prouvost, permettez-moi de vous faire voir les plans et détails
d'une « cite de 350 maisons que nous construisons pour nos ouvriers, ainsi que
le spécimen d'une de ces maisons, a l'échelle de 10 cm par mètre.
« L’Empereur
s’étant arrêté en face de la maison, ayant a sa gauche l'Impératrice, a sa
droite « Monsieur Jean Lefebvre et a la gauche de l'Impératrice Monsieur Amédée
Prouvost, a dit a « Monsieur Jean Lefebvre:
«Ces
maisons me paraissent bien; combien vous coutent-elles de construction et
terrain et combien peuvent-elles loger de ménages?
« Sire,
répondit Monsieur Jean Lefebvre, selon « les habitudes du pays, chaque ménage a
sa maison particulière et celles-ci nous coutent 3.000 francs chacune, terrain
compris. La salle front à la rue « a une dimension de 4 m. 50 sur 3m. de
largeur, «précisa-t-il en réponse a une nouvelle question de l'Empereur.
«
L'impératrice, regardant un petit bâtiment en «maçonnerie, demanda: qu'est-ce
que cette place?
«L'architecte,
Monsieur Deregnaucourt, répondit : c'est ce que nous appelons le débarrassoir
ou la relaverie.
«
L'Empereur : comment est-il agencé?
«
L’Architecte : ces maisons sont construites « dos a dos de manière a laisser
les cours de coté, « pour avoir plus d’air. Indépendamment, existent des grands
jardins au centre des maisons, communs à tous les locataires.
« C'est
fort bien, a dit l'Empereur».
«
Et le
Cortège s’est éloigné pour monter en voiture
et se rendre a l’Hopital ». Puis, le couple impérial
sera reçu chez le Comte Mimerel.
J'ai cru
intéressant de vous donner connaissance de ce communique pittoresque, parce
qu'il préface en quelque sorte l’effort que devaient accomplir les générations
suivantes, a l' exemple des fondateurs, sur ce plan d'importance capitale de la
construction de maisons ouvrières.
« Albert-Eugène Prouvost, discours du centenaire du peignage Amédée Prouvost et Cie.
« Les deux souverains
avaient également visité la filature Droulers-Vernier de Pérenchies, devenue la
plus grande sous l’Empire ; Florentin Droulers, quoique chef du parti
légitimiste, accepta
la Légion d’Honneur à son issue. Ils
visitèrent également les usines Réquillart que les
Benoit de Flandres, Seigneurs de Quintens, dirigèrent 100 ans
plus tard. »
Après
avoir visité les usines d'Amédée Prouvost,
l'Empereur et l'Impératrice vont chez le Comte Mimerel, maire de
Roubaix.
Sous la IIIe République, en 1885, Amédée disparaissait avec la satisfaction de voir la première place assurée à l'affaire qu'il avait créée et qu'il laissait à ses trois fils: Amédée, Albert et Edouard. " Albert Prouvost Toujours plus loin
La demeure de la Grand Place de Roubaix
à Roubaix, classé Monument Historique par arrêté du 30 avril 1999, construit vers 1880 par Amédée Prouvost-Yon, couramment appelé Hôtel Auguste Lepoutre à qui il a été loué à partir de 1902.Il s' agit d' un hôtel d' industriel, entre cour et jardin, avec ses écuries, dont les dispositions sont encore bien conservées. Au rez-de-chaussée, trois salons côté jardin conservent des décors restés dans leur état initial, notamment des cheminées et boiseries moulurées. A l’étage, au bout du palier, existait une chapelle privée. Façade et toiture sur l’avenue des Nations-Unies ; façades et toitures sur la cour ; façade et toiture sur le jardin ; les trois salons du rez-de-chaussée donnant sur le jardin ; la cage d’escalier, y compris l’escalier (cad. BR 21, 22) : inscription par arrêté du 30 avril 1999; décor : menuiserie. Éléments protégés MH : élévation ; salon ; escalier ; décor intérieur. Site protégé : abords d'un monument historique; À partir de 1940 environ, le commissariat de police s’y est installé. Nations-Unies (avenue des) 301 et 36, rue Pellart, « est toujours debout et abrite actuellement le commissariat central de Roubaix. La maison est imposante et sans beauté. Toutefois, y passant à l’occasion pour régler une contravention, je ne puis m'empêcher de penser au diner de mariage de mes parents et de mon oncle et tante, Joseph Toulemonde, qui eut lieu le 17 novembre 1897 et qui réunit 245 convives. J'ai aussi un pieux souvenir pour tante Claire, souvenir lié à l’anecdote suivante. En 1883 fut reçu chez notre arrière-grand-mère, Don Bosco, devenu depuis Saint Jean Bosco. Tante Claire, tout enfant, fut très déçue de cette réception car le religieux, dont on lui avait vanté la grande sainteté, n'avait pas fait de miracles comme elle s'y attendait. »
Son épouse, Joséphine Prouvost née Yon 1827-1902 :
" Mme Prouvost était grande et bien faite, les yeux d'un joli velours marron comme ceux de son père, étaient assez perçants. Elle portait la toilette avec aisance et dignité et avait fait venir de Paris plusieurs fois des fleurs de grenade naturelles pour mêler à ses cheveux châtain foncé. Cela semblait à ce temps-la du plus grand des luxes et de longues années après on citait encore le raffinement d'une coquetterie bien innocente. Elle chantait agréablement la romance, surtout celle de l’Isa Puget ou les romances sentimentales de Nadaud, comme « La nid abandonne ". Sa voix était sympathique et douée d'une grande expression.
Madame Amédée Prouvost,
fille de M. et Mme Yon-Delaoutre, perdit son père alors qu'elle n'était âgée
que de 6 ans. C’était un homme distingué et selon le portrait du temps, qui est
encore dans notre famille, d'une physionomie fine et agréable.
Mme Yon se
remaria et épousa M. Lemaire. Elle donna à sa fille un soutien moral et un
tuteur, car elle-même mourut en 1844, et ce fut M. Lemaire qui conduisit Mlle
Yon dans le monde et pensa de bonne heure à la marier.
En effet à 17 ans elle
épousait M. Amédée Prouvost. Le mariage se fit à minuit suivant l’usage
de cette époque et le jeune ménage s'installa à Roubaix où M. Prouvost était
intéressé dans les affaires de M. Lemaire. Le passeport de M. Prouvost datant
de 1840, avant son mariage, témoigne que pour ses affaires .Il traversait la
France en tous sens, en diligence ou à cheval, et que ses tournées étalent de
longue durée.
Toutes les premières
années du ménage de M. et Mme Prouvost furent très heureuses. Six enfants
vinrent se grouper autour d'eux. Aucune épreuve cruelle ne vint accabler Mme
Prouvost avant la mort de son mari. Etait-ce son ardente piète ou toutes ses
pratiques de charité qui écartèlent les douleurs s'abattant sur certaines
familles? C’est le secret de la Providence. Toutes les âmes, même celles d'élite,
ne sont pas menées par les mêmes chemins, et en tous cas la confiance aveugle
de Mme Prouvost en la Divine Providence l’aida sobrement à vivre avec sérénité
et à supporter avec abnégation. Elle était jeune et avait des enfants si jeunes
que, lorsque M. Droulers vint faire la demande en mariage de la part de son
jeune frère pour solliciter la main de la fille ainée de Mme Prouvost, il prit
celle-ci pour la fiancée éventuelle et sa confondit ensuite en excuses sur sa
méprise.
Madame Prouvost était
très fêtée, non dans les réunions mondaines car Roubaix était une trop
petite ville pour que le monde y tint une grande place, mais dans les réunions
intimes ou on s'égayait en bonne et due forme.
La petite propriété de
M. Prouvost qu'il tenait lui-même de son père et qui s'intitulait « La Glane
", était située entre un quarter de Tourcoing appelé « L'Epinette » et le
hameau du Vert-Pré. La famille y passait quatre mois d'été.
La maison s'ouvrait le
matin sur la verte campagne. Elle était très sommairement aménagée mais bien
abritée sous les marronniers. Il y avait une sorte de pignon s'avançant
au centre, et la porte s'ouvrant sous la marquise semblait accueillante et
hospitalière. La aucune prétention à la vie de château, aucun artifice dans le
séjour campagnard de ce petit coin de Flandre, Rien que le bon air d'un lot de
terre de 4 hectares avec une grande pâture, une ferme attenant au petit
domaine, des sentiers bordes de saules, une route pavée sur le devant ou
passaient les carrioles des boulangers, puis les allées et venues des fermiers
all ante le soir remiser au fond du « carin » les chariots et les instruments,
et pour y arriver, un chemin ou passait un gros cheval et que des barrières
blanches séparaient du jardin.
Le demi-hectare de
jardin fleuri comme un bouquet de fête perpétuelle, avec les iris, les asters,
les soleils et les campanules, était ce qu’on appelle « un jardin de
curé », un de ces gais jardins jaunes, bleus, verts ou rouges ou toujours
quelque chose bouge.
Les chemins étaient
garnis de tan exhalant au soleil un arôme de bois résineux, les grands
marronniers au printemps secouaient leurs fleurs blanches et roses en poudre
sur le sol et les rayons du soleil I inondaient ce paysage bon enfant; tout
cela avait un air de bonheur calme, d'épanouissement heureux comme les gens
qui l’habitaient. « La Glane » était donc l’ été un petit paradis pour
les réunions de famille et les soupers intimes ou Nadaud acceptait souvent
d'apporter sa bonne humeur et son talent de chansonner, et les invites s'attristaient
de quitter un si gai séjour pour reprendre pédestrement le chemin de la ville.
Mme Prouvost ne mettait aucune prétention ni aucune recherche dans ses soins de maitresse de maison, cependant rien ne manquait jamais à l’ordonnance des repas ni à la bonne tenue des appartements ; elle était elle-même l’enseignement vivant : savoir se plier aux circonstances et de se contenter de ce que vous offre le présent. Avec une inaltérable aménité elle était à même de supporter les mécomptes, les contretemps, les déconvenues sans laisser paraitre en aucun cas le plus léger mouvement d'humeur. Sa maison était toujours en ordre, ses serviteurs lui étaient attachés, pas d'observations encombrantes et humiliantes, mais, le mot d'encouragement nécessaire. .
A Roubaix, les œuvres de charité prenaient grande place dans la journée de Mme Prouvost qui fut pendant de nombreuses années présidente de la Conférence de Saint-Vincent-de-Paul. Que dire de sa grande charité pour soulager toutes les misères? Les visites chez les pauvres étaient quotidiennes ; elle se faisait une joie de donner chaque jour un diner a une de ces familles nécessiteuses dont un membre venait chercher la part à midi et démon était accoutume à voir sous le porche attenant à la cuisine des femmes ou des enfants assis sur un banc attendant l’ audience de leur bien fautrice qui, de l’ air le plus calme et le plus souriant, les recevait toujours avec bonté, les encourageait, les exhortant et leur glissant la piécette blanche qui était la terminaison heureuse de l’ entretien. Cette femme de bien avait au coeur une tendresse douce et une sollicitude toujours attendrie pour ses enfants. Elle eut pendant plusieurs années ses fils éloignés d'elle, soit par les obligations des affaires qui imposaient à l’ainé des séjours en Angleterre, soit par le service militaire du second et du troisième. Elle entretenait une correspondance assidue avec eux; c'étaient de bons conseils dignes d'une mère vigilante mais aussi, et c'est ce qui ressort le plus de ses lettres fréquentes, le récit des menus faits de la famille, propres à tenir en éveil cet attachement au foyer et au sol qui est une grande sauvegarde pour la jeunesse. Elle narrait les moindres faits des oncles et tantes, cousins et cousines, dans un style famille, aimable et simple, qui faisait passer dans les yeux des absents tous les tableaux animes des réunions ou ils manquaient.
« Une tradition familiale rapporte que Madame
Amédée Prouvost-Yon faisait atteler chaque jour sa voiture pour se rendre à sa messe
matinale à l’église Saint-Martin distante de 400 mètre au maximum, à son retour
après avoir monté les marches du perron, elle tapait dans ses mains : « Maria » !
Mon livre de messe », sa fidèle domestique devant lui épargner la fatigue
d’un tel rangement. Inutile de dire qu’il était difficile, dans de telles conditions,
de conserver la même jeunesse que telle de ses arrière-petites-filles qui nous
est fort proche qui, après avoir mis au monde onze enfants, fit des ascensions
les plus difficiles des Alpes et est, à la fois grand-mère de vint et un petits
enfants et excellente skieuse. » Jacques Toulemonde, naissance d’une métropole,
éditions Georges Frère.
La grande édification
de la famille était le petit oratoire de la maison, si pieux, si soigné, si
orné de fleurs, de lampes et de lampions à toutes les intentions de celle qui y
priait si souvent, que l’impression en y entrant était toujours celle du
respect et du recueillement.
Après la mort de M. Prouvost qui vint en 1885 mettre le deuil pour toujours dans la vie de Mme Prouvost, les alliances de familles, les mariages des petits-enfants ayant agrandi le cercle de son entourage, même intime, le petit domaine de « La Glane » fut abandonné pour une propriété plus éloignée mais offrant plus de ressources comme espace, comme air et logement.
EstaimbourgLe château d’Estaimbourg
Le château d'Estaimbourg, photo par Pierre Lestienne-Prouvost époux d'Antoinette Toulemonde.
On trouvera des données
historiques sur le site : http://estaimbourg.com/feodalite.htm mais rien
à la BM de Lille et aux ADN ! Sacré frontière, héritage de Louis XIV, qui
nous coupe de nos cousins des anciens Pays Bas ! » nous dit Philippe
Rammaert.
« Parmi les seigneurs d’Estaimbourg, il y en eut
d'illustres qui ont rempli les annales de l'histoire de leurs gestes glorieux.
D'autres se sont confinés dans leur rôle de châtelain du pays.
En 1302, Messire
Baudouin d'Auberchicourt était propriétaire du château féodal, il épousa
Yolande de Roysen.
Baudouin
d'Auberchicourt (de sinople aux chefs d'hermines, à la bordure endentée
d'argent), chevalier, sire d'Estaimbourg et de Bernissart, épousa Marie de
Mortagne (parti émanché d'argent et de gueules de dix pièces). Trop tôt hélas!
le bonheur des époux fut mis à rude épreuve. On sait que la guerre de cent ans
éclata en 1337, entre Philippe de Valois, roi de France et Edouard III, roi
d'Angleterre, cette partie du Hainaut fut le théâtre de la guerre. Le château
d'Estaimbourg ne fut pas épargné.
Isabeau
d'Auberchicourt, dite d'Estaimbourg, épousa:1° Gérard d'Antoing (de gueules
semé de trèfles d'argent, au lion de même brôchant sur le tout), seigneur de
Gondecourt, chevalier, gouverneur d'Artois.2° Jehan ou Jacques d'Ollehain
(d'argent à trois tourteaux de gueules), chevalier, seigneur de Grand-rullecourt.
Isabeau d'Antoing,
dame de Gondecourt, épousa Guillebert de Ste Aldegonde (d'hermines à la croix
de gueules, chargée de cinq roses ou quinte feuilles d'or), chevalier de Ste
Aldegonde, près de Saint Omer.
Isabelle de Ste
Aldegonde, dame de Gondecourt, porta la Beuvrière en mariage à Jacques dit
Béthin d'Ollehain, chevalier, seigneur d'Estaimbourg, de Bouvignies, de
Grand-Rullecourt, Il mourut en 1417.
Il y eut également un
certain Mathieu.
Hugues d'Ollehain,
chevalier, seigneur de la Beuvrière, d'Estaimbourg, de Bouvignies, de Montenescourt,
de Gondecourt, etc..., épousa Aline de Wancourt (d'argent fretté de sable)
chanoinesse de Maubeuge.
Jacques d'Ollehain,
héritier de la Beuvrière, chevalier, seigneur d'Estaimbourg, de Bouvignies, de
Gondecourt, etc..., décédé en 1483, épousa Marguerite de Halluin ou Van
Hallewijn (d'argent à trois lions de sable, couronnés d'or, armés et lampassés
de gueules)
Jehan d'Ollehain,
chevalier, seigneur d'Estaimbourg, héritier de la Beuvrière, de Sotrud et de
Dssemez à Bailleul, épousa Marguerite de Rebreuvriette (d'argent à trois faces
de gueules, accompagnées de trois merlettes de sable rangées en chel).
Philippe-Jacques
d'Ollehain, écuyer, seigneur d'Estaimbourg, de la Beuvrière, de Sotrud, de
Dossemez, etc..., épousa Marguerite Van des Zype (de Sinople à trois têtes de
léopard d'or, lampassées de gueules). Josse d'Ollehain, chevalier, seigneur
d'Estaimbourg, d'Oudewalle, de Denterghem, de
la Beuvrière, de Sotrud, de Dossemez, épousa: 1° Adrienne de Gavre (de
gueules à trois lions d'or, armes, lampassées et couronnés d'azur). 2° Jossine Vutenhove (d'argent à trois
jumelles de gueules).
Antoine d'Ollehain, écuyer, seigneur d'Estaimbourg, de
Denterghem, etc..., vivant en 1550, décédé sans alliance en 1560.
Josse d'Olehain, chevalier, seigneur de Denterghem,
d'Estaimbourg, d'Olsene, d'Oudewalle, de Nockere, etc..., mort à Naples en 1565
sans postérité légitime.
Anne d'Ollehain, héritière de ses frères, décédée en 1566.
Jehan de la Broye (d'argent à la croix de gueules, chargée de
cinq coquilles du champ) hérita d'Anne d'Ollehain, était fils de Gauthier,
écuyer, seigneur de Gondecourt, conseiller du roi d'Espagne et assesseur à la
Gouvernance de Lille.Il épousa Anne de Baynast (d'or au chevron de gueules
abaissé sous trois fasces du même).
Guilbert ou Gilbert de la Broye, écuyer, seigneur d'Estaimbourg,
Gondecourt, Essars, la Beuvrière, Sotrud, Dossemez, etc..., épousa, en 1590
Hélène de la Pierre (d'argent à trois aigles de sable, becquées et onglées de gueules). L'acte de leur
mariage fut entériné le 04/02/1591, au grand Conseil de Malines. Décédé le
14/05/1623 et fut inhumé dans l'église d'Estaimbourg, sous un tombeau. A
l'époque de la révolution, on cacha le sarcophage pour le soustraire aux coups
des révolutionnaires français.
Jean de la Broye, chevalier, seigneur de Gondecourt et
d'Estaimbourg, de la Beuvrière et d'autres lieux, épousa sa parente Claudine
Anne-marguerite de la Pierre de Bousies.
Guillaume - Albert de la Broye, mort le 02/10/1690, épousa
Anne-marguerite de Kockler (d'azur à trois pals d'or et sur le tout un écusson
d'or à une tête et col de lion de gueules).
Marie-jeanne de la Broye, dame d'Estaimbourg, etc... épousa le
15/10/1715, Jacques-ferdinand de Villegas (d'argent à une croix vidée et
enhendée de sable, à la bordure composée de seize pièces de gueules et d'argent
d'une chaudière de sable)
en 1788, le seigneur d'Estaimbourg était un Villegas issu de la
Broye, il s'agit en l'occurrence de Melchior-Joseph.
Charles de Villegas, lieutenant-général des armées de S.M.
catholique. Ce dernier hérita de notre seigneurie; il mourut avant 1805.
A dater de cette époque le domaine seigneurial passa à M.
Charles-emmanuel de Villegas, dernier seigneur du village. En
1806, Charles-Emmanuel de Villegas, vendît le château, la basse-cour, la
brasserie, au marquis de Brandt de Maizières : une de ses filles, Marie-Claire-Joséphe-Julie
de Brandt de Maizières épousa Philippe de Bourgogne, Chevalier, né à Lille le
28 Janvier 1774, entra aux pages du Roi en 1789. En 1792, il fut nommé premier
page (dignité qui au bout de quatre années conférait le grade de capitaine de
cavalerie). II avait été de service dans les appartements, du roi le 20 Juin
1791 mais i1 n'apprit la fuite de la famille royale que le lendemain. Arrêté
avec deux de ses camarades, il fut maltraité par la populace qui voulait le
pendre à un réverbère dans la rue St-Honore, près du Palais Royal lorsqu'un
escadron de gendarmes vint l'arracher des mains des forcenés. Au 20 Juin 1792,
Philippe de Bourgogne resta constamment près du Roi et, le 10 août, il fut du
petit nombre des serviteurs et des gardes nationaux fidèles qui lui
firent un rempart de leur corps. II l'accompagna jusqu'à l’entrée de
l'assemblée ou il ne fut point admis, mais ou son habit de premier page lui
attira une décharge qui tua un garde a. ses cotes. II rejoignit l'armée des
Princes, y reçut au nom du Roi un brevet de capitaine des Chasseurs de Calonne signé
par Monsieur et le Comte d’Artois le II septembre 1792, et prit part à la
défense de Maëstricht ce qui lui valut le titre de Bourgeois de cette ville.http://www.virnot-de-lamissart.com/Monarchie.html
Il descendait en ligne bâtarde de Jean sans
Peur, duc de Bourgogne, comte de Flandre, petit fils de Jean de Valois, roi de
France.
L’origine de la famille de
Bourgogne-Herlaer, branche de la 2ième Maison de Bourgogne
(Capétiens-Valois) : il faut partir de Jean (Sans Peur), (°1371+1419), duc
de Bourgogne en 1404 à la mort de son père et comte de Flandre en 1405 à la
mort de sa mère. Il a épousé en 1384 Marguerite de Bavière ; leur 8ième
enfant, Agnès a épousé son cousin d’une branche capétienne cadette Louis I duc
de Bourbon. Leur 4ième fils, Louis, vécut d’abord en 1445 à
Bruxelles à la cour de son oncle Philippe (le Hardi) comme chancelier de
Flandre, puis fut élu en 1455 prince-évêque de Liège (prêtre en 1466 et sacré
en 1467). Il est le père en 1464 de Pierre de Bourbon, baron de Busset et
ancêtre direct de la Maison de Bourbon-Busset (il est dit le bâtard de Liège
mais ses descendants ont prétendu que le père avait été marié en 1464 avec
Catherine d’Egmond, qui sera ensuite régente du duché de Gueldre pendant la
minorité de son neveu).
Jean (Sans Peur) a eu
plusieurs enfants naturels, dont Jean, qui serait né à Dijon en 1404 fils
d’Agnès de Croy, fille du chambellan du duc de Bourgogne ; elle restera
célibataire et sera dame d’honneur de la duchesse Isabelle de Portugal épouse
de Philippe III (le Hardi). Jean, sgr de Herlaer et autres lieux, sacré
évêque de Cambrai (élu en 1440) et comte du Cambrésis, réside à Bruxelles et
Malines à la cour du duc ; le pape l’investit de l’archevêché de Trèves en
1466 et 1467 ; il est décédé à Malines en 1480 et fut inhumé dans le chœur
de la cathédrale Ste-Gudule de Bruxelles ; il a eu 14 enfants naturels et
1 supposé ; l’aîné, Jean, bâtard de Bourgogne, sgr de Herlaer à Vilvorde
en 1459, est né à Louvain en 1424 de Marguerite Absoloens que le futur évêque
avait connue alors qu’il était étudiant.
Jean a épousé Jeanne de
Hornes à Bruxelles en 1450 et aura 6 enfants dont Charles, sgr de Herlaer, et
Godefroi, sgr d’Amerval. Dans les 2 branches on trouve de nombreux enfants
naturels en plus des enfants légitimes.
Godefroy de
Bourgogne-Herlaer, sgr d’Amerval, est le grand’père de Maximilienne qui épousa
Philippe de Rodoan, sgr de Berleghem, bourgmestre de Bruxelles (1588/89) dont
le père venait de Lorraine et la mère était issue de vieilles familles des
lignages de Bruxelles (seuls les descendants pouvaient faire partie des
Lignages et Philippe de Rodoan avait été admis au Lignage Sweerts en 1588 du
chef de sa mère ; voir les bons articles résumés sur les lignages et
l’association actuelle, sur Wikipédia). Leur fille Catherine épousa en
1612 Jean de Croeser, chevalier, (d’une vieille famille flamande), sgr
d’Audincthun, Dennebroeucq et Réclinghem (3 terres à clocher en Artois lui
venant des familles de Samillan et de Contreras, d’origine espagnole, et de
Montbertault). Dans la branche aînée les 3 terres furent vendues par la
dernière descendante alliée à la famille Boutechoux de Chavannes ; dans la
branche cadette, fixée d’abord à Bergues on trouve Anne Thérèse de
Croeser, grand’mère maternelle de la marquise de Sade, et Benoît
Dominique de Croeser, qui se fixa à Valenciennes par mariage en 1746 avec Marie
Anne de Sars, plusieurs fois descendante de la famille de famille de
Fourmestraux de Valenciennes, issue de la vieille famille lilloise qui a donné
la branche de Wazières de Fourmestraux, sgrs du Vert-Bois à Bondues. Marie Anne
de Sars, très vite veuve, a acquis la sgrie de Villers-Sire-Nicole de
Beaumarchais qui l’avais lui-même acquise de la Maison de Nassau. Son
fils, J-Bte Dominique devint chef de famille de la Maison de Croeser à
l’extinction de la branche possessionnée en Artois, et épousa Adélaïde de
Grignart de Rametz, qui, par la Maison de Blois, cumulait, comme lui plusieurs
ascendances jusqu’à St-Louis (ce qui est beaucoup plus rare en France que les
ascendances jusqu’à Hugues Capet et Charlemagne !) ; j’ai participé
aux Cahiers de St-Louis de l’abbé Dupont restés inachevés après son décès. Du
couple de Croeser-de Grignart sont issues notamment Pauline qui épousa
son cousin Casimir de Sars de Solmon, militaire retraité, généalogiste
amateur, qui légua à la ville de Valenciennes 13 volumes manuscrits de
généalogies des familles des provinces du Nord que la Bibliothèque Municipale a
mise en ligne mais qui sont à prendre avec la plus grande précaution car il a
recopié tout ce qui lui tombait sous la main dans les bibliothèques et archives
privées de la Région, sans indiquer ses sources et sans faire œuvre critique en
mettant parfois plusieurs versions qui se contredisent. Une autre fille, Joséphine,
épousa Alexandre Le Tellier et une seconde fille, Louise, née posthume chez une
autre de ses sœurs la comtesse de Préseau (dont le conjoint était plusieurs
fois cousin d’Alexandre Le Tellier et descendait plusieurs fois des familles de
Préseau, de Colnet et Polchet, familles de maîtres de forges et maîtres
verriers de l’Avesnois). La descendance de Louise Droulers-Le Tellier se trouve
dans l’annuaire des familles.
Charles de
Bourgogne, sgr de Herlaer (frère aîné de Godefroi), a eu un petit-fils,
Philippe, + au château d’Herbamez en 1630, qui épousa en 1594 Isabeau de Le
Candèle, dame d’Herbamez à Marquillies après son père. Leur arrière-petit-fils,
Balthazar Philippe François, chlr, sgr d’Herbamez épouse en 1713 Marie Anne
Thérèse Parent, dont 7 enfants ; l’aîné est le grand-père de Jeanne Rufine
Françoise, dernière dame d’Herbamez, épouse en 1787 de Charles Désiré Henri de
La Chaussée, éc., sgr de Séhen et St-Prix, officier ; le dernier, Léon
Balthazar, chlr, officier, est le père de Philippe de Bourgogne, chlr, 1er
page à la Grande Ecurie du Roi, émigré puis fixé à Tournai, bourgmestre
d’Estaimbourg, marié en 1809 à Tournai à Marie Claire Josèphe Sophie de Brandt
de Maizières dont le père était le dernier seigneur d’Estaimbourg et
propriétaire du vieux château. Leur fils hérita de la propriété
d’Estaimbourg et reconstruisit le château en 1854 ; ses 2 enfants seront
les derniers du nom de cette branche.
Les Amédée Prouvost
louèrent le domaine pour remplacer leur maison de campagne de la Glane.
L’Histoire d’Estaimbourg,
citée sur le Site, nous donnerait certainement des précisions sur la
transmission de la seigneurie sous l’ancien Régime, mais où la consulter ?
La généalogie des bâtards
de la Maison de Bourgogne par Marcel Bergé, pages 316 à 408 du N° 60 (novembre
1955) de L’Intermédiaire des Généalogistes, in du SCGD de Bruxelles.
C’était l’ouvrage de
référence jusqu’à la parution en 1990 du volume consacrés par Patrick Van
Kerrebrouck aux Valois dans La nouvelle Histoire Généalogique de l’Auguste
Maison de France (736 pp.) (tome III de cette reprise du Père Anselme,
malheureusement inachevée).
Le Professeur Bergé
n’indiquait pas l’alliance de Marie de Bourgogne, par contre elle figure dans
l’ouvrage de Van Kerrebrouck ; elle a épousé au château d’Estaimbourg le
29/5/1864 Marie-Gaston Martin de Marolles (pour la suite voir Roglo) ;
comme elle est décédée en 1906 ce sont peut-être ses enfants qui ont vendu
Estaimbourg qui était loin de leur propriété d’Allouis dans le Cher. »
Philippe Rammaert
Charles de Bourgogne, fils de Philippe de
Bourgogne, naquit en 1801. Il épousa, vers 1838, mademoiselle Marie-Antoinette
de la Chaussée et reconstruisit le château en 1854 remplaçant l’ancien château qui appartenait à ses
grands parents maternels, François de Brandt, marquis de Maizières, décédé au
château d’Estaimbourg le 21/4/1831 et Marie-Joséphine Le Vaillant de Jollain,
décédée à Tournai le 29/1/1811, mais je ne sais pas qu’elle est l’origine de
propriété.
Elisabeth-Zénobie de la Chaussée, née le 5 Novembre 1816, décédée au château d' Estaimbourg, près Tournay, le 27 Juillet 1885, mariée en 1838 à Charles de Bourgogne, était une petite fille d’ Alexandrine-Charlotte- Joseph-Marie VIRNOT DE LAMISSART. Olivier Virnot avait eu droit à un article de presse lors de son mariage à Estaimbourg ( qui lui attribuait une ascendance Bourgogne, ce qui est faux mais de niveau journalistique). http://www.virnot-de-lamissart.com/Bourgogne-Herlaer.html
Jusqu'à la 6e génération.
Base Roglo
Génération 1
1 - Charles de
Bourgogne 1810-1886 bourgmestres
d’Estaimbourg.
Génération 2
2 - Philippe de
Bourgogne 1774-1851 bourgmestres
d’Estaimbourg.
3 - Marie Claire de
Brandt 1781-1810
Génération 3
4 - Léon Balthazar
de Bourgogne 1730-1785
5 - Marie Madeleine
Joséphine Hustin 1730-1785
6 - Joseph de Brandt, marquis de Maizières 1754 naissance à Arras et le
décès à Estaimbourg ; sgr d’Estaimbourg alors que le titre de marquis est
peut-être un titre de courtoisie non officialisé pour être monté dans les
carrosses du Roi !
je pense avoir utilisé les
Notices généalogiques de Daniel Raffard de Brienne qui descend de cette
famille. J’ai vérifé sur le Site des AD62. La généalogie de La Chaussée
figure au tome I des Généalogies Lilloises de Paul Denis du Péage (pages 333 et
334).
7 - Marie Claire Joseph Julie Le Vaillant de
Jollain 1754-1811
En 1910, le château et ses dépendances furent
achetés aux Bourgogne :
« Je pourrai
certainement trouver seulement la vente de la propriété de Tourcoing, à moins
qu’elle n’ait été conservée un temps dans la descendance Prouvost-Yon. Il y a
peut-être eu une donation-partage qui n’apparaît pas dans les 2 déclarations de
succession.
Le chanoine Jean de
Bourgogne (dernier Capétien-Valois-Bourgogne de la branche de
Bourgogne-Herlaer) est décédé à Tournai le 19/9/1885 et sa sœur aînée, Marie,
le 9/3/1908 ; son ancêtre Philippe de Bourgogne, né en 1424, sgr de
Herlaer est aussi l’ancêtre de Béatrix ; le fils aîné, Charles, a eu
Herlaer resté dans la descendance jusqu’à la fin du 16° s, époque où Philippe
de Bourgogne-Herlaer épousa Isabeau de Le Candèle, dame d’Herbamez à
Marquillies (terre qui resta dans la descendance aînée de Bourgogne puis de La
Chaussée jusqu’à la Révolution – dans la descendance cadette on trouve Charles
qui épouse sa cousine Zénobie de La Chaussée, petite-fille de la dernière dame
d’Herbamez – le couple n’aura qu’un seul enfant, Jean de Bourgogne, né à
Tournai en 1843, décédé à Tournai en 1885 ; le second fils Godefroy devint
sgr d’Amerval ; sa petite-fille Maximilienne de Bourgogne, dame d’Amerval,
épousa en 1580 Philippe de Rodoan, sgr de Berleghem, bourgmestre de Bruxelles
en 1588/89, dont descendance dans les familles de Croeser, Le Tellier,
Droulers, Prouvost, Mignot, Rammaert. L’ancêtre commun, père de Charles et
Godefroy, Jean, bâtard de Bourgogne, évêque de Cambrai puis archevêque de
Trèves qui avait épousé clandestinement Marguerite Absolons, et qui lui-même
était fils naturel de Jean Sans Peur, duc de Bourgogne, et Agnès de Croy. (Jean
de Bourgogne outre son épouse clandestine aurait eu 7 maîtresses et aurait fait
célébrer une messe à Cambrai servie par ses 36 fils et petits-fils
illégitimes). Charles de Bourgogne-de La Chaussée, cité comme chef de la Maison
de Bourgogne par l’Annuaire de la Noblesse de France de 1855, est décédé veuf
le 24/3/1886 au château d’Estaimbourg, qu’il avait fait reconstruire en 1854.
Ce sont peut-être les 2 enfants, Marie et Jean qui ont vendu la propriété
d’Estaimbourg, mais quand ? et à qui ? en 1911-1912 la famille de
Bourgogne était éteinte depuis 4 ans !
par Monsieur Maurice Caulliez-Leurent,
industriel à Tourçoing. C'est la société "Bernheim" siégeant à Paris,
qui servit d'intermédiaire entre Monsieur de la Bastide, héritier des de
Bourgogne, et le nouvel acquéreur.
Voici un texte de Jean Tiberghien-Salmon (1900-1990) fils de
Jean Tiberghien-Caulliez (1874-1957) et donc petit fils de Maurice Caulliez-Leurent
(1855-1929), arrière arrière grand-père de Ferdinand Cortyl
«
C'est en 1911-1912 que nos
grands-parents Caulliez achetèrent la propriété
d'Estaimbourg : " Le
Château de Bourgogne ". Le château avait été
construit par les derniers
descendants de la famille de Bourgogne, vers 1850 (?) donc de
construction
relativement récente. Le parc était d'une superficie de
12 hectares avec une
très grande pièce d'eau. La propriété avait
été entièrement louée à la famille
Prouvost. Nous y passions chaque année une partie de
l'été. L'aile droite du
château était habitée par Bon Papa Caulliez .
L'aile gauche par les ménages de
la famille Caulliez qui l'occupaient successivement durant les
vacances. Quelle
joie ! Quel bonheur pour les enfants que nous étions alors !
Promenades en vélo
dans le parc. Bateau sur l'étang. Pêche. Nombreuses
visites dans le grand
potager entouré de hauts murs. Les fraisiers, les framboisiers,
recevaient
souvent notre visite sous l’œil courroucé du
jardinier. L'un de mes plus
anciens souvenirs est d'avoir souvent accompagné Bon Papa
Caulliez quand, le
soir, en barque, il allait déposer des nasses pour pêcher
les anguilles et des
" trimmers " pour attraper de gros brochets. Le lendemain matin, nous
allions relever les nasses et trimmers. Quelle joie quand un brochet
était
pris, qui quelquefois se défendait longtemps. Au
décès de Bon Papa Caulliez ,
nos parents (Jean Désiré Tiberghien et Marie Emmanuelle
Caulliez ) reçurent la
propriété en héritage et après leur mort la
propriété fut vendue à la commune
d'Estaimbourg… ».
La commune d'Estaimbourg acquit la propriété en
1958.
A Estaimbourg, on peut
étudier la famille Poullet, tanneurs à Estaimbourg, branche cadette de la
famille reprise dans l’Annuaire des Familles ; ils ont été bourgmestres
après les Bourgogne et ont bâti de belles maisons dont la plus belle a
appartenu à Norbert Poullet-Duthoit qui avait épousé une nièce de mon ancêtre Fidéline
Agache-Duthoit (le château Poullet est passé ensuite au second fils qui
était gendre d’une van Zuylen de Nievelt, vieille famille de Bruges, qui
descend de la famille de Croeser (branche des sgr de Berges qui avec la
branche émigrée en Pologne, sont issus de Jeanne de Marivoorde seconde épouse
de Corneille de Croeser et donc ne sont pas descendants des
Bourgogne-Herlaer issus de Catherine de Rodoan la première épouse).
La branche aînée des
Poullet s’est fixée à Roubaix où les descendants Poullet-Mulliez devaient être
aussi, si mes souvenirs sont bons, tanneurs rue de Mouvaux à Roubaix. »
Philippe Rammaert
"Le château
d'Estaimbourg appartenait à des descendants (par la main gauche) des ducs de
Bourgogne et était situé en Belgique dans le Hainaut, entre Pecq et Nichan. C'était
une grande construction d'aspect assez banal et noirâtre, mais de proportions
plutôt impressionnantes. Au milieu d'une pièce d'eau le bâtiment offrait des
logements tellement vastes que souvent il comptait une trentaine d'habitants,
tous très à l’aise. Chaque famille avait son quartier bien à elle.
C'était la joie des enfants les soirs d'arrivées, que ces grands corridors nus
et vides desservant les chambres. Le coté de la bibliothèque de M. de Bourgogne
était réservé à Mme Prouvost, il semblait un asile de mystère digne de
respect. II y avait l’ aile droite, quartier de M. le Chanoine de Bourgogne
dont on voyait dans les portraits du vestibule la figure jeune et rosée un peu
poupine malgré son rochet de dentelle, puis la chambre de Télémaque chère aux
collégiens à cause d'un grand dessin représentant le héros grec. Les meubles,
dont quelques-uns de prix, avaient tous un air vieillot des châteaux inhabités
depuis de longues années. La fade odeur de l’entrée recelait un peu de
désuétude, cependant, par de longues fenêtres, on avait de jolis aperçus de
campagne. Le mont de la Trinite se profilait comme une taupinière sur un grand
clé dominant la plaine et servait de baromètre ; on le trouvait bleu empanaché,
et c'était merveille de voir que le temps était toujours en rapport avec les
prévisions données par la montagne. Puis la pièce d'eau, la barque, le pont
menant au bois de sapins ou la vigne verge rosissait si fort des le mois d'aout
et flamboyait d'un rouge de feu des septembres, et les grands espaces, les
allées sombres et ombragées, vrais délices pour les promenades du matin ou les
lièvres vous barraient le passage, ou sautillaient gentiment les animaux
apprivoises. Lors des fenaisons, les grandes pelouses odorantes offraient avec
leurs meules de foin les taches de vieil argent qui tranchaient sur le vert
sombre des sapins.
Dans les parages du
potager, comment dire les appâts de ces murs couverts de pèches et ces pruniers
en plein vent qu’on balançait sans respect pour voir tomber les fruits tièdes de
soleil et juteux de leur sucre. Les petits murs, barrières et enclos variés qui
divisaient le coin du potager déjà grand comme un petit empire, permettaient
aux intrigants dévastateurs de se dérober par un bout ou par l’ autre
lorsqu’ils entendaient un pas de jardiner. On retombait alors dans le parc de
framboisiers ou dans les plates-bandes de fraisiers et on revenait au château,
l’estomac et la conscience un peu chargée mais le cœur et la tête ensoleillés
par l’ivresse de la nature. La vie à Estaimbourg était très monotone, point
n'est besoin de le dissimuler, et quoique ces souvenirs n'aient le droit
d’évoquer aucune satire, il est avéré qu'on cherchait l’ ombre du parc pour
parer aux inconvénients du soleil, puis le soleil pour se réchauffer de
la fraicheur de l’ ombre, qu'on y discutait avec un esprit charitable et plein
de douceur de I’ opportunité d'un salon au nord ou au midi, qu'on y cherchait
avec une inaltérable patience le bien -être des marmots chéris qu'il fallait
tenir un peu éloignés et qu'on emmenait de temps en temps pour ne pas trop
fatiguer les oreilles maternelles. On parlait aussi pendant les repas des
recettes culinaires les plus agréables au palais. Au moins la médisance était
éloignée de ces conversations. Le soir enfin, on s'endormait en remerciant la
Bonne Providence de tant de jodles goutées dans une paix si profonde. On ne se
plaignait cependant pas de la monotone des jours. L'influence très bien faisant
de Mme Prouvost se faisait sentir très douce à tous, grands et petits. Avec
l’âge, elle était devenue encore plus indulgente, plus peleuse si possible,
toujours souriante de ce bon sourire qui désarmait les moins bien
intentionnés. On la sentait recueille dans une profonde ferveur, et qui aurait
ose exprimer une plainte, manifester un mécontentement?
Elle se faisait toute a
tous et ne se réservait que de longues stations à l’ église si proche du
château que la grille du parc séparait seulement. L'église était, grâce à ses
soins, toujours bien tenue et ornée de fleurs. Elle était sans style avec
son porche bas, le petit cimetière a l’ entrée, et évoquait, cette petite
église de village, un sentiment attendri en contemplant la simplicité de son
architecture, I’ allure un peu barbare de son clocher, et on se répétait
volontiers cette strophe chaque fois qu'on y entrait : Salut, je te revois
encore,
Aussi pauvre, mais plus
touchante Mon clocher d'ardoise que dore La pourpre du soleil couchant Parmi
les arbres et les tuiles je vois encore se pencher son coq aux ailes immobiles
Mon vieux clocher
A l’intérieur, les
tombeaux de la famille de Bourgogne étaient le seul document intéressant. Les
fleurs de papier ornaient la statue de Saint-Ghislain, l’orgue tremblotant
auquel il manquait la moitié des touches et des jeux, ronflait sous les doigts
du sacristain, menuisier du village. Le parfum d'encens mélange aux senteurs de
moisi, avec la sensation de fraicheur d'une cave, tout cela vous prenait à la
gorge, mais on y priait bien et les prônes de la cure étaient écoutes
sans broncher.
Mme Prouvost recevait
de temps en temps son curé et les curés des environs, elle avait un grand
respect pour les prêtres et peut-être avait demande depuis longtemps à Dieu la
faveur de donner à l’Eglise un membre de sa famille.
L'ainé de ses
petits-fils, Henri Lestienne, le tout premier de cette lignée de 27
petits-enfants qui entoura sa vieillesse, fut appelée au sacerdoce. Elle put
jouir des émotions si douces de sa première messe. Dans la sainteté d'une telle
vocation, Il remplit une trop courte carrière de bonnes ouvres de fondations
charitables et d'exercices multiples de Dévouement. Il fut prés de sa
grand-mère pour lui donner les consolations de la foi et lui fermer les yeux.
Dieu couronna cette âme
de prêtre en le ceignant de l’auréole des Saints, car il mourut au champ
d'honneur, comme aumôner militaire, en juin 1915, ayant été plus loin que son
devoir, aussi loin que son ardeur de dévouement pouvait le conduire.
Maintenant les
dernières années de Mme Prouvost sont comptées.
Elle revient à
Estaimbourg cependant tous les étés. Les soirées, par les chaleurs, se
passaient dans la grande galère d'entrée. Malgré son affaiblissement, elle
pouvait encore faire sa partie de whist avec un de ses gendres ou de ses
petits-fils. Les plus remuants sortaient jusqu'a neuf heures pour chercher des
vers luisants ou étudier la cosmographe avec un oncle complaisant, mais les
veillées se terminales tôt à cause du lever matinal pour la messe et aussi du
départ pour Roubaix d'une partie des hôtes. En 1902 l’état de Mme Prouvost devenant
alarmant, on lui recommanda le grand air et le repos d'Estaimbourg. Elle y
arriva très fatiguée a la fin de juin. Elle s'affaiblit très rapidement et
rendit son âme à Dieu le 25 juillet. L'agonale avait été longue et apparemment
douce, avec des sursauts de vêle et des phases de prostration complète. Tous
ceux qui l’approchaient étaient frappés de son aspect si calme, de son
expression d'aménité, Celle qu'on lui avait toujours connue.
L'abbé, son petit-fils, ne la quittait pas. Le dernier soupir étant proche, il attendit jusqu'à midi et demi pour y assister et put de suite dire la sainte Messe dans la petite église qui avait été si souvent témoin des oraisons de sa sainte grand-mère. Deux de ses cousins servirent, la messe, et toute la famille y assista, cherchant à travers le passage cruel de cette terre à un monde meilleur, la figure de celle qui entrait dans le triomphe et pouvait entendre les paroles saintes. « Bon et fidèle serviteur, voici la récompense que je t’ai préparée ».
Souvenirs de Madame Amédée II Prouvost, née Marie Bénat, ici au sujet de ses beaux parents:
D'UN SIECLE A L'AUTRE DE BRETAGNE EN FLANDRE, SOUVENIRS D'UNE GRAND'MERE
Présentés par son petit fils Jacques Toulemonde Roubaix, 1970-1971«
C'est en 1911-1912 que nos grands-parents Caulliez achetèrent la propriété d'Estaimbourg :
" Le Château de Bourgogne ". Le château avait été construit par les
derniers descendants de la famille de Bourgogne, vers 1850 (?) donc de
construction relativement récente. Le parc était d'une superficie de 12
hectares avec une très grande pièce d'eau. La propriété avait été entièrement
louée à la famille Prouvost Nous y passions chaque année une partie de l'été.
L'aile droite du château était habitée par Bon Papa Caulliez . L'aile gauche par les
ménages de la famille Caulliez qui l'occupaient successivement durant les vacances. Quelle joie ! Quel bonheur pour les enfants que
nous étions alors ! Promenades en vélo dans le parc. Bateau sur l'étang. Pêche.
Nombreuses visites dans le grand potager entouré de hauts murs. Les fraisiers,
les framboisiers, recevaient souvent notre visite sous l’œil courroucé du
jardinier. L'un de mes plus anciens souvenirs est d'avoir souvent accompagné
Bon Papa Caulliez quand, le soir, en barque, il allait déposer des nasses pour
pêcher les anguilles et des " trimmers " pour attraper de gros
brochets. Le lendemain matin, nous allions relever les nasses et trimmers.
Quelle joie quand un brochet était pris, qui quelquefois se défendait
longtemps. Au décès de Bon Papa Caulliez , nos parents (Jean Désiré Tiberghien et
Marie Emmanuelle Caulliez ) reçurent la propriété en héritage et après leur
mort la propriété fut vendue à la commune d'Estaimbourg… »
Les enfants d’Amédée I et
Joséphine Prouvost furent :
Joséphine Prouvost épouse le 23 mai 1864,
Roubaix, de Charles Henri
Droulers, industriel
distillateur, né le 8 novembre 1838,
Wasquehal, décédé le 16 septembre 1899,
Douai (60 ans).
Le
30, rue Saint Dominique, Paris Joséphine Prouvost Sainte
Clotilde
On nous annonce la mort de
Mme Droulers-Prouvost, présidente de la Croix-Rouge), section de Roubaix,
décédée 30, rue
Saint-Dominique, à Paris. Elle était la mère de MM. Charles Droulers, René
Wibaux et MM. Eugène Wattinne.
Ses obsèques seront
célébrées, en l'église Sainte-Clotilde, le vendredi courant, à neuf heures et
demie.
Elle est la cousine germaine de Charles Jérôme Prouvost 1837-1906.
Antoinette Marie Prouvost épouse Henri Lestienne
Amédée Charles Prouvost
époux de Marie Bénat,
* Albert Félix Prouvost époux de Marthe Devemy: Rameau des Albert Prouvost
Edouard Joseph Prouvost époux de Pauline Elisa Fauchille Rameau des Edouard Prouvost
* Gabrielle Marie Prouvost époux de Léon Wibaux
Quelques illustrations de certains descendants de Joséphine Prouvost
Joséphine
Prouvost, née le 13 août 1845,
Roubaix (Nord), décédée le 21 janvier 1919
(à l'âge de 73 ans). Mariée le 23 mai 1864,
Roubaix (Nord), avec Charles Henri
Droulers, né le 8 novembre 1838,
Wasquehal (Nord), décédé le 16 septembre 1899,
Douai (Nord) (à l'âge de 60 ans), industriel au sein de
Droulers Frères, fabriquant de sucre et distillateurs à Ascq, président du
Tribunal de Commerce de Roubaix,
Enfants :
Joséphine
Louise Droulers, née le 30 juillet 1866,
Roubaix (Nord), décédée le 9 juillet 1944,
Paris (à l'âge de 77 ans). Mariée le 23 juin 1885,
Roubaix (Nord), avec René Jules
Wibaux, né le 20 décembre 1860,
Roubaix (Nord), décédé le 15 mars 1938,
Wasquehal (Nord) (à l'âge de 77 ans),
Charles
Droulers, né le 29 mars 1872,
Roubaix (Nord), décédé le 17 février 1945,
Chenoise (77, Seine-et-Marne) (à l'âge de 72 ans), docteur en droit,
Industriel. Marié le 6 février 1902
avec Madeleine
Thureau-Dangin, née le 25 septembre 1878,
décédée le 17 février 1954
(à l'âge de 75 ans),
Petits enfants
Louise
Droulers, née le 8 mai 1903,
décédée le 6 décembre 1998
(à l'âge de 95 ans), religieuse.
Marc-Antoine
Droulers, né le 11 novembre 1904,
Paris 8ème, décédé le 6 septembre 1966,
Como, Italie (à l'âge de 61 ans), industriel. Marié le 3 janvier 1944,
Alger, Algérie, avec Jeanne La Caze, née le 14 septembre 1915,
Paris 8ème, décédée le 12 avril 1987,
Paris 16ème (à l'âge de 71 ans),
Christian
Droulers, né le 13 mai 1908,
Meudon, Hauts-de-Seine, décédé le 23 mai 1980,
Villejuif, Val-de-Marne (à l'âge de 72 ans). Marié le 28 décembre 1951,
Paris XVI, avec Monique Doé
de Maindreville, née le 6 août 1924,
Champ-Saint-Père (Vendée), décédée le 27 mai 2000,
Louveciennes (Yvelines), inhumée, Chenoise (77) (à l'âge de 75 ans),
Paule
Droulers, née le 13 octobre 1911,
décédée le 12 avril 1999
(à l'âge de 87 ans).
Mariée le 28 août 1936
avec Patrice de
Place, né le 13 mai 1903,
décédé le 27 décembre 1968
(à l'âge de 65 ans), lieutenant colonel de l'Armée de
l'Air,
Jacqueline
Droulers, née le 20 mars 1917.
Mariée le 22 avril 1939
avec Noël Daum,
né le 27 décembre 1910,
Nancy (54, Meurthe-et-Moselle), décédé le 13 mai 2002
(à l'âge de 91 ans), ingénieur général de l'air,
Eugène
Wattinne, né le 8 mai 1903,
Lille (Nord). Marié le 24 octobre 1931,
Paris (75) - 7e arrondissement, avec Marguerite
Vilgrain, née le 31 janvier 1908,
Nancy (Meurthe-et-Moselle),
Pierre-André
Gaulon, décédé le 23 mars 2011,
inhumé le 29 mars 2011,
cimetière de Villeneuve-l'Archevêque , docteur en
pharmacie, créateur de Gallien & Hippocrate. Marié avec Jacqueline
Froger,
Jean-Pierre
Rogez, né le 12 septembre 1914,
Lille (Nord), décédé le 1er août 2000
(à l'âge de 85 ans), général. Marié 1939,
Wambercourt (Pas-de-Calais), avec Monique de Rauglaudre,
née à Paris 14e,
Jean-Marc
Droulers, né à Alger,
Algérie, homme d'affaires, directeur de société.
Marié Blevio, Torno, Italie, avec Roberta
Noseda, née à Como, Italie, décoratrice,
Patrick
Droulers, né à Paris
8ème, ingénieur. Marié à Rocca Susella, Italie, avec Francesca
Premoli, née à Milan, Italie, journaliste,
Nathalie
Droulers, née à Paris
8ème. Mariée à Milan (Italie), avec Serge Huchet
de La Bédoyère, né à Paris 8e, décédé
en avril 2004, inhumé le 7 avril 2004,
Paris (à l'âge de 53 ans), agent de change,
Francine
Motte, née le 16 février 1928,
décédée le 19 juin 2001
(à l'âge de 73 ans). Mariée avec Takis
Prevesanios,
Monique Motte, Mariée avec Jean-Claude
Fourneau, né le 28 mars 1907,
Paris, décédé le 9 octobre 1981,
Paris (à l'âge de 74 ans), artiste peintre,
portraitiste de la haute société,
Véronique de
Place, Mariée à Crucey,
Crucey-Villages (Eure-et-Loir), avec Armand Noël
du Payrat, né à Paris VII, capitaine
de vaisseau,
Jean-Marie
Hedde, né à Neuilly-sur-Seine
(Hauts-de-Seine). Marié le 16 décembre 1966,
Paris 15è, avec Edwige de La
Hougue, née à Paris 15è,
France Hedde, née le 13 septembre 1942,
Paris 15è. Mariée avec Bernard Doin,
né à Lyon (Rhône), ingénieur polytechnicien,
Jean-Luc
Hedde, né le 13 février 1959,
Paris 15è, décédé le 19 septembre 1989,
au dessus du Ténéré (Afrique)-attentat, avion ayant explosé en vol (à l'âge de
30 ans). Marié avec Emmanuelle
Lecointe,
Quelques
illustrations de descendants
d’Antoinette
Prouvost
Jusqu'à la
4e génération. née le 15 juin 1849,
Roubaix (Nord), décédée en 1924 (à l'âge de 75 ans), Marié le 12 mai 1869,
Roubaix (Nord), Henri
Lestienne, né le 25 septembre 1845,
décédé le 31 octobre 1912
(à l'âge de 67 ans).
Chez leurs enfants
Henri
Lestienne, né
en 1870, décédé le 10 juin 1915,
Amiens (Somme), inhumé, mort pour la France (à l'âge de
45 ans), en religion.
Né d’Henri Lestienne
1845-1912 et Antoinette Marie Prouvost 1849-1924, fille d’Amédée I Prouvost, « fondateur des cités jardins de Lille et de sa
banlieue, organisateur de nombreuses œuvres ouvrières et sociales, aumônier
volontaire de la Grande Guerre dans la 51° division, cité par l’ordre du jour de la 2° armée par le
Général de Castelnau, blessé grièvement le 18 juin 1915 dans les tranchées
d’hébuterne, mort à Amiens le 6 juillet 1915, ayant offert sa vie pour ses
soldats, pour la France, pour sa famille et pour toutes ses œuvres de Lille. Il
était mystique, foncièrement artiste, philosophe, fin lettré, très bon
gestionnaire ».
« En 1914, autour du 55 de la rue de la
Justice à Lille, l’abbé Henri Lestienne verra fonctionner avec bonheur la
cité-jardin modèle, moderne et lumineuse (soit 46 appartements et 5 magasins
rassemblés autour d’une cour intérieure) qu’il vient de fonder. »
Auteur en 1907 d’une édition
critique du discours de Métaphysique de Leibnitz. réédition par la bibliothèque
des Textes philoshiques. Paris, J. Vrin, Petit in-8, 94 pages.
Le travail
critique est admirablement mené, et semble vraiment définitif.
Pierre Amédée Lestienne, né le 5 septembre 1872, Roubaix (Nord), décédé le 10 février 1947, Roubaix (Nord) (à l'âge de 74 ans), négociant, poète, photographe, marié le 10 octobre 1894, Roubaix (Nord), avec Marie-Louise Toulemonde, née le 24 mai 1874, Roubaix (Nord), décédée le 26 novembre 1957, Roubaix (Nord) (à l'âge de 83 ans),
Marguerite Marie Lestienne, née le 22 novembre 1880, Roubaix (Nord), décédée le 6 mai 1951, Roubaix (Nord) (à l'âge de 70 ans). Mariée le 26 novembre 1900, Roubaix (Nord), avec Louis Georges Mulliez, né le 11 avril 1877, Roubaix (Nord), décédé le 26 janvier 1952, Roubaix (Nord) (à l'âge de 74 ans), industriel retordeur de laine, puis filateur de laine à tricoter "au fil d'art" devenu "Phildar".
Petits enfants
Pierre
Lestienne, né le 16 septembre 1896,
prêtre, prélat de Sa Sainteté.
Henry
Lestienne, né
en octobre 1897, décédé le 7 mai 1919
(à l'âge de 21 ans), maréchal des logis.
Marthe
Lestienne, née le 7 avril 1900,
Roubaix (Nord), décédée le 12 juillet 1991
(à l'âge de 91 ans). Mariée le 10 mars 1921,
Hem (Nord), avec Philippe
Leclercq, né le 6 décembre 1899,
Roubaix (Nord), décédé le 30 mars 1980,
Roquebrune-Cap-Martin (Alpes-Maritimes) (à l'âge de 80 ans), industriel textile, gentilhomme du Pape,
Louis Mulliez, né le 29 septembre 1901,
Roubaix (Nord), décédé le 24 novembre 1974,
Roubaix (Nord) (à l'âge de 73 ans), industriel
filateur, directeur gérant des Filatures Saint-Liévin, vice-président de
l'Union des Industries Textiles. Marié le 24 mai 1923,
Roubaix (Nord), avec Pauline
Cavrois, née le 22 avril 1903,
Roubaix (Nord), décédée le 17 septembre 2007,
Roubaix (Nord), inhumée le 20 septembre 2007,
Roubaix (Nord) (à l'âge de 104 ans),
Marguerite
Mulliez, née le 26 juillet 1903,
Roubaix (Nord), Madame Saint-Henry, religieuse des
Dames de Saint-Maur au Japon.
Gérard
Mulliez, né le 11 juin 1906,
Roubaix (Nord), décédé le 21 novembre 1989
(à l'âge de 83 ans), président directeur général de
Phildar, gérant de sociétés. Marié le 22 mai 1930,
Roubaix (Nord), avec Françoise
Cavrois, née le 26 janvier 1911,
Roubaix (Nord), décédée le 22 janvier 2008,
Roubaix (Nord), inhumée le 26 janvier 2008,
Roubaix (Nord) (à l'âge de 96 ans),
Ignace
Mulliez, né le 16 avril 1910,
Roubaix (Nord), décédé en 1993 (à l'âge de 83 ans),
directeur des Etablissements de Zulte en Belgique. Marié le 9 juillet 1932,
Roubaix (Nord), avec Marcelle
Toulemonde, née le 21 juin 1911,
Roubaix (Nord), décédée le 14 février 2008,
inhumée le 19 février 2008,
Mouvaux (Nord) (à l'âge de 96 ans),
Marie-Raphaëlle
Mulliez, née le 23 avril 1920,
Roubaix (Nord), décédée le 20 janvier 2011,
Lille (Nord) (à l'âge de 90 ans). Mariée le 18 novembre 1942,
Roubaix (Nord), avec Jean Mayaud,
né le 28 mars 1920,
Saumur (Maine-et-Loire), décédé le 17 février 2008,
Sainte-Gemmes-sur-Loire (Maine-et-Loire), inhumé le 22 février 2008,
Sainte-Gemmes-sur-Loire (Maine-et-Loire) (à l'âge de 87 ans), directeur de l'usine de chapelets "Mayaud &
Fils", comptable chez Bull Angers (mariage religieux le 19 novembre
1942 à Roubaix),
Francis
Mulliez, né le 9 avril 1922,
Roubaix (Nord), décédé le 17 avril 2007,
inhumé le 21 avril 2007,
Lannoy (Nord) (à l'âge de 85 ans), gérant de Phildar,
fondateur des maison de retraite "les Orchidées". Marié avec Geneviève
Motte, née le 7 octobre 1925,
Roubaix (Nord),
Marie-Louise
Lestienne, née le 17 septembre 1895,
décédée le 15 décembre 1991
(à l'âge de 96 ans). Mariée avec Marcel
Mulliez, né le 16 septembre 1891,
Roubaix (Nord), décédé le 19 octobre 1984
(à l'âge de 93 ans),
Arrières petits enfants
Marcel
Mulliez, né le 1er août 1918,
prêtre, curé de Saint Jean-Baptiste à Dunkerque.
Marie-Louise
Mulliez, née le 6 octobre 1922,
Roubaix (Nord). Mariée le 17 août 1943,
Roubaix (Nord), avec Maurice
Hannart, né le 21 avril 1921,
Hem (Nord), tué le 29 janvier 1985,
Tignes (Savoie), lors d'une avalanche (à l'âge de 63 ans),
ingénieur polytechnicien, industriel de la teinture textile,
Francis
Maillard, prêtre.
Jacques
Maillard, Marié avec
Myriam de
Ponton d'Amécourt,
Brigitte
Maillard, Mariée
avec Raymond
Prouvost,
Régis
Maillard, prêtre.
Philippe
Toulemonde, prêtre.
Jean Malard, né à Tourcoing (Nord). Marié avec Marthe
Prouvost, née à Tourcoing (Nord),
Chantal
Malard. Mariée
avec Olivier Houzé
de L'Aulnoit, décédé en 2003,
Louis Mulliez, né le 23 juin 1924,
Roubaix (Nord), décédé le 27 octobre 2004
(à l'âge de 80 ans), industriel filateur, président
directeur général des Filatures Saint-Liévin, administrateur d'Auchan et des
Tapis Saint-Maclou. Marié avec Brigitte
Motte, née à Tourcoing (Nord),
Marguerite
Mulliez, née le 3 janvier 1927,
Roubaix (Nord), décédée, Lourdes (Hautes-Pyrénées), Marguerite-Claire de Jésus,
petite soeur du Père de Foucauld, religieuse
contemplative.
André Mulliez, né le 10 mai 1930,
Roubaix (Nord), décédé le 4 juillet 2010,
Roubaix (Nord), inhumé le 8 juillet 2010,
Roubaix (Nord) (à l'âge de 80 ans), président directeur
général de Phildar, conseiller général du Nord. Marié à Lille (Nord),
avec Françoise
Becquart,
Marc Mulliez, président
du Conseil de Surveillance de Phildar, de Cannelle, de Jules et de Brice.
Marié avec Maryse Dufour,
Jean Bayart, né Roubaix (Nord), directeur industriel des Fils de Louis Mulliez. Marié,
Tourcoing (Nord), avec Elisabeth
Sion, née Tourcoing (Nord),
Gérard
Mulliez, né,
Roubaix (Nord), ingénieur, président fondateur du
Groupe Auchan, président et administrateur de sociétés. Marié avec Bernadette
Mathias,
Jean Mulliez, né Roubaix (Nord), directeur d'hôtels Holiday Inn. Marié La Madeleine
(Nord), avec Christine
Gourlet, née Lille (Nord),
Patrick
Mulliez, né Montauban
(Tarn-et-Garonne), président fondateur de Kiabi,
président et administrateur de sociétés. Marié avec Laurence
Motte,
Guy Mulliez, né Roubaix (Nord), président des maisons de retraite Les Orchidées, membre du
Conseil de Surveillance de l'Association Familiale Mulliez. Marié Naninne,
Belgique, avec Eliane de
Kerchove d'Exaerde, née Namur, Belgique, infirmière,
Ignace
Mulliez, président du Conseil de Surveillance de l'Association
Familiale Mulliez. Marié avec Jacqueline
Derville,
Jeannette
Mulliez, Mariée
avec Eric Derville,
président du conseil de surveillance de Norauto SA,
Michel
Leclercq, né Tourcoing (Nord), président
fondateur de Decathlon. Marié Roubaix (Nord), avec Christine
Delattre, née Dinard (35, Ille-et-Vilaine),
François Leclercq, né Tourcoing (Nord), président de Leroy-Merlin. Marié Roubaix (Nord), avec Muriel Watine,
née Roubaix (Nord),
Mariette
Mayaud, née Saumur
(Maine-et-Loire). Mariée Sainte-Gemmes-sur-Loire (49, Maine-et-Loire), avec Olivier Boula
de Mareüil, né Paris VIII, décédé Angers (Maine-et-Loire),
inhumé Saumur (Maine-et-Loire) (à l'âge de 55 ans), colonel
de cavalerie (mariage religieux le 26 septembre 1964 à
Saint-Gemmes-sur-Loire),
Francis
Mulliez, président fondateur de
"Kiloutou" et de "Horse Wood", président du Conseil de
Surveillance de Kiloutou. Marié avec Françoise
Lecroart,
Descendants
de Gabrielle Marie Prouvost
Jusqu’aux arrières petits enfants
Gabrielle
Marie Prouvost, née le 5 juin 1863,
Roubaix (59, Nord), décédée le 1er mai 1920
(à l'âge de 56 ans). Mariée le 23 avril 1884,
Roubaix (59, Nord), avec Léon Wibaux,
né le 14 septembre 1858,
Roubaix (Nord), décédé le 6 février 1910
(à l'âge de 51 ans), dont
Enfants :
Léon Wibaux. Marié avec Rose Anne
Ferlié,
Petits enfants :
Rose-Anne
Wibaux. Mariée
avec Patrick de
Bayser, né le 10 août 1901,
Herblay (Val-d'Oise), décédé le 9 décembre 1956,
Paris VII (à l'âge de 55 ans), expert en dessins anciens,
Françoise
Wibaux. Mariée
avec Jean,
comte de
Buchère de L'Epinois (3e),
Geneviève
Wibaux. Mariée le 18 novembre 1928,
Tillabery (Niger), avec Guy de Bayser,
né le 15 août 1899,
Herblay (Val-d'Oise), décédé le 26 juillet 1938,
Tortosa (Espagne) (à l'âge de 38 ans), fonctionnaire des finances, forestier,
Arrières petits enfants :
Antoine de
Bayser.
Bruno de
Bayser, néParis (17°), expert en dessins anciens. Mariéavec Thérèse
Ambroselli, dont Clotilde de
Bayser, née
Paris (8°), actrice.
Mariéeavec Thierry
Nicolas Meuriot, né
Paris, docteur en médecine, chirurgien.
Xavier de
Bayser, néParis (17°), ESCP, président de société.
Marié
avec Catherine
Ambroselli,
Jean Mathieu, comte de
Buchère de L'Epinois (4e), capitaine de vaisseau. Marié avec Anne Delacour,
Marie-Christine
de Buchère de L'Epinois, magistrate.
Mariée
avec Renaud Denoix
de Saint-Marc, né
Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), vice-président du Conseil d'État, membre
du Conseil Constitutionnel
Brigitte
Glorieux. Mariée
avec François-Xavier
Allard, né
Le Touquet Paris Plage, Directeur Général Trenois-Descamps,
Monsieur Amédée
Prouvost est le type du grand industriel roubaisien, actif, intelligent,
dominant tout un monde par l’exemple, le prestige de son travail et de son
dévouement. Il est, de plus, un artiste et un lettré ; sa maison est une
bibliothèque et un musée d’art. Il se délasse de ses longues journées de labeur
à feuilleter les beaux livres ou à contempler sa collection de primitifs. A son
école, le futur poète apprend le secrêt d’embellir par l’esprit et le goût les
vies les plus austères.
On ne lui dit point,
mais il voit bien que les vertus de ses ancêtres revivent en son père. Il salut
en lui, avec une admiration qui grandira sans cesse, un de ces chefs de l’usine
et du foyer dont il vient de contempler le magnifique cortège » Lecigne,
Amédée Prouvost, Grasset, 1911
« C'est avec une grande affection et un vrai respect que j'ai cherche à évoquer les souvenirs de mes grands-parents, dans quelques pages de mon cru. Ils nous ont laissé un inoubliable souvenir. C'est un hasard qui les a fait se rencontrer mais un divin hasard si j'ose dire. J'ai toujours entendu dire qu'ils attendaient tous deux devant le confessionnal de la chapelle des Etrangers, rue de Sèvres à Paris, et que grand-père ému par la beauté de Celle qui devait devenir sa femme, chercha par la suite à la rencontrer. Le mariage fut célèbre à la basilique Sainte Clotilde, le 2 février 1875. Les orgues étaient tenues par César Franck.
Nos grands-parents formeront
pendant 52 ans le plus uni,
le plus charmant et le plus chrétien des ménages. Ceci est illustré
par le testament du grand-père que m'a communique Hubert Dubois: « Je remercie
ma femme du bonheur qu'elle m'a donné, de ses bontés sans nombre, de sa vertu
qui m'a soutenu, encourage et fortifie. Je lui demande pardon des peines et des
offenses que j'ai pu lui faire. Qu'elle soit indulgente, prie beaucoup et fasse
prier beaucoup pour son époux qui l’a tant aimée ».
Les lecteurs éventuels de ces notes, s'ils s'intéressent à l’ascendance de grand-père, pourront
utilement se reporter à mon livre « Naissance d'une Métropole: Roubaix et
Tourcoing au XIX• siècle », où j'ai
consacré quelques pages à la famille et
aux entreprises Prouvost. J'ai éprouvé une double joie, parmi d'autres, en
réunissant la documentation pour cet ouvrage, de voir le
nom de grand-père à coté de celui de mon grand-père Toulemonde, cote à cote en
1887 parmi les fondateurs du Syndicat Mixte de l'industrie Roubaisienne, le
seul mouvement social et chrétien à l’époque. J'ai eu aussi la joie de relever
dans les archives du Syndicat des Peigneurs dont grand-père fut président de
1892 a 1919, texte suivant, qui bien que daté de 1891 par sa critique du
libéralisme et son souci du bien commun
a un cachet presque moderne. Il s'agit de l’étude de caisses de secours en
faveur du personnel : « Monsieur Prouvost dit qu'il y a beaucoup à faire dans
cet ordre d'idée et sa conviction est déjà ancienne, puisque depuis longtemps
il s'intéresse à ces questions d'économie sociale dans le but de rapprocher le
plus possible les ouvriers et les patrons. En compagnie de nombreux industriels
de la région, Il fait partie des syndicats mixtes qui se proposent ce but.
C'est pourquoi il est amené à formuler quelques réserves sur les principes
votés à la réunion précédente. Sa conviction ancienne et profonde, est que sans
un bien commun supérieur, sans une
autorité qui courbe sous la loi de justice idéale et les ouvriers et les
patrons inspirant à chacun sa règle de conduite, il est impossible de faire
disparaitre les malentendus, les suspicions, que les excès du libéralisme
suscitent parfois ». Grand-père, quelques années auparavant, en 1889, avait participé à un pèlerinage à Rome, de
dix mille ouvriers et patrons, dont six cent cinquante du Nord, venus rendre
hommage à Leon XIII.
Je ne sais pas grand-chose des idées politiques de notre cher grand-père. Il fut certainement dans sa jeunesse royaliste et légitimiste. J'en eus une preuve dans le fait que, quand j'étais enfant vers 1910, il m'offrit un médaillon avec une photo du Comte de Chambord et les fleurs cueillies sur sa tombe. II s'était rendu avec son beau-frère Droulers, aux funérailles du dernier Bourbon de la branche ainée à Göritz en 1883.
Sur ses convictions religieuses, nous sommes bien mieux
renseignés. Il était, comme sa femme, membre du Tiers-Ordre de Saint-François.
Il fit édifier à M'Rira, prés de Tunis, dans un
domaine où il fut associé avec son frère Edouard, une chapelle qui devint
paroisse. II contribua à faire édifier prés de sa propriété de
Mandelieu une chapelle, N.-D. des Mimosas. Il contribua certainement
à la construction du grand couvent de la Sainte Famille a Roubaix, rue de
Lille, où sa belle-sœur, religieuse, tante Jeanne Bénat, laissa un très grand
souvenir. Pendant la guerre de 1914-1918, il prit la tête d'un Comité dit du
Vœu de Roubaix, dans le but de demander à Dieu la protection de la ville, qui
fut heureusement épargnée. Le clocher qui manquait à l’église du Sacré-Cœur,
fut ainsi construit. Il avait de tout temps porté de l’intérêt à l'Orient
Chrétien et présidait le comité de Roubaix de l'Œuvre d'Orient. Son dévouement
à l'Œuvre d'Orient, lui valut d'être
nommé Commandeur de l’Ordre du Saint-Sépulcre, et nous avons
eu sous les yeux une photo de grand-père, revêtu d'une cape prestigieuse, dont
les mauvaises langues disent qu'elle a termine sa carrière comme peignoir de
bain de mes cousins Auger.
C'est pendant la guerre de 1914 que grand-père donna le plus bel
exemple de sa foi patriotique et religieuse. Le 1er mars 1916, il était emmené
par les Allemands avec tout ce que Roubaix comportait de notabilités politiques
et économiques, comme otage au camp d'Holzminden. Cette captivité, écrit
grand-mère dans un petit opuscule « In Memoriam », fut extrêmement dure
pour lui à cause de sa santé précaire, de l’infirmité de sa jambe récemment
soumise à une intervention chirurgicale. J'ai eu des échos de l’admiration
qu'il suscita en se rendant à pied, au lieu de rassemblement. La captivité -
elle devait durer 6 mois bien que dure pour un homme de 63 ans (hiver terrible,
couchage sommaire, promiscuité) ne semble pas avoir altéré sa bonne humeur et
dans ses lettres grand-père ne se plaint pas. Il remercie des photos de famille
qui lui ont fait un immense plaisir. « Odette Lesaffre, sur la photo, m'a
semble très jolie et très grande, Claude est-il toujours aussi diable? Merci
des lettres de ma chère Betsy et de ses envois, de la photo de Simone, je ne
connais pas ma dernière petite-fille. Henry me ferait plaisir en me rassurant
sur mon Assurance Vie, je ne puis payer les primes. Solange a été bien gentille
pour moi, j'ai vu les photos de ses
enfants, le bon sourire de Georges annonce un heureux caractère
». En se
prolongeant, la captivité lui devenait de plus en plus
pénible. Son cousin et
compagnon de captivité, Henri Prouvost, était mort dans
ses bras et cela
l’avait beaucoup affecté. Rien ne manqua a son angoisse,
il fut hospitalisé six
semaines au lazaret du camp, a cause d'une grande dilatation de
l’aorte, qui
donnait des complications cardiaques. Il fut en grand danger.
Grand-mère
poursuit dans l’opuscule déjà cité : «
Après six mois de captivité, le retour à
Roubaix fut une meurtrissure pour son cœur, trouvant une maison
vide de toutes
ses affections et pleine d'Allemands installés en maîtres.
En outre, par suite
d'information erronée, tant à Roubaix qu'à
Holzminden, on s'attendait à ce que
les otages libérés fussent dirigés vers la France
libre. Grand-mère et Mimi
partirent, en conséquence, pour la France libre, vers laquelle
les Allemands
organisaient parfois les trains via la Suisse, et quand
grand-père revint à
Roubaix, la maison était vide; il semble d'après les
documents que m'a
communiqués Hubert Dubois et dont grand-mère a
donné lecture a ses enfants avec
un admirable courage au lendemain des funérailles de son mari,
que grand-père
ait été a nouveau inquiète par les Allemands
après son retour de captivité. On
lit en effet en date du 12 novembre 1917 :
« En partant au tribunal de guerre, «je ne cesse de penser à toi, chère compagne, â mes chers enfants, à mes petits-enfants, et à toute la famille. Si ma santé devait être ébranlée, et que je succombe dans mon cachot, je mourrai en bon chrétien et en partant vers Dieu ma dernière pensée, mes dernières bénédictions seront pour vous. J'ai le cœur qui saigne, mais j'ai l’âme en paix, je serai courageux dans mes heures de souffrance, je vous embrasse tous avec affection et tendresse. P.S. Que mes petits-enfants demeurent de bon chrétiens fideles à nos traditions familiales. « Laus Deo Semper! " C’est dans les mêmes dispositions de foi et de courage qu'il devait mourir prés de dix ans plus tard.
Madame Amédée-Charles Prouvost, sa mère Joséphine Morvan et sa fille Jeanne qui épousera Jules Toulemonde, derrière, à droite, le couple Wibaux-Prouvost
Photo grâce à Philippe Vinchon, leur descendant.
Amedee-2-Prouvost-ancienne-maison-gd-place
Documents Bertrand Dufour
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Chez Amédée-Charles et Marie Prouvost, 113, boulevard de Paris à Roubaix
« Face
à la porte d'entrée, s'élevait une sorte de
coupole
destinée à mettre a I’ abri de la pluie les
équipages et leurs passagers. Cette
coupole avait reçu en famille le nom de «
pâté chaud ». L'oncle Amédée, jeune,
espiègle et taquin, avait peu après sa construction
envoyé un télégramme à l’architecte
pour lui annoncer que le « pâté chaud»
s'était écroulé, ce qui ne s'était
produit que dans son imagination. » « La
porte une fois
franchie, il fallait monter quelques marches pour accéder
à un spacieux
vestibule, la première pièce sur la droite était
le bureau de grand-mère dont
le principal ornement était un bureau à cylindre qui
avait été celui de son
père, dont le portrait se trouvait accroché au mur. Le
bureau a été acquis,
sauf erreur, par J. Lesaffre. Dans cette même pièce se
trouvait un tableau de
Martin, peintre ordinaire du Roi, représentant Mme de Maintenon
et les filles
naturelles de Louis XIV. Ce n'est pas grand-mère qui m'expliqua
le sujet du
tableau, car je n'y aurais rien compris ; le tableau est actuellement
dans mon
salon.
La pièce voisine était la bibliothèque, dont à l’occasion
de quelques rangements nous recueillîmes, mon frère Jules et moi, quelques
épaves qui charmèrent notre enfance. Dans I’ une des armoires se trouvaient de
merveilleux cigares de Havane, Henry Clay, que grand-père offrait généreusement
a ses petits-fils soldats, et qui, fumés le lendemain, en acquirent une
certaine célébrité à la caserne du 41me d'Artillerie a Douai.
Les deux pièces voisines étaient deux très beaux salons, l’un
donnant sur le boulevard, l’autre le salon blanc donnant sur le jardin. Le
premier salon comportait une cheminée de marbre surmontée d'un grand portrait
en pied de la princesse de Conti, fille naturelle de Louis XIV, c'est du moins l’explication
que m'en donna grand-père en 1927 peu avant sa mort, et cette fois, je compris.
Ce très beau tableau de C. Van Loo est actuellement chez ma sœur Jeannette. Ce
qui peut donner une idée de la dimension de ce salon, c'est que deux pianos à
queue étalent à I’aise. Je conserve un souvenir enchanté du jeu de grand’mère
et de l’ oncle H. Dubois. C'est en l’écoutant que je connus, enfant, les noms
de Debussy, Granados et Albéniz. Des tableaux, naturellement, ornaient les
murs. Je me souviens notamment du portrait de son grand-père, le général
Morvan, qui me faisait grande impression et qui le fit aussi sur mon plus jeune
fils qui, encore enfant, me poussa à I’ acquisition dans la succession de ma
mère.
Le salon blanc, ainsi nommé en raison des meubles et de la
cheminée de marbre blanc, avait ses murs ornés de tableaux de Guardi et de
portraits du XVIIIème siècle anglais, la seule grande époque, selon moi, de la
peinture anglaise.
Donnant encore sur le jardin, une grande salle à manger; la
cheminée était supportée par des sortes de grands géants barbus a I’ échelle
réduite, mais à la forte musculature et dont nous allions volontiers
chatouiller le nombril. A gauche de la cheminée, un tableau de J. Weiss, ami de
grand-père, auquel, sur sa demande, j'allais rendre visite dans sa propriété
prés du merveilleux parc du Duc de Norfolk et qui m'a dit que quand il avait
des cauchemars, il pensait qu'il allait vendre du tissu a Bradford et
Manchester, ce qui n'était guère encourageant pour le jeune fabricant que
j'étais alors. A droite de la cheminée, des tableaux de Troyon ; je me souviens
d'une conversation de grand-père avec I’ historien Franz Funk Brentano qui
avait des tableaux presque identiques. Tous deux étalent d'accord pour dire que
leurs tableaux étaient bien du Maître et que le Louvre en possédait seulement
des copies. Face a la cheminée, seule concession a la peinture moderne, deux
tableaux d'H. Martin dont un au moins se trouve chez les Auger à Ville-d'Avray.
Dans cette salle à manger étaient servis des repas savoureux, dus au talent
notamment de Zélie. » « Parfois les repas de famille étaient
bien un peu solennels pour la jeunesse en bout de table, surtout quand Mgr
Laugier, directeur de I'Oeuvre d'Orient, aux yeux de charbon et à la
barbe fleure, appelait grand-père d'une voix de basse « M. Le Président ». II
n'y avait qu'une ressource pour détendre I’ atmosphère en cette occasion :
pousser hypocritement un jeune cousin Dubois à quelque espièglerie. »
A gauche de l’escalier d'entrée se trouvaient le vestiaire et I’
escalier de service aux larges dimensions. Je conserve souvenir surtout de l’odeur
de ce vestiaire due, je crois, à I’ essence des boiseries qui le décoraient, du
merisier peut-être. Un escalier d'honneur de larges dimensions conduisait au
premier étage. Les marches en étalent surmontées par un immense tableau,
actuellement chez moi, représentant une apparition de la Sainte Vierge à Sainte
Catherine de Sienne semble-t-il, par Alonzo Cano. Ce tableau avait été acquis
par nos grands-parents, encore jeune ménage, et occupait du plancher au plafond
la hauteur d'une chambre de leur maison, rue Neuve. Le premier étage comportait
un vaste vestibule dont la pièce maitresse et le centre était l’oratoire.
Parfois, un prêtre ami y disait la messe et presque tous les ans la messe de
minuit y était célébrée a Noël par un de mes anciens professeurs qui avait,
selon certains, la mauvaise habitude de dire consécutivement les trois messes
de Noel. C'était un peu trop pour la piété des fidèles qui s'égaillaient, ou
pour Marcel Segard qui sommeillait malgré les chants de Noël qui émanaient du
rez-de-chaussée. L'oncle Henry Dubois essayait de tirer le meilleur parti d'un
orgue un peu délabré, en accompagnant la voix d'or de tante Marthe.
En dehors des chambres le premier étage comportait, à droite, le bureau de grand-père, dont le principal ornement était de petits Corot d'Italie. Au second étage, dans deux pièces et un vestibule était logée, assez au large, la galerie de tableaux qui fut aussi I’ enchantement de notre enfance. Pour ceux de mes cousins qui ont conserve le catalogue illustre de la vente effectuée le 22 octobre 1927 à Amsterdam,
Photo Miguel Flipo avec nos remerciements
je signalerai ceux de ces tableaux dont j’ai conservé surtout le
souvenir. Le meilleur lot de tableaux se trouvait dans la salle de gauche en
montant et consacrée à la peinture flamande. Numéro 404 : Le portement de
Croix de P. Brueghel le jeune. Grand-père m’en a fait compter les
nombreux personnages. Numéro 406 : Portrait de jeune femme, de Van Cleef.
Ce très beau tableau, admire par toute la famille, généralement masqué par un
soierie et, après avoir fait I’ objet de nombreuses expertises et
d'attributions prestigieuses, fut vendu aux enchères d'Amsterdam.
Le plus haut prix semble avoir été donné pour le numéro 413,
Maître de Bruges : Portrait d'une dame âgée.
J'ai toujours eu beaucoup d'amitié pour le numéro 426
dont on disait en famille qu'il était le portrait de Montaigne
et dont on m'invitait à compter les cheveux. J'ai conserve un très bon souvenir
pour la profondeur et la transparence de ses bleus, du numéro 459, école de Y.
Patiner et ai toujours beaucoup d'attention pour les tableaux de ce peintre.
Dans une armoire ancienne était conserve le tableau le plus
précieux, sentimentalement du moins, de toute la galerie. Cette crucifixion,
attribuée à Van Der Weyden, ne fut pas mise en vente à Amsterdam. Grand-mère y
attachait beaucoup de prix car I’ oncle Amédée avait demandé que ce tableau fut
apporté dans sa chambre pendant son agonie. Mis en vente après la mort de
grand-mère à l'hôtel Drouot, il fut I’ objet d'une compétition entre tante
Thérèse et moi-même agissant pour le compte de ma mère. J'ignorais du reste
cette compétition, qui ne me fut connue qu'au moment ou ma chère tante, qui
était ma voisine, se vit attribuer le tableau par le commissaire-priseur auquel
elle avait donne ses instructions. J'avais cherché sans succès à retrouver la
trace des tableaux dispersés a Amsterdam, je n'ai retrouvé la trace que d'un
seul, le numéro 422, un Jugement de Paris, mais il était trop tard pour I’
acquérir. II est resté à Amsterdam; je I’ ai retrouve une première fois au
Rijksmuseum auquel il avait été légué par Sir Henry Deterdinf, directeur de la
Royal Butch. J'ai retrouvé ce petit tableau, dont les chastes nudités étalent
voilées à nos yeux d'enfants, quelques années plus tard sous le numéro 840 dans
le plus beau musée du monde a mon goût, le Mauritshuis à La Haye, sous le
numéro 846.
Un
vestibule servait de passage entre les deux pièces de la
galerie de tableaux. C'est là que se trouvait le «
Jugement de Paris » que je
viens d'évoquer. Le cardinal Charost, premier
évêque de Lille et, tous les ans,
invité de nos grands-parents, appréciait fort le tableau.
Des colonnes en bois
sculpté, une tête de vieille femme que grand-père
attribuait à Rubens, les
anges musiciens dans le style de Memling dont grand-père disait
qu'ils avaient
inspiré J.-S. Bach, sont les œuvres les plus saillantes
dont je me souvienne
dans cette pièce. La grande pièce voisine donnant sur le
boulevard, était
consacrée à la peinture généralement
Française des XVII° et XVIII° siècles. Les
tableaux n'avaient pas le même prestige que ceux de la galerie
voisine. »
« Cette grande maison blanche fut l’enchantement de mon
enfance et je crois bien de celle de tous mes cousins. J'en conservé un
inoubliable souvenir un peu assombri par le fait que je reçus en 1942 la
procuration des héritiers pour signer I’acte de vente de cette maison pour un
prix qui, selon moi, représentait à peine le double de ce qu'elle avait couté à
construire en 1895. II est intéressant de noter qu'en même temps que grand-père
construisit ce qui était un peu un palais, ses frères Albert et Edouard
construisaient sur le même boulevard de Paris des maisons aussi prestigieuses,
ce qui donne une idée assez précise et flatteuse de l’industrie du peignage à
cette époque. L'architecte fut M. Liagre, ami de grand-père. »
« Une description du 113, boulevard de Paris serait
incomplète si je n'évoquais pas le jardin et les écuries. Le jardin était de
dimension relativement modeste, mais il bénéficiait du voisinage immédiat de
I’avenue conduisant du boulevard de Paris au château Bossu puis Cavrois. Cela
facilitait les communications avec la maison de mes parents et celle d'Edouard
Prouvost. A la fin du siècle dernier, toute grande maison bourgeoise comportait
des écuries, mais nous n'y vîmes jamais ni chevaux, ni voitures. Par contre nos
grands-parents, sans doute émus du traitement que leurs petits-enfants
faisaient subir à leur mobilier, nous réservèrent ces écuries comme terrain de
jeux sous le nom de « Hurlerie ». Les chevaux avalent été remplacés par les
autos que grand-père avait très vite adoptées. Les marques en avaient été
successivement Mors et La Buire. Si les modèles se succédaient, le chauffeur
était toujours fidèle au poste. II se nommait François Depléchin, astiquait à
merveille les cuivres des phares. II conduisait fort rapidement; je me souviens
d'une remarque de Mimi Auger, disant que François conduisait comme un fou et
faisait notamment la route de Lille en 9 minutes. Je crois qu'i1 est difficile
actuellement, en raison des feux rouges, d'égaler le record. François jouissait
d'un grand prestige auprès de mon frère Xavier et de Claude Lesaffre, dont il
évoquait le souvenir pour moi, 30 ans après avoir quitte le service de mes
grands-parents.
Apres la guerre de 1914, la grande maison blanche du boulevard
ne retrouva jamais plus le même éclat qu'aux années d'avant-guerre. Nos
grands-parents y étaient seuls, une moitié au moins de leurs descendants
n'était pas revenue dans le Nord après la guerre, et le ménage Auger les
attirait tout particulièrement dans la capitale. ils avalent par ailleurs
acquis à Mandelieu, vers 1920, une propriété où ils recevaient leurs
petits-enfants avec grande générosité.
La dernière belle réception que nos grands-parents donnèrent
boulevard de Paris, à I’ occasion de leurs noces d'or, eut lieu en 1925. »
Textes de Jacques Toulemonde écrits à Roubaix en 1970-71 dans une
brochure intitulée : D’un siècle à l’autre de Bretagne en Flandre :
Souvenirs d’une grand’ mère présentés par son petit-fils.
L’avenue de Paris s’appelle avenue Charles de Gaulle à Roubaix
Etat actuel
SEANCE DU 10 DECEMBRE 1872, A LILLE.
Le R. P. Prouvost, qui avait promis de publier le cartulaire de
Bergues dans un bref délai, informe M. de Coussemaker que des travaux d'un
autre genre, qui lui sont prescrits par ses supérieurs, lui imposent le devoir
de suspendre pour un temps ses recherches, de sorte que la publication promise
sera forcément différée.
Dans la collection de M. Amédée Prouvost, de Roubaix, figuraient
deux bas-reliefs représentant Salomé recevant du bourreau la tête de saint Jean
Baptiste et (soi-disant!) Esaü çendant son droit d'aînesse à Jacob; le
catalogue de la vente (2) les décrit comme ayant décoré « une chaire x et les
attribue à l'art flamand. Or le premier d'entre eux est celui qui manquait aux
stalles du côté nord de la nef, à Saint-Denis, où il a été remplacé par une
composition moderne; quant au second, son sujet doit être, non l'histoire des
deux fils d'Isaac, mais un épisode de la légende de saint Georges, manquant aux
stalles du côté sud de la nef à Saint-Denis. On y voit à gauche un personnage
qui franchit la porte d'un édifice et présente une coupe, pleine de pièces de
(1) Wo//yM<S-~o~, _E-M Relief o~ Schloss Gaillon, dans Berliner Museen,
1922, p. 33-35, fig.
(2) Collection Amédée Prouvost, Roubaix. Vente [après décès] à
Amsterdam. (A. Mensing), le 27 octobre 1927;in-4-" n.477 et pl. H. 0 m. 55
L. 0 m. 56.
« SOCIÉTÉ D'ÉMULATION DE ROUBAIX.
DEUXIEME SERIE, (TOME IX DE LA COLLECTION)
1886 SUR LES EXPOSITIONS'ARTISTIQUES DE R OUB
AIX-TOURCOING Ï884-Ï885
Par M. Prouvost-Bénat
MESSIEURS,
Vous avez manifesté le désir que quelques
notes résumant les dernières Expositions organisées à Roubaix -depuis deux ans,
figurassent dans les mémoires de la Société d'Emulation pour en conserver le
souvenir. Ayant de commencer ce que l'on peut appeler le bilan du mouvement
artistique à Roubaix dans ces deux dernières années, permettez-moi de vous
présenter une jeune soeur de votre société plus ancienne: La Société Artistique
de RoubaixTourcoing.
Cette Société s'est donné comme programme de
grouper toutes les personnes qui, à Roubaix et à Tourcoing, s'intéressent aux
beaux-arts, pour travailler dans un commun effort, à encourager l'étude des
arts du dessin, peinture, sculpture, et en propager le goût par des Expositions
fréquentes. Cette présentation faite, je vous parlerai donc dans ce rapport dés
trois dernières expositions organisées par la Société.
Exposition
de peinture et sculpture le 1884.
Cette première Exposition fut organisée par
la Société Artistique de Roubaix-Tourcoing dans la grande salle des fêtes du
Cercle du Commerce, mise gracieusement, pour la circonstance, à la disposition
de la commission organisatrice. Cette exposition d'ouverture eut un plein
succès ; les envois furent si nombreux que l'on dût installer des ableaux dans
les couloirs du Cercle et reléguer la sculpture dans une salle malheureusement
trop petite,
Les artistes les plus en renom avaient envoyé
des oeuvres, en même temps que leur appui, en s'inscrivant comme membres
honoraires de la Société. Le catalogue et ses suppléments comprenaient 260
oeuvres d'art, parmi lesquelles nous citerons celles de Benjamin Constant,
Carolus Duran, Aimé Morot, Colin, Schommer, Harpignies, Tôndouze, Weertz,
Brissot, Wa'ttelin et parmi les exposants de la région : Herlin, Krabansky,
Ollé, Laoust, Agache, de Winter, Colas, Màsson, Crouan, Denneulin, Bouffay, de
Prins, Schoutteten, Jacquet, de Carne, Desjilanques et tant d'autres que je ne
puis ici rappeler. Les journaux de la région firent tous de nombreux
comptes-rendus de cette Exposition, et mon intention n'est pas de refaire ici
une description,ni la critique des oeuvres exposées ; je constaterai seulement
que l'impression générale des visiteurs et des artistes compétents a été
excellente. Peu d'expositions de province peuvent présenter des portraits comme
ceux exposés par Carolus Duran, Morot,. Schommer, Weerts, Krabansky ; il est
certain aussi que des paysages comme ceux que Harpignies exposait à Roubaix,
sont de vrais petits chefs-d'oeuvre qui, à eux seuls, suffisent aux amateurs
délicats pour consacrer le succès d'une exposition.
Roubaix pouvait être fier de son peintre, M.
Weerts, récemment-"nommé- chevalier de la Légion d'Honneur, et dont la
grande toile : Saint-François d'Assise mourant, fut l'une des attractions de
l'Exposition. Mais je dois me borner à ces quelques citations pour ne pas
sortir du rôle que je me suis donné en commençant ce rapport. J'ajouterai
seulement que la sculpture fut aussi représentée d'une manière
très-satisfaisante à cette Exposition. Cordonnier, Laoust, Ollé, Printemps,
Denneulin, Hôuzé de TAulnoye,- etc., etc., y avaient fait d'intéressants
envois.
Je constate donc que les résultats obtenus
par la commission d'organisation dépassèrent tout ce que l'on avait osé espérer;
il se vendit pour 40,000 francs d'oeuvres d'art, et la tombola, créée dans le
but d'acheter le plus possible d'oeuvres exposées et d'encourager les jeunes
artistes du pays, plaça 7,000 billets à un franc. Un grand journal de Lille
résumait ainsi son impression sur ces résultats. « La première Exposition de
Roubaix-Tourcoing » vient d'être close ; elle avait réuni dans les salons du »
magnifique Cercle de la Grande-Rue, 261 oeuvres d'art, » dont une notable
partie restera dans l'une ou l'autre des » deux villes. La somme des achats
dépasse 40,000 francs, » c'est une constatation qui fera bon effet dans le
monde » artistique. » Et le journal lillois ajoutait: « Voilà donc » la Société
de RoUûaix-Tourcoing définitivement organisée » et affirmée. Il faudrait bien
peu connaître nos honorables » voisins, leur énergie, leur esprit, pratique et
entreprenant, » pour se figurer qu'ils sont gens à s'endormir sur leurs »
lauriers. Malgré son importance déjà très-respectable, » cette manifestation de
début a été tout à fait improvisée. » Tout le monde n'était pas d'accord sur
son opportunité, » et faute de temps et de locaux appropriés, on a dû »
installer l'ExjDosition dans des salons infiniment plus » confortables pour une
réception mondaine que pour une solennité artistique. On peut être assuré
d'avance que » les inconvénients de cette installation sommaire n'ont » pas
échappé à l'observation des organisateurs et que » tous les perfectionnements
désirables seront apportés « aux Expositions prochaines.»
Comme le prédisait le critique lillois, les organisateurs de
l'Exposition ne s'endormirent pas sur leurs lauriers. • Encouragés par le
succès ils préparèrent six mois après une nouvelle Exposition.
Exposition rétrospective. (Mai 1885)
La Société Artistique faisait appel, cette
fois aux nombreux collectionneurs de la région et réunissait dans plusieurs
galeries et salons, des tableaux anciens, meubles, faïences, tapisseries,
manuscrits, livres, gravures, etc.
Cet ensemble de choses du passé, a présenté
un réel intérêt, non seulement au point de vue de leur valeur artistique, mais
aussi pour certains d'entr'eux en raison des souvenirs historiques qui s'y rattachaient.
L'entrée principale de l'Exposition était décorée d'unb tapisserie tissée à
Roubaix et représentant les anciennes armoiries de la ville : d'Hermine au chef
de gueules: La première salle contenait surtout les meubles, cette partie
toujours intéressante des Expositions rétrospectives, car le mobilier comme
l'architecture, révèle, lui aussi, le degré de civilisation des peuples et en
reflète lès moeurs, c'est lui qui nous apprend à connaître l'histoire; intime,
l'état moral d'une époque ou d'une nation. On voyait parmi lès meubles toute
une série de jolis bahuts de la Renaissance flamande provenant pour la plupart
des fermes dès environs. On sait que ces bahuts étaient offerts autrefois par
les riches paysans de .'-Flandre à leurs fiancées comme présents de mariage. Il
en était de même des coffres en chêne, dont les panneaux sculptés font encore
l'admiration de nos artistes modernes. ' L'Exposition de R.oubaix comptait un
grand nombre d'armoires des différentes époques, depuis la Renaissance jusqu'au
XVIIIe siècle, des commodes en marqueterie française et hollandaise, des
dressoirs Renaissance ou gothiques avec serrures finement dentelées, des
cabinets italiens ou flamands, l'un surtout, de style HispanoMauresque, en bois
de santal, d'un travail très curieux et de provenance espagnole. De nombreuses
vitrines contenaient des pièces rares de céramique où les plus beaux
échantillons des faïences de Delft, de" Nevers, de Lille, de . Marseille,
de Moustiers et surtout dé Rouen, se trouvaient représentés. De superbes grès
de Flandre, provenant des fabriques de Raeren qui existaient déjà au XVIe
siècle, de belles collections d'ivoires, d'éventails, de porcelaines de Saxe,
de la Chine et du Japon, offraient aux visiteurs les types les plus
remarquables des collections du pays. On voyait à la place d'honneur de cette
première salle un petit bureau d'un très grand prix fabriqué par Boule, le
célèbre ébéniste de Louis XIV. Quelques tapisseries de Flandre ornaient les
murs de l'Exposition ; on sait qu'elles furent fabriquées dans notre pays avec
beaucoup de succès au moyen âge. Les ouvriers hauts lisseurs vinrent s'établir
à Lille, à Audenaerde et dans toute la Flandre, après avoir été chassés d'Arras
par Louis XI qui était venu pour châtier les habitants de cette ville pour les
punir de leur dévouement à Marie de Bourgogne. Les tableaux garnissaient les
galeries supérieures, où ils avaient été trés-heureusement disposés. Là,
presque tout serait à citer. Je me bornerai à indiquer entre tous un joli
portrait de Greuze, représentant Mozart enfant. Ce charmant portrait rappelle
bien la naïve simplicité du maître qui, seul, sait prêter à ses personnages une
modestie touchante relevée par un coloris fin et vrai autre bijou intitulé : La
Comédie dans un parc, d'Antoine Watteau, représentait Pierrot, Golombine; et
Arlequin. Cette oeuvre, d'un dessin correct et élégant, est très attrayante
pour le public qui l'a beaucoup admirée. Citons encore le portrait de l'Impératrice
Joséphine, dé;Robert Lefebvre, provenant du château de la Malmaison ; de très
jolis portraits du Boilly, ce peintre lillois de la fin du sjiècle dernier et
du commencement dû nôtre, qui-a laissé dans notre pays tant d'oeuvres dignes
d'une juste admiration. Les peintres Flamands et Hollandais de l'Ecole ancienne
s'y trouvaient bien représentés : Tèniers.Ruysdàel, Metzu, Karl Dujardin, Paul
Brille, Antoine BrauAver, etc. Je in'ai jusqu'ici cité aucun nom d'exposants.
Je ferai cependant une exception en parlant de M. le comte de Waziers, qui
avait envoyé à l'Exposition de Roubaix quelques toiles de première valeur:
Sainte-Catherine et Sainte-Madeleine, de Van Orley, une Vue de Lille, de
Vërdussen, un ravissant petit paysage de Téniers, intitulé le Château des
Trois-Toûrs. Dans la galerie des tableaux se trouvaient plusieurs jvitfines où
étaient exposées de belles miniatures, datant du XVIIIe siècle ou de l'Empire ;
une salle spéciale était affectée aux dessins de maîtres où on admirait une
oeuvre de Boucher, représentant une jeune femme vêtue de brocart; la salle des
gravures contenait les plus jolies pièces; d'une importante collection de
Roubaix; presque toutes les gravures exposées étaient des épreuves de choix
parmi lesquelles se voyaient: des Delaunay, des Debucourt, des de Coùrtis, des
portraits " du XVIIIe siècle, un Stanislas de Pologne, par Drevet,
provenant du Château de Louveciennes et ayant appartenu à la Du Barry. Le
dernier salon de l'Exposition contenait de très-jolis|meubles des époques Louis
XIV, Louis XV et Louis XVI; des pièces de porcelaine à la Reine, de Sèvres etdeTournai,
ainsi .qu'un tableau de l'Ecole de Memling, provenant de l'ancienne chapelle dû
Saint-Sépulere de Roubaix; ce tableau, d'une conservation parfaite représente
la Sainte Famille, il a beaucoup attiré l'attention des, curieux qui
s'intéressent aux vestiges du passé. Il serait à souhaiter que l'on pût conserver
au musée de notre ville, tous les souvenirs de cette chapelle votive, érigée à
Roubaix en 1463 par Pierre, seigneur de Roubaix, au retour de son voyage en
Terre Sainte. -
Une vitrine contenait quelques belles
éditions anciennes dePlantin, le célèbre éditeur Belge qui, Français d'origine,
vint s'établir a Anvers en 1549. Il'avait pris pour devise : « Labore et Constantia.»
Par le travailetpar la persévérance, et jamais devise ne fut plus complètement
justifiée ; Plantin eut la noble ambition d'égaler et même de surpasser les
grands imprimeurs ses contemporains, les Aide, les Estienne, les Froben, et
toute cette pléiade d'éditeurs qui, dans la première moitié du XVIe siècle,
avaient fait d'Anvers un des principaux marchés de livres du monde ; il
commença sans fortune et sans ressources d'aucune espèce, traversa l'époque la
plus agitée que la Flandre ait connue et se vit trompé dans ses espérances les
plus légitimes. Néanmoins il réussit à achever des travaux aussi remarquables
par, leur perfection que prodigieux par leur nombre, et à fonder une maison
qui, grâce à la solidité de ses bases et à sa légitime imputation, se continua
pendant trois siècles.
L'Exposition avait aussi quelques beaux
Missels et livres d'Heures. On sait que les Ducs de Bourgogne favorisèrent
grandement l'art d'écrire et d'orner richement les manuscrits. Leur
bibliothèque, augmentée pendant plusieurs générations, comptait parmi les plus
somptueuses; c'est un de ces beaux livres ayant appartenu à Marguerite d'York,
femme de Charles le Téméraire, qu'exposait lé comte de Waziers; ce fut
certainement le plus riche bijou de l'Exposition de Roubaix, on ne pouvait se
lasser d'admirer les délicates miniatures, les encadrements aux ornements
coloriés et éclatants de dorures où se lisait la devise: « Bien en adviègne. »
Ce souhait termine bien la visite à l'Exposition d'Arts rétrospectifs, car nous
le faisons aussi à la jeune Société Artistique : « Bien en adviègne. » Les
encouragements ne lui ont pas manqué du reste. On ne saurait trop, en effet,
propager ce genre d'Expositions dans nos villes industrielles ; toutes les
grandes cités Européennes ont compris qu'il n'y a pas là seulement une
satisfaction donnée à la curiosité, mais aussi d'utiles sujets d'études pour
toutes les Industries Artistiques.
Deuxième Exposition de peinture et sculpture
(Octobre 1885)
Cette nouvelle Exposition avait lieu dans le nouveau
local que la Société inaugurait pour la circonstance; elle eut plus de succès
encore qûé les précédentes. Les organisateurs s'étaient- efforcés d'attirer le
public en mettant les entrées à bas prix pendant certains jours de la semaine.
On constata que ce moyen était excellent pour populariser et: mettre à la
portée de tous cette sorte d'Exposition. Nous retrouvons parmi nos exposants la
plupart des sociétaires qui avaient déjà exposé précédemment et aussi des
artistes de réputation, tels que Pierre Billet, Luminais, deVriendt, Pelouze,
Muniër, Harpignies, Schommer, Dameron, Toudoùze, Morot, Weerts, Dantan, Olive.
Les artistes du pays toujours en très-grand nombre, avaient tenu à témoigner à
la Société Artistique leur désir de contribuer au succès de l'oeuvre qu'elle a
entreprise. Nous ne ferons pas ici le compte-rendu de l'Exposition, bornons-nous
à en constater les résultats. Il se vendit encore un très grand nombre de
tableaux et la Tombola eut le même succès que l'année précédente; les chiffres
réunis dé la Tombola ei de la vente atteignirent environ 40,000 francs.
Maintenant que le succès matériel de ces Expositions roubaisiennes est
constaté, que doit-on penser, en général, de la valeur artistique des oeuvres
qui y furent exposées ? Je répondrai que l'ensemble de ces Expositions a été
supérieur à ce que l'on voit de similaire en province, et ce résultat, on peut,
sans crainte de se tromper, l'attribuer au règlement qui oblige l'artiste à
être accepté comme membre honoraire de la Société et à payer le transport de
ses oeuvres. Je reprocherai seulement à certains artistes de valeur de se
contenter trop facilement d'un travail sommaire et d'envoyer aux Expositions
des oeuvres qu'autrefois on eût conservés comme ébauches dans des ateliers.
L'Ecole dé l'impression rapide semble
l'emporter sur celle qui exige plus de talent et de dessin, certaines toiles
montrent trop le désir qu'éprouve l'artiste de produire vite et beaucoup. Comme
toujours, de nombreuses écoles partagent les peintres, et ont le don dé captiver
où de déplaire suivant les goûts ou les tendances du public. L'artiste doit
penser qu'il n'est pas un vulgaire photographe né reproduisant que ce qu'il- a
devant son objectif : à côté de sa main qui manie le pinceau, il a l'esprit qui
conçoit et qui ordonne, il a son génie qui doit procurer à la forme le reflet
de sa pensée et l'expression de son idéal. Sans doute il faut faire vrai,
personne ne l'a jamais nié, et, l'art doit traduire la nature dans ce qu'elle a
de plus éclatant.
Permettez-moi de vous rappeler ce qu'on
disait un jour à l'Académie Française : « On a tort de croire que pour se mettre à la portée de la foule, l'art soit
obligé de descendre. Il n'a qu'à l'appeler en haut pour qu'elle monte avec lui.
»
Un autre conférencier célèbre disait il y a
vingt ans : « Que devons-nous penser des théories et des pratiques » artistiques
qui tendent à précipiter l'art sur tout ce qui » est-infime, vulgaire,
grossier, sensuel, matériel, réel et » rien que réel, qui voudrait l'arrêter
là, et au nom d'une ». science nouvelle, lui défendre de regarder plus loin et
de » viser plus haut. Vraiment je suis forcé de répondre, cela » n'a qu'un nom
dans notre langue Française, cela n'est » pas seulement l'abdication de la
volonté artistique et la » trahisbr de l'humanité, c'est la profanation de
l'art et la » prostitution dû génie ! »
Il est certain qu'en peinture comme en
littérature, la tendance du moment est beaucoup trop réaliste ; il semble que
sous prétexte d'éviter la raideur de ce qu'on est convenu d'appeler le
classique, on veuille tomber dans les réalités grossières et sans poésie.
Certes, la forme doit être juste et franche, mais cela n'empêche pas de
rechercher l'harmonie, le goût, la grâce, qui régnant sur toute la toile,
sauront y répandre ce je ne sais quoi d'agréable qui fera le charme de l'oeuvre
entière ; c'est en appliquant ces principes que Jules Breton et Lerolle ont su
rendre la nature élégante et gracieuse'jusque sous les rustiques habits de
leurs filles des champs * mais ceci constaté en passant, espérons que le mouvement
artistique si heureusement commencé chez nous, ne s'arrêtera pas là: on fera
des Expositions spéciales. d'Arts décoratifs, pouvant intéresser nos industries
locales.. On sait que le grand développement qu'a pris la fabrique des tissus
dans notre pays est dû non seulement à la qualité et aux bas .prix- relatifs de
nos produits, mais aussi et surtout au bon goût et au cachet artistique qui à
présidé à leur création. Le rapport récent de M. Marius Vaehon, nous montre que
l'Allemagne, la Russie, l'Autriche-Hongrie, l'Italie, font de grands efforts :
pour nous battre en brèche ; partout on crée des Ecoles spéciales, des Sociétés
Artistiques, des Expositions, on organisé même des Musées roulants. Depuis dix
ans lés progrés chez ces nations sont incontestables, ne nous laissons donc pas
distancer, puisqu'il en est temps encore.
Nous aimons déjà passionnément la musique,
cultivons avec non moins d'ardeur l'étude des Beaux-Arts. En encourageant ce
qu'on appelle les Arts de la Paix, on contribuera au succès de nos affaires
industrielles et commerciales, en même temps qu'on occupera noblement ses
loisirs, on marchera à la tête des progrés, en tendant vers tout ce qui est
grand et beau.
1894 MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ D'EMULATION DE
ROUBAIX MÉMOIRES DE LA
SOCIETE D'EMULATION DE ROUBAIX TROISIÈME SÉRIE TOME Ie
M.
AMÉDÉE PROUVOST-BÉNAT, ancien président de la Société, rappela ensuite les
titres si nombreux de l'ancien bibliothécaire-archiviste municipal, de
l'historien savant et consciencieux, à la reconnaissance de la ville et de
l'industrie de Roubaix.. L'allocution du grand manufacturier disait, sous une
forme très délicate, la pensée de tous ceux qui ont pu suivre depuis trente ans
le mouvement roubaisien dans l'ordre municipal comme dans l'ordre industriel.
TOAST
DE M. PROUVOST-BENAT
CHER
PRÉSIDENT,
Je me fais volontiers l'interprète des industriels Roubaisiens,
en vous présentant l'expression de notre reconnaissance pour le dévouement que
vous avez mis, depuis vingt-cinq ans, à soutenir par votre zèle, par votre
science, par vos multiples travaux, notre Société d'Émulation dont vous êtes le
fondateur.
Cet objet d'art, faible témoignage de la sympathie générale que
vous vous êtes acquise, représente Jacquard.
Nous l'avons choisi parce que nous avons pensé que le buste de
cet ouvrier de génie auquel l'industrie de Roubaix est si redevable, serait
bien à sa place chez vous qui êtes l'historien de notre industrie, de nos
tissages, de nos filatures.
N'est-ce pas vous en effet, cher Président, qui avez écrit
l'histoire, depuis les temps les plus reculés, de Roubaix, de ses seigneurs, de
sa vieille église, de son célèbre hôpital, et qui vous êtes attaché à fixer
l'histoire plus curieuse encore de sa manufacture du moyen-âge et de son
industrie moderne.
Cette
tâche n'était pas facile. Il a fallu toute votre science, et je dirai toute
votre patiente érudition, pour suivre pas à pas, à travers toutes nos archives,
• les efforts inouis de nos pères, depuis l'époque où il leur fut permis de
faire « licitement drap de toutes laines » jusqu'à nos jours.
Pendant
les vingt-cinq ans écoulés, vous avez fait de nombreuses lectures à notre
Société. Elles y forment le complément de vos oeuvres antérieures. Récemment
encore vous avez captivé l'intérêt de tous par votre travail sur nos vieilles
familles locales, celles-là qui ont formé pour ainsi dire la charpente
intérieure de notre cité roubaisienne.
Les
Mémoires que nous publions chaque année témoignent de votre talent infatigable
: vous avez su mettre le premier en pratique le but que vous nous proposiez en
fondant la Société : développer à Roubaix le progrès des lettres, des sciences
et des arts.
Vous
faisiez remarquer à cette époque que seconder un pareil mouvement intellectuel
paraîtrait bien difficile dans une ville où l'activité industrielle absorbe
tous les esprits. D'autres se sont placés près de vous qui ont su faire tomber
ce préjugé et prouver, comme vous le prophétisiez alors, que « les émanations
de la laine, du coton ou de la soie, n'étouffent pas chez le Roubaisien tout
sentiment du beau, et que son génie n'est pas exclusivement propre à agencer
les couleurs, à inventer les armures, à tirer de la matière première le fil le
plus fin. »
La
marche heureuse de notre Société, ses importants travaux témoignent que vous ne
vous étiez pas trompé; vous vous êtes acquis ainsi, cher Président, de grands
droits à notre reconnaissance.
Nous
savons que vous, vous effraierez quelque peu de notre chaude et cordiale
manifestation et des éloges que nous vous adressons. La modestie est toujours
unie au vrai mérite.
Un
philosophe de l'antiquité s'était fait construire une petite maison ; comme on
le plaisantait à propos de l'exiguïté de cette habitation, il répliqua
ironiquement : « Je crains qu'elle ne soit trop grande pour contenir mes vrais
amis. »
Malgré
notre amour pour la philosophie. nous donnons un démenti formel à ce penseur
trop sévère. Cette salle est aujourd'hui pleine de vrais amis. Ils sont venus
ici pour vous exprimer les voeux qu'ils forment pour votre santé. Us espèrent
conserver longtemps encore le Fondateur de la Société d'Émulation et voir
celle-ci prospérer tous les jours davantage, mettant à honneur de pratiquer sa
devise : « Semper ascende » « toujours monter. »
M. TH.
LEURIDAN, justement ému par ces manifestations, remercia en quelques paroles
vibrantes de cordiale simplicité. Il tint à constater que l'honoré M. ALEXANDRE
FAIDHERBE avait été son collaborateur, l'ouvrier de la première heure, dans la
création de la Société. L'un et l'autre croyaient qu'à côté des travaux de
l'industrie il y avait place à Roubaix pour ceux de l'esprit. Les résultats
obtenus ont prouvé qu'ils ne s'étaient pas trompés.
Toast
de Théodore LEURIDAN
MES
CHERS CONFRÈRES,
Il est
des circonstances où nous sentons bien que notre parole sera impuissante à
exprimer les sentiments qui débordent notre coeur, des circonstances où
l'émotion paralyse l'expression de ces sentiments, où les deux causes réunies
font qu'on ne peut pas, qu'on ne sait pas parler. C'est absolument le cas où je
me trouve après les toasts si chaleureux que vous venez de me porter et qui
m'ont ému au-delà de tout ce que je pourrais vous dire.
Si
je
pouvais, si je savais parler, mon premier mot serait un cri de
reconnaissance
envers la Providence qui m'a ménagé l'immense joie de me
retrouver aujourd'hui,
comme il y a 25 ans, au milieu de vous, mes chers Confrères, si
sympathiques,
si indulgents pour moi ; à côté de mon vieil ami
Faidherbe, qui est largement
de moitié dans l'idée créatrice de la
Société dont nous célébrons la' fête
jubilaire ; près du vénéré M. l'abbé
Vassart, qui a doté notre Société de sa
belle devise Semper ascende, montons toujours, devise qui a pour nous
la valeur
du Sui-sum corda, haut les coeurs.
Je
féliciterais ensuite les membres fondateurs d'avoir imprimé, dès l'abord, à
notre oeuvre, ce courant religieux discret, sans ostentation, mais sans
faiblesses et sans compromissions, qui a été notre sauvegarde dans tous les
temps et qui sera toujours notre honneur.
Je
saluerais enfin nos chers confrères de la onzième heure, l'espoir de notre
Société d'Émulation qui, dans leurs vaillantes mains, ne saurait ni péricliter
ni dévier.
Mais la
tâche serait trop lourde aujourd'hui pour moi ; vos chaleureuses démonstrations
me la rendent impossible ; aussi, je me hâte de la résumer en vous disant à
tous dans toute l'effusion de mon coeur : Merci. Merci pour les sympathies dont
vous me comblez en ce moment, que vous n'avez cessé de me témoigner pendant un
quart de siècle et dont le souvenir ne me quittera jamais.
M.
ALEXANDRE FAIDHERBE père parla ensuite avec sa bonhomie et sa finesse
habituelles, des origines de la Société, dont le premier projet remonte à
l'année 1856.
M.
WIBAUX-MOTTE, en quelques paroles très chaudes, fit appel aux « jeunes» pour
continuer l'oeuvre des « anciens. »
Au nom
des « jeunes » M. le docteur FAIDHERBE répondit en affirmant avec force leur
bonne volonté et leur désir de bien faire ; projet facile, ajouta-t-il,
puisqu'ils n'auront qu'à sivre les traces et les exemples de leurs « anciens. »
Cette fête intime se termina le soir par un
punch offert par le Président à ses collègues. »
L'EXPOSITION DE L'ART ANCIEN DANS LES FLANDRES, GAND 1913
que l'on a édifié, à l'Exposition Universelle de 1913, dans le
pavillon de la ville de Gand, une grande toile de Pierre le Plat: la
Prédication du P. Marc d'Aviano sur le Marché du Vendredi, pendant une épidémie
de peste en 1681 (Baron Heynderickx, Bruxelles), des dessins de Vander Meulen
et de Liévin Cruy.l, spécialiste éminent en matière de perspective; — au XVIII
ème siècle, une série de tableautins amusants : Entrée de Louis XV à Gand,
(comtesse de Limburg Stirum, Bruxelles), la Place d'Armes par Sicliers, peintre
amateur ne disposant que d'une technique graphique assez incertaine, mais doué
d'un vif esprit d'observation, de nombreuses oeuvres de Jacques Trachez, etc.
Du Brabant sont à mentionner spécialement : la belle tapisserie
représentant le Vieux Palais et les Jardins des ducs Brabançons (Collection de
l'Hôtel de Ville de Bruxelles), — le plan de Bruxelles, si instructif, de
Martin de Tailly, daté de 1639, ainsi que les tableaux de Snayers sortis des
réserves des Musées Royaux, l'Hôtel de Mérode, et la Place du Sablon, le 23
avril 1651, lorsque l'archiduc Léopold-Guillaume abat l'oiseau du tir du
Grand-Serment, sur la flèche de l'église du Sablon.
Malines, Lierre et Anvers apparaissent ensuite à nos yeux : on
remarquera l'intéressante série de pignons en bois du marché de Malines, où le
peintre a noté aussi les scènes de violence qui ont accompagné la prise de la
ville par les gueux, le 9 avril 1581. Un autre épisode de nos guerres de
religion est fixé sur le grand plan panoramique de Lierre ; cette fois c'est
une victoire des troupes espagnoles, qui reprirent la cité, le 14 octobre 1595.
De la même époque environ, une jolie vue, attribuée à Peter Balten, de la place
de Lierre, avec son beffroi caractéristique (M. Amédée Prouvost, Roubaix).
Signalons
l'intéressant volet gothique, provenant d'un pelil retable domestique, où sont
fixés les traits de Jean de Mol, mort en 1498 (Dr. Lemmens, Berlaere), le joli
portrait de Marguerite d'Autriche étiqueté Bernard Van Orley (M. Lucas Moreno,
Paris), le Concert, catalogué Gonzalès Coques mais qui pourrait bien être un
Christophe van der Lamen (Baron Janssen, Bruxelles), d'un groupement élégant et
d'un très agréable coloris, le Bal de Jérôme Janssens, le disciple de Van der
Lamen, et que l'on surnommait le Danseur, à cause de sa prédilection pour les
sujets chorégraphiques (M. Edouard Prouvost, Roubaix), un portrait de Nicolas
Triest, échevin de Gand, par Van Dyck, original ou réplique? (M. Frédéric
Chapman, Twickenharri), et un portrait de Jordaens, très savoureux,
représentant la fille du peintre, saine et robuste Flamande au teint fleuri
(comte Cavens, Bruxelles).
Hulin de Loo, Gand) ; Pourbus, Portrait de
Michel de Montaigne (M. Amédée Prouvost, Roubais); Gérard David, Annonciation
(M. G. deSomzée, Bruxelles): Jean Gossaert dit Mabuse, Adam et Eve (M. Robin
Grey, Londres), et un petit Ecce homo de la fin du xve siècle (M. N. Nouille,
Gand). »
Jubilée de mariage d'Amédée 2 et Marie Prouvost- 1875-1925
Marie Prouvost
Grand-mère lui survécut quatorze ans. Je détaillerai moins sa
vie, puisque la meilleure partie de cet ouvrage est constituée par ses
souvenirs et que si comme l’a dit Buffon « Le style c'est l’homme ", toute
la personnalité de grand-mère apparait bien
dans ses écrits : sa grande culture exceptionnelle chez les femmes du
Roubaix de cette époque, sa naturelle distinction, la générosité envers les
autres et l’ austérité pour elle-même, beaucoup d'esprit et parfois caustique
comme son mari, elle eut une activité sociale et religieuse importante et fut
de nombreuses années présidente de la section de Roubaix de la Ligue
Patriotique des Françaises, en abrégé «La Ligue », l’équivalent de ce
qu'est l'Action Catholique à notre époque. C’est par hasard, presque
miraculeusement, que je rencontrai grand’mère pour la dernière fois. C’était en
octobre 1940, je ramenais d'Auvergne ma femme, mes huit enfants, une
domestique, je crois, et un invraisemblable « barda », dans une remorque, quand
nous croisâmes sur la route I’ oncle Georges Hendricks. Bien que l’horaire fut serré et la régularité de
ce voyage fort contestable, l’oncle Georges nous dit que nous avions vraiment
le devoir de faire un petit détour jusqu'à Coudray. C’est ainsi que ma fille
Brigitte vit pour la dernière fois sa marraine, et les plus jeunes de mes
enfants pour la première fois leur arrière-grand-mère.
Pour mieux évoquer notre chère grand-mère, j'emprunterai la voix
de son fils Amédée:
Vous fûtes l’ange doux de mon adolescence
Aux regards inconnus qui nous voyaient passer
Quand j'inclinais vers vous, tremblant, ma confidence
Nous avions l'air ému de nouveaux fiancés
Votre jeunesse avait rapproché nos deux âges
Identiques de goûts et de penser jumeaux.
Pour l’intelligence de ce qui va suivre, il est nécessaire de
donner quelques détails sur les ascendants de grand-mère. Son père, Gustave
Bénat, nous est connu, tant par les souvenirs qu’on va lire, que par un
très bon portrait que, sauf erreur, Mimi Auger a acquis lors de la dispersion
du mobilier du 113, boulevard de Paris. Son père, J.-A. Bénat, était
officier de la garde royale sous la Restauration, les parents de cet officier
s'étaient mariés à Vence sous la Révolution. Son portrait ainsi que celui de sa
femme figuraient à droite ou à gauche de la cheminée de marbre du grand salon,
que je décris plus loin. Ces portraits se trouvaient chez l’oncle Henri et
tante Betsy, rue Nationale, et donc certainement encore dans la famille Dubois.
M. et Mme G. Bénat n'eurent que deux filles, Jeanne et Marie (notre
grand-mère). Tante Jeanne Bénat,
née en 1853, entra très jeune dans un ordre religieux, dont le siège était, et
est toujours à La Délivrance ou Langrune dans le Calvados. Elle vint à Roubaix
où elle eut une grande influence; c'est certainement sur ses instances que
grand-père, aidé d'amis, construisit le très beau couvent qui existe toujours.
Mais comme il arrive parfois dans les ordres religieux, les personnalités
fortes sont déplacées. Tante Jeanne Bénat quitta donc Roubaix et sa
congrégation pour entrer dans celle du Cénacle. Ma chère maman en avait
conservé une méfiance instinctive, envers les petits ordres, dont elle me fit
part à l’ occasion de l’entrée de mes fils, Philippe et Daniel, dans des ordres
qui n'avalent pas l’importance ou l’ancienneté des Jésuites, qui avaient toutes
ses complaisances. Tante Jeanne Bénat, que les ainés de mes cousins ont un peu
connue, était une femme de grande taille, même à peine voutée par l’âge. Elle
avait dû être au moins aussi jolie que grand-mère; comme elle, elle avait une
grande distinction. Après avoir résidé dans les couvents de son ordre à Rome et
à Naples, elle passa la plus grande partie de sa vie religieuse à Marseille, où
était né son père. Elle y vivait dans une austérité et un isolement que seule
une âme bien trempée pouvait supporter à
l’âge avancé où je l’ai connue. L'un de mes fils religieux lui ressemble
beaucoup.
La mère de Madame Amédée-Charles Prouvost :
Gustave Bénat avait
épousé en première et unique noce notre arrière-grand-mère, Joséphine Morvan,
que les ainés de ses arrière petits-enfants ont bien connu sous le nom de bonne maman Cordonnier.
En effet bonne maman avait épousé en secondes noces, Louis Cordonnier (de
Roubaix). Voici en quels termes Alfred Motte-Grymonprez, dont l’
arrière-petit-fils Eugène Motte-Lefebvre m'a remis 3 volumes de
correspondances, fait part à ses fils de cet événement, en juin 1876 : « Toute
la ville est en émoi par suite du remariage de M. L. Cordonnier, âgé, dit-on de
63 ans, avec Mme Bénat, mère de Mme Amédée Prouvost jeune, on dit que les
enfants de L. Cordonnier acceptent avec résignation le parti que leur père a
cru devoir prendre. Je les admire car, à 63 ans, je crois qu'on est plus prés
de la tombe que d'une couche nuptiale ». Alfred Motte ne s'était pas trompé, M.
L. Cordonnier décéda après quelques mois de mariage, bonne maman Cordonnier dut
quitter la belle propriété mitoyenne de celle des Hendricks au Reverdi pour
s'installer dans la maison de la rue du Château qui existe toujours, elle
survécut 37 ans à son second mari. Elle est enterrée au cimetière de Roubaix,
ou reposent également son premier mari G. Bénat et la mère de ce dernier, G.
Vial, veuve de J.-A. Bénat décédé à
Paris le 10 janvier 1849. Tous les ans à la Toussaint je fais fleurir
leurs tombes. La bonne maman Cordonnier que j'ai connue était celle que
grand-mère décrit en ses dernières années, « ses années de réclusion dans son
salon, au rez-de-chaussée, d'abord, dans celui du premier étage ensuite, dans
sa chambre après, assise à peu près droite toujours dans son grand fauteuil
bleu, puis dans son lit depuis six mois, n'altéraient pas son caractère, ferme,
autoritaire. Si nous voulions lui faire plaisir, nous la mettions sur le
chapitre des bals au Palais Royal chez le Duc d'Orléans, seule fête d'ou elle
fut rentrée au petit jour, et ou elle vit Paris, sortant de sa léthargie
nocturne ou aux Tuileries sous Louis-Philippe. Elle
assistait assez souvent aux grandes réceptions où le Roi faisait volontiers le
tour des salons, c'est ce qui avait motivé cet ébahissement de notre fils
Amédée qui très jeune, connaissant a peine les détails de I’ histoire de
France, encore moins en tout cas son histoire contemporaine, disait : « Quand
on pense que bonne maman a connu Philippe-Auguste, ne retenant des réceptions
chez Louis-Philippe que la confusion des prénoms ».
La maison de la rue du Chateau était meublée avec goût. Un
tableau, d'un romantisme un peu languissant que ma mère avait achète à tante
Claire, a trouvé refuge dans un mas de Provence. Un très beau meuble que ma
mère appelait le « Magnifique » secrétaire est actuellement chez ma nièce
Annick Tiberghien. Un souvenir assez marquant de cette maison, âmes yeux
d'enfant, était le fait qu'un lustre se reflétait dans deux glaces qui se
faisaient vis-à-vis et que la multiplication de cet objet donnait une idée de
l’infini. Ma femme conserve un souvenir pittoresque de cette maison. II y a
quelque 60 ans elle était conduite en classe à l’ école de la Sagesse toute
proche, par une domestique amie des bonnes de bonne maman : Blandine et
Gabrielle. Cette domestique était venue avec Francoise rendre visite à ses
amies. Elle ne connut de cette maison que la cuisine, les domestiques de bonne
maman entendant le pas et la canne de leur maitresse et craignant d'être
réprimandée pour avoir introduit une étrangère dans la maison enfermèrent
Francoise dans un placard. J'espère pour elle qu'elle avait eu l’occasion avant
cette claustration de déguster la spécialité de Blandine, des tartines fourrées
à la cassonade, et repassées au fer, dont je conserve après 60 ans un souvenir
ému. Avant de résumer la vie du général Morvan, écrite par grand-mère, je dois
quelques explications.
Les frères et sœurs de Madame Amédée-Charles
Prouvost : Bonne maman avait à ma connaissance trois sœurs, qui étaient Mme
Husson, Mme Lebrun, femme du général qui était le parrain de ma mère et qui ne
faisait à sa filleule que des cadeaux utiles et peu couteux, un peigne par
exemple, ce dont ma mère était bien
marrie, et deux frères, Oliver et Arthur, dont je ne sais quelles furent
les carrières, ni les alliances, je crois qu'ils posèrent des problèmes à leurs
parents. La tante Lebrun eut deux fils, l’un Frédéric, officier de bel avenir,
mourut subitement au cours d'une manœuvre, l’autre Victor eut une existence
bien pénible, jeune officier et jeune
marié, il devint subitement fou. Notre génération a un peu connu sa femme.
Juliette Lebrun, elle, était de religion protestante et se convertit au
catholicisme. Le ménage Lebrun n'eut pas d'enfants.
Une autre sœur de bonne maman était la tante Adrienne, décédée prés de Lorient en 1909. Grand-mère dans quelques pages consacrées a sa tante, fait une description du cimetière ou elle est enterrée, et je crois bien que Henry Duby est le seul membre de la famille à avoir visité, description tellement plaisante que cela donne envie d'y établir sa dernière demeure. « Le paysage du cimetière du Carmel est délicieux, on voit la baie de Lorient au large et a marée basse la verdure qui recouvre les rochers, la grande bleue, les navires à l’ancre, les tombes font au premier plan un décor superbe ». Adrienne Morvan ne s'était jamais mariée, ainsi, les familles Bénat et Morvan se seraient éteintes si, loin de la Provence et de la Bretagne, en bonne terre de Flandre, n'avait surgi un rameau tellement vivace qu'en 1962, le nombre des descendants vivants des époux Prouvost-Bénat était de 343, ce qui doit bien faire 500 a ce jour. Pour ceux de mes petits-cousins lointains et beaucoup inconnus, qui ignorent la région du Nord, je signale un taux de progression d'une famille particulièrement frappant. M. et Mme Motte-Clarisse, lointains ancêtres de ma femme et de moi-même, se marièrent a Tourcoing en l’ église St-Christophe en 1784, le nombre de leurs descendants vivants le 20 août 1962, était de 8.344. Il y a lieu de défalquer 1.869 descendants provenant de mariages consanguins, chiffre réel: 6.475.
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12. MORVAN du ROSMEUR Olivier Jean |
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13. DANGUY des DESERTS Jeanne Marie |
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14. RIOU Jean René |
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15. BOYER Marie Françoise Charlotte |
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4. BENAT Jean Antoine |
5. VIAL Augustine |
6. MORVAN Frédéric Pierre Grand Officier de la Légion d'Honneur |
7. RIOU Jeanne Honorée |
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2. BENAT Gustave Antoine Très
bon portrait transmis aux Auger-Prouvost |
3. MORVAN Joséphine Marie |
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Le Général Frédéric Pierre Morvan
(1786-1873)
X 1804
Chevalier de Saint-Louis
Chevalier de Saint-Ferdinand d'Espagne.
Commandeur de la Légion d'honneur
Général de division
membre du comité des fortifications et commandant le génie à
l'armée des Alpes.
Biographie extraite de Wikipedia
Il est fils du jeune et infortuné avocat et poète, Olivier-Jean Morvan, l'un des 26 administrateurs du Finistère, ayant levé des troupes pour protéger les Girondins qui furent guillotinés place du Château à Brest le 3 prairial an II ( 22 mai 1794).
Fils d’Olivier Jean Morvan du Rosmeur, avocat,
député, administrateur du Finistère, 15-5-1754 à Pont-Croix (Finistère)
+ 22-5-1794 guillotiné à Brest et Jeanne Marie Danguy des Déserts, ca 1754 à Quimper, + 5-8-1788 à Quimper.
Famille DANGUY des DéSERTS "d'argent au
chevron d'azur accompagné en chef, à dextre, d'une fleur de lys, et en pointe
d'une rencontre de cerf, le tout de gueules" (Armorial de 1696). La
descendance, à partir d'Alain DANGUY, est traitée par Frotier de La Messelière,
Filiations Bretonnes, t. 2, p. 99/102.(Base Roglo).
Reçu à l'École polytechnique (X 1804), M. Morvan passa en 1807 à
l'École d'application de Metz, et, en 1809, à l'état-major du 3e corps de la
grande armée en qualité de lieutenant en second de sapeurs à la suite. Il fut
chargé de la direction de divers travaux des camps et cantonnements en Moravie,
partit pour l'armée d'Aragon, comme lieutenant d'état-major du génie, et prit
une part glorieuse au siège de Méquinenza.
Nommé capitaine en second de sapeurs, il fut chargé de la
construction et de la défense de la tête du pont de Xerta. Il prit part au
siège de Tortose, dirigea les retranchements de Perillo et du Plati et des
travaux du col de Bologne, ce qui lui mérita le grade de capitaine en premier
de sapeurs le 30 janvier 1811, et celui de capitaine en second à l'état-major
du génie le 1er juillet suivant.
M. Morvan se distingua à la défense du fort Saint-Philippe, au
siège de Tarragone, et à celui de Sagonte il fut blessé en conduisant une sape,
le 16 juin 1811, et, le 28 suivant, à l'assaut du corps de la place : ces deux
faits d'armes lui méritèrent la décoration de la Légion d'honneur. Aux travaux
du siège de Valence et de Peniscola, à la défense de Dénia, il déploya beaucoup
de zèle et d'habileté. Fait prisonnier en 1813, il fut conduit aux Baléares. Il
venait d'être atteint d'une balle dans le corps.
Sorti des prisons de Majorque en 1814, M. Morvan fut mis en
cantonnement dans les Pyrénées, et de là envoyé à Concarneau.
En 1815 , il se prononça pour le régime impérial et empêcha le
commandant d'armes de livrer la place aux chouans. Il fut employé sous les
ordres des généraux Lamarque et Travot.
La Restauration le mit en surveillance et en demi-solde.
Rappelé en 1816 comme capitaine du génie, il fut employé à Brest
puis à Concarneau.
Il participa à l'expédition d'Espagne en 1823, en qualité de
chef de bataillon, fut chargé de l'investissement de Saint-Sébastien, du siège
de l'île de Léon, comme chef d'attaque de San Pietri, et fut nommé commandant
du génie à Cadix.
M. Morvan fut créé, dans cette campagne, chevalier de
Saint-Louis et de Saint-Ferdinand d'Espagne. Lors de l'évacuation de la
Péninsule, il fut directeur des fortifications à Bayonne, à Péronne et à
Amiens, comme lieutenant-colonel en 1832. En 1837 il fut nommé colonel du 2e
régiment du génie, et, l'année suivante, directeur des fortifications à
Saint-Omer.
Il fut enfin promu au grade de général de brigade le 14 avril
1844, et, le 12 juin 1848, nommé général de division.
Il est commandeur de la Légion d'honneur, membre du comité des
fortifications et commandant le génie à l'armée des Alpes.
Source « Frédéric Pierre Morvan », dans Charles Mullié,
Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à
1850, 1852
D'UN SIECLE A L'AUTRE DE BRETAGNE EN FLANDRE
SOUVENIRS D'UNE GRAND'MERE PRESENTES PAR SON PETIT-FILS
Souvenirs de Madame Amédée-Charles Prouvost, née Marie Bénat,
petite fille du général Frédéric Morvan ; transmis par son
petit-fils Jacques Toulemonde.
« Il y a 90 ans, en octobre 1880, notre chère grand-mère
commençait par ces mots, une notice biographique relative à son grand-père, le
général Morvan. »
Sa mère, Jeanne Marie Danguy des Déserts, mourut à 32 ans en le mettant
au monde. Un membre de la famille Danguy des Déserts est actuellement moine à
la Trappe du Mont des Cats, dans le Nord, un autre est apparent à la famille A.
Lefebvre.
Le père de F. Morvan était Olivier Jean Morvan, né à Pont-Croix
dans le Finistère. Il était d'une ancienne famille de robe et lui-même, avocat
distingué, avait obtenu comme poète de brillants succès. Il était capitaine de
la garde nationale de sa ville natale et fut élu administrateur du Finistère le
7 juin 1790. En 1793 la plupart des administrateurs du Finistère furent
arrêtés, Olivier Morvan fut d'abord incarcéré à Landerneau puis à Brest, dans
la prison de cette ville. Craignant une issue fatale à son procès, il réussit à
persuader ses geôliers de lui donner la permission d'aller embrasser son fils
et sa fille, promettant de revenir se livrer à la date fixée. Frédéric Morvan
ne fit qu'entrevoir son père. Le 22 mai 1794, celui-ci était guillotiné sur la
place du Triomphe du Peuple (place du Château). La foule, à la chute de chaque
tête de ses élus, s'écriait : Vive la République ! Les deux orphelins d'Olivier
Morvan allèrent habiter Concarneau chez les sœurs de leur père.
Leurs tantes étaient de vieilles filles à l’âme noble et fière.
Quand dans un geste d'apaisement la Ville de Brest fit offrir aux demoiselles
Morvan 40.000 francs pour la tète de leur frère, elles refusèrent. Frédéric
Morvan, après de brillantes études entra à l'Ecole Poly technique fondée depuis
peu. Il en sortit dans les premiers et choisit l’arme du Génie. En 1809, il
était lieutenant et envoyé à l’armée d'Allemagne, il rejoignit son poste à
Vienne peu âpres la bataille de Wagram. De là, il fut dirigé vers l'Espagne ou
Napoléon devait essuyer ses premiers revers. Au siège de Tarragone, en 1811, il
fut deux fois blessé. En 1812, devenu
capitaine, il soutint le siège de Dénia pendant 7 mois, avec une seule
compagnie. Il fut blessé en repoussant un assaut et fait prisonnier. Il fut
incarcéré à Palma de Majorque pendant 6 mois. Il ne resta pas inactif durant sa
captivité, Il en profita pour apprendre l’espagnol et s'adonner a la musique,
guitare et flotte. En mai 1814, à la suite d'échange de prisonniers, il était
libre. Pendant les Cent-Jours, il eut à lutter contre une reprise de la
chouannerie en Bretagne, ce qui lui valut, au début de la seconde restauration,
d'être mis en demi-solde. En décembre 1816 il était rappelé à l’activité avec
garnison à Concarneau ou il avait passé presque toute son enfance.
Un an plus tard, le 25 novembre 1817, il épousait Jeanne Honorée
Riouw, fille de Jean René Riouw, armateur a Douarnenez. La dot de Jeanne était
de 30.000 F. Frédéric Morvan n'apportait que son épée. Le montant de la dot de
Jeanne me parait très élevé, si je le compare à celui d'autres aïeules
sensiblement de la même époque. Je possède de cette aïeule un excellent
portrait en buste que je tiens de ma mère qui le tenait De ses parents. Le
modèle avait alors 40 ans, Je possède aussi un souvenir personnel de cette
arrière-arrière-grand-mère, un coffret que lui avait offert la Reine
Marie-Amélie, l’épouse de Louis-Philippe, en 1842, à Saint-Omer.
· En 1823,
Frédéric Morvan partait à nouveau en campagne, et à nouveau encore en Espagne.
Cette guerre fut un peu l'œuvre de Châteaubriant qui voulait donner au drapeau
blanc le lustre militaire qui lui manquait. Notre ancêtre fut nommé par ses
chefs gouverneur de l’Andalousie, l’un des plus beaux pays qui soit au monde.
Je me demande si notre chère grand-mère, que je cite mot pour mot, ne « galèje
» pas un peu. Je vois très mal un tel poste confié au chef de bataillon qu'il
était à l’époque. En tout cas il revint de cette guerre chevaler de Saint-Louis
et de Saint-Ferdinand d'Espagne, médailles qui sont venues apporter un peu de
variété aux médailles qui m'impressionnaient fort dans mon enfance et qui
impressionnent aujourd'hui mes petits-enfants, où la légion d'honneur est
représentée a tous les états : rosette, cravate et plaque. Frédéric Morvan fut
successivement commandant, du Génale à Bayonne et à Péronne Dans cette dernière
ville il reçut en 1833 le roi Louis-Philippe revenant de Bruxelles, où il avait
été assisté au mariage de sa fille avec Léopold l°, roi des Belges. Le roi lui
exprima ses félicitations pour les améliorations apportées aux fortifications
et lui demanda ce qu'il pourrait faire pour lui en signe de satisfaction. «
Rien Sire, votre estime me suffit », Madame Morvan, d'après notre grand’mère,
jugea très noble mais par trop désintéressé le refus d'un appui. Le ménage
Morvan reçut à Péronne d'autres visiteurs, dont Victor Hugo. Le caractère un peu fier de notre
ancêtre eut encore l’occasion de se manifester à Saint-Omer, où il fut nommé
avec le titre de maréchal de camp, équivalent à général de brigade. J'ai lu
mais n'ai pas retrouve la référence, une polémique de notre aïeul pour une
question de préséance avec le sous-préfet, digne de Saint-Simon. De 1845 à
1848, il fut inspecteur général de son arme en Algérie et en France. Il semble
que Frédéric Morvan ait conservé bon souvenir de cette époque, de Louis-Philippe
et de sa famille, Le général Morvan, qui avait été souvent admis aux réceptions
intimes du Roi, n'avait jamais contemplé sans admiration le spectacle
qu'offrait la Reine toujours entourée de ses filles, travaillant avec ardeur à
des ouvrages destinés à des loteries de bienfaisances. La duchesse de
Montpensier toute jeune mariée, jetait un regard à la dérobée sur l’horloge,
impatiente de quitter ce cadre un peu pesant, pour une promenade incognito au
bras de son mari, ou une soirée au théâtre.
· Apres la révolution de février 1848, le
général Morvan eut à intervenir à Paris à l'Ecole Polytechnique dans des
conditions très semblables à celles de mai 68. « En 1849 un souffle de révolte
avait passé sur l'Ecole. Les élèves, peut-être surexcités et exaltés par la
pression trop forte qu'exerçaient les chefs et désireux de montrer une
insoumission qui semble de règle dans bien
des écoles (écrit en 1882) se soulevèrent en insurgés, et force fut au
gouvernement d'intervenir et de menacer de licencier l’école. Le général Morvan
fut chargé de porter cette décision aux élèves par un ordre de mission du
Ministère de la Guerre. Il trouva des jeunes gens hors d'eux, qui ne voulaient
entendre aucune parole de paix ni de conciliation. Cependant au lieu de commencer
par les menaces et les mesures de rigueur, il évoqua ses années d'étude dans
cette même école, la nécessité qu'il avait sentie, lui orphelin, de se tracer
un avenir, de la chance qu'avaient ses interlocuteurs d'avoir encore leur
famille, qui risquait d'être consternée s'ils étaient licenciés à cause de leur
insubordination. Il faut croire qu'il fut éloquent, les élèves se calmèrent et
le général Morvan reçut les félicitations du Conseil des Ministres. Ses
rapports avec le Prince-Président puis Empereur, furent plus tendus qu'avec la
famille de Louis-Philippe. Il fallait bien
de temps en temps paraitre aux jeudis de l’Elysée ; une fois qu'il avait
salué le Prince-Président, il se tenait à l’ écart dans un des salons soit
causant avec un camarade, soit observant seul le coup d'œil du Palais. Un soir
Louis Napoléon faisant sans doute l’appel des invités qui formaient déjà sa
cour, aperçut Morvan dans le coin d'une galerie, dérobé par ses filles et
plusieurs autres personnes. Il le reconnut et l’interpella: « Eh bien, général
Morvan, vous êtes bloqué! » Morvan s'inclina seulement sans révéler un mot que
d'autres auraient pu trouver blessant. A une autre occasion, Napoléon III eut
tout loisir de connaitre la loyauté de Morvan envers ses camarades. Sollicité par
l'Empereur de critiquer une attitude à Rome du maréchal Vaillant, il répondit
au Souverain que le maréchal étant sur place, était le meilleur juge de ce
qu'il fallait faire. La seule intrusion de notre ancêtre dans les affaires fut
un poste d'administrateur des Forges de l'Aveyron. II s'y lia avec le Duc
Decazes qui en était le président et chez qui il dinait souvent. II y
rencontrait M. Thiers et différents hommes politiques.
· En 1852, le
général Morvan, qui habitait alors rue Godot-de-Mauroy, fut mis a la retraite
et en 1854 nomme grand officier de la Légion d'Honneur. Je ne décrirai pas ce
que fut sa retraite, car notre grand’mère décrit ces années dans les pages qui
suivent. Il mourut en 1873 avec calme et résignation. Par un dernier geste de modestie
et peut-être de fierté, il avait comme un autre général un siècle plus tard
exprimé le désir formel que les honneurs dus à son rang dans la hiérarchie
militaire et dans la Légion d'Honneur ne lui soient pas rendus. »
· Remerciements
à
deux descendants du Général: Sylvie-Lelouarn-Motte, qui
nous a fourni ces documents et à Philippe Vinchon pour les
photos du Général Morvan, de sa fille, petite fille,
arrière petite fille..
Les enfants d’Amédée II et Marie Prouvost furent :
* Amédée Prouvost époux de Céline Lorthiois
* Jeanne Marie Prouvost époux de Jules Pierre Toulemonde
* Thérèse Prouvost épouse de Joseph Lesaffre
* Solange Prouvost épouse de Georges Heyndrickx
Leur fille, Marie Heyndrickx, épousa Henry Dubly
Consul général en Lithuanie, conseiller
du commerce extérieur, capitaine de réserve, homme de lettres. Résidant à Paris
en 1957, Ordre
du Saint-Sépulcre de Jérusalem (Chevalier) (23 janvier 1948).
• " Henry Louis Dubly. Adélaïde,
chanoinesse de Noirmont, roman. Illustrations d'Adrien Auger
Description matérielle : 1 vol. (303 p.)
Description : Note : Collection du
Tournesol. N° 3
Édition : Lille : Mercure de Flandre,
Valentin Bresles éditeur , 1929
• Henry Louis Dubly. A l'ombre du
vieil érable. Récit des fêtes franco-canadiennes en Flandre. Mai 1927.
Avant-propos de Jean Bruchesi
Édition : Lille, Impr. du Mercure de
Flandre, V. Bresle, éditeur , 1928. (16 août.) In-8, 78 p., pl. [10557]
Auteur du texte : Henry Louis Dubly
(1901-1985)
Préfacier : Jean Bruchési (1901-1979)
• Henry Louis Dubly. Le Caducée et
le Carquois. Correspondance du sieur Barrois et de sa femme, 1790
Description matérielle : In-4°, 349 p.
avec illustrations. [3776]
Édition : Lille : Impr. du "Progrès
du Nord" ; éditions du Mercure de Flandre, Valentin Bresle , 1926. (4
février 1927.)
Auteur du texte : Henry Louis Dubly
(1901-1985)
• Le Cardinal Mercier
2è éd.
Description matérielle : 289 p.
Édition : Lille : Impr. et éditions du
Mercure le Flandre , 1927
Auteur du texte : Henry Louis Dubly
(1901-1985)
Préfacier : Alfred Baudrillart
(1859-1942)
• Henri Louis Dubly. Le Cardinal
Mercier. [2e édition.]
Description : Note : Envoi autographe de
l'auteur à Philippe Barrès et carte de visite du même, jointe
Édition : Lille, Éditions du Mercure de
Flandre , 1927. - Gr. in-8°, 288 p., ill., pl., couv. ill. [Don 80-1863 (4206)]
Auteur du texte : Henry Louis Dubly
(1901-1985)
• Henry-Louis Dubly. Vers un ordre
économique et social. Eugène Mathon
Description matérielle : In-8° (230 x
145), 349 p., portraits, fac-similé. H. c.
Édition : Paris : (Impr. de M. Blondin)
, 1946
Auteur du texte : Henry Louis Dubly
(1901-1985)
Préfacier : André Siegfried (1875-1959)
• La Gloire et la femme ; [Sous le
bélier de Mars]
roman
Description matérielle : 183 p.
Édition : Lille : Mercure de Flandre ,
1928
Auteur du texte : Sylvain Bonmariage
(1887-1966), Henry Louis Dubly (1901-1985)
• Sylvain Bonmariage, Henry Louis
Dubly. La Gloire et la Femme, roman
Description : Note : Collection du
Tournesol
Édition : Lille, Impr. de la Société
d'édition du Nord ; Paris, Mercure de Flandre, 20, rue Solférino , 1928. (16
août.) In-16, 189 p. 15 fr. [11297]
Auteur du texte : Sylvain Bonmariage
(1887-1966), Henry Louis Dubly (1901-1985)
• Henry-Louis Dubly. L'Idée
goethienne des "Cavaliers de Dieu"
Édition : Le Puy-en-Velay, impr.
"La Haute-Loire" ; Saint-Étienne, Éditions des Amitiés, 13, rue
Georges-Teissier , 1939. (29 juin.) In-8, 16 p. [7132]
Auteur du texte : Henry Louis Dubly
(1901-1985)
• Henry Louis Dubly. L'Imposteur,
roman. Illustré par Eugène Bau
Description matérielle : 1 vol. (160 p.)
Édition : Lille : Mercure de Flandre,
Valentin Bresle éditeur , 1929
Auteur du texte : Henry Louis Dubly
(1901-1985)
• Henry Louis Dubly.
Lyautey-le-magicien
Description matérielle : In-8°, 480 p.,
gravures, fac-similés, carte. 30 fr. [7836]
Édition : Lille : Impr.-édit. du
"Mercure de Flandre" ; Valentin Bresle, éditeur , 1931. (16 juin.)
Auteur du texte : Henry Louis Dubly
(1901-1985)
• Les mains tendues
Essai et poèmes d'amitié suivis d'une
anthologie
Description matérielle : 1 vol. (154
p.-[4] f. de pl.)
Édition : Lille : éditions du Mercure de
Flandre , 1926 (4 février 1927)
Auteur du texte : Henry Louis Dubly
(1901-1985)
Préfacier : Henry de Montherlant
(1895-1972)
• Henry-Louis Dubly. Plongées
Édition : Paris, impr. de M. Blondin ,
1946. In-8° (225 x 145), 235 p., fac-similé. [D. L.16035] -XcE- .1659
Auteur du texte : Henry Louis Dubly
(1901-1985)
• Ponts de Paris à travers les
siècles
Description matérielle : 1 vol. (208 p.)
Description : Note : D. L.11781-58
Édition : (Paris) : Éditions des Deux
mondes , 1957
Auteur du texte : Henry Louis Dubly
(1901-1985)
Photographe : Marcel Bovis (1904-1997),
Gilbert Houel (1919-2007), René-Jacques (1908-2003)
Préfacier : Francis Carco (1886-1958)
• Ponts de Paris à travers les
siècles
Description matérielle : 205 p.
Édition : Paris : H. Veyrier , 1973
Auteur du texte : Henry Louis Dubly
(1901-1985)
• Henry-Louis Dubly. Le Prince poète
au Jardin des lettres françaises. Charles Adolphe Cantacuzène et son oeuvre
Édition : Lille, Impr. les Presses du
Mercure de Flandre ; Mercure de Flandre, Valentin Bresle, éditeur, 204, rue
Solférino , 1929. (28 mai.) In-8, 80 p. [6982]
Auteur du texte : Henry Louis Dubly
(1901-1985)
• Henry-Louis Dubly. Sculpter sa
statue
Édition : Paris, J. Oliven ;
(Saint-Amand, impr. de Clerc) , 1956. In-16 (17 cm), 99 p., pl., couv. en coul.
360 fr. [D. L.13773-56] -VIe
Auteur du texte : Henry Louis Dubly
(1901-1985)
Préfacier : François Hébrard (1877-1970)
• La Gloire et la femme
Sous le bélier de Mars. - Sylvain
Bonmariage et Henry-Louis Dubly. - [1]
Description matérielle : 183 p.
Édition : Lille : Mercure de Flandre ,
1928
Auteur du texte : Sylvain Bonmariage
(1887-1966), Henry Louis Dubly (1901-1985)
• Sous le signe du lion
études et silhouettes de Flandre
Description matérielle : 1 vol. (96 p.)
Description : Note : D. L.16037
Édition : Lille : Editions du
"Mercure de Flandre" , 1925
Auteur du texte : Henry Louis Dubly
(1901-1985)
Préfacier : Jean Charles-Brun
(1870-1946)
• Henry-Louis Dubly,... Sous le
signe du Lion, études et silhouettes de Flandre...
Description : Note : Les p. de
faux-titre et de titre ont été lacérées
Édition : Lille, Éditions du Mercure de
Flandre , 1925. - In-8°, 96 p., couv. ill. [Don 80-1863 (4207)]
Auteur du texte : Henry Louis Dubly
(1901-1985)
• Henry-Louis Dubly. La
Tchécoslovaquie
Description matérielle : 1 vol. (163 p.)
Description : Note : La Nouvelle Europe.
I
Édition : Lille : impr.-éditions du
"Mercure de Flandre", Valentin Bresle éditeur , 1931 (23 mai)
Auteur du texte : Henry Louis Dubly (1901-1985)
• Henry Louis Dubly. La Vie
ardente de Georges Clemenceau. Avec deux portraits hors texte. T. 1. T. 2
Édition : Lille, impr. A. Durant ;
Mercure de Flandre, Valetin Bresle, éditeur , 1930. (31 mars.) 2 vol., in-16.
T. 1, 247 p. ; t. 2, p. 248 à 469. Les deux volumes, 18 fr. [5287]
Auteur du texte : Henry Louis Dubly
(1901-1985)
• Henry Louis Dubly. La Vie
ardente de Georges Clémenceau. Avec deux portraits hors texte. T. 1. T. 2
Description matérielle : 2 vol. in-16.
T. 1, 247 p. ; t. 2, p. 248 à 469. Les deux volumes, 18 fr. [5287]
Édition : Lille : Impr. A. Durant ;
Mercure de Flandre, Valentin Bresle, éditeur , 1930. (31 mars.)
Auteur du texte : Henry Louis Dubly
(1901-1985)
Henry-Louis Dubly. La Vie et la
survie de Guy de Fontgalland
Description matérielle : In-8° (225 x
140), 195 p., planche, portraits
Édition : Paris : E.P.E.E. ; (Besançon :
Impr. de Jacques et Demontrond) , 1947
Auteur du texte : Henry Louis Dubly (1901-1985)" http://data.bnf.fr
* Elisabeth Françoise Prouvost épouse d'Henri Dubois
* Marthe Prouvost épouse de Jacques Lenglart
* Marie Prouvost épouse d'Adrien Auger.
Richard
Klein, spécialiste de Mallet-Stevens, écrit : « Lors de l’Exposition
des arts décoratifs de 1925 à Paris, les industries textiles du Nord
choisissent de présenter leur production dans un pavillon de brique inspiré des
constructions industrielles roubaisiennes (DE Fleure, Coulomb et Laccourège,
architecte). Sur un des cotés du pavillon, un curieux jardin fait scandale :
il est ponctué de provocateurs arbres en ciment réalisés par les frères Martel
et imaginés par Mallet-Stevens. Alors qu’il visitait le pavillon consacré à la
production des tissus et étoffes d’ameublement des villes de Roubaix et de
Tourcoing dans lesquels il présentait les productions de ses usines, Paul Cavrois
fut sans doute séduit par le pouvoir de provocation de ces arbres cubistes, au
point d’interrompre le projet d’habitation qu’il avait confié à l’architecte Jacques
Gréber. L’exposition parisienne des arts décoratifs est donc vraisemblablement à
l’origine e de la commande de paul Cavrois à Robert Mallet-Stevens. Pendant le
temps de la conception de la villa Cavrois, Robert Mallet-Stevens fonde l’UAM
et caresse le rêve qu’une union de l’art et de l’industrie puisse s’épanouir en
France au service de l’architecture. La stratégie
de l’architecte pour atteindre ses objectifs passe par les entrepreneurs, les
commanditaires, un réseau familial et professionnel lié à l’industrie du Nord
de la France. Adrien Auger, l’entrepreneur qui assure la construction du
pavillon du tourisme imaginé par Mallet-Stevens pour l’exposition de 1925,
devient l’un des commanditaires de l’architecte : il lui confie la
conception de son habitation à Ville d’Avray. La femme d’Adrien Auger, Marie
Prouvost est à la fois une des filles d’Amédée prouvost ( 1853-1927), un des
magnats de l’industrie textile roubaisienne, une cousine de Lucie Vanoutryve,
la femme de paul Cavrois, et une cousine de Jean prouvost, le fondateur de la
Lainière de Roubaix, une des plus grandes filatures françaises. En 1930, Mallet-Stevens
élabore un projet de maisons ouvrières pour la lainière de Roubaix alors en
plein développement. Les dessins montrent un ensemble de logements desservis
par une coursive et élevés sur pilotis
qui reprend les thèmes expérimentés avec la maison Trappenard à Sceaux (
1930). Le projet est imaginé au moment où les programmes de logements sociaux deviennent
les meilleurs symboles de la modernité et qu’ils manquent cruellement à l’actif
de Mallet-Stevens. La direction de l’école des beaux-arts de Lille qui est
confiée à Mallet-Stevens entre 1935 et 1940 comble une autre absence, celle du
volet enseignement de l’UAM. Dès son entrée en fonction, l’architecte
transforme la pédagogie de l’ancienne école et tente de développer des relations
avec les industriels. Il projette une école en accord avec le caractère
industriel de la région : un laboratoire
de recherche artistique au service de l’industrie régionale qui dot
donner aux arts appliqués une nouvelle dimension au sein des beaux-arts.
Villa Auger-Prouvost par Mallet-Stevens:© Les Arts décoratifs, Paris (Dist. Photo), REP Boulogne.
Les mariés le 17 novembre
1897, deux cousines germaines épousant deux cousins germains, posant sur la
terrasse du 113, boulevard de Paris à Roubaix, chez les Amédée II :
à gauche, Antoinette Lestienne, née le 3 août 1877, Roubaix
(Nord), décédée le 17 septembre 1938, Royat (Puy-de-Dôme) (à l'âge de 61 ans).
avec Joseph Toulemonde, né le 2 mars 1876, Roubaix (Nord), décédé le 12 avril
1972, Roubaix (Nord) (à l'âge de 96 ans), fabricant de tissus, avec, à l’extrême
gauche, A gauche, Antoinette Marie Prouvost épouse Henri Lestienne.
A droite, Jeanne Marie Prouvost, née le 14 août 1878, Roubaix (59, Nord), décédée le 10 novembre 1958, Roubaix (59, Nord) (à l'âge de 80 ans).avec Jules Pierre Toulemonde, né le 11 janvier 1875, Roubaix (Nord), décédé le 19 avril 1939, Athènes (Grèce) (à l'âge de 64 ans). Assise au premier rang, Madame Bénat, derrière, au centre, sa fille Madame Amédée II - Charles Prouvost, à l’extrême droite, debout, Amédée II-Charles Prouvost.
Documents Paul-Henri Guermonprez
Lauréat
de l'Académie française (prix Archon-Despérouse)
et
Lauréat de la Société des Sciences et des Arts de Lille,
il a publié : « L’âme
voyageuse », poèmes (1903) ;
« Le
Poème du Travail et du Rêve (1905):
-
« Sonate au clair de Lune »- poèmes couronnés par l’Académie
française (I906);
-Conte de Noël, saynète en vers illustrée par André des Gachons (1907)
Concert avec sa mère au piano, ses trois soeurs dans un des salons du 113, boulevard de Paris à Roubaix.
Photos tirées de l'album personnel d'Amédée III grâce à Hervé-Toulemonde
Reconstitution du concert du poète.
Extraits
de l’ouvrage du chanoine LECIGNE, « Amédée Prouvost », chez Grasset
1911
« Dès l’âge de cinq ans, Amédée Prouvost se
sentit dépositaire d’une tradition et comme l’héritier présomptif d’une royale
lignée :
il apprit
un à un le nom de ses prédécesseurs et que chacun d’eux signifiait depuis
quatre siècles et demi,
beaucoup
d’honneur, de travail et de foi chrétienne.
On ne
voulut pas qu’il puisse méconnaître ce passé et, si, par impossible, il lui
arrivait d’être infidèle, qu’il eût l’excuse de l’ignorance.
Un jour
le père prit la plume et, sans orgueil, sans autre prétention que de donner à
ses enfants la conscience intégrale de leurs origines,
il
écrivit les annales de sa famille.
Avant
tout, il songea à celui qui était son premier né, l’espérance de la
dynastie ; il s’adressa à lui :
« Je crois utile, mon cher fils, dès tes premiers pas dans ta vie
d’écolier, de t’initier à ce que tes maîtres ne pourront t’enseigner avec
autant de persuasion que ton père, j’entends
L’amour
de la famille,
Le
respect de ses traditions d’honneur,
Un
attachement inébranlable aux convictions religieuses de nos pères,
Et
Leur
fidélité aux traditions monarchiques.
Je
considère comme un devoir
De te
donner comme modèle cette lignée d’ancêtres.
Si elle
ne compte pas d’hommes illustres, il doit nous suffire de dire avec
Pierre
Prouvost en 1748 :
« Voila
la description des descendants des Prouvost et de ceux qui se sont alliez
jusques à la fin de cette année mille sept cens quarante huit. Et on peut dire
sans vanité, que lesdits du surnom Prouvost, ont toujours vécu en gens de
biens, d’honneurs et de bonne réputation en la foi catholique apostolique et
romaine et les plus notables des villages qu’ils ont habitez »
Et puis,
ayant dit cela, il le conduisit devant la muraille où s’alignaient les
portraits des aïeux paternels.
Ce ne fut
pas une revue fastueuse, théâtrale, comme on en voit dans le drame
romantique.
Devant la
figure de Jean Prouvost, seigneur de Wasquehal en 1460, échevin de Roubaix
en 1474,
le père
ne dit pas à son enfant :
C’est
l’ainé, c’est l’aïeul, l’ancêtre, le grand homme !
Il lui rappela
seulement qu’il avait vécu en honnête homme et en brave chrétien.
Le suivant s’appelait Guillaume Prouvost, lequel fut à la fois
laboureur de terres et chef d’industrie.
Il est le modèle de la race : il associe ses fils à son labeur et à ses
affaires.
On peut dire qu’après lui « cette habitude de travail se transmit de père
en fils et fut, dans la famille Prouvost enseignée comme une loi, inculquée et
imposée comme une obligation envers Dieu et envers le pays ».
La généalogie se continue ; chacun des portraits est celui d’un laborieux
et d’un dévoué.
Les épouses valent les époux ; elles sont la main qui se tend vers les
pauvres et qui répand l’aumône.
Vers 1681, Marguerite de Lespaul, veuve de Pierre Prouvost, lègue à la paroisse
de Wasquehal cent trente livres parisis à charge de prières
« et le reste des revenus à acheter des camisoles pour les pauvres vieil
hommes ».
Dans
Amédée III et son père ; avec
son épouse Céline Lorthiois.
Lettre de leur fille Béatrice.
Amédée II et III ; probalement avec deux de ses soeurs; amusante scène dans le train.
Amédée III avait cinq sœurs ; le
mariage d’une des plus jeunes.
Amédée IV et sa sœur Béatrice, A droite, Béatrice en Euterpe à un bal chez les cousins collectionneurs Philippe Leclercq.
Veuve, Céline se remariera avec Louis Toulemonde, le 1er juillet 1912 à Tourcoing, dont Louis.
Le Grand Val, rue d'Hem à Croix avec son admirable parc de 7 ha.
Le Petit Val, rue d'Hem à Croix
Les trois cousins poètes: Amédée III Prouvost ( à droite), Charles Droulers-Prouvost ( au centre), Pierre Amédée Lestienne –Prouvost (à gauche);
manque Léon Wibaux-Prouvost, ci dessous, avec son épouse Gabrielle Prouvost.
Lauréat
de l'Académie française (prix Archon-Despérouse)
et
Lauréat de la Société des Sciences et des Arts de Lille,
il
a publié : « L’âme voyageuse », poèmes (1903) ;
«
Le Poème du Travail et du Rêve (1905):
-
« Sonate au clair de Lune »- poèmes couronnés par l’Académie française (I906);
-Conte
de Noël, saynète en vers illustrée par André des Gachons (1907).
Charles
Droulers-Prouvost
Docteur
en droit, Ecrivain, Poète, Industriel
fils
de Joséphine Prouvost, cousine germaine de Charles I Prouvost
et
fille d’Amédée I Prouvost, 1845-1919,
né
le 29 mars 1872 – Roubaix, décédé le 17 février 1945 - Chenoise (77,
Seine-et-Marne), à l'âge de 72 ans,
gendre du Secrétaire Perpétuel de l'Académie Française, Paul Thureau-Dangin
Pierre
Amédée Lestienne 1872-1947
&1894
Marie-Louise Toulemonde 1874-1957
Pierre-Amédée
Lestienne-Toulemonde, fils d'Antoinette Prouvost et petit fils d’Amédée
Prouvost ; il avait 16 enfants , magnifique famille.
Il participe dès 1910 à
l’action de la section roubaisienne de la Ligue populaire des pères et mères de
familles nombreuses fondée par Simon Maire en 1908.
La famille s’était pris de
passion pour la photographie.
Léon
Wibaux-Prouvost, 1858, Roubaix, décédé 1910,
poète, écrivain, industriel,
membre du mouvement littéraire du « Beffroi » avec ses cousins Amédée III
Prouvost et Charles Droulers,
épousa la délicieuse cadette Gabrielle Marie
Prouvost, 1863, Roubaix, décédée 1920, fille d’Amédée l Prouvost.
Ils collaborent à la revue septentrionale :
Le Beffroi
« Il y a à Lille une vaillante revue, le Beffroi; elle a déjà fait parler d'elle par un plébiscite bizarre visant à créer dans les rêves bleus, une Académie de Poètes élus par le suffrage universel; elle a pris la défense de l'orthographe menacée par les cruels romanistes; elle fait mieux, elle publie des livres de vers de ses collaborateurs. Il en est d'excellents celui de M. Amédée Prouvost, à la Gloire du travail, le Promeneur, de M. Francis Eon, une série de nobles poésies de M. Roger Allard, la Divine aventure, et de M. Théo Varlet. »
A sa droite Charles Droulers puis sa femme Céline.
Autre
extrait d’un ouvrage sur les poètes du Nord :
« Amédée
Prouvost,
Lauréat
de l'Académie française (prix Archon-Despérouse)
Et
Lauréat de la Société des Sciences et des Arts de Lille,
Il a publié : « L’âme
voyageuse », poèmes (1903) ;
« Le
Poème du Travail et du Rêve (1905):
-
« Sonate au clair de Lune »- poèmes couronnés par l’Académie
française (I906);
-Conte de Noël, saynète en vers illustrée par André des Gachons (1907).
«
Le volume de M. Amédée Prouvost : « Sonates au clair de lune»
contient de jolies pièces d’un charme délicat, d'une inspiration familiale et
tendre. Le vers est aisé, noble.
Ferme,
d'un mouvement poétique souvent heureux » a dit Gaston Boissier, de
l’Académie française, dans son rapport sur les prix littéraires.
II a
collaboré au « Beffroi », à la « Revue septentrionale », à
la « renaissance latine », à Durendal, au
« Correspondant »; aux « Annales », à la « Revue de
Lille ».
M.
Prouvost a passé un à l’Université de Bonn (Allemagne) comme étudiant en
lettres, il a diverses reprises: voyage en Italie, Egypte, Palestine, Turquie,
Grèce, Tunisie.
« Amédée
Prouvost, fils de Roubaix, la Cité aux
grandes cheminées fumeuses, est un des fidèles du Beffroi »,
A ce
double titre, il appartient à la jeune phalange des Lettres
Septentrionales"
Définir
des livres d’un écrivain, c'est définir
l’écrivain lui-même. Amédée Prouvost
est tout entier dans ses deux recueils « l’âme
voyageuse », le
« Poème du travail et du
Rêve » ;
c’est de ce dernier que, spécialement, que nous parlerons, étant, sinon le
meilleur, du moins le plus récent.
Amédée
Prouvost qui est en même temps l’un des heureux de ce monde, le fils du pays de
l’usine, jette un regard d’artiste, mais d’artiste seulement, sur le
grouillement noir ou
s’exténue
le travail moderne. Les rimes, non vulgaires, sont toutes bruissantes du
frémissement farouche des machines en marche et la courbe précise du vers
dessine à nos yeux
minutieusement le geste même de l’ouvrier
attentif aux mouvements des engrenages. Parfois, une pesée de songe vient
déchirer la brume opiniâtre et c’est « Le rouet des
grand’mères »
ou la « Navette agile du vieux tisserand à la main » qui s’évoquent.
Un coin d’horizon s’entrouvre au bout du canal où passent les chalands et voici
s’élargir
tout
l’espace. Voici des prairies en perspective et d’innombrables troupeaux dont la
dépouille compose les tissus de l’usine.
Un
lyrisme continu et mesuré signale ces sonnets d’une rare maitrise d’exécution.
Avant toute choses, Amédée Prouvost est un consciencieux. Son talent est fait
de précision,
d'équilibre
et de sérénité et sa technique, traditionnellement pure, n’emprunte rien aux
véhémences prodigieuses d'un Verhaeren, Tout est pondération et sagesse en sa
poésie
et, à ce
titre, elle apparaît, avant toutes choses, comme une grande leçon morale.
II dit sa
vie égale et attentive d'industriel délicat et lettré et cela est beau".
Voici un
poème sur sa bonne ville de Roubaix :
«
Ville sans passé d'art, sans beauté, sans histoire,
Ville de
l'énergie et des âpres labeurs,
Voici que
l'incessant effort des travailleurs
Te ceint
du vert laurier des fécondes victoires ;
Dans le
triste décor de tes murailles noires,
Sous cet
épais brouillard de suie où ton ciel meurt
Et
qu'emplit le travail d'une longue rumeur,
Tu
frémis, volontaire et promise à la gloire.
Ton sol,
pareil aux durs rochers que bat la mer,
Tremble
au trépidement des machines brutales;
Et je
veux exalter ta grandeur en mes vers,
Ville des
artisans, 0 ma ville natale ! »
Jules
Lemaître, de l’Académie française, préface «les « Pages choisies et
inédites » :
«
Il y a quelques années, à la commission du prix Archon-Desperouses, M. Henri
Lavedan nous dit qu'il avait distingué un volume intitulé
« Sonates
au clair de lune», et nous en lut une pièce: « A un ami religieux. » Il nous
parut que ces vers avaient de la Jeunesse, de l’émotion, de la grâce ;
et c'est
ainsi qu'Amédée Prouvost eut une part du prix des poètes.
Un peu
après, il vint me voir. J'ai gardé le souvenir d'un grand Jeune homme blond,
élégant, très doux, et qui me plut tout de suite par un charme d'intelligence,
de franchise, de cordialité.
J e ne le
revis point. L’année dernière, Amédée Prouvost mourait à trente et un ans ...
Amédée
Prouvost eut une âme charmante et une vie harmonieuse. Son enfance fut nourrie
de tendresse. 1l avait sept sœurs qui l'appelaient « le petit roi ». II fut
élevé par des prêtres (et cela se devine dans ses vers, a certaines
inflexions). Il voyagea. Il vit l'Orient. Cet homme du Nord était amoureux de
la lumière et du soleil. Il fit un mariage d'amour, à la fois romanesque et
raisonnable. Il eut deux enfants. II travailla gaiement dans l'usine
familiale ; et, comme c'était une âme ouverte à tout, il sut comprendre la
phobie de la Cité noire et la sombre beauté des machines ... II aimait la
musique, et les arts, et toutes les formes de
Il
exprima sa vie elle-même dans des poésies presque involontaires, écrites au
jour le jour, qui valent dès le commencement, par la sincérité de l'émotion, et
à mesure qu'il vit, par une forme plus savante et plus pure. Son cœur et son
esprit ne cessèrent point de s'enrichir. Vers la fin, la piété de son adolescence
lui revint tout entière: et quoi de mieux à la veille de mourir?
Celle qui le pleure et qui ne se consolera jamais peut se dire pourtant que la vie d’Amédée Prouvost fut belle et heureuse, toute pleine de pensée et d'amour, et qu'elle n'eut de triste, en somme, que sa brièveté ... Et, parce qu'elle fut courte, les reliques en seront plus chères et plus précieusement gardées, et moi-même, qui connus à peine cette âme si aimante, je ne l'oublierai plus. »
Il épousa Céline Lorthiois, dont
L’hôtel Amédée Prouvost
à Roubaix, classé Monument Historique par arrêté du 30 avril
1999, construit vers 1880 par son grand-père Amédée Prouvost.
Un
monument en l’honneur du poète Amédée Prouvost
a été
érigé dans le parc Barbieux à Roubaix,
Achille Segard ; Le mouvement littéraire du
« Beffroi » : Amédée Prouvost III et son monument au parc
Barbieux.
Le fief des Huchons correspondait à peu près à l’actuel parc Barbieux de Roubaix à la limite de Croix « Huars
Prouvost était en 1397
tenancier
de la seigneurie de Favreulles, appartenant aux Seigneurs de Roubaix
et de Croix. Il labourait à son compte une surface considérable
comprenant la Verte Rue (résidence actuelle de nos confrères et amis
Motte), le manoir de la Haye (aujourd’hui avenue Gustave Delory), les monts de
Barbieux (notre jardin public), les quartiers du Moulin et du Trichon,
jusqu’à la rue de la Mackellerie « Albert Prouvost, discours du
centenaire du Peignage Amédée Prouvost, 1851-1951.
Les terres de la famille Prouvost des Huchons, ascendance cognatique, à Roubaix au Moyen-âge.
époux de Françoise Leclercq
Nous apprenons le prochain mariage de Mlle Françoise Leclercq, fille de M: et Mme Leclercq-Huet, avec M. Amédée Prouvost, beau-fils et fils de M. et Mme Toulemonde- Lorthiois et fils du regretté poète Amédée Prouvost, qui aura lieu en l'église de Saint- Corneille, à Hem, le mercredi 28 décembre, à dix heures et demie. Roubaix, le 25 décembre.
« Le nom de Le Clercq est
I'un des plus anciens que révèlent les documents des archives de Roubaix. En
1449, parmi les notables et échevins de Roubaix qui déposèrent à l'enquête
tenue au sujet de la quote-part à assigner à la paroisse dans l’aide accordée
au souverain, figurent «Jehan Le Clerc et Jacquemart Le Clerc. » D'après Ie
même acte, un autre Jacquemart Le Clercq
paraissait être le censier de Burie-Courcelles. (Source de l’histoire de
Roubaix, n°300) La charte des arbalétriers instituée par Pierre, seigneur de
Roubaix, en 1491, est signée par Willaume Le Clercq et Philippot Le Clercq, dit
Gadet. Adrien Le Clercq était
marguillier en 1578. Le 21 mars 1609, Louis Le Clercq et sa femme
donnent à la table des pauvres une lettre de rente de 18 livres 15 sous, à
charge de 6 obits. (Archives de Roubaix, GG, 234) Jean Le Clercq, épousant, le
20 octobre 1620, Braisette du Pret, a pour témoin messire de Graincourt, grand
bailli de Roubaix. (Archives de Roubaix, GG.4)
Jean Le Clercq, fils de Philippe, qui relevait le fief du Waut en 1674, avait
été en 1659 I'un des Egards de la manufacture; il était échevin en 1673-1676.
Au XVII° siècle, les Le Clercq étaient groupés en plusieurs familles de
condition différentes ; ils étaient nombreux dans l’industrie. De 1609 à 1778,
on compte quatorze Le Clercq parmi les Egards de la manufacture ; plusieurs
furent échevins, entre autres, Etienne Le Clercq qui parait avoir été le
personnage le plus important des familles de ce nom.
Etienne Le Clercq et Marie-Elisabeth Lepers eurent au moins onze
enfants parmi lesquels :
2) Anne-Marie Le Clercq
qui s'allia à Jaspart Le Comte.
Leuridan, les vieilles Seigneuries de Roubaix.
Monique Levêque
Fils d' Amédée Prouvost, et de Mme, née Monique Levêque.
Mar. le 4 mai 1991 à Mlle Clare Hepburn Cushman,
Rédactrice, Directrice publications (2 enf. :
Cordélia-Willow, Jasper-Amédée).
Etudes :
Ecoles Saint-Louis de Gonzague à Paris et Sainte-Geneviève à
Versailles, Université Paris IX-Dauphine, Ecole nationale de la
statistique et de l´administration économique (Ensae), Wharton Business
School à l'Université de Pennsylvanie (Etats-Unis).
Dipl. :
Statisticien-économiste, Diplôme d´études approfondies (DEA) de finance
internationale, Master of Business Administration (MBA).
Carr. :
Attaché de direction à la banque Paribas (1983-84); au groupe Banque
mondiale : Investment Officer (1984-86), Financial Officer (1986-89),
Senior Financial Officer (1989-93), Représentant financier en Europe
(1991-95), Principal Financial Officer (1993-2000), Manager Finance
(2000-02) au département de mobilisation des ressources, Directeur
financier de l'Agence multilatérale de garantie des investissements
(Miga) (2002-06), Senior Adviser to the Group CFO (depuis 2006).
Membre de l´Automobile Club de France, du Metropolitan Club of the City of Washington et du Chevy Chase Club.
Coordonnées Prof. : Banque mondiale, 1818 H Street, NW, Washington, DC 20433, Washington, DC 20433, Etats-Unis
Who's who
Amédée Charles
Prouvost, né le 13 avril 1853,
Roubaix (Nord), décédé en 1927 (à l'âge de 74 ans), marié le 2 février 1875,
Paris (Seine), avec Marie Bénat,
née le 1er novembre 1856,
Le Coudray-Monceaux (Essonne), décédée le 18 mai 1941,
Paris (à l'âge de 84 ans), dont
Marié avec Chantal
Guermonprez, née à Marcq-en-Baroeul, 59, dont
Il y a aussi tout ce dont nous n’avons pas l’information.
Thierry-Prouvost-蒂埃里·普罗沃 Pour vous, les princes !-为了您,王子!Manufactures Royales du
Dauphin 皇家海豚工廠
Association " Le Paris
du Nord" 協會 "北部巴黎