Quelques illustrations de la lignée des

Scrépel 

Screpel-blason

L'Association des Lignages de France (A.L.F.) a pour mission de rendre hommage aux lignages, y compris les nouveaux, 
en leur demandant de réaliser un thesaurus agnatique des porteurs du nom dévoués au Bien Commun et un blason repris ou créé.
Le marquis de La Roche-Lambert-Myons a apporté en 1922 ce blason dans sa généalogie Desurmont : 
qu'il soit consensuel ou non, "vrai" ou "faux", ancien ou fabriqué, l'A.L.F., en 2023, 
sans dissimulation, le reprend pour apporter à cette lignée l'oriflamme de son dévouement au Bien Commun.

"En ce qui concerne les SCREPEL, j’ai retrouvé plusieurs générations  à Moen dans le Courtraisis (Flandre de langue flamande) sous la forme SCHERPEREEL ; c’est en passant à Wattrelos puis Roubaix que le nom est devenu SCREPEL (d’après une généalogiste membre du GGRN à l’origine, portant le nom de SCHERPEREEL, la prononciation était « Scerprel » d’où la modification phonétique en SCREPEL). Philippe Rammaert-Mignot

Les SCREPEL étaient d’origine beaucoup plus modestes que les PROUVOST puisqu’ils étaient tisserands à Wattrelos avant de faire une ascension sociale étonnante à Roubaix.

Pierre Joseph Scrépel 1717-1778 &1741
Anne Marie Lefebvre 1721-1774
|
Jean Louis Joseph Scrépel 1756-1827 &
1780
Marie Angélique Carton 1761-1834
|
Jean-Baptiste Scrépel 1783-1855
tisserand puis fabricant, ° 17/09/1783 Roubaix, + 13/11/1855 Roubaix, x 03/09/1806 Roubaix
Maire de Roubaix du 04/08/1840 à 10/1840
Manufacturier, Administrateur de l'hospice des orphelins et invalides de Roubaix (1827), Conseiller municipal, Membre élu du conseil de fabrique et marguillier de l'église Notre-Dame (1852-1855),
Roubaix: exposition de 1844."Mr Scrépel-Lefebvre était simple tisserand lorsqu'en 1799 il commença pour son compte une très petite fabrication; elle était soignée, il réussit et accrut sa production. Quelques années après, il eut une filature de coton dont il consommait les produits dans son tissage; ses produits étaient, soit sous le rapport de la filature, soit sous celui des tissus, d'une perfection telle, que plus sa fabrique grandissait, plus sa clientèle arrivait. La laine prit faveur, Mr Scrépel joignit une filature de laine à sa filature de coton, et tout cela marche à l'aide d'un moteur de 12 chevaux. Mr Scrépel se fit aider par les enfants qui se succédaient chez lui; il leur donnait ainsi des leçons et ces leçons profitèrent si bien que nous allons voir paraitre trois de ses élèves qui viendront prouver qu'eux aussi sont dignes de nos encouragements. Mr Scrépel expose des tissus fabriqués avec de la laine et du coton et avec de la laine peignée. Tous ces produits sortent de la filature et du tissage de l'exposant. Ces tissus sont faits avec la perfection qu'à toujours mise à sa fabrication Mr Scrépel-Lefebvre. Partout on peut y remarquer l'attention et les soins d'un chef éclairé. Le jury vote à Mr Scrépel-Lefebvre la médaille d'argent."
&
1806
Virginie Lefebvre 1783-1836
|

Louis Jean Charles Scrépel 1809-1891

Branche ainée existante: Les Louis Jean Scrépel (Florin)

Fidéline Scrépel, née le 19 janvier 1808, Roubaix (59), décédée le 3 août 1853, Roubaix (59) (à l'âge de 45 ans).
Mariée le 26 avril 1830, Roubaix, avec Jean-Baptiste Réquillart, né le 24 janvier 1806, Roubaix (59), décédé le 7 novembre 1887, Roubaix (59) (à l'âge de 81 ans), tisseur de laine et de coton, filateur de coton, propriétaire.

Louis Jean Charles Scrépel, marguillier de l'Eglise St Martin à Roubaix, filateur, Administrateur de l'Hospice de Roubaix 1852-1857, Marguiller de l'église Notre Dame 1856, Président du conseil de fabrique de St Martin, Membre de la Chambre consultative de Roubaix, décédé au 24 Rue St George à Roubaix, fils de Pierre Joseph Scrépel 1717-1778, petit fils de Jean Louis Joseph Scrépel 1756-1827, arrière petit fils de Jean-Baptiste Scrépel 1783-1855, né le 13 décembre 1809, Roubaix,décédé le 20 mars 1891, Roubaix  (81 ans),  fils de Pierre Joseph Scrépel 1717-1778, petit fils de Jean Louis Joseph Scrépel 1756-1827, arrière petit fils de Jean-Baptiste Scrépel 1783-1855, né le 13 décembre 1809, Roubaix,décédé le 20 mars 1891, Roubaix  (81 ans),  marié  le 7 mai 1832, Roubaix,avec Céline Aline Florin, née le 20 août 1805, Roubaix,décédée le 18 septembre 1877, Roubaix  (72 ans),

Louis-Jean-Screpel-Florin-par-Victor-Mottez

Portrait de Louis Jean Scrépel (1809-1891) peint par Victor Mottez (Musée de la Piscine à Roubaix) qui épousa en 1832 Cécile-Aline Florin

FlorinHD - Copie

Photographie aimablement confiée par  Patrice Bernard

Screpel-Florin-Louis-&-Cecile
Etonnante présence dans cette photo vers 1840  transmise par Ferdinand Cortyl avec l'extrait du livre de compte

Screpel-Florin-Louis-&-Cecile_Livre-Compte

Victor Mottez, né à Lille, le 13 Février 1809,marraine : Catherine Virnot (épouse de Charles Lethierry, oncle du peintre),

 peintre d'histoire,chevalier de la Légion d'Honneur.«  Elève de Picot en 1828,de M. Ingres,Victor-Louis Mottez fut un artiste foncièrement original, de talent robuste et de haut caractère, un des meilleurs peintres de l'Ecole française à laquelle il fait honneur.Son érudition, son enthousiasme pour les grands Maitres primitifs jusqu'a Raphael, le gorgèrent vers le genre archaïque si propice aux fresques décoratives.

En quittant Rome, il avait sur le mur de la maison qu'il habitait, laisse l'ébauche d'un portrait de sa femme, mais Ingres trouvait l’œuvre si remarquable, qu'il s'empressa de la faire enlever. En arrivant à Paris Victor Mottez eut la bonne surprise de retrouver sa fresque dans son atelier. Cette fresque est aujourd'hui au Musée du Louvre, dans la Salle des Etats. Juliette Audevaert est représentée de profil, le visage soutenu par la main droite. La coloration est faite de gris, d'ocre, de blanc avec quelques noirs et cette sobriété donne une impression saisissante de style et de vérité (1840). « Son père avait la passion de l'art et peignait lui-même. Envoyé quelques années en pension à Paris, il fut rappelé à cause du mauvais état des affaires de son père et ses études en furent écourtées. Il suivit des cours à l'École de dessin de Lille, et travaillait sous la direction de son père ou des amis peintres de celui-ci comme Édouard Liénard, ancien élève de Jacques-Louis David. Il repartit à Paris en 1828-1829 pour entrer à l'École des Beaux-Arts, et étudia d'abord sous la direction de François-Édouard Picot, puis comme élève libre de Dominique Ingres.

Le Christ au Tombeau (1838). La révolution de 1830 fut vécue comme une catastrophe par cette famille très religieuse et très dévouée aux Bourbons, et Victor Mottez fut de nouveau rappelé à Lille par son père. Marié peu de temps après, il fit de nombreux voyages, dont le plus long et le plus important en Italie, dont il considérait les grands peintres comme des maîtres absolus. À Rome, il retrouva Ingres, qui l'aimait beaucoup et le conseilla souvent. De cette époque datent Le Christ au Tombeau (aujourd'hui dans l'église Sainte-Catherine de Lille) et Le Martyre de Saint Étienne (à l'église Saint-Étienne de Lille).C'est lors de ce voyage en Italie qu'il se prit de passion pour l'art de la fresque et, ayant exécuté un portrait de sa femme Julie, il le montra à Ingres qui fit détacher la fresque du mur. Celle-ci a plus tard été donnée au Louvre par les deux fils de l'artiste.

Rentré en France en 1838, il s'installa à Paris. Il exposa dans les Salons, et surtout se tourna de plus en plus vers un genre délaissé : les fresques, notamment religieuses. Il traduisit d'ailleurs le Il Libro dell'arte, Traité des arts de Cennino Cennini, peintre florentin du XIVe siècle, et en retint les techniques. Ses œuvres pour les églises (à Église Saint-Germain-l'Auxerrois dans les années 1840, et à Saint-Séverin dans les années 1850) seront ses plus remarquables, admirées par Ingres et Delacroix ; mais en raison de l'hostilité d'une partie du clergé, des matériaux, et des murs salpétrés et de leur situation, elles n'ont pas résisté au temps (elles étaient déjà détériorées au XIXe siècle) et sont aujourd'hui en grande partie effacées, sauf le Saint Martin découpant son manteau de Saint-Germain l'Auxerrois. On peut encore en avoir une idée par les cartons conservés de l'artiste.

Dans ces mêmes années, il fréquenta le salon des Bertin, côtoya les plus grands écrivains et artistes (il existe une esquisse d'un portrait de Victor Hugo). Il fit pour ce salon deux fresques qui furent détruites en 1854. Après la révolution française de 1848, Victor Mottez partit en Angleterre, où il fit de nombreux portraits de nobles et de personnalités britanniques, mais aussi celui du ministre exilé François Guizot, exposé au salon de Londres. Revenu en France en 1853, il œuvra ensuite dans l'Église Saint-Sulpice, au début des années 1860, avec Delacroix, où leurs styles très opposés montraient de manière frappante la lutte des visions classique et romantique. Maurice Denis considérait ces fresques de Saint-Sulpice (un autre Saint Martin) comme "inoubliables". Il fut toute sa carrière durant un excellent portraitiste, et c'est ce qu'il fit essentiellement durant ses dernières années d'activités. On lui doit aussi des vitraux de l'église Saint-Maurice de Lille. Il se maria trois fois, la première avec Julie Odevaere, parente d'un peintre et par sa mère d'une famille d'artistes belges. Elle est connue par des portraits la représentant à l'huile ou à la mine de plomb dits "de Mme Mottez" (...) d'Ingres et de Chassériau, par la fresque réalisée en Italie conservée au Louvre et par plusieurs portraits à l'huile que les fils de l'artiste ont déposés au Petit-Palais et au Palais des beaux-arts de Lille. Le second mariage de Mottez eut lieu en Angleterre avec Georgiana Page, de laquelle naquit un fils, le peintre Henry Mottez, mort sans descendance. La troisième épouse de Mottez lui donna un autre fils, le contre-amiral Jean Mottez (1866-1942), qui fut directeur du personnel militaire de la Flotte, commandant des écoles de Méditerranée et sous-chef d'État-Major général de la Marine. C'est de l'amiral Mottez que sont issus les nombreux descendants du peintre. » Wikipedia

En quittant Rome, il avait sur le mur de la maison qu'il habitait, laisse l’ébauche d'un portrait de sa femme, mais Ingres trouvait l’œuvre si remarquable, qu'il s'empressa de la faire enlever. En arrivant à Paris Victor Mottez eut la bonne surprise de retrouver sa fresque dans son atelier. Cette fresque est aujourd'hui au Musée du Louvre, dans la Salle des Etats. Juliette Audevaert est représentée de profil, le visage soutenu par la main droite. La coloration est faite de gris, d'ocre, de blanc avec quelques noirs et cette sobriété donne une impression saisissante de style et de vérité (1840). 

Eurent 7 enfants :1 : Louis Carlos, Paul, Cécile, Pauline, Léon, Marie, Ernest :

Léon Louis Scrépel 1838-1879 époux de Victorine Florine Delerue 1843-1893

victorine%20delerue%20screpel.JPG    Leon-Screpel

transmirent une grande maison de maitre en brique sur le terrain d’une propriété, la Pontennerie, à leur fille Berthe  Scrépel (1870-1943) épousa Alfred Motte (1864-1902), fils d’Alfred,

motte-alfred

frère d’Albert et Eugène Motte, Eugène-Motte

industriel, maire de Roubaix de 1902 à 1912, cousine  germaine de Charles Prouvost-Masurel .Berthe  fit démolir cette maison pour la remplacer par un très beau château classique en pierre de taille d’inspiration Louis XVI, le château de la Pontenerie, dit château d’Halluin, édifié en 1903-1904.

d-Halluin-Grande-Pontennerie-Roubaix Chateau-Screpel-d'halluin

La Grande Pontennerie                                                     Baptème de Michel d’Halluin

Le parc de quatre hectares comprenait également une ferme, les dépendances : un logement de gardiens et une petite ferme basse, écurie, sellerie, logement des fermiers et divers locaux en prolongation, porcherie, clapier, poulailler, et par devant le tout un enclos de fumier et une petite mare… De l’autre côté du parc un bâtiment servait de maison de gardiens, de garage et de logement pour les domestiques. Il y avait aussi des serres dans un grand potager verger. Monique de Dianous, née d’Halluin, évoque également un vieux tennis, des manèges, des buttes, des fossés et une grand pièce d’eau entourée de rochers artificiels, de chemin s tourmentés et rocailleux et d’une grotte…des bancs, des statues décoraient le parc …des lions accroupis, un faune cornu, un buste de déesse, et une haute maison d’habitation appelée la petite Pontennerie.

C’est la fille de Madame Motte-Scrépel, Madame Jules d’Halluin-Motte qui hérita de la Pontennerie, puis son fils Monsieur Jules d’Halluin-Lepoutre, qui habita le château jusqu’en 1961, date à laquelle il fut exproprié par la ville, et le château démoli. Et c’est la sœur de Monsieur Jules d’Halluin Lepoutre qui a hérité de la Petite Pontennerie, Madame Berthe Berthon d’Halluin

Un témoignage de voisins : Madame Fleurbay: ” moi, j’allais à l’école Notre Dame de Toute Bonté. L’église Saint Jean-Baptiste juste à côté était une église  aisée  (sic). Les d’ Halluin venaient. Nous, on était assis avec l’école sur les côtés, eux, comme tous ceux des châteaux, avaient leurs chaises à leurs noms, réservées dans la nef centrale. On respectait ça…Une fois, l’école a été autorisée à faire la procession chez Huet. On  est entré par la rue Jules Guesde, en venant de l’église St Jean-Baptiste et on a fait le tour du château en procession. Ca nous a marquées. C’était magnifique pour nous. On a été dans les jardins. C’était dans les années 1935. Je me souviens que ma petite sœur faisait un ange avec des ailes et moi je tenais les cordons de la statue de la Vierge. “

Au sujet de Paul et Cécile Scrépel: Les Masurel

2 : Paul, né  le 13 janvier 1834, Roubaix, décédé le 13 juillet 1889, Roubaix  (55 ans), négociant en laines,  marié       le 10 septembre 1855, Tourcoing,  avec Camille Masurel, née le 28 mars 1836, Tourcoing, décédée le 21 juin 1856, Tourcoing  (20 ans).
 marié   le 2 février 1861, Roubaix,avec Mathilde Masurel, née le 26 août 1841, Tourcoing, décédée le 21 février 1903, Roubaix  (61 ans), fille de Carlos Masurel, maire de Tourcoing (1847-1849), (1853-1855), conservateur et catholique, ayant reçu l’Empereur et l’Impératrice.

Carlos MasurelTourcoing-Croytourcoing-croy

3: Cécile Scrépel, née le 16 janvier 1835, Roubaix,décédée le 16 décembre 1883, Roubaix  (48 ans), mariée avec Charles Masurel, né le 27 septembre 1834, Tourcoing, décédé le 22 septembre 1890, Roubaix,incinéré (55 ans)

Tourcoing_hospice_d'Havre

Les Broudehoux

On dit que les Broudehoux portaient sur le chapeau le brin de houx qui les distinguait;

telle fut l’origine des Plantagenet d’illustre mémoire.

 

La lignée :

Jean François Broudehoux 1678-1740

Censier de la Cense du Corbeau à Douzies

&

Marie Barbe Françoise Fayart 1683-1747

|

Jean Baptiste Broudehoux 1705-1789

Censier de la Cense du Corbeau à Douzies,

échevin de Rousies

douzies_aerien

&1747

Marie Antoinette Renaud 1716-1786

|

Amand Joseph Marie Broudehoux 1748

Propriétaire, censier à Douzies et Neuf Mesnil&1788

Angélique Josèphe Nathalie Paray 1769

|

Xavier Joseph Broudehoux 1792-1875 &

Marie Bonnet 1811-1881 dont Paul, Céline (rue Blanche à Saint Maurice de Lille) et Alphonse

|

Alphonse Broudehoux 1835, 1903 ou 04,

élève à Paris de l’Ecole Centrale à l’hôtel de Juigné, rue de Thorigny,

Hotel sale

ingénieur, constructeur, épouse Maria Peterbroeck, très belle (portrait sous le second Empire), née en 1840, dont  Marie, Marguerite, Eugène +1964, Adrienne décédée à deux ans et demi ; les parents eurent une autre fille qu’ils nommèrent Adrienne. Ils  jouaient dans leur demeure de la rue Saint Amand à Valencienne du piano, Alphonse chantait; eurent jusqu’à quatre chiens se promenaient dès 1899 en bicyclettes. Les sœurs firent leurs études chez les sœurs de la sagesse à Valencienne. Sortaient dans la bonne société de la ville : les Mabille de Poncheville, les Thellier, les Vienne, les Piérard, Delgrange etc. où les Boudehoux étaient aimés pour leur » gentillesse, leur distinction naturelle et leur bonne éducation ; les bals se terminaient toujours par le « Quadrille des lanciers ».Fin du XIX°, Alphonse fit un voyage en Egypte pour ses affaires.

Quelques personnalités de cette branche (sans liens généalogiques) et alliances:

Marguerite Broudehoux épousa Raymond Langlais, fou d’équitation, lieutenant de cavalerie de réserve comme son beau-frère Jean, se bat dans les tranchées de Verdun, est muté dans un Etat-Major, le quittent pour l’aviation et s’écrase en juillet 1917 au dessus de la villa familiale d’Enghien sous les yeux de sa mère et de sa femme qui fit suivre ce grand amour par plus de 50 ans de veuvage.

Hippolyte Joseph Vincent Broudehoux, né 1750, Neuf Mesnil, Nord, décédé en 1824, Maubeuge, (74 ans), prêtre, vicaire de Sepmeries et de Liessies (filleul: Agapit Joseph Broudehoux 1761-1815) (filleule: Hippolyte Marie Josèphe Le Conte 1784).

Hippolyte Marie Josèphe Le Conte, née le 12 janvier 1784, Maubeuge, Nord (parrain et marraine: Hippolyte Joseph Vincent Broudehoux 1750-1824 Marie Philippine Febvrier) (filleul: César Martial Broudehoux 1790), mariée le 31 janvier 1809, Maubeuge, Nord, avec Jean Antoine François Grossot, né le 31 mai 1780, Vesoul, Haute Saône, décédé le 1er mai 1819, Valenciennes  (38 ans), percepteur des contributions à Valenciennes.

Jean Philippe de Harveng, Censier de la cense du Corbeau, Né  1728 - Mairieux, Nord, Décédé 1785 - Neuf Mesnil, Nord, 56 ans, fils de Pierre Joseph de Harveng, seigneur d'Arbançon et Marie Gabrielle Françoise de La Croix,  marié le 13 octobre 1750, Neuf Mesnil, Nord, avec Marie Agnès Broudehoux, dont Marie Agnès Angélique.

Blason Harveng

« D’or à la bande de gueules accompagnée de  six merlettes du même posées en orle »

La seigneurie appartenait primitivement à une famille qui portait le nom d’Harvengt. Widon de Harvengt vivait en 1194. On trouve des Harvaing aux Croisades. Au  XIVème siècle, la seigneurie est possédée par Englebert d’Enghien. La terre et la seigneurie de Marchienne en Harvengt était tenue en fief par la principauté de Chimai. Elle consistait en un château, terre et toute justice (haute, moyenne et basse). Elle fut successivement propriété des familles Enghien, Luxembourg, Jaquot, Hanot, Carondelet, Le Roy, Fourneau de Virelles, Bruneau, de la Roche Marchienne. En 1310, Moreau de Harvengt aurait vendu la seigneurie à Englebert d’Enghien d’Havré. Les différents seigneurs qui possédèrent la terre par la suite utilisèrent leurs blasons sans allusion à la terre qu’ils occupaient.

Angélique Françoise Lucile Broudehoux, née le 3 janvier 1752, Neuf Mesnil, Nord, décédée le 8 mai 1834, Valenciennes, Nord (82 ans) (marraine: Marie Agnès Angélique de Harveng) (filleule: Marie Antoine Agathe Broudehoux 1759-1759),  emprisonnée à Soissons avec ses enfants sous la Terreur, elle n'échappa à l'échafaud que parce qu'elle était enceinte (ses cheveux blanchirent en une nuit), elle perdit son bébé en prison à Soissons. Libérée à Thermidor, très pieuse, fervente royaliste, très éprouvée par ces évènements, elle finit sa vie au 57, rue de Mons à Valenciennes, à demi ruinée. mariée le 6 février 1783 avec Charles Louis Le Conte dit Canteraine, né le 3 septembre 1731 et baptisé à Maubeuge, Nord, exécuté le 7 juin 1794, Cambrai, Nord, inhumé, guillotiné sur l'échafaud (62 ans), architecte et garde général des forêts du Noble Chapitre des Chanoinesses de Sainte-Aldegonde à Maubeuge, de l'Abbaye bénédictine Saint Pierre & Saint Paul d'Hautmont, et du Prieuré d'Aymeries, garde général des forêts nationales de 1791 à décembre 1793, riche propriétaire(des fermes, une ardoisière, des forêts), s'engage en 1791 comme capitaine au corps franc du 10ème Régiment de Hussards Noirs, arrêté sur dénonciation (mars 1794), emprisonné à Bapaume puis à Cambrai, tous ses biens furent confisqués, condamné à mort (19 juin 1794) " comme agent des ci-devant nobles, ayant empéché la vente des biens nationaux", « pour avoir protégé les Chanoinesses de Sainte-Aldegonde », guillotiné mort sur l'échafaud à Cambrai le 7 juin 1794, 1ère victime de Joseph Le Bon, dans la même charrette que toute la famille Thellier de Poncheville, Un de ses enfants, Charles Antoine Le Conte, né le 9 décembre 1784, Maubeuge, Nord, décédé le 9 avril 1831, Valenciennes, Nord (46 ans), fut capitaine de cavalerie, chevalier de la Légion d'Honneur.  Une demande de béatification a été introduite au Vatican par l'Evêché d'Arras en 1931. (parrain et marraine: Charles Louis Bourez Aldegonde Meurisse), dont :
Hippolyte Marie Josèphe Le Conte, née le 12 janvier 1784, Maubeuge, Nord (parrain et marraine: Hippolyte Joseph Vincent Broudehoux 1750-1824 Marie Philippine Febvrier) (filleul: César Martial Broudehoux 1790).
    Mariée le 31 janvier 1809, Maubeuge, Nord, avec Jean Antoine François Grossot, né le 31 mai 1780, Vesoul, Haute Saône, décédé le 1er mai 1819, Valenciennes (Nord) (à l'âge de 38 ans), percepteur des contributions à Valenciennes.
    Charles Antoine Le Conte, né le 9 décembre 1784, Maubeuge (Nord), décédé le 9 avril 1831, Valenciennes (Nord) (à l'âge de 46 ans), capitaine de cavalerie (parrain et marraine: Nicolas d'Herbaix Marie Antoinette Renaud 1716-1786).
    Emilie Stanislas Le Conte, née le 14 avril 1788, Maubeuge (Nord), décédée le 4 avril 1840, Fauquembergues (Pas de Calais) (à l'âge de 51 ans).
    Mariée avec Philippe André Joseph Durand, né le 30 novembre 1779, Douai (Nord), maître teinturier.
    Eugénie Léontine Le Conte, née le 1er janvier 1791, Maubeuge (Nord), morte jeune.

« Les Hussards Noirs, également appelés Hussards de Jemmapes ou Hussards francs du Nord est un escadron constitué pendant la Révolution française.  4 février 1793 : l'escadron est créé par Nestor Mairiau avec l'accord du général Dumouriez. Il s'agit d'un corps franc, ils ne font pas partie de l'armée régulière.  4 juin 1793 : l'escadron est intégré à l'armée régulière et au 10e régiment de hussards.Uniforme : flamme du bonnet : noir ;collet : noir ; dolman : noir ; pelisse : noir ; parement : rouge ; tresse : blanc ; culotte : noir. La sabretache serait ornée d'un "N" blanc sur fond rouge. Bien que l'uniforme soit entièrement noir, cet escadron ne doit pas être confondus avec les Hussards de la Mort. Même après leur union au 10e Régiment de Hussards, ils conserveront cet uniforme jusqu'en 1796.»

Robert Jourdain de Thieulloy, seigneur de Thieulloy-La-Ville, de La Bailly, de La Mothe en Sanquessière, de Narvilier et de Gentel, écuyer (1744),  Marchand, Échevin d'Amiens, conseiller secrétaire du roi de la Grande Chancellerie de France (Maison, Couronne de France et ses Finances), le 20 décembre 1737, mort en charge.

grandes familles du Nord ; grandes familles des Flandres ; grandes familles des hauts de France ; familles patriciennes du Nord

robert.1.jourdain_de_thieulloy

Son fils, Charles Louis Jourdain de Muizon

seigneur de Muizon,

Conseiller du roi, receveur général des rentes de l'hôtel de ville de Paris.

 

Louis Jean Scrépel est l’arrière grand-père de Suzanne Boisse-Scrépel, Madame Eugène Broudehoux : son souvenir fut marquant ; elle était une cantatrice et une harpiste de talent mais elle ne put, conformément à son milieu, en faire une profession. Elle est considérée comme l’inspiratrice des dons de son arrière-petite fille Gaëtane Prouvost, violoniste soliste qui se souvenait, émue, à la « Méditaion de Thaïs » jouée par son arrière grand-mère dans son appartement du superbe 97, boulevard Malesherbes qu’elle fréquentait assidument de par sa proximité du Conservatoire de musique de Paris de la rue de Madrid. Dans cet appartement aux œuvres d’art  conformes aux gouts de la fin du XIX°, Suzanne et Eugène Broudehoux y vécurent l’accomplissement de leur âge mur et de bonheur familial exceptionnel, largement ouvert à la famille et aux amis ; l’été c’était le Touquet ou Biarritz : Ils ne se quittaient pas, respiraient le bonheur d’être à deux : une entente quasi sans nuages qui avait duré pas très loin de 50 ans. « On peut dire que dans la famille Broudehoux, Suzanne Boisse, Adrienne Broudehoux et Suzanne Lavallée ont été, chacune, la femme d’un grand amour : c’est merveilleux, très triste, très joyeux aussi : la vie, en somme. »


BOISSE-SCREPEL

Broudehoux%20Suzanne    Broudehoux-Eugene

Eugène Broudehoux, né le 18 juin 1881 à Anzin, canton de Valenciennes dans le nord (59).décédé le 1er août 1954 (à l'âge de 73 ans). 
Marié en 1906 avec Suzanne Boisse, née le 4 septembre 1885, décédée le 16 juin 1981 à 96 ans.

Suzanne-Boisse-Screpel

97-boulevard-Malesherbes-Suzanne-Broudehoux-Boisee  14-rue-Vezelay-Paris-Suzanne-Broudehoux-Boisse

Le 97, Malesherbes et l’autre coté, 14, rue de Vézelay

Elle est l’enfant unique de Jules Boisse (1861-1938) et Marguerite Scrépel, fille de Paul Scrépel et Mathilde Masurel ici représentés chez eux dans sa jeunesse.

« Madame Eugène Broudehoux, née Suzanne Boisse-Scrépel, était parente des Virnot, des Ovigneur, des Prouvost-Scrépel; elle était enfant unique; son père était Jules Boisse, distingué, col cassé et sa femme Scrépel ressemblait tout à fait à sa fille Suzanne, mais était plus grande et plus forte: Brigitte Prouvost-Virnot les a très bien connue, éternellement de part et d’autre d’une cheminée à l’étage de leur maison  authentiquement Napoléon III de Lille, très cossue jusqu’aux tabourets capitonnés.

Jules Boisse était frère d’André Boisse qui épousa Marie Ovigneur, sœur de Marguerite Ovigneur épouse d’UrbainVirnot: leurs enfants étaient donc cousins germains de Marcel Virnot: André Boisse, Germaine Boisse qui adopta Nicolette et dont nous avons la photo et une autre sœur qui se maria avec un directeur de journal à Lille. Marcel Virnot était très attaché à André Boisse qu’il voyait chaque semaine: ils jouaient au poker avec Roger Broudehoux ,très fidèle à ces soirées pendant de longues années. Brigitte Prouvost-Virnot  garde un souvenir assez affectueux : « l’oncle Roger m’emmenait toujours dans ses nouvelles voiture et me les faisait conduire dans le jardin botanique de La Madeleine: j’étais admiratif de ces voitures rutilantes, avec ces chromes très bien silhouetté.»

André Boisse avait des parents cousins germains et était un peu faible; sa bonne polonaise était sa maîtresse et Marcel Virnot les a fait marier par un prêtre, à l’évacuation ; ils ont accompagné les Virnot en évacuation et ont partagé leur vie en Normandie à Saint-Lô, là où les Virnot obtinrent, réquisitionnées, les deux plus grandes villas réquisitionnées par la mairie pour cette si nombreuse familles.

La mère d’André Boisse, née Ovigneur, est descendue dans le midi avec sa fille Germaine et ont rencontré au marché une petite fille de 12 ans qui vendait des fleurs et la tante Marie et sa fille Germaine lui a demandé de venir chez elles; je garde le meilleur souvenirs de mes contacts avec cette jeune  Nicolette qui avait une voix très élégante, une façon de se tenir très charmante: les tantes lui ont appris les bonnes manières et la couture et était toujours vêtue avec des jupes faites en petits coupons de jacquard; en voyage de noces, j’ai tenu de voir Nicolette et je retrouvais des meubles flamands de la famille et cette voix élégante qui m’a marqué pour la vie.

Les Broudehoux venaient d’Anzin et n’appartenait pas au monde industriel, tout comme les Virnot. L’environnement des Broudehoux était assez élégant et opulent.

Bonne maman Broudehoux a longtemps habité à Paris (a abrité Miloud Eloy pour ses études à HEC) au 97, boulevard Malesherbes et avait toujours sa maison rue de l’Hôpital Militaire héritée de son père: « Boisse et Broudehoux » devenu par la suite Broudehoux-Boisse quand cela a été repris par ses fils. A Paris, elle aimait sa liberté: le théâtre, les grands restaurants (Lasserre), les mondanités, les amis et les antiquités. Elle avait très peur de la vieillesse et achetait de petits objets pour avoir des visites de ses petits enfants: elle donna à sa fille Simone, une liseuse en bronze qui est chez Brigitte Prouvost. Nous avons aussi hérité d’un immense Christ en croix en ivoire qui venait, de toute évidence, de sa famille.

Cet appartement du boulevard Malesherbes était une loi 48 gérée par un syndic d’immeuble Rolland-Gosselin; Bonne Maman allait à la messe à Saint Augustin. Dans l’appartement, grand salon avec petite chambre; dans le buffet de l’entrée, des cakes, toujours rassis et avec une odeur très particulière. Je me rappelle des pommes de terre à la végétaline: on déjeunait toujours dans la chambre sur la table de bridge, servi par la gouvernante;Bonne maman y trônait et à la fin se levait et nous ouvrait cérémoniellement une immense armoire en acajou XIX°, en sortait une tablette de chocolat dont elle offrait généreusement un carré, ce qui semblait d’autant meilleur; elle nous a raconté les promenades chez les antiquaires afin de réunir tous les cadeaux pour ses enfants et petits enfants; elle adorait aussi faire les bouquinistes.

Souvenirs de Gaëtane Prouvost, fille de Christian et Brigitte: toutes les semaines, le lundi, rendez-vous fixe car Gaëtane avait ses cours au Conservatoire: Bonne maman était l’antenne parisienne de la famille: soit Bonne maman ouvrait soit c’était sa gouvernante un peu sous sa domination. Elle avait des talents de musicienne reconnus: sa voix faisait chanceler les lustres, elle jouait au violon et avait le répertoire de l’époque  qu’elle n’a pas eu la possibilité de continuer car cela ne se faisait pas. Le directeur de l’Opéra de Paris a rencontré des personnalités du Conservatoire de Lille pour qu’elle vienne travailler à Paris: ses parents n’ont pas voulu: Elle a été en contact avec un certain Pierre Duchene qui était du Nord et qui lui avait donné une partition. Gaëtane l‘a encore. Elle était fière de son arrière petite fille. Un peu plus tard, Gaëtane a joué la Méditation de Thaïs et Bonne maman la lui a jouée avec tous les doigtés, avec tous les conseils de glissando.

Puis elle retourna vivre à Lille avec la vieillesse: d’abord sur le Grand Boulevard reliant Lille et Roubaix et Tourcoing dans un immeuble d’après-guerre reconstruit sur une destruction qu’elle acheta puis dans un immeuble moderne sur un vaste jardin  avenue Saint Maur, avenue Emile Zola; elle allait souvent à la messe chez les religieux dominicains de la Madeleine,

Son mari, Eugène Broudehoux, était un homme très doux, distingué, très élégamment vêtu et discret, très travailleur: je le vois tenir les rênes de son affaire, fondée par les Boisse: affaire textile de table, de décoration; La maison de l’Hôpital Militaire était très grande: le bas était le show-room et la cour couverte étaient les entrepôts; il y avait un bureau double ( Eugène et son fils Michel) et après Michel et Roger qui nous demandait d’aller dire bonjour au personnel et de dire bonjour à René un employé qui était assis sur chaise très haute et nous donnait des bonbons. » Brigitte Prouvost-Virnot

Boisse Screpel

Gaetane-Prouvost-Francescatticonservatoire-Paris-cursus-Gaetane-Prouvost

Gaëtane Prouvost, son arrière petite fille et son maître Zino Francescatti ; le Conservatoire de la rue de Madrid

Premier prix de violon et de musique de chambre du Conservatoire de Paris, Gaëtane Prouvost a poursuivi sa formation à la Juilliard School de New York auprès d’Ivan Galamian comme nombre des virtuoses contemporains. Mais son véritable maître sera Zino Francescatti, l’un des grands violonistes du siècle et unique héritier de la technique de Paganini. Elle lui a consacré une biographie1 et enregistré un disque de ses compositions originales et transcriptions.

Gaëtane Prouvost est avant tout une concertiste. Son jeu se prête aussi bien à la légèreté du répertoire baroque, qu'à la gravité mozartienne. Il excelle dans les grands romantiques et restitue aux contemporains, qualité émotionnelle et musicalité.

Dédicataire de plusieurs œuvres, elle est fréquemment invitée par l'Ensemble inter contemporain où elle joue sous la direction de Kent Nagano, Gary Bertini et Pierre Boulez. Choisie par Olivier Messiaen, elle est l'interprète du Quatuor pour la Fin du Temps lors de sa création en U.R.S.S.

Gaëtane Prouvost est également une chambriste qui se plaît à faire chanter son violon à l'écoute des autres: Noël Lee, Laurent Cabasso, Emmanuel Strosser, Jean-Paul Sevilla, Anne Queffélec, Roland Pidoux, Bruno Canino, Yvan Chiffoleau, Jean-Philippe Collard, etc. Diplômée de l'Institut Supérieur de Pédagogie, elle partage actuellement ses activités entre une carrière de soliste et l'enseignement au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris comme dans diverses académies en France et à l'étranger. Certains de ses élèves sont dès aujourd'hui lauréats des grands concours internationaux.

Auprès de Marie-Christine Barrault, Gaëtane Prouvost a monté un spectacle Littérature et Musique intitulé "Vol de nuit", basé sur des textes d’Antoine de Saint-Exupéry. Les deux sonates de Prokofiev pour violon et piano que Gaëtane Prouvost a enregistrées chez Forlane avec Abdel Rahman El Bacha, ont suscité l'enthousiasme de la presse (Disque Choc du Monde de la Musique). L'œuvre pour violon et piano de Gabriel Pierné a été enregistrée avec Laurent Cabasso pour le label Integral Musique (octobre 2006). En 2008, elle enregistre l'oeuvre pour violon et piano de la compositrice française Louise Farrenc pour le label Integral Classique. Le frère de Gaëtane, Thierry Prouvost travailla un grand nombre d’années dans l’immobilier au 31, rue de Monceau et boulevard Haussmann.

L’entreprise Broudehoux-Boisse présente la particularité d’être restée dans la même famille depuis sa fondation en 1845. De négociant en toiles, l’activité a peu à peu évolué vers la confection des toiles, et aujourd’hui fabricants de linge de maison, à 99 % pour la grande distribution et la VPC.

 Broudehoux-Jean%20Eudes%20et%20Geoffroy

Jean-Eudes et Geoffroy Broudehoux, dirigeants de la S.A. Broudehoux Boisse.

L’arrière petit fils de Suzanne Broudehoux, Loïc Besnard et son épouse Chloë Fréreau, architecte, habitent en famille une charmante maison à colombages au 103, boulevard Malesherbes.

Une de leur filles, Simone,  épousa Marcel Virnot, l'autre, Solange, épousa Emile Eloy.

Eloy-Broudehoux

Dans la propriété des Eloy : le beau-frère d’Emile Eloy, Marcel Virnot à gauche penché, Eugène Broudehoux ( pochette blanche) suivi par Simone Virnot-Broudehoux.

Mariage d'Emile Eloy et Solange Broudehoux

Eloy-Broudehoux

Eloy-Duviller-Roubaix-bd-paris-sept-1919

Réunion Eloy-Duviller à Roubaix, boulevard de Paris en septembre 1919

  
Quelques souvenirs et photographies envoyés par Myriam Delaoutre-Broudehoux sur sa mère, Monique Broudehoux Toulemonde,
ses parents, ses frères et sœurs et ses beaux frères, belles sœurs.
 « Monique est la fille d’ Édouard Toulemonde et Léonie Gilain-Caulliez ; ils ont eu 10 enfants vivants,
Monique  est la 9me. Léonie était la fille de Armand Augustin Jacques Philippe Désiré Gilain et de Henriette Caroline Eudoxie Joseph Caulliez son épouse : elle vivait au rez de chaussez d'un appartement. Elle nous a quitté le 24 juin 1979 à presque 100 ans.
Leur demeure était au 38 rue Perronet à Neuilly. A cette adresse maintenant il y a deux immeubles : il ne restait qu'un arbre de son enfance ; puis rue Pierre Chérest, à Neuilly, puis dans le Nord. Léonie Charlotte Marie Désirée, Gilain, 7 septembre 1879 à Roubaix,
Édouard Charles Clément Joseph Toulemonde, est né le 27 août 1880 à Roubaix, fils de Paul Alphonse Joseph Toulemonde et de Rosalie Florine Hyacinthe Parent son épouse, décédé le 4 mars 1953 à Neuilly ; caveau dans le cimetière de Neuilly. ».
 Édouard Toulemonde et Léonie Gilain-Caulliez ; ils ont eu 10 enfants vivants,
Monique  est la 9me. Léonie était la fille de Armand Augustin Jacques Philippe Désiré Gilain et de Henriette Caroline Eudoxie Joseph Caulliez son épouse : elle vivait au rez de chaussez d'un appartement. Elle nous a quitté le 24 juin 1979 à presque 100 ans.
Leur demeure était au 38 rue Perronet à Neuilly. A cette adresse maintenant il y a deux immeubles : il ne restait qu'un arbre de son enfance ; puis rue Pierre Chérest, à Neuilly, puis dans le Nord. Léonie Charlotte Marie Désirée, Gilain, 7 septembre 1879 à Roubaix,
Édouard Charles Clément Joseph Toulemonde, est né le 27 août 1880 à Roubaix, fils de Paul Alphonse Joseph Toulemonde et de Rosalie Florine Hyacinthe Parent son épouse, décédé le 4 mars 1953 à Neuilly ;caveau dans le cimetière de Neuilly. »
Léonie, née Gilain et Edouard Toulemonde et leurs 10 enfants née entre 1902 et 1915.
Voici une famille qui a vécu très âgée.


Broudehoux-Toulemonde
De gauche à droite au 1er rang :
- Joseph, 7ème enfant, 1910-2003. Il a vécu 93 ans. À droite, assise le pied sur un coussin :
- Léonie née Gilain-Caulliez, 1879-1979. La mère. Elle a vécu 100 ans. À  droite debout :
- Monique, 9ème enfant, 1913-2007. Elle a vécu 94 ans. À  droite, assis sur une chaise :
- Edouard Toulemonde-Parent, 1880-1953. Le père. Il a vécu 73 ans. À  droite, debout :
- Georges, 10ème enfant, 1915-1962. Décédé en accident de voiture à 47 ans. À  droite :
- Bernadette, 5ème enfant, 1908-2007. Elle a vécu 99 ans. À  droite, assise jambes croisées :
- Madeleine, 8ème enfant, 1912-2014. Elle a vécu 102 ans.

De gauche à droite au 2ème rang, tous debout :
- Edouard fils, 1er enfant, 1902-1987. Il a vécu 85 ans. À  droite :
- Marie Henriette ou tante Mariette, 4ème enfant, 1906-1978. Elle a vécu 72 ans. À  droite :
- Jean, 2ème enfant, 1904-1990.il a vécu 86 ans. À droite :
- Léonie, 3ème enfant, 1905-1981. Elle a vécu 76 ans. Puis à  droite, plus petit :
- Gérard, 6ème enfant, 1909-2003. Il a vécu 94 ans.
 
Toulemonde-Broudehoux
Edouard Toulemonde et Léonie née Gilain, son épouse sont assis au premier plan.
- Édouard Charles Clément Joseph Toulemonde
Il est né le 27 août 1880 à Roubaix, fils de Paul Alphonse Joseph Toulemonde
et de Rosalie Florine Hyacinthe Parent son épouse.
Il est décédé le 4 mars 1953, à Neuilly alors que je n'avais que 3 ans.
- Léonie Charlotte Marie Désirée, Gilain, épouse Toulemonde
Elle est née le 7 septembre 1879 à Roubaix,
fille de Armand Augustin Jacques Philippe Désiré Gilain
et d’ Henriette Caroline Eudoxie Joseph Caulliez son épouse.

Leurs 10 enfants sont debout derrière eux. De gauche à droite :
- Joseph, 7ème enfant, 1910-2003. Il a vécu 93 ans.  À droite :
- Monique, 9ème enfant, 1913-2007. Elle a vécu 94 ans. À droite :
- Bernadette, 5ème enfant, 1908-2007. Elle a vécu 99 ans. À droite :
- Gérard, 6ème enfant, 1909-2003. Il a vécu 94 ans. À droite :
- Léonie, 3ème enfant, 1905-1981. Elle a vécu 76 ans. À droite :
- Jean, 2ème enfant, 1904-1990.il a vécu 86 ans. À droite :
- Marie Henriette ou tante Mariette, 4ème enfant, 1906-1978. Elle a vécu 72 ans. À droite :
- Georges, 10ème enfant, 1915-1962. Décédé en accident de voiture à 47 ans. À droite :
- Madeleine, 8ème enfant, 1912-2014. Elle a vécu 102 ans. À droite :
- Edouard fils, 1er enfant, 1902-1987. Il a vécu 85 ans.



Broudehoux-Toulemonde
Environ 1952
De gauche à droite et de bas en haut
- Marie Louise née Fisk, épouse de Jean. Puis à coté à droite :
- Edouard Toulemonde fils, 1er enfant. Au dessus à droite :
- Daniel Sion, petit fils, 1er fils de Marie Henriette. Et on redescend en bas assis sur le tapis :
- Eugène Toulemonde, petit fils, 1er fils de Jean Toulemonde. Au dessus un peu à droite :
- Marie Ange, épouse d’Edouard fils. Au dessus :
- Monique, épouse Broudehoux, 9ème enfant. Juste à coté, à l’arrière :
- Michel Broudehoux, époux de Monique. Et on redescend, assis sur le fauteuil :
- Edouard Toulemonde, père de famille, 1880-1953. Et au dessus :
- Bernadette, épouse Lahousse, 5ème enfant. Au dessus dépassant tout le monde :
- Gérard Toulemonde, 6ème enfant. En dessous :
- Georges Demange, époux de Léonie. À droite :
- Léonie, épouse Demange, 3ème enfant. À droite, derrière :
- Georges Toulemonde, 10ème enfant. À droite :
- Maddie, née Bochard, épouse de Gérard. Puis en dessous, assise dans un fauteuil :
- Léonie née Gilain, mère de famille, 1879-1979. Et au dessus, regardant à gauche :
- Maurice Deldique, époux de Madeleine. Légèrement plus bas à droite :
- Madeleine, épouse Deldique, 8ème enfant. Puis tout en bas assis sur le tapis :
- Jean Toulemonde fils, petit fils, 2ème fils de Jean Toulemonde. Au dessus :
- Monique, née Leblan, épouse de Georges. Au dessus un peu à droite :
- Charlotte née Martin, épouse de Joseph. Au dessus devant le rideau :
- Joseph Toulemonde, 7ème enfant. Puis on redescend à droite, avec un chemisier blanc :
- Marie Henriette, épouse Sion, 4ème enfant. Plus haut, sur le coté droit :
- Pierre Sion, époux de Marie Henriette. Et au dessus :
- Jean Toulemonde, 2ème enfant.

Broudehoux-Toulemonde

Mariage de Gérard Toulemonde avec Maddie née Bochard.
De gauche à droite et de bas en haut.
- Michel Broudehoux, 1907-1993, époux de Monique. Puis à coté, à droite :
- Monique Broudehoux née Toulemonde, 1913-2007. À coté, à droite :
- Madeleine Toulemonde, sera épouse Deldique, 1912-2014. Décédée à 102 ans. Au dessus :
- Edouard Toulemonde fils, 1902-1987. En bas assise, ma grand-mère :
- Léonie Toulemonde née Gilain, 1879-1979. Décédée à 100 ans.
Au dessus, mon grand père :
- Edouard Toulemonde, 1880-1953. À droite derrière :
- Pierre Sion, 1901-1981, époux de Marie Henriette. À coté, à droite :
- Marie Henriette Sion, née Toulemonde, 1906-1978. En bas assise, la mariée :
- Maddie Toulemonde, née Bochard, 1913-1977, épouse de Gérard. Au dessus, le marié :
- Gérard Toulemonde, 1909-2003. Au dessus :
- Georges Toulemonde, 1915-1962. En bas à droite :
- Etienne Lahousse, 1904-1954, époux de Bernadette. À coté, à droite :
- Bernadette Lahousse, née Toulemonde, 1908-2007. Au dessus à gauche :
- Jean Toulemonde, 1904-1990. Plus bas à droite :
- Léonie Toulemonde, sera épouse Demange, 1905-1981. À droite :
- Marie Louise Toulemonde, née Fisk, 1904-1990. Au dessus :
- Joseph Toulemonde, 1910-2003.


Broudehoux-Toulemonde
"Voici la maison de la famille de Léonie et Edouard Toulemonde, maison de mes grands parents. C'est au 38 rue Perronet à Neuilly
Ma mère, Monique, 9ème enfant m’a dit y avoir passé son enfance.
A cette adresse maintenant il y a deux immeubles.
Dans les années 1990, ma mère m'a demandé de l'y conduire,
Elle n’y a reconnu qu’un arbre de son enfance.
Pour ma part, je n'ai vu ma grand mère qu’au 16 rue Pierre Chérest, à Neuilly (92)
Puis dans le Nord. Elle y a vécu jusqu’à ses 100ans, le 24 juin 1979. Elle me disait avoir vécu le début de l’industrie, le 1er train, la 1ère voiture, le 1er avion  et la 1ère fusée sur la lune: le spoutnik. Elle s’en émerveillait.

Je n'ai pas connu mon grand père, Édouard Toulemonde.
Il est décédé, à Neuilly, le 4 mars 1953, alors que je n'avais que 3 ans.
Pour moi sa seule présence est une image dans mon missel.
Il y a le caveau Toulemonde dans le cimetière de Neuilly, presque sous la Grande Arche de la Défense. Mes grands parents y sont au repos ainsi que beaucoup de mes oncles et tantes." Myriam Delaoutre-Broudehoux

"Léonie Toulemonde, née Gilain. Ma grand-mère Toulemonde était très artiste, elle a crée des herbiers, des enluminures, etc. J’ai hérité de ses petits outils de sculpture. Je lui dois probablement beaucoup. Je ne l’ai pas connue dans son art, j’étais trop petite, elle habitait Neuilly et moi le nord. Voici un petit exemple de ses dons à travers ses cahiers d’école" Myriam Delaoutre-Broudehoux
Toulemonde-GillainToulemonde-GillainToulemonde-Gillain


Mariage de Michel Broudehoux avec Monique née Toulemonde probablement en 1932

Broudehoux Toulemonde,
De gauche à droite,
- Edouard Toulemone, père de la mariée. À droite :
- Suzanne Broudehoux, née Boisse, mère du marié. À droite :
- Eugène Broudehoux, père du marié. À droite :
- Monique Broudehoux, née Toulemonde, la mariée. À droite :
- Michel Broudehoux, le marié. À droite :
- Léonie Toulemonde, née Gilain, mère de la mariée

"Dans cette nombreuse famille d’Edouard Toulemonde : des chefs d’entreprise, des créateurs d’affaire :

- Edouard Toulemonde mon grand père, vivait à Neuilly, (92) mais il avait son usine de textile à Lannoy près de Roubaix dans le nord. Plus tard, ce sont ses fils, Edouard fils et Joseph qui l’on reprise. Le grand père possédait des chevaux de course.
- Gérard Toulemonde a créé l’affaire Toulemonde-Bochard. Affaire de tapis qu’il a développée en n’hésitant pas à aller à l’étranger. Avec son fils Gérard fils, ils se sont lancés à faire des tapis de grands artistes contemporains.
- Maurice Deldique est à l’origine du crédit. Il a créé le CGI, maintenant revendu à la Société Générale.
- Pierre Sion avait développé une affaire de peinture en bâtiment et de colle, l’affaire Bessier.
- Georges Demange, époux de Léonie fille, née Toulemonde, était un grand voyageur,  il faisait des conférences dans de nombreux pays, principalement en Afrique noire et en Indochine. Voici ce que dit Béatrice sa fille : « Mon père était surtout un cinéaste averti qui a fait des films remarquables dès le début des années 20,  en 16 mm format professionnel. En particulier sur son voyage en Indochine,  aussi sur la Chine et ce dès les années 20 ! Puis dans les années 40, sur son voyage à travers le Sahara jusqu’en Afrique noire. Ces films  ont été légués par mes soins à la Cinémathèque de Lorraine à des fins d'exploitation et de conservation. Plusieurs cinéastes dont Jean-Jacques Annaud ou Jacques Perrin se sont servis de ces films comme documents pour faire leur propre film relatant des événements en Indochine. »
- Michel Broudehoux avec son frère Roger Broudehoux a développé l’affaire Broudehoux-Boisse en France. Mais surtout ils n’ont pas hésité à parcourir le monde pour développer leur affaire dans toutes les colonies françaises. Affaire de textile et linge de maison.
(Pour l’origine de l’affaire Broudehoux, je la développe après les photos de nos grands parents Suzanne et Eugène Broudehoux-Boisse.)
- Elisabeth, la fille de Jean Toulemonde m’a dit : « Ma maman s'appelait Marie Louise Fisk et Sweet était le nom de jeune fille de sa mère. Son père : Eugène Liman Fisk, célèbre médecin chercheur, a écrit de nombreux articles sur la préservation de la santé, traduits dans un grand nombre de langues. Il est a l'origine de la création du "Life institute" de New York qui existe toujours. » Eugène, fils aîné de Jean Toulemonde  dit valoir sa vocation de médecin à son grand père.
Fisk-Eug

Le beau frère de Suzanne Broudehoux-Boisse, Jean Broudehoux  fit l’école de cavalerie de Saumur sans faire Saint Cyr ; il était un merveilleux cavalier ; en poste à Compiègne, lieutenant au 5°dragon, il fit la connaissance de Suzanne Lavallée, fille unique, riche héritière; ils se marient en 1911 ; invités parce ce que riches et beaux, ils sont la coqueluche de la ville : raouts, chasses à cour, bals ; Jean fit partie de l’équipe de France de concours , ayant les moyens de s’offrir des chevaux à la mesure de son talent, il est recordman du monde de saut ; hélas, il décéda d’un accident de cheval  laissant sa veuve désespérée.

(Documents Jean Broudehoux-Leurent)

Broudehoux-JeanBroudehoux-Jean

Broudehoux-Jean

Broudehoux-Jean

Veuve, elle épousa le 3 juin 1922, Jacques Gaston Ménier, né le 22 janvier 1892 à Paris, décédé le 8 mai 1953 à Bussy  Saint Martin (77), le riche héritier des chocolats Ménier, maire de Noisiel, 1934, aviateur gravement blessé aux commandes de  son avion de l'escadrille Nieuport le 19.08.1917, tombé dans les lignes Allemandes ; il restera défiguré.

Hotel-Menier-Lavallee-Suzanne-BroudehouxHotel-Menier-Ambassade-Portugal

Ils habitaient l’hôtel Menier à l’angle de la rue Emile Menier, actuelle Ambassade du Portugal. Van Dongen fit le portrait de Suzanne ; on achète une ile pour l’élevage des renards argentés, Anticosti dans la baie du Saint Laurent ; leur résidence secondaire fut le château de Chenonceau. Ils n’eurent pas de postérité.

Menier-Monceau

L’hôtel Ménier sur le parc Monceau à Paris

Menier-Chenonceau

Chenonceau

 JACQUES MENIER AVIATEUR DE GUERRE

Soldat de la classe 1912, Jacques Menier fut incorporé en octobre de la même année à la 1er compagnie, 1er groupe des aérostiers du 1er régiment de génie à Saint-Cyr, où il resta jusqu'au courant de 1914.

A cette date il fut affecté au parc aéronautique n° 8 Bréguet, Michelin. Le 2 avril 1916 il entrait à l'école de pilotage de Tours et obtenait le 25 avril, au titre militaire, le brevet de pilote n° 4031. Le 3 août 1916 il était dirigé sur l'école de moniteurs d'Arvord et, le 7 septembre de la même année, il obtenait le brevet de pilote par la fédération aéronautique internationale portant le n° 4255. Le 4 novembre 1916 il entrait à l'école de chasse de Pau. Le 2 février il était affecté à l'escadrille Nieuport 84-G-C-13. Le 19 août 1917 il était blessé en combat aérien et fait prisonnier.

La patrouille partait en mission photographique. Dans cette opération Jacques Menier remplaçait son camarade Wertheimer immobilisé au moment du départ. Le matin même, au cours d'une reconnaissance l'appareil de Jacques Menier avait subi des dégâts réparés en toute hâte. C'est dans ces conditions qu'il décolle, son appareil grimpant un peu moins vite que celui de son chef, le lieutenant de Bonnefoy. Première escarmouche vers 18 heures 30 avec un appareil allemand, Jacques Menier n'hésita pas à piquer dessus et à le poursuivre. Ce faisant, il fut entraîné plus avant dans le secteur de l'adversaire sans réussir à descendre l'avion. Cette digression l'avait éloigné de la patrouille, c'est pourquoi, il prit de la hauteur pour rejoindre ses camarades sur les lignes. Il planait à 3.800 mètres et se rapprochait des lignes françaises, lorsqu'il aperçut une patrouille allemande de six appareils rentrant chez elle. Il attaqua l'un des trois avions du dernier groupe. Aussitôt les six se mirent à le harceler deux par deux de chaque coté. Le combat se déroulait à une cadence très rapide. Au bout de quelques minutes l'un des assaillants pu se placer sous la queue de l'appareil français. L'allemand lâcha une salve de quelques balles qui touchèrent leur but. Un projectile, après avoir percé le calot de fourrure de Jacques Menier glissa entre la peau et le crâne du côté gauche arrière de la tête. Un deuxième se logea dans le réservoir d'essence de l'appareil qui prit feu instantanément. Jacques Menier continua sa course vers la terre laissant son appareil l'entraîner et préparant de son mieux le contact avec le sol. Il brisa son pare-brise, il troua la carlingue avec ses pieds, afin de créer un appel d'air à l'intérieur et de rabattre ainsi les flammes qui lui brûlaient la tête.

Dès qu'il aperçu les arbres, il redressa son appareil et piqua dans une clairière, ou, du moins, ce qu'il pensait être une clairière.

Il atterrit à peu près normalement, déboucla sa ceinture et sauta hors de l'appareil. Immédiatement il fut fait prisonnier par le commandant de la batterie d'artillerie allemande positionnée à quelques mètres de l'événement.

Le 19 août 1917 18h20

Départ pour une mission photographique du terrain de Sénart près de Verdun.

Le 19 août 1917 18h50

Atterrissage de fortune à 4 Kilomètres à l'est de Damvillers

Du 20 août au 2 octobre 1917

Séjour au théâtre lazaret hôpital allemand à Montmédy.

Du 4 octobre au 15 octobre 1917

Séjour à l'hôpital des prisonniers à Trèves.

Du 16 octobre au 5 novembre 1917

Séjour au Lazaret de Saarbrucken.

Du 5 novembre au 21 novembre 1917

Séjour au lazaret du camp de Bernau.

Du 21 novembre 1917 au 21 juillet 1918

Séjour au lazaret de Furtenfeldbruck Puchheim.

Le 24 août 1918

Séjour à l'hôpital Munsterlingen en Suisse.

Le 6 septembre 1918

Séjour dans la région d'internement de Montreux en Suisse.

Le 20 septembre 1918

Rapatriement et Mise en position de congé de convalescence.

Le 21 février 1919

Démobilisation.

Mr Jacques Menier a été grièvement blessé par balle et par brûlures au visage. Il a obtenu la croix de guerre avec deux citations, une à l'ordre de la 11 ème armée en novembre 1917, la deuxième à l'ordre des armées du Nord et du Nord-Est en octobre 1918. La médaille militaire en février 1919 ainsi que la croix de guerre avec palme. Enfin en vertu du décret du 1er janvier 1927 M. Jacques Menier fut fait chevalier de la Légion d'honneur par le gouvernement de la République.

Le 11 Février prise d'armes aux Invalides. Remise de la Croix de la Légion d'Honneur par le Général Gouraud

Émile Menier fut le commanditaire de l'hôtel du 5 avenue Van Dyck, oeuvre de l'architecte Henri Parent et du sculpteur-décorateur Jules Dalou, construit entre 1870 et 1872. Ce célèbre hôtel parisien donnant sur le parc Monceau inspira Émile Zola dans la Curée et Philippe Hériat dans la famille Boussardel.

Emile_Justin_Menier_Portrait

Photo Saga Menier

Photographie : l'hôtel du 8 rue Alfred de Vigny.

L'hôtel du 8 rue Alfred de Vigny de style néogothique tardif, commandité par son fils aîné Henri Menier en 1880 et qui abrite aujourd'hui le Conservatoire International de Musique, est aussi d'Henri Parent à qui on doit encore la tombe d'Émile Menier au cimetière du Père Lachaise.

Le nom de l'architecte Eugène Ricard est également attaché à celui des Menier. Il réalisa à Paris le siège social de l'entreprise familiale rue de Chateaudun (1882-83), les grandes écuries du château de Noisiel (1890) et la villa Camille-Amélie avenue du Maréchal Juin à Cannes (1890) pour la veuve d'Émile Menier.

Villa Camille-Amélie - de Eugène Ricard - Avenue Maréchal Juin

Menier-Cannes

Edifiée en 1888 pour la mère de Gaston Menier sur un terrain escarpé proche du château Scott. C'est une grande villa éclectique aux accents classiques et italianisants. Trois niveaux se dressent sur une terrasse qui abrite des pièces habitables. Corps central encadré d'une aile et d'une rotonde à l'ouest, d'une autre rotonde à l'est ; porche d'entrée au nord. Baies de formes diverses, colonnes corinthiennes, balustrades et chaînages à bossages. Un quatrième niveau moderne a été ajouté.

Photographie : l'hôtel du 4 avenue de Ruysdael.

Dans le quartier du Parc Monceau, citons encore deux autres hôtels achetés par Gaston Menier, le benjamin :
l'hôtel Camondo au 61 rue Monceau,

Fichier:Musée Nissim de Camondo - exterior.jpg
et l'hôtel du 4 avenue de Ruysdaël qui abrite aujourd'hui le Conseil National de l'Ordre des Pharmaciens.

 

Myriam Broudehoux est sculpteur sous le nom d’artiste de Myriam Broudehoux ; elle est l’épouse de Philippe Delaoutre, dont Alexandre Delaoutre avec Julie Schwab, dont Salomé,Robinson, Augustin ; et Benjamin Delaoutre et Lise, parents de Romane. Myriam Delahoux

Alexandre Delaoutre poursuit un brillant parcours musical ; l’actuel groupe Zaom77, composé de Valentina Vitale, Alexandre Delaoutre et Enris Qinami, offre une musique du monde et des anges, en formation vocale-électro-acoustique: Valentina Vitale chant, Alexandre Delaoutre (multi-instrumentiste), et Enris Qinami (joueur de guitare, sitar indien, et de çifteli, un petit luth à deux cordes originaire du Kosovo et du Nord de l?Albanie) ; ils interprètent, en langues originales, des poèmes du monde entier.

Au sujet de Jean Scrépel, le fils de son frère : «  En 1890, Albert et Marthe Prouvost s'étaient liés d'amitié, à Vichy, avec le général russe Annenkov. Celui-ci les invita à venir visiter ses propriétés d’Asie centrale. Le couple Prouvost, accompagne d'Edmond Ternynck et de son épouse, de Mme Jean Scrépel et de sa fille, et de deux neveux, tous s'en allèrent donc, par la Turquie et la Géorgie, vers le Turkestan. Ils visitèrent les cités mythiques de Boukhara et Samarkand, et retrouvèrent le général Annenkov dans ses terres, proches de la frontière chinoise. C'est la qu'Annenkov montra plus que le bout de l'oreille : leur présentant ses immenses troupeaux de moutons, il fit valoir à ses hôtes tout l'intérêt que présenterait pour eux la possession de terres sur lesquelles paitraient les ovins dont la laine alimenterait leurs usines roubaisiennes. Les voyageurs, conscients de leur devoir de déférence envers leur hâte, consentirent à acheter certaines de ces terres. Mais le Tsar refusa de ratifier le contrat, estimant que la terre russe ne pouvait être cédée à des étrangers. Peut-être en furent-ils secrètement soulagés? «  Pierre Pouchain Les Maîtres du Nord, Perrin page 167

Louis-Jean Scrépel est le cousin germain de Jean (1819-1893) et Louis (1818-1875)  Lefebvre, Associés d’Amédée I Prouvost

1)  Les Louis Scrépel

Quelques personnalités de cette branche (sans liens généalogiques) et alliances:

de la branche des Louis :

Thérèse Scrépel, née le 5 avril 1861, Roubaix,décédée en mars 1915, Bailleul  (53 ans).
 mariée avec Ernest Lotthé, né en 1858, décédé en 1916 (58 ans), notaire à Bailleul

Ernest Lotthé, religieux.

Joseph Lotthé, licencié en droit, marié   le 31 juillet 1912, Lille, avec Marthe Prouvost, née le 15 janvier 1892, Roubaix,décédée le 17 juin 1967, Paris (75 ans)

Brigitte Lotthé, née le 27 juillet 1922, Lille .
 mariée le 3 décembre 1949, Paris VII, avec Christian Ponsar, né le 25 décembre 1921, Paris XIV, ingénieur, officier de marine

Marie Ponsar, née le 7 juin 1963, Paris VIII, secrétaire administrative à l'Ordre du Saint Sépulcre

Jean-Xavier Lotthé, avocat au barreau,  marié le 22 juillet 2000, Bonneville-la-Louvet (14, Calvados), avec Elisabeth de Boissieu,

Louis Lotthé, né le 27 novembre 1892, Bailleul , décédé le 28 août 1914, Yoncq (Ardennes) (21 ans), soldat au 147ème Régiment d'infanterie.

1)  Les Paul Scrépel

Quelques personnalités de cette branche (sans liens généalogiques) et alliances:

Paul Scrépel, né le 5 février 1867, Roubaix,décédé le 10 décembre 1918, Amiens (80, Somme) (51 ans), capitaine. marié  , Hazebrouck , avec Marie Pauline Julie Demazière, née le 24 janvier 1868, Hazebrouck , décédée en juin 1940.

Marguerite Scrépel, née le 1er novembre 1864, Tourcoing, décédée,  mariée le 24 novembre 1884, Roubaix,avec Jules Boisse, né le 15 juin 1861, Lille, décédé le 5 mai 1938

2)  Les Léon Scrépel

Quelques personnalités de cette branche (sans liens généalogiques) et alliances:

Léon Louis Scrépel, né le 24 mars 1838, Roubaix,décédé le 3 janvier 1879, Roubaix  (40 ans),  marié       le 27 juin 1864, Roubaix,avec Victorine Florine Delerue, née le 10 mars 1843, Roubaix,décédée le 2 mars 1893, Paris (75).

Victorine Adèle Scrépel, née le 21 novembre 1865, Roubaix,décédée, mariée le 21 novembre 1884, Roubaix,avec Henri Charles Pollet, né le 16 juin 1861, Roubaix,décédé en 1921 (60 ans), filateur de laine, rue de La Redoute à Roubaix.

Jacques Scrépel, né en 1908, décédé en 1990 (82 ans), prêtre-ouvrier.

Berthe Scrépel, née le 2 avril 1870, Roubaix, Nord, décédée le 29 mars 1943, Bourges, Cher (72 ans), mariée le 13 juin 1889, Roubaix,avec Alfred Motte, né le 11 novembre 1864, Roubaix,décédé le 9 octobre 1902, Arcachon (33, Gironde) (37 ans).

Yvonne Scrépel, née le 8 mars 1877, Roubaix décédée, mariée le 5 février 1896, Roubaix, avec Léon Motte, né le 7 septembre 1869, Roubaix.

3)  Branche cadette : Les Emile Scrépel (Moyart)

Quelques personnalités de cette branche (sans liens généalogiques) et alliances:

Le père Scrépel

Pere Screpel

De g. a dr., le R.P. Scrépel (qui deviendra prêtre-ouvrier à l'usine métallurgique de la compagnie Fives-Lille) ,

le R.P. Bous (de dos), M. P. Bayart. (Archives familiales.)

« Jacques Scrépel, né en 1908, décédé en 1990 (82 ans), prêtre-ouvrier, fils d'une grande famille de Roubaix, qui, dans son adolescence, a été frappe par la différence existant entre le luxe dans lequel sa famille vivait - au milieu de belles collections de faïences, de porcelaines, de tableaux, de meubles - et la misère des courées dont il avait fait la découverte. II s'explique comment, vers quinze ans, lui est venue cette réflexion ! Si la fortune de ses parents a été acquise par leurs qualités propres, elle est aussi due aux ouvriers. Cette constatation est identique à celle du fils d'un industriel en vue de Tourcoing,  qui subit, plus tard, la même évolution que Scrépel et devient, comme lui, prêtre-ouvrier. Au collège, un des abbés, originaire d'Hazebrouck, lui parle de l'abbé Lemire, élu député-maire 25, qui a joue un rôle social non négligeable.

II subit aussi l'influence de son grand-père dont la foi religieuse est vive. Avant de se rendre à son tissage chaque matin, ce dernier en tend la messe dans une chapelle en faux gothique, affreuse, attenant a sa chambre. Avec Albert de Mun, il a fonde les cercles catholiques ouvriers de Roubaix. Dans ses notes, on trouve cette opinion: « Nous, les industriels, nous avons créé une nouvelle féodalité et nous avons à réparer cela ou a remédier a cette situation ». Au fronton de l'entrée des ateliers, il a fait apposer ces paroles d'un psaume : « Si le Seigneur ne bâtit pas la maison, c'est en vain que les hommes y travaillent ». Pour son ~poque, c'est un patron social. Le jeune Scrépel s'interroge: sera-t’il un patron chrétien? Comment y arriver, en raison des nombreuses contraintes économiques et professionnelles qui le feront tomber dans les mêmes ornières que ses confrères. ou sera-t’il prêtre ? Ce débat intérieur, il le confie a son professeur de sixième, un prêtre modeste, simple, sympathique, l'abbé Lernout.

En sortant du collège de Roubaix, Scrépel entre, a dix-sept ans, dans une affaire où son père a des intérêts, « La Pelleterie de Roubaix », une tannerie et teinturerie de peaux de lapin. Deux ans plus tard, il devient novice chez les dominicains. Son père étant décédé peu après, et sa famille possédant sa fortune dans la pelleterie, il quitte momentanément le couvent, revient a l'usine en attendant la fin du service militaire de son frère, y éprouve des déceptions dans ses relations avec Ie personnel, car il ne parvient pas à franchir le mur qui l'en sépare.

Au bout de quatre ans, en 1933, il reprend  le chemin du couvent. Peu après avoir été ordonne, il est désigne comme aumônier de plusieurs groupes de la« Bourgeoisie chrétienne », établit des rapports sincères avec P. Bayart dont les travaux l'intéressent, et qu'il juge « plus constructif » que Ranson, car, en raison de sa formation dominicaine, il n'a pas la même façon d'aborder les problèmes. Pendant huit ans environ (avec une interruption), le P. Scrépel est donc un des aumôniers de groupes de la « Bourgeoisie chrétienne ». En fait, il souhaite vivement trouver un moyen plus direct de toucher le monde ouvrier. Apres la Libération, il réalisera une expérience difficile a laquelle le cardinal Lienart s'intéressera celle d'être un prêtre-ouvrier à Fives-Lille. (Entretien du P. Screpel avec l'auteur, Ie 14 mars 1977) «  L’évolution des principales régions économiques

PRETRES-OUVRIERS DE LA REGION NORD-PAS DE CALAIS
Entrée 1998003


Dates extrêmes : 1937-1998 ; Importance matérielle : 125 unités documentaires ; Communicable avec autorisation
Instrument de recherche : répertoire méthodique.

 

Notice historique sur les prêtres ouvriers :

Le Nord connaît très tôt l’expérience des prêtres-ouvriers : dès 1946, Jacques Screpel, prieur du couvent des Dominicains de Lille, fait son apprentissage de fraiseur à Hagondange, avec l'accord de l'évêque de Lille, monseigneur Liénart. En 1947, il revient à Lille, travaillant comme ouvrier en usine à Fives ; Bernard Tiberghien, prêtre diocésain qui a été au travail à Renault-Billancourt, commence alors une équipe avec lui à Hellemmes. En 1948, est créée la Communauté du 118. Le terme désigne à la fois l'équipe de dominicains d'Hellemmes et la communauté chrétienne qui naît très vite de la présence des frères. D'autres expériences sont tentées dans les mêmes années, de la part de prêtres diocésains, de franciscains, d'oblats de Marie-Immaculée, de rédemptoristes, de maristes, de frères des Ecoles chrétiennes, des petits-frères du Père de Foucauld, de fils de la Charité et, dans le Pas-de-Calais, de jésuites.
Les prêtres-ouvriers ne forment pas un corps sacerdotal à part, ni un mouvement. Ils se regroupent le plus souvent en équipes, qui leur permettent une mise en commun et un soutien fraternel. Les équipes élargissent leur horizon en se réunissant par Région : les trois diocèses du Nord -Lille, Arras, Cambrai- regroupent des équipes très différentes les unes des autres mais toujours soucieuses d'une insertion vraie dans leur milieu de travail comme dans le quartier où est établie l'équipe.
En 1954, le pape Pie XII met fin à l'expérience des prêtres-ouvriers, en dépit des démarches de plusieurs évêques français et surtout du cardinal Liénart, évêque de Lille. Les prêtres-ouvriers de la Région Nord, assez fréquemment syndiqués, mais sans mandat de délégués, choisissent l'obéissance et, douloureusement, arrêtent le travail. Avec l'appui du cardinal Liénart, ils reprennent rapidement une activité professionnelle, mais, discrètement, souvent sous la forme de "petits boulots".
Ils reviennent à l'usine à partir de 1965, quand, à la suite du concile Vatican II, le travail des prêtres est à nouveau autorisé.
Souhaitant briser l'image traditionnelle que le monde ouvrier a de l'Eglise catholique, les prêtres-ouvriers ne sont cependant pas en rupture avec les structures ecclésiales et travaillent constamment avec des militants chrétiens dans l'Action catholique ouvrière et la Jeunesse ouvrière chrétienne ; leur rôle est important dans les structures de la Mission ouvrière, créée dès 1954 à Paris, puis à Lille, pour continuer la recherche sur l'évangélisation de la classe ouvrière.
Très actifs syndicalement, et dans les mouvements associatifs, les prêtres-ouvriers sont soucieux d'une "évangélisation qui se joue dans un vivre avec les travailleurs", d'un "ministère de la première annonce" (équipe PO de Douchy).

Présentation du contenu: Ce versement a été effectué par Michel Perret et Jean-Marie Six qui ont rassemblé les archives des prêtres-ouvriers de la région Nord-Pas-de-Calais. Le fonds se compose des comptes rendus des réunions, rencontres et récollections des prêtres-ouvriers, d'archives concernant les relations entre les prêtres-ouvriers et la Mission ouvrière et de dossiers documentaires sur la société contemporaine et sur les questions et structures ecclésiales les plus importantes. Il comprend aussi des cassettes audio sur les mêmes thèmes. http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/camt/fr/orientation/chretiens/equipenationale.html

Teinturerie Scrépel Dates extrêmes : 1897-1988

Screpel Toussaint

Importance matérielle : 222 unités documentaires ; Lieu de conservation : Centre des archives du monde du travail

Conditions d'accès :communicable suivant les délais légaux ; Instruments de recherche associés : répertoire méthodique CAMT ; Notice biographique :La teinturerie Scrépel est fondée le 4 octobre 1862 par Emile Scrépel-Moyart et Alphonse Toussaint, sous la dénomination Scrépel-Moyart, Toussaint et Cie, société en nom collectif. Au décès d'Emile Scrépel, en 1891, l'entreprise est rachetée par Charles Scrépel, fils du fondateur, et Augustine Moyart. Classée insalubre la même année, l'usine est mise en conformité avec les règlements et reçoit définitivement l'autorisation de fonctionner en 1894. En 1897, avec l'entrée dans la société d'Alphonse Scrépel, frère de Charles, l'entreprise devient "Etablissements Charles et Alphonse Scrépel", société en nom collectif. A la mort de Charles Scrépel en 1917, elle prend la dénomination "Alphonse Scrépel et Cie", société en commandite simple entre Alphonse Scrépel et Mme Veuve Charles Scrépel. Au décès d'Alphonse Scrépel en 1928, l'entreprise devient Société anonyme des Etablissements Scrépel, avec pour administrateurs Benoît Roussel, Charles Scrépel fils, Paul Delannoy et Léon Deschepper. En 1971, l'entreprise est devenue Société nouvelle des établissements Emile Roussel et fils et Scrépel réunis. Dans les années 1980, elle compte encore 54 personnes, mais se trouve en difficulté. Devenue Teinturerie industrielle de Roubaix (TIR) puis Nouvelle teinturerie industrielle de Roubaix (NTIR), elle ferme en 1990. A la fermeture de l'établissement, le bâtiment a été racheté par le Syndicat intercommunal de l'agglomération roubaisienne ; le savoir-faire TIR-Scrépel a été repris par la société Pierre Decoster et Compagnie de La Gorgue. L'entreprise Scrépel a d'abord été une teinturerie sur ruban, puis s'est occupée du traitement irrétrécissable de la laine, avant de devenir enfin une teinturerie sur bobine.

Présentation du contenu : actes de transformation et de modification de la société, 1917 ; correspondance avec divers comités corporatifs, 1916-1930 ; polices et avenants aux polices, 1910-1924 ; comptabilité, 1911-1970 ; copies d'effets, 1908-1922 ; bons de réception de commandes sous l'occupation allemande, 1915 ; retraites ouvrières, 1911-1928 ; dommages de guerre ; dossiers sur la reconstruction et les extensions ; copies de lettres envoyées, 1919-1930 ; registres des entrées et sorties des productions de 1960 à 1972 ; plaquettes d'échantillons de tissus, 1945-1955. «  Un document, dans les Archives Municipales de Roubaix, fait état, en 1834, de 29 machines à vapeur en service à Roubaix et un relevé du 17 octobre 1834 nous en donne le détail précis avec la hauteur de chaque d’entre elles. Ces hauteurs sont encore exprimées en pieds (mesure ancienne équivalente à 0,33 mètres). De ces 29 cheminées dont les plus hautes étaient celles des maisons Wibaux-Florin, Scrépel-Lefebvre et Werbrouck (chacune 102 pieds, soit plus de 33 mètres de hauteur), six cheminées se trouvaient rue de la Fosse aux chênes et cinq rue du Grand Chemin, les autres étant réparties dans une dizaine de rues de la ville qui se limitait alors à une quarantaine de voies de circulation. « http://www.histoirederoubaix.com/

Eugène Mathon « est le 3ème fils de ce mariage, né le 21 décembre 1860 à Roubaix. Son éducation est essentiellement humaniste, à base de latin, donnée au couvent des dominicains Albert le Grand à Paris, qui reçoit surtout les jeunes gens des familles industrielles du Nord : il y côtoie Eugène MOTTE, les frères LE BLAN... Son père s'associe à un ancien officier Jean DUBRULLE. Les deux rachètent le tissage SCREPEL-ROUSSEL à Roubaix. Eugène épouse Louise MOTTE, soeur de son camarade de collège, il succède à son père, non sans avoir appris le tissage et l'anglais. En 1887, il achète un terrain Boulevard Gambetta à Tourcoing près de la voie ferrée... Il y a là 150 métiers. « http://www.histoirederoubaix.com/

Piano-Screpel-RoubaixXcrepel-Pollet-pianos

Buffetpiano's; SCREPEL-POLLET (?), Verkochten ook mechanische piano's van NALLINO (1872) onder hun naam, 138, Grande Rue (?), Roubaix/ 73, Rue Esqermoise (*1929), Lille

Achille SCREPEL

Achille-Screpel-senateur

député de 1876 à 1885, industriel et filateur à Roubaix, né à Roubaix  le 22 janvier 1822, sans antécédents politiques, fut élu, le 16 juillet 1876, député de la 3e circonscription de Lille, en remplacement de M. Deregnaucourt , par 5,286 voix (9,569 votants, 11,395 inscrits), contre 4,221 à M. Catteau. Il prit place à la gauche républicaine, fut l'un des 363 députés qui, au 16 mai, refusèrent le vote de confiance au ministère de Broglie, et fut réélu, comme tel, le 14 octobre 1877, par 5,252 voix (10,418 votants, 11,721 inscrits), contre 5,070 à M. Catteau. Son mandat lui fut renouvelé, le 4 septembre 1881, au second tour, par 5,651 voix (10,869 votants, 14,417 inscrits), contre 5,188 à M. Catteau. Il continua de siéger dans la majorité républicaine, appuya la politique scolaire et coloniale des ministères républicains, et, porté sur la liste républicaine du Nord, le 4 octobre 1885, échoua avec 116,667 voix, sur 233,696 votants. Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889).

Descendants de Pierre Joseph Scrépel

Jusqu'à la 5e génération. Base Roglo

Pierre Joseph Scrépel, né le 11 mai 1717, Menin (Belgique), décédé le 6 juin 1778, Roubaix (59) (à l'âge de 61 ans).
Marié le 2 septembre 1741, Wattrelos (59), avec Anne Marie Lefebvre, née le 1er juillet 1721, Wattrelos (59), décédée le 21 février 1774, Roubaix (59) (à l'âge de 52 ans), dont

  • Jean Louis Joseph Scrépel, né le 1er janvier 1756, Roubaix (59), décédé le 28 avril 1827, Roubaix (59) (à l'âge de 71 ans).
    Marié le 7 novembre 1780, Roubaix (59), avec Marie Angélique Carton, née le 24 août 1761, Roubaix (59), décédée le 28 novembre 1834, Roubaix (59) (à l'âge de 73 ans), dont
    • Modeste Louis Scrépel, né le 17 août 1781, Roubaix (59).
      Marié avec Henriette Joseph Rogez, née le 30 juin 1780, Roubaix (59), dont
      • Jean Louis Joseph Scrépel, né en 1803.
      • Jean Louis Joseph Scrépel, né en 1804.
      • François Pierre Scrépel, né le 5 juin 1815, Roubaix (59), décédé le 4 mars 1881, Roubaix (59) (à l'âge de 65 ans).
        Marié le 14 septembre 1842, Roubaix, avec Françoise Marie Pollet, née le 16 novembre 1813, Roubaix (59), décédée le 29 décembre 1887, Roubaix (59) (à l'âge de 74 ans), dont
        • Justine Scrépel, née le 30 septembre 1848, Roubaix (59), décédée le 3 mars 1938, Roubaix (59) (à l'âge de 89 ans).
          Mariée le 30 septembre 1848, Roubaix, avec Marcellin Willot, né le 5 mai 1845, Marly Gomont (02), décédé le 24 novembre 1924, Roubaix (59) (à l'âge de 79 ans), fondateur du Crêpe Willot, ...
      • Henri Joseph Scrépel, né en 1819.
      • Virginie Henriette Scrépel, née en 1822.
    • Jean-Baptiste Scrépel, né le 17 septembre 1783, Roubaix (59), décédé le 13 novembre 1855, Roubaix (59) (72 ans), tisserand. Maire de Roubaix du 04/08/1840 à 10/1840 Manufacturier, Administrateur de l'hospice des orphelins et invalides de Roubaix (1827), Conseiller municipal, Membre élu du conseil de fabrique et marguillier de l'église Notre-Dame (1852-1855), Roubaix: exposition de 1844."Mr Scrépel-Lefebvre était simple tisserand lorsqu'en 1799 il commença pour son compte une très petite fabrication; elle était soignée, il réussit et accrut sa production. Quelques années après, il eut une filature de coton dont il consommait les produits dans son tissage; ses produits étaient, soit sous le rapport de la filature, soit sous celui des tissus, d'une perfection telle, que plus sa fabrique grandissait, plus sa clientèle arrivait. La laine prit faveur, Mr Scrépel joignit une filature de laine à sa filature de coton, et tout cela marche à l'aide d'un moteur de 12 chevaux. Mr Scrépel se fit aider par les enfants qui se succédaient chez lui; il leur donnait ainsi des leçons et ces leçons profitèrent si bien que nous allons voir paraitre trois de ses élèves qui viendront prouver qu'eux aussi sont dignes de nos encouragements. Mr Scrépel expose des tissus fabriqués avec de la laine et du coton et avec de la laine peignée. Tous ces produits sortent de la filature et du tissage de l'exposant. Ces tissus sont faits avec la perfection qu'à toujours mise à sa fabrication Mr Scrépel-Lefebvre. Partout on peut y remarquer l'attention et les soins d'un chef éclairé. Le jury vote à Mr Scrépel-Lefebvre la médaille d'argent."
      Marié le 3 septembre 1806, Roubaix, avec Virginie Lefebvre, née le 23 mars 1783, Roubaix (59), décédée le 10 février 1836, Roubaix (59) (52 ans), dont
      dont
      • Fidéline Scrépel, née le 19 janvier 1808, Roubaix (59), décédée le 3 août 1853, Roubaix (59) (à l'âge de 45 ans).
        Mariée le 26 avril 1830, Roubaix, avec Jean-Baptiste Réquillart, né le 24 janvier 1806, Roubaix (59), décédé le 7 novembre 1887, Roubaix (59) (à l'âge de 81 ans), tisseur de laine et de coton, filateur de coton, propriétaire, ...
      • Louis Jean Charles Scrépel, né le 13 décembre 1809, Roubaix , marguillier de l'Eglise St Martin à Roubaix, filateur, Administrateur de l'Hospice de Roubaix 1852-1857, Marguiller de l'église Notre Dame 1856, Président du conseil de fabrique de St Martin, Membre de la Chambre consultative de Roubaix, décédé le 20 mars 1891, Roubaix  (81 ans), au 24 Rue St George à Roubaix,
        Marié le 7 mai 1832, Roubaix (59, Nord), avec Céline Aline Florin, née le 20 août 1805, Roubaix (59, Nord), décédée le 18 septembre 1877, Roubaix (59, Nord) (à l'âge de 72 ans), dont
        • Louis Carlos Scrépel, né le 2 février 1833, Roubaix (59, Nord), décédé le 5 décembre 1900, Roubaix (59, Nord) (à l'âge de 67 ans), filateur.
          Marié avec Marie Julie Chrétien, née en 1837, décédée en 1901 (à l'âge de 64 ans), dont
          • Louis Scrépel.
            Marié avec Henriette Joire.
            Marié avec Jeanne Joire.
          • Thérèse Scrépel, née le 5 avril 1861, Roubaix (59, Nord), décédée en mars 1915, Bailleul (59, Nord) (à l'âge de 53 ans).
            Mariée avec Ernest Lotthé, né en 1858, décédé en 1916 (à l'âge de 58 ans), notaire à Bailleul.
          • Ernest Scrépel, né en 1862.
          • Pauline Scrépel, née le 10 mai 1863, Roubaix (59, Nord).
            Mariée le 10 janvier 1883, Roubaix (59, Nord), avec Paul Gaspard Desurmont, né le 29 janvier 1856, Tourcoing (59, Nord), décédé le 29 octobre 1888, Tourcoing (59, Nord) (à l'âge de 32 ans).
          • Clotilde Sophie Louise Scrépel, née le 3 janvier 1866, Roubaix (59, Nord).
          • Jeanne Louise Marie Scrépel, née le 8 septembre 1867, Roubaix (59, Nord).
          • Marie Clotilde Scrépel, née le 8 septembre 1872, Roubaix (59, Nord).
          • Rose Cécile Ernestine Scrépel, née le 11 juillet 1875, Roubaix (59, Nord), décédée le 21 avril 1891, Roubaix (59, Nord) (à l'âge de 15 ans).
        • Paul Scrépel, né le 13 janvier 1834, Roubaix (59, Nord), décédé le 13 juillet 1889, Roubaix (59, Nord) (à l'âge de 55 ans), négociant en laines.
          Marié le 10 septembre 1855, Tourcoing (59, Nord), avec Camille Masurel, née le 28 mars 1836, Tourcoing (59, Nord), décédée le 21 juin 1856, Tourcoing (59, Nord) (à l'âge de 20 ans).
          Marié le 2 février 1861, Roubaix (59, Nord), avec Mathilde Masurel, née le 26 août 1841, Tourcoing (59, Nord), décédée le 21 février 1903, Roubaix (59, Nord) (à l'âge de 61 ans), dont
          • Mathilde Marie Scrépel, née le 18 décembre 1862, Tourcoing (59, Nord), décédée le 2 avril 1956, Lille (59, Nord) (à l'âge de 93 ans).
            Mariée le 27 novembre 1882, Roubaix (59, Nord), avec Georges Emile Droulers, né le 14 janvier 1859, Ascq (59, Nord), décédé.
          • Marguerite Scrépel, née le 1er novembre 1864, Tourcoing (59, Nord), décédée.
            Mariée le 24 novembre 1884, Roubaix (59, Nord), avec Jules Boisse, né le 15 juin 1861, Lille (59, Nord), décédé le 5 mai 1938 (à l'âge de 76 ans).
          • Paul Scrépel, né le 5 février 1867, Roubaix (59, Nord), décédé le 10 décembre 1918, Amiens (80, Somme) (à l'âge de 51 ans), capitaine.
            Marié, Hazebrouck (59, Nord), avec Marie Pauline Julie Demazière, née le 24 janvier 1868, Hazebrouck (59, Nord), décédée en juin 1940, Flers (61, Orne) (à l'âge de 72 ans).
          • Hélène Scrépel, née le 8 juillet 1875, Roubaix (59, Nord), décédée le 13 juillet 1964, Roubaix (59, Nord) (à l'âge de 89 ans).
            Mariée le 7 janvier 1896, Roubaix (59, Nord), avec Edmond Leroux, né le 10 août 1864, Roubaix (59, Nord), décédé le 14 juin 1940, Saint-Quentin-en-Tourmont (80, Somme) (à l'âge de 75 ans), industriel, fabricant de tissus.
        • Cécile Scrépel, née le 16 janvier 1835, Roubaix (59, Nord), décédée le 16 décembre 1883, Roubaix (59, Nord) (à l'âge de 48 ans).
          Mariée avec Charles Masurel, né le 27 septembre 1834, Tourcoing (59, Nord), décédé le 22 septembre 1890, Roubaix (59, Nord), incinéré (à l'âge de 55 ans), ...
        • Pauline Cécile Scrépel, née le 25 décembre 1835, Roubaix (59, Nord), décédée en 1904 (à l'âge de 69 ans).
        • Léon Louis Scrépel, né le 24 mars 1838, Roubaix (Nord), décédé le 3 janvier 1879, Roubaix (Nord) (à l'âge de 40 ans).
          Marié le 27 juin 1864, Roubaix (Nord), avec Victorine Florine Delerue, née le 10 mars 1843, Roubaix (Nord), décédée le 2 mars 1893, Paris (à l'âge de 49 ans), dont
          • Victorine Adèle Scrépel, née le 21 novembre 1865, Roubaix (Nord), décédée.
            Mariée le 21 novembre 1884, Roubaix (Nord), avec Henri Charles Pollet, né le 16 juin 1861, Roubaix (Nord), décédé en 1921 (à l'âge de 60 ans), filateur de laine, rue de La Redoute à Roubaix.
          • Léon Scrépel, né le 26 août 1868, décédé, industriel.
            Marié avec Suzanne Limal.
          • Berthe Scrépel, née le 2 avril 1870, Roubaix, Nord, décédée le 29 mars 1943, Bourges, Cher (à l'âge de 72 ans).
            Mariée le 13 juin 1889, Roubaix (59, Nord), avec Alfred Motte, né le 11 novembre 1864, Roubaix (59, Nord), décédé le 9 octobre 1902, Arcachon (33, Gironde) (à l'âge de 37 ans).
          • Yvonne Scrépel, née le 8 mars 1877, Roubaix (59, Nord), décédée.
            Mariée le 5 février 1896, Roubaix, avec Léon Motte, né le 7 septembre 1869, Roubaix (59, Nord), décédé.
        • Marie Sophie Scrépel, née le 28 mai 1840, Roubaix (59, Nord), décédée le 24 mars 1908, Roubaix (59, Nord) (à l'âge de 67 ans).
          Mariée le 5 février 1861, Roubaix (59, Nord), avec Charles Jérôme Prouvost, né le 2 octobre 1837, Roubaix (59, Nord), décédé le 11 mai 1906, Roubaix (59, Nord) (à l'âge de 68 ans), ...
        • Ernest Louis Henri Scrépel, né le 2 juillet 1843, Roubaix (59, Nord), décédé le 16 novembre 1852, Roubaix (59, Nord) (à l'âge de 9 ans).
      • Jean Baptiste Scrépel, né le 7 octobre 1811, Roubaix, décédé le 11 septembre 1894, Roubaix (à l'âge de 82 ans).
        Marié le 4 septembre 1837, Roubaix, avec Céline Alphonsine Roussel, née le 17 septembre 1815, Roubaix (59), décédée le 27 décembre 1886, Roubaix (59) (à l'âge de 71 ans), dont
        • Jean Scrépel.
          Marié avec Hélène Houzeau, dont
          • Germaine Scrépel.
            Mariée avec Jean-Baptiste Bossut.
        • Alfred Scrépel, né le 13 janvier 1840, Roubaix (59), décédé le 14 mai 1880, Roubaix (à l'âge de 40 ans).
        • Céline Joséphine Scrépel, née le 9 avril 1841, Roubaix, décédée le 12 septembre 1874, Mouvaux (à l'âge de 33 ans).
        • Léonie Scrépel, née le 17 juin 1842, Roubaix, décédée le 28 novembre 1917, Roubaix (à l'âge de 75 ans).
          Mariée le 10 octobre 1864, Roubaix, avec Emile Lucien Lecomte, né le 23 juillet 1837, Roubaix, 59, décédé le 2 décembre 1917, Roubaix, 59 (à l'âge de 80 ans), ...
        • Louise Scrépel, née le 25 mai 1843, Roubaix (59), décédée le 27 février 1925, Roubaix (59) (à l'âge de 81 ans).
          Mariée le 10 octobre 1864, Roubaix, avec Jean Réquillart, né le 22 mars 1838, Roubaix (59), décédé le 24 février 1897, Roubaix (59) (à l'âge de 58 ans), ...
      • César Scrépel, né le 11 juillet 1814, décédé en 1881 (à l'âge de 67 ans).
        Marié avec Clara Lalubie, née en 1810, décédée, dont
        • Alfred Scrépel.
        • Clara Scrépel, née le 25 septembre 1843, Roubaix, décédée.
        • Céline Scrépel, née le 28 août 1844, Roubaix, décédée.
          Mariée le 16 avril 1866, Roubaix, avec Emile Réquillart, né le 15 avril 1840, Roubaix (59), décédé le 10 février 1908 (à l'âge de 67 ans), courtier en laine, ...
        • César Scrépel, né en 1845, décédé.
      • Florimond Joseph Scrépel, né le 23 octobre 1816, décédé le 14 mars 1864, Roubaix (à l'âge de 47 ans).
        Marié avec Louise Eugénie Cuvelier, née le 6 janvier 1822, décédée le 7 juillet 1875, Lille (à l'âge de 53 ans).
      • Felix Clément Scrépel, né le 23 novembre 1818, décédé le 31 octobre 1847 (à l'âge de 28 ans).
      • Edouard Scrépel, né le 13 avril 1822, décédé le 7 avril 1849 (à l'âge de 26 ans).
      • Adèle Virginie Scrépel, née le 30 juin 1824, Roubaix (Nord), décédée le 31 décembre 1887, Roubaix (Nord) (à l'âge de 63 ans).
        Mariée le 28 avril 1850 avec Adolphe Prouvost, né le 30 avril 1822, Roubaix (Nord), décédé le 24 novembre 1884 (à l'âge de 62 ans), ...
    • Floris Joseph Scrépel, né le 20 septembre 1786, Roubaix (59).
    • François Joseph Scrépel, né le 9 décembre 1788, Roubaix (59).
    • Pierre François Scrépel, né le 7 août 1790, Roubaix (59).
    • Florentin Scrépel, né le 8 avril 1793, Roubaix (59).
    • Constantin Joseph Scrépel, né le 23 janvier 1796, Roubaix (59), décédé, Roubaix (59).
      Marié le 23 mai 1831, Roubaix (59), avec Rose Joseph Horent, née le 3 septembre 1799, Linselles (59), dont
      • Émile Scrépel, né en 1834, Roubaix (59), décédé en 1884 (à l'âge de 50 ans).
        Marié avec Hermance Moyart, née en 1839, Roubaix (59), décédée en 1889 (à l'âge de 50 ans), dont
        • Louise Scrépel.
          Mariée avec Louis Moyart, ...
        • Émile Scrépel.
          Marié avec Marguerite Picavet.
        • Charles Scrépel.
          Marié avec Antoinette Dewitte, dont
          • Antoinette Scrépel.
            Mariée avec Henri Decottignies.
          • Charles Scrépel.
            Marié avec Nicole Berthélemy.
        • Alphonse Scrépel, né en 1872, décédé le 10 mai 1928 (à l'âge de 56 ans).
          Marié en septembre 1904 avec Madeleine Quint, née le 12 février 1881, Furnes (Belgique), décédée le 1er mars 1973, Le Touquet (62) (à l'âge de 92 ans).
        • Radegonde Scrépel.
          Mariée avec Oswald de Clercq, ...
    • Sophie Scrépel, née le 2 octobre 1798, Roubaix (59), décédée le 1er mars 1799, Roubaix (59) (à l'âge de 4 mois).
    • Victor MOTTEZ

      Autoportrait-peintre-Mottez

      Autoportrait de Victor Mottez

      Atelier_Mottez_Victor_Louis_The_Artists_Studio

      L’atelier du peintre à Bièvres par Henry Mottez vers 1890-1895 

    • (Photos et travaux par Yann Torchet que nous remercions: www.yann-torchet.com)

      (Henri, auteur du tableau en manches blanches) ; Jean, 2° fils du peintre assis à droite ; à gauche derrière le chevalet, les fresques de Saint-Germain l’Auxerrois

      Victor-Mottez-age

      né à Lille, le 13 Février 1809,

      marraine : Catherine Virnot (épouse de Charles Lethierry, oncle du peintre),

       Catherine-Virnot-marraine-Victor-Mottez

       peintre d'histoire,

      chevalier de la Légion d'Honneur.

      «  Elève de Picot en 1828,

      de M. Ingres,

      "Victor-Louis Mottez fut un artiste foncièrement original, de talent robuste et de haut caractère, un des meilleurs peintres de l'Ecole française à laquelle il fait honneur.

      Son érudition, son enthousiasme pour les grands Maitres primitifs jusqu'a Raphael, le gorgèrent vers le genre archaïque si propice aux fresques décoratives.

      En quittant Rome, il avait sur le mur de la maison qu'il habitait, laisse l'ébauche d'un portrait de sa femme, mais Ingres trouvait l’œuvre si remarquable, qu'il s'empressa de la faire enlever. En arrivant à Paris Victor Mottez eut la bonne surprise de retrouver sa fresque dans son atelier. Cette fresque est aujourd'hui au Musée du Louvre, dans la Salle des Etats. Juliette Audevaert est représentée de profil, le visage soutenu par la main droite. La coloration est faite de gris, d'ocre, de blanc avec quelques noirs et cette sobriété donne une impression saisissante de style et de vérité (1840).
      « Son père avait la passion de l'art et peignait lui-même. Envoyé quelques années en pension à Paris, il fut rappelé à cause du mauvais état des affaires de son père et ses études en furent écourtées. Il suivit des cours à l'École de dessin de Lille, et travaillait sous la direction de son père ou des amis peintres de celui-ci comme Édouard Liénard, ancien élève de Jacques-Louis David. Il repartit à Paris en 1828-1829 pour entrer à l'École des Beaux-Arts, et étudia d'abord sous la direction de François-Édouard Picot, puis comme élève libre de Dominique Ingres.

      Le Christ au Tombeau (1838)

      La révolution de 1830 fut vécue comme une catastrophe par cette famille très religieuse et très dévouée aux Bourbons, et Victor Mottez fut de nouveau rappelé à Lille par son père. Marié peu de temps après, il fit de nombreux voyages, dont le plus long et le plus important en Italie, dont il considérait les grands peintres comme des maîtres absolus. À Rome, il retrouva Ingres, qui l'aimait beaucoup et le conseilla souvent. De cette époque datent Le Christ au Tombeau (aujourd'hui dans l'église Sainte-Catherine de Lille) et Le Martyre de Saint Étienne (à l'église Saint-Étienne de Lille).

      C'est lors de ce voyage en Italie qu'il se prit de passion pour l'art de la fresque et, ayant exécuté un portrait de sa femme Julie, il le montra à Ingres qui fit détacher la fresque du mur. Celle-ci a plus tard été donnée au Louvre par les deux fils de l'artiste.

      Rentré en France en 1838, il s'installa à Paris. Il exposa dans les Salons, et surtout se tourna de plus en plus vers un genre délaissé : les fresques, notamment religieuses. Il traduisit d'ailleurs le Il Libro dell'arte, Traité des arts de Cennino Cennini, peintre florentin du XIVe siècle, et en retint les techniques. Ses œuvres pour les églises (à Église Saint-Germain-l'Auxerrois dans les années 1840, et à Saint-Séverin dans les années 1850) seront ses plus remarquables, admirées par Ingres et Delacroix ; mais en raison de l'hostilité d'une partie du clergé, des matériaux, et des murs salpétrés et de leur situation, elles n'ont pas résisté au temps (elles étaient déjà détériorées au XIXe siècle) et sont aujourd'hui en grande partie effacées, sauf le Saint Martin découpant son manteau de Saint-Germain l'Auxerrois. On peut encore en avoir une idée par les cartons conservés de l'artiste.

      Dans ces mêmes années, il fréquenta le salon des Bertin, côtoya les plus grands écrivains et artistes (il existe une esquisse d'un portrait de Victor Hugo). Il fit pour ce salon deux fresques qui furent détruites en 1854. Après la révolution française de 1848, Victor Mottez partit en Angleterre, où il fit de nombreux portraits de nobles et de personnalités britanniques, mais aussi celui du ministre exilé François Guizot, exposé au salon de Londres. Revenu en France en 1853, il œuvra ensuite dans l'Église Saint-Sulpice, au début des années 1860, avec Delacroix, où leurs styles très opposés montraient de manière frappante la lutte des visions classique et romantique. Maurice Denis considérait ces fresques de Saint-Sulpice (un autre Saint Martin) comme "inoubliables".

      Il fut toute sa carrière durant un excellent portraitiste, et c'est ce qu'il fit essentiellement durant ses dernières années d'activités. On lui doit aussi des vitraux de l'église Saint-Maurice de Lille.

      Il se maria trois fois, la première avec Julie Odevaere, parente d'un peintre et par sa mère d'une famille d'artistes belges. Elle est connue par des portraits la représentant à l'huile ou à la mine de plomb dits "de Mme Mottez" (...) d'Ingres et de Chassériau, par la fresque réalisée en Italie conservée au Louvre et par plusieurs portraits à l'huile que les fils de l'artiste ont déposés au Petit-Palais et au Palais des beaux-arts de Lille. Le second mariage de Mottez eut lieu en Angleterre avec Georgiana Page, de laquelle naquit un fils, le peintre Henry Mottez, mort sans descendance. La troisième épouse de Mottez lui donna un autre fils, le contre-amiral Jean Mottez (1866-1942), qui fut directeur du personnel militaire de la Flotte, commandant des écoles de Méditerranée et sous-chef d'État-Major général de la Marine. C'est de l'amiral Mottez que sont issus les nombreux descendants du peintre.

      En quittant Rome, il avait sur le mur de la maison qu'il habitait, laisse l’ébauche d'un portrait de sa femme, mais Ingres trouvait l’œuvre si remarquable, qu'il s'empressa de la faire enlever. En arrivant à Paris Victor Mottez eut la bonne surprise de retrouver sa fresque dans son atelier. Cette fresque est aujourd'hui au Musée du Louvre, dans la Salle des Etats. Juliette Audevaert est représentée de profil, le visage soutenu par la main droite. La coloration est faite de gris, d'ocre, de blanc avec quelques noirs et cette sobriété donne une impression saisissante de style et de vérité (1840). » Wikipedia

       A partir de 1836, chaque salon reçut de ses envois, et son œuvre est considérable.

      Nous citerons:

      Le Christ au Tombeau

      et les larmes de St-Pierre (Tous deux à l'Eglise Ste-Catherine a Lille.),

      la Résurrection,

      l' Assomption,

      le Martyre de St-Etienne commandé pour le maitre-autel de l'Eglise de Lille réalisé en Italie en 1836 sous la conduite de Jean Auguste Dominique Ingres (1780-1867). Présentée au Salon artistique de 1838, elle a ensuite été placée dans le chœur de l'église.

      (1837),

      le mariage mystique de Ste-Catherine,

      le Christ au Jardin des Oliviers,

      la Vierge et l'Enfant Jésus,

      La Madeleine (1839),

      la Sainte-Famille, sujet deux fois traité,

      la fuite en Egypte (1840) (Au château de Compiègne.),

      les quatre évangélistes (A l'église Ste-Catherine, a. Lille.),

      Jésus chez Marthe et Marie (Eglise St-Etienne.),

      Léda (Musée de la ville de Lille),

      Leda-Victor-Mottez

      Alcibiade jouant aux osselets, salon 1885

      Alcibiade-Victor-Mottez

      Ulysse et les Sirènes, ( Musée de Nantes)

      Victor-Mottez-Ulysse

      Melitus de Pithos accusant Socrate (Musée de Chantilly; Galerie de Madame Edouard Barrois.),

      Phryne devant l'aréopage,

      Zeuxis prenant pour modèles les plus belles filles d'Agrigente (1858) (Chez le Colonel du Rosoy, a Pontivy. ),

      Clytemnestre,

      Médée ;

      St-Antoine et la fuite en Egypte pour la Chapelle du Duc d'Aumale à Evesham (Angleterre),

      les cartons des vitraux de l'Eglise St-Maurice a Lille, la Musique en famille (Au Palais d’Arenberg, a Bruxelles.),

      La résurrection des morts 1870 (Musée de Lille)

      Resurection-Victor-Mottez

      les portraits de sa mère,

      du Prince et de la Princesse de Ligne (1836),

      du Duc (1850) et de la Duchesse d' Aumale,

      du Duc de Guise,

      de la Reine Amélie et

      du Due d'Orléans (A Woodnorthon ),

      Princess Maria Carolina Augusta of Bourbon-Two Sicilies (1822-1869) with her son Louis Philippe d'Orléans (1845-1866)

      de Guizot (1852),

      et de M. Reber, de l'Institut;

      de Michel Chevallier,

      de Judith du Théâtre français (1852),

      de la Comtesse Walewska (1855),

      de Pie IX (A l'Archevêque de Paris),

      de Charles,

      Urbain et

      Lucien Lethierry, son oncle et ses cousins,

      de son fils enfant(1867),

      Blanquart-Evrart-enfant

      Portrait de Blanquart-Evrart(1802-1872), imprimeur-photographe

      Sir Charles Hallé

       

      Portrait de M de Saux, ministre plénitentiaire

      Mottez-de-saux

      Portrait du peintre Edmond de Labrador

      Edmond-de-Labrador-Victor-Mottez

      sans parler de quantité d'autres portraits exécutés tant a Paris, Marseille qu'a Manchester, à Glasgow, à Edimbourg, etc. ...

      Ce portrait peint à la fresque appartient à M. Henri Mottez ainsi que le portrait de Victor Mottez par lui-même. M. Henri Mottez exécuta d'après son père, une fort belle étude appartenant aujourd'hui a. l'Amiral Jean Mottez.

       

      Peu de peintres ont autant produit. Cette abondance prenait sa source dans une imagination très riche et une capacité de travail extraordinaire. Entre-temps en effet Mottez traduisait le précieux traite de Cennino-Cennini (Cennino-Cennini, ne en 1360 a. Colle val d'Elsa (Toscane) était élève d’Agnolo Gaddi; disciple lui-même de Giotto; II décora en 1410 la chapelle della Santa Croce de l'église San Francisco a. Volterra, de fresques se rapportant a. la vie du Sauveur et à la légende de la Sainte-Croix: la traduction de son traite fut publiée en 1858 chez Renouard et réédité par l'Occident en I9II avec une jolie préface du peintre Auguste Renoir.) sur la véritable peinture a fresque (Ce genre de peinture est d'un labeur ingrat qui ne per met a. l'artiste, ni de corriger, ni de retoucher son œuvre, car c'est dans l'humidité perfide de la muraille fraiche qu'il doit d'un seul coup fixer les tons définitifs dont il aura préalablement évalué les valeurs futures.). « C'est un fait acquis, écrivait-il, que tout homme qui a fait de la fresque s'y est révélé supérieur a ce qu'il a fait autrement ». Lui-même excellait dans ce genre complètement oublie à son époque, mais auquel il rêvait de rendre sa place d'autrefois dans la décoration architecturale.

      Malheureusement, tandis que les Muses et les Sirènes, la musique et la danse exécutées les premières dans la maison d'Urbain Lethierry,

      les autres chez Armand Bertin, directeur des Débats (MM. Bertin, dépouillés de leur Journal de l’Empire, qui se tirait a plus de 25.000 exemplaires, étaient rentrés le 30 mars I8I4 dans leur ancienne propriété, et le lendemain, sous son titre primitif, reparut le Journal des Débats avec la collaboration de Châteaubriant, de Benjamin Constant, etc.) n'ont guère tarde celles-ci a être délibérément détruites (Ces fresques dont les études se trouvent chez Henri Mottez, fils du peintre, représentaient plusieurs personnalités célèbres de l'époque: Victor Hugo, de Sacy, C. Fleury, Jules Janin, et aussi la première femme de l'artiste.), celles-là gravement détériorées par le fâcheux effet d'une barbare incurie, les fresques sur fond d'or, dont Mottez avait décoré

      le porche extérieur de St-Germain l' Auxerrois,

      vm_sga_porche_grande_reconstitution_plein

      ne purent résister aux injures du climat séquanien, de sorte qu'aujourd'hui déjà, en dehors du

      transept de St-Germain l' Auxerrois (La Charité de St-Martin.),

      des chapelles St-Martin à l’ Eglise St-Sulpice

      St-François de Sales à l'église St-Séverin, où l'artiste peignit la Vierge écrasant la tête du serpent, ce n'est guère que

      dans la Salle des Etats du Musée du Louvre, que l'on peut admirer l'ampleur, la sureté et la perfection de son talent décoratif

      (Quelques-unes de ses œuvres ont été reproduites dans la Revue de l'art Ancien et Moderne accompagnés d'un article de Mlle LAMY.

      V. aussi Amaury-Duval, L'Atelier d'Ingres (1878).).

      Cartons de vitraux :

      Charles Gaudelet (d'après Victor Mottez) : Le Calvaire, 1859. Vitrail. Lille, Eglise Saint-Maurice

       

      Victor Mottez mourut à Bievres près Paris, le 7 Juin 1897.

      Ses œuvres figurent dans les musées :

      Musée du Louvre

      Musée des Arts Décoratifs

      Petit Palais - musée des Beaux-Arts de Paris

      Ecole des Beaux-Arts de Paris

      Château de Beloeil - Belgique

      Musée Condé de Chantilly

      Palais des Beaux-Arts de Lille

      Musée d'Art et d'Industrie de Roubaix

      Musée des Beaux-Arts de Lyon

      Musée des Beaux-Arts de Dijon

      Musée Renouard de Blois

      Musée Vivenel de Compiègne

      Musée des Beaux-Arts de Nantes

      Musée de la Roche sur Yon

      Musée de Mulhouse

      Musée Rolin d'Autun

      Musée Alfred Danicourt de Peronne

      Musée des Ursulines de Macon

      Eglise Saint Germain l'Auxerrois de Paris

      Eglise Saint Séverin de Paris

      Eglise Saint Sulpice de Paris

      Eglise Sainte Catherine de Lille

      Eglise Saint Etienne de Lille

      Eglise Saint Antoine de Compiègne

      Eglise Saint Laurent de Nogent le Rotrou

      Eglise de Rocroy

      Vitraux à Lille et Bièvres

      Musée du Louvre

      Musée de l'Hermitage de St Petersbourg

      Fogg Art Museum Harvard University USA

      Musée de Versailles

      Musée Ingres de Montauban"

      Wikipedia

       
      En premières noces, il avait épouse Juliette-Colette ODEVAERE

            

                  Julie Mottez à fresque peinte à Rome en 1837 par Victor  Mottez, musée du LOuvre               Odevaere_ecu        Julie-Mottez-          

       

      Yann Torchet cite dans son site Internet sur son illustre aïeul: «   Nous connaissons très peu de chose encore sur les origines de Julie-Colette Odevaere.

      Toutefois nous savons qu'elle naquit à Gand le 14 Brumaire an 14 de la République (5 novembre 1805) à quatre heure du matin, que son père se nommait Charles-Joseph, né en 1776, négociant, et sa mère Marie-Colette Bosschaerts, née en 1781, et qu'ils demeuraient rue Haut Briel, section de la Liberté à Gand. Jean-Joseph-Charles Bosschaerts, âgé de 37 ans, négociant, le frère aîné de sa mère était témoin.
              En tout état de cause elle n'est pas la fille mais la nièce du peintre Joseph Odevaere, élève de David, elle est la fille de son cousin-germain, le grand-père de Julie, nommé Ange et Anselme le père du peintre , sont frères. Ils sont de Bruges.
              Notons toutefois que Julie appartient à la famille des peintres Bosschaerts et que Joseph Odevaere peintre.est son oncle
              Enfin Julie avait une soeur aînée Pauline et un petit frère Charles-Emmanuel né en 1808. Ces autres enfants n'ont laissé aucune trace.

      .   Il a été relevé sur la tombe d'un Angelbert Odevaere mort en 1765, qui pourrait être l'arrière-grand père de Julie, les armes suivantes :

      Dans son acte de mariage on découvre que ses parents avaient disparu dès sa petite enfance, sa mère d'abord le 3 mai 1809 et son père le 24 juin 1810, tous les deux à Gand. Et que ses grand-parents étaient aussi décédé, sans quelle puisse fournir de date. En fait Jeanne Wybo veuve d'Ange Odevaere vivra jusqu'en 1824 à 82 ans.

      Nous voici avec une Julie orpheline de ses deux parents avant ses cinq ans !

      Qu'est-elle devenue ? qui l'a élevée ? son oncle Jean-Charles-Joseph Bosschaerts ? ou un autre Bosschaerts ? sans doute pas Odevaere qui est alors à Rome puis à Paris. Mais peut-être la reprend-il quand il rentre à Bruxelles ? on peut imaginer alors qu'elle ait pu être inscrite par lui aux Beaux-Arts de Bruxelles.

      Julie Mottez, dessin de Chasseriau  , Fogg Art Museum                  Julie-Mottez-par-Chasseriau                   Julie Mottez portrait de 1833 par Ingres

      Julie Mottez                                                      Julie Mottez                                                            Julie Mottez
      par Th. Chassériau, 1841                                   par Victor Mottez ? 1836 ?                                          par JD. Ingres, 1844 
      38,4 x 26,5 cm                                                     27 x 21,5 cm                                                      33,5 x 26 cm
      musée du Louvre                                             Fogg Art Museum, Harvard University                                 musée de l'Hermitage
      cabinet des dessins                                           Cambridge Massachusetts.                                             St Petersbourg, Russie.

      Mottez signale un portait de Julie dessiné par Amaury-Duval
      à Florence en 1836 ...

      Ces trois portraits de Julie faisaient partie de la vente d'atelier du peintre à laquelle les frères Mottez, avec la recommandation d'Albert Kaemfen directeur des musées nationaux et de l'Ecole du Louvre, avait décidé le ministre à faire acheter des uvres,.
           Le ministre pria M. Havard, Inspecteur Général des Beaux Arts de se rendre à la vente pour acheter ce qui le mériterait. Celui-ci répondit au ministre        , la notoriété des oeuvres et l'importance des musées propriétaires sont accablantes.
           C'est un nouvel exemple du manque de pertinence de la muséographie française.

      Julie étudia sans doute aux Beaux-Arts mais où ? à Bruxelles ? à Lille ?

      Elle était peintre au moins en copie, le musée Ingres de Montauban en conserve une qu'elle avait exécutée pour Ingres.

      Et surtout mosaïste. A l'église Saint Germain l'Auxerrois de Paris se trouve encore un tronc très finement exécuté sur un dessin de M. Lassus l'architecte. Il porte la signature de Julie.

      Victor Mottez fait référence dans sa correspondance à une à une mission de restauration de mosaïques pour l'école de Beaux-Arts de Paris que Julie aurait eu.


      Tronc des pauvres intégré à la fresque de St Martin  Eglise St Germain l'Auxerrois, Paris      Vénus au miroir d'après Titien   copie par Julie Mottez   musée Ingres de Montauban

      Julie collectionna les "étrusques" avec son mari, ils partageaient cette passion avec Ingres à Rome.
             Elle aimait les étoffes et les dentelles, les robes, et le Monde, cette apparente frivolité semble avoir déplu à sa belle-mère. qui cependant
             Avec elle, Mottez s'installa au coeur de la "Nouvelle Athène" où ils eurent une maison-atelier rue Bréda. Ils eurent là une vie artistique brillante et mondaine, utile au peintre.
             Elle sera tout à la fois son modèle, de loin le meilleur, son ambition, et sa joie.

      Mais ils eurent le malheur de perdre leur fils Alfred, âgé de 9 ans, le 13 septembre 1842.
             Julie sombra dans un désespoir incurable qui par une maladie pulmonaire l'emporta au bout de trois ans le 25 septembre 1845, à Paris, 25, rue Monsieur le Prince. Elle n'avait pas 40 ans. « 
      portraits familiaux et leur descriptif par M. Yann Torchet www.yann-torchet.com

       

      Joseph Odevaere, élève de David, qui a la mort de son maitre, lança un appel au public et ouvrit une souscription pour lui élever un monument a Bruxelles); il en fit plusieurs portraits (Juliette Odevaere figure en outre dans le triple portrait déjà signale page 84 et dans un délicieux dessin au crayon par M. Ingres.), dont l'un se trouve au Louvre, un autre en robe largement décolletée, garnie de dentelles de Venise magnifiques, appartient a M. Henri Mottez; celui qui se trouve au Petit-Palais représente une femme évidemment malade de la poitrine, vêtue de noir, les mains nonchalamment jointes et dessinées avec beaucoup de grâce et de pureté.

       

      Juliette Odevaere n'eut qu'un fils Alfred-Lucien, décédé en bas âge.

       

      En secondes noces, au cours de l'année 1854 Victor Mottez épousa a Londres Georgina PAGE, née en 1824, décédée accidentellement (Brulée vive auprès du berceau de son enfant.) le 29 Mars 1861, dont un fils Henri, qui suit.

      VM_Mottez-Henri

      En troisièmes noces Victor Mottez épousa Madeleine-Joséphine BONASSIER, née a Carpentras, le 30 Janvier 1841, de Joseph-Esprit, et de Euphrasie-Marie Thurat, décédée à Paris le 26 Juillet 1915, laissant un fils qui suivra.

      VIII. - Henri-Paul MOTTEZ, peintre de portraits, ne a Londres le 7 Juin 1858, domicilie a St-Raphael, épousa a Paris, le 31 Aout 1897 , Renée-Marie ELDESE, née a Ville-sur-Illon (Vosges) le 24 Mai 1872, de Charles et d'Emilie l'Rate, compositeur de musique, élève de Massenet, sans enfant .. 

      VIII° : Jean MOTTEZ : Entré à l'Ecole Navale en 1884, lieutenant de vaisseau en 1896, capitaine de frégate en 1911, il fut en 1915, cité a l'ordre du jour de l'Armée Navale comme commandant d'Escadrille en Adriatique; capitaine de vaisseau en I916, Jean Mottez pendant la guerre commanda les cuirasses V bite et Lorraine. En I92I, il était Contre-amiral, sous-chef d'Etat-major-General au Ministère de la Marine, Commandeur de la Légion d'Honneur et décoré de la Croix de Guerre.

       Le 14 Juin I899, il avait épousé à Lorient, Jeanne-Louise DUPRE, née à Muzillac le 15 Juin 1877 de Raphael-Athanase, Directeur du Génie Maritime, officier de la Légion d'Honneur et de Gabrielle Bézard.

       
      De ce mariage naquirent trois enfants :

      1° Yves-Jean-Raphael, ne a Brest, le IO Octobre I9OO, élève de l'Ecole des Mines;

       2° Louis- Victor-Henri, né à Brest, le 10 Octobre I9OI ;

      3° Suzanne-Marie-Gabrielle, née a Lorient, le 17 Juillet I903, qui le Samedi 14 Mai I927 en l'église St-Louis des Invalides, épousa Edouard Torchet, enseigne de vaisseau. « 

       Extraits de l’admirable ouvrage de Charles Lethierry d’Ennequin : histoire d’une famille bourgeoise de Lille : les Le Thierry d’Ennequin 1930

       

      Les parents de Victor Mottez

      Louis-Désiré-Joseph MOTTEZ,

      Louis Mottez par Liénard

      né à Lille, le 23 Juillet 1782, d' Alexis-Joseph et de Marie-Francoise Gillon.

       Louis Mottez est cité (DE RODE : Histoire de Lille, III, p. 356.) parmi les tout jeunes Lillois, recrutes par Jean Chevalleau de Boisragon, qui sur le drapeau de leur enthousiaste phalange jurèrent, en l'Eglise St-Etienne, fidélité a la Nation, a la Loi et au Roi , puis signèrent une adresse a l'Assemblée Nationale pour applaudir à la proclamation des Droits de l'homme et du citoyen (Plus fameux que connus ou respectes, ces droits sont au nombre de quatre : la liberté, 1'égalité, la propriété, la sécurité.).

      Chevalier de la Légion d' Honneur,

      Conseiller Municipal,

      Adjoint au Maire de Lille jusqu'a 

      -        Marie-Aldegonde-Joseph LE THIERRY D'ENNEQUIN, dame de la Boutillerie,

      -         deuxième enfant de Jacques-Joseph, écuyer, Sgr d'Ennequin, la Boutillerie, Riencourt etc. et de Marie-Anne-Francoise de Bonneval,

      sœur de Charles-Marie-Désiré LE THIERRY, Seigneur d’'ENNEQUIN et de Riencourt, écuyer, époux de Catherine-Charlotte VIRNOT

      -         -naquit a Lille, rue ~edde, Paroisse St-Sauveur, le lZ Avril 1767 et fut baptisée le même jour. Parrain: Gabriel-Joseph Ie Thierry;

      . Marraine: Dame Marie-Francoise-Aldegonde de Ste-Aldegonde, veuve de Messire Louis du Constant, Chevalier de l'Ordre royale et militaire de St-Louis.

       

      A l'âge de dix-sept ans, le 1er Mai 1784, dispense obtenue de deux bancs tant de Monseigneur l’Archevêque de Paris que de Mgr l'Evêque de Sarlat et de son Altesse Mgr l'Evêque de Tournay, Marie-Aldegonde épousa en l'Eglise St-Etienne a Lille,

      Messire Guillaume-Jérôme DE FORMIGIER DE BEAUPUY

      (D'azur a la bande d'argent, chargée de trois tourteau.'l! d'azur. Timbrées d'une couronne de comte, telles etaient d'apres les cachets et l'argenterie de Guillaume- Jérôme, les armoiries de la branche cadette.), écuyer, Garde du Corps du Roi, Compagnie de Villeroy, né le 14 Mars 1762 au Repaire de la Brunie, Paroisse du Coux Bigorgne, Diocèse de Sarlat, fils de Messire Pierre, Sgr de Beaupuy, ancien officier au Régiment de Penthievre, natif du même endroit, et de feue Petronille de Vaquier, native de Sarlat, de la Paroisse Ste-Marie.

       

      Les témoins du mariage furent:

      Pierre, Chevalier de Lestrade, Major du Régiment de la Reine, infanterie (Pierre de Lestrade descendait de Messire Charles, Chevalier Sgr de Lestrade qui épousa le 24 janvier 1660, Paroisse de la Cite à Périgueux, Antoinette Duchesne, fille de M. le Lieutenant General (Archives du Périgord). Enseigne des Gardes du Corps de Louis XIV il devint Marechal des Logis de la Cavalerie de Jacques II en Irlande. La Chesnaye des Bois donne la généalogie de cette famille qui remonte au xve siècle. LESTRADE : d'or a une tète de bœuf de sable.);

      Messire Joseph-Henri de Montalembert, Capitaine au même régiment; Chevalier de l'Ordre Militaire de St-Louis (La famille de Montalembert est encore fixée dans le Nord. Le comte Geoffroy qui vient de s'éteindre au Chateau d'Anappes, ancien zouave de Charette, blesse à Loignies, ancien capitaine d'infanterie, avait été conseiller général et député du Nord de 1889 à 1906. MONTALEMBERT : d'argent a la croix ansée de sable.) ;

      Theodore de Galles (d'azur semé de billettes de sable au lion du même brochant sur le tout. Forez.), Chevalier de la Bayette, aide-major de la Place,

      et Arne de Formigier de Beaupuy, Capitaine-Commandant au régiment de Flandre, infanterie.

       Dans l'acte de mariage qu'elle signe Le Thierry d'Ennequin, Marie-Aldegonde est dénommée Le Thierry de Riencour (Comme aussi dans l'acte de baptême du 17 Mars 1785, par. St-Etienne.). Cette seigneurie de Riencour, qui alors sans doute lui était destinée ne lui fut cependant pas attribuée lors du partage des biens de son père et de ceux de son oncle Gabriel (21 et 22 Avril 1797), Marie-Aldegonde reçut les Seigneuries de la Boutillerie et de La Butinerie, et plus tard acheta celle de Thumeries (Par son testament, Gabriel Le Thierry obligeait ses héritiers a faire en immeubles l'emploi des fonds libres de sa succession.), appartenant  au baron de Carondelet (La famille francomtoise de Carondelet descendait de Jean, Chancelier de l'Empereur Maximilien (1429-1502) dont le fils Jean fut Archevêque de Palerme et Président du Grand Conseil Flandres, 1469-1545). Elle mourut à l'âge de 29 ans, le 23 Mars 1796, rue Basse-du-Rempart, 360, à Paris, section des Piques: une miniature nous rappelle ses traits (Cette miniature décorant un bracelet de Marie-Valerie de Beaupuy appartient aujourd'hui à Madame Edouard Barrois-Sagnier.).

      Entré dès l'âge de douze ans aux Pages du Roi,

      Guillaume-Jérôme fut reçu dans les Gardes, Compagnie de Villeroy (3), Le 27 Décembre 1781, il se trouvait être de service aux appartements royaux du Château de Versailles, lorsque ceux-ci, dans les journées des 5 et 6 Octobre 1789, furent envahis par la foule révolutionnaire;

      il émigra en Juillet 1791, rallia le 1er Aout a Coblentz la compagnie du Duc de Gramont (Certificat du Duc de Gramont. La compagnie de Villeroy avait été en 1791 remplacée par celle de Gramont.), fit la campagne de 1792 (Armée des Princes), celles de 1795, 1796, et 1797 (armée de Condé) et passa a l'incorporation de Russie (A la suite du 18 Fructidor, l'empereur Paul ler se décida a prendre a. son service l'armée de Condé; elle traversa toute l' Allemagne et fut cantonnée près de Dubno en Volhynie.) dans le régiment noble a cheval du duc de Berry (3me escadron) avec lequel il fit les campagnes de 1799 et 1800.

      Deux certificats constatant « son rôle et son dévouement de brave et digne gentilhomme» ainsi que sa présence « aux malheureuses journées des 5 et 6 Octobre 1789 d Versailles» lui furent décernés à Rann (Styrie) , le 10 Février et le 25 Mars 1801 par les Ducs d' Angoulême et de Berry, qui a la suite de la paix de Lunéville prirent le parti de licencier leurs troupes (Archives de Madame Sagnier-Boyer.).

      En 1792, les Comtes d’Artois et de Provence prirent le commandement de 1'armée destine a seconder les forces prussiennes et autrichiennes et forte de sixxa. douze mille hommes; les Dues d’Angoulême et de Berry étaient aux cotes de leur père.

      Les gardes du Corps portaient 1'habit bleu couture de broderies blanches, la culotte rouge et de grandes bottes noires; ils étaient deux cents choisis a la noblesse et a la taille. La compagnie de M. le Duc de Villeroy était d'après les brevets royaux la plus ancienne compagnie française des Gardes de Corps. Les autres étaient Noailles, Luxembourg et Beauvau. Chacun des quatre capitaines tenait rang de premier maitre de camp de cavalerie; un major, des lieutenants, enseignes, maréchaux des logis, brigadiers et sous-brigadiers s'échelonnaient ensuite jusqu'aux simples gardes, qui avaient rang de lieutenant ou de sous-lieutenant.

       Dès que se réorganisa le Corps des Gardes, Guillaume-Jérôme y reprit du service en qualité de Marechal-des-Logis a la 6ème Compagnie (Ier Juin 1814) ;

      Chevalier de l'Ordre de St-Louis, le I5 Juillet (Cet ordre lui fut conféré a Melun, le 22 Juillet 1814 par le Duc de Raguse, Pair et Marechal de France.),

      chef d'escadron le 3 Octobre suivant, Major le Ier Février I8I5 (M. de Formigier se trouvait à Lille quand on y apprit le 16 Mars 1815 que Napoléon avait quitte l'ile d'Elbe le 1er Mars 1815. Aussit6t il partit pour rejoindre son poste, arriva a Compiègne le 20 Mars, mais le Roi avait quitte Paris le 19. DE RODE : Histoire de Lille.),

      Chevalier de l'Ordre Royal de la Légion d'Honneur le I5 Juillet, il fut a dater du Ier Novembre de la même année, lors du licenciement de la Compagnie de Raguse, mis a la retraite comme Lieutenant-colonel avec une pension du Roi de deux mille francs et l'autorisation de continuer a porter l'uniforme de Garde du Corps.

      Sur le montant de sa retraite, le 20 Juillet 1816, Guillaume-Jérôme fit un don de 1.000 francs à l'Etat (Le certificat original est conserve par Sophie-Marthe Boyer-Sagnier.) Guillaume-Jérôme de Beaupuy s'était retire à Hamages en 18so.) et se retira a St-Cyprien (Dordogne) auprès de sa sœur Marie qui mourut le 2S Juin 1834. Apres avoir recueilli la succession de celle-ci, il revint dans le Nord vivre auprès de sa fille et de ses petits-enfants, auxquels il se plaisait à raconter ses souvenirs au sujet de la Reine et de Madame de Lamballe. Les dernières paroles qu'il prononça étaient une prière pour son Roi, lorsqu’avec sa prière, son âme s'envola.

      C’est à Wandignies-Hamages près Marchiennes, chez son petit-fils Urbain Mottez (4), que Guillaume-Jérôme de Formigier de Beaupuy s'éteignit le 23 Mars I8S7 a l'âge de quatre-vingt quinze ans ; il fut inhume dans le cimetière du village et sa tombe Hait recouverte d'une dalle de marbre noir portant l'effigie couchée d'un des anciens abbés d'Hamage, dont le sarcophage avait He profane pendant la Révolution. Au cours de celle-ci également, les biens de M. de Beaupuy avaient He confisques, et nous ignorons s'il put avec quelque succès faire valoir ses droits au milliard de émigrés. Par son testament en date du 24 Octobre 1855, il léguait 3.000 francs à la Cure de Wandignies, et laissa environ 70.000 francs à ses enfants.

      De Marie-Aldegonde Le Thierry d'Ennequin, son épouse, il en avait eu trois:

       1° : Carlos, qui suit;

       2° Valerie, qui suivra e) ;

      3° Marie, née le 18 Septembre 1790 au village de la Brunie, Paroisse de Coux, en Périgord. Parrain: Messire Pierre de Formigier de Beaupuy, ancien officier au Régiment de Penthièvre, son grand-père. Marraine : Demoiselle Marie de Formigier, sa tante, et décédée le 12 Novembre 1791.

       VI. - Charles-Marie-Armand DE FORMIGIER DE BEAUPUY, ne a Lille le 17 Mars 1785, baptise le même jour a l'église St-Etienne. Parrain : Charles-Marie-Désiré le Thierry d'Ennequin. Marraine : Marie-Anne-Françoise de Bonneval le Thierry.

      Chevalier de la Légion d'Honneur, Carlos de Beaupuy fut membre du Conseil Municipal en 1822 puis adjoint au Maire de Lille, il demeurait alors rue d’Angleterre. Rentre dans la vie privée a la chute de Charles X, il se fixa a Paris, 44, rue Basse-du-Rempart, et y mourut célibataire le 18 Avril 1852. Ses traits a l'Age de trente ans environ, nous sont conserves par un beau portrait a l'huile que fit peindre Charles Lethierry-Virnot et qui se trouve aujourd’hui chez Madame Edouard Barrois-Sagnier à la Loubière, près Toulon.

      (I) Charles Lethierry avait recueilli chez lui les enfants de sa sœur, et les éleva comme les siens propres. Charge de leur tutelle-en l'absence de leur père, il procéda en cette qualité le 17 prairial an IV à la liquidation des biens délaissés par la mère.

      Extraits de l’admirable ouvrage de Charles Lethierry d’Ennequin : histoire d’une famille bourgeoise de Lille : les Le Thierry d’Ennequin 1930

      L'intensité du Crépuscule:

      La  visite du Roi Louis XVIII 

      à Lille, 

      le 22 mars 1815

      visite-louis-18-de-brigode1 

      Cette lithographie de Debucourt, d’après un tableau du chevalier de Basserode ,

      représente le roi Louis XVIII faisant ses adieux avant de partir en exil de Lille à Gand. 

      Il sera reçu et logé en l’hôtel d’Avelin à Lille chez le maire, le Comte de Brigode. 

      Il y a aussi le Comte Simeon, préfet de Lille, Monsieur de Gramont, le prince de Poix, le prince de Condé, le duc d’Orléans, Jancourt Bourienne, le Père Elisée, Blacas, les maréchaux Berthier, Mortier Mac-Donald.

      On distingue dans la gravure:

      Monsieur de Brigode, le chevalier de Basserode, Louis Mottez époux de Marie Wallérie de Beaupuy, Mademoiselle Van Blarenberghe, de Lespaul de Lespierre, Quecq.

      L’hôtel d’Avelin avait été vendu par Pierre-Urbain Virnot au Comte de Brigode ; la tante de Pierre Urbain, la sœur de sa mère Catherine Charlotte Virnot-Lenglart, avait épousé Jean Chrysostome de Brigode; Félicie, fille de Pierre Urbain Virnot et Rosalie de Raismes, gardait l'habitude des dîners familiaux de quinzaine dans son hôtel particulier de la rue de Tournay à Lille.

       On y voit le Chevalier de Basserode, à genoux, et sa  fille à droite; ce dernier était un familier d’un aïeul remarquable : « Charles Marie Le Thierry d’Ennequin, écuyer, époux de Catherine Charlotte Virnot, mademoiselle de Stradin, du nom d'un fief de ses parents,
      laissa, après la visite de Charles X, son hôtel  familial de la rue A Fiens à son fils Lucien et alla résider dans celui de la rue Royale(116).
      La maison de "Bon papa Thierry" était hospitalière et patriarchale.
      Outre ses fils célibataires, se retrouvaient son fils Urbain, Monsieur de Beaupuy, le plus souvent à Paris, Marie Wallerie de Beaupuy et son époux Louis Mottez, le chevalier de Basserode et Victor Virnot qui en étaient des hôtes assidus.
      Dès le retour de la belle saison, avec toute sa famille, il se transportait dans sa belle propriété de Wazemmes
      où, comme son père, il  passait tous ses étés. Là, il donnait de grandes fêtes. "

      Louis Mottez et  Marie-Wallerie de Formigier de Beaupuy : Louis Mottez jura, en l’église Saint Etienne, fidélité à la nation, à la loi, au Roi et applaudit la déclaration des droits de l’homme ; chevalier de la légion d’honneur, conseiller municipal, adjoint au maire de Lille jusqu’à la révolution de 1830, il fut aussi peintre ; allié à la famille, il fut aussi, entre autres, le centre de ce « petit théâtre sans prétentions » qu’il animait dans l’hôtel Virnot de la place Saint Martin et qui lui permettait de réunir cette société élégante issue du XVIII° siècle ; une liste des invités le démontre. Il était le petit-fils de Marie Aldegonde Le Thierry d’Ennequin, dame de la Boutillerie, deuxième enfant de Jacques Charles, écuyer, Sgr d’Ennequin, La Boutillerie, Riencourt etc et de Marie Anne Françoise de Bonneval et de Messire Guillaume de Formigier de Beaupuy, gentilhomme, page du Roi Louis XVI et qui eut une conduite de courage lors de l’invasion des Tuileries par le peuple : il était de cette branche issue des nobles Bonneval…

      Louis Mottez, au deuxième plan, et, à droite, Mlle Van Blarenberghe, femme de chambre de feu Monsieur le premier Dauphin et 1° femme de chambre de Mme Sophie, fille du Roi, de la dynastie des miniaturiste, dont Henri-Joseph et Louis-Nicolas van Blarenberghe, maître de Dessin des Enfants de France, Fondateur et Conservateur du Musée de Lille ; Son épouse Charlotte-Rosalie Damesme, décédée en 1826, femme de chambre puis lectrice de Madame Elisabeth
      Henri-Désiré van Blarenberghe (Lille 1734 – Paris 1812), frère de Louis-Nicolas, fut également son élève et adopta lui aussi sa manière.

      Diane-Hélène van Blarenberghe(20 février 1786-4 septembre 1853), dernière peintre de la dynastie, adopte quant à elle un style parfaitement français.

      Son parrain était Louis XVIII et Elisabeth de Bourbon, sa marraine était Diane, Comtesse de Polignac (1742-1817)

      Dont : Eugénie van Blarenberghe (1790-1864) épouse de Charles Dathis (1795-1826), frère d’Henriette Dathis qui épousa Prosper Derode, grands parents de Louise Virnot-Derode.

      La fille du chevalier de Basserode et, derrière, la fille de Louis Mottez

       Leur fils, Victor Mottez, élève de Picot et d’Ingres (c’est lui qui enleva sur le mur de son atelier à Rome un portrait par Mottez de son épouse et qu’il réinstalla à Paris) eut un beau parcours de peintre reconnu, ; ce portrait est au Louvre aujourd’hui) ; outre les portraits de Charles, Urbain et Lucien Le Thierry d’Ennequin, il portraitura des membres princiers européens portant le nom d’Aumale, Ligne, Guise, Orléans, Guizot, Walewska, orna les églises St Germain l’Auxerrois, St Séverin et il fut reçu à de nombreux salons de peinture avec son œuvre prolifique. 

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