Quelques illustrations de la lignée des

Wibaux

Wibault-blason

L'Association des Lignages de France (A.L.F.) a pour mission de rendre hommage aux lignages, y compris les nouveaux, 
en leur demandant de réaliser un thesaurus agnatique des porteurs du nom dévoués au Bien Commun et un blason repris ou créé.
Le marquis de La Roche-Lambert-Myons a apporté en 1922 ce blason dans sa généalogie Desurmont : 
qu'il soit consensuel ou non, "vrai" ou "faux", ancien ou fabriqué, l'A.L.F., en 2023, 
sans dissimulation, le reprend pour apporter à cette lignée l'oriflamme de son dévouement au Bien Commun.


Les Wibaux appartenaient à des propriétaires terriens aisés ; leur ascension industrielle fut typique ; leur généalogie a été vérifiée par  Gonzague Lemaître et Ferdinand Cortyl: (° = né en)

 Le nom WIBAUX a probablement des origines germaniques, variante de GUIBAL ou GUIBAUD, accolant la racine "WIG" de "Combat" à la racine "BALD" signifiant "Audacieux", donc "combattant audacieux", la finale étant transformée en différentes finales dont BAU, BAUT, BAULT ou BAUX suivant les siècles.
Les premiers WIBAUX de la branche roubaisienne sont issus de Verlinghem qui était une seigneurie dépendant de la Châtellennie de Lille, mais on trouve des WIBAUX dans d'autres villes des Flandres et frontalières de la Belgique. 
Pierre WIBAUX, né en 1858 à Roubaix, est un descendant de la branche roubaisienne, fils d'Achille WIBAUX et de sa deuxième épouse Cécile VERNIER, arrière petit-fils de Désiré Hippolyte Joseph WIBAUT ( né en 1787 à la ferme de la Mousserie ) et Félicité FLORIN. Engagé conditionnel pendant un an le 25 octobre 1876 à Lille, à l'âge de 18 ans, il fait on service militaire dans les Dragons pour sortir Caporal le 7 novembre 1877, la veille de son départ de l'armée active. Pendant trois ans il voyage et se forme en Europe, il étudie particulièrement les machines textiles anglaises, et rencontre Nelly COOPER en apprenant le métier d'éleveur de bétail auprès de ses deux frères. Son père souhaite que son fils prenne sa succession, mais Pierre WIBAUX s'oppose à lui et malgré tout avec son accord émigre en 1882 à Héléna dans le Montana aux USAs avec 10.000 US$ en poche, passe plusieurs semaines à la bourse de bétail de Chicago. En 1883 il commence par s'associer pour acheter 10.000 têtes de bétail, puis revient en France. et retourne en Angleterre pour épouser Mary Ellen (Nelly) COOPER à Douvres le 13 mars 1884 et repartir avec elle pour établir son ranch en août 1884 appelé "Grisy et Wibaux" dans le Montana sur Beaver Creek près de Mingusville et développer cette ville qui sera rebaptisée WIBAUX City. La thèse de Master of Art de Donald Hugh WELSH en 1941 publiée par la Montana State University en 1950, retrace cette épopée sous le titre "Pierre WIBAUX Cattle King" roi du bétail. Il y montre comment Pierre WIBAUX devenu un des principaux propriétaires terriens rachète une banque nationale américaine "State National Bank" à Miles City, ouvre sa propre banque à Forsythe et  imprimera des dollars pour le trésor américain. Il fut voisin et proche de Théodore ROOSEVELT, qui deviendra président des Etats Unis de 1901 à 1909. Il achètera aussi une mine d'or dans la région des Black Hills qui pour certains sera l'origine d'une partie de sa ruine. Très grand philanthrope il participa à la création de nombreuses oeuvres dont la "goutte de lait" à Roubaix, et participa à la construction ou réfection d'église.

 


 1 Jean WIBAU né vers 1592
 &Péronne de le DICQUE née v1617 dont 7 enfants
Jean (°1618), Cyprienne (°1621), Othon (°1623), Antoine (°1625), Jeanne (°1628), Antoinette (°1631), Anne (°1633) tous nés à Verlinghem
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2 Jean WIBAU
 l'aîné est né le 22 octobre 1618 à Verlinghem
& 1636 Verlinghem Chrestienne du BOESQUEL °1613
&& 1638 Marie van STOFFELGAET °1614 dont 4 enfants
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 3 Jean ou Jacques WIBAU
 l'aîné né v1640 à Verlinghem décédé 1703
 &v1668 Isabeau de le CARNOY (°v1646 - 1703)  dont 5 enfants:
 Jean (°v1670), Louis (°1675),Philippe François (°1678), Pierre (° 1680), Marie-Jeanne (°1680),
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4 Jean WIBAU
l'aîné né vers 1670, décédé le 5 décembre 1738 à Verlinghem à 68 ans environ
& 2 juin 1691 Pétronille BUTIN (°v1669- 1735) dont 11 enfants:
André (°v1692), Jean (°1693), Marie Catherine (°1694), Marie Anne (°1695), Marie Elisabeth (°1697), Marie Françoise (°1699), Marie Marguerite (°1700), Jean Philippe (°1702), Pierre Joseph (°1704), Jacques (°1706), Marie Jeanne (°1710)
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5 Pierre Joseph WIBAUT
le 9ème né le 12 décembre 1704 à Verlinghem, décède le 23 novembre 1775 à Roubaix
échevin de Roubaix de 1749 à 1762  et Censier de la Mousserie en 1742,
& v1735 Marie Hélène GADENNE sans enfant
&& 6 septembre 1736 Marcq-en-Baroeul Catherine COUVREUR (°1714 -1793) dont 9 enfants
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6 Désiré Hippolyte WIBAUT
l'aîné des garçons, né le 24 novembre 1744 à Roubaix, décède le 21 décembre 1797 à Roubaix
Meunier à Wattrelos et les deux époux fermiers.
& 21 octobre 1783 Tourcoing  Marie Barbe LEPERS (°1760-1838)  dont 13 enfants
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7 Désiré Hyppolite Joseph WIBAUT
l'aîné des garçons, né le 16 février 1787 à Wattrelos, décède le 1er juillet 1848 à Roubaix
& 15 mai 1811 à Roubaix Félicité Hyacinthe FLORIN (°1790-1847)
dont 11 enfants - 8 garçons

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Photo Gonzague Lemaitre

« Industriel, il avait considérablement amélioré les techniques de filature et deux ans avant sa mort, il inaugurait rue Saint-Antoine, une immense usine qui employa jusque 1.200 ouvriers en 1910, qui était dotée d'une salle d'allaitement, qui fut par la suite intégrée à l'empire Lepoutre avant de devenir l'hôtel d'entreprises familier de tous les habitants de la Fosse aux Chênes.
Désiré Wibaux possédait également un hôtel particulier au Fontenoy que ses descendants léguèrent à la Ville et dont l'emprise est aujourd'hui le parc de Cassel.

Achille WIBAUX habitait au 196 de la rue du Fontenoy entre 1866 et 1881

Wibaux-Rue-Fontenoy-Roubaix
Document Philippe Cavril

 

« Le fief du Fontenoy avait son siège à l’endroit où fut bâti le château de M. Achille Wibaux. Ce sont les terres dépendant immédiatement de ce fief qui ont formé le parc autrefois considérable de ce château comme les terres du fief du Fresnoy ont constitué le parc immense (il avait bien une vingtaine d’hectares) du château de Mme Descat.

A la limite du fief du Fontenoy du côté de Tourcoing, coulait un ruisseau qui prenait sa source sur le versant nord de la butte de Mouvaux, derrière la propriété de M. Vanoutryve. La percée du canal de Tourcoing a diminué son domaine ; il ne reçoit plus que les eaux qui tombent dans l’angle formé par le canal de Roubaix et celui de Tourcoing. L’usine Mathon-Dubrulle est probablement son plus important fournisseur. Ce ruisseau traverse le boulevard, le chemin de fer, longe le canal et va se jeter dans l’Espierre près du boulevard des Couteaux. Il est encore à certains endroits découvert. Il y avait autrefois, à droite de l’ancien chemin de Roubaix à Tourcoing, sur le riez du Fontenoit, une chapelle : celle-ci, confiée aux soins de la confrérie de Saint Joseph, prit le nom de chapelle de Saint Joseph du Fontenoit. Le nom de cette chapelle aujourd’hui disparue et qui a été remplacée par l’église Saint Joseph, s’est insensiblement substituée à celui du Fontenoy et s’applique actuellement au quartier et au Riez. » LE RIEZ DU TRICHON Par Monsieur Félix Delattre Administrateur de la Société d'Emulation de Roubaix,  Séance de la Société d'Emulation de Roubaix du 13 avril 1944

«  Un peu au-dessus de cette rue, et en parallèle venait la rue de Cassel qui, de la rue Saint Vincent à la rue de Fontenoy, ne comportait que des maisons de maître, mais voyait s’ouvrir face à cette dernière rue, le parc du château Wibaux avec son dispensaire, autre lieu d’ébats pour les enfants du quartier. Ce parc, bordé d’un long mur, descendait jusqu’à la rue Stéphenson, prolongement de la rue Archimède, nous paraissait, à nous les petits, immense. Son gardien Baptiste, homme à la jambe de bois, à la forte moustache, nous effrayait toujours quand il apparaissait, nous chassant impitoyablement de toute pelouse. Quant au jardinier de la ville, Georges, appelé à assurer son entretien, avec le recul du temps, je lui tire mon chapeau quand je pense qu’il tondait toutes les surfaces avec une tondeuse à bras, sans moteur. Quelquefois, le comité des fêtes du quartier y donnait des kermesses. Les loteries, les manèges s’installaient et alors nous ne savions plus nous décrocher de ce lieu paradisiaque sauf pour aller réclamer quelques sous à la maman pour jouer au tirlibibi(…) ; Le Fontenoy était comme un grand village, bien que les églises en étaient assez éloignées. Les plus proches étaient Saint Joseph où je fis ma communion en 1925 et Notre Dame plus près de la place Chevreul. Chaque printemps voyait les façades être repeintes d’une couche de badigeon fait de chaux plus ou moins teintée, délayée dans l’eau, comme cela se fait encore beaucoup en Belgique. Le soubassement était passé au goudron de houille, noir, luisant, que nous allions acheter à l’usine à gaz dont les énormes réservoirs trônaient dans la rue de Tourcoing.

Dans chaque partie de rue, les habitants se connaissaient bien. Les voisines se rendant facilement visite pour prendre une tasse de café (…)Ainsi, voyez-vous, chaque maison était connue, comme si les habitants étaient de la même famille (…)Tous ces gens se côtoyaient, se fréquentaient sans aucune retenue, sans gêne : on s’interpelait dans la rue, on y bavardait longuement, on allait boire le café, on allait entre voisins ensevelir les morts, on faisait à leur intention une quête en portant de maison à maison les mortuaires, on rendait une dernière visite au gisant sur le lit de mort. Ainsi suis-je allé, tout jeune, avec maman, « voir » François, « chaux » comme on disait, Ghesquière. C’était la première fois que je voyais un cadavre. » Mon vieux Fontenoy, témoignage de J.N. Vandeputte, septembre 1993 www.histoirederoubaix.com



Un de leurs fils,
8.5 Théodore Louis Wibaux participa à l’évangélisation de la Cochinchine et construisit le Grand séminaire de Saïgon. Il est enterré depuis 1878 à Saïgon.


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dont les branches :
8-1 Branche ainée : Henri Wibaux

né le 27 septembre 1811 à Roubaix - +17 septembre 1885 à Roubaix ; fils de Désiré Hypolite Joseph WIBAUT (1787-1848), Industriel filateur, fabricant et de Félicité Hyacinthe FLORIN (1790-1847). Il s'est marié le 6 juillet 1845 à Roubaix avec Marie Catherine PARENT, née à Roubaix le 28 février 1817, y décédée le 14 novembre 1861, fille de Pierre Martin PARENT (1774-1846), fabricant de tissus et Marie Catherine DAZIN (1784-1847).
d'où :
1) Henri Désiré Hyppolite Pierre Joseph WIBAUX, jésuite, né à Roubaix (Nord) le 22 juin 1846, décédé à Sienhsien (Ouk'Iao) le 2 novembre 1919.

2) Marie Catherine Adèle Joseph WIBAUX, née à Roubaix (Nord) le 22 octobre 1847, y décédée le 22 octobre 1871.Elle s'est mariée le 2 octobre 1866 à Roubaix (Nord) avec

Louis Auguste Maximilien LEGRAND, né à Lille (Nord) le 9 juillet 1846, décédé à Roubaix (Nord) le 3 octobre 1874. fils d'Auguste Philippe Maximilien LEGRAND (1817-1877), Substitut du procureur du Roi, prêtre pendant son veuvage et Louise Nathalie JOSSON (1824-1846), né à Lille (Nord) le 9 juillet 1846, décédé à Roubaix (Nord) le 3 octobre 1874.

3) Désiré Pierre François WIBAUX, fabricant Photo, né à Roubaix le 17 avril 1849, y décédé le 17 avril 1913. Il s'est marié le 19 mai 1873 à Roubaix (Nord) avec Aimée Eloyse MULLIEZ, fabricante Photo, née à Roubaix le 30 juillet 1850, décédée avant 1922, fille de Louis Désiré Joseph MULLIEZ (1818-1887), fabricant textile Photo et Aimée Héloïse ELOY (1823-1897).

4) Pauline Césarine Marie Joseph WIBAUX, Photo, née à Roubaix (Nord) le 22 septembre 1850, y décédée le 18 mai 1917. Elle s'est mariée le 29 septembre 1873 à Roubaix (Nord) avec Emile Henry DASSONVILLE, Filateur de coton photo, né à Tourcoing (Nord) le 24 janvier 1844, y décédé le 2 octobre 1902, fils d'Henri "Martial" Joseph DASSONVILLE (1806-1877) et Justine Louise Joseph LEPLAT (1818-1903).

5) Paul Louis Marie Joseph WIBAUX, né à Roubaix (Nord) le 31 août 1855. Il s'est marié vers 1885 avec Félicie MARTIN, née vers 1860.

6) Jean Baptiste Henri Joseph WIBAUX, né à Roubaix (Nord) le 3 septembre 1858.


Quelques personnalités de cette branche (sans liens généalogiques) et alliances:
Ludovic Legrand, né en 1868, décédé  1913, Tronchiennes, avocat, industriel
Marie Wibaux, née le 7 décembre 1940, Limoges (87, Haute-Vienne), mariée le 8 décembre 1962, Roubaix, avec Jean-Pierre Mory, né le 15 décembre 1936, Lannois, notaire
Francine Dhellemmes,  mariée avec François Brasme, (°1926),
brasseur- Directeur général de la brasserie Brasme
Pauline Wibaux (1850 -1917)
&1873 Roubaix Emile Dassonville (1844-1902)


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« Fileurs de père en fils, les membres de la famille Dassonville, originaires de Mouscron en Belgique, s' installent à Tourcoing en 1806. En 1871, Emile Dassonville érige une filature rue Notre-Des-Anges, qui deviendra bientôt la rue d' Austerlitz. La succession, vers les années 1895, se fera au bénéfice de deux de ses neveux qui fonderont la SNC Legrand et Cie. Un tissage est édifié en 1913 à côté de la filature. La guerre intervient et c’est en 1920 que la société reprend ses activités sous l’appellation Usine de la Blanche-Porte. C’est alors que Joseph Legrand imagine un nouveau mode de commercialisation du linge de maison : la vente par correspondance. Par le biais d’encarts publicitaires dans la presse, mettant l’accent sur la qualité de ses produits et l' économie réalisée par ce mode de distribution, l' entreprise fait flores. En 1922 la firme devient la SA des Usines de la Blanche-Porte Legrand et Cie. En 1924, quelques 500 dépôts en France permettent à la clientèle de s’approvisionner. L’usine est agrandie en 1926 et 1930 par l’architecte J-B Maillard. L’entreprise exporte ses produits vers l’Afrique et l’Amérique du sud. Elle est reprise dans le même temps par les neveux de M. Joseph Legrand, les frères Wibaux. Ceux-ci se séparent. Théodore Wibaux puis sa veuve, Gabrielle Wattinne, reprennent la direction de la société. Par la diversité toujours croissante des produits proposés, une logistique irréprochable, ainsi que l' alliance réalisée en 1983 avec "Les Trois Suisses Internationales", les Usines de la Blanche-Porte ont su traverser jusqu' à nos jours les séismes qui ont ébranlé l' industrie textile. » F d'Avigneau et www.dassonville.be
8-4 le deuxième fils Achille Joseph WIBAUX né le 7 juillet 1817 à Roubaix
& le 6 septembre 1846 à Roubaix 1ère épouse Augustine PENNEL (°1828-1853) dont
Ils ont une seule fille: Augustine Caroline WIBAUX (°1847) qui épouse Louis Jean Baptiste DERVILLE
&& le 28 novembre 1855 à Lille 2ème épouse Cécile Marie VERNIER (1832-1868) dont 7 garçons
9-2-2 Pierre Achille Valéry WIBAUX
né le 12 janvier 1858 à Roubaix décède le 21 mars 1913 à Chicago
Fondateur de Wibaux city dans le Montana, président de deux banques fédérales des USAs,
éleveur de 50.000 têtes de bétail, ami du futur président Théodore ROOSEVELT son voisin.
& le 13 mars 1884 à Douvres épouse Mary Ellen Augustine Cécile COOPER
10-2-2-1 dont un fils Cyril WIBAUX né à Glendive le 23 septembre 1885 meurt vers 1920 sans descendant.

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Photos Gonzague Lemaître

PIERRE WIBAUX, LE COW BOY D'AMERIQUE
« Pierre Wibaux, après avoir achevé son service militaire au 14ème dragon fait un long séjour en Angleterre dans le but de se préparer à entrer au sein de l'entreprise familiale. Mais, dans ce pays, il rencontre des explorateurs qui lui parlent des charmes de la vie d'éleveur aux Amériques.

Au printemps de l'année 1883, au lieu d'entrer dans la fabrique, il décide de partir au Canada avec 50 000 francs et va s'installer sur les bords de la rivière des Castors sur le territoire du Montana. Après avoir pris possession du sol, il part acheter son premier troupeau.


L'année suivante, en 1884, il revient en Europe, se marie avec Mile Nelly Cooper et se procure des capitaux afin de développer son élevage. A son retour dans le Montana, il commence la construction d'une maison et, pendant qu'il l'achève, il se réfugie avec sa jeune femme dans une cabane faite de troncs d'arbres où ils vivent un an.

C'est à cette époque qu'il fait la connaissance de Théodore Roosevelt qui deviendra Président des Etats-Unis de 1901 à 1908. Celui-ci possède aussi un "range" et vit sur la prairie qu'il parcourt avec Pierre Wibaux. En 1886, Pierre Wibaux bâtit à l'endroit où il s'est fixé la première fois une maison coquette et confortable. Son exemple est suivi et bientôt de nombreux cottages s'élèvent. Une ville nait, à laquelle les habitants donnent le nom de "Wibaux".

A partir de 1890, il établit son installation principale : un "range" immense dans les états du Montana et du Dakota. Dans ces vastes prairies, il possède jusqu'à plus de 50 000 têtes de bétail. En plus de son activité d'éleveur, Pierre Wibaux occupe également la fonction de Président de la Banque Nationale de Miles-City dans le Montana. Il fonde aussi à Forsythe une nouvelle banque nationale dont il est également président. A ce titre, il sera certainement le seul Français qui ait droit de signer des billets de banque aux Etats-Unis.

Il est encore président d'une société qui exploite une mine d'or située dans les montagnes noires du Sud Dakota. Cette compagnie est appelée la "Clover Leaf Gold Mining Company". Les actionnaires, par reconnaissance envers Pierre Wibaux, donnent à la ville qui se crée autour de la mine le nom de "Roubaix".

Bien que très sollicité par ses nombreux amis, Pierre Wibaux refuse toujours de prendre la nationalité américaine. Il demeure fidèle à la ville de ses ancêtres et s'inquiète du bien être de ses habitants. En effet, il figure parmi les premiers souscripteurs de l'hôpital de la Fraternité et, en 1903, il écrit à l'administration municipale de Roubaix en promettant une somme de 25 000 francs pour : "établir des fermes modèles dont le lait pourrait être distribué dans les "meilleures conditions aux familles nécessiteuses".
Car, à cette époque, plus d'un nouveau-né sur cinq meurt avant l'âge d'un an. Cela est du, en grande partie, aux mauvaises conditions d'hygiène de l'alimentation. Les biberons ne sont pas bouillis, quelquefois rincés et remplis d'un lait douteux. Afin de lutter contre cet état de fait, un comité roubaisien de protection de l'enfance s'est créé en 1897. Le don de Pierre Wibaux permet de développer l'action de ce comité qui crée alors l'oeuvre de la "Goutte de lait". Cette oeuvre a pour but de promouvoir l'allaitement maternel et fournit aussi aux mères qui ne peuvent allaiter un lait sain et contrôlé.

Pierre Wibaux est nommé président d'honneur de l'oeuvre, qui est ouverte au n° 12 de la rue de Lille, le 1er février 1904.

Quelques mois auparavant, Pierre Wibaux avait été nommé Chevalier de la Légion d’Honneur. Il meurt le 21 Mars 1913, à Chicago, des suites d'une intervention chirurgicale. Un mois auparavant, pressentant peut-être une issue fatale, il avait écrit : "C'est à Roubaix que je compte les affections les plus sûres et mon coeur, malgré toutes mes pérégrinations, est encore associé au pays natal". Ensuite sa famille rentrera en France et se fixera à Paris. De son union avec Nelly Cooper est né un fils : Cyril Wibaux. » www.histoirederoubaix.com

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Photos Ferdinand Cortyl et Philippe Cavril

Son frère Joseph Albert Wibaux, 1862 – Roubaix-1945  étudia l’histoire de sa famille.

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Son frère Joseph Albert Wibaux, 1862 – Roubaix-1945

Etudia l’histoire de sa famille.

 Branche puinée :

8-5 Willebaud "Florentin" Joseph WIBAUX
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WIBAUX-MOTTE-Willebaud-Florentin-Stephanie

né le 20 janvier 1819 à Roubaix , décède le 13 juin 1897 à Roubaix, frère d’Henri,
& 27 novembre 1844 Tourcoing  Stéphanie Camille Augustine  MOTTE (°1823- 1882) dont 13 enfants
cousine germaine d’Alfred Motte 1827-1887 et  fille du Maire de Tourcoing:
Jacques Philippe MOTTE époux de Stéphanie ROUSSEL


MOTTE-ROUSSEL-Jacques-Philippe-Stephanie  MOTTE-ROUSSEL-Jacques-Philippe-Stephanie
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9-1 l'aîné Henri Willebaud WIBAUX (°1845-1871) décède des suites d'une de cheval
9-3 Joseph Philippe (°1847-1919) est prêtre rédemptoriste

motte-alfred.

"Le  34, rue Pellart à Roubaix a été bâti en 1872 par monsieur Henri Lestienne, époux d’Antoinette Prouvost. C’est un hôtel en front à rue qui s’ouvre par une grande porte cochère. Cette construction s’imbrique dans l’hôtel d’Amédée Prouvost, d’ailleurs les deux cours communiquent. Au fond de la cour du numéro 34 s’élève un charmant pavillon de jardin. Ce numéro 34  sera habité en 1885 par Monsieur et Madame Wibaux-Motte, puis, quelques années plus tard, par Edouard Prouvost qui l’occupe."

Quelques illustrations et alliances:
Léon Wibaux, 1858, Roubaix, décédé 1910, poète, écrivain, industriel, membre du mouvement littéraire du « Beffroi » avec ses cousins Amédée III Prouvost et Charles Droulers, épousa la délicieuse cadette Gabrielle
Marie Prouvost, 1863, Roubaix, décédée 1920, fille d’Amédée l Prouvost.

Le général Achille Deffontaines fut le premier général français tué pendant le premier conflit mondial, le 26 août 1914 (l’Allemagne a déclaré la guerre à la France le 3 août), alors qu’il commandait sa brigade. Son fils Jean fut tué l’année suivante, à l’âge de 18 ans. ».
Le général était le beau frère de Gabrielle Prouvost, fille d’Amédée.

Desfontaines


Général de Division le 22.08.1914
Maintenu a titre définitif de la 5éme B.I (composée du 128éme R.I et du 72ème R.I)
en poste à Amiens à la déclaration de la guerre
Le 22.08.1914 le général REGNAULT, commandant la 3ème D.I lui indique la ferme de Herpigny - Robelmont (Belgique) comme objectif.
Avec un parfait mépris du danger le général DEFFONTAINES accompagne à pied les unités du 128ème R.I
Sous les rafales d'artillerie, il reste debout et ne pressait même pas la marche. Blessé à Virton (B)à 16h00 un obus, après tant d'autres qui l'avaient épargné, éclate près de lui, et on le voit tomber.
Blessé le 23/08/1914 à Sommethone près de Virton d'une balle de Schrapnel à la tête
Opéré à Reims
décédé suites de blessures de guerre le 26/08/1914 à l'Hôpital Auxiliaire N°101 à Reims (51) inhumé à Reims (51)
ré-nhumé à Bouvines le 01.03.1921 après que le corps ait été rendu à la famille.
Un détachement du 128ème R.I lui rend les Honneurs
1er Général Français Mort.p.l.France
sur le Monument aux Morts inscrit sur le livre d'or sur la plaque commémorative de l'église St Martin d'Amiens (80)
sur le Monument aux Morts de Bouvines (59)
inscrit sur le Mémorial, Hôtel des Invalides
Musée des Armées - Eglise St Louis des Invalides - 129 rue de Grenelle : Aux Généraux morts au Champ d'Honneur 14-18.
Chev Légion d'Honneur le 29/12/1890
citation O.10éme Armée N°226 - J.O du 4/03/1917
Croix de Guerre 1914-1918
Médaille Interalliée dite de la Victoire
Médaille Commémorative de la Grande Guerre
Vincennes SHD 10 Ye 1517 - A.N L.H 687.22 —

 

 

 

 

Willebaud Wibaux 1819-1897
&1844 Stéphanie Motte 1823-1882

 

 

 

 

 

 

 

 

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Achille Deffontaines 1858-1914

 

 

Joséphine Wibaux 1868-1954

 

 

Léon Wibaux 1858-1910

 

 

Gabrielle Marie Prouvost 1863-1920

 

 

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« AFFECTUEUSE SYMPATHIE : Le très cher ami, et très dévoué collaborateur de toutes ses entreprises, qu'est, pour notre Fédération, Jacques Wibaux, vient d'être douloureusement éprouvé par le décès prématuré de son père, Monsieur Léon Wibaux-Prouvost. Cette mort qui peine tous ceux qui ont connu M. Léon Wibaux, catholique si convaincu, homme de bien si affable, afflige aussi les camarades de Jacques Wibaux et de ses frères. La part qu'ils prennent à ce deuil se traduira chrétiennement en un pieux souvenir pour le défunt et pour sa famille. Que celle-ci veuille en agréer l'assurance; et que ce soit, pour elle, une consolation, pour nous, la raison d'une fervente prière, que de penser : « Beati mortui qui in Domino moriuntur ». L'Effort : bulletin mensuel de la Fédération de la jeunesse catholique de Roubaix "puis" de Roubaix et de ses cantons "puis" revue mensuelle "puis" revue mensuelle d'action catholique des jeunes de Roubaix et de ses cantons. »
8-7 Anna Thérèsa Wibaux 1854-1906,
épousa en 1876 à Roubaix, Carlos Eugène Cordonnier, 1845-1921,
 zouave pontifical ; on le trouve à Loigny et Patay.
8-12 Sa sœur Stéphanie Wibaux 1865-1928
épousa en 1889 à Roubaix, Léon Paul Cordonnier, 1861-1941, frère du précédent,
Général, Commandeur de la Légion d’honneur.
Leur frère fut l’autre  8-4 Théodore WIBAUX, Zouave pontifical à 18 ans pour la défense des états Pontificaux et Jésuite, né  à Roubaix, le 13 février 1849, dans une famille de treize enfants. Son père était directeur d’une filature. Son éducation fut pieuse. Les enfants étaient réunis tous les soirs pour la prière, dans le vestibule devant la statue de Notre Dame, appelée par eux la Vierge de l’escalier. Il fit ses études dans un institut de Roubaix, puis comme interne à Marcq. Il devint membre de la Conférence de Saint-Vincent de Paul et s’occupa d’un patronage, le dimanche en fin d’après-midi.

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Théodore ( à gauche) et son frère Stéphane ( à droite) lors d'un voyage de Stéphane  à Rome

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D' après un récit de Louis Dumoulin, paru en 1902 in Les Contemporains « En 1865, le gouvernement de Napoléon III  décida de retirer ses troupes des Etats pontificaux, cédant aux instances du royaume du Piémont qui voulait unifier l’Italie. Il ne resta plus qu’à Pie IX à faire appel aux Zouaves et aux troupes volontaires venant de France, de Belgique, de Hollande et d' autres pays. Le Pape ne voulait être démis de ses Etats comme un fait accompli. Théodore se sentit appelé au combat ; mais son père, d’abord inquiet puis fier de la résolution de son fils, lui demanda d’attendre encore un an, afin de se préparer moralement et physiquement. Théodore écrivit à Louis Veuillot qui lui répondit dans une lettre enthousiaste :
" Saint Pierre n’a pas maintenant besoin de soldats. C’est nous qui avons besoin de lui en offrir, qui devons désirer que notre sang coule pour racheter l’abominable défection de la France (...). Le terrible écroulement qui se prépare à Rome pour le châtiment du monde sera-t-il honoré du dernier combat ? Aurons-nous un second Castelfidardo qui nous ménagerait une rançon future ? Je n’ose l’espérer. Nous avons affaire à des sages qui redoutent de jeter les fondements de leur édifice dans le sang des martyrs et qui aiment mieux construire avec la boue des apostasies. Ils se sentent assez forts pour atteindre leur but, et peut-être avons-nous assez péché pour que Dieu ne nous permette plus le glorieux rachat du sang. Je ne peux donc vous donner un avis décidé ; néanmoins, je penche pour que vous alliez vous offrir. C’est quelque chose d’avoir fait acte de bonne volonté. Une bénédiction rayonnera sur toute votre vie...Je me recommande à vos prières.
Louis Veuillot. " Théodore Wibaux entra dans Rome le 8 décembre 1866, jour de l'Immaculée Conception. Une trentaine de volontaires français, belges, hollandais et allemands l’accompagnaient. A la caserne, il fit ses armes et fut vite apprécié de ses camarades par sa simplicité et sa candeur. Il fit sa première expédition, le 15 mai 1867, à Corneto, contre une quarantaine de garibaldiens qui voulaient franchir la frontière à coup de carabines. Ils furent mis en fuite, sains et saufs... Malheureusement à l’été, le choléra frappa la région d' Allbano. Théodore ne fut pas le dernier à soigner les malades et à réconforter les mourants. A 18 ans, lui qui n’avait jamais vu souffrir, il fit son devoir. La tactique des garibaldiens était de multiplier les attentats dans les campagnes, afin de masser les troupes pontificales aux frontières et de faire ainsi le vide à Rome, pour pouvoir d’emparer par la suite de la Ville Eternelle. Les batailles se succédaient dans la province de Viterbe. Resté à Rome, dans la garnison, Théodore est aux premières loges, lorsque le 22 octobre la révolte éclate. La caserne Serristori, minée par les Piémontais, explose, provoquant la mort d’une vingtaine de personnes. En même temps, Garibaldi  s’est emparé de Monte Rotondo défendu par 300 zouaves. Théodore avec une quinzaine d’hommes s’occupe de la défense d’un bastion, près de la porte Saint-Pancrace. Il ' a pas d’artillerie...Le 30 octobre 1867, les Français, si longtemps attendus, font leur entrée dans Rome. Sur le champ, Garibaldi riposte à Mentana. Le 2 novembre, une colonne de 5000 hommes, des zouaves, des carabiniers suisses, des légionnaires, sous le commandement du général de Polhès, se dirige vers Mentana. La bataille sera affreuse. Les garibaldiens sont mis en déroute. L’action du lieutenant-colonel de Charette fut décisive. De retour à Rome, le 6 novembre, les troupes pontificales furent accueillies en triomphe. Théodore Wibaux eut l' honneur d' une audience particulière de Pie IX, le 3 janvier 1868. Elle dura un quart d’heure, pendant laquelle il reçut la bénédiction pour sa famille et la décoration de chevalier de l’Immaculée-Conception. Il reçut aussi le titre de citoyen romain... Au bout de deux années d’engagement, une permission de quelques jours lui fut accordée pour se rendre à nouveau dans sa famille. Mais les événements à son retour allaient se précipiter. En juillet 1870, la guerre entre la France et la Prusse fit rappeler les dernières troupes françaises de Rome. En septembre, 70 000 Piémontais envahirent Rome. Les zouaves rentrèrent en France à bord de l’Orénoque, laissant le Pape prisonnier de ses murs du Vatican dans une nouvelle Italie... Le bataillon de Théodore se rendit à pied à Châteaudun où il arriva  le 11 novembre. Il fut incorporé, en tant que sergent-major, dans le corps des Volontaires de l’Ouest. Il prit part aux combats de Brou contre les Prussiens, sous les ordres du général de Sonis ; puis à la bataille de Patay, où le général et les zouaves devaient s’immortaliser sous les plis de la bannière du Sacré-Coeur. Beaucoup de Français furent tués, ainsi qu’à la bataille de Loigny, le 2 décembre 1870.

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Tombe de Théodore Wibaux à Jersey (on remarque un Johannes de Surmont-Schol SJ, août 1865-4 juillet 1890)

Charette
Illustration : le colonel de Charette sous la bannière du Sacré Coeur, à côté de Jeanne d' Arc (vitrail de l' église de La Guerche, Ille-et-Vilaine ) ;

Illustration : le colonel de Charette sous la bannière du Sacré Coeur, à côté de Jeanne d' Arc (vitrail de l' église de La Guerche, Ille-et-Vilaine ) ;

Autres Zouaves pontificaux apparentés, outre Théodore Wibaux et son beau-frère, Carlos Eugène Cordonnier.
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A droite, accroupi, Théodore Wibaux; à gauche son beau-frère Carlos Cordonnier assis sur une chaise; au 2e rang Victor Crombez et Florin, zouaves

Victor Charvet 1847-1933, zouave pontifical, aveugle à 30 ans, épouse Gabrielle Locoge; il fut zouave pontifical à la suite d’une visite rendue par Charrette à ses parents (en décembre 1866, Athanase de Charette de la Contrie devient lieutenant-colonel des zouaves toujours sous le commandement d'Allet.). Il fut blessé, le 25 novembre, à Jura l’Evèque sur le plateau d’Alvain. CHARVET Victor 13-juin-97 Grenoble Isère Grenoble Isère Zouave 16-avr-17 le Godat  1917. Victor Charvet est un cousin issu de germains de Charles I Jérôme Prouvost.
Ubalde Arsène Joseph Dewavrin, fils de  Philippe Auguste Joseph DEWAVRIN, né 1801 - Tourcoing,  décédé 1872, Filateur de coton,  marié à Roubaix  avec  Delphine Pélagie BULTEAU, né le 7 juin 1832 à Tourcoing ; Ubalde  décéda le 11 juillet 1864 en Italie et inhumé dans la cathédrale San Pietro à Frascati ; semble faire partie de la troisième liste ("table alphabétique des sous-officiers, caporaux et hommes de troupe français ayant appartenu aux corps des Tirailleurs franco-belge et des zouaves pontificaux). Il est cousin issu de germain de Charles I Prouvost-Scrépel.
Gaspar Desurmont, fils de Gaspard Desurmont 1823-1895 et Eugénie Motte 1825-1889, marié le 15 octobre 1913 avec Gabrielle Duchange en 1893, lui aussi engagé sous la bannière de Charrette, tué au mans à 22 ans. Il y a aujourd’hui la 12° génération portant le prénom de Gaspar Desurmont…
André Bernard, comte romain et Bernard (1er, 18 mars 1913), né le 3 février 1844, Lille, décédé le 25 octobre 1913, Paris (69 ans), zouave pontifical,  marié le 27 octobre 1868, Lille, avec Mathilde Tilloy, née le 14 juin 1851, Lille, décédée le 21 juillet 1892, Courrières (Pas-de-Calais) (41 ans), dont
André, comte Bernard (2e), né le 27 novembre 1869, Courrières (Pas-de-Calais), décédé le 19 novembre 1909, château de La Mazure (Mayenne) (39 ans), officier de cavalerie, marié   le 12 juin 1900, Laval (Mayenne), avec Marie Le  Marié  , née le 5 janvier 1881, décédée le 4 janvier 1923, château de La Mazure (Mayenne)
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Guillaume Thomas MERTENS, Directeur de la compagnie des Gaz à Roubaix et Directeur d'établissement, né à Leuven le 28 août 1851, décédé à Boulogne sur Mer le 11 novembre 1898. Il s'est marié le 26 mai 1880 à Roubaix avec Térése Camille Marie Joseph WIBAUX, née à Roubaix le 6 septembre 1855, décédée le 10 juin 1928 En 1921, habite au 45 Rue de Lille, fille de Willebaud "Florentin" Joseph WIBAUX (1819-1897), fabricant photo et Stéphanie Camille Augustine Marie Joseph MOTTE (1823-1882),

, d'où :

1) Pierre MERTENS, missionnaire en Chine et à Madagascar ordonné le 28/08/1910, né à Roubaix (Nord) le 28 avril 1881, décédé à Tananarive à Madagascar le 16 novembre 1964.

2) Marie MERTENS, Dame du sacré coeur, née à Roubaix (Nord) le 4 décembre 1882.

3) Joseph MERTENS, jésuite, né à Roubaix (Nord) le 19 octobre 1888, décédé au Caire, en Egypte, le 30 décembre 1948.


Grandes-Familles_1912-Wibaux
Annuaire "Les grandes familles" 1912  Photo Ferdinand Cortyl
Quelques illustrations et alliances:
Léon Wibaux, 1858, Roubaix, décédé 1910, poète, écrivain, industriel, membre du mouvement littéraire du « Beffroi » avec ses cousins Amédée III Prouvost et Charles Droulers, épousa la délicieuse cadette Gabrielle Marie Prouvost, 1863, Roubaix, décédée 1920, fille d’Amédée l Prouvost.

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Les trois cousins poètes: Amédée III Prouvost ( à droite), Charles Droulers-Prouvost ( au centre), Pierre Amédée Lestienne –Prouvost ( à gauche);  manque Léon Wibaux-Prouvost.
 Amédée III Prouvost (1877-1909)
Lauréat de l'Académie française (prix Archon-Despérouse)
et Lauréat de la Société des Sciences et des Arts de Lille,
il a publié : « L’âme voyageuse », poèmes (1903) ;
« Le Poème du Travail et du Rêve (1905):
- « Sonate au clair de Lune »- poèmes couronnés par l’Académie française (I906);
-Conte de Noël, saynète en vers illustrée par André des Gachons (1907).
Charles Droulers-Prouvost
Docteur en droit, Ecrivain, Poète, Industriel
fils de Joséphine Prouvost, cousine germaine de Charles I Prouvost
et fille d’Amédée I Prouvost, 1845-1919,
né le 29 mars 1872 – Roubaix, décédé le 17 février 1945 - Chenoise (77, Seine-et-Marne), à l'âge de 72 ans
Pierre Amédée Lestienne 1872-1947
&1894 Marie-Louise Toulemonde 1874-1957
Pierre-Amédée Lestienne-Toulemonde, fils d'Antoinette Prouvost et petit fils d’Amédée Prouvost ; il avait 16 enfants , magnifique famille. Il participe dès 1910 à l’action de la section roubaisienne de la Ligue populaire des pères et mères de familles nombreuses fondée par Simon Maire en 1908. La famille s’était pris de passion pour la photographie.
Léon Wibaux-Prouvost,
1858, Roubaix, décédé 1910,

poète, écrivain, industriel, membre du mouvement littéraire du « Beffroi » avec ses cousins Amédée III Prouvost et Charles Droulers,
épousa la délicieuse cadette Gabrielle Marie Prouvost, 1863, Roubaix, décédée 1920, fille d’Amédée l Prouvost.

Wibaux-Prouvost
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Wibaux-Prouvost-34-rue Charles-Quint-Roubaix
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« AFFECTUEUSE SYMPATHIE : Le très cher ami, et très dévoué collaborateur de toutes ses entreprises, qu'est, pour notre Fédération, Jacques Wibaux, vient d'être douloureusement éprouvé par le décès prématuré de son père, Monsieur Léon Wibaux-Prouvost. Cette mort qui peine tous ceux qui ont connu M. Léon Wibaux, catholique si convaincu, homme de bien si affable, afflige aussi les camarades de Jacques Wibaux et de ses frères. La part qu'ils prennent à ce deuil se traduira chrétiennement en un pieux souvenir pour le défunt et pour sa famille. Que celle-ci veuille en agréer l'assurance; et que ce soit, pour elle, une consolation, pour nous, la raison d'une fervente prière, que de penser : « Beati mortui qui in Domino moriuntur ». L'Effort : bulletin mensuel de la Fédération de la jeunesse catholique de Roubaix "puis" de Roubaix et de ses cantons "puis" revue mensuelle "puis" revue mensuelle d'action catholique des jeunes de Roubaix et de ses cantons. »
Ils collaborent à la revue septentrionale : Le Beffroi
« Il y a à Lille une vaillante revue, le Beffroi; elle a déjà fait parler d'elle par un plébiscite bizarre visant à créer dans les rêves bleus, une Académie de Poètes élus par le suffrage universel; elle a pris la défense de l'orthographe menacée par les cruels romanistes; elle fait  mieux, elle publie des livres de vers de ses collaborateurs. Il en est d'excellents celui de M. Amédée Prouvost, à la Gloire du travail, le Promeneur, de M. Francis Eon, une série de nobles poésies de M. Roger Allard, la Divine aventure, et de M. Théo Varlet. »
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Chez les Wibaux-Droulers,106, Grande-Rue à Roubaix


Descendants de Gabrielle Marie Prouvost

Jusqu’aux arrières petits enfants

Gabrielle Marie Prouvost, née le 5 juin 1863, Roubaix , décédée le 1er mai 1920 (56 ans). Mariée le 23 avril 1884, Roubaix , avec Léon Wibaux, né le 14 septembre 1858, Roubaix décédé le 6 février 1910 (51 ans), dont

Enfants :

Léon Wibaux. Marié avec Rose Anne Ferlié,

Petits enfants :

Rose-Anne Wibaux. Mariée avec Patrick de Bayser, né le 10 août 1901, Herblay (Val-d'Oise), décédé le 9 décembre 1956, Paris VII (55 ans), expert en dessins anciens,

Françoise Wibaux. Mariée avec Jean, comte de Buchère de L'Epinois (3e),

Geneviève Wibaux. Mariée le 18 novembre 1928, Tillabery (Niger), avec Guy de Bayser, né le 15 août 1899, Herblay (Val-d'Oise), décédé le 26 juillet 1938, Tortosa (Espagne) (38 ans), fonctionnaire des finances, forestier,

Arrières petits enfants :

Antoine de Bayser.

Bruno de Bayser, expert en dessins anciens. Marié le 16 août 1962 avec Thérèse Ambroselli ; sa fille Clotilde de Bayser est actrice.
Xavier de Bayser, né Paris (17°), ESCP, président de société.
Marié avec Catherine Ambroselli, née en 1947,

Jean Mathieu, comte de Buchère de L'Epinois (4e), capitaine de vaisseau. Marié avec Anne Delacour,

Marie-Christine de Buchère de L'Epinois, magistrate.
Mariée avec Renaud Denoix de Saint-Marc, né Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), vice-président du Conseil d'État, membre du Conseil Constitutionnel

Brigitte Glorieux. Mariée avec François-Xavier Allard, né Le Touquet Paris Plage, Directeur Général Trenois-Descamps,


Autres personnages de la branche Willebaud "Florentin" Wibaux :
9.5 Stéphane Henri WIBAUX

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né le 18 septembre 1850 à Roubaix décédé le 4 juin 1926 à Croix
Juge au tribunal de commerce
& 25 septembre 1877 à Roubaix Adèle GRIMONPREZ (1858-1930) dont 7 enfants
fille de Pierre GRIMONPREZ et Adèle DELATTRE
|
10-1  Stéphane Georges WIBAUX
l'aîné des fils, né le 29 décembre à Roubaix
& le 13 avril 1909 à Roubaix épouse Antoinette LAMBIN dont 12 enfants

WIBAUX-LAMBIN-Stephane-George-Antoinette   WIBAUX-LAMBIN-Stephane-George-Antoinette

11-1 Madeleine WIBAUX
né le 23 février 1910 à Roubaix
& épouse Pierre AVOT né le °2 janvier 1909 à Blendecques

Pierre AVOT fut le propriétaire de la papeterie AVOT x VALLEE à Blendecques.
Grand organiste, participa à la réfection et réhabilitation de plusieurs orgues dans le Nord Pas-de-Calais.
Pïerre AVOT est le petit-fils de Prudent AVOT qui racheta en 1897 une verrerie à Arques qui avait été fondée en 1825, fabricant de papier, il vend sa verrerie à son associé Georges DURAND père de Jacques DURAND  qui développa la Verrerie Cristallerie d'Arques.
 
10.5 Théodore Willebaud Wibaux
Autre fils d'Henri Wibaux et Adèle Grimonprez
 né le 2 septembre 1883, Roubaix, tué avec ses deux fils André et Raymond, le 3 janvier 1931, lors d'une avalanche au col du Chanaillet (05) (47 ans), industriel textile (La Blanche Porte).
Françoise Wibaux,  mariée avec Jean, comte de Buchère de L'Epinois, des comte romain et de Buchère de L'Epinois (1er, 1880, Titrés par le Pape Léon XIII

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dont :
Sophie de Buchère de L'Epinois, mariée à Bazas (33, Gironde),
 avec Hervé de Courrèges, né à Chamalières (63, Puy-de-Dôme), colonel de cavalerie
Marie-Christine de Buchère de L'Epinois, magistrate, mariée à
Renaud Denoix de Saint-Marc, né à Boulogne-Billancourt ,
 vice-président du Conseil d'Etat, membre du Conseil Constitutionnel,
« Il est membre du Conseil constitutionnel depuis février 2007,président de l'Institut Français des Sciences Administratives (IFSA). Il fut secrétaire général du Gouvernement de 1986 à 1995. Licencié en droit, ancien élève de l'Institut d'études politiques de Paris et de l'École nationale d'administration dont il est sorti 5e de la promotion Blaise Pascal en 1964. Le 29 novembre 2004, il est élu membre de l'Académie des sciences morales et politiques au fauteuil de Jacques Leprette. Le 27 octobre 2009, il est élu membre de l'Académie nationale de médecine. En 2005, il devient président du conseil d'orientation du domaine national de Chambord, en 2006 président du cercle Le Siècle, et depuis avril 2007 président du club de la maison de la chasse et de la nature. Issu d'une famille bourgeoise, Renaud Denoix de Saint-Marc est le neveu d'Hélie de Saint Marc, ancien résistant, déporté au camp de Buchenwald, officier parachutiste de la Légion étrangère en Indochine et en Algérie et l'un des principaux acteurs du putsch des Généraux d'avril 1961. » Wikipedia

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Patrick de Bayser  marié avec Rose-Anne Wibaux

Bruno de Bayser, expert en tableaux, époux de Thérèse Ambroselli,

de Bayser

Arrière petit fils de Gabrielle Marie Prouvost (1863-1920), fille d’Amédée I Prouvost, experts agréés prés le Conseil des Ventes Volontaires (CVV), membre du Syndicat des Experts Professionnels en Œuvres d’Art (SFEP), experts près la Cour d’Appel de Paris. Thérèse est la fille de Gérard Ambroselli, important peintre, fils de Léon Ambroselli, qui fut peintre, avocat, photographe, bibliophile, érudit latiniste, et directeur de la Nationale

Clotilde de Bayser, actrice.

Clotilde-de-Bayser

Clotilde de Bayser est une actrice française de télévision, de cinéma et de théâtre, sociétaire de la Comédie-Française, ancienne élève du Conservatoire national supérieur d'art dramatique dans les classes de Viviane Théophilidès, Daniel Mesguich, Jean-Pierre Vincent. Elle est mère de 4 enfants. Elle débute sa carrière au cinéma dans La Petite Voleuse avec Charlotte Gainsbourg. En 1997 elle entre à la Comédie-Française et en devient sociétaire le 1er janvier 2004. En 1999, elle devient l'héroïne d'une nouvelle série télévisée, La Crim', où elle interprète le commandant Françoise Galliot, femme froide, chef du groupe, aux côtés de Dominique Guillo. Mais étant très prise par son activité théâtrale, elle quitte la série au bout de 4 saisons, et est remplacée par Isabel Otéro.

 

Branche cadette : 8-9 Bonami Wibaux 1824-1898

& le 24 octobre 1847 épouse Victorine BULTEAU (°1821-1864)
Quelques personnalités de cette branche (sans liens généalogiques) et alliances:
Wibaux-Desire-Bonamy
2 photos F Cortyl
 dont 5 enfants
9-5 Bonami Willebaud Wibaux (°1856) & Marie Motte
Wibaux-Bonami-Desire
10-5 Eugène Etienne WIBAUX (°1899) & 
Madeleine Marie Antoinette Leroux (°1902)
11-7 Charlotte Wibaux, épousa Bernard Prouvost, de la branche ainée.
& & en 1859 Bonami Wibaux épouse en 2ème noce Sophie Olivier dont 3 garçons
Denis Wibaux, descendant de Désiré, par la branche Bonami et son cousin par alliance Bernard Prouvost,  marié à Charlotte Wibaux se penchent sur l’histoire de leur famille. René Wibaux, écrivit ses souvenirs de son internement au camp d’Holtzminden où furent otages de nombreuses personnalités du Nord : « Volontaire dans la tourmente », publiés SILIC - 41 rue de Metz - Lille – 1933.
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Branche cadette 2 : 7-12 Floris Wibaux 1795-1847
né le 10 juin 1795 Roubaix, décède le 4 décembre 1847 Roubaix
fils de Désiré Hippolyte Joseph Wibaux 1744-1797 &1783 et Marie Barbe Lepers.
& épouse Sophie Rosalie FLORIN (°1797) soeur de Félicité Florin.



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