Quelques illustrations de la lignée des

De Roulers - Droulers

Flandre, Artois

Droulers-sceau-Jean-de-Roulers

Sceau datant de 1504 de Jehan de Roullers, échevin et receveur de l’Abbaye de Marquette, AD du Nord

On trouve aussi, pour la branche qui fournit plusieurs échevins à Gand au XIVème siècle :

 D’argent à trois jumelles d’azur, parfois accompagnées de brisures de gueules

sources : de l’Espinoy, 1631, Recherche des Antiquitez et Noblesse de Flandres, et armorial de Rietstap

Droulers%

 André Droulers est l’auteur avec Marie-Thérèse Droulers de

la Généalogie Droulers publiée en 1982.

«  Pendant longtemps les connaissances généalogiques des descendants DROULERS s’arrêtaient au couple Louis DROULERS et Marie Anne LEFEBVRE marié en 1763 et fixé à la Cense de la Carluyère à Wattrelos qui fut occupée par leurs descendants jusqu’en 1928. Leur nombreuse descendance participait à des réunions de famille et une généalogie recensant 608 membres sur 5 générations fut établie en 1903. De Wattrelos, les descendants avaient essaimé à Roubaix, Hem, Fives, Wasquehal, Ascq, Fourmies, Lille… et outre la culture ils se sont orientés vers la brasserie, la distillerie, la fabrication de sucre, l’industrie textile, etc…  

Louis DROULERS était petit-fils de Mathieu DE ROULERS -LECLERCQ,  qui avait repris l’exploitation de la cense de Beaumetz à Wattrelos après son mariage en 1686, et fils de Jean François DE ROULERS-DES REUMAUX. Après lui la cense de Beaumetz fut reprise jusqu’à la Révolution par son fils Jean Baptiste.

Une généalogie très complète a été établie par le chanoine Leuridan mais était restée confidentielle dans les archives de la Société d’Etudes de la Province de Cambrai.

Lorsqu’à l’initiative de André DROULERS un groupe composé de Marie-Thérèse DROULERS, Gérard BOUTRY et Philippe A. RAMMAERT, qui possédait une copie de la généalogie manuscrite, qui devint la trame de l’ouvrage projeté.

Philippe A. RAMMAERT avait déjà fait des recherches sur la famille DE ROULLERS de Warneton, dont il descendait par Gérard DE ROULERS fils de Mathieu, puis les DE LE SAFFRE/LESAFFRE, WERQUIN, BOTELLE et son arrière-grand-mère Julie BOTELLE, épouse de Henri RUYANT, industriel textile à Armentières, dont la descendance est très nombreuse.

Il avait également recherché la famille DE ROULERS de Tourcoing, dont il descendait par les FERRET, LEMAN, DELESPIERRE et HORAIN ; à cette importante descendance appartiennent les familles LEMAN, DESPATURE, HERBAUX, FOUAN, DEWAVRIN et de nombreuses familles alliées.

Gérard BOUTRY, trop tôt disparu en 1981 peu après son départ à la retraite, avait eu le temps de trouver les liens entre la famille DROULERS de Wattrelos, venue aussi de Tourcoing, et la famille FERRET-DE ROULERS en remontant l’ascendance commune jusqu’à la famille déjà connue avec Mathieu DE ROULERS fils de Mathieu, ci-dessus, qui quitta Warneton ou Marquette pour Tourcoing.

La généalogie manuscrite comprenait plusieurs familles aux nombreuses variantes orthographiques, non raccrochées au tronc principal de l’arbre, établies dans la châtellenie de Lille, notamment à Halluin, Lille, Lomme, Santes et Wattrelos et qui ont été reprises dans la généalogie publiée par André et Marie-Thérèse DROULERS et imprimée en 1983 après le décès de Gérard BOUTRY.

Dans l’ouvrage figure la liste des DEROULERS/DEROULLERS ayant acquis ou relevé la Bourgeoisie de Lille ; les registres peuvent être utiles pour la généalogie à partir du milieu du 16° siècle ; auparavant les noms des épouses et des mères ne sont pas indiqués et rendent souvent difficile la composition de lignées avec bon nombre d’homonymes.

Une généalogie doit être établie à partir de sources filiatives ; ce qui a été fait par des prédécesseurs doit pouvoir être reconstitué en recourant aux documents originaux ; à défaut d’en retrouver qui n’ont pas encore été exploités, ce qui est rare, on ne peut qu’émettre des hypothèses.

Il existe de nombreux ouvrages qui citent des porteurs du nom DE ROULERS, mais il s’agit souvent de personnages qui interviennent dans des documents en raison de leur fonction, mais leur filiation est presque toujours absente.

On a ainsi quelques jalons, notamment pour la famille de Mathieu DE ROULERS, dont les 3 fils connus se sont fixés à Marquette, Tourcoing et Warneton ; différents documents n’étaient pas connus d’André DROULERS car découverts ensuite et signalés par différents chercheurs, souvent par le fruit du hasard, aux Archives Départementales du Nord dont la richesse des fonds ne permet pas d’avoir des index patronymiques. »[1]



[1] : Philippe Rammaert-Mignot


 

grandes familles du Nord ; grandes familles des Flandres ; grandes familles des hauts de France ; familles patriciennes du Nord

 40 Bourgeois de Lille figurent dans les registres de la ville sous le nom « de ROUL(L)ERS »  

ou ses formes contractées

Le premier d’entre eux était Baudon de ROULLERS, dit « Le Pelet », fils de Jéhan,

reçu Bourgeois de Lille en 1318. Suivent ses fils Jéhan et Jacques (1340 et 1342)

Raoul de ROULERS est en 1200 chevalier de la chatellenie d’Ypres.

Il prend part à la IVe croisade 1198-1220 derrière Baudouin, comte de Flandres

Jean de ROULERS, chevalier, cité en 1216 comme témoin d’un acte par Hellin, Histoire chronologique du chapître de Saint-Bavon

Gilles de ROULERS est en 1291 bailli de Lille.

En 1294 il représente les intérêts de Jean de Namur, comte de Hainaut, fils de Gui de Dampierre Comte de Flandres et d’Isabelle de Luxembourg dans l’affaire dites des « jets de mer »


Droulers

Baudoin de ROULERS fait partie en 1297 des 47 chevaliers flamands, choisis parmi les "Klauwaerts" défavorables aux intérêts français, pour accompagner le Comte de Flandre, Gui de Dampierre, à Paris après la brouille occasionnée avec Philippe le Bel lors des fiançailles de la fille du Comte avec Edward,

prince héritier de la couronne d'Angleterre.

Jacques de ROULERS était curé de Lauwe en 1303

Gilles de ROULERS est cinquième échevin de la Keure de Gand en 1308.

 Jean de ROULERS, Ecuyer,  épouse en 1347 Louise de HEMSRODE

Droulers-Hemsrode
 
Mention est faite alors du fief de Roulers comme large de « cent et septante bonnières », augmenté de 11 bonnières en le 18 Février 1366 « par lettre d’octroi de Louys Comte de Flandres ».

Le fief est distinct bien sûr de la ville et Vicomté de Roeselaere.

Leur fille Dame Catherine de ROULERS épouse le Seigneur de RENINGES

Simon de ROULERS, frère de Jean épouse en 1367 Marguerite de VAERNEVYCK

de Vaernevyck

Simon de ROULERS est septième échevin du second banc à Gand en 1395.

François de ROULERS, est bailli de Deulémont en 1582.

Guillaume est cité en 1433 à Saint Vaast, en 1439 à Quérénaing.

 Jehan de ROULERS est Echevin et Receveur de l’Abbaye de Marquette en 1504

Françoise, veuve de François de ROULERS, receveur de la Cour des Comptes de la Chatellenie de Lille, fit en fondation aux Minimes de Lille en 1685.

 Variantes : Droullet, Drouillard (Adrienne Droulard, abbesse de Beaulieu en 1616).

 ( sources : Noblesse et chevalerie du comté de Flandre, d'Artois et de Picardie, de Paul Roger, 1843. Nord, B1104, 1458 ; 11G27, 49 ; 10G267 ; 33H55 ; 27H30 ; de Puymège : les vieux noms de France) »

 La lignée

 Jehan de ROULLERS, Echevin et Receveur de l’abbaye de Marquette,

reçu Bourgeois de Lille en 1492

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Josse de ROULERS 1480-1557 Bourgeois de Lille le 4/4/1513– Martine du PONCHIEL 1500-1572

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Mathieu de ROULERS 1530 - 31 Dec 1614 – Jacquemine CARTON 1530-

Bourgeois de Lille, Fermier de l’Abbaye de Marquette

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Mathieu de ROULERS (1560 - 22 Feb 1627) –Marie DEFFONTAINES +en 1627

Figure dans le livre des « Vingtièmes » de Tourcoing en 1601 (AD C1642 F°82)

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Josse de ROULERS (1595 - 1687) – Jeanne LEFEBVRE

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Martin de ROULERS (1628 – 1711) – Jossine DUPONT (1630-1680) et Jeanne de LINSELLES

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Matthieu de ROULERS (1656 - 15 Sep 1704)-Agnès LE CLERCQ (1655-1732)

Censier de Beaumetz à Wattrelos

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Jean François de ROULERS (7 Oct 1690 - 5 Aug 1745) – DESRUMAUX Marie-Anne (1699-1742)

Censier de Beaumetz et de la Carluyère à Wattrelos, Echevin de Wattrelos

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Louis DROULERS (1739-1808)-Marie-Anne LEFEBVRE (1738-1816)

Censier de la Carluyère, Echevin puis Officiel Municipal de Wattrelos (14-12-1790),

Electeur aux Etats Généraux de 1789

 

Branche ainée : Pierre Joseph Droulers

(1768, Wattrelos, décédé 1844 à Fives), propriétaire à Wasquehal,  marié  en 1795 avec Séraphine Tiers, née 1769, Wasquehal, décédée 1854, Fives . A partir de la diversification de l’exploitation agricole de Pierre Joseph Droulers ont été développées par ses héritiers les diverses activités industrielles de la famille Droulers : culture puis filage du Lin, sucrerie et distillation. La branche Florentin Droulers migrant ensuite vers Fourmies pour créer peignage et filage lainier.

   Drouler-s-Tiers-Reunion-Toast-Louis-DroulersDroulers-Tiers-Reunion-Toast-Charles-Droulers

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dont

1° rameau : Louis Droulers,

né 1796, Wasquehal, décédé 1855, propriétaire à Wasquehal, cultivateur et fabricant de sucre marié le 23 novembre 1818 avec Marie Catherine Brulois, née 1799, Wasquehal, décédée 1840.

 Les Louis Droulers,

 le 2 juillet 1821, Wasquehal, décédé le 20 avril 1897, Ascq (75 ans), industriel distillateur, marié le 19 février 1849, Raismes, avec Louise Le Tellier, née le 6 août 1829, Ecuelin, décédée le 12 mai 1885, Ascq, château du Pron (Photo Ferdinand Cortyl),

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fille d’Alexandre Le Tellier 1791-1829 et Joséphine de Croëzer 1794-1854, descendante de Jean de Croëzer, seigneur d'Ennebruch, né le 18 septembre 1582, décédé le 8 décembre 1650, Brugge (68 ans), capitaine de cavalerie,  marié le 20 septembre 1612, Bruxelles, avec Catherine de Rodoan, fille de Maximilienne de Bourgogne, dame d'Amerval +1585, descendante de Jean II sans Peur, duc de Bourgogne 1371-1419.

« J’ai participé avec Gérard BOUTRY aux recherches qui ont abouti à la Généalogie de la famille DROULERS  dont les branches tourquennoises passées à Wattrelos, puis Wasquehal et Ascq ont pu être rattachées  aux premiers degrés que j’avais trouvés à Warneton en remontant les familles maternelles de Gabrielle RAMMAERT-RUYANT. Seule les sous-branches d’Ascq (DROULERS-LE TELLIER) et de Fourmies (DROULERS-DEMOULIN par les DEMOULIN-LETELLIER) descendent de la famille LE TELLIER-de CROESER ; leur oncle et cousin Casimir de SARS de SOLMON-de CROESER, qui a rédigé 13 volumes de généalogies manuscrites léguées à la Bibliothèque municipale de Valenciennes, vaste œuvre de compilation grâce à des sources privées inédites mais pas exemptes de nombreuses erreurs ; Casimir de SARS, cousin de sa belle-mère, ignorait certainement ces erreurs car il semble ne pas avoir fait de recherches personnelles ; sa famille paternelle a fait l’objet d’une généalogie par le comte Maxime de SARS en 1956 qui reprend des premiers degrés non vérifiés alors que cette famille appartient à la bourgeoisie ancienne de Valenciennes. » Philippe Rammaert

 La famille Droulers prit part au pèlerinage légitimiste à Wiesbaden effectué en 1850 par des notables et aristocrates français auprès du Comte de Chambord ; il est relaté par Hyppolyte de Villemessant, directeur et principal actionnaire du Figaro. Y est incluse la liste des visiteurs du prétendant légitimiste, parmi lesquels deux frères dont sont issus les deux premiers rameaux de la branche aînée, Louis Droulers (1821-1897) et son frère Florentin Droulers (1822-1864), d’Asq.

 
Marthe Droulers, née le 10 juin 1880, Ascq, décédée le 16 octobre 1918, Bordeaux (33, Gironde) (38 ans), mariée le 17 mai 1903, Ascq, avec Jean Jérôme Prouvost, né le 28 août 1880, Roubaix, décédé le 13 mai 1951, Lille  (70 ans), notaire.

« Jean PROUVOST-DROULERS, grand-père de ma femme avait eu une place dans la tribune de la famille de Jeanne d’ARC lors des fêtes de la canonisation à Orléans, et je conserve l’insigne avec les armoiries attribuées à la sainte remis aux membres de la famille. Par contre, il ignorait que sa première épouse Marthe PROUVOST-DROULERS descendait de Saint Louis." Philippe A Rammaert à Thierry Prouvost

 Philippe II le Hardi, duc de Bourgogne 1342-1404

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&1369
Marguerite de Dampierre, comtesse de Flandre 1350-1405

|

Jean II sans Peur, duc de Bourgogne 1371-1419

Bourgogne-jean.0.de_bourgogne

&
Agnès de Croÿ
|
Jean de Bourgogne 1404-1480 &
/1423
Marguerite Absolons +/1438
|
Philippe Jean de Bourgogne, seigneur de Herlaer 1424-1460/ &
1450
Jeanne de Hornes +1456/
|
Godefroy de Bourgogne, seigneur d'Amerval 1452-/1536 &
Jeanne Tyrel de Poix
|
Philippe de Bourgogne, seigneur d'Amerval +1536/ &
Marguerite d'Enghien
|
Maximilienne de Bourgogne, dame d'Amerval +1585/ &
1580
Philippe de Rodoan, chevalier +1590
|
Catherine de Rodoan ca 1585-1620 &
1612
Jean de Croëzer, seigneur d'Ennebruch 1582-1650
|
Chrétien Victor de Croëzer, seigneur d'Ennebruch 1616-1679 &
1647
Jossine Levine de Boom
|
Dieudonné Thadée de Croëzer 1655-1689 &
1682
Marie Anne Thérèse de Clays
|
Benoît Dominique de Croëzer 1689-1758 &
1746
Marie Anne de Sars 1726-1805
|
Jean Baptiste de Croëzer 1757-1845 &
Adélaïde de Grignart 1764-1818
|
Joséphine de Croëzer 1794-1854 &
1821
Alexandre Le Tellier 1791-1829
|
Louise Le Tellier 1829-1885 &
1849
Louis Droulers 1821-1897
|
Louis Droulers 1854-1911 &
1878
Lucie d'Halluin 1857-1947

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|
Marthe Droulers 1880-1918

Louis Droulers, né le 1er décembre 1881, Ascq, décédé le 16 avril 1903 (21 ans), militaire.

Pierre Droulers, né le 11 juillet 1885, Ascq, décédé le 7 septembre 1914 (29 ans), religieux.

André Droulers, né le 16 mai 1888, Ascq,  religieux.

Henri Droulers, né le 3 octobre 1889, religieux.

Étienne Droulers, né le 4 juillet 1891, Ascq, décédé le 30 août 1914, Laigny (02, Aisne) (23 ans), sergent au 110e Régiment d'Infanterie.

Maurice Droulers, né le 3 février 1884, Ascq, décédé en octobre 1952, Leuze (Belgique), inhumé, Hallines (62) (68 ans), prêtre.

Thérèse Droulers, née le 29 juillet 1887, Ascq, décédée le 5 mars 1971, Valenciennes (83 ans), mariée le 15 février 1908, Wizernes (62), avec René Delcourt, né le 27 janvier 1883, Valenciennes, Nord, décédé le 3 mars 1970, Valenciennes, Nord (87 ans), avocat au Barreau de Valenciennes.

Paul Droulers, né le 6 juin 1903, Wizernes (62), prêtre S. J.

Jean Droulers, né le 4 février 1915, Tourcoing,   marié   le 29 juin 1948, Neuilly-sur-Seine (92, Hauts-de-Seine), avec Sybille de Lander, descendante de Paulin de Lander, Inspecteur des lignes téléphoniques, X 1846 (Ponts-et-Chaussées), élève de l'École Polytechnique, promotion 1846, École d'application: École Nationale des Ponts et Chaussées.

Stéphane Droulers, banquier, exploitant viticole, marié avec Constance Chastenet de Castaing, née à Paris (75),

Oriane Droulers, mariée avec Stéphane Sallé de Chou.

Marguerite Droulers, mariée avec Maurice Reau de Varenne.

Michel Droulers, prêtre.

Albert-Paul Droulers, Evêque d'Amiens 1947-1950, fils de Georges et Mathilde Screpel. Né à Tourcoing le 22/12/1887, mort à Amiens  le 3/6/1950, enterré en la Cathédrale Notre-Dame d’Amiens

Droulers-Monseigneur-Albert-Droulers

Doctorat de Théologie à Rome en 1912, ordonné prêtre à St Sulpice à Paris, il commence sa carrière écclésiastique en tant que Vicaire de Marquette (sur les lieux mêmes où son ancêtre était échevin !), puis à Loos. Curé de Lille Fives, Puis Doyen de Saint Eloi à Dunkerque, curé de Saint Martin à Roubaix, ordonné évêque par Mgr le cardinal Liénart. Croix de Guerre et Médaille de la Reconnaissance Française pour sa bravoure lors des bombardements de Dunkerque pendant la seconde guerre mondiale.

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D'azur, à une Vierge à l'enfant d'argent,

au chef de gueules chargé d'une roue à aubes,

d'un poisson et de deux canettes à tisser entrecroisées d'argent

                                                                 

Devise : AMORE AC ROBORE

 

 

Les Florentin Droulers,

le 23 septembre 1822, décédé le 8 octobre 1864 (42 ans), marié en février 1852 avec Eugénie Lefebvre. Industriel distillateur à Asq en association avec ses frères.

« Napoléon III et Eugénie, outre les établissements Amédée Prouvost, avaient également visité la filature Droulers-Vernier de Pérenchies, devenue la plus grande sous l’Empire ; Florentin Droulers, quoique chef du parti légitimiste, accepta la Légion d’Honneur à son issue.» 

Demeure Droulers à Fourmies (1885, Brique et calcaire, 23 rue Sencier, Fourmies. Construite par la famille d’Eugénie DROULERS-LEFEBVRE

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« Cette demeure est l’une des trois constructions entreprises dans la même rue par les membres de la famille dEugène Droulers. Ces derniers se sont illustrés dans la filature de laine au XIXème siècle avec l’usine du Pont de Fer. Par souci d’originalité, la pierre de taille n’est plus la traditionnelle pierre bleue mais un calcaire totalement étranger à la géologie locale. Conformément à la tendance historiciste, l’architecture reproduit le style Louis XIII. La propriété est délimitée du côté de la rue par un muret surmonté d’une grille dont l’ouverture principale est couronnée par les initiales Droulers. Ces membres d’une dynastie locale d’entrepreneurs sont unis par alliance à la famille des Legrand, fondateurs du textile fourmisien.» Source : "Le patrimoine des communes du Nord" - Editions FLOHIC

 

Eugène Droulers (1861-1929, Fils de Florentin et Eugénie Lefebvre), Maire de Fourmies, Chevalier de l’ordre de Saint Grégoire le Grand. Ingénieur, fondateur du Peignage Droulers il introduisit les premières machines anglaises de peignage à Fourmies. Associé à son frère Edmond et à Paul Demoulin, il fonde ainsi le « Peignage anglais ». La société prend ensuite le nom de Droulers Frères, dirigées par les deux frères. En 1885, pour juguler les effets néfastes de la surproduction et organiser de façon solidaire la filière, Demoulin & Droulers prennent part à la charte fondatrice du Syndicat des Peigneurs de Laine avec 14 autres sociétés familiales dont Prouvost, Motte, Pollet, Le Blan à Roubaix-Tourcoing, Delattre à Dorignies, Holden à Croix, Eugène Fury à Avesnes-sur-Helpe. (sources : Le cartel des peigneurs de laine de Roubaix-Tourcoing, 1881-1914, JL Mastin CNRS, citant les Archives léguées par le groupe Prouvost aux Archives du Monde du Travail, Roubaix).

Droulers

Fervent catholique, il  contribua à la fondation du Collège catholique Saint Pierre de Fourmies en 1895 en léguant à l’institution le terrain de 1.5 ha qui servit à sa construction.

Le Collège Saint-Pierre, Aujourd’hui « Institution Saint-Pierre » (1895, Brique)

Droulers

« Fondé dans une période d’affrontement entre l’Eglise d’une part, alliée traditionnelle des royalistes et des milieux bourgeois conservateurs, et d’autre part les représentants de la République confortés par les bataillons radicaux-socialistes farouchement anticléricaux, le noyau historique du collège Saint-Pierre correspond à ces bâtiments.

Il est dû, selon J. Heuclin à l’initiative de l’abbé Margerin, curé de Fourmies. Au début de la décennie 1890, il rencontre les représentants du patronat local et leur transmet le souhait des autorités diocésaines. Le filateur E. Droulers fait don du terrain et l’architecte M. Gontard, d’Avesnes, qui vient alors de réaliser l’église Notre-Dame-de-Trieux à Fourmies dans un style néo-gothique, est chargé de la réalisation. L’institution Saint-Pierre est aujourd’hui un établissement sous contrat. »

Source : "Le patrimoine des communes du Nord" - Editions FLOHIC

 

 Son fils Pierre DROULERS (1889-1944) époux d’Henriette MAES (1891-1985)

Pierre-Droulers-1889-1944- Fourmies                 

Fille d’Henri MAES, industriel (cf informations MAES), et de Julia DEVAUX issue d une famille d’industriels de Valenciennes.

Pierre poursuit l’œuvre de son père, tant sur le plan industriel que pour l’engagement en faveur de l’enseignement catholique dans des temps où l’anticléricalisme est à son paroxysme. Il devient ainsi Président du Conseil d’administration du Collège Saint-Pierre que son père a contribué à fonder,  Président diocésain des amicales de soutien à l’Enseignement libre, Président de l’Association des familles nombreuses de Fourmies, et est fait Chevalier de l’Ordre de Saint Grégoire le Grand pour saluer la qualité de son engagement en ces deux domaines.

Marie-Gabrielle Droulers, mariée avec Edmond Quenson Magniez de La Hennerie

Dominique Droulers, marié avec Anne d'Amedor de Mollans,

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Benoît Droulers, marié avec Chantal Bayle de Jessé,

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Eugène DROULERS, 1917-1945, Mort pour la France à Pforzheim (Bade-Wurthemberg) en avril 1945. Médaille de la Résistance, Médaille des Evadés, Croix de Guerre, Chevalier de la Légion d’Honneur,  Résistant dans le réseau Brutus dès 1942, Batilles de Lomme (1940), Débarquement de Naples et bataille de Monte-Cassino, campagnes d’Italie, d’Alsace, abattu en vol par une batterie allemande.

Philippe DROULERS, 1921-2001, époux de Simone DELAUNOY,  Médecin, Chef de mission en Afrique de 1987 à 1999 avec l’Ordre Souverain de Malte

Antoinette DROULERS (1922-2004) fille de Pierre DROULERS et Henriette MAES, épouse le 3 Septembre 1948 René Eugène FURY né en 1920.  Voir Monographie Fury-Furry

 Les Charles Henri Droulers

Charles-Droulers-Prouvost 

Industriel distillateur, né le 8 novembre 1838, Wasquehal, décédé le 16 septembre 1899, Douai  (60 ans).
 marié le 23 mai 1864, Roubaix, avec
Joséphine Prouvost, née le 13 août 1845 à Rouabix, décédée le 21 janvier 1919 à l'âge de 73 ans.

 

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Josephine Prouvost par Aimé Morot.

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Le 30, rue Saint Dominique, Paris  Joséphine Prouvost   Sainte Clotilde

 

On nous annonce la mort de Mme Droulers-Prouvost, présidente de la Croix-Rouge), section de Roubaix,

décédée 30, rue Saint-Dominique, à Paris. Elle était la mère de MM. Charles Droulers, René Wibaux et MM. Eugène Wattinne.

 

Ses obsèques seront célébrées, en l'église Sainte-Clotilde, le vendredi courant, à neuf heures et demie.

 

Elle est la cousine germaine de Charles Jérôme Prouvost 1837-1906.

Roubaix-50, boulevard de Paris-Albert-1-Prouvost

Cette demeure, celle d'Albert-Félix Prouvost, est au 50, boulevard de Paris; nous pouvons entrevoir la maison suivante dans le prolongement, au 48, habitée par les Edmond Prouvost; le 44 était la demeure des Charles Droulers-Prouvost.

Document Philippe Cavril

Prouvost-Josephine-epouse-Charles-Droulers

Droulers-Prouvost

Droulers-Prouvost-ROUBAIX  

Charles Droulers

Docteur en droit, Ecrivain, Poète, Industriel

Droulers-Charles

fils de Joséphine Prouvost, cousine germaine de Charles I Prouvost

et petit fils d’Amédée I Prouvost, 1845-1919,

né le 29 mars 1872 Roubaix, décédé le 17 février 1945 - Chenoise (77, Seine-et-Marne), à  l'âge de 72 ans.

« Noble poète roubaisien » a dit Me Joseph Crombé, son compatriote et émule. Docteur en Droit, mais aussi homme de Lettres, ce proche parent d’Amédée Prouvost publia une étude sur le chansonnier patoisant Gustave Olivier – suivie d’une autre, sociologique, « La Cité de Pascal ».

Grand voyageur, d’une débordante activité, il est l’auteur de trois recueils : « Les Rimes de Fer », « Les Mansuétudes » et « Feux Errants ».

« Sans qu’il les ait traités avec un égal bonheur, nul des grands thèmes lyriques, toutefois n’a été négligé par lui. La grandeur ne manque pas à ces évocations et elles pourront charmer et fortifier plus d’une âme selon le vœu du poète parvenu la maturité ». (André Mabille de Poncheville).

Charles Droulers, industriel et poète, préside les Jardins Populaires fondés en 1906. Il sera le secrétaire rapporteur des congrès d'après-guerre de la Ligue du coin de terre et du foyer.

C'est à la fin du XIXe siècle que l'abbé Jules Lemire, originaire d'Hazebrouck, lance les jardins ouvriers en France. Il y en aura jusqu'à 32.000 dans la seule ville de Roubaix !

Au sujet d’Amédée II Prouvost : « Je ne sais pas grand-chose des idées politiques de notre cher grand-père. Il fut certainement dans sa jeunesse royaliste et légitimiste. J'en eus une preuve dans le fait que, quand j'étais enfant vers 1910, il m'offrit un médaillon avec une photo du Comte de Chambord et les fleurs cueillies sur sa tombe. II s'était rendu avec son beau-frère Charles-Henri Droulers, aux funérailles du dernier Bourbon de la branche ainée à Göritz en 1883.Sur ses convictions religieuses, nous sommes bien mieux renseignés. Il était, comme sa femme, membre du Tiers-Ordre de Saint-François. Il fit édifier à M'Rira, prés de Tunis, dans un domaine où il fut associé avec son frère Edouard, une chapelle qui devint paroisse. II contribua à faire édifier prés de sa propriété de Mandelieu une chapelle, N.-D. des Mimosas. Il contribua certainement à la construction du grand couvent de la Sainte Famille a Roubaix, rue de Lille, où sa belle-sœur, religieuse, tante Jeanne Bénat, laissa un très grand souvenir. Pendant la guerre de 1914-1918, il prit la tête d'un Comité dit du Vœu de Roubaix, dans le but de demander à Dieu la protection de la ville, qui fut heureusement épargnée. Le clocher qui manquait à l’église du Sacré-Cœur, fut ainsi construit. Il avait de tout temps porté de l’intérêt à l'Orient Chrétien et présidait le comité de Roubaix de l'Œuvre d'Orient. Son dévouement à  l'Œuvre d'Orient, lui valut d'être nommé Commandeur de l’Ordre du Saint-Sépulcre, et nous avons eu sous les yeux une photo de grand-père, revêtu d'une cape prestigieuse. C'est pendant la guerre de 1914 que grand-père donna le plus bel exemple de sa foi patriotique et religieuse. » Jacques Toulemonde

Droulers-Charles 

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Œuvres:

Charles Droulers, Le marquis de Morès, 1858-1896 Paris Plon 1932

Les Feux Errants Charles Droulers

Charles Droulers et Léon Bocquet. Les Poètes de la Flandre française et l'Espagne Charles Droulers (Auteur), Léon Bocquet (Auteur)

Droulers, Charles : Chemin faisant avec l'abbé
Paris : Libr. Marcel Rivière,  1929

Charles Droulers, Madame Clément-Carpeaux, André Mabille de Poncheville, Paul Gsell, Maurice Goguet, Fernand Sabatté, Louis Mestre, Ernest Laut, Jean-Baptiste Carpeaux, Gustave Crauk.

Libraire: Dhouailly et Cie (Paris, France)

Droulers Charles-Choix de poésies- préface André M.De Poncheville- in 12 br.,69pp.,vignette en couverture et en page de titre, édit.,Cahiers de l'amitié de France & Flandre, 1920

Socialisme et colonisation. Une colonie socialiste au Paraguay la Nouvelle Australie, par Charles Droulers, 39 pages, Impr. de L. Tremaux (1895)

Charles Droulers. Le désert, poème,

Charles Droulers. les mansuétudes

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Les trois cousins poètes: Amédée III Prouvost ( à droite), Charles Droulers-Prouvost (au centre), Pierre Amédée Lestienne –Prouvost (à gauche); manque Léon Wibaux-Prouvost, ci dessous, avec son épouse Gabrielle Prouvost.

Leon-Wibaux-ProuvostGabrielle-Wibaux-Prouvost

Prouvost-Amedee-III

Amédée III, à sa gauche, Charles Droulers suivie par Céline Prouvost (couronne)

 
 
Amédée III Prouvost (1877-1909)
Lauréat de l'Académie française (prix Archon-Despérouse)
et Lauréat de la Société des Sciences et des Arts de Lille,
il a publié : « L’âme voyageuse », poèmes (1903) ;
« Le Poème du Travail et du Rêve (1905):
- « Sonate au clair de Lune »- poèmes couronnés par l’Académie française (I906);
-Conte de Noël, saynète en vers illustrée par André des Gachons (1907).

Charles Droulers-Prouvost
Docteur en droit, Ecrivain, Poète, Industriel
né le 29 mars 1872 – Roubaix, décédé le 17 février 1945 - Chenoise (77, Seine-et-Marne), à l'âge de 72 ans
fils de Joséphine Prouvost, cousine germaine de Charles I Prouvost
et fille d’Amédée I Prouvost, 1845-1919,

 Pierre Amédée Lestienne 1872-1947
&1894 Marie-Louise Toulemonde 1874-1957
Pierre-Amédée Lestienne-Toulemonde, fils d'Antoinette Prouvost et petit fils d’Amédée Prouvost ; il avait 16 enfants, magnifique famille. Il participe dès 1910 à l’action de la section roubaisienne de la Ligue populaire des pères et mères de familles nombreuses fondée par Simon Maire en 1908. La famille s’était pris de passion pour la photographie.

Léon Wibaux-Prouvost, 
1858, Roubaix, décédé 1910,
poète, écrivain, industriel, membre du mouvement littéraire du « Beffroi » avec ses cousins Amédée III Prouvost et Charles Droulers, 
épousa la délicieuse cadette Gabrielle Marie Prouvost, 1863, Roubaix, décédée 1920, fille d’Amédée l Prouvost.

 Ils collaborent à la revue septentrionale : Le Beffroi
« Il y a à Lille une vaillante revue, le Beffroi; elle a déjà fait parler d'elle par un plébiscite bizarre visant à créer dans les rêves bleus, une Académie de Poètes élus par le suffrage universel; elle a pris la défense de l'orthographe menacée par les cruels romanistes; elle fait  mieux, elle publie des livres de vers de ses collaborateurs. Il en est d'excellents celui de M. Amédée Prouvost, à la Gloire du travail, le Promeneur, de M. Francis Eon, une série de nobles poésies de M. Roger Allard, la Divine aventure, et de M. Théo Varlet. »

 
Quelques souvenirs :

Madame Amédée I Prouvost « était jeune et avait des enfants si jeunes que, lorsque M. Droulers vint faire la demande en mariage de la part de son jeune frère pour solliciter la main de la fille ainée de Mme Prouvost, il prit celle-ci pour la fiancée éventuelle et sa confondit ensuite en excuses sur sa méprise. »

« Amédée II Prouvost s'était rendu avec son beau-frère Droulers, aux funérailles du dernier Bourbon de la branche ainée à Göritz en 1883.

Chez Amédée II Prouvost : « Face à la porte d'entrée, s'élevait une sorte de coupole destinée à mettre à l’abri de la pluie les équipages et leurs passagers. Cette coupole avait reçu en famille le nom de « pâté chaud ». L'oncle Amédée, jeune, espiègle et taquin, avait peu après sa construction envoyé un télégramme à l’architecte pour lui annoncer que le « pâté chaud» s'était écroulé, ce qui ne s'était produit que dans son imagination. L'architecte prit mieux cette plaisanterie que ne le fit l’oncle, légitimiste a tout crin, qui reçut un jour un télégramme lui annonçant que le Comte de Chambord lui ferait l’honneur de lui rendre visite dans sa propriété du Biez. L'oncle attendait son hôte illustre à la gare voisine, et eut la surprise de voir descendre du train son gendre René Wibaux, auteur du télégramme. »

« Charles Droulers, industriel et poète, préside les Jardins Populaires fondés en 1906. Il sera le secrétaire rapporteur des congrès d'après-guerre de la Ligue du coin de terre et du foyer. Une autre oeuvre, les jardins du Progrès, est fondée en 1909.

« Le 50, Boulevard de Paris comportait au dernier étage un immense grenier inutilisé. Dans leur passion du Théâtre, mes parents eurent l'idée d'y construire une petite scène et d'y jouer la comédie entre amateurs. Naquit donc vers 1892 ce qu'on nomma par la suite « le Théâtre Albert ». Plus tard, entre 1900 et 1910, de nouveaux jeunes premiers accédèrent aux planches du théâtre Albert. Trois de mes cousins germains y furent particulièrement appréciés : Amédée Prouvost, Léon Wibaux et Charles Droulers. Ils y jouèrent la comédie, puis en association écrivirent chaque année une petite revue, dans laquelle ils montraient autant de verve que d'esprit: Ces revues étaient le clou de la soirée « théâtre Albert» du 1" janvier. L'un après l'autre tous les cousins et toutes les cousines de tous âges (y compris mon frère, mes sœurs, ma femme et moi-même) ont tenu un rôle dans ces revues ou joue la comédie. Aucun de nous n'a perdu le souvenir des joyeuses répétitions et des émotions - quelquefois du trac - de la générale et de la grande première. Ces soirées de l’An nouveau réunissaient dans la joie parents et enfants. »

Biez-chateau

Le château du Biez

 
LA MAISON

On meurt au chant des coqs dans les fermes heureuses,
A l’heure où la servante ouvre les volets bleus,
A l’heure où l’aube lente, aux teintes vaporeuses,
Caresse la maison de ses rayons joyeux.
 
Une agreste rumeur remplit toute la plaine.
Les oiseaux s’éveillant mêlent leurs gazouillis.
L’eau s’élance, plus vive, au creux de la fontaine.
Le cri du vieux berger rassemble les brebis.
 
On meurt ; et l’on entend dans la chambre voisine
Une femme qui range et la laine et le lin ;
Et bientôt, sous l’effort d’une main enfantine,
Une corde grincer dans le petit jardin.

Une angoisse glacée étreint votre poitrine
Et pendant que le repas fume sur le foyer,
Et pendant que l’horloge, au mur de la cuisine,
Marque à chaque labour son rythme régulier.

 Qu’importe à la Nature indifférente et belle
De notre dernier jour le terme douloureux !
Mais toi, Maison, mais toi ! Vas-tu faire comme elle,
Vas-tu, sans t’attrister, nous voir fermer les yeux ?

LE BEFFROI Art et littérature moderne, CH. Tallandier éditeur Paris, Lille. Rédaction, 198 Rue Nationale, Lille.
Liste des collaborateurs annoncés au 1er numéro : Paul Avis, Paul Berret, Edmond Blanguernon, Emile Blémont, Léon Bocquet, Jules Breton, Paul Castiaux, Albert Colleaux, Auguste Dorchain, Charles Droulers, Jacques d'Estoc, E.-M. Gossez, Peters Hamer, Jean Hizarne, Emile Langlois, Marc Legrand, Raymond Lesage, Abel Letalle, Josselin Mer, J. Pierson, Henri Potez, A. de Saint-Marc, Albert Samain, Achille Segard, Pierre Turpin, Jacques Wappers.

http://livrenblog.blogspot.com/2009/05/bibliographie-de-la-revue-le-beffroi.html

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Charles Droulers épousa le 6 février 1902 Madeleine Thureau-Dangin 1878-1954

Thureau-dangintrois poetes ProuvostSaint-Sulpice
    Hier a été célébré, en l'église Saint-Sulpice, le mariage de M. Charles Droulers, docteur en droit, fils de feu M. Droulers, ancien président du tribunal de commerce de Roubaix, avec Mlle Thureau-Dangin, fille du membre de l'Académie française.  La bénédiction nuptiale leur a été donnée par le R. P. Mussy, dominicain, parent de la mariée.

Les témoins étaient, pour le marié : M. René Wibaux, son beau-frère, et M. Amédée Prouvost, son oncle ; pour la mariée : MM. François et Jean Thureau-Dangin, ses frères.

La quête a été faite d'un côté par Mlle Droulers et le lieutenant Pierre Thureau-Dangin, de l'autre par Mlle Thureau-Dangin et M. Amédée Prouvost.

Reconnu dans la nombreuse assistance, outre les membres des deux .familles : MM. Brunetière, duc d'Audiffret-Pasquier, Gréait Lavisse, Boissier, Theuriet, comte Vandal, Oppert, comte et comtesse de Lasteyrie, M. Henri Houssaye et comtesse Houssaye, M. et Mme Henry Cochin, M. et Mme Paul Leroy-Beaulieu, M. et Mme Anatole Leroy-Beaulieu, M. et Mme Gamard, marquis de Vogué, Mme Cavaignac, M. et Mme Coppinger, M. et Mme Gabriel Dufaure, comte et comtesse de Rambuteau, comtesse de la .Ferronnays, comtesse de Beaumont, MM. César Caire, Paul Boudarie, Mme Massieu, comtesse François de Franqueville, Mme Daroy, M. et Mme Jean Darcy, baron de Baulny, baronne Cochin, comte et comtesse de Vaux Saint-Cyr, M. et Mme Thome, général baron de Randal et baronne de Randal, M. Alexandre Sénart, M. Emile Senart, vicomte d'Avenel, M. et Mme de Piépape, M. d'Indy, M. et Mme Camille Bellaigue, baron et baronne de Meaux, M. Buffet, comtesse Delaborde, comte et comtesse François Delaborde, marquise de Forbin, comte et comtesse-Maxime de Germiny, comte et comtesse Frémy, général et Mme Humann, M. et Mme René Frémy, M. de Kermaingant, M. Louis Dailly, Mme Batereau, M. et Mme Germain Lefèvre-Pontalis, M. et Mme Pierre Leroy-Beaulieu, M. et Mme de Saint-Maurice, M. Daumet, vicomte de Ribemont, M. Louis Paul Dubois. M. et Mme Pages, etc., etc.

Les Thureau-Dangin étaient propriétaires du petit hôtel de Nivernais, à proximité, 11, rue Garancière. C’est le duc de Nivernais, qui édifia les bâtiments du 10 bis, rue de Tournon et ceux du 11, rue Garancière, Petit-hôtel de Nivernais.

Droulers-Thureau-Dangin-Saint-Sulpice-1902

fille de Paul Thureau-Dangin,

Membre de l'Académie française (n° 473, 2 février 1893 –

Secrétaire perpétuel de l'Académie Française en 1908.

auditeur au Conseil d'Etat

Historien et publiciste,

Chevalier de la Légion d’honneur

Paul Thureau_Dangin

Il y a une plaque au 11, rue Garancière à Paris 6°
Né le 14 décembre 1837 - Paris XIe, décédé le 24 février 1913, 75 ans
son Histoire de la Monarchie de Juillet a obtenu deux fois le prix Gobert.
Rédacteur du Correspondant.
Il a été élu le 2 février 1893 en remplacement de Camille Rousset, et reçu le 14 décembre 1893 par Jules Claretie.
Il a prononcé en novembre 1903 son discours sur les prix de vertu, qui donna lieu à un incident.
Paul Marie Pierre Thureau-Dangin (14 décembre 1837 à Paris - 24 février 1913) est un historien français.
De formation juridique, il est auditeur au Conseil d'État, mais se fait surtout connaître par ses travaux historiques. Son œuvre majeure est l'Histoire de la Renaissance catholique en Angleterre au XIXe siècle. Cette étude magistrale est comparée en son temps au Port-Royal de Sainte-Beuve. Il est aussi l'auteur d'une Histoire de la Monarchie de Juillet publiée en 1884.
Politiquement, Paul Thureau-Dangin est un catholique libéral de la deuxième génération, celle qui fit ses premières armes à la fin du Second Empire et au début de la Troisième République. Il défend l'idée d'un catholicisme qui serait compatible avec la modernité, et notamment avec un régime républicain.
Thureau-Dangin s'est intéressé au renouveau des idées catholiques en Grande-Bretagne.
Il est élu à l'Académie française en 1893 et en devient le Secrétaire perpétuel. Son fils Jean sera député puis sénateur sous la Troisième République.
J.M. Mayeur et Y.M. Hilaire (dir.), Histoire du monde religieux dans la France contemporaine, tome 9, Paris, Beauchesne, 1996.
Élu en 1893 au fauteuil 37
Prédécesseur : Camille ROUSSET
Successeur : Pierre de LA GORCE

Œuvres de Paul THUREAU-DANGIN

1872

                               Paris capitale pendant la Révolution française

1874

                              Royalistes et républicains

1876

                              Le parti libéral sous la Restauration

1879

                              L’Église et l’État sous la Monarchie de Juillet

1884-1892

                             Histoire de la Monarchie de Juillet, 7 vol

1896

                             Saint Bernardin de Sienne

1899-1906

                            La renaissance catholique en Angleterre au XIXe siècle, 3 vol.

Discours et travaux académiques : Discours de réception et réponse de Jules Claretie, 14 décembre 1893.

Son successeur fut Pierre de LA GORCE (1846-1934), Élu en 1914 au fauteuil 37, Chevalier de la Légion d'honneur

Paul Thureau-Dangin épousa Louise Henriquel, fille de Louis-Pierre Henriquel-Dupont,

henriquel-dupont-1797-1892-Louis-Pierre-french-engraver-engraving

«  Louis-Pierre Henriquel-Dupont, né le 13 juin 1797 à Paris où il est mort le 20 janvier 1892, est un graveur et dessinateur français, considéré comme un rénovateur de la gravure française au XIXe siècle.

Entre 1811 et 1814, il étudie la peinture dans l'atelier de Pierre-Narcisse Guérin à l’École des beaux-arts de Paris. Il se consacre ensuite pendant quatre ans à l'apprentissage de la gravure auprès de celui que l'on surnomme « le dernier des beaux burinistes », Charles Clément Balvay, qui le fait copier les grands maîtres. En 1816 Henriquel manque le grand prix de gravure et en 1818 il obtient un troisième prix de Rome en taille douce1, ce qui le détermine à ouvrir son propre atelier et à frayer des chemins nouveaux. Sous l'influence des graveurs anglais et de Girard Audran, il tend vers « une gravure vive, spirituelle et claire2 ». En 1831, une gravure d'après Louis Hersent, L'Abdication de Gustave Ier Vasa, établit sa réputation et lui vaut la légion d'honneur. Il travaille ensuite pendant six ans sur la gravure que l'on tient pour son chef-d'œuvre, L'Hémicycle des beaux-arts, d’après Paul Delaroche, qui reçoit une médaille d’honneur au Salon de 1853. En 1849, il est élu membre de l'Académie des beaux-arts. Il devient professeur à l'École des beaux-arts en 1863 et fonde la Société française de la gravure en 1868. En 1871, il est nommé président de l’Académie des beaux-arts. Artiste fervent, il grave encore en 1882.

Il travailla beaucoup avec l'éditeur d'art Adolphe Goupil.

Henriquel a travaillé non seulement au burin, mais aussi dans des techniques très diverses : lithographie, eau-forte, aquatinte. Il est spécialisé dans la gravure d'interprétation d'œuvres de ses contemporains : Paul Delaroche, Ary Scheffer, Dominique Ingres, Joseph-Nicolas Robert-Fleury, Antoine-Jean Gros, François Gérard. Ce n’est que vers la fin de sa vie qu'il aborde l'œuvre d'artistes anciens tels que Véronèse, Le Corrège ou Le Caravage. En tant qu'illustrateur, il a gravé notamment d’après Alexandre-Joseph Desenne et Achille Devéria des vignettes pour les Fables de La Fontaine et La Pucelle d'Orléans de Voltaire. Mais c'est à ses portraits qu'il doit surtout sa renommée.

    « Comme sujets d’estampes, Henriquel s'est adonné à deux genres, la gravure d'histoire, et le portrait pour lequel il a eu une prédilection marquée. S'il grave le portrait, il n'a pas besoin qu'un peintre lui fournisse nécessairement le modèle ; il grave aussi d'après son propre dessin, et prend place dans la glorieuse phalange des graveurs originaux qui ont exécuté le portrait ad vivum. Mais, qu'il grave d'après lui-même ou d'après un peintre, la planche est généralement traitée dans la même donnée, originale et intelligente : pour fond, le blanc pur du papier ; la tête, la physionomie modelées de près d'une pointe précise ; le vêtement rendu par une application libre et souple (méthode qui convient spécialement lorsqu'il s’agit du vêtement moderne ; les redingotes gravées en tailles rangées semblent des redingotes de fer battu)3. »

Il est enterré au Cimetière du Montparnasse, division 11, dans le même caveau que l'historien Paul Thureau-Dangin (1837-1913) » Wikipedia

 

Au sujet de Madeleine Droulers-Thureau-Dangin : « Grand-mère était l'archétype de la grande bourgeoise parisienne , les compliments pleuvaient sur sa beauté quand elle était jeune , et même âgée elle restait très belle mais s'en souciait peu . Austère dans son mode de vie, sa table était un sujet de plaisanterie entre ses beaux-fils, elle était une grand'mère sévère, mais juste et affectueuse surtout à Jouy ; Elle a passé une partie de la guerre chez sa fille Marie à Paris et a acheté un appartement en dessous de celui occupé par celle-ci 1 rue Cassini après la mort de Grand Père. Ces appartements dominait magnifiquement l’hôtel de Massa par cinq fenêtres, comme on le voit ici, en sa façade arrière. (à l’endroit exact où Balzac entrepris la Comédie Humaine).

Massa  Massa-ArriereCassini-Thureau-Dangin

NB : «  no 1 rue Cassini : Honoré de Balzac s'y installe en mars 1828, au moment où s’écroule son entreprise de fonderie de caractères d’imprimerie, il s’agit de disparaître de la vue des créanciers, sous le nom de M. Surville - c’est le nom de son beau-frère et de sa sœur Laure. Madame de Berny, rue d’Enfer-Saint-Michel, n’est pas très éloignée… et les faubourgs non plus, en cas de fuite nécessaire (Paris est alors bordé par le boulevard Saint-Jacques et le boulevard Raspail). La rue Cassini est l’adresse principale de Balzac jusqu’à septembre 1837 (l’immeuble d’aujourd’hui est plus récent. C’est celle qui le voit se métamorphoser en un écrivain reconnu et où il entreprend en particulier la Comédie humaine2. À cette adresse Mme veuve André fait réaliser des travaux par Louis Süe et son collaborateur : l'architecte Paul Huillard BMO du 4 juin 1903. » Wikipedia


De Marie Madeleine Thérèse Thureau-Dangin, le meilleur portrait a été donné par son mari : « elle est belle de paix et de mansuétude ».
Madeleine était l'avant-dernière d'une famille de 7 enfants. Les deux aînés Cécile et Louis furent enlevés à 17 ans l'un après l'autre, à 3 ans d'écart, par ces maladies que l'on ne savait pas soigner : scarlatine et fièvre typhoïde.
Leur mère se réfugia dans une pieuse résignation, et l'atmosphère fut à la tristesse et au silence et Madeleine garda pour elle son angoisse. Elle était persuadée que son frère François allait mourir aussi dès qu'il aurait 17 ans.
Très sensible, jeune fille, Madeleine restait très réservée mais elle fut éblouie par Charles dès leur première rencontre ; assez surprise d'après sa soeur Marie, d'avoir conquis ce garçon élégant qui lui faisait des vers ! Il fit d'elle une épouse heureuse que l'arrivée de nombreux enfants allait combler. Elle tenait à s'occuper d'eux elle-même, ne les confiant pas à des "nounous" (comme cela se faisait à l'époque) et préférait rester à la maison pendant que Charles emmenait les aînés en auto (nouveauté pour l'époque) pour des voyages décidés à la dernière minute
Devenue grand-mère, elle fut heureuse de chaque naissance et elle conserva son action d'autorité bienveillante, ferme mais juste. Pendant la guerre, sa propriété de Jouy l'abbaye (77) abrita tous les étés les mères et les petits-enfants. La performance fut atteinte l'été 1944 avec sept enfants de moins de 5 ans et la naissance d'un huitième, Daniel, fils de Xavier, par une nuit sans lune, sans électricité, et l'eau à la pompe....
La mort accidentelle de son fils Xavier en 1949, fut pour elle un immense chagrin qui ne lui enleva rien de son courage et de sa tendresse. Elle continua à se préoccuper de tous jusqu'à sa mort, que rien n'avait laissé prévoir, au début de l'année 1954. »

C'est en présence d'une brillante et nombreuse assistance que vient d'être célébré, en l'église de Chenoise (Seine-et-Marne), le mariage de Mlle Paule Droulers, fille de M. Charles Droulers, chevalier de la Légion d'honneur, et de madame, née". Thureau-Dangin, avec M. Patrice de Place, capitaine à la 8, escadre aérienne, chevalier de la Légion d'honneur, fils du colonel de Place, officier de la Légion d'honneur, ancien commandant du 6e cuirassiers, et de madame, née Tarbé des Sablons. Les témoins étaient, pour la mariée M. Marc Droulers, son frère; et M. Thureau-Dangin, sénateur de la Seine-Inférieure, son oncle pour le marié M. Haton de La Goupillière, chevalier de la Légion d'honneur, son oncle, et le commandant Kœchlin-Schwartz, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre. Le service d'honneur était assuré par un groupe d'enfants. Après la cérémonie religieuse, Mme Droulers donna, à l'abbaye de Jouy, une élégante réception réunissant les parents et amis des deux familles venus apporter aux nouveaux mariés leurs félicitations et leurs voeux. «  Le Figaro Lundi 31 août 1936

Jouy l’Abbaye, à Chenoise,  cistercienne, fille de l'abbaye de Pontigny, fondée en 1124 (ou 1214 selon les sources) près de la forêt de Jouy. Fermée à la Révolution puis ruinée ; elle était l’ancienne résidence de campagne des Abbés Bénédictins de Paris.

Jouy-Droulers

 

Le frère de Madeleine est François Thureau-Dangin,

Thureau-dangin-Francois

« né le 3 janvier 1872 à Paris1 où il est mort le 24 février 1944), est un assyriologue, archéologue et épigraphiste français qui joua un rôle majeur dans l’étude du sumérien et de l’akkadien et fut l'un des fondateurs de l'assyriologie en Europe.

Il est le fils de Paul Thureau-Dangin (1837-1913), secrétaire perpétuel de l'Académie française, et le frère de l'agronome et homme politique Jean Thureau-Dangin (1876-1942). Après avoir suivi des cours d’assyriologie, il devient en 1895 attaché au musée du Louvre, d’abord à titre bénévole, puis rémunéré à partir de 1902. Il travaille sur les inscriptions sumériennes (première forme connue d'écriture cunéiforme) découvertes par Ernest de Sarzec à Tello (ancienne Girsu) à la fin du XIXe siècle. En 1905, il fait paraître Inscriptions de Sumer et d'Akkad : l'ouvrage, contenant une transcription et une traduction des inscriptions royales mésopotamiennes, de l’époque archaïque de Sumer jusqu'au IIe millénaire av. J.-C., met fin aux polémiques sur l’origine du cunéiforme. Il sera suivi en 1926 d’un Syllabaire accadien (sic) et, en 1929, des Homomorphes sumériens.

En 1908, il devient conservateur adjoint du département des Antiquités orientales. En 1910, il crée la série des Textes cunéiformes du Louvre et devient le codirecteur de la Revue d'assyriologie et d'archéologie orientales. C'est à cette époque qu'il correspond avec le jeune assyriologue Vladimir Chileïko. En 1917, il est élu membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres. En 1925, il prend la direction du département des Antiquités orientales, mais doit démissionner trois ans plus tard devant le progrès d’une surdité qui l’a frappé pendant la Première Guerre mondiale. Il se tourne alors vers le terrain et après un voyage en Syrie, prend la direction des fouilles d’Arslan Tash et Tell Ahmar (ancienne Til Barsip).

Il est membre de la Société asiatique.

En 1944, il est incarcéré pendant quelques jours à Fresnes, avec d’autres membres de l’Institut. Relâché, il poursuit la préparation d'une nouvelle édition de son Syllabaire assyrien. Il trouve la mort brusquement le 24 février.

En 1950, au cours de la première « Journée assyriologique » au Collège de France, les participants décident, à l'initiative de René Labat, de prendre le nom de « groupe François Thureau-Dangin ». Ce groupe international rassemblera des orientalistes tels que Paul Garelli et publiera les actes de ses colloques.

François Thureau-Dangin, Textes mathématiques babyloniens, Leyde, Société Orientale, 1938, 320 p. (ISBN 2-0200-9138-0) » Wikipedia

Louise Droulers, née le 8 mai 1903, décédée le 6 décembre 1998 (95 ans), religieuse.

L’influence des Paul Thureau-Dangin sur le jeune Maurice Druon

Druon

«  Le châtelain du village, ami de vos parents, était un des trois fils de Paul Thureau-Dangin, Secrétaire perpétuel de l’Académie française.

Sur les murs de sa bibliothèque vous vîtes des portraits d’académiciens en habit vert ; cela vous fit rêver.

     Pierre Thureau-Dangin, ancien capitaine de dragons, parcourait souvent le village, suivi d’un équipage de chasse à courre.

Est-ce à partir de ce moment que vous vous êtes particulièrement intéressé à la vènerie ? En lisant Les grandes familles on est étonné de vous voir si bien connaître ses mœurs.

     Un jour de distribution de prix où l’on vous avait mis sur la tête une couronne dorée, Pierre Thureau-Dangin vous prédit que vous entreriez un jour à l’Académie française. Comme cet homme avait raison ! 

Mais avouez que vous y pensiez déjà. » Réponse de M. Pasteur Vallery-Radot au discours de M. Maurice Druon 

Discours prononcé dans la séance publique le jeudi 7 décembre 1967,  à Paris Palais de l’Institut.

Les Grandes Familles

"Les Grandes Familles" est une suite romanesque de Maurice Druon publiée en 1948 aux éditions Julliard et ayant obtenu le Prix Goncourt la même année

en découla un film français, en noir et blanc, de Denys de La Patellière sorti en 1958 qui évoquait l’histoire des Béghin et de sa sucrerie ainsi que le groupe Prouvost

 

Pour le personnage de Noël Shoulder, Maurice Druon s'est inspiré de Jean Prouvost, industriel dans le textile, également patron de presse (Paris-Soir et Match, l'ancêtre de Paris-Match) ; 

La Patellière confia le rôle à Jean Gabin ; il règne en maître sur la "Grande Famille" fortunée, composée de gens illustres, représentants des différentes instances: un médecin, un militaire, un ecclésiastique...

. http://labruttin.blogspot.fr/2013/08/les-grandes-familles-1958-de-denys-de.html

Film complet  " Les grandes familles"  https://www.youtube.com/watch?v=w5rtZxkpZP4     84 minutes.

 

Grandes-familles Grandes-famillesGrandes-familles

Marc-Antoine Droulers, né le 11 novembre 1904, Paris 8ème, décédé le 6 septembre 1966, Como, Italie (61 ans), industriel,  marié le 3 janvier 1944, Alger, Algérie, avec Jeanne La Caze, née le 14 septembre 1915, Paris 8ème, décédée le 12 avril 1987, Paris 16ème (71 ans), fille de Louis, officier, chevalier de la Légion d’honneur, croix de guerre et Giselle de Lesseps 1885-1973, fille de Ferdinand de Lesseps : «  Le 19 novembre 1805 naissait à Versailles Ferdinand Marie, Vicomte de LESSEPS, dans une famille de consuls, anoblie au XVIIIe siècle. Son père, Mathieu de Lesseps, ayant eu une longue carrière méditerranéenne (Maroc, Lybie, Espagne), le jeune Lesseps s'imprégna très tôt de cette partie du monde, et en particulier de l'Egypte où son père avait été envoyé par Bonaparte comme Commissaire Général. C'est d'ailleurs à ce poste que Mathieu de Lesseps avait rapidement compris le rôle que pouvait jouer le génial Mehemet Ali, le véritable fondateur de l'Egypte moderne, et il ne cessa de le soutenir dans son ascension vers le pouvoir. Aussi, lorsqu'il devint Vice-Roi, Mehemet Ali devint un soutien sans faille pour la France, et des liens d'amitié durables s'instaurèrent, lesquels auront tout leur sens, cinq ans plus tard, dans le devenir de Ferdinand de Lesseps.

En effet, Ferdinand de Lesseps ayant à son tour embrassé la carrière diplomatique, ses différents postes le menèrent à Lisbonne, Tunis, Barcelone, Madrid, mais aussi... Alexandrie où il fut nommé Consul Général en 1835. C'est à ce moment que Mehemet Ali lui confia l'éducation de son plus jeune fils, Mohammed Saïd, avec lequel il s'entendit particulièrement bien. Lesseps assura plus tard des fonctions consulaires aux Pays-Bas et en Espagne (il fut nommé Ministre de France en avril 1848 par... Alphonse de Lamartine, alors Ministre des Affaires étrangères du Gouvernement provisoire après la chute de la Monarchie de Juillet), mais c'est à Rome que s'acheva prématurément, en 1849, sa carrière diplomatique, s'étant fait mettre en disponibilité après un profond désaccord politique pendant la campagne de France en Italie. Il a alors 44 ans. Une deuxième carrière l'attend... mais en attendant il joue le gentleman farmer au Manoir de la Chesnaie (Berry), ancienne résidence... d'Agnès Sorel. » Marine Marchande

Lesseps-Bonnat

Lesseps par Bonnat et son épouse Louise Autard de Bragard

Quelques ancêtres :Pierre et Catherine de Lesseps-Fourcade, Martin et Anne de Lesseps-Caysergues, Mathieu de Lesseps, époux de Catherine de Grevigné. Photo Ferdinand Cortyl.

 

Louis, 1798- 1869, frère de son aïeul Henri La Caze, député des Basses Pyrénnées, Chevalier de la Légion d’honneur, légua au Louvre son exceptionnelle collection.

La_Caze_tableau

Un collectionneur avisé
La Caze fut non seulement le plus avisé des collectionneurs parisiens du XIX ème siècle, mais aussi un révélateur: il est l'un des rares amateurs de peintures du XVIII ème siècle français, mais aussi des maîtres espagnols, italiens et surtout nordiques du XVII ème siècle, se délectant en particulier des maîtres coloristes, capables par la seule maîtrise de la couleur et d'une touche libérée, d'exprimer l'ineffable. Ainsi, sa collection compte Rembrandt, Watteau, Chardin (jusqu'à 14 toiles! dont le fameux Bénédicité), Largillierre, Fragonard
Certains furent jaloux de son intuition et de son génie de l'achat: les Frères Goncourt ne manquèrent pas de le portraiturer en forçant ses défauts, en réduisant l'éclat de ses affaires, plus improvisées et chanceuses que vraiment calculées. Balzac en revanche lui rend hommage en citant dans Le Cousin Pons, l'admirable collection de tableaux qu'il avait réunis, et certains avancent que le collectionneur servit de modèle pour le personnage imaginé par l'écrivain. Balzac s'inspira surtout de la parcimonie scrupuleuse avec laquelle La Caze avait constitué sa collection, sans payer des sommes aussi extravagantes que le fit Lord Hertford, autre riche amateur, qui fut son contemporain à Paris. De son vivant, La Caze fut une légende, autant estimée que critiquée, dont les chefs d'oeuvre entrèrent au Louvre, permettant au musée de posséder entre autres, ses premiers Watteau
Watteau, Fragonard, Chardin
L'amateur avisé fut aussi un homme ouvert et généreux qui accueillait les artistes et les curieux dans son "musée". D'où venait la fascination des visiteurs? De la qualité des toiles regroupées. Les fleurons en étaient La Bethsabée de Rembrandt, le grand Gilles de Watteau, plusieurs Chardin, des Fragonard dont la Cascatelle de Tivoli et les "portraits de fantaisie" parmi les plus virtuoses (L'Abbé de Saint-Non et l'Inspiration). Mais, emblématiques de son goût, ses salons offraient aussi la contemplation de nombreuses toiles du baroque espagnol dont Murillo et surtout, le Pied-bot de Ribeira Le XVII ème fut en effet un siècle adulé comme en témoignent encore les nombreux italiens présents dans sa collection: Lanfranco ou Giordano dont le cycle des Philosophes, la Bethsabée de Rembrandt
                         Peintre amateur
L'homme est connu. Il a laissé de lui un autoportrait (daté de 1843, 45 ans), un peu sévère mais profond qui laisse le visage aimable d'un honnête amateur, peintre à ses heures, pinceaux et palette en mains que le Louvre possède aujourd'hui, avec les tableaux qu'il a légués. Louis La Caze (1798-1869), médecin de profession, disait avoir suivi l'atelier de Girodet. Il a certainement "traversé" l'atelier du Maître, mais en amateur, pas en premier disciple. Il est intéressant de noter que l'apprenti dessinateur qui imite le métier pictural léché, illusionniste, au faire émaillé d'une habileté estimable (comme sa copie de Psyché et l'Amour d'après Gérard, conservée également au Louvre, en témoigne), se soit passionné comme collectionneur, pour la facture lyrique, les coups de brosse visibles et l'exubérance de la couleur, comme l'atteste son admiration pour Fragonard par exemple. La Caze aimait les empâtements, les effets de matière, cette douce et ennivrante "tartouillade" comme il l'a dit lui-même dans ses écrits. A sa mort, le 11 octobre 1869, La Caze léguait ses quelques 583 tableaux au musée du Louvre, alors Musée Impérial.
De nombreux tableaux "musicaux"
La Caze nous offre de nombreux tableaux ayant pour sujet des portraits de musiciens ou en rapport avec un symbolisme musical: Portrait d'homme en Apollon, ou Portrait de Famille de Largillierre, où la fille du peintre parâit en chanteuse, partition à la main; La Finette de Watteau ou bien encore le portrait du chanteur Pierre Jelyotte (1713-1797), célèbre créateur des rôles de Zoroastre, de Pygmalion, surtout du personnage travesti de Platée de Rameau par Charles Coypel ! En plus de pratiquer l'art du dessin et de la couleur, La Caze était doué d'un goût sûr et d'une curiosité élargie. Nous lui devons de pouvoir admirer aujourd'hui, au Louvre, quelques uns des tableaux de musique les plus poétiques qui soient.

Catalogue_La_caze_expoCatalogue de l'Exposition "La Collection La Caze" (Hazan, 287 pages). Louis La Caze fut bien l'un des meilleurs connaisseurs de la peinture ancienne des XVII et XVIII ème siècles. Le beau métier flamand (Rubens, Jordaens, Van Dyck) mais aussi l'école Hollandaise avec Rembrandt, forment le noyau de sa collection et l'amorce d'un enemble qui s'étendra logiquement vers les peintres français, italiens, et même espagnols. L'amateur apprécie la pâte,  le dessin de la brosse visible à la surface de la toile, les belles couleurs autant de critères qui attestent d'un goût sûr, devenu exemplaire et même essentiel dans l'histoire du musée du Louvre. En 1869, le legs La Caze permet aux cimaises du musée Impérial d'accueillir ses superbes Chardin, Fragonard, Largillierre, ses Watteau et un Rembrandt de première qualité. Une page importante dans l'enrichissement de ses collections est tournée. Articles, inventaire, évocation de la Salle La Caze précisent le visage de cet homme attachant, promoteur des écoles anciennes.
Exposition à voir d'urgence, jusqu'au 9 juillet 2007 à Paris, musée du Louvre. Découvrez sur le site du Musée du Louvre, un aperçu de la collection remarquable constituée par Louis La Caze, jusqu'à sa mort en 1869. Après Paris, l'exposition "La collection La Caze" est présentée au musée des Beaux-Arts de Pau (du 20 septembre au 10 décembre 2007), puis à Londres (Wallace Collection, du 14 février au 18 mai 2008).

Jean-Marc Droulers, né à Alger, Algérie, homme d'affaires, directeur de société, administrateur délégué et président de la Villa d'Este Spa, marié à Blevio, Torno, Italie, avec Roberta Noseda,

Droulers

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Après des études entre Paris et les Etats-Unis, Jean-Marc Droulers se rend en Italie pour prendre la succession de son père et entreprendre la restauration du Grand Hôtel Villa d’Este de Cernobbio auquel il entend rendre toute la gloire de son histoire. Ainsi, en 1976 devient-il président-directeur général de Villa d’Este Spa qui gère trois palaces en Italie : Le Grand Hotel Villa d’Este à Cernobbio, le Villa La Massa à Florence, tous deux cinq étoiles,

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ainsi que le Barchetta Excelsior à Como, (quatre étoiles). Depuis 1998, Jean-Marc Droulers est membre du comité exécutif des Leading Hotels of the World, où il représente la Grèce, l’Italie et les pays chypriotes. Son implication personnelle dans le bien être de chacun de ses hôtes, ainsi que sa quête inlassable de l’excellence font qu’aujourd’hui les établissements du groupe Villa d’Este SpA sont entrés dans le sérail très fermé des plus grands palaces du monde et sont régulièrement classés parmi les cinq plus prestigieux hôtels dans de nombreuses revues spécialisées.

Patrick Droulers, né à Paris 8ème, ingénieur,  marié à Rocca Susella, Italie, avec Francesca Premoli,

Nathalie Droulers, née à Paris 8ème, mariée à Milan (Italie), avec Serge Huchet de La Bédoyère, né le 10 mai 1950, Paris VIIIème, décédé en avril 2004, agent de change, descendant d’Henri, bibliophile; garde du corps en 1814, fait la campagne d'Espagne en 1823; colonel de cavalerie en 1830; vend sa bibliothèque en 1837; Famille d'origine irlandaise, fixée en Bretagne à l'époque des guerres de succession bretonne. Secrétaire d'Etat et conseil du Duc de Bretagne en 1421, puis Garde des Sceaux et Ambassadeur en Angleterre. D'ancienne extraction en 1427, elle fut maintenue noble le 7 octobre 1668. Honneurs de la Cour en 1784. Comte de l'Empire en 1815. C'est le général Huchet de La Bédoyère qui ouvrit les portes de Grenoble à Napoléon 1er au moment des Cent-Jours. La famille de La Bédoyère est propriétaire du château du Raray depuis 1782.

Huchet-de-la-Bedoyere-Droulers

Claire Droulers, née le 19 avril 1906, décédée le 7 avril 2003 (96 ans), mariée le 16 mai 1927, Paris, avec Michel Motte, né le 16 juillet 1901, Croix, Nord, décédé le 26 février 1993 (91 ans), petit fils d’Eigène Motte.

Christian Droulers, né le 13 mai 1908, Meudon, Hauts-de-Seine, décédé le 23 mai 1980, Villejuif, Val-de-Marne (72 ans),  marié       le 28 décembre 1951, Paris (16ème arrondissement), Seine, avec Monique Doé de Maindreville.

Eric Droulers, cadre commercial,  marié avec Bénédicte Vinot Préfontaine,

Paule Droulers, née en 1912, décédée le 12 avril 1999 (87 ans), mariée avec Patrice de Place, Officier de l'Armée de l'Air, fils de René, Colonel de cavalerie, Saint Cyr, fils de Gustave, gééral de brigade, Chef d'escadrons d'état-major, chevalier de la Légion d'honneur (1854), grand officier de la Légion d'honneur, ancien élève de l'ESM, 16ème promotion, 1833-35, Saint Cyr,

2° rameau : Florentin Joseph Droulers, né 1799, Wasquehal, décédé 1864, Lille filateur de lin. Chevalier de la Légion d’honneur,  marié 1823, Lille,  avec Roseline Caroline Cuvelier, née 1802, décédée 1832, Lille

 

Filature de Lin à Lille – Florentin Joseph Droulers (1799-1864) puis son fils  Charles (1827-1896)

Source : Jacques Bonte, Colloque de l’Université Catholique de Lille, 2005

« C’est entre 1840 et 1870 que se produit l’explosion industrielle proprement

dite. Le matériel de filature se perfectionne, le peignage de laine et le tissage se

mécanisent. Cette époque connaît de nombreuses créations nouvelles, mais aussi

des concentrations. Certaines entreprises deviennent importantes. Quatre filatures

de lin lilloises ont plus de 5.000 broches en 1840 : Scribe Labbé avec 10.000

broches, Agache & Droulers et Le Blan 6.000. Il y a aussi des périodes de crise. Celle de 1848 entraîne la faillite de Le Blan, racheté par Agache & Droulers. Julien Le Blan lance une nouvelle filature de lin en 1855, puis une filature de coton à la fin du second Empire.»

 

Château Droulers au 74,  rue Saint Gabriel à Lille. Architecte Auguste Mourcou. Actuelle Mairie de Quartier St Maurice-Pellevoisin

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et arrière

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Construit en 1865, acquis à la Belle Epoque par Monsieur et Madame Vandame-Lesaffre. Dans les années 30, le château devient la propriété des Droulers-Flipo (Etienne Droulers marié à Emilie Flipo, branche Louis, rameau Florentin Joseph Droulers). En 1979 la maison, achetée par la Ville, devient mairie de quartier.

Loic Droulers, marié avec Aurélie Prouvost, fille de Francis Prouvost 1912-1992 et Gabrielle Bernard 1914-2000, branche ainée.

Lucie Droulers, née le 4 août 1866, Lille, décédée le 17 novembre 1957, Lille (91 ans), mariée le 27 septembre 1890, Lille,  avec Jules Maillot, frère de Madame Henri de Gaulle 1848-1932, mère du Général.

Un des descendants est Pierre Droulers, né à La Madeleine dans le Nord, danseur et chorégraphe franco-belge. Pierre Droulers est issu de l'école Mudra dirigée par Maurice Béjart. Il poursuit sa formation en Pologne avec Jerzy Grotowski, puis à Paris avec Bob Wilson1. Lors d'un séjour à New York en 1978, il découvre le travail de Steve Paxton, dont il s'inspirera par la suite. Il s'installe ensuite en Belgique pour créer ses premières pièces. De 1986 à 1989, il danse pour Anne Teresa De Keersmaeker (notamment dans Ottone Ottone) et Michèle Anne De Mey. Depuis le 1er juillet 2005, il est l'un des nouveaux directeurs du Centre chorégraphique Charleroi/Danses. Principales créations :1976 : Dispersion, 1977 : Désert, 1978 : Hedges, 1979 : Hedges solo sur une musique du saxophoniste Steve Lacy, 1980 : Tao en collaboration avec Sherryl Sutton, 1982 : Tips, 1983 : Pieces for Nothing, 1983 : La Jetée

    1984 : Miserere, 1985 : Midi Minuit, 1986 : Face à face en collaboration avec Michèle Anne De Mey

    1991 : Remains, 1991 : Comme si on était leurs petits poucets, 1993 : Jamais de l'abîme, 1995 : Mountain/Fountain.     1996 : De l'air et du vent en collaboration avec Ann Veronica Janssens, 1997 : Petites formes, 1998 : Multum in parvo.     2000 : MA, 2001 : Sames, 2004 : Inouï, 2007 : Flowers, 2008 : All in All pour le Lyon Opéra Ballet, 2009 : Walk Talk Chalk.

 Branche cadette : Constantin Droulers,

né 1779, Wasquehal, décédé 1833, Wattrelos,  marié  en 1813, Flers, avec Marie Angélique Pau, née 1787, décédée 1854

Par Auguste Joseph Droulers, né 1819, Wattrelos, décédé 1896,  marié  avec Caroline Joseph Eloy, née 1826, Roubaix, décédée 1913.

Hélène Droulers, née le 2 janvier 1892, Fresnes sur Escaut, décédée le 8 décembre 1970, Fresnes sur Escaut (78 ans), mariée le 21 janvier 1912, Fresnes sur Escaut, avec Paul de Bailliencourt dit Courcol, né le 5 septembre 1880, Douai, décédé le 31 mai 1968, Fresnes sur Escaut (87 ans).

Suzanne Droulers, née le 28 décembre 1894, Fresnes sur Escaut, décédée le 26 juillet 1989, Fresnes sur Escaut (94 ans), mariée le 23 avril 1914 avec Pierre de Bailliencourt dit Courcol,

Bailliencourt-dit-Courcol-Droulers

Baudouin Droulers, marié avec Laure Montanier de Belmont,

Angélique Droulers, mariée avec Carl de Lencquesaing. Lencquesaing : L'auteur de cette famille, qui se continue aujourd'hui, est Jean-Jacques de Lencquesaing, conseiller et receveur des aides d'Artois, anobli par le roi d'Espagne le 18 juillet 1661. Elle a fourni des officiers de distinction, chevaliers de Saint-Louis, et s'est alliée aux Van der Cruisse de Waziers, Enlart de Guémy, Godefroy, Madre, Norguet, le Maistre d'Anstaing, Potteau d'Hancarderie, etc.

Armes : d'azur, fretté d'or, au chef d'azur, chargé de deux étoiles d'or.

Demeure-Droulers-Laurent-Tourcoing-1929

Demeure-Droulers-Laurent-Tourcoing-1920

Demeure de Monsieur Droulers-Leurent à Tourcoing 1929

 Descendants de Joséphine Prouvost

Jusqu'à la 4e génération.

Joséphine Prouvost, née le 13 août 1845, Roubaix décédée le 21 janvier 1919 (73 ans). Mariée le 23 mai 1864, Roubaix avec Charles Henri Droulers, né le 8 novembre 1838, Wasquehal décédé le 16 septembre 1899, Douai  (60 ans), industriel au sein de Droulers Frères, fabriquant de sucre et distillateurs à Ascq, président du Tribunal de Commerce de Roubaix,

Enfants :

Joséphine Louise Droulers, née le 30 juillet 1866, Roubaix décédée le 9 juillet 1944, Paris (77 ans). Mariée le 23 juin 1885, Roubaix avec René Jules Wibaux, né le 20 décembre 1860, Roubaix décédé le 15 mars 1938, Wasquehal  (77 ans),

Charles Droulers, né le 29 mars 1872, Roubaix décédé le 17 février 1945, Chenoise (77, Seine-et-Marne) (72 ans), docteur en droit, Industriel. Marié le 6 février 1902 avec Madeleine Thureau-Dangin, née le 25 septembre 1878, décédée le 17 février 1954 (75 ans),

Petits enfants

Louise Droulers, née le 8 mai 1903, décédée le 6 décembre 1998 (95 ans), religieuse.

Marc-Antoine Droulers, né le 11 novembre 1904, Paris 8ème, décédé le 6 septembre 1966, Como, Italie (61 ans), industriel. Marié le 3 janvier 1944, Alger, Algérie, avec Jeanne La Caze, née le 14 septembre 1915, Paris 8ème, décédée le 12 avril 1987, Paris 16ème (71 ans),

Christian Droulers, né le 13 mai 1908, Meudon, Hauts-de-Seine, décédé le 23 mai 1980, Villejuif, Val-de-Marne (72 ans). Marié le 28 décembre 1951, Paris XVI, avec Monique Doé de Maindreville, née le 6 août 1924, Champ-Saint-Père (Vendée), décédée le 27 mai 2000, Louveciennes (Yvelines), inhumée, Chenoise (77) (75 ans),

Paule Droulers, née le 13 octobre 1911, décédée le 12 avril 1999 (87 ans).
Mariée le 28 août 1936 avec Patrice de Place, né le 13 mai 1903, décédé le 27 décembre 1968 (65 ans), lieutenant colonel de l'Armée de l'Air,

Jacqueline Droulers, née le 20 mars 1917. Mariée le 22 avril 1939 avec Noël Daum, né le 27 décembre 1910, Nancy (54, Meurthe-et-Moselle), décédé le 13 mai 2002 (91 ans), ingénieur général de l'air,

Eugène Wattinne, né le 8 mai 1903, Lille . Marié le 24 octobre 1931, Paris (75) - 7e arrondissement, avec Marguerite Vilgrain, née le 31 janvier 1908, Nancy (Meurthe-et-Moselle),

Pierre-André Gaulon, décédé le 23 mars 2011, inhumé le 29 mars 2011, cimetière de Villeneuve-l'Archevêque , docteur en pharmacie, créateur de Gallien & Hippocrate. Marié avec Jacqueline Froger,

Jean-Pierre Rogez, né le 12 septembre 1914, Lille décédé le 1er août 2000 (85 ans), général. Marié 1939, Wambercourt (Pas-de-Calais), avec Monique de Rauglaudre, née à Paris 14e,

Jean-Marc Droulers, né à Alger, Algérie, homme d'affaires, directeur de société. Marié Blevio, Torno, Italie, avec Roberta Noseda, née à Como, Italie, décoratrice, dont

Patrick Droulers, né à Paris 8ème, ingénieur. Marié à Rocca Susella, Italie, avec Francesca Premoli, née à Milan, Italie, journaliste,

Nathalie Droulers, née à Paris 8ème. Mariée à Milan (Italie), avec Serge Huchet de La Bédoyère, né à Paris 8e, décédé en avril 2004, inhumé le 7 avril 2004, Paris (53 ans), agent de change,

Francine Motte, née le 16 février 1928, décédée le 19 juin 2001 (73 ans). Mariée avec Takis Prevesanios,

Monique Motte, Mariée  avec Jean-Claude Fourneau, né le 28 mars 1907, Paris, décédé le 9 octobre 1981, Paris (74 ans), artiste peintre, portraitiste de la haute société,

Véronique de Place, Mariée à Crucey, Crucey-Villages (Eure-et-Loir), avec Armand Noël du Payrat, né à Paris VII, capitaine de vaisseau,

Jean-Marie Hedde, né à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine). Marié le 16 décembre 1966, Paris 15è, avec Edwige de La Hougue, née à Paris 15è,

France Hedde, née le 13 septembre 1942, Paris 15è. Mariée avec Bernard Doin, né à Lyon (Rhône), ingénieur polytechnicien,

Jean-Luc Hedde, né le 13 février 1959, Paris 15è, décédé le 19 septembre 1989, au dessus du Ténéré (Afrique)-attentat, avion ayant explosé en vol (30 ans). Marié avec Emmanuelle Lecointe,

 4° génération :

Sabine Loridan, née Roubaix . Mariée avec Hubert Verspieren, né Flers-lez-Lille courtier d'assurances, coprésident de la Société Lilloise d'Investissement Hôtelier.

Marie-Françoise Rogez, née Chasseneuil-sur-Bonnieure (Charente). Mariée cathédrale Saint-Louis-des-Invalides, Paris VII, avec Bertrand Krebs, né Deauville (Calvados), capitaine de vaisseau,

Élisabeth Rogez, née le 5 juillet 1948, Fort National (Algérie), architecte DPLG. Mariée le 10 juillet 1972, Malaucène (Vaucluse), avec Jean-Paul Cochet, né le 5 avril 1945, Marseille (Bouches-du-Rhône), architecte DPLG.

Cordelia Fourneau, artiste peintre. Mariée à Rio de Janeiro (Brésil), avec Antonio Mello-Mourao, artiste peintre.

Marc Ernest Fourneau, acteur de cinéma.

Sylvie Obry. Mariée avec Augustin, baron Cochin (7e),

Benoît Doin, né à Bordeaux (Gironde), ingénieur des Arts & Manufactures. Marié avec Hélène Regnard, née à Suresnes (Hauts-de-Seine).


Descendants de Jean François de Roulers

<<^^

Jusqu'à la 6e génération.

Jean François de Roulers, né le 7 décembre 1690, Wattrelos, décédé le 5 août 1745, Wattrelos  (à l'âge de 54 ans), censier de La Carluyère et censier de Beaumetz, à Wattrelos, échevin à Wattrelos.
Marié le 10 septembre 1722, Wattrelos, avec Marie Anne Desrumeaux, née le 3 octobre 1699, Wattrelos, décédée le 3 septembre 1742, Wattrelos  (à l'âge de 42 ans), dont

Marié avec Marie-Thérèse Ferrant, née en 1892, dont

Marié le 16 février 1888, Ascq, avec Nathalie Eugénie Julienne Leclercq.

Mariée le 19 mars 1887, Wasquehal (59), avec Maurice Cardon, né le 5 mai 1861, Armentières (59), décédé le 28 septembre 1937, Lessines, Belgique (à l'âge de 76 ans), dont

http://www.ac-nancy-metz.fr/pres-etab/aiscobam/Myriam/HTM/DAUM.htm#Biographie :

Jean DAUM (1825-1885) achète en 1878 à Nancy la verrerie Sainte Catherine. Il y associe ses deux fils, Auguste en 1879 et Antonin en 1887.

Après des études classiques, Auguste passe sa licence de droit à la faculté de Paris. Il abandonne sa carrière de notaire pour s'occuper de la gestion de l'entreprise de son père. Il devient, en 1904, président du tribunal de commerce de Nancy. En 1909, à la mort de son père, c'est son frère Antonin qui reprend seul l'affaire familiale. En 1887, il sort diplômé de l'Ecole Centrale de Paris, date à laquelle il entre dans la verrerie pour s'occuper du renouvellement des formes et des décors des pièces.

La gestion d'Auguste et le talent créatif d'Antonin vont donner à l'entreprise une nouvelle dimension économique et artistique, notamment avec la création en 1891 de la section artistique des verreries de Nancy. Plusieurs techniques sont développées par l'entreprise, la vitrification des poudres entre autres. Un brevet est déposé en 1899 concernant le décor intercalaire.

De nombreux artistes de talent vont se succéder chez DAUM.

L'arrivée d'Amalric Walter en 1904, après un apprentissage à la manufacture de Sèvres, diffuse chez DAUM la technique de la pâte de verre.

Le musée des Beaux-Arts de Nancy abrite, depuis le milieu des années 80, plus de 400 verreries, cristaux et pâtes de verre de DAUM, illustrant ainsi un siècle de production verrière à Nancy.

Antonin DAUM est un des vice-présidents et le trésorier de l'Ecole de Nancy dès sa création en 1901.

 

           Jean Daum 1825-1885

          

            &ca 1852
Louise Isenmann
|
Auguste Daum 1853-1909 &
1883
Jeanne Constantin 1858-1921
|
Jean Daum 1886-1916 &
1908
Marie-Louise Batault 1886-1979
|
Noël Daum 1910-2002 &
1939
Jacqueline Droulers 1917

 

Marié avec Geneviève Duquesne.

Total: 410 personnes (conjoints non compris).

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