Quelques illustrations de la lignée des
L'Association des Lignages de
France (A.L.F.) a pour mission de rendre hommage aux lignages, y compris les
nouveaux,
en leur demandant de réaliser un thesaurus agnatique des porteurs du
nom dévoués au Bien Commun et un blason repris ou créé.
Le marquis de La
Roche-Lambert-Myons a apporté en 1922 ce blason dans sa généalogie Desurmont :
qu'il soit consensuel ou non, "vrai" ou "faux", ancien ou
fabriqué, l'A.L.F., en 2023,
sans dissimulation, le reprend pour apporter à
cette lignée l'oriflamme de son dévouement au Bien Commun.
Les THIRIEZ seraient une famille d'origine Lorraine fixée au Quesnoy, dans le
Nord, avant 1750 (le "département" du Nord fut créé en 1790).
François Joseph THIRIEZ, fils de Sébastien THIRIET (1715) et de Marie GRUMEAU,
est né en 1748 au Quesnoy. Il est Maitre-Tailleur, époux de Constance Joseph
LEFEBVRE née en 1750, fille de Philippe Joseph LEFEBVRE, cabaretier et de Marie
Ange COURTIN. Ils s'installent à Lille. Son fils, Germain (1775-1821) épouse
Eugénie DESTOMBES (1778-1815). Directeur d'un petit atelier de filature de
coton créé à Lille par un roubaisien; puis courtier en coton vers la fin de sa
vie. Un de leurs enfants, Julien Romuald (1808-1860), contremaître dans une
usine textile de Lille, époux de Émilie Marie DUPONT (1811-1884), fille d'un
ancien ouvrier filetier devenu commerçant, sera à l'origine de l'entreprise
textile. Julien consigne ses notes techniques dans un livre.
Dans ces années se créent à Lille des entreprises de fil à coudre en
lin, notamment en 1816, celle de la famille VRAU connue pour sa marque : le Fil
au Chinois. Les fils servaient à coudre les tissus et les cuirs, ou à
confectionner des dentelles. Les entreprises sont artisanales, les métiers sont
en bois, entraînés par la force humaine, rarement par des chevaux. Lille
comptait en 1870 environ 6.000 ouvriers filtiers.
1832 Julien Romuald créée la maison THIRIEZ, rue du Bourdiau, cour du Chaudron à Lille ; il apporte 2.OO0 F en argent et matériel, et son associé, Théophile DESTOMBES, 10.000 F en versements successifs. La petite filature a des métiers actionnés à la main (alors que d'autres firmes lilloises plus puissantes, comme les Ets WALLAERT ont des machines à vapeur). L'entreprise se spécialise dans la production des filés fins pour les fabricants de tulle de la région Nord-PdC, et pour les tisseurs de toile de Tarare. Julien reprend l'affaire à son compte, au départ de son associé, puis crée de nouvelles installations en association avec un lillois, Mr. COUAILLAC; les actifs se montent maintenant à 98.000 F.
1853,
Alfred THIRIEZ (1833-1903), 20 ans, fils ainé de Julien, époux de
Delphine VALDELIEVRE, et qui a quitté l'école à 15 ans pour rentrer en usine,
installe à Lille, le long de la route Impériale menant à La Bassée, aujourd'hui
rue du Faubourg de Béthune, une filature qui s'étendra à Equermes (banlieue de
Lille) et jusqu'à Loos-lez-Lille (localité rurale de 4.000 habitants).
1856 Les 2 filatures (père et fils)
totalisent 17.000 broches en filature et retorderie
1857, Alfred THIRIEZ s'accocie à son père
Julien, dont l'affaire connait des moments difficieles, pour créer la société J. THIRIEZ Père & Fils (JTPF) à
partir de la fusion des deux affaires. Il remplace le métier à mains par un
manège de 6 chevaux (origine du logo à tête de cheval), et ensuite par une
machine à vapeur.
La firme se spécialise dans les fils fins pour tulle, ganterie et bonneterie
1860, Décès de Julien THIRIEZ. Ses fils Julien, Louis et Léon
rejoignent Alfred dans l'entreprise JTPF.
La firme perd une partie de ses clients à cause de la concurrence des filés
fins britanniques rendue plus vive par le Traité de Libre-Echange, et s'oriente
alors vers la production de fils à coudre en coton.
1862
THIRIEZ est la 1ère
société en France à fabriquer
les fils pour machine à coudre et dépose un brevet pour une
machine à glacer les
cotons fins inventée par un THIRIEZ, avec sa femme, dans leur
cuisine, à partir d'une sauce permettant de glacer le fil de lin. La machine à
vapeur a une puissance de 1.000 chevaux-vapeur. L'usine d'Esquermes s'étend
progressivement sur 6 hectares, en partie sur l'ancienne ferme PLATTEL. Des
bâtiments de 4 étages et 12 m de large s'étendent sur 142 m route de Béthune et
46 m rue de l'Epinette. Les cotons sont achetés aux Etats-Unis à Andrew Law
& Co, à Savannah. Le transport pouvait prendre 5 mois.
1863 : visite de l'Empereur Napoléon III aux ateliers
d'Esquermes
1866 : Léon THIRIEZ (1845-1918), sorti de Centrale, rejoint la
société.
1869 : on compte 40.000 broches
1870 : Création d'une crèche
pour les enfants des ouvriers
1871 : Début de la construction de l'usine de Loos
1871-1872 : Construction des ateliers 1 et 2, bâtiments à sheds
sur 1 hectare, avec filature complète : mélange, battage, préparation, filage
1872 : Décès de Edouard THIRIEZ (1835-1872), filateur, membre
Conseil Municipal de Loos
1876 : le département du Nord compte 1,5 Millions d'habitants
1878 : Rachat d'une petite filature appartenant à un Anglais,
Mr. GALAFANT, enclavée dans le terrain THIRIEZ, et donnant rue de Béthune;
agrandissement des installations de Loos;
1880 "La filature est plus active dans le départemenjt du
Nord que partout ailleurs en France. A Lille, et dans sa banlieue seulement, on
compte 206.000 broches (80 fabriques, 12.000 ouvriers ou ouvrières) pour la
filature du lin et des étoupes, et 413.000 broches à filer le coton (7.000 à
8.000 travailleurs) ... Les industriels ont créé en 1872 une association dite
Société industrielle du Nord de la France, analogue à celle de Mulhouse et qui
a le même succès. ... avec un comité cotonnier". (Géographie du Nord, par
Adolphe JOANNE, Hachette 1880)
Construction des premières "maisons ouvrières" avec jardin. IL s'en
construira 250.
1885 Les achats de terrain à Loos de 1864 à 1885 ont permis
d'étendre la superficie sur 19 hectares, sur un quadrilatere comprenant la
route de Lille à Béthune (actuelle rue du Maréchal Foch), les rues de Londres
et du Bazinghien, et l'avenue Lelièvre
1887 Création, en mars, par les employés et ouvriers des
Établissements, d'une Société Coopérative d'achats en commun, "l'Épargne",
réservée au personnel; les bénéfices sont répartis chaque année entre tous les
adhérents proportionnellement à leurs achats
1889, L'usine de Loos
comprend 535 salariés, 90.000 broches de filature, 6 machines à vapeur qui
consomment 40 tonnes de charbon par jour.
L'entreprise a une politique sociale avancée pour l'époque
:construction de maisons pour le personnel, d'une crèche, instauration de
pensions de retraite, etc.
En février de cette année, Léon THIRIEZ entreprend une visite de plusieurs
usines en Angleterre. Extrait : "les fileurs mettent 6 minutes pour
démonter 1.000 broches".
1892 Acquisition de machines Dujardin à obturateurs
1893 Sur les terrains de
la ferme PLATEEL, un bâtiment avec cave, rez-de-chaussée et 3 étages est
construit pour abriter une retorderie de 56.000 broches de renvideurs à
retordre. Conçu par l'architecte VANDENBERGUE, dans le style féodal en vogue à
l'époque, ce bâtimetn est vite surnommé "le Château". Construction vers
la même époque d'un bâtiment d'un étage sur 100 m, rue de Londres, pour les
services fabrications filterie et un début de blanchisserie.
1898 Construction d'une
grande blanchisserie à sheds, rue du Bazinghien, complétée en 1912 par un
immeuble à un étage. Rachat de la Sté Mazingarbe d'Haubourdin, et du petit
atelier de Mr. POLLET, spécialisées dans la teinture des échevaux.
1900 Les usines comprennent : 150.000 broches de filature, 100.000 broches de retorderie, des ateliers de teinture et blanchiment, des ateliers de constructions mécaniques et civiles. Elles s'étendent sur 20 hectares et comptent 2.000 ouvriers, dont 960 hommes et 1.040 femmes, dont 856 jeunes de 13 à 18 ans et 97 ouvriers ayant plus de 30 ans d'ancienneté. Production : fils de coton, simples, retors, câblés écrus, blanchis ou teints, pour les fils à coudre, la bonneterie, la ganterie, les tulles.
A la fin du siècle, la famille THIRIEZ appartient à la grande bourgeoisie
lilloise et ses enfants fréquentent de grandes Écoles d'ingénieur, comme
Centrale, ce qui est assez rare dans le milieu textile du Nord à l'époque.
1903 Le 12 octobre, constitution, entre
Alfred-Julien-Victor-Louis-Léon THIRIEZ de la société
en nom collectif "A.J.L. et L. THIRIEZ", nom commercial
"J. THIRIEZ Père et
Fils", siège 63 rue du Fbg de Béthune à Lille, capital de
6,4 millions de francs apportés par les 5 associés gérants
1907 Construction d'un bâtiment de 4.800 m2, la filature n°4.
Avec 84.000 broches de renvideurs à filer.
1914-1918
La guerre oblige la société à s'installer dans la Somme, où elle acquiert une
usine à Doullens (qui deviendra à la fin des années 1960 une usine de
fermeturesà glissières).
On trouve les descendants du fondateur parmi les gérants de JTPF.
Les usines de Loos et Lille sont occupées par les troupes allemandes pendant 4
ans et subissent d'importants dégâts et pillages.
1917 Rachat de FRINGS, fils pour ouvrages de dames (ou en
décembre 1919)
1918 Léon THIRIEZ-MIELLEZ
(1845-1918) décède - voir document à droite.
Léon THIRIEZ-VANDAME (1882-1929) est nommé gérant.
1919, Le 16 mars, mise en
route d'une machine à vapeur de 1.800 chevaux
1920 Rachat de la retorderie VIGNERON Frères créée en 1900 Le
1er juin, création des allocations familiales dans les établissements
JTPF
1921 : agrandissements de 1900 à 1921
1924 Rachat de la propriété TOUSSIN, rue du Maréchal Foch, sur
laquelle seront édifiés des ateliers de blanchiment et teinture et une
importante centrale électrique.
1924, JTPF comprend : 3.170 employés, ouvriers et ouvrières Les
filatures de coton de Loos et Doullens, 220.000 broches Les retorderies,
115.000 broches; blanchisserie, teinturerie, glaçage, mercerisage Fabrication
de fils pour tissus, fils à coudre Atelier de construction mécanique; Atelier
pour construction de maisons ouvrières
Une maison de vente à Paris, 131 rue St-Denis, Force motrice des usines : 7.000
chevaux. Institutions sociales : 19, dont une École
Ménagère, des maisons ouvrières. Superficie occupée : 40 hectares à Lille et
Loos, 25 ha à Doullens
grandes familles du Nord ; grandes familles des
Flandres ; grandes familles des hauts de France ; familles
patriciennes du Nord
Extraits de "La restructuration de l'industrie textile et ses conséquences. L'exemple du Groupe Dollfus-Mieg", par Michel BATTIAU, CÉRÈS Nord-Pas-de-Calais n°11 Institutions Ouvrières des Manufactures de Fils de Coton de la Société J. THIRIEZ Père et Fils, 1924 Les institutions ouvrières dans le département du Nord, Lille 1889.
Filiation :
Germain Thiriez
1775-1821
Contremaître dans l'atelier du filateur
roubaisien Carlos Florin &1808
Florence
Destombes 1778-1813
|
Julien Romuald
Thiriez 1808-1860
Julien Thiriez crée en
1832 la maison Thiriez à Esquermes (faubourg de Lille), en s'associant avec
Théophile Destombes.
Cette maison est à l'époque l'un des plus gros concurrents des Cartier-Bresson.
Avec son fils Alfred, il installe une filature à Béthune, et fonde en 1857 la
société "J. Thiriez père et fils" (JTPF).
En 1931, la société "JTPF" fusionne avec la société "CB"
des Cartier-Bresson, et deviendra la société" J.Thiriez Père et Fils, et
Cartier-Bresson" (TCB), avec siège rue du faubourg de Béthune à Lille.
En 1961, "TCB" fusionne avec "DMC" (Dolfus-Mieg et
Cie). Sources: - personne: F-L. Jacquier
(La famille Watine en Flandre - http://www.watine-wattinne.org/genea_46.php),
R.Driant ("Cartier et Bresson, au fil d'une famille" par Bruno
Floquet-2009) 20.10.09
&
Émilie Dupont
1811-1884
|
D’où
quatre branches :
Branche
ainée : Alfred Thiriez,
né le 16 octobre 1833,
Lille, décédé le 26 octobre 1903,
Lille (70 ans),
filateur de coton, fabricant de fil à coudre à Loos, administrateur du Crédit du Nord, président du tribunal de commerce de Lille, marié le 15 juin 1868, St Pierre lès Calais (62), avec Delphine Valdelièvre, née le 17 juin 1842, St Pierre les Calais (62), décédée le 16 avril 1926, Lille (83 ans).
Quelques
personnalités de cette branche (sans liens généalogiques) et alliances:
Les Alfred Thiriez
né le 9 octobre 1871,
Lille, Nord, décédé le 29 janvier 1962,
Paris (90 ans), marié en 1903 avec Marie Amélie
Delesalle, née le 13 novembre 1884,
Lille, Nord, décédée le 20 mai 1977,
Verlinghem, Nord (92 ans), dont
Anne-Marie
Thiriez, née en 1904, décédée en 1998 (94 ans), mariée avec Liévin Danel,
né en 1903, décédé en 1970 (67 ans).
Germaine Thiriez, mariée avec Albert Six.
Jacques Thiriez, né en 1910, décédé
en 1985 (75 ans), marié avec Monique Toussin,
Jeanne Thiriez, née le 21 octobre 1874,
Lille, décédée le 5 mars 1959,
La Madeleine (84 ans), mariée le 14 mai 1898,
Lille, avec Édouard Descamps,
né le 6 avril 1872,
Lille, décédé le 16 mars 1955,
La Madeleine (82 ans), filateur de lin à Lille; associé de la maison
"Descamps l'Aîné"; administrateur du Crédit du Nord; maire de La
Madeleine
Les Pierre Thiriez,
né le 30 décembre 1875,
Lille, décédé le 10 janvier 1964,
Lille (88 ans), industriel, président de la CCI de Lille en 1936, marié le 24 février 1906,
La Madeleine, avec Madeleine
Wallaert,
Dominique Guy
Thiriez, né le 1er février 1943,
Lille, directeur général et
administrateur de société, marié en 1965
avec Martine Delame
Lelièvre,
Marthe Thiriez, mariée
avec Xavier Delloye,
né en 1908, décédé le 13 avril 2007,
Abscon , inhumé le 16 avril 2007,
Hervilly (80, Somme) (99 ans), industriel, fabricant de sucre.
Denise Thiriez, mariée le 24 février 1936,
Lille, avec Pierre Delloye,
né le 30 mai 1902,
Iwuy , décédé en 1992 (90 ans).
Cécile Thiriez, née
en 1918, décédée le 2 octobre 2009,
à son domicile de Saint Pierre de Notz à Coings (36), inhumée le 5 octobre 2009,
cimetière de Coings (36) (91 ans), mariée le 18 février 1939
avec Maurice Delloye,
né le 14 mai 1914,
Abscon, Nord, décédé le 28 avril 2001,
Coings (36, Indre), inhumé, cimetière de Coings (36) (86 ans), ingénieur,
industriel,
Emilie Thiriez, mariée en
2007, Béziers (34), avec Grégoire de
Vulliod, descendant de Procureur au Souverain Sénat de
Savoie, titrés baron de
Vulliod.
Le musée de Pézenas : Le musée a été créé en 1942 à la suite de la donation à la
ville par le baron François de Vulliod, de l'ancien hôtel de la comtesse de
Saint Germain, très remanié en 1900 par l'architecte Paul Harant. Adresse : 3
rue Albert-Paul-Alliès
Les Jean Thiriez,
né le 3 novembre 1879,
Lille, décédé le 19 juillet 1978,
Lille (98 ans), marié le 8 septembre 1909,
Lille, avec Amélie Caulliez,
Marie-Lætitia
Thiriez, née le 25 novembre 1960,
présidente de sociétés, mariée avec Olivier
Dusaussoy, né le 6 avril 1957,
directeur général de sociétés.
Bénédicte
Thiriez, mariée avec David Motte
(filleule: Marie-Savine de
Drouâs 1980-),
Thérèse Thiriez, née le 15 août 1882,
Lille, décédée le 24 février 1950,
Lille (67 ans), mariée le 7 juillet 1902,
Lille, avec Emile Delesalle,
né le 14 juin 1879,
Lille, décédé le 15 août 1967,
Lambersart (88 ans).
Les Paul Thiriez,
né le 29 juillet 1884,
Lille, décédé le 4 octobre 1975,
Lille (91 ans), marié avec Germaine Mathon.
Branche puinée : Julien Thiriez,
né en 1837, décédé en 1913 (76 ans), marié avec Elise Miellez, née en 1841, décédée en 1924 (83 ans),
Quelques personnalités de cette branche (sans liens généalogiques) et alliances:
dont
Julien Thiriez, né le 16 octobre 1863,
décédé le 16 février 1933
(69 ans), filateur de coton et filtier à Lille, associé des Ets "J.
Thiriez père & fils", administrateur de la Compagnie de Béthune, marié le 31 janvier 1888,
Lille, avec Julie Descamps,
née le 2 juillet 1868,
décédée en 1963 (95 ans), dont
Julien Thiriez, né le 11 septembre 1888,
Lille, décédé en 1964 (76 ans).
marié
le 12 novembre 1913,
Paris 8ème (Seine), avec Geneviève
Plichon, née le 3 mars 1893,
Paris 8ème (Seine), décédée le 13 décembre 1989,
Loos (96 ans), dont
Julien Thiriez, né en1914,
Hermanville sur Mer, Calvados,
marié en 1940,
Roubaix, Nord, avec Françoise Huet,
née à Bellevue, dont
Julien Thiriez, décédé.
Edouard Thiriez, né à
Nancy (Meurthe-et-Moselle), marié avec Hélène Quecq
d'Henripret.
de sinople à un canard d’argent ; au chef d’or chargé de deux
tourteaux de gueules. Lille, Gand, Bruxelles
Michel Thiriez, né
en 1920, décédé en janvier 1995, inhumé le 11 janvier 1995,
Brazzaville, Congo (75 ans), ordonné en 1947, 36 ans en Afrique.
Françoise
Thiriez, mariée avec François Watine,
né en 1915, maître des requêtes au Conseil d’Etat, Officier de la Légion
d’Honneur.
, Capitaine au long cours, pilote au port du
Havre et sur la basse Seine, chevalier de la Légion d'Honneur, croix de guerre,
d’une famille anoblie par lettres de 1816.
Adélaïde Thiriez, supérieure des Filles de la Charité à l'hôpital de Valenciennes.
Branche cadette 1 : Louis Thiriez 1839-1919
& Céline Jouveneau 1855-1908
Quelques
personnalités de cette branche (sans liens généalogiques) et alliances:
Emilie Thiriez, née le 4 novembre 1872, Loos, décédée, mariée le 29 décembre 1891, Loos, avec Charles Bernard, né le 29 décembre 1865, Lille, décédé le 27 avril 1933, Lille (67 ans). Fils de Charles, Il succéda en 1892 à son père comme maire de Santes, jusqu'en 1919. En 1914, la tâche devint rude lorsque la commune fut occupée par les Allemands. Le 31 juillet 1915, il fut enlevé comme otage et passa trois mois en prison.
Céline Thiriez, née
en 1879, décédée en 1960 (81 ans), mariée avec Liévin Danel,
né en 1876, décédé en 1941 (65 ans),
Marie Louise
Thiriez, mariée avec Gustave Scrive,
descendant d’Antoine Scrive-Labbé, industriel, chevalier de la Légion
d’honneur.
Branche cadette 2 : Léon Thiriez,
né en 1845, décédé
en 1918 (73 ans), marié avec Louise Miellez,
née en 1851, décédée en 1921 (70 ans),
Quelques personnalités de cette branche (sans liens généalogiques) et alliances:
Louise Thiriez,
mariée avec René Salmon.
Léon Thiriez, né en 1882, décédé
en 1929 (47 ans), marié avec Suzanne Vandame,
née en 1882, décédée en 1978 (96 ans),
Léon Thiriez,
né en 1905, décédé en 1943 (38 ans), marié avec Anne-Marie
Valdelièvre, née en 1906, décédée en 2006 (100
ans),
Depuis
la fin juin, Jean-Claude Thiriez a pris la succession de Jacques Richir à la
présidence du conseil d'administration de l'Institut catholique de Lille. Ancien
chef d'entreprise (Clover, à Strazeele) âgé de 59 ans, Jean-Claude Thiriez va
bientôt présider aux destinées de 6 000 des 19 000 étudiants que compte
l'université catholique. Il succède à Jacques Richir. L'ancien leader du MoDem
avait assuré la présidence depuis 2002. Candidat lors des municipales de mars,
il avait finalement rallié la majorité de Martine Aubry. Du fait de ses
nouvelles fonctions d'adjoint à la ville de Lille en charge de la qualité du
cadre de vie, de la propreté, de la gestion de la voirie, des animations, de
l'occupation temporaire du domaine public et de la commission communale de
sécurité, il n'avait pas souhaité se représenter. En tant que président du
conseil d'administration de l'Institut catholique de Lille, Jean-Claude Thiriez
se retrouve à la tête de six facultés, des centres de recherche et du groupe
hospitalier qui comprend 700 lits. En revanche, les écoles telles que l'ESC
Lille sortent de son giron. Jean-Claude Thiriez n'est pas un nouveau venu au
sein de la vieille dame, ouverte en 1875. Le chef d'entreprise avait exercé précédemment,
entre 2003 et 2006, la présidence du conseil supérieur de l'université. Le
mandat de Jean-Claude Thiriez court sur six ans, mais il est à renouveler au
bout de trois ans.
Anne Thiriez, née le 15 mai 1932, Loos, mariée le 1er septembre 1951, Loos, avec Gabriel Delesalle, né le 9 mars 1928, Lomme, filateur à Milan.
Anne Thiriez, née
le 15 mai 1932,
Loos, mariée le 1er septembre 1951,
Loos, avec Gabriel Delesalle, né le 9 mars 1928,
Lomme, filateur à Milan. La propriété de famille,
le château de Grenas, « le
grand château » et aussi « le petit
château appelé la
« Ménagerie »,
ici peint par l’auteur des magistrales fresques du métro
de Lille,né dans le
nord de la France en 1940, architecte
et urbaniste.
Extraits des ouvrages de Pierre-Paul
Valdelièvre.
La Poésie de la mer, poèmes. Décoré de bois
originaux de Henri Gros- 1932
À la soupe ! Charité. [Signé : P. V.]
Illustrations de J. Le Callennec- 1945
Les Vieilles rues de Lille- 1948 -
En joue... Feu ! ou la Mort du roi Murat, 3
actes en vers- 1933 -
Une "Récappée". Madame
d'Hoëst-Dentant, ...
Pierre-Paul Valdelièvre, Georges Motte -
1930
Le Miracle de la Treille, 2 actes en vers-
1934 -
Le Poète à l'écoute, poèmes. Rehaussés
d'ornementations - 1957
Le Dict de Jacquemars Giélée, 2 actes en
vers- 1932
La Psychologie du poète. Bandeaux et
culs-de-lampe de la
La Rançon du progrès, poésies. Préface de
Jean Ott- 1928
Ma petite patrie, poèmes de Flandre.
Préface d'André Foulon de Vaulx- 1925
Les Heures émues, poèmes. Lettre-préface de
M. Auguste Dorchain
Pierre-Paul Valdelièvre, Auguste Dorchain -
1912
Statuettes, poèmes. Illustrations sur bois
de Henri Gros- 1954
Un Gars de Flandre [Jean Desrobleds]- 1934
Mes petits-enfants- 1932
Thomy Gensollen, fils de Guillaume et
Catherine Thiriez, Institut Supérieur d'Electronique et du Numérique de Lille,
Premier prix ex-aequo, Concours national de
piano amateur de l'Ecole Polytechnique
Finale du 22ème concours
Premier Prix ex-aequo : Guillaume GALLOIS
(Ecole Centrale Nantes), avec le concerto numéro 1 de Beethoven, et Thomy
GENSOLLEN (Institut Supérieur d'Electronique et du Numérique de Lille), avec le
concerto numéro 1 de Beethoven
Deuxième Prix : Nicolas END (Ecole
Polytechnique, X 2004), avec le concerto numéro 3 de Beethoven
Guillaume Gensollen-Thiriez est le frère de Dommine Gensollen époux de Thierry Musset, d’ Olivier Gensollen époux d’ Évelyne du Mas de Paysac,
de Nathalie Gensollen épouse Eric Bruggeman.
« Famille originaire d’Excideuil, en Périgord puis de Ségur-Le-Château, en Limousin. Elle a prouvée en 2016, à l’ANF, à l’occasion de l’admission d’un nouveau membre, et par actes originaux, « sa filiation suivie et qualifiée depuis l’année 1423 » (1) date à laquelle vivait un Eymeric du Mas, damoiseau. Bien que portant ordinairement le nom du fief du Mas, situé à Ségur, son nom primordial est Prévôt, ou mieux de Prévôt « Prepositi » comme le montre un acte de 1456 (2). Ce lignage de Prévôt au service des vicomtes de Limoges est connu à Excideuil (où se trouvait l’hôtel de Prévôt) et à Ségur depuis le XIIIe siècle." [1] : Base Roglo : Gontran du Mas de Paysac
Marcel Thiriez, né en 1912, décédé
en 1995 (83 ans), marié avec Noémie Six
Marcel Thiriez
Hubert Thiriez, né
en 1924, décédé avant 16 novembre 2009,
interne des hôpitaux de Paris,
marié avec Christiane Bru,
dont
Frédéric Thiriez, né à Neuilly-sur-Seine
(Hauts-de-Seine), membre du Conseil d'État, puis avocat aux Conseils, marié en 1978
avec Catherine
Faunières, divorcés, dont Anne Thiriez,
puis marié le 1er juillet 1995
avec Marie Claire
Carrère-Gee, née à Pau (64), administrateur du Sénat, puis
magistrat à la Cour des comptes, femme politique.
Frédéric Thiriez est le président de la Ligue de Football Professionnel depuis 2002. Il est également vice-président
délégué de la Fédération Française de Football et avocat au Conseil d'État et à la Cour de Cassation depuis 1990. Né
en 1952,
il est le petit fils d'un industriel du Nord , fondateur de l'entreprise
textile DMC[1]
Il passe son enfance dans le 7e arrondissement de Paris[1]
et suit sa scolarité au collège et au lycée Stanislas.
Il obtient un 4e prix au concours général de philosophie [1].
En opposition à son milieu, il adhère au PSU à 16 ans[1].Frédéric
Thiriez est ensuite diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris
(1972), licencié en
droit (1973)
et ancien élève de l'École nationale d'administration
(Promotion André Malraux 1977) et commence sa
carrière professionnelle dans l'administration.Auditeur au Conseil d'État entre 1977 et 1981, il devient en 1981
conseiller technique au cabinet de Gaston Defferre
alors ministre de l'Intérieur et de la décentralisation, puis en 1982, directeur de cabinet
de Joseph Franceschi, le secrétaire d'État chargé
de la Sécurité publique. En 1984,
il redevient directeur de cabinet de Gaston Defferre,
devenu ministre chargé du Plan et de l'aménagement du territoire. Il occupera
ce poste jusqu'en 1986.Dans
la mouvance de Michel Rocard[1],
il devient directeur des Affaires politiques, administratives et financières de
l'Outre-mer au Ministère des départements et territoires d'outre-mer de 1988 à 1990 alors tenu par Louis Le Pensec.
Il quitte l'administration en 1990 pour devenir avocat au Conseil d'État et à
la Cour de Cassation et associé du cabinet d'avocat Lyon-Caen, Fabiani,
Thiriez.Frédéric Thiriez est administrateur de la Ligue de football
professionnel depuis 1995 et en est le Président depuis son élection le 28 mai
2002. Par ailleurs, il fut
membre du Conseil fédéral de la Fédération Française de Football de 1992 à
1995. Il est également aujourd'hui, Vice-président délégué de la FFF et membre
de la Commission du football professionnel de l'UEFA.
Il est chevalier de l'Ordre national du Mérite (1990) et chevalier de la Légion d'Honneur (2004). Il participa en 1984, avec Pierre Mazeaud, à l'expédition française qui tenta l'escalade du Hidden Peak (8 096 m) dans l'Himalaya et fut membre de l'expédition franco-allemande dans l'Antarctique en 1989. Il est notamment l'auteur du rapport sur la recherche polaire française qui a conduit à la création de l'Institut Polaire. Il est également musicien et passionné d'art lyrique; de theatre , il sera à l'affiche dans Lorenzaccio de Musset au côté de Francis Lalanne sous la direction de Stéphane Gildas au Trianon dés septembre 2008. Au terme de la saison 2006/2007, Frédéric Thiriez lance "un ambitieux plan de développement du football professionnel", qu'il nomme "Footpro 2012". Les objectifs sont:que le championnat de France soit 3e à l'indice UEFA en 2012 (il est actuellement 4e), qu'il y ait une victoire d'un club français en Ligue des Champions d'ici 2012, que deux clubs français soient régulièrement qualifiés pour les quarts de finales d'une Coupe d'Europe, que 50% des joueurs de L1 soient internationaux (seulement 1/3 le sont à l'époque), que l'équipe de France comprenne au minimum 2/3 de joueurs issus du championnat de France, que 15 stades soient rénovés d'ici 2012, que 25% de la recette des clubs proviennent de la billetterie, et enfin que l'arbitrage professionnel soit assisté de la vidéo. Frédéric Thiriez est marié à Marie-Claire Carrère-Gée[1], ancienne secrétaire générale adjointe de l'Élysée sous Jacques Chirac. Il est père de quatre enfants.
Déplacement du château classé de Loos à la fin des années 1950 sur des vérins sur rails et déplacé de 63 mètres; on sait qu'en 1667, Louis XIV logea à Loos avant d'aller à Fives.
Cimetière de Lille Sud
Descendants de Demange Thiriat
Jusqu'à la 7e
génération. Base Roglo
Demange Thiriat, né vers 1649, Aubure, décédé le 27 février 1714,
Freland (à l'âge de peut-être 65 ans).
Marié vers 1673 avec Elisabeth Riette,
née en 1651, décédée en 1739 (à l'âge de 88 ans), dont