Quelques illustrations de la lignée des
L'Association des Lignages de France (A.L.F.) a pour mission de rendre hommage aux lignages, y compris les nouveaux,
en
leur demandant de réaliser un thesaurus agnatique ci dessous des
porteurs du nom dévoués au Bien Commun et un blason repris ou créé.
Voici ce blason sur Internet :
qu'il soit consensuel ou non, "vrai" ou "faux", ancien ou fabriqué, l'A.L.F., en 2023,
sans dissimulation, le reprend pour apporter à cette lignée l'oriflamme de son dévouement au Bien Commun.
Originaires de la région
de Courtrai en Belgique, les membres de la famille Wallaert (prononcer [walaʀ]) furent des pionniers de l'industrie du lin et du coton
à Lille.
Sous la Restauration,
Auguste Wallaert-Mille
(1798-1865) fonda une première filature de coton. Puis, associé à son frère
Achille Wallaert-Crépy
(1801-1872), il crée en 1842 une filature de lin, et, en 1844, une autre
filature de lin et d'étoupe : ce fut le début de la société Wallaert
Frères (WF), promise à un bel avenir1. Son œuvre fut poursuivie par son fils
Auguste-César Wallaert-Descamps
(1830-1899) qui, associé en 1862 à son père et à son oncle, fonda un tissage de
toiles à Lille et une blanchisserie de toiles de lin à Santes. En 1866, cet ensemble fut complété par une nouvelle
filature de coton créée en association avec ses frères Émile et Édouard, ainsi
que son cousin germain Achille Wallaert.
C'est ainsi que les Wallaert
furent à la tête, à la fin du Second Empire, d'un véritable « empire du
textile ».
On peut admirer à Lille, au n°83 de la rue Royale, le bel hôtel particulier que fit construire Achille Wallaert-Crépy.
Filiation
Josse Wallaert 1648 &1680
Jeanne van Rosbeke
|
Michel Wallaert 1681-1767 &1711
Marie Desmedt ca 1681-1743
|
François Wallaert 1717-1784 &1761
Marie Marguerite Billiet 1735-1812
|
Jean Baptiste Wallaert 1772-1858 &1797
Adélaïde Desmons 1774-1847
|
Auguste Wallaert 1798-1865 &
Cécile Mille 1802-1858
|
D’où deux branches :
Branche
ainée : Auguste Wallaert,
Né le 3 janvier 1830, décédé
en 1899 (69 ans),
ingénieur de l'école Centrale, filateur, président du tribunal de commerce de Lille, marié le 19 août 1856 avec Marie Descamps.
Georges Wallaert,
industriel manufacturier en textile, juge au Tribunal de Commerce de Lille,
administrateur de la Banque de France,
marié avec Isabelle Talamon,
Les Marcel Wallaert.
marié avec Yvonne Faulquier,
Quelques personnalités de cette branche (sans liens généalogiques) et alliances:
dont
Michel Wallaert,
marié en 1946, Roubaix,avec Marie Antoinette de Saint Phalle, arrière
petite fille de Pierre, École Polytechnique 1880, Ingénieur, capitaine
d'artillerie à l'état-major de la 121e division d'infanterie en 1915, éleveur
de chevaux de course, Chevalier de la Légion d'Honneur (8 novembre 1915).
Retiré de la vie publique, il consacra sa vie à l'éducation de ses enfants
(aucun ne sera scolarisé mais tous auront été élevés au niveau
"Polytechnique"). Fut aussi un excellent éleveur de chevaux de
course. « Selon l’essai généalogique du chevalier Gougenot des Mousseaut sur la
famille, la maison de Saint-Phalle serait originaire d’Auvergne, « venue en
Champagne à la suite de saint Phal (+ vers 540). Il n’y a aucune certitude à ce
sujet. Saint-Phal se situe dans l‘Aube. En 1104, la seigneurie de Saint-Phal
était aux mains de Geoffroi dit « de Troyes » et aussi « fils d’Otran »,
sénéchal du comte Hugues de Champagne de 1093 à 1104, et qui paraît avec le
comte Hugues à l’abbaye Saint-Germain d’Auxerre avec le titre militaire de
sénéchal de Saint-Phal. ». « La filiation certaine remonte à Mile, seigneur de
Saint-Phal, qui paraît dans 13 actes connus. Son fils, sgr de Saint-Phal en
1197 , dit formellement que son père Mile et sa mère Emeline ne sont plus de ce
monde ( réf. J.M. Roger, in Notre-Dame-aux-Nonnains et les Templiers, AR de
l’Aube 22 H 40) . » JB de La Grandière 12/11/2009 Les études très documentées
d'Edouard de Saint-Phalle ont conduit à donner une filiation agnatique qui passe
par les seigneurs de Saint-Mesmin (Aube).
Les Francis Wallaert,
né le 18 février 1909, Lille, décédé le 18 décembre 1978 (69 ans), marié le 21 janvier 1932, Lille, avec Brigitte Marthe Lefort,
Quelques
personnalités de cette branche (sans liens généalogiques) et alliances:
& Agnès Prouvost 1908, fille de Georges Louis Prouvost 1866-1926 et Félicie Valérie Dehau 1871-1962, branche ainée.
Quelques personnalités de cette branche (sans liens généalogiques) et alliances:
Marc Wallaert, marié avec Anne de Boüard de Laforest, d’une
famille ayant donné deux gardes du corps du Roi.
Branche
cadette : Emile Wallaert 1831-1867
&1854 Louise Descamps 1835-1906
Photos Ferdinand Cortyl
Les Maurice Alfred Joseph Wallaert,
né le 7 octobre 1857, décédé le 30 juin 1908 (50 ans), marié le 28 mai 1881, Lille, avec Mariette Barrois,
Quelques
personnalités de cette branche (sans liens généalogiques) et alliances:
Germaine Wallaert, née le 9 mai 1885, Lille, décédée le 22 mai 1955, Paris (70 ans), mariée le 22 novembre 1904, Lille, avec Maurice Decroix, né le 13 janvier 1878, Lille, décédé le 15 juillet 1936, Paris (58 ans), artiste peintre et dessinateur de l'École Française, sociétaire du Salon des Artistes Français,
Maurice Decroix
est né à
Lille le 14 janvier 1878. Il est issu d'une famille de bourgeoisie ancienne, à
forte vocation artistique, connue depuis la fin du XVIIème dans le Nord de la
France, descendant des Van Blarenberghe, illustre dynastie de peintres Lillois
au XVIIIème siècle. Fils de Pierre Decroix, gérant de la banque « Verley,
Decroix et Cie » qui sera acquise plus tard par le Crédit du Nord, et de
Gabrielle Plaideau, il vécut une enfance paisible, entouré par quatre frères et
trois sœurs. En 1904, il épouse à Lille Germaine Wallaert, fille de Maurice
Wallaert et de Mariette Barrois, puissants Industriels lillois du début du
XXème siècle, avec laquelle il aura six enfants.
Ses études de lettre
terminées, il s'oriente, en 1910, vers un poste de commanditaire à la banque
familiale. Prisonnier au début de la première guerre mondiale, Maurice Decroix
passe 2 ans au camp de Friedrichsfeld, en Allemagne. En 1916, à sa libération,
il rejoint sa femme et ses enfants à Berne puis, en 1919, s'installe à Paris au
105 rue du Faubourg Saint Honoré. Il travaille pour l'antenne parisienne de la
Banque jusqu'en 1925 avant d'en démissionner et d'abandonner toute activité
professionnelle.
A partir de 1925 et
pendant les onze années qui vont suivre, il décide de se consacrer entièrement
à la peinture. Il voyage beaucoup, surtout en France. Il écrit un livre, « La
boite de Pilules », un recueil de remarques sur les personnages qui
l'entourent. Il conçoit également « le jeu de l'escargot facétieux », un jeu de
l'oie qui témoigne de l'originalité de son tempérament.
Il profite de ses périodes
de vacances estivales pour dessiner. Il peint alors ses premières huiles et
pastels. Linoire, manoir corrézien situé à Turenne, qu'il acquiert avec son ami
Etienne Crespel en 1920, est une de ses sources d'inspiration préférées.
En 1925, il fait la
connaissance de l'écrivain Paul Léautaud (auteur du livre Le Petit Ami), qui
retracera le récit de leur rencontre dans ses mémoires. En 1930, Maurice
Decroix se rapproche du milieu artistique parisien et se lie à Antonia de la
Gandara, fille du peintre Antonio de la Gandara (élève de Gérôme, Cabanel et
Boudard). Antonia est responsable de la Galerie Gabriel Lorie, 19 quai Voltaire
(aujourd'hui galerie Altero). C'est elle qui l'encourage à parfaire sa
technique aux Beaux-Arts et à la Grande-Chaumière.
En 1931, l'exposition au
Salon d'Automne, cour des chaudronniers, à laquelle il présente plusieurs
tableaux dont « les chaumes », lui vaut son inscription au dictionnaire des
peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs : Bénézit (Gründ).
Il meurt, à Paris, en
1936, à la clinique Blomet.
Homme d'esprit, brillant
dessinateur, écrivain, Maurice Decroix cultivait une ironie exacerbée et
l'amour du paradoxe qui lui valurent quelques inimitiés dans son entourage.
Attaché aux objets en tous genres que ses descendants ont conservés, il les
mettra souvent en scène dans des natures mortes, le plus souvent peintes à
l'huile.
Il laisse le souvenir d'un
homme raffiné, doté d'une étonnante répartie. En somme, celui d'un brillant
touche à tout, fantaisiste et doué.
Les Henry Wallaert,
né le 15 novembre 1860, Lille, marié le 8 décembre 1885, Lille, avec Marthe Madeleine Huet,
Quelques
personnalités de cette branche (sans liens généalogiques) et alliances:
Guillaume Wallaert, marié avec Bérangère Coupvent des Graviers, d’une famille ayant donné des notaires et
avocat.
Philippe Wallaert, en
religion.
Ginette Wallaert, mariée
avec Claude Martin, notaire
Madeleine Wallaert, née le 30 novembre 1884, décédée le 26 février 1975, Lille (90
ans), mariée le 24 février 1906, La
Madeleine , avec Pierre Thiriez, né le 30 décembre 1875, Lille, décédé
le 10 janvier 1964, Lille (88
ans), industriel, président de la CCI de Lille en 1936.
Louise Wallaert, née le 18 décembre 1887, décédée le 21 août 1965 (77 ans),
mariée en octobre 1907 avec Julien Le Blan, né le 9 mai 1882, Lille, décédé le 7 juin 1963 (81 ans).
Françoise Wallaert, née le 16 juin 1890, Lille, mariée avec Jean Verley, banquier à Lille,
président de la Banque Générale du Nord, administrateur du Crédit du Nord.
Descendants de Josse Wallaert
Jusqu'à la 7e
génération. Base Roglo
Josse Wallaert, né en 1648, Wack, Belgique,
décédé.
Marié le 14 novembre 1680
avec Jeanne van
Rosbeke, dont