Les Prouvost
dans le 7° arrondissement
de Paris
Mariages
SAINT
FRANCOIS XAVIER
Monsieur
et Madame Jules Desurmont- Prouvost
d’ Albert III Prouvost et
d’Anne de Maigret le 14 juin 1941.
Et d’Anne de Maigret, fille du comte Bruno de Maigret, proche parent du comte Bertrand de Maigret, le conseiller de Paris, gendre du prince Michel Poniatowski, ministre d'Etat et de l'Intérieur du gouvernement Chirac.
Mariage à
Saint Louis des Invalides
Carole
Prouvost avec Bruno Toulemonde
« Mercredi prochain 26
octobre, à midi précis, en l'église Saint-Louis des Invalides,
sera célébré le mariage de Mlle
Jacqueline Lenglart,
fille de M. Jacques Lenglart et
de madame, née Prouvost, avec M. Henry de Maintenant, lieutenant aux affaires
indigènes (Maroc),
décoré de la croix de guerre des
T. O. E.,
fils du lieutenant-colonel de Maintenant, officier de la Légion d'honneur,
croix de guerre, et de madame, née du Passage. » Figaro 1932/10/24 (Numéro 298).
Sainte Clotilde
Amédée 2
Charles Prouvost 1853-1927
Epousa
Marie Bénat en l’église Sainte Clotilde le 2 février 1875 ;
les orgues étaient tenus par César Franck.
« C'est
avec une grande affection et un vrai respect que j'ai cherche à évoquer les
souvenirs de mes grands-parents, dans quelques pages de mon cru. Ils nous ont
laissé un inoubliable souvenir. C'est un hasard qui les a fait se rencontrer
mais un divin hasard si j'ose dire. J'ai toujours entendu dire qu'ils
attendaient tous deux devant le confessionnal de la chapelle des Etrangers, rue
de Sèvres à Paris, et que grand-père ému par la beauté de Celle qui devait
devenir sa femme, chercha par la suite à la rencontrer. Le mariage fut célèbre
à la basilique Sainte Clotilde, le 2 février 1875. Les orgues étaient
tenues par César Franck.
Nos
grands-parents formeront pendant 52 ans le plus uni, le plus
charmant et le plus chrétien des ménages. Ceci est illustré par le
testament du grand-père que m'a communique Hubert Dubois: « Je remercie ma
femme du bonheur qu'elle m'a donné, de ses bontés sans nombre, de sa vertu qui
m'a soutenu, encourage et fortifie. Je lui demande pardon des peines et des
offenses que j'ai pu lui faire. Qu'elle soit indulgente, prie beaucoup et fasse
prier beaucoup pour son époux qui l’a tant aimée ».
Monsieur
Amédée Prouvost est le type du grand industriel roubaisien, actif, intelligent,
dominant tout un monde par l’exemple, le prestige de son travail et de son
dévouement. Il est, de plus, un artiste et un lettré ; sa maison est une
bibliothèque et un musée d’art. Il se délasse de ses longues journées de labeur
à feuilleter les beaux livres ou à contempler sa collection de primitifs. A son
école, le futur poète apprend le secrêt d’embellir par l’esprit et le goût les
vies les plus austères.
On ne lui
dit point, mais il voit bien que les vertus de ses ancêtres revivent en son
père. Il salut en lui, avec une admiration qui grandira sans cesse, un de ces
chefs de l’usine et du foyer dont il vient de contempler le magnifique
cortège » Lecigne, Amédée Prouvost, Grasset, 1911
Joséphine
Prouvost, Madame Charles Droulers
Née le 13 août
1845 à Roubaix, décédée le 21 janvier 1919 à l'âge de 73 ans
Le
30, rue Saint Dominique, Paris Joséphine Prouvost Sainte
Clotilde
On nous annonce la mort de
Mme Droulers-Prouvost, présidente de la Croix-Rouge), section de Roubaix,
décédée 30, rue
Saint-Dominique, à Paris. Elle était la mère de MM. Charles Droulers, René
Wibaux et MM. Eugène Wattinne.
Ses obsèques seront
célébrées, en l'église Sainte-Clotilde, le vendredi courant, à neuf heures et
demie.
Elle est la cousine
germaine de Charles Jérôme Prouvost 1837-1906.
« En l'église
Saint-Pierre du
Gros-Caillou, mardi,
a été célébré, en présence d'une élégante assis- tance, le mariage de Mlle Odile Desurmont, fille de M. Jules Desur- mont et de madame, née Prouvost,
avec M. Claude François-Marsal,
fils de M. François-Marsal et de madame, née Duroch. La bénédiction nuptiale a été don- née par le Père Decarreaux, qui transmit aux jeunes époux la béné- diction péciale que le Souverain Pontife avait daigné leur envoyer. Les témoins étaient, pour la ma- riée M. Robert Prouvost et M. Jules-Edouard Desurmont pour le marié Mme d’ Avrillé des Essarts et M. Thierry de Boccard ».
Figaro 1938/10/28 (Numéro 301).
Claude est le petit fils
de Cyprien Fabre, né le 16 février 1838, Marseille (13, Bouches-du-Rhône),
décédé le 8 mars 1896, Cannes (06, Alpes-Maritimes) (à l'âge de 58 ans),
fondateur de la Maison de
Commerce C.F. Fabre & Cie, fondateur de la Compagnie Française de
Navigation à Vapeur Cyprien-Fabre & Cie, président de la Chambre de
Commerce de Marseille.
fille de
Paul Reynaud et Dominique Jacques Demey,
petit
fils de Suzanne Prouvost-Toussin
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Suzanne Prouvost 1892 |
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Paul Reynaud 1878-1966
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Evelyne Paul-Reynaud |
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Evelyne
Demey, Paul Reynaud, Mon Père, Annexe correspondance de
Charles De Gaulle à Paul Reynaud, Paris, Plon, 1980. |
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Saint-Sulpice
Hier a
été célébré, en l'église Saint-Sulpice,
le
mariage de M. Charles Droulers-Prouvost,
docteur
en droit, fils de Charles Droulers et de Joséphine Prouvost
avec Mlle
Thureau-Dangin, fille du membre de l'Académie Française.
Les
témoins étaient, pour le marié : M. René Wibaux, son beau-frère, et M. Amédée
Prouvost, son oncle ; pour la mariée : MM. François et Jean Thureau-Dangin, ses
frères.
La quête
a été faite d'un côté par Mlle Droulers et le lieutenant Pierre Thureau-Dangin,
de l'autre par Mlle Thureau-Dangin et M. Amédée Prouvost.
Reconnu
dans la nombreuse assistance, outre les membres des deux .familles : MM.
Brunetière, duc d'Audiffret-Pasquier, Gréait Lavisse, Boissier, Theuriet, comte
Vandal, Oppert, comte et comtesse de Lasteyrie, M. Henri Houssaye et comtesse
Houssaye, M. et Mme Henry Cochin, M. et Mme Paul Leroy-Beaulieu, M. et Mme
Anatole Leroy-Beaulieu, M. et Mme Gamard, marquis de Vogué, Mme Cavaignac, M.
et Mme Coppinger, M. et Mme Gabriel Dufaure, comte et comtesse de Rambuteau,
comtesse de la .Ferronnays, comtesse de Beaumont, MM. César Caire, Paul
Boudarie, Mme Massieu, comtesse François de Franqueville, Mme Daroy, M. et Mme
Jean Darcy, baron de Baulny, baronne Cochin, comte et comtesse de Vaux
Saint-Cyr, M. et Mme Thome, général baron de Randal et baronne de Randal, M.
Alexandre Sénart, M. Emile Senart, vicomte d'Avenel, M. et Mme de Piépape, M.
d'Indy, M. et Mme Camille Bellaigue, baron et baronne de Meaux, M. Buffet,
comtesse Delaborde, comte et comtesse François Delaborde, marquise de Forbin,
comte et comtesse-Maxime de Germiny, comte et comtesse Frémy, général et Mme
Humann, M. et Mme René Frémy, M. de Kermaingant, M. Louis Dailly, Mme Batereau,
M. et Mme Germain Lefèvre-Pontalis, M. et Mme Pierre Leroy-Beaulieu, M. et Mme
de Saint-Maurice, M. Daumet, vicomte de Ribemont, M. Louis Paul Dubois. M. et
Mme Pages, etc., etc.
Les
Thureau-Dangin étaient propriétaires du petit hôtel de Nivernais, à proximité,
11, rue Garancière. C’est le duc de Nivernais, qui édifia les bâtiments du 10
bis, rue de Tournon et ceux du 11, rue Garancière, Petit-hôtel de Nivernais.
Le 22, rue Barbet de Jouy à Paris
" Mais les Prouvost
sont aussi con vies aux grands bals d'après-guerre. Elégance raffinée chez
Violette de Pourtalès au Palais rose où toutes les femmes sont parées de plumes
extravagantes. Fastes éclatants a l'hôtel Lambert, sous la houlette d'Arturo
Lopez, très lie alors avec la princesse Ghislaine de Polignac, amie d'Anne .Je
me souviens surtout du bal donne par Guy de Rothschild en 1959, dit-elle. Une
extraordinaire fête princière. Le couple offre des réceptions plus intimes dans
son appartement parisien de la rue Barbet-de-Jouy, dans le VIIe arrondissement.
Les fenêtres' s'ouvrent sur le jardin du musée Rodin : «Nous nous
efforcions de créer des tables animées en mélangeant le plus possible nos·
invites, raconte ·Mme Prouvost. J e m'y amusais plus qu'aux grandes réceptions
et il était loin de m.'être désagréable que les hommes me fassent un brin de
cour.» Albert-Auguste Prouvost « Toujours
plus loin », mémoires
écrits en 1992, éditions de
Le 52, rue de Bourgogne à Paris
Miniature peinte par Guillaume HG Thompson (2012)
Le vestibule d'honneur constitue un premier salon de l'enfilade :
Photo
Grégory Chinon
http://www.flickr.com/photos/mobileohm/
La cour pavée et arborée du XVIII° siècle :
photos J.F Venet.
"Bernar Venet est un
artiste plasticien français, né en 1941 à Château-Arnoux-Saint-Auban dans les
Alpes-de-Haute-Provence. Il réside aux États-Unis où il s'est fait connaître
pour ses sculptures d'acier et ses dessins.
Bernar Venet commence
comme assistant décorateur à l'Opéra de Nice à la fin des années 1950. De 1961
à 1963, il montre des toiles recouvertes de goudron1 parce que « le noir, c’est
le rejet de la communication facile[réf. souhaitée] ». Sa notoriété débute
durant cette période avec la réalisation d’une sculpture sans forme spécifique
composée d’un tas de charbon versé à même le sol1. Sa faculté d’abstraction
intellectuelle et son goût pour le raisonnement mathématique et
l’expérimentation[réf. souhaitée] le conduisent à ce qui sera bientôt l’art
conceptuel. Marcel Duchamp disait de lui : « Venet, vous êtes un artiste qui
vend du vent1. »
En 1966, il s’installe
à New York. Les mathématiques et les sciences pures lui sont une source
récurrente pour imposer la « monosémie » dans le camp artistique[réf. souhaitée].
De 1971 à 1976, il marque une pause dans ses recherches, cesse toutes pratiques
artistiques et revient en France où il écrit et enseigne à la Sorbonne1.
Après ces six ans de
réflexion et son mariage avec une riche américaine1 il réintègre son atelier en
1976. La ligne, sous toutes ses variantes mathématiques et ses manifestations
physiques, prend une place prépondérante dans son travail. Des toiles, succès
aux États-Unis1, puis des reliefs en bois, il passe rapidement à la sculpture.
En 1983, il met en place la structure de base de ses Lignes indéterminées. Il
les réalise en acier corten et les installe dans de nombreux espaces urbains et
collections publiques, notamment à Nice, Paris, Berlin, Tokyo, Strasbourg,
Pékin, Austin, San Francisco, Musée de Grenoble, etc.
En 1999, il réalise
l'installation à Cologne d'une sculpture 4 Arcs de 235,5 °, à l'occasion du
sommet du G8. Il effectue également une commande publique pour la nouvelle
université de Genève.
En 2001, il reprend un
ancien projet qu’il n’avait pu faire aboutir : l’autoportrait, très éloigné de
la perception subjective des artistes à laquelle nous sommes habitués, résultat
d’un examen médical tomodensitométrique. De même, il réactive une série de
peintures sur toile des années 1960, en choisissant des motifs puisés dans des
livres de mathématiques, mais avec une plus grande liberté formelle. Suivent
les Saturations, nouvelles toiles sur lesquelles il superpose plusieurs
équations jusqu’à brouiller définitivement leur lecture. Un concept développé
aussi dans son activité photographique ou sonore, ainsi que dans ses
performances.
Les nouvelles
sculptures Lignes indéterminées de Bernar Venet annoncent une orientation
nouvelle qui souligne son penchant pour le désordre, la complexité et
l’indétermination. Elles furent exposés à Park Avenue à New York, à Shangai et
également à Bordeaux (de juin à octobre 2007).
En 2011 le sculpteur installe des œuvres monumentales dans les jardins de Versailles2 et le domaine de Marly3." Wikipedia
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Traversons la Seine et allons dans le 8ème arrondissement.
Les liens avec le Rond-Point des Champs Elysées à Paris
Ce
rond-point sur la plus prestigieuse
des avenues parisiennes a été tracé dès
1670, mais il n’a été aménagé que
vers
1815. Un jet d’eau y est placé en 1817, appelé
« La gerbe ». Une statue
équestre de Louis XV est envisagée en 1828, mais les
événements de 1830 font
capoter l’entreprise. A la place est édifiée une
grande fontaine, en plein
milieu du carrefour. Incompatible avec l’augmentation du trafic
hippomobile,
elle est détruite en 1854. Six bassins et leurs fontaines sont
placés sur les
côtés de la place, dont le centre est offert à la
circulation. En 1935, les
fontaines sont remplacées par des œuvres d’art du
maître verrier et bijoutier
René Lalique. Elles disparaissent en 1958, remplacées par
des modèles réalisés
par le maître verrier Max Ingrand.
« L'élégance de la tenue était à cette époque le souci
majeur des Messieurs comme des Dames. Pour vous donner une précision, il était
de règle, a partir de onze heures du matin, de porter sur les Boulevards le
chapeau haut de forme et des gants, au moins tenus a la main. Les snobs y
ajoutaient un monocle et une canne. Les grands rendez-vous de la société «
chic» étaient en fin de matinée l'Avenue du Bois et surtout la partie de
l'Avenue de Longchamp dénommée « Avenue des Acacias » ou par antiphrase « les
sentiers de la vertu ». Que de cavaliers et d’amazones! Le soir dans les
restaurants ou les salles de spectacle, l'habit et le chapeau claque étaient de
rigueur; dans les petits théâtres le smoking était toléré. Les dames étaient en
robes largement décolletées: leurs chapeaux de dimensions extravagantes étaient
couverts des plumes des oiseaux les plus rares, notamment des aigrettes.
L'hiver c'était un déploiement de fourrures, d'étoles de zibeline, d'hermine ou
de chinchilla. Comme celle de tous les jeunes ménages de tous les temps,
-notre existence de 1906 à 1914 fut intensément active : diners, soirées
dansantes, voyages fréquents à Paris, puis en aout longues vacances. Rita
animait par son entrain toutes ces réceptions et une semaine sur deux, nous
passions un large weekend dans la capitale.» Albert-Eugène Prouvost: 1882-1962
N° 3 : Hôtel d'Hautpoul :
Photo Ferdinand Cortyl
Robert et Thérèse Prouvost vécurent de 1920 à 1936 dans cet immeuble du 3, Rond-Point des Champs Elysées, aussi situé au 60, avenue Montaigne à Paris, au 3° étage, cet hôtel ayant appartenu aux La Bédoyère-Bucaille.En 1936, ils ne donnèrent pas suite à la location car extrèmement cher et s’installent dans le 16°, 56, boulevard Flandrin en 1935 jusqu’à sa mort.
Nathalie Droulers- La Caze, née à Paris 8ème, arrière petite fille de Joséphine Prouvost 1845-1919, mariée en1982, Milan (Italie), avec Serge Huchet de La Bédoyère, né le 10 mai 1950, Paris VIIIème, décédé en avril 2004, inhumé le 7 avril 2004, Paris (53 ans), agent de change. Famille originaire de Bretagne. D'ancienne extraction en 1427, elle fut maintenue noble le 7 octobre 1668. Honneurs de la Cour en 1784. Comte de l'Empire en 1815. C'est le Général Huchet de La Bédoyère qui ouvrit les portes de Grenoble à Napoléon 1er au moment des Cent-Jours.
Hôtel particulier construit en 1888 en style néo-Louis
XV par l'architecte Henri Parent pour Félicie Durand (1819-1899), veuve de
Frédéric Sabatier d'Espeyran (1813-1864), d'une riche famille de négociants et
propriétaires originaires de Montpellier, qui s'installe à Paris avec leur fils
Guillaume (1850-1938) après le décès de son mari. Abrite aujourd'hui le siège
de la maison de ventes aux enchères Artcurial.
Imaginé
par Liliane Bettencourt et François Dalle en 1975, Artcurial a eu
pour vocation de faire connaître l'art contemporain en le "démocratisant
". François Dalle (né le 18
mars 1918 à Hesdin - décédé le 9 août 2005 à Genève en Suisse) transforma une
PME fondée par Eugène Schueller en numéro un mondial des produits cosmétiques :
L'Oréal. La personnalité hors du commun de François Dalle a fait de lui l'un
des plus grand capitaine d'industrie du XXe siècle et un visionnaire hors pair.
Il est le cousin germain de Madame Charles Prouvost-Dalle.
Hervé Poulain est
commissaire-priseur depuis 1969, associé de la maison de
commissaire-priseur Artcurial au Rond-Point de Paris.. Il a épousé
Isabelle Prouvost, petite fille de Jean Prouvost.
Figure familière du monde de l’art, Il
orchestre avec brio et esprit des ventes de toutes spécialités depuis plus de
trente ans. C’est
en mêlant ses deux passions, l’art
contemporain et la vitesse, qu’il a inventé le concept de
« Art Cars » : Lors
de ses onze participations aux 24h du Mans il a confié la
décoration de ses
voitures à des artistes de renom comme Calder, Lichstenstein,
Stella, Arman,
Warhol ou César. Il fait autorité, entre autres, sur le
marché des Automobiles
de collection et du Design. Hervé Poulain est le
Président fondateur du SYMEV
(Syndicat National des Maisons de ventes aux enchères) et du
CNMA (Conseil
National du Marché de l’Art). Hervé Poulain est
aussi l’auteur de cinq ouvrages
dédiés à l’art : L’art et
l’automobile (1973), Un siècle de peinture
française
(1976), Une collection d’avance (1986), L’art, la femme et
l’automobile (1989),
Mes Pop Cars (2006).
Quelques
immeubles plus loin, sur ce coté
de l’avenue Montaigne, on se souvient d’avoir
été chez François Prouvost, fils de Georges et
Marthe Prouvost-Virnot, branche ainée.
No 12-14 : Hôtel Bamberger :
À l'origine, l'hôtel particulier situé à cette adresse fut édifié pour le
financier belge Henri Bamberger (1826-1910), directeur de la Banque de crédit
et de dépôts des Pays-Bas et l'un des fondateurs de la Banque de Paris et des
Pays-Bas, qui « avait installé dans ce palais tous les signes de sa fortune et
l'infortune de sa singulière laideur [...] Entre autres disgrâces, une
difformité, qui l'avait fixé pour toujours dans l'attitude du chasseur prêt à
tirer, lui avait fait donner, dans la société où il avait tenu à s'imposer, le
sobriquet de Couche-en-joue. [...] Il paraît qu'il avait jeté son dévolu sur
une demoiselle Minnie David. Mais celle-ci préféra devenir Mme Paul Bourget.
[...] Finalement, Couche-en-joue fut agréé par Mlle de Moracin, fille du baron
de Moracin, et cette alliance avec une catholique n'alla pas sans soulever
maints commentaires [...] »16 M. Bamberger voulut faire don de son hôtel au
Jockey Club de Paris lorsque celui-ci chercha un nouveau siège en posant pour
seule condition d'y être admis, mais le cercle déclina hautement la proposition
et s'installa rue Scribe. L'hôtel abrita ensuite le quotidien Le Figaro à l’époque
de Jean Prouvost ; il n’y allait pas beaucoup. Siège de la maison de
couture Jean Dessès après 1958.
Jean Prouvost ; Jean d'Ormesson dans son bureau au Figaro, à l'époque
du Rond-Point des Champs-Élysées. Crédits photo : Rue des Archives/Credit: Rue
des Archives/AGIP.