Quelques illustrations de la lignée des
L'Association des Lignages de France (A.L.F.) a pour mission de rendre hommage aux lignages, y compris les nouveaux,
en
leur demandant de réaliser un thesaurus agnatique, que voici,
des porteurs du nom dévoués au Bien Commun et un blason
repris ou créé.
Voici, sur Internet, ce blason:
qu'il soit consensuel ou non, "vrai" ou "faux", ancien ou fabriqué, l'A.L.F., en 2023,
sans dissimulation, le reprend pour apporter à cette lignée l'oriflamme de son dévouement au Bien Commun.
Pendant ses loisirs forcés de la guerre de 1914-1918, M. Paul Tiberghien-Toulemonde alla à la recherche, de fils en père, des origines de sa famille et parvint jusqu'à 1585 avec Pierre Tiberghien-Nollet. Les Tiberghien sont souvent nommés dans la généalogie Delcourt. Thierry Tiberghien, souvent appelé Yann Sinclair, en étudie les origines.
En 1423, procès entre les frères
Paul et Jean Tiberghien et les marguilliers de Roubaix (Jules van den
Driessche, page 61).
Le nom est cité dans le premier registre paroissial de Tourcoing.
1619 : dénombrement de Guillemette de Coucy : Gilles Tyberghien,
époux d’Antoinette hallewyN
En 1637, Jean Tibreghien est roi de la confrérie de Monseigneur Saint Georges ;
de même en 1698 pour Jean Baptiste, roi de la confrérie de Monseigneur Saint André (Gildes tourquennoises, page 30).
En 1678, Françoise
Tiberghien était religieuse de Notre-Dame-des-Anges (liste Peenaert). Sœur Marie-Anne
Tiberghien a son nom encore gravé sur une pierre tombale de la chapelle de l’hospice.
Les Tiberghien s'occupent du commerce de la laine. Ce qui ne les empèche
pas de s'occuper en même temps des affaires publiques :
Philippe (1656) et Charles (1781) entreront dans l'échevinage, de même en
1669 pour Pierre, en 1780 pour Charles-François ;
et, plus tard, de 1790 à 1818, Louis
et Antoine Tiberghien entreront dans le conseil municipal.
De 1815 à 1834, Tiberghien-Delcourt ; sa maison est à l’angle de la
rue du dragon et de la rue de Lille. Tiberghien-Duquennoy, conseiller.
Une autre Marie Tiberghien sera la mère de Pierre de Guethem, celui-même
qui arrachera un étendard aux Turcs et fera trembler la cour de Louis XIV.
« Pierre de Guethem vient au monde à Tourcoing en 1659, né de Jacques
Guethem et de Marie Tiberghien.
Il
est un musicien et militaire français. Une rue de la ville de
Tourcoing porte
son nom, ainsi qu'un géant de la ville de Tourcoing. Son
histoire a été relatée
par trois écrivains. Bientôt, le pillage et le feu
ravagent le bourg. Les
habitants se réfugient aux quatre coins de l’Europe. A
vingt ans, Pierre
débarque dans les Pays-Bas espagnols sans un « rouche
doupe » en poche et se
place comme valet de pied. Il connaît le solfège, un brin
de violon. Son
maître, Maximilien-Emmanuel de Bavière, amateur de
musique, le prend dans son
orchestre. Un jour, Maximilien part pour la guerre et il emmène
ses joueurs
avec lui. Sur les champs de bataille, notre Tourquennois se
découvre une âme de
soldat. Il échange son violon et son archet contre un mousquet
et des balles. A
lui les coups de mains, les coups de ruse, le corps à corps. Au
siège de
Vienne, il arrache aux Turcs un étendard de soie. Il envoie le
trophée à
Tourcoing où il existe toujours au musée du Carillon.
Guethem poursuit sa
course à travers les combats. On cite ses faits d’armes
à la campagne de
Hongrie, aux prises de villes de Neufchâtel, de Bade, de
Belgrade. Un jour de
1702, le général en chef Carignan charge le major Guethem
d’assiéger Crémone.
La ville, ceinturée de remparts et défendue par le
maréchal de Villeroy, semble
imprenable. Guethem apprend qu’un ancien égout passe sous
les remparts et
aboutit au cœur même de Crémone chez un chanoine, le
chanoine Cassoli. Pierre
Guethem arrive à faire savoir à don Cassoli qu’il
lui donnera un évêché s’il
consent à déboucher l’égout. Marché
conclu. Par l’ouverture déblayée, Guethem
et ses hommes se répandent la nuit dans Crémone et
ouvrent les portes de la
ville aux assiégeants. Le maréchal de Villeroy est fait
prisonnier et toute la
garnison avec lui. Du coup, Guethem connaît la gloire : il est
anobli et reçoit
le grade de colonel. Dans les années qui suivent il
s’offre une débauche de
batailles. Sous les ordres du fameux Malborough, il joue encore un tour
au
maréchal de Villeroy et gagne la bataille de Ramillies. Quand
les troupes
rançonnent les Flandres, la consigne est formelle :
épargner gens et biens de
la paroisse de Tourcoing. Le diable le poussant, Guethem décide
au printemps de
1707 un coup sans pareil : s’emparer du dauphin de France. Avec
une trentaine
de partisans déguisés en marchands de chevaux, il
traverse les lignes de feu et
arrive à Versailles.Pendant ce temps, Louis XIV et sa sœur
chassent le loup en
forêt de Marly. Pierre de Guethem poste ses hommes
derrière les arbres, au
lieu-dit « le Point du Jour ». Quand, en grand
équipage, palefreniers devant et
derrière, passe le carrosse aux armes de France, de Guethem et
ses amis se
précipitent au-devant des chevaux. Le colonel ouvre la porte. Ce
n’est pas le
dauphin qu’il trouve assis sur les coussins du carrosse mais un
homme d’âge, M.
de Béringhem, qu’on appelle à la cour M. le
Premier. Pierre de Guethem se
montre plein d’égards pour son prisonnier. Il
l’installe dans une chaise à
porteur et on se hâte vers la route de Flandre. Entre-temps, le
carrosse aux
armes de France est revenu à vide au château de
Versailles. Le roi Louis XIV
éclate de colère, les dames de la cour
s’évanouissent, la police est sur les
dents dans tout le pays. Les soldats du roi rattrapent de Guethem en
Picardie.
Il devient à son tour prisonnier. A son tour aussi M. le Premier
se montre
plein d’égards pour lui et le ramène à
Paris.
Pierre de Guethem a passé sa vie à donner du fil à retordre aux armées de
Sa Majesté, a emprisonné un maréchal à Crémone et a essayé par-dessus le marché
de s’emparer du fils du roi. Va-t-on le pendre haut et court ? Que nenni. Au
Grand Siècle, on traite les gens de guerre avec bien plus d’élégance. Louis XIV
remet à M. de Béringhem le sort de son ravisseur. Alors, M. le Premier ouvre à
deux battants au colonel de Guethem les salons de Versailles. On lui pardonne
de si bon cœur qu’on l’invite peu de jours après à la revue des gardes du
corps. Sur un cheval des écuries du roi, Pierre de Guethem caracole aux côtés
de Jacques II d'Angleterre, du dauphin de France et de Mgr le duc de Bourgogne.
Après la revue, voici le roi. De Béringhem présente de Guethem à Louis XIV : -
Monsieur le Premier, dit le roi, se loue fort des traitements qu’il a reçus de
vous. On ne saurait faire la guerre trop honnêtement... - Sire, répond le Tourquennois, je suis si
étonné de me trouver devant le plus grand roi du monde et qui me fait l’honneur
de me pardonner que je n’ai pas la force de répondre. Louis XIV se montre fort
aise de cette réplique, toute la cour répète la phrase. On invite partout le
colonel, on lui donne des gens pour le servir, il va au théâtre, il écoute les
concerts dans les salons. On le comble de cent manières. Il voudrait bien quand
même revenir à Tourcoing. Quand il quittera Paris M. le Premier le suppliera
d’accepter une bourse pleine de pièces d’or.La vie de panache de Pierre de
Guethem s’arrête là. Il rentrera bien sage en sa paroisse Saint-Christophe pour
y mourir deux ans plus tard. » Résumé de la vie de Pierre de GUETHEM par
Jean-Christophe, Wikipedia.
Pierre Tiberghien &1617
Catherine Frémaux
|
Adrien Tiberghien 1628-/1676 &
Catherine Petit ca 1630
« Au-delà d'Adrien Tiberghien et de Catherine Petit (seconds nommés
sur l'arbre), qui sont effectivement des ancêtres bien répertoriés, on ne
connaît pas les ascendants exacts car les archives municipales ont été
détruites sous la Révolution.
Adrien descend d'un Jean Tiberghien né à Tourcoing vers 1600. La difficulté
est qu'on trouve 2 Jean Tiberghien à cette époque, le premier né le 26 février
1599 (fils d'un autre Jean Tiberghien), le second le 22 mai 1602, fils d'un
Gilles Tiberghien. Pétronille, qui est tante et marraine d'Adrien en 1632, est
la sœur de l'un d'eux. La disparition des registres paroissiaux empêche, en
l'état, de trancher entre ces deux ascendants. » Frédéric Tiberghien
|
Jean Baptiste Tiberghien 1670-1745 &1695
Antoinette Farvacque 1669-1720/
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Charles Louis Tiberghien 1701-1773 &1729
Marie Catherine Delebarre 1706-1742
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Charles Tiberghien 1742-1820 &1765
Séraphine Le Pers 1746-1817
Entre à l’échevinage. Poursuivi par les « Rouges Bonnets », Charles
Tiberghien
se réfugie en Hollande. Ses biens sont vendus aux enchères. Il connait
toutes les misères de l'exil. Sa famille est disperse. Un de ses fils se bat
dans l'armee des émigres.
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Louis Auguste Joseph Tiberghien,
1781 – Tourcoing, 1863 –
Tourcoing, 81 ans
fut le premier industriel de la famille et réalisa son ascension
sociale; mais divers évènements dont la Révolution de 1848 l’empéchèrent de
réussir, marié 1811, Bondues, avec
Catherine Delcourt 1786-1842, eurent 7 enfants dont deux formèrent les branches
actuelles :
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Louis Tiberghien 1816-1884 auteur de la branche ainée :
A Branche ainée des Louis Tiberghien (Duvillier) 1816-1884
Louis I Auguste
Joseph Tiberghien 1781-1863
&1811
Catherine
Delcourt 1786-1842
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Louis II Tiberghien 1816-1884 &1844
Catherine
Justine Duvillier 1820-1883
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Louis III Tiberghien 1853-1923 &1876
Marguerite Motte
1855-1916
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Louis IV Auguste Tiberghien 1877-1941 &1902
Andréa Caulliez
1881-1935
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Louis V Pierre Tiberghien 1903-1982 &1928
Jacqueline
Delesalle 1907-1990
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Louis VI Tiberghien
Kari Heier
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Louis VII-Rolf Tiberghien
Quelques
personnalités de cette branche (sans liens généalogiques) et alliances:
Madeleine Tiberghien, née à Tourcoing, mariée en
1953 à Annemasse (74, Haute-Savoie), avec Jean Sentis, né le 8 septembre 1923, Grenoble (38, Isère),
décédé avant 2004, ingénieur des Arts et Manufacture
Gilles-Manuel Tiberghien, né à
Epinal (88, Vosges), ingénieur Hautes Etudes Industrielles (HEI) de Lille et
Ecole Nationale Supérieure d'Hydraulique et de Mécanique de Grenoble.
Louis Tiberghien, 1853-1923, Chevalier de l'Ordre de Saint-Grégoire le Grand, un des fondateurs de l’association catholique des patrons du Nord ; présida le syndicat mixte de Tourcoing. Il « fut l’un des trois industriels qui se rendirent à Rome au moment le plus aigu du conflit avec Léon Harmel » MN. Il épousa Marguerite Motte 1855-1916.
Rue de Lille à Tourcoing
Monseigneur Jules Tiberghien (1867-1923) fut évèque de Nicée.
Jules Tiberghien :
né à Tourcoing le 13/6/1894,
ordonné à Rome le 26/6/1892, protonotaire apostolique 5/11/1903, chanoine
basilique St Jean de Latran, consulteur à la congrégation pour les Eglises
orientales et à la Commission pour la préservation de la foi, président de l’Académie
de l’Immaculé Conception, archevêque titulaire de Nicéa (Nicée/Isnik en
Turquie) le 21/11/1921, consacré à Rome, chapelle sixtine par le pape Benoît XV
le 8/12/1921, mort à Rome le 3/1/1923 à l’âge de 56 ans.
Edouard Tiberghien:
né le 26/4/1894 à Tourcoing,
ordonné le 30/8/1925, jésuite, aumônier au premier régiment étranger de
cavalerie à Orange en 1976
Christophe Tiberghien:
né le 13/5/1925 à Tourcoing,
ordonné prêtre le 24/3/1951, Père Blanc en Haute Volta (Mission Africaine),
mort le 30/11/1988.
Cécile Tiberghien:
née à Tourcoing le
13/6/1892, religieuse Bernardine sous le nom de Dame Marie-Albéric, morte le
5/1/979
Nicolas Tiberghien:
né vers 1956, prêtre,
aumônier aux Facultés catholiques de Lille
Pierre Tiberghien:
né à Tourcoing le 22/11/1880, docteur en
théologie, ordonné prêtre en 1906, professeur à l’Université catholique de
Lille de 1908 à 1951, chanoine en 1928, prélat de sa Sainteté le 30/4/1955,
décédé le 4/11/1963 à Tourcoing. Auteur de :
La science mène-t-elle à Dieu ? chez
Bloud et Gay Comment se cultiver, Paris, au secrétariat J.E.C.P.
Action catholique - Expériences passées -
Vues d’avenir, comprendre - Précisions nouvelles, Paris au secrétariat J.E.C.P.
Médecine et morale, Tournai chez Desclée . Introduction
aux morales professionnelles, Paris chez Levain
L’abbé Pierre Tiberghien eut une influence déterminante sur le courant résistant du monde industriel. Il fut acquis aux idées sociales et à la démocratie chrétienne. Il s’efforça d’ouvrir l’église au monde ; il eut une influence sur le syndicalisme chrétien; il perçu la « perversité profonde du national-socialisme » et dissuada le cardinal Liénart de son adhésion au Maréchal. Professeur aux facultés catholiques, il fit un enseignement aux convictions gaullistes.
Bernard Tiberghien:
né à Tourcoing le 9/8/1912,
ordonné prêtre à Paris le 29/6/1936, prêtre ouvrier à la Mission de France,
mort à Dunkerque le 7/7/1994
Abbé Nicolas Tiberghien,
Curé de la Paroisse de Bondues et Mouvaux,
Administrateur de la paroisse Saint Eloi de TOURCOING
L’abbé Tiberghien, curé de la paroisse Saint-Paul-de-la-Lys.
Bernard Tiberghien, né le 9 août 1912,
Tourcoing, décédé le 7 juillet 1994,
Dunkerque (81 ans), prêtre-ouvrier.
Eugène Antoine Tiberghien, vicomte romain et Tiberghien (1er, 1938), né en 1882, Tourcoing, décédé le 25 avril 1958, Tourcoing (76 ans), camérier secret de S.S. marié le 3 septembre 1907, Tourcoing, avec Marie-Louise Pollet, née le 2 mars 1887, Tourcoing, décédée le 5 janvier 1972, Tourcoing (84 ans), dont
Eugène-E., vicomte Tiberghien (2e), né le 27 novembre 1911, Tourcoing,
décédé le 28 juin 1997, Villeneuve-d'Ascq
(85 ans), directeur chez Tiberghien Frères, marié avec Jacqueline
Wattinne, née le 17 septembre 1919, Roubaix, décédée le 11 juillet 1999 (79
ans), dont
Eugène-Antoine Tiberghien, né en 1939, décédé en 1980 (41 ans). marié
en 1963 avec Catherine Duroyon, née le 31 août 1941, Tourcoing, dont
Yann-Eugène, vicomte Tiberghien (3e), né à Lille, marié en 1998 avec Cécile
Girelli.
Marc Michel Prouvost, de la branche ainée des Henri Prouvost, époux de
Christine Tiberghien.
Robert Tiberghien, né le 28 avril 1891, Tourcoing,
décédé le 1er mars 1915,
Mesnil-les-Hurlus (51, Marne) (23 ans).
Jacques Tiberghien, né le 8 septembre 1892,
Tourcoing, décédé le 28 février 1916,
Douaumont (55 Meuse) (23 ans).
b. Les Emile Tiberghien 1855-1914
Emile Tiberghien, né le 26 juillet 1855, Tourcoing, décédé le 1er mars 1914, Tourcoing (58 ans), industriel, marié avec Eugénie Desurmont, née le 25 août 1855, Tourcoing, décédée le 13 juin 1886, Tourcoing.
Quelques
personnalités de cette branche (sans liens généalogiques) et alliances:
Marie-Laure Tiberghien, mariée en 1986, Hardelot (62), avec Patrick Lotthé, né
en août 1962, notaire.
Cédric Tiberghien
est né en 1975. Il a commencé à jouer du piano dès l'âge de cinq ans. Il
est rentré très jeune au conservatoire national supérieur de Paris où il a
suivi les cours de Frédéric Aguessy et Gérard Frémy. Il y a obtenu le premier
prix en 1992 (avec les variations Eroica de Beethoven). Cédric Tiberghien a
étudié au Conservatoire de Paris avec Frédéric Aguessy et Gérard Frémy, où il a
reçu le Premier Prix en 1992 17 ans. Il a été ensuite lauréat de plusieurs
grands concours internationaux (Bremen, Dublin, Tel Aviv, Genève, Milan), avant
de remporter le 1er Prix du prestigieux Concours Marguerite Long – Jacques
Thibaud de 1998, ainsi que cinq prix spéciaux du concours, y compris le Prix du
Public et le Prix de l’Orchestre. Ce succès a lancé sa carrière sur le circuit
international, aboutissant à plus de 150 engagements dans le monde entier, dont
7 visites au Japon et des récitals à travers l’Europe.
Au cours des cinq dernières années la carrière internationale de Cédric
Tiberghien s'est épanouie sur cinq continents, le voyant apparaitre sur les
scènes les plus prestigieuses du monde, y compris le Kennedy Center à
Washington, Salle Pleyel à Paris, Royal Albert Hall, Wigmore Hall, Barbican
Hall à Londres, Salle Bechstein à Berlin, Mozarteum de Salzbourg, Opera de
Sydney et Bunka Kaikan de Tokyo. Au cours de la saison à venir, Cédric
Tiberghien se produira en récitals à Paris (Théâtre des Champs-Elysées, Théâtre
du Chatelet), Londres (International Piano Series, Wigmore Hall), Copenhague
(série Mogens Dahl), Milan (Auditorium Giuseppe Verdi), New York (Carnegie
Hall), Amsterdam (Concertgebouw), ainsi qu'aux festivals de Cheltenham (Grande
Bretagne) et Launaudière (Canada). Il apparaitra d'autre part en concerto avec
l'Orchestre de Paris (Eschenbach), le National Symphony Orchestra de
Washington, l'Orchestre Symphonue de Sao Paulo (Yann-Pascal Torteliwer), la
Philharmonie de Hannovre (Ludovic Morlot), l’Orchestre de la Radio de Leipzig,
l'Orchestre Symphonique de Nuremberg, l'Orchestre Philharmonique de Liege
(François-Xavier Roth), l'Orchestre de Picardie, les orchestres de Grenade
(Christopher Hogwood) et Valladolid (Lionel Bringuier), le Sinfonietta de Hong
Kong et le Philharmonique de Séoule (Myung-Whun Chung). Le Musikkollegium
Winterthur et l'Orchestre Philharmonique de Arnhem l'ont chacun invité pour une
mini-résidence sur la siason 10/11 consistant de concertos, récitals et
concerts de musique de chambre.
Son répertoire
Cédric Tiberghien affectionne la scène, donnant en moyenne soixante-dix
concerts par an et participant à des nombreux festivals (La Roque d'Anthéron,
Festival de radio France de Montpellier, Piano aux Jacobins de Toulouse ...).
Il se produit tant seul qu'en musique de chambre ou orchestrale. Il monte au
minimum deux programmes de récitals entièrement nouveaux chaque année. Son
répertoire est très varié : Beethoven, Debussy, Ravel , Mendelsshon , Bach,
Brahms... impossible de tous les citer !
La discographie en solo de Cédric Tiberghien chez Harmonia Mundi compte le
Concerto No.1 de Brahms avec le BBC Symphony et Jiri Belohlavek, ainsi que cinq
disques en récital : Debussy, Variations de Beethoven, Partitas de Bach,
Ballades de Chopin et Brahms, et tout dernirement un disque des Danses
Hongroises, Valses Op.39, et Klavierstücke op.76 de Brahms qui a reçu un « Choc
» du Monde de la Musique. Son disque, un récital de Mazurkas de Chopin, est
sorti en Automne 2010.(voir plus bas un entretien avec Cédric Tiberghien à
l'occasion de la sortie de ce disque). Avec plus de 50 concertos à son
répertoire, Cédric Tiberghien est apparu avec un palmarès impressionnant
d’orchestres internationaux et français, y compris le BBC Symphony, Sydney
Symphony, Budapest Festival Orchestra, Hamburger Philharmoniker, BBC
Philharmonic, Israel Philharmonic, Tokyo Philharmonic, Orchestre de la Suisse
Romande, Orchestre de Paris, Orchestre National de France et Orchestre
Philharmonique de Radio-France. Les chefs avec lesquels il a collaboré
comprennent Jiri Belohlavek, Mstislav Rostropovitch, Myung-Whun Chung,
Christoph Eschenbach, Kurt Masur, Ivan Fischer, Simone Young, Ingo Metzmacher,
Leif Segerstam, Louis Langrée, et Jerzy Semkov, parmi beaucoup d’autres.
Cédric Tiberghien est également un musicien de chambre enthousiaste,
comptant parmi ses partenaires la violoniste Alina Ibragimova, avec qui il
présente au cours de cette saison un cycle complet des sonates de Beethoven au
Wigmore Hall, ainsi que Antoine Tamestit, Marie Hallynck, Valérie Aimard,
Pierre Amoyal, le Quatuor Psophos, le Quatuor Ysaye, le Quintette Moraguès,
Alain Planès, Nicholas Angelich, Marie Devellereau et Gweneth-Ann Jeffers. Sa
passion pour la musique de chambre est illustrée par les enregistrements qu’il
a réalisé avec les violoncellistes Marie Hallynck (Harmonia Mundi) et Valérie
Aimard (Lyrinx) ainsi que les violonistes Amanda Favier (Lyrinx), Vadim Tchijik
(Lyrinx) et Alina Ibragimova (œuvres de Szymanowski chez Hyperion).
c.
Les René Gustave Tiberghien 1860-1936
René Gustave Tiberghien, né le 1er février 1860, Tourcoing, décédé le 15 janvier 1936, Tourcoing (75 ans), marié le 10 septembre 1884, Tourcoing, avec Julia Jeanne Flipo, née le 27 novembre 1865, Tourcoing, décédée le 19 février 1919.
Quelques
personnalités de cette branche (sans liens généalogiques) et alliances:
Isabelle Althoffer, née à Roubaix, mariée en 1987, Aix-en-Provence (13,
Bouches-du-Rhône), avec Thibault de Chivré, né à Clermont-Ferrand
(Puy-de-Dôme), commandant d'infanterie
Suzanne Leurent, née le 25 février 1922, religieuse de Marie
Réparatrice.
Matthieu Pouchelle, officier à l'escadron de
Chasse 1/8 Saintonge.
marié en 2005, église St Gervais
et St Protais, Voiteur (39, Jura), avec Elisabeth Fernex de Mongex.
B Branche cadette : Les Charles
Tiberghien (Lepoutre) 1825-1907
Charles Louis
Tiberghien 1701-1773
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Charles Tiberghien 1742-1820
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Louis Joseph
Tiberghien 1781-1863
|
Charles Tiberghien 1825-1907
|
Charles Tiberghien 1859-1938
|
Charles Tiberghien 1882-1963
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Charles Tiberghien 1907-1985
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Charles Tiberghien
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Charles-Stéphane Tiberghien
Les Charles Tiberghien 1859-1938
Quelques personnalités de cette branche (sans liens généalogiques) et alliances:
Charles Tiberghien 1825-1907 réussit ; il épousera Elise Lepoutre en 1858.
Devant la déconfiture financière de son père, il avait
douze ans, farceur, boute en train, le
diable au cœur mais bon cœur, il vend ses cahiers
d’écolier, des plumes faisant
dire à sa mère : « Mon petit Charles,
avec toi nous ne serons jamais
dans la misère. ». A seize ans, ils remplace son
père au commerce de la « sayette » ;
à 23 ans, il est sergent de la Garde Nationale : il
poursuit des
républicains belges qui s’enfuient après la
bataille du risquons-tout. Il les
désarmera et, de la part du gouvernement, leur donnera
l’ordre de rentrer à
Paris ; Il s’installe fabricant ; il achète sa
trame et sa chaîne le
jour le jour ; son ami, le banquier Joire, l’accompagne
malgré la peur de
ses proches. Son premier client fut Dazin-Motte. Charles est rejoint
par ses
deux frères Jules et Louis. Avant de se marier avec Elise
Lepoutre en 1858,
Charles donne à son père et à sa sœur
Hyacinthe 1500 louis d’or à chacun pour
les mettre à l’abri du besoin.
En 1860, il monte un tissage de cent métiers puis un autre de deux cents ;
il met en oeuvre un procédé technique utilisé avec succès à Reims ; en
1873, l’entreprise comprend 300 métiers à tisser et 3.500 broches à filer. On
achète une usine aux Francs.
Les établissements Tiberghien frères obtiennent la médaille d’or à
l’Exposition Internationale de 1878. L’esnsemble des usines devient si
important -1000 létiers mécaniques, 5000 broches, un peignage- qu’on le sépare
en deux. Charles et ses fils se trouveront à la tête d’un peignage de 50.000
broches à filer, 20.000 à retordre, 1200 métiers à tisser, une teineturerie et,
par surcroit, de deux navires chargés du transport des marchandises.
Il prouvera toute sa vie une grande générosité. Outre sa famille, il
viendra au secours de son beau-père, Auguste Lepoutre ; pour le relever,
il risque la moitié de ses biens, lui envoie une partie de son personnel et de
ses clients.
La mort de sa femme et de son frère Jules le font laisser les rênes à ses fils On fètera les 80 ans du patriarche ; il s’éteindra à 80 ans en 1907. » Jean Christophe : Gens et choses de Tourcoing.
Les établissements Tiberghien frères obtiennent la médaille d’or à l’Exposition Internationale de 1878. Il prouvera toute sa vie une grande générosité.
Il s’éteindra à 80 ans en 1907. »
Jean Christophe : Gens et choses de Tourcoing
Les ateliers de cette usine située rue Fin de la guerre couvrent une superficie de 10 ha. Il s'agit d'une société qui a pour filiation la société " Charles Tiberghien et Fils " fondée par deux frères en 1853. En 1914, la filature comptait 52000 broches, la retorderie 15000 broches, le tissage 1050 métiers à tisser. Le peignage fournissait chaque semaine 40 000 kilos de laine peignée dont la majeure partie est absorbée par les deux filatures. Les établissements Paul et Jean Tiberghien possédaient leurs propres comptoirs d'achats directes de laine aux pays d'origine (Australie- Argentine). A noter : l'apparition des camions automobiles sur ce dessin sont le signe d'une modernisation. Tiberghien-Freres-94, rue Paris-Tourcoing.
The next large French textile firm to
establish operations in Woonsocket was the the French Worsted in 1906. French
Worsted was owned by the firm of Charles Tiberghien and Sons of Tourcoing,
France. Its President was Charles Tiberghien. The firm already had mills in
Austria and Czechoslovakia when it built a large complex at 153 Hamlet Street - across the
street from the Lafayette Worsted. By 1910, the firm employed over 400 people.
Charles Tiberghien remained president of French Worsted for 40 years, although
he spent very little time in Woonsocket. Still, the firm made a huge
contribution to the city and remained in operation until the 1960's.
La Société Tiberghien a connu un essor considérable.
Elle a la volonté de contrôler l'ensemble de la filière laine, depuis les
régions de production jusqu'au négoce. Elle disposait ainsi de bureaux d'achat
dans les pays d'origine et de deux navires de flotte marchande dont le "
Charles Tiberghien ", du nom du fondateur de cette Société en 1853. source
: C.H.L
Paul Joseph Tiberghien, 1863 –
Tourcoing, 1940 – Tourcoing, marié le 11 janvier 1886, Roubaix,avec Julie
Toulemonde 1863-1952 : Pendant ses loisirs forcés de la guerre
de 1914-1918, M. Paul Tiberghien-Toulemonde alla à la recherche, de fils en
père, des origines de sa famille et parvint jusqu'a 1585 avec Pierre
Tiberghien-Nollet.
Frédéric Tiberghien
est un haut fonctionnaire
français, conseiller d'État et membre du Conseil supérieur de la magistrature.
Il est diplômé de
l’Institut d'études politiques de Paris et de l'École nationale
d'administration. Il alterne carrière professionnelle dans le secteur public et
le secteur privé : conseiller
technique auprès de plusieurs ministres, et notamment de Pierre Bérégovoy au
ministère des Affaires sociales entre 1982 et 1984, secrétaire général du
directoire de Louis Vuitton,
PDG de l'entreprise
générale de télécommunications France Telecom EGT (1990-1993), PDG de
Chronopost (1994-1999),
PDG de l'entreprise de
travail temporaire VediorBis (1999-2002), commissaire adjoint au plan
(2005-2006),
du
15 février 2006 au 8
février 2007 délégué
interministériel à l'innovation, à
l'expérimentation et à
l'économie sociale.
Depuis 2007, il est revenu
au Conseil d'État, où il exerce la fonction de rapporteur général.
Le 21 janvier 2011, il est
nommé, au titre de « personnalité extérieure », au Conseil supérieur de la
magistrature (CSM) par le Conseil d'État[1] [2].
Il est également :
président d'honneur de
l'ORSE - Observatoire de la responsabilité sociétale des entreprises ;
Président de l'association
Soutien, solidarité et actions en faveur des émigrants (SSAÉ) ;
administrateur de
France-Terre d'asile ;
membre du conseil
d'administration de l'Institut de relations internationales et stratégiques.
Publications
La protection des réfugiés
en France (1988),
La course du temps (2000)
Le travail, une chaîne
sans fin ? (2001)
Versailles : le chantier
de Louis XIV (1662 - 1715) (Perrin, 2002),
Au travail (Jacques-Marie
Laffont Editeur, 2003).
marié avec Rozenn du Bouëtiez de Kerorguen,
Anne-Sophie Tiberghien, née à Rabat (Maroc), écrivain, réalisatrice de films, conférencière, reporter-cinéaste, photographe indépendante.
"Diplôme universitaire de Technologie d'animateur socio-culturel.
- Grand Prix du Festival de l'Aventure, Lille (1982)
Sélectionnée au Festival du Film d'aventure et de voyage de Royan (1983).
Source: ( Hervé Balestrieri - 07.02.2008 ) Site Web de la Société des explorateurs français
Membre de la prestigieuse Société des Explorateurs à Paris, aventurière, écrivain, reporter-photographe, cinéaste, ANNE-SOPHIE TIBERGHIEN est une des rares femmes conférencière à Connaissances du Monde.
Née à Rabat au Maroc, le 17 mars 1953, elle y passe toute son enfance. Après des études d’animateur socioculturel, Anne-Sophie trouve les structures de la société, trop étroites. Elle se forge à la force de ses poignets, à travers le monde, hors des sentiers battus. Une insatiable curiosité, une attirance pour les êtres humains aussi différents soit-ils, une compréhension des autres par de-là les mots, les coutumes et les différences, créent en elle une relation fraternelle, quasi fusionnelle avec ceux qu’elle rencontre. Art de vivre ? Métier ? Anne-Sophie est une femme unique. Ses réactions sont hors du commun." Base Roglo
Cédric Tiberghien, né à Rabat, Maroc,
enseigne de vaisseau, cadre commercial,
marié en 1991,
Boulogne-Billancourt , avec Diane Bernard de Saint-Affrique
Henri Tiberghien, né le 23 août 1888, Tourcoing, tué le 7 octobre 1915, près de la Ferme
Navarin, Souain-Perthes-lès-Hurlus (51, Marne) (27 ans), alors lieutenant
d'infanterie, marié le 10 juillet 1912, Tourcoing, avec Suzanne Motte
Marcel Tiberghien, né le 19 janvier 1890, Tourcoing, décédé le 13 novembre 1977, Marcq en Baroeul (87 ans),
marié le 8 janvier 1920 avec Madeleine Vanoutryve.
Jacques
Tiberghien, décédé le 27 janvier 1945 - Grussenheim (Allemagne), mort pour la
France.
Son
cousin Gilles Tiberghien est mort le même jour, fils d' Auguste Tiberghien et
de Suzanne Lorthiois
Gilles Tiberghien, né en
1952, marié avec Anne Cartier-Bresson 1952
Gilles A. Tiberghien
est un philosophe français, maître de conférences à l'Université de Paris I
Panthéon - Sorbonne où il enseigne l’esthétique.
Il est membre du comité de rédaction des Cahiers du Musée d'Art Moderne et
des Carnets du paysage. Il a dirigé la collection Arts et esthétique aux
éditions Carré, Hoëbeke et Desclée de Brouwer.
Publications
Land Art Travelling, collection 222, ERBA (École Régionale des Beaux-Arts
de Valence), 1996
Land Art aux éditions Carré
La nature dans l'art, sous le regard de la photographie, numéro 99 de la
collection Photo poche, réédité par Actes Sud en 2004
Patrick Tosani, Hazan, 1997
Le principe de l’axolotl & suppléments, Actes Sud, 1998
Nature, art, paysage, Actes Sud / E.N.S.P., 2001
Amitier, Desclée de Brouwer, 2002,
Notes sur la Nature, la cabane et quelques autres choses, Le Félin, 2005
Emmanuel Hocquard, « Poètes
d’aujourd’hui » Seghers, 2006
Svayambh Anish Kapoor, aux éditions Fage, 2007
Finis Terrae : Imaginaires et imaginations cartographiques, Bayard, 2007
Traductions et préfaces
A la découverte du paysage vernaculaire de John Brinckerhoff-Jackson -
préface, Actes Sud, 2003
Bréviaire d'esthétique de Benedetto Croce - préface, Le Félin, 2005
Esthétiques du paysage : Art et contemplation de Raffaele Milani -
traduction, Actes Sud, 2005
Les Paul Tiberghien 1863-1940
Paul Tiberghien, né le 16 juin 1863, Tourcoing, décédé le 8 février 1940, Tourcoing (76 ans), marié le 11 janvier 1886, Roubaix,avec Julie Toulemonde, née le 28 août 1863, Roubaix,décédée le 3 janvier 1952, Mouvaux.
Quelques illustrations et alliances:
Christine Tiberghien, née à Castres (81,
Tarn), mariée en 1968, Wasquehal , avec Marc Michel Prouvost, né à Versailles
Pierre Tiberghien, né le 15 mars 1897, Tourcoing, décédé le 7 décembre 1962, Mouvaux (65 ans), industriel, filature de l'Alma et
Draperie.
Les Joseph Tiberghien 1872-1943
Les Jean Désiré Tiberghien 1874-1957
Jean Tiberghien, ingénieur des Arts et
Manufactures, marié avec Janine Debry,
José-Nicolas Tiberghien, né à Tourcoing,
ingénieur, marié en 1978, St Saulve , avec Guillemine de Bailliencourt dit Courcol,
Cyrille Tiberghien, né à Domont, marié en 2010, Notre Dame, Dammarie
(Eure-et-Loir), avec Mathilde de Thomas de Labarthe, fille d’Hugues, Officier de l'Ordre
national du Mérite, Général de brigade, Brution
(Prytanée Militaire), matricule 4094C, fils de
Gérard de Thomas de Labarthe, Commande, en 1944, le 9ème Régiment de Chasseurs
d'Afrique. Débarque à La Nartelle, fait ensuite la campagne des Vosges, l'Alsace
et rentre en Allemagne. Général de brigade en 1957, commande l'Ecole d'Etat
Major de Compiègne. Commande en Algérie le Nord Constantinois. Général de
division il commande la 4ème région militaire à Bordeaux. Jean Le Bret (Michel
de Labarthe), Commandeur de la Légion d'honneur, Général de division, ESM Saint-Cyr, promotion
du Souvenir.
En empruntant le parc derrière l’hôtel de ville de Roncq, pour regagner celui appelé parc Vansteenkiste, on découvre le "Château Lagache" , rue de Lille, devenu ensuite le "Château Tiberghien", reconstruit à l’emplacement de ce dernier en 1910. En 1950, ce fut l’hôtel de ville. Aujourd’hui, c’est le centre culturel abritant la Bibliothèque Municipale et l’Ecole Municipale de Musique.
Réunion Tiberghien au Hautmont en 2007
Professeur d’immunologie, directeur d'une
unité de recherche Inserm EFS Université de Franche-Comté et, depuis cet été,
directeur général de l’établissement français du sang (EFS)… la liste des
activités et des responsabilités de Pierre Tiberghien est longue. Trop longue ?
« Oui, j’en fais assurément trop. » Mais quand on aime…
La Franche-Comté, il l’a immédiatement aimée. Après le bac à 18 ans, il quitte
sa famille installée près de Genève pour suivre des études de médecine. «
J’avais le choix entre Lyon, Grenoble ou Besançon. Et j’ai opté pour Besançon.»
Après sa thèse et des travaux de post-doctorant aux Etats-Unis, notamment à
l’Institut national de la santé de Washington, Pierre Tiberghien entame un
parcours en hématologie clinique. Il s’intéresse au traitement de la leucémie à
partir de greffe de moelle osseuse puis dans la foulée à l’ensemble des
greffes. Il se passionne sur l’interaction entre un donneur et un receveur et
le processus complexe qui fait que la greffe prend ou non. En 1993, sa
rencontre avec le professeur Patrick Hervé donne à sa carrière un nouveau
tournant. L’homme, qui travaille pour l’Etablissement de transfusion sanguine,
propose à Pierre Tiberghien de créer un laboratoire de recherches dédié à
l’ingénierie cellulaire.
Ce laboratoire sera le fer de lance de l’ingénierie et biologie cellulaire.
Conjointement au labo se développe la banque de sang placentaire, aujourd’hui
la plus grosse de France. « En effet, depuis bientôt 25 ans, nous savons
réaliser des greffes de sang à partir de cellules souches contenues dans le
placenta. Cette possibilité a permis de diminuer la maladie du rejet du greffon
de l’hôte. Même si la greffe ne marche pas à chaque fois, cette technique a
fait beaucoup pour la thérapie cellulaire ». Le laboratoire a porté
également le développement de la greffe tissulaire, et notamment celle de la
cornée. De même Pierre Tiberghien s’est intéressé aux protocoles de recherches
en immunothérapie : « La recherche autour des lymphocytes a permis des
essais cliniques menés par le docteur Christophe Borg sur le traitement du
cancer du colon. »
Autre avancée : la venue de Txcell à Besançon.
Cette société niçoise a été
accueillie sur le site de Besançon et travaille elle aussi sur
la thérapie
cellulaire mais dans un but très précis : celui de
réguler la maladie de Crohn,
une maladie de nature auto-immune, c’est-à-dire dont le
système immunitaire
s’emballe. « Cette société s’est installée il y a 5 ans, nous en sommes
heureux car Besançon pour un Niçois ce n’est pas évident. Depuis nous
accompagnons l’équipe qui compte de 6 à 10 personnes. Actuellement, Txcell
conclut une première étude clinique. » Enfin, Pierre Tiberghien est
également à l’origine de la création de l’Institut de bio-ingénierie de
Franche-Comté. Ce dernier fédère les unités de recherche de l’Université de
Franche-Comté, de l’INSERM en collaboration étroite avec le CHU et l’EFS.
L’attachement de Pierre Tiberghien à Besançon est intact après plus de trente
ans, même si son poste à la direction nationale de l’ESF le contraint de vivre
à Paris. « Je reviens ceci dit au moins une fois par semaine à Besançon. »
Des venues attendues car la ville lui doit beaucoup : Pierre Tiberghien
contribue – sans compter – à faire de notre capitale régionale un centre
d’excellence de l’ingénierie cellulaire.
Sœur Marguerite
Sœur Marguerite Tiberghien est née en 1926 à
Roubaix en France.
vingt-quatre ans, Sœur Marguerite entre dans
les ordres en tant que Fille de la Charité de Saint Vincent de Paul. Après
plusieurs années passées à enseigner à l’institut technique de Loos, elle part
en 1972 enseigner au Congo - alors sous le régime communiste de la République
populaire du Congo - à Brazzaville.
En
trente ans, elle va fonder un réseau
d’écoles gratuites, "l'Ecole Spéciale de
Brazzaville", offrant aux
exclus du système scolaire (enfants et jeunes
déscolarisés, adultes illettrés
et handicapés) un accès à l’enseignement
primaire gratuit en langue française. Ce
«miracle d’amitié» permet aujourd’hui
à près de 2500 enfants, adolescents et adultes
de sortir de l’orphelinat mental. Depuis sa création,
l’Ecole Spéciale de
Brazzaville a sauvé plus de 20 000 Congolais de
l’illettrisme.
Désormais en France depuis septembre 2004,
Sœur Marguerite continue son action en faveur des exclus du système scolaire.
Elle a notamment enseigné la lecture et l'écriture auprès de populations en
grande difficulté économique et sociale.
En novembre 2006 est publié "Soeur
Courage1", un livre d'entretien entre Jacques Séguéla et Soeur Marguerite,
racontant notamment ses 30 années passées à Brazzaville. En septembre 2010,
Sœur Marguerite crée une structure spécifique : le Fonds de Dotation Sœur
Marguerite2, qui a pour but de soutenir financièrement et de valoriser des
initiatives locales d'accès à l'enseignement primaire gratuit en langue
française à destination des exclus du système scolaire. L'objectif à terme est
de créer une Fondation qui permettra de pérenniser, de promouvoir et d'étendre
son œuvre en faveur de l'enseignement primaire gratuit pour tous.
L'Ecole Spéciale de Brazzaville
L’Ecole Spéciale de Brazzaville accueille et
instruit gratuitement les exclus du système scolaire congolais : enfants et
jeunes déscolarisés, adultes illettrés et handicapés. Par "exclus",
il faut entendre tout ceux qui, pour diverses raisons d'âge, de santé, de
pauvreté et de condition sociale n'ont pu être instruits dans une école
habituelle ou ont été renvoyés de ces écoles. L’établissement propose un
enseignement primaire et une formation professionnelle (menuiserie, couture et
jardinage), ainsi que des activités d’éveil aux handicapés mentaux.
Historique
L’Ecole Spéciale de Brazzaville a commencé en
octobre 1975, par l’apprentissage de la lecture à 40 mamans de la paroisse
"Jésus Ressuscité" dans le quartier du Plateau des 15 ans. (Commune
de Brazzaville). Peu à peu, la demande devient grandissante, marquée notamment
par l’arrivée de jeunes et d’adultes illettrés. Les effectifs passent alors à
275 élèves en 1980. Sœur Marguerite trouve de nombreux soutiens, aussi bien de
France qu’à Brazzaville, pour arriver à proposer un enseignement primaire
efficace. Afin que l'Ecole Spéciale puisse disposer de places suffisantes pour
accueillr des effectifs de plus en plus nombreux (375 élèves en 1981), Soeur
Marguerite cherche alors un bâtiment mieux adapté. Le gouvernement congolais -
qui avait déjà approuvé officiellement le fonctionnement de cette structure -
autorise l'extension de l'Ecole Spéciale en 1980 et offre un terrain à côté de
l’Aéroport de Maya-Maya, toujours dans le quartier du Plateau des Quinze Ans
(quartier de Moungali). Financé grâce à Misereor, l’Ambassade de France, la
Fondation Raoul Follereau et Auteuil International, le bâtiment - aujourd'hui
l'Ecole mère - est inauguré le 26 juin 1982 en présence des Ambassadeurs de
France et d’Allemagne.
La première rentrée scolaire a lieu le 1er
octobre 1982, avec 442 élèves. En octobre 1984 sont inaugurés les ateliers de
couture et de menuiserie par la Première Dame du Congo Antoinette Sassou, femme
de l'actuel Président congolais Denis Sassou-Nguesso.
Le 1er octobre 1992 est inaugurée la première
annexe de l’Ecole Spéciale : la Case Vincent, dans le quartier de Mikalou,
financée par la Coopération française et la Fondation Raoul Follereau. En 1993,
les effectifs atteignent 1000 élèves.
Mais en 1997, des tensions politiques
éclatent : c’est le début de la Guerre civile du Congo-Brazzaville. Malgré la
situation difficile et dangereuse, Sœur Marguerite reste à Brazzaville pour
soutenir les familles les plus en difficulté et accueillir les nombreux
réfugiés au sein même de l’école, dont le fonctionnement scolaire est arrêté.
Le 1er février 1998, le conflit terminé, les cours reprennent avec des
effectifs de 1500 élèves.
Le 11 septembre 1998, Sœur Marguerite reçoit
la Légion d’Honneur, remis par Monsieur Hervé Bolot, Ambassadeur de France au
Congo, en reconnaissance de son œuvre et de son formidable courage exprimé lors
de la guerre civile de 1997.
Malgré de nouvelles tensions en 1999, la
deuxième annexe de l’Ecole Spéciale est inaugurée : la case Joseph, dans le
quartier de Talangaï.
Evolution des effectifs
Le début des années 2000 marque la formation
du "réseau des Ecoles Spéciales", avec l’ouverture de trois nouvelles
annexes : la case Dominique dans le quartier de Poto-Poto, la case Montfort dans
le quartier de Kinsoundi et la case Monnereau dans le quartier de Makélékélé.
Le 18 octobre 2003 est également inaugurée la première annexe rurale de l’Ecole
Spéciale : la case Pierre Savorgnan de Brazza à M’bé, village situé à 150 km au
nord de Brazzaville. Le bâtiment est financé par la Coopération française et
construite par Acted. En 2004, les effectifs grandissants (1800 élèves), six
nouvelles salles de classe viennent compléter le bâtiment principal à Moungali,
dont le financement est assuré par Auteuil International.
Sœur Marguerite apprend que sa communauté des
Filles de la Charité la rappelle en France. Son départ sera effectif en
septembre. Avant qu'elle ne rentre en France, Sœur Marguerite reçoit l’Ordre du
Mérite congolais, remis par Emilienne Raoul, Ministre des Affaires sociales. Elle
laisse alors la direction de l’Ecole Spéciale à sa collaboratrice Sœur Maria
Dolorès, qui sera en poste jusqu’en 2009.
Actuellement, l’Ecole Spéciale de Brazzaville
est gérée par Sœur Brigitte Liyombi, en charge de l'enseignement et de la
pédagogie, et assistée pour la partie administrative par Sœur Maria Teresa
Casta.
Organisation pédagogique
Les sections
La scolarité à l'Ecole Spéciale est organisée
autour de trois sections pédagogiques (adultes, jeunes et section pratique).
La section adultes (A) est ouverte aux
personnes âgées de plus de 20 ans, avec des cours d'alphabétisation et une
préparation au certificat d'études primaires. Classe de T3 (équivalent du CM1).
La section jeunes est répartie en 2 catégories :
- J (pour les enfants de moins de 14 ans):
cours d'alphabétisation et de remise à niveau "CM2", puis l'envoi
dans les écoles habituelles pour reprendre un cycle normal
- T (pour les plus de 14 ans) : cours
d'alphabétisation et de préparation, au certificat d'études primaire adultes.
Mais aussi ateliers professionnels en
menuiserie, couture, tricot, broderie et jardinage.
La section pratique (SP) regroupe les enfants
et jeunes handicapés mentaux. Elle offre des activités d'éveil et des activités
pratiques, comme la cuisine, le jardinage et le sport, en vue de favoriser
l'insertion de ces élèves en famille et en société.
Les quatre principes de base
Accueil des exclus de l'enseignement primaire
Coexistence des trois sections pédagogiques
Gratuité avec participation libre des élèves
Gestion d'un comité d'entraide
Le devenir des élèves
Apprentissage de la couture
Les plus jeunes (section J) sont réintégrés
au cycle normal d’écoles primaires, au niveau CM2.
Les plus âgés ont la possibilité de passer
leur Certificat d'études primaires, avec l'opportunité de poursuivre leurs
études en collège d'enseignement technologique. Egalement, ils peuvent
s'insérer dans la vie professionnelle grâce notamment à la formation reçue à
l'Ecole Spéciale (menuiserie, couture et jardinage). Des anciens élèves sont
aussi devenus professeurs à l'Ecole Spéciale.
Les handicapés mentaux restent à la charge de
leur famille, mais leur passage à l'Ecole Spéciale leur a permis d'être
davantage éveillés, facilitant leur insertion et leur acception dans la
société.
Financement
L’Ecole Spéciale de Brazzaville étant
gratuite, son fonctionnement a toujours été financé par ce que Sœur Marguerite
appelle un « miracle d’amitié » : des donateurs privés et des ONG qui ont su
répondre aux besoins grandissants de l’école. Afin de structurer en France un
soutien financier pérenne, l'Association « Les Amis de l'Ecole Spéciale de
Brazzaville3 » voit le jour le 12 mars 1993. Composé d’un fort réseau de
donateurs et de parrains, l’association finance en grande partie le budget
annuel de 200 000 € de l’Ecole Spéciale de Brazzaville. Egalement, l’État
congolais a progressivement pris part au fonctionnement de l'Ecole Spéciale, en
finançant le salaire d'une partie des professeurs. En 1980, il y avait 7
professeurs titularisés. Actuellement, sur les 68 professeurs que comptent
l'Ecole Spéciale de Brazzaville, 35 sont pris en charge par l'État.
Cette démarche permet de mieux impliquer les
autorités publiques dans la politique nationale d’éducation, notamment en
faveur des exclus des écoles primaires habituelles.
Le livre "Soeur Courage"
Soeur Marguerite & Jacques Séguéla, en
avril 2011
En avril 2006, Soeur Marguerite fait la
connaissance du publicitaire Jacques Séguéla. Rapidement séduit par sa
personnalité hors du commun, il lui propose d’écrire une biographie. En octobre
2006 sort «Sœur Courage», un livre d’entretien intitulé «la rencontre
inattendue d’un fils de pub et d’une fille de Dieu», parlant notamment de
l'engagement de Sœur Marguerite à lutter contre l'analphabétisme au Congo et
ses ravages dans la société. Les bénéfices du livre sont reversés à
l’Association des "Amis de l’Ecole Spéciale de Brazzaville". "En
l'écoutant,j'ai senti comme une caresse de bonheur. Du drame, elle ne retient
que l'espoir ; de la noirceur de l'humanité, que la blancheur des matins à
venir."
"Sœur Marguerite ne conte pas les
histoires, elle les mime. Ce n'est plus du passé, mais du live."
"Sœur Marguerite a toujours le dernier
mot. Quand on l'écoute, on a envie de se taire. Quand on la voit sourire, on a
envie de la suivre." Jacques Séguéla
Le Fonds de Dotation Sœur Marguerite
Afin de promouvoir et d’étendre son œuvre,
Sœur Marguerite souhaite créer une Fondation qui aura pour objet de soutenir
l’enseignement primaire gratuit auprès des exclus du système scolaire. Pour
développer ce grand projet, elle s’associe à nouveau avec Jacques Séguéla, mais
aussi le Père Alain de la Morandais et d'autres amis.
Création et mise en route
Pour aboutir à la création d'une Fondation,
Sœur Marguerite met en place dans un premier temps une structure juridique
intermédiaire : le Fonds de Dotation Sœur Marguerite, dont le but est de
constituer la dotation nécessaire à la création d’une Fondation. Cette
structure a aussi vocation à financer des projets destinés à l’éducation
primaire gratuite pour tous. Son objet est de soutenir financièrement et de
valoriser des initiatives locales d'accès à l'enseignement primaire gratuit en
langue française à destination des exclus du système scolaire (enfants et
jeunes déscolarisés, adultes illettrés, handicapés)4. D'ici 2012, le Fonds de
Dotation Sœur Marguerite envisage de passer à un statut de Fondation reconnue
d'utilité publique, d'être un acteur de référence en matière d'éducation
primaire en zone francophone et de financer 20 projets à hauteur de 500 000 €5.
Le Fond de Dotation Sœur Marguerite a été
officialisé à la Maison de l'UNESCO à Paris, le mardi 12 Avril 2011, sous le
haut-patronage de Carla Bruni-Sarkozy6.
Les premiers projets financés
Le premier projet soutenu financièrement est
celui d’Objectif Brousse7, une association intervenant en République
Démocratique du Congo qui développe notamment un programme de scolarisation
gratuit de 2000 enfants dans 50 écoles de la région du Kivu. Egalement, le
Fonds de Dotation Sœur Marguerite apporte son soutien au budget de
fonctionnement à l’Association des Amis de l’Ecole Spéciale de Brazzaville. D’autres
projets de soutien viendront progressivement compléter ceux déjà existants.
La chanson et le clip «Love is Love »
En juin 2011 , d'anciens participants à
différents programmes de TV réalité, ont choisi de contribuer au projet de Sœur
Marguerite en prêtant leur voix pour un single intitulé « Love is Love8 »,
composé par Allan Van Darc. La chanson est accompagnée d'un clip marqué par la
participation de Sœur Marguerite9. L’ensemble des bénéfices est reversé au
profit du Fonds de Dotation Sœur Marguerite.
Distinctions
Sœur Marguerite décorée de l'Ordre du mérite
congolais, septembre 2004
11 septembre 1998 : Chevalier de la Légion
d'honneur, remis par l'Ambassadeur du Congo en France Hervé Bolot
septembre 2004 : Ordre du Mérite congolais,
remis par la Ministre des affaires sociales Emilienne Raoul
8 septembre 2008 : Chevalier de l'Ordre
national du Mérite, remis par le Ministre de l’Éducation nationale Xavier
Darcos.
Ouvrage
2006 Sœur Courage - La rencontre inattendue
d'un fils de pub et d'une fille de Dieu, Jacques Séguéla et Sœur Marguerite
Edition des Presses de la Renaissance
Citations
Sœur Marguerite avait l'habitude d'écrire des
petites citations sur le tableau des salles de classe, qui permettaient de
tenir en éveil la curiosité et l'ouverture d'esprit de ses élèves.
Cette tradition est encore respectée
aujourd'hui à l'Ecole Spéciale de Brazzaville.
Quelques citations souvent reprises :
"L'espérance, c'est demain qui encourage
aujourd'hui. Et aujourd'hui bien fait, c'est demain réussi"
"Avant d'être autres, les autres sont
pareils et, comme tout le monde, ils ont besoin d'être aimés, respectés et
valorisés"
"Toute personne est une plante dans le
jardin de l'humanité, cultivez-la, arrosez-la de morale ; demain, vous aurez
une excellente ombre féconde en douceur" Adèle Leflon
"Une bonne action porte en elle sa
récompense, faire le bien est une source de bonheur si facile que je m'étonne
toujours que le bien ne soit pas plus répandu." Christine Urban
"Il ne faut pas refuser secours à la
ronce qui veut devenir rose." Paul Claudel
"Ne demande pas au manguier de te donner
des ananas, aide-le à donner de belle mangues!"
"Mbutu zu fioti, ni miti mia mionso, mu
katé." (Si petite soit la graine, elle contient tout l'arbre.)
"Tu ne peux pas faire un arbre, mais tu peux en planter un." Sagesse bantou.
Descendants de Louis Tiberghien
Louis Tiberghien, né le 17 janvier 1816,
Tourcoing (59), décédé le 17 septembre 1884,
Tourcoing (59) (à l'âge de 68 ans).
Marié le 29 avril 1844,
Tourcoing (59), avec Catherine
Justine Duvillier, née le 26 septembre 1820,
Tourcoing (59), décédée le 22 mai 1883,
Tourcoing (59) (à l'âge de 62 ans), dont
Yves Tiberghien a obtenu son Ph.D. en sciences politiques
à l’université de Stanford et est un Harvard Academy Scholar. Il est
actuellement professeur agrégé de sciences politiques à l’Université de la
Colombie-Britannique (UBC) et sera le nouveau directeur de l’Institute of Asian
Research à partir du 1er septembre 2012. Il est également
chercheur associé au Centre for Chinese Research, au Centre for Japanese
Research, au Liu Centre, au Peter Wall Institute for Advanced Studies et à
l’Institute for European Studies de l’Université de la Colombie-Britannique ;
ainsi qu’à Science Po Paris et à l’Asia Centre (Paris). Ce spécialiste de
l’économie politique comparative et internationale concentre ses recherches sur
la Chine, le Japon et la Corée.
Il travaille actuellement à un projet pluriannuel portant
sur la gouvernance économique et environnementale mondiale ; il se concentre plus particulièrement sur le rôle
de la Chine, du Japon et de la Corée dans le G20 et dans les questions
économiques et environnementales mondiales; ce projet est financé par le
Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH). Il est respectivement
auteur et coéditeur de deux ouvrages à paraître sur le sujet : L’Asie
et le futur du monde (aux Presses de Sciences Po, Paris, sorti cette
semaine du 20 août) et Minerva's Rule: Canadian, European, and Japanese
Leadership in Global Institution-Building (chez Palgrave MacMillan,
sortie début 2013).
Yves Tiberghien est diplômé de l’École des hautes
études commerciales de Paris (HEC Paris). Il a obtenu une maîtrise en
sciences du management auprès de la CEMS (Community of European Management
Schools) et une maîtrise en études politiques internationales à l’Université de
Stanford.
Leur petit fils est Nicolas Beytout, né le 8 juin 1956 à Neuilly-sur-Seine
(Hauts-de-Seine), est un journaliste français.
Il a été directeur de la rédaction des Echos entre 1996 et 2004, puis
directeur de la rédaction du Figaro de 2004 à 2007. Il a été le PDG du Groupe
Les Echos, le pôle média de LVMH, de fin 2007 à septembre 2011. Diplômé de
l'Institut d'études politiques de Paris, il a été journaliste à l’Économie, la
Correspondance Économique, la Lettre des Échos, les Échos, dont il est nommé
rédacteur en chef par Jacqueline Beytout, deuxième épouse de son grand-père
paternel et propriétaire du titre à l'époque, puis directeur de la rédaction en
1996. Sa nomination par Serge Dassault en 2004 au même poste au Figaro provoque
les critiques des syndicats de ce journal, qui craignent l'influence de ses
propriétaires sur le contenu du journal.. Jusqu'en 2008, il intervenait, tous
les dimanches à 18h30, au Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, avec Jean-Michel
Aphatie (RTL) et Pierre-Luc Séguillon (LCI). Il est aussi intervenu sur Europe
1, TF1, France Info. Il faisait partie des invités au Fouquet's le 6 mai 2007
au soir, pour fêter la victoire de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle.
Le 19 novembre 2007, Nicolas Beytout annonce au comité de rédaction du Figaro,
qu'il va quitter ses fonctions de directeur de la rédaction pour rejoindre le
Groupe LVMH en tant que directeur du pôle Médias du groupe (DI). Il est
remplacé dans ses fonctions par Étienne Mougeotte jusque là directeur de la
rédaction du Figaro Magazine.En septembre 2008, il rejoint la chaîne
d'information en continu i>Télé pour animer Les points sur les i, un débat
diffusé le samedi à 12 h 301. Avec Audrey Pulvar, il animera en septembre et le
dimanche 17 heures politique, une émission politique, diffusée de 17 à 18
heures sur I-Télé. Le 29 septembre 2011, le groupe LVMH a annoncé le départ de
Nicolas Beytout du poste de président directeur général du Groupe Les Echos et
son remplacement par Francis Morel, ancien directeur général du Figaro.
Il est membre de la Commission Trilatérale, et a été invité à de multiples
reprises (en 2001, 2003, 2004 et 2005) à la réunion très discrète du Groupe
Bilderberg.
Il a aussi été membre du Comité national de l'Euro. Il est membre du
Conseil d’Administration de la Fondation de France, du Comité scientifique de
la Chaire de Régulation à l’Institut d’Études Politiques de Paris et du Comité
d’Éthique du MEDEF2.
Nicolas Beytout est également membre du comité d'orientation de Reporters
d'Espoirs, la première agence d'information spécialisée sur les initiatives et
les solutions. Nicolas Beytout fait partie du conseil d'administration du musée
d'Orsay depuis 2004.
Lignée tourquennoise
de Philippe Tiberghien (XVII° siècle):
Simon Auguste Tiberghien, Assureur, président de coopérative "La Solidarité ouvrière, Résistant, mort pour la France dans le camp de concentration de Gross Rosen en Haute-Silésie. Une rue porte son nom à Tourcoing.
Thierry Tiberghien (Yann Sinclair), généalogiste, historien, webmaster de l’Association Louis XVI, fils de Serge, banquier, Membre de l'Orphéon National des Crick-Sicks.
Philippe
Tiberghien.
Marié le 12 octobre 1671,
Mouvaux, Nord, avec Marie Jeanne
Picavet, née vers 1650, Mouvaux, Nord, dont
Marié le 20 novembre 1878,
Tourcoing, Nord, avec Virginie Warhem,
née le 31 janvier 1832,
Tourcoing, Nord.