Quelques illustrations de la lignée des
L'Association des Lignages de
France (A.L.F.) a pour mission de rendre hommage aux lignages, y compris les
nouveaux,
en leur demandant de réaliser un thesaurus agnatique des porteurs du
nom dévoués au Bien Commun et un blason repris ou créé.
Le marquis de La
Roche-Lambert-Myons a apporté en 1922 ce blason dans sa généalogie Desurmont :
qu'il soit consensuel ou non, "vrai" ou "faux", ancien ou
fabriqué, l'A.L.F., en 2023,
sans dissimulation, le reprend pour apporter à
cette lignée l'oriflamme de son dévouement au Bien Commun.
Les
premiers WIBAUX de la branche roubaisienne sont issus de Verlinghem qui était
une seigneurie dépendant de la Châtellennie de Lille, mais on trouve des WIBAUX
dans d'autres villes des Flandres et frontalières de la Belgique.
Pierre
WIBAUX, né en 1858 à Roubaix, est un descendant de la branche roubaisienne,
fils d'Achille WIBAUX et de sa deuxième épouse Cécile VERNIER, arrière
petit-fils de Désiré Hippolyte Joseph WIBAUT ( né en 1787 à la ferme de la
Mousserie ) et Félicité FLORIN. Engagé conditionnel pendant un an le 25 octobre
1876 à Lille, à l'âge de 18 ans, il fait on service militaire dans les Dragons
pour sortir Caporal le 7 novembre 1877, la veille de son départ de l'armée
active. Pendant trois ans il voyage et se forme en Europe, il étudie
particulièrement les machines textiles anglaises, et rencontre Nelly COOPER en
apprenant le métier d'éleveur de bétail auprès de ses deux frères. Son père
souhaite que son fils prenne sa succession, mais Pierre WIBAUX s'oppose à lui et
malgré tout avec son accord émigre en 1882 à Héléna dans le Montana aux USAs
avec 10.000 US$ en poche, passe plusieurs semaines à la bourse de bétail de
Chicago. En 1883 il commence par s'associer pour acheter 10.000 têtes de
bétail, puis revient en France. et retourne en Angleterre pour épouser Mary
Ellen (Nelly) COOPER à Douvres le 13 mars 1884 et repartir avec elle pour
établir son ranch en août 1884 appelé "Grisy et Wibaux" dans le
Montana sur Beaver Creek près de Mingusville et développer cette ville qui sera
rebaptisée WIBAUX City. La thèse de Master of Art de Donald Hugh WELSH en 1941
publiée par la Montana State University en 1950, retrace cette épopée sous le
titre "Pierre WIBAUX Cattle King" roi du bétail. Il y montre comment
Pierre WIBAUX devenu un des principaux propriétaires terriens rachète une
banque nationale américaine "State National Bank" à Miles City, ouvre
sa propre banque à Forsythe et imprimera
des dollars pour le trésor américain. Il fut voisin et proche de Théodore
ROOSEVELT, qui deviendra président des Etats Unis de 1901 à 1909. Il achètera
aussi une mine d'or dans la région des Black Hills qui pour certains sera
l'origine d'une partie de sa ruine. Très grand philanthrope il participa à la
création de nombreuses oeuvres dont la "goutte de lait" à Roubaix, et
participa à la construction ou réfection d'église.
Photo Gonzague Lemaitre
« Industriel, il avait considérablement amélioré les techniques de filature et deux ans avant sa mort, il inaugurait rue Saint-Antoine, une immense usine qui employa jusque 1.200 ouvriers en 1910, qui était dotée d'une salle d'allaitement, qui fut par la suite intégrée à l'empire Lepoutre avant de devenir l'hôtel d'entreprises familier de tous les habitants de la Fosse aux Chênes.Achille WIBAUX
habitait au 196 de la rue du Fontenoy
entre 1866 et 1881
« Le fief du Fontenoy
avait son siège à l’endroit où fut bâti le château de M. Achille Wibaux. Ce
sont les terres dépendant immédiatement de ce fief qui ont formé le parc
autrefois considérable de ce château comme les terres du fief du Fresnoy ont
constitué le parc immense (il avait bien une vingtaine d’hectares) du château
de Mme Descat.
A la limite du fief du
Fontenoy du côté de Tourcoing, coulait un ruisseau qui prenait sa source sur le
versant nord de la butte de Mouvaux, derrière la propriété de M. Vanoutryve. La
percée du canal de Tourcoing a diminué son domaine ; il ne reçoit plus que les
eaux qui tombent dans l’angle formé par le canal de Roubaix et celui de
Tourcoing. L’usine Mathon-Dubrulle est probablement son plus important
fournisseur. Ce ruisseau traverse le boulevard, le chemin de fer, longe le
canal et va se jeter dans l’Espierre près du boulevard des Couteaux. Il est
encore à certains endroits découvert. Il y avait autrefois, à droite de
l’ancien chemin de Roubaix à Tourcoing, sur le riez du Fontenoit, une chapelle
: celle-ci, confiée aux soins de la confrérie de Saint Joseph, prit le nom de
chapelle de Saint Joseph du Fontenoit. Le nom de cette chapelle aujourd’hui disparue
et qui a été remplacée par l’église Saint Joseph, s’est insensiblement
substituée à celui du Fontenoy et s’applique actuellement au quartier et au
Riez. » LE RIEZ DU TRICHON Par Monsieur Félix Delattre Administrateur de
la Société d'Emulation de Roubaix, Séance
de la Société d'Emulation de Roubaix du 13 avril 1944
« Un peu
au-dessus de cette rue, et en parallèle venait la rue de Cassel qui, de la rue
Saint Vincent à la rue de Fontenoy, ne comportait que des maisons de maître,
mais voyait s’ouvrir face à cette dernière rue, le parc du château Wibaux avec
son dispensaire, autre lieu d’ébats pour les enfants du quartier. Ce parc,
bordé d’un long mur, descendait jusqu’à la rue Stéphenson, prolongement de la
rue Archimède, nous paraissait, à nous les petits, immense. Son gardien
Baptiste, homme à la jambe de bois, à la forte moustache, nous effrayait
toujours quand il apparaissait, nous chassant impitoyablement de toute pelouse.
Quant au jardinier de la ville, Georges, appelé à assurer son entretien, avec
le recul du temps, je lui tire mon chapeau quand je pense qu’il tondait toutes
les surfaces avec une tondeuse à bras, sans moteur. Quelquefois, le comité des
fêtes du quartier y donnait des kermesses. Les loteries, les manèges
s’installaient et alors nous ne savions plus nous décrocher de ce lieu paradisiaque
sauf pour aller réclamer quelques sous à la maman pour jouer au tirlibibi(…) ;
Le Fontenoy était comme un grand village, bien que les églises en étaient assez
éloignées. Les plus proches étaient Saint Joseph où je fis ma communion en 1925
et Notre Dame plus près de la place Chevreul. Chaque printemps voyait les
façades être repeintes d’une couche de badigeon fait de chaux plus ou moins
teintée, délayée dans l’eau, comme cela se fait encore beaucoup en Belgique. Le
soubassement était passé au goudron de houille, noir, luisant, que nous allions
acheter à l’usine à gaz dont les énormes réservoirs trônaient dans la rue de
Tourcoing.
Dans chaque
partie de rue, les habitants se connaissaient bien. Les voisines se rendant
facilement visite pour prendre une tasse de café (…)Ainsi, voyez-vous, chaque
maison était connue, comme si les habitants étaient de la même famille (…)Tous
ces gens se côtoyaient, se fréquentaient sans aucune retenue, sans gêne : on
s’interpelait dans la rue, on y bavardait longuement, on allait boire le café,
on allait entre voisins ensevelir les morts, on faisait à leur intention une
quête en portant de maison à maison les mortuaires, on rendait une dernière
visite au gisant sur le lit de mort. Ainsi suis-je allé, tout jeune, avec
maman, « voir » François, « chaux » comme on disait, Ghesquière. C’était la
première fois que je voyais un cadavre. » Mon vieux Fontenoy, témoignage
de J.N. Vandeputte, septembre 1993 www.histoirederoubaix.com
né le 27
septembre 1811 à Roubaix - +17 septembre 1885 à Roubaix ; fils de Désiré Hypolite Joseph WIBAUT (1787-1848), Industriel
filateur, fabricant et de Félicité Hyacinthe FLORIN (1790-1847). Il s'est marié
le 6 juillet 1845 à Roubaix avec Marie Catherine PARENT, née à Roubaix le 28
février 1817, y décédée le 14 novembre 1861, fille de Pierre Martin PARENT (1774-1846), fabricant
de tissus et Marie Catherine DAZIN (1784-1847).
d'où :
1) Henri Désiré Hyppolite Pierre Joseph
WIBAUX, jésuite, né à Roubaix (Nord) le 22 juin 1846, décédé à Sienhsien
(Ouk'Iao) le 2 novembre 1919.
2)
Marie Catherine Adèle Joseph WIBAUX, née
à Roubaix (Nord) le 22 octobre 1847, y
décédée le 22 octobre 1871.Elle s'est
mariée le 2 octobre 1866 à
Roubaix (Nord) avec
Louis
Auguste Maximilien LEGRAND, né à
Lille (Nord) le 9 juillet 1846, décédé à
Roubaix (Nord) le 3 octobre 1874. fils d'Auguste Philippe
Maximilien LEGRAND
(1817-1877), Substitut du procureur du Roi, prêtre pendant son
veuvage et
Louise Nathalie JOSSON (1824-1846), né à Lille (Nord) le
9 juillet 1846, décédé
à Roubaix (Nord) le 3 octobre 1874.
3)
Désiré Pierre François WIBAUX, fabricant
Photo, né à Roubaix le 17 avril 1849, y
décédé le 17 avril 1913. Il s'est marié le
19 mai 1873 à Roubaix
(Nord) avec Aimée Eloyse MULLIEZ, fabricante Photo, née
à Roubaix le 30 juillet
1850, décédée avant 1922, fille de Louis
Désiré Joseph MULLIEZ
(1818-1887), fabricant textile Photo et Aimée
Héloïse ELOY (1823-1897).
4)
Pauline Césarine Marie Joseph WIBAUX,
Photo, née à Roubaix (Nord) le 22 septembre 1850, y
décédée le 18 mai 1917. Elle s'est mariée
le 29 septembre 1873 à
Roubaix (Nord) avec Emile Henry DASSONVILLE, Filateur de coton photo,
né à
Tourcoing (Nord) le 24 janvier 1844, y décédé le 2
octobre 1902, fils d'Henri "Martial" Joseph
DASSONVILLE (1806-1877) et Justine Louise Joseph LEPLAT (1818-1903).
5) Paul Louis Marie Joseph WIBAUX, né à
Roubaix (Nord) le 31 août 1855. Il s'est marié vers 1885 avec Félicie
MARTIN, née vers 1860.
6) Jean Baptiste Henri Joseph WIBAUX, né à
Roubaix (Nord) le 3 septembre 1858.
PIERRE WIBAUX, LE COW BOY
D'AMERIQUE
« Pierre Wibaux, après avoir achevé son service militaire au 14ème dragon
fait un long séjour en Angleterre dans le but de se préparer à entrer au sein
de l'entreprise familiale. Mais, dans ce pays, il rencontre des explorateurs
qui lui parlent des charmes de la vie d'éleveur aux Amériques.
Au printemps de l'année 1883, au lieu d'entrer dans la fabrique, il décide de partir au Canada avec 50 000 francs et va s'installer sur les bords de la rivière des Castors sur le territoire du Montana. Après avoir pris possession du sol, il part acheter son premier troupeau.
L'année suivante, en 1884, il revient en Europe, se marie avec Mile Nelly
Cooper et se procure des capitaux afin de développer son élevage. A son retour
dans le Montana, il commence la construction d'une maison et, pendant qu'il
l'achève, il se réfugie avec sa jeune femme dans une cabane faite de troncs
d'arbres où ils vivent un an.
C'est à cette époque qu'il fait la connaissance de Théodore Roosevelt qui deviendra Président des Etats-Unis de 1901 à 1908. Celui-ci possède aussi un "range" et vit sur la prairie qu'il parcourt avec Pierre Wibaux. En 1886, Pierre Wibaux bâtit à l'endroit où il s'est fixé la première fois une maison coquette et confortable. Son exemple est suivi et bientôt de nombreux cottages s'élèvent. Une ville nait, à laquelle les habitants donnent le nom de "Wibaux".
A partir de 1890, il établit son installation principale : un "range" immense dans les états du Montana et du Dakota. Dans ces vastes prairies, il possède jusqu'à plus de 50 000 têtes de bétail. En plus de son activité d'éleveur, Pierre Wibaux occupe également la fonction de Président de la Banque Nationale de Miles-City dans le Montana. Il fonde aussi à Forsythe une nouvelle banque nationale dont il est également président. A ce titre, il sera certainement le seul Français qui ait droit de signer des billets de banque aux Etats-Unis.
Il est encore président d'une société qui exploite une mine d'or située dans les montagnes noires du Sud Dakota. Cette compagnie est appelée la "Clover Leaf Gold Mining Company". Les actionnaires, par reconnaissance envers Pierre Wibaux, donnent à la ville qui se crée autour de la mine le nom de "Roubaix".
Bien que très sollicité par ses
nombreux amis, Pierre Wibaux refuse toujours de prendre la nationalité
américaine. Il demeure fidèle à la ville de ses ancêtres et s'inquiète du bien
être de ses habitants. En effet, il figure parmi les premiers souscripteurs de
l'hôpital de la Fraternité et, en 1903, il écrit à l'administration municipale
de Roubaix en promettant une somme de 25 000 francs pour : "établir des
fermes modèles dont le lait pourrait être distribué dans les "meilleures conditions
aux familles nécessiteuses".
Car, à cette époque, plus d'un nouveau-né sur cinq meurt avant l'âge d'un an.
Cela est du, en grande partie, aux mauvaises conditions d'hygiène de
l'alimentation. Les biberons ne sont pas bouillis, quelquefois rincés et
remplis d'un lait douteux. Afin de lutter contre cet état de fait, un comité
roubaisien de protection de l'enfance s'est créé en 1897. Le don de Pierre
Wibaux permet de développer l'action de ce comité qui crée alors l'oeuvre de la
"Goutte de lait". Cette oeuvre a pour but de promouvoir l'allaitement
maternel et fournit aussi aux mères qui ne peuvent allaiter un lait sain et
contrôlé.
Pierre Wibaux est nommé président d'honneur de l'oeuvre, qui est ouverte au n° 12 de la rue de Lille, le 1er février 1904.
Quelques mois auparavant, Pierre Wibaux avait été nommé Chevalier de la Légion d’Honneur. Il meurt le 21 Mars 1913, à Chicago, des suites d'une intervention chirurgicale. Un mois auparavant, pressentant peut-être une issue fatale, il avait écrit : "C'est à Roubaix que je compte les affections les plus sûres et mon coeur, malgré toutes mes pérégrinations, est encore associé au pays natal". Ensuite sa famille rentrera en France et se fixera à Paris. De son union avec Nelly Cooper est né un fils : Cyril Wibaux. » www.histoirederoubaix.com
Photos Ferdinand Cortyl et Philippe Cavril
Son frère Joseph Albert Wibaux, 1862 – Roubaix-1945 étudia l’histoire de sa famille.
Son frère Joseph Albert Wibaux, 1862 – Roubaix-1945
Etudia l’histoire de sa famille.
8-5 Willebaud "Florentin" Joseph WIBAUX
Le général Achille
Deffontaines fut le premier général français tué pendant le premier conflit
mondial, le 26 août 1914 (l’Allemagne a déclaré la guerre à la France le 3
août), alors qu’il commandait sa brigade. Son fils Jean fut tué l’année
suivante, à l’âge de 18 ans. ».
Le général était le beau frère de Gabrielle
Prouvost, fille d’Amédée.
Général
de Division le 22.08.1914
Maintenu
a titre définitif de la 5éme B.I (composée du 128éme R.I et du 72ème R.I)
en poste
à Amiens à la déclaration de la guerre
Le
22.08.1914 le général REGNAULT, commandant la 3ème D.I lui indique la ferme de
Herpigny - Robelmont (Belgique) comme objectif.
Avec un
parfait mépris du danger le général DEFFONTAINES accompagne à pied les unités
du 128ème R.I
Sous les
rafales d'artillerie, il reste debout et ne pressait même pas la marche. Blessé
à Virton (B)à 16h00 un obus, après tant d'autres qui l'avaient épargné, éclate
près de lui, et on le voit tomber.
Blessé le
23/08/1914 à Sommethone près de Virton d'une balle de Schrapnel à la tête
Opéré à
Reims
décédé
suites de blessures de guerre le 26/08/1914 à l'Hôpital Auxiliaire N°101 à
Reims (51) inhumé à Reims (51)
ré-nhumé
à Bouvines le 01.03.1921 après que le corps ait été rendu à la famille.
Un
détachement du 128ème R.I lui rend les Honneurs
1er
Général Français Mort.p.l.France
sur le
Monument aux Morts inscrit sur le livre d'or sur la plaque commémorative de
l'église St Martin d'Amiens (80)
sur le
Monument aux Morts de Bouvines (59)
inscrit
sur le Mémorial, Hôtel des Invalides
Musée des
Armées - Eglise St Louis des Invalides - 129 rue de Grenelle : Aux Généraux
morts au Champ d'Honneur 14-18.
Chev
Légion d'Honneur le 29/12/1890
citation
O.10éme Armée N°226 - J.O du 4/03/1917
Croix de
Guerre 1914-1918
Médaille
Interalliée dite de la Victoire
Médaille
Commémorative de la Grande Guerre
Vincennes
SHD 10 Ye 1517 - A.N L.H 687.22 —
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Willebaud Wibaux 1819-1897 |
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Achille Deffontaines 1858-1914 |
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Joséphine Wibaux 1868-1954 |
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Léon Wibaux 1858-1910 |
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Gabrielle Marie Prouvost
1863-1920 |
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Théodore ( à gauche) et son frère Stéphane ( à droite) lors d'un voyage de Stéphane à Rome
D'
après un récit de Louis Dumoulin, paru en 1902 in Les
Contemporains « En 1865, le gouvernement de Napoléon
III décida de retirer ses troupes des Etats pontificaux,
cédant aux instances du royaume du Piémont qui voulait
unifier l’Italie. Il ne resta plus qu’à Pie IX
à faire appel aux Zouaves et aux troupes volontaires venant de
France, de Belgique, de Hollande et d' autres pays. Le Pape ne voulait
être démis de ses Etats comme un fait accompli.
Théodore se sentit appelé au combat ; mais son
père, d’abord inquiet puis fier de la résolution de
son fils, lui demanda d’attendre encore un an, afin de se
préparer moralement et physiquement. Théodore
écrivit à Louis Veuillot qui lui répondit dans une
lettre enthousiaste :
" Saint Pierre n’a pas maintenant besoin de soldats. C’est
nous qui avons besoin de lui en offrir, qui devons désirer que
notre sang coule pour racheter l’abominable défection de
la France (...). Le terrible écroulement qui se prépare
à Rome pour le châtiment du monde sera-t-il honoré
du dernier combat ? Aurons-nous un second Castelfidardo qui nous
ménagerait une rançon future ? Je n’ose
l’espérer. Nous avons affaire à des sages qui
redoutent de jeter les fondements de leur édifice dans le sang
des martyrs et qui aiment mieux construire avec la boue des apostasies.
Ils se sentent assez forts pour atteindre leur but, et peut-être
avons-nous assez péché pour que Dieu ne nous permette
plus le glorieux rachat du sang. Je ne peux donc vous donner un avis
décidé ; néanmoins, je penche pour que vous alliez
vous offrir. C’est quelque chose d’avoir fait acte de bonne
volonté. Une bénédiction rayonnera sur toute votre
vie...Je me recommande à vos prières.
Louis Veuillot. " Théodore Wibaux entra dans Rome le 8
décembre 1866, jour de l'Immaculée Conception. Une
trentaine de volontaires français, belges, hollandais et
allemands l’accompagnaient. A la caserne, il fit ses armes et fut
vite apprécié de ses camarades par sa simplicité
et sa candeur. Il fit sa première expédition, le 15 mai
1867, à Corneto, contre une quarantaine de garibaldiens qui
voulaient franchir la frontière à coup de carabines. Ils
furent mis en fuite, sains et saufs... Malheureusement à
l’été, le choléra frappa la région d'
Allbano. Théodore ne fut pas le dernier à soigner les
malades et à réconforter les mourants. A 18 ans, lui qui
n’avait jamais vu souffrir, il fit son devoir. La tactique des
garibaldiens était de multiplier les attentats dans les
campagnes, afin de masser les troupes pontificales aux
frontières et de faire ainsi le vide à Rome, pour pouvoir
d’emparer par la suite de la Ville Eternelle. Les batailles se
succédaient dans la province de Viterbe. Resté à
Rome, dans la garnison, Théodore est aux premières loges,
lorsque le 22 octobre la révolte éclate. La caserne
Serristori, minée par les Piémontais, explose, provoquant
la mort d’une vingtaine de personnes. En même temps,
Garibaldi s’est emparé de Monte Rotondo
défendu par 300 zouaves. Théodore avec une quinzaine
d’hommes s’occupe de la défense d’un bastion,
près de la porte Saint-Pancrace. Il ' a pas
d’artillerie...Le 30 octobre 1867, les Français, si
longtemps attendus, font leur entrée dans Rome. Sur le champ,
Garibaldi riposte à Mentana. Le 2 novembre, une colonne de 5000
hommes, des zouaves, des carabiniers suisses, des légionnaires,
sous le commandement du général de Polhès, se
dirige vers Mentana. La bataille sera affreuse. Les garibaldiens sont
mis en déroute. L’action du lieutenant-colonel de Charette
fut décisive. De retour à Rome, le 6 novembre, les
troupes pontificales furent accueillies en triomphe. Théodore
Wibaux eut l' honneur d' une audience particulière de Pie IX, le
3 janvier 1868. Elle dura un quart d’heure, pendant laquelle il
reçut la bénédiction pour sa famille et la
décoration de chevalier de l’Immaculée-Conception.
Il reçut aussi le titre de citoyen romain... Au bout de deux
années d’engagement, une permission de quelques jours lui
fut accordée pour se rendre à nouveau dans sa famille.
Mais les événements à son retour allaient se
précipiter. En juillet 1870, la guerre entre la France et la
Prusse fit rappeler les dernières troupes françaises de
Rome. En septembre, 70 000 Piémontais envahirent Rome. Les
zouaves rentrèrent en France à bord de
l’Orénoque, laissant le Pape prisonnier de ses murs du
Vatican dans une nouvelle Italie... Le bataillon de Théodore se
rendit à pied à Châteaudun où il
arriva le 11 novembre. Il fut incorporé, en tant que
sergent-major, dans le corps des Volontaires de l’Ouest. Il prit
part aux combats de Brou contre les Prussiens, sous les ordres du
général de Sonis ; puis à la bataille de Patay,
où le général et les zouaves devaient
s’immortaliser sous les plis de la bannière du
Sacré-Coeur. Beaucoup de Français furent tués,
ainsi qu’à la bataille de Loigny, le 2 décembre
1870.
Tombe de Théodore Wibaux à Jersey (on remarque un Johannes de Surmont-Schol SJ, août 1865-4 juillet 1890)
Illustration : le colonel de Charette sous la bannière du
Sacré Coeur, à côté de Jeanne d' Arc
(vitrail de l' église de La Guerche, Ille-et-Vilaine ) ;
Guillaume Thomas MERTENS, Directeur de la
compagnie des Gaz à Roubaix et Directeur d'établissement, né à Leuven le 28
août 1851, décédé à Boulogne sur Mer le 11 novembre 1898. Il s'est marié le 26
mai 1880 à Roubaix avec Térése Camille Marie Joseph WIBAUX, née à Roubaix le 6
septembre 1855, décédée le 10 juin 1928 En 1921, habite au 45 Rue de Lille,
fille de Willebaud "Florentin" Joseph WIBAUX (1819-1897), fabricant
photo et Stéphanie Camille Augustine Marie Joseph MOTTE (1823-1882),
, d'où :
1) Pierre MERTENS, missionnaire en Chine et
à Madagascar ordonné le 28/08/1910, né à Roubaix (Nord) le 28 avril 1881,
décédé à Tananarive à Madagascar le 16 novembre 1964.
2) Marie MERTENS, Dame du sacré coeur, née
à Roubaix (Nord) le 4 décembre 1882.
3) Joseph MERTENS, jésuite, né à Roubaix
(Nord) le 19 octobre 1888, décédé au Caire, en Egypte, le 30 décembre 1948.
Chez les Wibaux-Droulers,106,
Grande-Rue à Roubaix
Descendants de Gabrielle Marie Prouvost
Jusqu’aux
arrières petits enfants
Gabrielle
Marie Prouvost, née le 5 juin 1863,
Roubaix , décédée le 1er mai 1920
(56 ans). Mariée le 23 avril 1884,
Roubaix , avec Léon Wibaux,
né le 14 septembre 1858,
Roubaix décédé le 6 février 1910
(51 ans), dont
Enfants :
Léon Wibaux. Marié avec Rose Anne Ferlié,
Petits enfants :
Rose-Anne
Wibaux. Mariée avec Patrick de
Bayser, né le 10 août 1901,
Herblay (Val-d'Oise), décédé le 9 décembre 1956,
Paris VII (55 ans), expert en dessins anciens,
Françoise
Wibaux. Mariée avec Jean,
comte de
Buchère de L'Epinois (3e),
Geneviève
Wibaux. Mariée le 18 novembre 1928,
Tillabery (Niger), avec Guy de Bayser,
né le 15 août 1899,
Herblay (Val-d'Oise), décédé le 26 juillet 1938,
Tortosa (Espagne) (38 ans), fonctionnaire des finances, forestier,
Arrières petits enfants :
Antoine de
Bayser.
Bruno de
Bayser, expert en dessins anciens. Marié le 16 août 1962
avec Thérèse
Ambroselli ; sa fille Clotilde de
Bayser est actrice.
Xavier de
Bayser, né Paris (17°), ESCP, président de société.
Marié avec Catherine
Ambroselli, née en 1947,
Jean Mathieu, comte de
Buchère de L'Epinois (4e), capitaine de vaisseau. Marié avec Anne Delacour,
Marie-Christine
de Buchère de L'Epinois, magistrate.
Mariée avec Renaud Denoix
de Saint-Marc, né Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine),
vice-président du Conseil d'État, membre du Conseil Constitutionnel
Brigitte
Glorieux. Mariée avec François-Xavier
Allard, né Le Touquet Paris Plage, Directeur Général
Trenois-Descamps,
Autres personnages de la branche Willebaud
"Florentin" Wibaux :
9.5 Stéphane Henri WIBAUX
né le 18 septembre 1850 à Roubaix décédé le 4 juin 1926 à Croix
Juge au tribunal de commerce
& 25 septembre 1877 à Roubaix Adèle GRIMONPREZ (1858-1930) dont 7 enfants
fille de Pierre GRIMONPREZ et Adèle DELATTRE
|
10-1 Stéphane Georges WIBAUX
l'aîné des fils, né le 29 décembre à Roubaix
& le 13 avril 1909 à Roubaix épouse Antoinette LAMBIN dont 12 enfants
11-1 Madeleine WIBAUX
né le 23 février 1910 à Roubaix
& épouse Pierre AVOT né le °2 janvier 1909 à Blendecques
Pierre AVOT fut le propriétaire de la papeterie AVOT x VALLEE à Blendecques.
Grand
organiste, participa à la réfection et
réhabilitation de plusieurs orgues dans le Nord Pas-de-Calais.
Pïerre
AVOT est le petit-fils de Prudent AVOT qui racheta en 1897 une verrerie
à Arques qui avait été fondée en 1825,
fabricant de papier, il vend sa verrerie à son associé
Georges DURAND père de Jacques DURAND qui développa
la Verrerie Cristallerie d'Arques.
10.5 Théodore Willebaud Wibaux
Autre fils d'Henri Wibaux et Adèle Grimonprez
né
le 2 septembre 1883, Roubaix, tué avec ses deux fils
André et Raymond, le 3 janvier 1931, lors d'une avalanche au col
du Chanaillet (05) (47 ans), industriel textile (La Blanche Porte).
Françoise
Wibaux, mariée avec Jean, comte de Buchère de
L'Epinois, des comte romain et de Buchère de L'Epinois (1er,
1880, Titrés par le Pape Léon XIII
Patrick de
Bayser marié
avec Rose-Anne Wibaux
Bruno de Bayser, expert
en tableaux, époux de Thérèse
Ambroselli,
Arrière petit fils de Gabrielle Marie Prouvost (1863-1920), fille d’Amédée
I Prouvost, experts agréés prés le Conseil des Ventes Volontaires
(CVV), membre du Syndicat des Experts Professionnels en Œuvres d’Art
(SFEP), experts près la Cour d’Appel de Paris. Thérèse est la fille de Gérard Ambroselli,
important peintre, fils de Léon Ambroselli, qui fut peintre, avocat, photographe, bibliophile, érudit latiniste, et
directeur de la Nationale
Clotilde
de Bayser est une actrice française
de télévision, de cinéma et de
théâtre, sociétaire de la
Comédie-Française,
ancienne élève du Conservatoire national supérieur
d'art dramatique dans les
classes de Viviane Théophilidès, Daniel Mesguich,
Jean-Pierre Vincent. Elle est
mère de 4 enfants. Elle débute sa carrière au
cinéma dans La Petite Voleuse
avec Charlotte Gainsbourg. En 1997 elle entre à la
Comédie-Française et en
devient sociétaire le 1er janvier 2004. En 1999, elle devient
l'héroïne d'une
nouvelle série télévisée, La Crim',
où elle interprète le commandant Françoise
Galliot, femme froide, chef du groupe, aux côtés de
Dominique Guillo. Mais
étant très prise par son activité
théâtrale, elle quitte la série au bout de 4
saisons, et est remplacée par Isabel Otéro.
Branche cadette : 8-9 Bonami Wibaux 1824-1898