Quelques illustrations de la lignée des

Toulemonde

Flandre

Ce patronyme parait dériver d’un nom de lieu. Variantes : Tulemont, Toulmont, Tourmont.

« Pour ma part, je suis persuadé que le "monde" de Toulemonde vient du flamand "mond", mot qui existe aussi en néerlandais et qui est Mund en allemand et mouth en anglais. C'est la bouche. Mais pris dans le sens qu'il a dans notre "les bouches du Rhône" : l'embouchure d'un fleuve, le confluent de deux cours d'eau. Par exemple, voici deux noms de localités sur le cours de l'Escaut : Dendermond (en Belgique) Ijsselmond (aux Pays-Bas, près de Rotterdam). En France : Deûlémont (près de Lille, où la Deûle se jette dans la Lys). Je n’ai pas encore d’hypothèse aussi ferme à proposer pour l’étymologie de la 1ère partie du nom mais je ne désespère pas d’en trouver une un jour. » Xavier Toulemonde

 « Le premier sujet cité est Gérard, prévost de Notre Dame La Grande à Valenciennes.

Etienne de Toulemonde, de Linselles, fut poursuivi en 1590 pour s’être « ingéré de renier Dieu ».

 Jacquemine souscrit une rente à Linselles en 1604.

 En 1616, Jean de la Grange mérita « trois jours et trois nuits en prison basse pour injure envers Gilles de Toutlemonde. »

(Nord IIG49 ; PO 2857 ; a.c.Linselles FF4,7 ; II 2 ; Fm 33909 ; Dossier bleu 643). » Puymège.

Au palmarès du collège de Tourcoing en 1825 (marqué Toutlemonde).

Dans la généalogie Desurmont, page 175.

Dominique Toulemonde-Massigoux, du Gard, de la branche ainée,  est l’auteur de la monographie “les Toulemonde de 1550 à 1950”

La lignée

Gilles Toulemonde 1595-1662 &1626
Philippotte Wybert ca 1600
|
Gilles Toulemonde /1627-1704

Laboureur  à Wasquehal &1648
Catherine Duthoit 1630-1664
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Jean Toulemonde 1651 &1677
Marie Herbaut 1653
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Dominique Toulemonde 1685-1753 &1718
Marie Jeanne Gadenne 1686-1782
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Jean Joseph Baptiste Toulemonde 1727-1802&
Marie Anne Angélique Rocq 1725-1810

Quelques personnalités de ces branches (sans liens généalogiques) et alliances:

 

Branche ainée : Jean Baptiste Toulemonde 1760-1838

&1787 Anne Marie Dujardin 1764-1844

(Nous étudierons plus loin la branche cadette : Pierre Philippe Joseph Toulemonde,)

 

Dont les sous-branches ainées :

Les  Jean-Baptiste Toulemonde,

né en 1792, décédé en 1869 (77 ans),  marié avec Marie Angélique Flipo,

 

Les Pierre Toulemonde,

le 2 mai 1794, Hem , décédé en 1866 (72 ans).
 marié avec Pélagie Mauroy,

Toulemonde-Floris-Amelie-avril-1897-100-descendants

100 descendants de Floris Toulemonde et Amelie Destombes en avril 1897


Les Floris Joseph Toulemonde,

le 17  janvier 1796, Tourcoing, décédé le 1er septembre 1872, Roubaix (76 ans), industriel du tissage de laine, marié le 25  juin 1823 à l’église de Roncq , avec Amélie Sophie Destombes, née le 27 septembre 1801, Roncq , décédée le 6 mars 1858, Roubaix ; ils eurent quatorze enfants dont les branches des fils Henri 1829-1875,  Jules Narcisse 1832-1905,  Louis 1845-1915, les Gabriel 1802-1873.

Quelques personnalités de cette branche (sans liens généalogiques) et alliances:

    Marie Justine Toulemonde, née le 27 janvier 1826, Roubaix (59), décédée le 30 octobre 1894 (à l'âge de 68 ans), mariée le 14 janvier 1849, Roubaix, avec Pierre Joseph Eloy, né le 2 octobre 1822, Mouvaux, décédé le 6 juillet 1888, Roubaix (à l'âge de 65 ans).

    Henri Toulemonde, né le 29 mars 1829, Roubaix (59), décédé le 5 juillet 1875, Roubaix (59) (à l'âge de 46 ans).

    Marié le 31 mai 1858 avec Marie Nollet, née le 9 février 1838 ou 1839, Tourcoing (59), décédée le 14 décembre 1915.

Toulemonde-Nollet-reunion

Dans leur descendance, on note Henri et Paul Toulemonde tués pendant la guerre de 14, Marc pendant la guerre de 40, le RP Jean Toulemonde, sj, déporté à Neungan pour avoir participé au sauvatage de juifs poursuivi par la Gestapo.

    Jules Narcisse Toulemonde, né le 18 décembre 1832, Roubaix (Nord), décédé le 7 janvier 1905, Roubaix (Nord) (à l'âge de 72 ans).    Marié le 16 avril 1860, Roubaix (Nord), avec Adèle Pauline Dazin, née le 25 décembre 1838, Roubaix (Nord), décédée le 21 mars 1908, Roubaix (Nord) (à l'âge de 69 ans).

    Louis Toulemonde, né le 21 mai 1845, Roubaix (59), décédé le 19 août 1915, Dinard (35) (à l'âge de 70 ans).Marié le 6 mai 1868 avec Césarine Parent, née le 28 mai 1848, Roubaix (59), décédée en 1934, Roubaix (59) (à l'âge de 86 ans).

Toulemonde-Parent.

Toulemonde-Louis-Parent

La famille Louis Toulemonde-Parent

 

Parmi leurs enfants, Marie-Louise Toulemonde 1874-1957 épousa en 1894 Pierre Amédée Lestienne 1872-1947,

 fils d'Antoinette Prouvost et petit fils d’Amédée Prouvost.

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Il avait 16 enfants , magnifique famille. Il participe dès 1910 à l’action de la section roubaisienne de la Ligue populaire des pères et mères de familles nombreuses fondée par Simon Maire en 1908. Pierre Amédée Lestienne s’était pris de passion pour la photographie entre 1897 et 1920 et produisit des oeuvres remarquables.

Lestienne-Toulemonde

 

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Marie Toulemonde, née le 31 octobre 1861, Roubaix,décédée, mariée le 9 mai 1883, Roubaix, avec Henry Mulliez, né le 3 juin 1854, Roubaix,filateur de coton

Martine Toulemonde, née le 21 février 1949, décédée le 7 janvier 2001 (51 ans), mariée avec Philippe Camus, mariée avec Bruno Verdé-Delisle, fils de Bertrand Verdé-Delisle 1910-2002  et  Jeanne-Marie de Kergorlay 1916-2002, descendant de Joseph Verdé-Delisle, Chevalier de la Légion d’honneur, Négociant en dentelles (maison Verdé-Delisle, Frères et Cie) , Avec son frère Adolphe, il dirige la Maison Verdé-Delisle Frères qui commercialise la dentelle d'Argentan dont l'industrie, ruinée par la Révolution, renaîtra vers 1870. La dentelle de la robe de mariage de l'impératrice Eugénie avait été commandée dans cette maison. Lors de l'Exposition Universelle de 1867 à Paris, une dentelle au point d'Alençon, dessinée par Alcide Roussel, fut exposée dans son écrin. Il est le fils de Nicolas Verdé-Delisle étudie la médecine à Paris, où il exerce la profession depuis 1818, date de son admission au doctorat. L'almanach royal (1830) mentionne "Nicolas Verdé Delisle, chirurgien royal 7 rue Rochechouart à Paris". A partir de 1838, il publie plusieurs livres sur la Petite Vérole, où il attribue des résultats funestes à la vaccine.

Micheline Toulemonde, née à Mouvaux, 59, décédée le 19 mai 2004, Croix, 59 (78 ans), mariée en 1945, Roubaix,avec Philippe Leclercq, arrière petit fils d’Antoinette Marie Prouvost 1849-1924.

Germaine Toulemonde, née le 12 septembre 1900, Roubaix, décédée le 1er août 1975, La Madeleine (74 ans), mariée en 1922, Roubaix, avec Robert Théodore Jonglez, arrière petit fils de Charles Jonglez, Filateur de Laine, député, président de la Chambre de Commerce de Tourcoing, député du Nord.

Colette Toulemonde, mariée le 6 juillet 1926, Roubaix,avec Gérard Motte, descendant de Louis Motte 1817-1893 et Adèle Bossut 1819-1892 : « Lorsque Louis Motte se lance dans l'aventure de la filature monstre en 1843, il n’est pas seul, la famille est là : les capitaux lui viennent de son père et de la dot de son épouse Adèle Bossut (50 000 F-or, ce qui est considérable). Il s associe également avec un oncle, Cavrois-Grimonprez et un beau-frère, Louis Wattine-Bossut. Cette société est dissoute en 1867, après l'incendie de la filature monstre. La société anonyme Motte-Bossut fonctionnera jusqu'en 1981 ; il fut Chevalier de la Légion d'honneur.

Virginie Toulemonde, mariée en1980 avec Yvick  de Fouchier, président-directeur général de Intelware, fils de Jacques de Fouchier, Inspecteur des finances, président de la Banque de Paris et des Pays-Bas, Fondateur de la Compagnie Bancaire dont il fut président, Grand officier de la Légion d'honneur, fils de Louis-Charles de Fouchier, Président de chambre à la cour des comptes en 1936, Officier de la Légion d'honneur, descendant de Jacques Fouchier, écuyer , seigneur du Murault et de Pontmoraul, Jacques Fouchier, écuyer , seigneur du Murault et de Pontmorault, Maintenue de noblesse le 23janvier 1642.

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Christine Toulemonde, mariée le 3 juillet 1954 avec Pierre Grawitz, né le 26 juillet 1933, Marseille (Bouches-du-Rhône), décédé le 7 octobre 2008, inhumé le 11 octobre 2008, cérémonie religieuse en l'église Saint Pierre du Gros Caillou, Paris VII (75 ans).

Bruno Toulemonde,  marié  avec Carole Prouvost, divorcés, fille de Jacques Prouvost 1906-1960 et Geneviève Guichard 1914-2008, fils de jean Prouvost, l’homme de presse.

Charles-Luc Toulemonde, né le 7 août 1922, décédé le 5 janvier 2010, Marcq-en-Baroeul , inhumé le 9 janvier 2010, Croix (87 ans),  marié  le 6 décembre 1945, Croix , avec Béatrice d'Halluin, petite fille d’Amédée III Prouvost 1877-1909 et Céline Lorthiois 1880-1938.

Alban Toulemonde, marié avec Elisabeth de Montozon de Leguilhac, descendant de Dominique de Montozon, écuyer , sieur de La Golce, seigneur de Léguilhac, Conseiller du Roi, lieutenant particulier, civil et criminel, maire de Périgueux (1717,1719, 1726), maintenu noble le 5 mars 1698.

Luc-Henri Toulemonde, ingénieur civil,  marié avec Isabelle d'Arras, arrière petite fille d’André d'Arras, Lieutenant-colonel de cavalerie, Blessé en 1916, 1917,1918 et 1940, Commandeur de la Légion d'honneur, Croix de Guerre 1939-1945, Croix de Guerre 1914-1918 et descendante de Jacques d'Arras, Conseiller du roi, contrôleur de ses domaines et finances, échevin, administrateur de la chambre des pauvres ; il a justifié de sa noblesse conformément à l’édit de novembre 1696 (d’Hozier F.714).

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d'Arras (Artois)
"De sinople, au chevron d'or, acconpagné de de 3 étoiles du mesme, celle de la pointe surmontée d'un croissant d'or."
Matthieu Toulemonde, marié en 2008, Genets (Manche), avec Lucy Gaudemet, née le 16 décembre 1982, Paris, avocat au Barreau de Paris,

Cécile Toulemonde, née en 1906, décédée en 1996 (90 ans), mariée avec Voldemar Lestienne, né en 1903, décédé en 1958 (55 ans), ingénieur des Arts & Manufactures,

Amaury Toulemonde (filleule: Victoria Dargnies 2000-), marié  en 1996 avec Nathalie Guérin de Vaux, descendant de Jacques, inspecteur des finances, Officier de la Légion d'honneur (3/8/1956). Le père Roland Guérin de Vaux (né le 17 décembre 1903 à Paris ; mort le 10 septembre 1971 à Jérusalem) était un père dominicain français qui a dirigé l'équipe catholique qui a travaillé sur les manuscrits de Qumrân. Il était directeur de l'École biblique et archéologique française de Jérusalem, située dans le quartier arabe de Jérusalem-Est et qui était chargée de coordonner les recherches sur les manuscrits. Son équipe a fouillé le site de Khirbet Qumran (1951-1956) ainsi que d'autres grottes près de Qumrân au nord-ouest de la mer Morte. Les fouilles étaient dirigées par Ibrahim El-Assouli, représentant le musée archéologique de Palestine qui deviendra le musée Rockefeller à Jérusalem-Est. L'association des grottes et des manuscrits avec la secte juive des Esséniens, qui a longtemps prévalu, est actuellement remise en cause par plusieurs archéologues et spécialistes de l'histoire biblique.

Véronique Toulemonde, née le 30 mars 1948, mariée avec Eric Heurard de Fontgalland, descendant de Marc Joachim Heurard de Fontgalland, écuyer, Major de la Ville de Briançon, chevalier de saint Louis,

Jules Narcisse Toulemonde, né le 18 décembre 1832, Roubaix,décédé le 7 janvier 1905, Roubaix (72 ans).
 marié   le 16 avril 1860, Roubaix,avec Adèle Pauline Dazin, née le 25 décembre 1838, Roubaix,décédée le 21 mars 1908, Roubaix

Marie Toulemonde, née le 17 mars 1864, Roubaix,en religion - bernardine.

Jeanne Toulemonde, née le 16 avril 1867, Roubaix,en religion - bernardine.

Jules Pierre Toulemonde, né le 11 janvier 1875, Roubaix,décédé le 19 avril 1939, Athènes (Grèce) (64 ans).
 marié le 17 novembre 1897, Roubaix,avec Jeanne Marie Prouvost, née le 14 août 1878, Roubaix,décédée le 10 novembre 1958, Roubaix, fille d’Amédée II Prouvost et de Marie Bénat 1856-1941.

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Les mariés le  17 novembre 1897, deux cousines germaines épousant deux cousins germains, posant sur la terrasse du 113, boulevard de Paris à Roubaix, chez les Amédée II :

à gauche, Antoinette Lestienne, née le 3 août 1877, Roubaix (Nord), décédée le 17 septembre 1938, Royat (Puy-de-Dôme) (à l'âge de 61 ans). avec Joseph Toulemonde, né le 2 mars 1876, Roubaix (Nord), décédé le 12 avril 1972, Roubaix (Nord) (à l'âge de 96 ans), fabricant de tissus, avec, à l’extrême gauche, A gauche, Antoinette Marie Prouvost épouse Henri Lestienne.

A droite, Jeanne Marie Prouvost, née le 14 août 1878, Roubaix (59, Nord), décédée le 10 novembre 1958, Roubaix (59, Nord) (à l'âge de 80 ans).avec Jules Pierre Toulemonde, né le 11 janvier 1875, Roubaix (Nord), décédé le 19 avril 1939, Athènes (Grèce) (à l'âge de 64 ans). Assise au premier rang, Madame Bénat, derrière, au centre, sa fille Madame Amédée II - Charles Prouvost, à  l’extrême droite, debout, Amédée II-Charles Prouvost.


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Documents Paul-Henri Guermonprez

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Les Toulemonde de 1550 à 1950, documents rassemblés par Dominique Toulemonde-Massigoux:

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Les Toulemonde de 1550 à 1950 par Dominique Toulemonde-Massigoux :

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Documents Sylvie Lelouarn-Motte

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Cimetière de Roubaix

Brigitte Toulemonde, mariée avec Jean Massin.

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Jean Massin (1917-1986) fut un musicologue et historien français. Il travailla avec son épouse Brigitte (1927-2002) à la publication de deux ouvrages de musicologie, Ludwig van Beethoven et Wolfgang Amadeus Mozart (Club français du Livre, 1955 et 1959). Il contribua ainsi considérablement au renouveau de l’approche historiographique des compositeurs en France. Suivirent Recherche de Beethoven (1969) et, sous la direction commune de Brigitte Massin et Jean Massin, Histoire de la musique occidentale (1977). Directeur de la collection Portraits de l'Histoire au Club français du livre, Jean Massin écrivit divers ouvrages historiques parmi lesquels Robespierre, Marat (Club français du livre, respectivement 1956 et 1960) et Don Juan: mythe littéraire et musical (Stock, 1979). Enfin en tant qu'homme de lettres, Jean Massin dirigea une colossale édition chronologique des œuvres complètes de Victor Hugo en 36 volumes, toujours au Club français du livre1, et qui, toujours à ce jour, est l'édition la plus sérieuse de l’œuvre hugolienne - Un des grands spécialistes de Victor Hugo, Hubert Juin, louera l'entreprise de Jean Massin:

Œuvres :

Cantate triomphale du Christ roi, Desclée De Brouwer, 1937, 107 pages

Poèmes de la compassion de Jésus-Christ, Éditions franciscaines, 1939, 79 pages

Baudelaire devant la douleur, Sequana, 1944, 187 pages

Le Feu de la Saint-Jean, R. Julliard, 1944, 128 pages

Baudelaire « entre Dieu et Satan », R. Julliard, 1945, 338 pages

Le Rire et la Croix, R. Julliard, 1949-1952, 2 vol. (294 et 255 pages)

Ludwig van Beethoven, Club français du livre, 1955, 855 pages

Écrits autobiographiques. Jean-Jacques Rousseau. Confessions. Choix de lettres. Histoire du précédent écrit et Rêveries du promeneur solitaire (introduction et notes de Jean Massin), Club français du livre, 1955, XXVI-1188 p.

Robespierre, Club français du livre, 1956, 322 pages

Wolfgang Amadeus Mozart, Club français du livre, 1959, XXII-1276 pages

Marat, Club français du livre, 1960, 306 pages

Almanach de la Révolution française, Club français du livre, 1963, 339 pages

Almanach du Premier Empire: du neuf thermidor à Waterloo, Club français du livre, 1965, 371 pages

Recherche de Beethoven, Fayard, 1970, 379 pages

Victor Hugo - Œuvres complètes, (dir.) Massin, Paris, Club français du livre, 1980, 36 t.

Cadres et repères pour l'histoire napoléonienne (en collaboration avec Élisabeth Brisson), Club français du livre, 1971, 592 pages

Histoire de la musique: de Monteverdi à Varèse 1600-1945, Messidor, 1977-1978, 3 vol. (315, 315 et 315 pages)

Don Juan: mythe littéraire et musical: recueil de textes (présentation de Jean Massin), Stock, 1979, 726 pages

Philippe Toulemonde, prêtre.

Daniel Toulemonde, né à Roubaix, marié en 1980, Neuilly-l'Hospital (Somme), avec Claire de Ghellinck d'Elseghem,  descendante de Charles de Ghellinck d'Elseghem, chevalier du Saint-Empire, Maire puis bourgmestre d’Elseghem (1808-1816), directeur de l’académie royale de dessin et d’architecture, président du cercle catholique de Gand.

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Jeanne Toulemonde, née le 20 décembre 1902, Roubaix,décédée le 26 avril 1995, Wasquehal  (92 ans), mariée le 23 décembre 1923, Roubaix,avec Charles Vinchon, descendant de Claude Vinchon, Homme d'armes, Ecuyer du duc d'Orléans, cultivateur à Ennemain.

Marie Dorothée Toulemonde, née le 24 septembre 1903,  Roubaix , décédée le 12 avril 1945, Roubaix  (41 ans). mariée le 26 septembre 1925, Roubaix, avec Michel Flipo, d’une lignée de filateurs. Celle ci perdit son fils Jules sur le lac d'Annecy. Marie-Dorothée mourut brulée vive.

Marie-Louise Toulemonde, née le 24 mai 1874, Roubaix,décédée le 26 novembre 1957, Roubaix  (83 ans), mariée le 10 octobre 1894, Roubaix,avec Pierre Amédée Lestienne, fils d’Antoinette Prouvost, fille d’Amédée l Prouvost. 

De même pour son frère Joseph Toulemonde, né le 2 mars 1876, Roubaix,décédé le 12 avril 1972, Roubaix  (96 ans), fabricant de tissus,  marié le 17 novembre 1897, Roubaix,avec Antoinette Lestienne,

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Xavier Toulemonde, né le 20 janvier 1906, Roubaix,décédé le 7 juillet 1953, Francin (Savoie) (47 ans), Fils de Jules Pierre Toulemonde et Jeanne Marie Prouvost, Président fondateur des 3 Suisses en 1934,  marié le 11 mars 1929 avec Solange Le Blan, née le 21 septembre 1908, Lille,  décédée le 8 mars 1980.

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Xavier Toulemonde Fondateur des Trois Suisses

 

 Martin Toulemonde, arrière petit fils d’Antoinette Prouvost 1849-1924, fille d’Amédée II, a fondé Chronodrive, entreprise de distribution alimentaire lancée en février 2004 avec son associé Ludovic Duprez.

 La saga Chronodrive, ou comment la face de la consommation en a été changée : «  Chronodrive est le premier concept de courses en ligne, chargées ensuite en magasin par un livreur directement dans le coffre de la voiture du client. Ce système permet d'éviter le surcoût de facturation lié à la livraison qui survient lors d'une commande à distance. Chronodrive propose de passer sa commande parmi plus de 8500 références. Les clients ont aussi la possibilité d'acheter directement depuis la borne en magasin. L'enseigne revendique plus de 140000 clients et 4 millions de connexions sur leur site web en 2009. L'enseigne poursuit sa croissance et n'a pas pour projet de se rapprocher d'Auchan Drive

Implantée à l’origine dans la région Nord-Pas-de-Calais, Chronodrive compte actuellement 36 magasins6 répartis dans toute la France, dont à Rennes7, Caen8, Toulouse, Clermont-Ferrand, Bordeaux, Troyes, Lyon ou encore Orange et a embauché près de 1000 salariés en 2010 » Wikipedia

Maxime Toulemonde, marié  en 1998, Lurcy-Lévis (Allier), avec Florence de Vergnes, fille de Bruno de Vergnes et Béatrice Larüe de Charlus.

Claude Toulemonde, né en 1915, décédé le 29 septembre 2007, inhumé le 3 octobre 2007, Croix (92 ans),  marié avec Marthe d'Ornellas, née en 1918, décédée le 31 juillet 2010, descendant d’Aires de Ornellas de Vasconcellos, Il fut fait prisonnier à la bataille navale de Dunkerque. Déplacé à Cadix, il s'évada au péril de sa vie, rejoignit la flotte, se distingua à la bataille de Calvaterza, puis à la prise de Porto-Longono où en récompense il fut fait par ordre du roi , Commandeur de l'ordre du Christ, il prit part à l'expédition du Brésil en 1546, gouverneur de l'ile de Madère et Capitaine Général en 1568. Et aussi de Álvaro de Ornellas, 1º morgado do Caniço (1499), fidalgo de cota de armas (1513), etc., Era morador na ilha da Madeira quando em 1513 teve a seguinte carta de armas (IMAGEM): de azul, uma banda cosida de vermelho, carregada de três flores-de-lis de ouro, postas no sentido da banda, e acompanhada de duas sereias de sua cor, tendo cada uma seu pente de ouro na mão direita e um espelho de prata na esquerda. Timbre: uma sereia do escudo. Estas armas são também um fundamento da ligação familiar a Frei D. João de Ornellas, de quem, como ficou dito, ficou um selo de heráldica religiosa com três flores-de-lis. Em 1499 instituiu o morgadio do Caniço e a capela de Stº António na Sé do Funchal, onde foi sepultado com suas armas.
Uma carta da infanta D. Beatriz de 1481 refere que «indo alvaro de ornellas cavaleiro da Casa del-Rey meu senhor morador na Ilha da Madeira pouorar a Ilha do pico». Álvaro de Ornelas, fidalgo, documenta-se em 1485 como juiz, vereador, homem bom do rol, procurador junto do senhor almotacé e guarda substituto.
E é indicado na lista dos fidalgos e cavaleiros, como juiz do crime substituto, juiz, e produtor de 920 arrobas de açúcar até 1509.
Fez testamento na Madeira a 17.2.1517, onde se apresenta como Álvaro de Ornellas, fidalgo da Casa Real, sela o documento com as suas armas, fala da 1ª mulher Constança de Mendonça e da 2ª Branca Fernandes de Abreu, do sogro João Fernandes do Arco e da filha Francisca de Abreu e de um filho (do 1º casamento) Mem de Ornellas.
E nomeia na administração da capela de Stº António o filho mais velho do 2º casamento, cujo nome não diz.

Blason-d-Ornellas

Muriel Toulemonde, née à Lille , mariée en 2001, Carquefou (44, Loire-Atlantique), avec David-Erwan de Baudus, descendant par sa mère de Louis Motte 1817-1893 et Adèle Bossut 1819-1892. Les Baudus, magistrats d’origine toscane, se sont fixés vers 1580 à Cahors ; ils ont donné des conseiller au Sénéchal et au Présidial de Cahors, vicaire général du diocèse de Cahors., avocat et Capitoul de Toulouse en 1742, maire de Cahors, lieutenant du Roi au Présidial de Cahors, conseiller du roi et son avocat au siège présidial de Cahors, sous-gouverneur du prince royal des Deux-Siciles (1810), maire de Cahors, chevalier d'empire, capitaine aide de camp du duc d'Estrie (1810), lieutenant colonel, lieutenant-colonel du Train, morts au Champ d’honneur.

Blason-de-baudus

Marie Jean Louis Amable Baudus de Villenove est un magistrat, publiciste et diplomate français, né à Cahors le 6 septembre 1761 et mort à Poitiers le 17 septembre 1822. Il est le petit-fils de Pierre de Baudus (1695 - 1780), capitoul de Toulouse, et le fils d’Hugues Joseph Guillaume de Baudus (1723 - 1794), lieutenant criminel au présidial de Cahors, guillotiné et enterré à Picpus1 et d’Anne-Marie de Maurès de Malartic (1734 - 1803).

Marcelle Toulemonde, née le 21 juin 1911, Roubaix,décédée le 14 février 2008, inhumée le 19 février 2008, Mouvaux (96 ans), mariée le 9 juillet 1932, Roubaix,avec Ignace Mulliez, né le 16 avril 1910, Roubaix,décédé en 1993 (83 ans), directeur des Etablissements de Zulte en Belgique, fils de Louis Georges Mulliez 1877-1952, Industriel retordeur de laine, puis filateur de laine à tricoter "au fil d'art" devenu "Phildar", et Marguerite Marie Lestienne 1880-1951.

Marie-France Toulemonde, née le 31 mai 1938, Mouvaux , décédée le 7 décembre 1985, Mouvaux (47 ans), mariée le 29 août 1965, Mouvaux , avec Gonzague Mulliez, né le 25 juillet 1934, Roubaix,industriel, président fondateur des Tapis Saint-Maclou.

Jérôme Toulemonde, né à Castres (81, Tarn),  marié  en 1976, Saint-Lambert-la-Potherie (Maine-et-Loire), avec Maelys de Rorthays, née à Angers , descendant d’Ambroise de Rorthays, seigneur de Hauturé Chevalier, servit en 1792 à l'armée des Princes comme volontaire dans une des compagnies poitevines ; Rorthays : famille d'origine chevaleresque, et dont les membres étaient qualifiés dès 1203 et 1224 de miles et dominus. Les documents sur lesquels est basée la généalogie publiée par Beauchet-Filleau (1ère édition -1840) sont : - l'abrégé d'une généalogie manuscrite dressée en 1786 à Nantes par le Sr de Kerhellen - les manuscrits de D. Fonteneau- les manuscrits de Beauchet et Filleau. La famille de Rorthays porte "d'argent à 3 fleurs de lys de gueules à la bordure de sable besantée d'or". Il est de tradition que ces armes furent données par Saint Louis à l'un de ses membres, qui, à la bataille de la Massoure, arracha l'étendard de France des mains des Sarrasins. Les fleurs de lys de gueules signifieraient son sang dont l'étendard était couvert, et les besans la rançon qu'il dut payer pour recouvrer sa liberté.

Blason-de_rorthays

Perrine Toulemonde, née  à La Madeleine , mariée en2006, église, Le Plessis-Macé (Maine-et-Loire), avec Benjamin Jousseaume de La Bretesche, descendant d’ Armand-Louis Jousseaume de La Bretesche, marquis de La Bretesche (4e, 1733-1789), vicomte de Tiffauges, seigneur du Couboureau, baron de Suzannet, de  Louis Jousseaume de La Bretesche, marquis de La Bretesche (1er, 1657-1678), Lieutenant-Général des armées du Roy, Gouverneur de Poitiers.

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125° anniversaire du mariage de Floris Toulemonde (1796-1872) et d'Amélie Destombe (1801-1858)

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Lequel a été célébré en l’église de Roncq

LE 25 Juin 1823

Réunion du 23 juin 1948

Allocution de Monsieur Joseph Toulemonde-Lestienne

 

Mes Chers Amis,

En acceptant mon invitation, vous vous êtes exposés à ce que je vous adresse quelques mots.

J'avais eu l'intention d'être très bref et de vous dire simplement la satisfaction que j'éprouvais à voir réunis autour de cette table, à l'occasion du I25me Anniversaire du mariage de Floris TOULEMONDE et d'Amélie DESTOMBE, un « surchoix » de leurs descendants, ceux qui, soit dans la vieille maison de la rue du Pays, soit dans d'autres affaires qui en sont issues, se trouvent être les héritiers — non seulement du sang — mais du travail de nos Grands-Parents.

Mon frère Louis m'a fait cependant remarquer qu'étant l'un des doyens de cette réunion, je devais à nos cadets un bref historique de ce qu'ont réalisé les deux premières générations sorties de la souche TOULEMONDE-DESTOMBE.

Je vous préviens donc que je serai très long et je réclame votre patience, trop heureux si je puis vous intéresser en résumant, aussi succinctement que possible, l'évolution d'une famille industrielle pendant ces cinq quarts de siècle.

Je tiens d'abord à remercier mon frère Louis de m'avoir permis de le remplacer en vous recevant. Il a   pensé que les circonstances m'ayant amené à rester l'aîné des associés de la Maison-Mère, j'étais qualifié pour prendre la parole à sa place.

Je remercie aussi nos cousines Mesdames Charles TOULEMONDE et Jules TOULEMONDE, d'avoir accepté mon invitation. Je salue en elle les têtes actuelles dans nos affaires des familles TOULEMONDE-MOLLET et TOULEMONDE­-DAZIN.

Je remercie mes belles-soeurs, mes nièces et cousines, à quelque degré que ce soit, de s'être jointes à leurs maris.

« ... Les femmes ont fait ROUBAIX... » répétait souvent ma chère Mère, mais si celles de notre génération ne prennent plus une part directe aux affaires de leurs maris, je suis certain qu'entrées par les liens du mariage dans la famille TOULEMONDE, elles en ont vite adopté l'esprit et les traditions.

Pendant les quarante années de bonheur conjugal que le Bon Dieu m'a accordées, j'ai apprécié à quel point la présence d'une femme très aimée pouvait soutenir l'effort de son mari. Je suis sûr, mes Chers Neveux et Cousins, que sans le connaître peut-être, vous avez mis en pratique le conseil de notre Grand'Père qui disait :

« ... Si vous vous mariez, c'est pour rendre votre femme heureuse... ».

Je mettrai mon exposé sous le signe de quelques docu­ments qui apportent ici le témoignage de la petite histoire :

- La photographie de l'acte de mariage de nos Grands-Parents qui restera pour vous un souvenir de cette réunion.

- leur contrat de mariage, timbré aux trois fleurs de lys de France,

-         le premier inventaire qui nous soit resté, daté de 1833.

Il est fait mention de la Famille TOULEMONDE, pour la première fois, en 1590, sous le nom d'Etienne de ToUTLE­MONDE qui était « margliseur » de l'Eglise de Linselles.

La famille peut s'inscrire dans un quadrilatère : WASQUEHAL - LINSELLES - TOURCOING - ROUBAIX. Famille de cultivateurs, sans histoire, et très certainement d'artisans tisserands...

La terre l'été, « l'outil » - le métier à tisser - l'hiver.

Les parents de Floris TOULEMONDE, Monsieur et Madame Jean-Baptiste TOULEMONDE-DUJARDIN habitaient — en 1823 — au Chemin des Carliers à Tourcoing.

La famille DESTOMBE, fixée à Roncq, habitait depuis longtemps sans doute, ce que l'on appelle encore la «cense » Destombe, dite aussi « cense du moulin à l'huille » ou « La Rousselle ».

Je ne pourrais mieux vous la décrire que ne l'a fait Daniel DERVEAUX dans son livre : « EN PAYS DE FERRAIN ». Voici ce qu'il en dit :

« ...Plus loin, sur la grand'route vers Lille, au lieu dit «La Rousselle », une haute demeure à façade blanchie, évoque dans l'esprit le temps lointain déjà des hostel­leries et des diligences. Entrons-y, c'est le berceau d'une vieille famille du pays, la famille DESTOMBE. Comme nous le rappelle la charmante imposte ornée d'un moulin en bois sculpté, c'est ici la cense du « Moulin à l'huile » qui, autrefois, dominait de ses bras mouvants toute la plaine qui s'étend au loin jusque Roubaix, Quesnoy et la vallée de la Lys.

Le passé y gîte en son salon aux belles boiseries du XVIIIme siècle à rocailles et fleurons et il fait bon se reposer dans la grande cuisine au dallage inégal, parmi les vieux bahuts aux cuivres éteints et auprès du tic-tac discret de la vieille horloge... (Admettons que DERVEAUX flatte un peu le salon...).

Mais tant de paix doit-elle nous faire oublier qu'ici — dit-on — s'arrêta le légendaire Marlborough... (Je crois que c'est au siège de Lille, en 1708...), et qu'aux jours sombres de 1814, les Cosaques s'y installèrent en vainqueurs... ».

Le Grand'Père DESTOMBE, mort avant le mariage de sa fille, était Maire de Roncq. Chez lui, pendant la Révolution, un prêtre réfractaire célébrait la messe, en cachette, au péril de leur vie à tous: Ce prêtre, déguisé en marchand de bestiaux, était l'Abbé BREDART, ancien vicaire de Roncq.

Nous retrouvons à cette table, par une heureuse coïnci­dence, plusieurs de ses petits-neveux, descendant des familles MOTTE-BRÉDART et DAZIN-BRÉDART.

En 1802, comme Maire de Roncq, le Grand'Père DESTOMBE adressa une pétition au Premier Consul pour que l'église de Roncq fût rouverte au culte, bien que la commune eût moins de 2.000 habitants (seules les communes ayant plus de 2.000 habitants pouvaient rouvrir leurs églises.)

***

Floris TOULEMONDE était né à Roubaix, le 25 Nivôse An IV (17 Janvier 1796).

Amélie DESTOMBE était née à Roncq le 5 Vendémiaire An X (27 Septembre 18o1).

Le  marié avait donc 27 ans et la  mariée 21 ans.

Vous remarquerez qu'à l'acte de mariage, le nom de TOUTLEMONDE est écrit « T O U T ». Ce n'est pas l'ortho­graphe du contrat de mariage.

En 1856, notre Grand'Père fit rectifier l'orthographe de son nom par le Tribunal Civil de Lille, sur réquisition du Procureur Impérial. J'ai été très surpris de trouver ce jugement dans nos archives.

***

Avant de fêter ce 125me Anniversaire, nous nous sommes posé la question de savoir à quelle époque notre Grand'Père devint fabricant. C'était certainement avant 1823, date de son mariage.

Au contrat de mariage, « Fleurisse » TOUTLEMONDE est, en effet, désigné comme « fabricant ».

A l'acte de mariage, il est désigné comme « garçon libre ».

Au contrat de mariage ont signé :

Jean-Baptiste TOUTLEMONDE, marchand de grains à Tourcoing.

Louis DESTOMBE, fabricant à Tourcoing.

Jean-Baptiste DESTOMBE, cultivateur et « tordeur d'huille » à Roncq.

Auguste DESTOMBE, cultivateur à Bondues.

Pierre-François DESTOMBE et Louis DESTOMBE, mar­chands de lin à Roncq.

Antoine DELANNOY, cultivateur à Roncq.

Louis DUCATTEAU, cultivateur à Roubaix.

Antoine DELANNOY est la souche de la famille DELANNOY-­DESTOMBE et Louis DUCATTEAU est l'Oncle des LEFEBVRE­DUCATTEAU.

Vous avez remarqué les professions. La famille, sortant de la terre, y tient encore par les métiers et négoces agricoles. Elle s'installe dans l'artisanat du tissu.

Le futur époux apporte 1.500 Frs reçus en dot de ses parents.

La future épouse, 3.000 Frs « qu'elle possède ».

Ils apportent chacun leurs« habillements, linges, bijoux et nippes !...»

Dans chacune des deux familles, pour éviter la « Conscription », on avait payé des « remplaçants » dont certains coûtèrent jusque 10.000 Frs ([1]). Les persécutions Religieuses et la guerre... il n'est pas étonnant que le Grand'Père et ses fils aient été foncièrement légitimistes.

Notre Grand'Père avait repris la fabrication de son frère Jean-Baptiste TOULEMONDE-FLIPO, lequel avait épousé la fille, — et l'affaire de son beau-père FLIPO, marchand de grains à Tourcoing.

Les nouveaux  marié  s louèrent une maison à Roubaix, rue de l'Hospice, à l'endroit où passe actuellement la rue de la Gare. Dans la maison d'habitation se trouvait l'ouvroir, c'est-à-dire toute la préparation de la matière jusqu'à la mise « en pots » que venaient chercher les ouvriers tisserands.

Le premier inventaire connu — celui de 1833 — donne un actif de : 50.230 Frs. — La mise du début de : 4.500 Frs avait décuplé en dix ans, au prix d'un labeur acharné.

 

Notre Grand'Père avait surtout ses tisserands à Sainghin­en-Mélantois. Pour les surveiller, il y allait « de pied » et, en carême, à jeun. A midi, paraît-il, il mangeait une omelette de douze oeufs. Il avait là-bas un contremaître. Mes frères et moi avons connu le dernier qui venait « étrenner » rue du Pays, dans notre enfance.

En 1830, notre Grand'Père acheta, pour 22.000 Frs, sa maison de la rue de l'Hospice.

En 1839, il acheta le terrain de la rue du Pays, au prix qui nous semble aujourd'hui ahurissant de 13 Frs 13 le m2, soit : 131.000 francs or l'hectare, y construisit trois bâtiments dont une partie existe encore, — y installa toute sa préparation : une machine à vapeur avec un forage, une teinturerie, des métiers à retordre... et plus tard : 32 métiers mécaniques.

Nous voyons, d'après les inventaires : qu'en 1834, il avait 50 métiers « à la marche » et 65 « à la Jacquard », et en 1839... 145 métiers montés dont :

en laine          63

en pur coton . . .        44

en laine et coton . . . 38

Les inventaires furent toujours en bénéfice, à l'exception de celui de 1843, — avec des pointes naturellement.

En 1857, l'actif de notre Grand'Père s'élevait à : 1 million de francs — coefficient 200 par rapport au départ.

• Comme vous le savez, notre Grand'Père avait plusieurs filles et trois fils :

Henri qui épousa Marie NOLLET

Jules   »          Adèle DAZIN

Louis  »          Césarine PARENT

En 1858, année où il eut la douleur de perdre sa femme, il associa pour 1 /3 son fils Henri. L'oncle Jules devint associé en 186o et mon père en 1867.

En 1858, l'affaire artisanale se transforma en affaire industrielle... Saut redoutable... Satisfaits sans doute d'une suite d'inventaires confortables, l'oncle Henri et l'oncle Jules hésitaient. Le Grand'Père, toujours dynamique, leur dit :

. « Si vous ne construisez pas l'usine, je le ferai tout seul... »

On se décida donc et l'on construisit au bout du monde, de l'autre côté du canal, rue du Moulin Bernard ; mais il y avait l'eau du canal... et l'eau était rare à Roubaix. Le terrain fut payé de : 6,24 à 12,25 le mètre carré, soit 6o.000 à 122.500 francs-or l'hectare... N'essayons pas de comprendre ces prix !...

Les constructions commencèrent en 1861. On installa d'abord : 178 métiers à tisser, puis une filature de laine (6.000 broches) et une filature de coton (25.000 broches).

Les articles fabriqués étaient tous, à ce moment, en chaîne coton trame laine. Les frais d'établissement de la filature de coton étaient évalués à environ : 45 Frs la broche.

Les deux filatures occupaient un grand bâtiment à cinq étages sur le Quai du Canal. Elles furent entièrement détruites par l'incendie célèbre de 1885.

Les inventaires restent très brillants, avec un maximum de : 270.000 Frs en 1861 et 175.000 Frs en 1866. Tout cela sans impôts. Mais une crise terrible survint après 1866, à cause du libre échange. Les bénéfices baissèrent jusqu'à une perte de I00.000 Frs en 1871, par suite de la guerre.

A la mort de notre Oncle Henri, survenue en 1875, sa veuve resta associée en nom collectif, pour la moitié de la part de son mari. Elle se retira en 1883.

L'incendie des deux filatures survenu en 1885, ne causa heureusement aucune victime. Ce fut pour le reste une excellente affaire. La fabrication complètement transformée, était exclusivement en pure laine et la filature de coton perdait, chaque année, une somme importante.

En 1887, Emile TOULEMONDE devint associé en nom collectif pour 1 /6.

En 1892, Emile TOULEMONDE quitta la maison où il avait fait ses premières armes et fonda, avec son frère Paul — qui y avait fait aussi son apprentissage — la Société Emile et Paul TOULEMONDE, puis avec leur frère Charles, la Société Emile, Paul et Charles TOULEMONDE qui réalisa une brillante carrière.

De nouveaux associés des branches Jules et Louis TOULEMONDE entrèrent dans la Société :

Louis et Joseph,en 1898

Jules en 1903

Pierre en 1904

Ils firent de leur mieux pour continuer et développer l'affaire familiale. La Société Emile, Paul et Charles, par la suite, se scinda en deux autres Sociétés :

Emile TOULEMONDE et Fils et Paul et Charles TOULEMONDE.

De la Société TOULEMONDE-DESTOMBE se détacha un rameau avec la Société de Filature TOULEMONDE Frères.

J'arrête là mon exposé, le reste, c'est le présent, c'est-à-dire la vie qui continue, avec des développements nouveaux qui n'ont jamais cessé de montrer l'énergie et l'esprit d'entreprise des générations sorties du couple initial TOULEMONDE­DESTOMBE.

Je crois pouvoir dire, en toute simplicité, que le Grand'Père doit être content. Ceux qui ont signé son contrat de mariage se seraient frotté les yeux et seraient restés tout éberlués si une vision d'avenir leur avait montré les broches tournant, les métiers battant, les bacs de tein­ture ruisselant... de ceux que Floris TOULEMONDE, «fabricant », et Amélie DESTOMBE, « cultivatrice », ont appelé à la vie et à l'industrie par ce mariage du 25 Juin 1823. ([2])

Je pourrais ajouter à cet exposé beaucoup de détails pittoresques ou curieux, sur les noms des fournisseurs, des clients, les prix des matières, leur provenance ; même sur le prix d'un cheval, d'un cabriolet, d'une pièce de vin..., il y a un siècle. Mais cela nous mènerait trop loin.

Voulez-vous que nous tâchions, ensemble, de nous représenter ce que furent Floris TOULEMONDE et ses fils.

Nous possédons de notre Grand'Père un portrait à l'huile dont vous avez ici une photographie que nous ne pouvons regarder sans émotion.

Notre Grand'Père TOULEMONDE, est représenté assis dans un fauteuil acajou, velours rouge et clous dorés. Le portrait est frappant de naturel. L'homme devait avoir environ soixante ans. Les yeux sont à la fois vifs et limpides, avec une nuance de tristesse ; plus on les regarde, plus on s'y attache. Le front est large, haut, dégagé, avec une légère ride, le nez régulier, la bouche petite et fine, les lèvres complètement rasées. Des favoris grisonnants encadrent le visage ; le menton est régulièrement dessiné et le visage légèrement coloré ; le col plutôt bas est entouré d'un large noeud noir sur une chemise blanche. Le gilet est assez dégagé en pointe. Ce gilet paraît être en forte panne noire et le vêtement (jaquette ou veston) en étoffe plus légère, un peu luisante (peut-être de « l'orléans »). Comme naturel et comme expression on ne pouvait faire mieux.

D'une piété profonde en ces temps de respect humain, il allait communier tous les dimanches, chose exceptionnelle pour un homme.

Il donna une de ses filles au Bon Dieu, la chère Tante Cécile, religieuse Bernardine d'Esquermes. Il offrit à l'Eglise Saint-Martin, avec son associé CROUZET ([3]), l'autel de la Sainte-Vierge, comme en témoigne une plaque que vous pourrez trouver à gauche dans le choeur de l'église Saint-Martin.

Je n'ai jamais eu en mains aucune lettre de lui. Peut-être en avez-vous dans vos familles ?... Je ne connais que l'écriture ferme et régulière de ses pièces comptables indiquant un caractère ordonné, un homme instruit et décidé.

Le ménage de nos Grands-Parents était extrêmement uni.

Notre Grand'Mère était très douce ; elle avait pour son mari le plus grand respect et une soumission qui vous paraîtra peut-être, Mesdames, exagérée. On • cite d'elle ce mot délicieux de confiance conjugale :

« ...Si je voyais un cheval noir dans la rue et que Floris dit : Ce cheval est Blanc, je dirais : « Floris, vous avez raison, ce cheval est blanc... »

Notre Grand'Père, dont le tempérament était extrêmement vif, avait pour sa femme, la plus grande délicatesse.

Un soir, en rentrant, celle-ci dit à son mari :

« ...Floris, j'ai vu chez LEMAIRE, l'orfèvre (c'était le seul bijoutier de Roubaix, Grand'Rue), un crucifix en argent. Qu'il était beau !... »

« Vous trouvez... », lui dit son mari, et le lendemain, elle dut joindre les mains de piété, de joie et de tendresse en trouvant sur sa table le crucifix d'argent qu'elle avait tant admiré. (Le crucifix d'argent est toujours chez mon frère André).

Nos Grands-Parents avaient reçu chez eux, à la fin de sa vie, leur mère et belle-mère, Madame DESTOMBE. Celle-ci était effrayée de voir le développement des affaires de son gendre, ses dépenses et ses constructions.

« ...Floris — disait-elle — où trouvez-vous l'argent ?... » — Humoriste, il répondait : « Maman, quand j'ai besoin d'argent, je vais chez un.Monsieur qui m'en donne toujours... »

C'était le banquier POLLET. A dire vrai, c'était lui qui prêtait à POLLET, car il n'a jamais dû un sou à personne.

La générosité de notre Grand'Père était très grande. Notre Mère qui lui succéda dans la maison de la rue du Pays et qui y trouva son livre de caisse, nous a souvent dit que ses 'dépenses personnelles étaient peu importantes et que le livre de caisse ne faisait guère mention que d'aumônes.

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Père d'une très nombreuse famille : 14 enfants, à une époque où la médecine et l'hygiène infantile étaient encore déplorables, il en perdit six en bas-âge, trois entre 15 et 18 ans. Cinq seulement survécurent :

Fidéline, la tante Pierre ELOY-TOULEMONDE.

Cécile, la tante Dame Nathalie, religieuse Bernardine d'Esquermes.

Et les trois frères : Henri, Jules et Louis.

Notre Grand'Père perdit sa femme en 1858. Elle n'avait que 56 ans. Sa santé était depuis longtemps chancelante. Des maternités fréquentes, le travail incessant dans la première partie de son existence, avaient épuisé cette femme qui, pourtant, avait apporté à la ville la richesse de son origine terrienne.

Privé de sa femme, notre Grand'Père eut la consolation de se sentir pleinement épaulé et secondé par ses deux fils Henri et Jules.

Deux années seulement séparaient Henri et Jules, le premier né en 1830, le second en 1832. Ces deux hommes formèrent une équipe remarquable qui aurait mené leur affaire aux plus brillantes destinées si la mort n'avait enlevé brusquement Henri 45 ans.

Leur jeunesse avait été semblable. Elèves d'abord à Roubaix, des Frères de la Doctrine Chrétienne, puis vers dix ou onze ans, envoyés au Collège de Tourcoing,  ils furent tous deux parmi les plus brillants élèves:

 

Jules, que mes frères et moi avons bien connu, possédait comme son frère Henri, une forte culture classique. Ces deux intelligences si ouvertes, s'adaptèrent vite à la fabrication et à l'industrie. En quinze ans, de 186o à 1875, ils montèrent une usine complète : tissage mécanique, filature de coton et filature de laine.

Jules fut l'industriel s'occupant avec soin et méthode de l'intérieur. C'est lui qui était allé en Angleterre pour acheter les premiers métiers mécaniques. Je l'ai vu dans ma jeunesse commander la filature de coton de son gendre Paul RÉQUILLART. Il maniait les fournisseurs de main de maître.

Henri, fabricant et vendeur de grande classe, se dévoua rapidement aux affaires publiques. Membre de la Chambre Consultative des Arts et Manufactures en 1864, 34 ans, il en devint Secrétaire en 1868 et le resta jusqu'en 1872.

En Février 1869, il fut délégué de la Chambre Consul­tative pour présenter à Napoléon III, aux Tuileries, une adresse ayant pour but la protection des tissus de laine. La guerre étant survenue, il fit partie des délégations qui, en 1871 et 1872, soutinrent le même point de vue et réussirent à le faire triompher.

Nommé Conseiller Municipal en 1868, il joua un rôle important dans les Commissions, soutenant toujours, avec son ami MOTTE-BOSSUT, les intérêts moraux et religieux de ses compatriotes. Après 187o, il fut nommé Adjoint, mais le vent avait tourné, et il fut moins écouté.

Son ardeur toutefois ne se ralentissait pas. 11 « voyait la Vérité et la servait sans jamais faiblir » (1). Il devait, si la Restauration Monarchique du Comte de CHAMBORD avait réussi, être nommé Adjoint ou Maire ; mais sa santé était déjà' ébranlée et il démissionna en 1872.

Marguillier de Saint-Martin à la mort de son père, Président du Conseil particulier des Conférences de Saint-Vincent-de-Paul, il menait avec un allant magnifique, aussi bien ses affaires que ses occupations d'homme public et de grand chrétien.

Malheureusement, comme son frère Jules, il avait fait, vingt ans, la fièvre typhoïde, et tous deux portèrent toute leur vie des traces de cette maladie. Leur santé n'était pas très robuste, et chez Henri la lame usa trop vite le fourreau. Malade en 1874, il partit pour Cannes en Janvier 1875 et revint mourir à la Potennerie le 25 Mai 1875.

Ces deux frères étaient profondément unis. Habitant tous deux la rue Neuve, on les voyait tous les jours revenir des affaires bras dessus, bras dessous, sans doute après s'être arrêtés à Saint-Martin, car leur piété était profonde. Henri disait tous les jours son rosaire tout entier, et après sa mort, Jules continua la dévotion de son frère.

Henri TOULEMONDE laissa à sa jeune veuve une lourde charge : sept epfants, mais celle-ci était d'une vaillance remarquable, et elle n'hésita pas à prendre chez elle, en plus de sa propre famille, deux des fils de son frère Emile NOLLET.

***

Jules succéda à son frère comme marguillier de Saint-Martin et Président du Conseil particulier des Conférences de Saint-Vincent de Paul. Il garda toute sa vie un culte profond pour la mémoire d'Henri. Il continua à se consacrer à la partie industrielle et à l'achat des laines. Il avait la réputation d'être le meilleur connaisseur de laines de la place de Roubaix. Seul le père Florimond BAYART pouvait l'égaler, mais non le surpasser. Je vois encore l'Oncle Jules achetant de la chaîne 140 : quand il avait tiré la mèche, l'avait posée sur son « velours » et qu'il disait : « Ce n'est pas ma laine... », le « paquet bleu » n'avait qu'à disparaître.

Avec cela, d'une grande bonté, malgré la vivacité de son caractère. Il savait écouter, sans signe d'impatience, d'anciens camarades de collège qui venaient lui raconter leurs petites misères, en lui faisant perdre un temps précieux. Quand je dis un « temps précieux » ce n'est pas une phrase toute faite. Notre Grand'Père ne badinait pas quand ses fils écoutaient des bavards. Il y en avait un, en particulier, qu'il ne pouvait supporter. Quand celui-ci quittait le bureau de ses fils, notre Grand'Père venait les trouver et disait : « Encore celui-là qui vient vous faire perdre votre temps... »

L'oncle Jules était animé du plus grand sens social.

En 1872, lorsqu'Albert de Mun entreprit le rapprochement des classes, par la création des Cercles Catholiques d'Ouvriers, l'Oncle Jules devint Président du Cercle Saint-Martin et le resta pendant dix-sept ans. Tous les dimanches soir, cet homme qui ne fumait jamais et dont l'estomac tolérait à peine un verre de bière, quittait sa famille pour aller s'enfermer dans une tabagie avec les ouvriers de Saint-Martin.

Membre de l'Association des Patrons Chrétiens du Nord, avant l'Encyclique « Rerum Novarum », il fut l'un des premiers adhérents du Syndicat mixte de l'Industrie Roubaisienne et s'employa de son mieux au rapprochement des classes sociales.

Ces méthodes paraissent aujourd'hui démodées. Reste à savoir si, en tendant à l'union des classes, elles n'étaient pas meilleures que les nouvelles méthodes qui arrivent à les séparer.

D'un équilibre parfait, il avait pour devise : « Ne pas se faire remarquer par le trop, ni par le trop peu... »

Il disait, parlant à ses enfants, de son Père : « Bon-Papa a commencé la fabrication pour aider un de ses frères, reprendre ce que celui-ci regrettait d'avoir entrepris ; aucune pensée d'ambition, et le Bon Dieu l'a béni... »

Chaque année, il faisait son pèlerinage à Lourdes, y emmenant ses enfants et mêmes ses neveux, car il voulut bien m'y conduire dans ma jeunesse.

Mettant sa vie familiale d'accord avec sa Foi, il avait donné trois de ses filles au Bon Dieu, toutes trois Bernardines d'Esquermes.

L'oncle Jules passa avec nous la crise de 1900, puis il nous quitta pour se préparer à la mort. Le Maître qu'il avait si bien servi, le rappela à Lui sans souffrance, le 7 Janvier 1905.

Mes frères et moi avons gardé pour cet homme de bien, pour son jugement, pour son calme, pour sa délicatesse profonde, la plus grande reconnaissance. Il fut de ceux qui laissent le plus bel exemple d'une vie toute droite, sans com­promission avec le mal, mais d'une exquise bonté pour les hommes.

***

Notre cher Père Louis TOULEMONDE-PARENT, né en 1845, était de beaucoup le benjamin. Il avait été élevé d'abord au Collège de Roubaix, puis à la « Providence », chez les Jésuites d'Amiens.Très calme, un peu timide, d'un jugement parfaitement droit, un coeur d'or, il avait gardé une vénération profonde pour son frère Henri, à. qui il avait succédé dans la partie commerciale. Lui-même était excellent vendeur. Il avait la plus grande affection pour son frère Jules, son parrain, avec lequel il ne discutait pas. Nous n'avons jamais entendu ces deux frères élever la voix dans leurs rapports journaliers.

 

Son neveu Emile, m'a souvent exprimé la reconnaissance qu'il éprouvait pour la formation qu'il avait reçue de notre Père, et les initiatives que celui-ci lui avait permis de prendre.

Homme d'une foi profonde, comme ses frères, marguillier de Saint-Martin, Juge au Tribunal de Commerce faisant fonction de Président, il fut sommé, en 1904, d'enlever le Christ qui se trouve dans la Salle d'Audience. Il écrivit au Préfet du Nord une lettre très ferme, disant que « ses conviction religieuses et les intérêts des justiciables l'empêchaient d'enlever du prétoire l'image de Celui qui est l'auteur de toute justice... ». — Le Christ y est toujours.

Il fut de ceux qui, à des titres divers, soutinrent de toute leur force le Collège de Roubaix, et il s'imposa à plusieurs reprises la tâche pénible de quêter pour empêcher le Collège de mourir.

Que de gens eurent recours à ses conseils ou à son arbitrage dans les cas difficiles... Son jugement sûr et sa douceur faisaient s'incliner les coeurs et les esprits.

Il mourut à Dinard, en 1915, après de dures souffrances chrétiennement supportées.

Notre cher cousin Jules, trop tôt disparu, aurait certainement dit mieux Que moi, et avec plus d'impartialité, la reconnaissance qu'avaient tous ses neveux Emile, Paul, Charles et lui-même, pour leur cher oncle Louis ([4]1).

* **

Devant ces images que je viens d'évoquer, recueillons-nous un moment, pour remercier les auteurs de notre existence et les créateurs de notre prospérité.

Demandons-nous si nous n'avons pas dégénéré...

Lorsqu'on descend de Floris TOULEMONDE et de ses trois fils, on a beaucoup à faire pour ne pas démériter, et « rien n'est fait quand il reste quelque_chose à faire ».

Mais nous pouvons dire, je crois, après cinq quarts de siècle, — après avoir remercié du plus profond de nos coeurs la Providence, — après avoir exprimé toute notre reconnaissance à nos prédécesseurs :

que l'esprit de travail et d'entreprise, nous l'avons gardé,

que l'attachement à la religion de nos Pères est resté entier et qu'il faudrait nous arracher le coeur pour nous arracher notre Foi,

que chacun à notre place, toutes les fois qu'on nous a demandé de donner, non seulement de notre argent, mais aussi de notre temps et de nos personnes pour toutes les oeuvres catholiques, sociales ou profession­nelles, nous avons répondu « présent ».

Parmi ceux qui ne sont plus, je rappelle qu'Emile — dans une période difficile — présida aux destinées de la Chambre de Commerce, — que Paul assura la vie des Ecoles Libres, — que Charles remporta une victoire quasi-impossible dans la bataille des Ecoles Techniques Catholiques, — et que notre Cher Cousin Jules fut l'un des Membres les plus estimés du Conseil des Prud'Hommes.

Pour nous, Jules était le type de l'ami très cher, de l'associé parfait, d'une compétence et d'une intelligence sans égales. Pour ses ouvriers, il fut le patron juste, bon et très aimé, avec tout ce que ce mot de « patron » renferme de paternel.

Je me suis promis de ne pas parler des vivants.

Comme nos Grands-Parents, nous n'avons pas eu peur de la vie.

D'après une statistique établie en 1945, la descendance de Floris TOULEMONDE et d'Amélie DESTOMBE comptait alors 1.176 personnes.

Nous n'avons, depuis cette date, que la statistique de la branche TOULEMONDE-PARENT dont l'effectif a augmenté de 20 %.

L'ensemble de la famille TOULEMONDE-DESTOMBE doit, aujourd'hui, approcher approximativement de 1.500 personnes, alors que nous étions 100 en 1897 et 391 lors de la réunion mémorable de 1923.

Et nous savons trop comment ce sang généreux coula pendant les deux « guerres d'enfer » que nous avons subies. Douze descendants de Floris TOULEMONDE-DESTOMBE moururent pour la France.

Mes Chers Amis, ce 125me Anniversaire, devons-nous le considérer comme une arrivée ou comme un point de départ ?...

Votre activité à tous a déjà répondu.

Malgré les séparations inévitables à chaque génération — peut-être à cause de ces séparations — la vie a continué à circuler dans nos affaires, comme au temps de l'aïeul, et le vieux tronc pousse aujourd'hui ses rejetons en France, en Belgique et bientôt peut-être au delà des Océans.

Nous avons gardé une certaine communauté de pensée, faite du bon sens que donne une longue tradition. La Maison-Mère, au nom de laquelle je vous reçois aujourd'hui, est, en effet, la doyenne des Firmes roubaisiennes — du moins la plus ancienne à avoir traversé sans accroc les guerres, les révolutions et les crises.

Ce bon sens, hérité de notre Grand'Père et de ses trois fils, ne nous a enlevé aucune audace, ni au point de vue industriel, ni au point de vue social ; mais il nous empêche de croire que tout ce qui est nouveau est parfait, « parce que nouveau » — ce qui n'est excusable que pour ceux qui n'ont trouvé dans leur berceau aucune tradition industrielle, politique ou sociale.

J'ai souvent pensé qu'à chaque séparation, nous nous serions mieux trouvés de garder entre nos affaires et nos personnes certains points de contact. D'autres l'ont fait pendant au moins une génération et n'ont pas eu, je crois, à s'en plaindre. J'ai du moins constaté que, presque sans nous connaître — même de générations différentes — lorsque nous nous trouvons appelés à travailler en commun, nous nous « retrouvons ». Preuve évidente que nous gardons chacun le fonds de nos traditions familiales.

Que cette unité de pensée reste la marque de nos affaires et de notre famille et que la réunion d'aujourd'hui fasse cette union encore plus étroite et plus solide.

Permettez-moi de terminer ce trop long exposé par deux textes que j'avais mis en tête des notes que j'écrivis un jour sur ce sujet qui m'est cher.

Le premier est de Dom BESSE : Les peuples ne sont pas seuls à posséder une âme ; les familles aussi ont la leur.

Cette âme n'est pas une substance spirituelle qui groupe dans son unité vivifiante des êtres séparés les uns des autres par le temps et l'espace : elle est un ensemble de sentiments qui animent des coeurs où circule un sang unifié par la communauté d'origine... ».

Et cet autre de l'Ecclésiastique : « ...Prends soin de ton nom. Ce sera pour toi un bien plus durable que mille grands trésors. On compte les jours d'une bonne vie, mais un beau nom demeure à jamais... ».

Je bois à votre santé à tous, spécialement aux têtes des trois branches, mon Cher Frère Louis et les deux Jeanne qui sont à mes côtés, à l'union de nos familles et à la pros­périté de nos industries.

Toulemonde-Verley290113

Emile Toulemonde-Verley

PRINCIPALES DATES INTÉRESSANT :

LA DESCENDANCE INDUSTRIELLE DE FLORIS TOULEMONDE – DESTOMBE

T.N. = branche TOULEMONDE-NOLLET

T.D. = branche TOULEMONDE-DAZIN

T.P. = branche TOULEMONDE-PARENT

Vers 1820 — TOULEMONDE-DESTOMBE. — Tissage robe et draperie. - Filature de laine peignée (T.D.-T.P.).

1892 — Emile, Paul et Charles TOULEMONDE. — Tissage robe et draperie. — Filature de laine peignée (T.N.).

1899 — COTONNIÈRE DE DOTTIGNIES (Belgique). — Filature de coton. — (T.D.-T.P.).

1908 — USINE DU REMPART A LOUVIERS (Eure). — Teintures et apprêts (3 branches).

1913 — COTONNIÈRE DU TOUQUET A TOURCOING. Filature de coton. (T.D.-T.P.).

1919 — COTONNIÈRE D'ARMENTIÈRES — Filature de coton (T.P.).

1925 — SOCIÉTÉ DE FILATURE TOULEMONDE FRÈRES. — (T.P.).

1931 — La Société E.P. et C. TOULEMONDE se divise en :

Emile TOULEMONDE et Fils.— Filature de laine.

P. et C. TOULEMONDE. — Tissages à Roubaix et à Tourcoing.

1933 — FILATURE DES 3 SUISSES à Roubaix et Tournai (T.D. - T.P.).

1943 - Anciens Etablissements LAVOISIER à St-Denis­du-Bourg (Seine-Inférieure) (T.P.).

1920 — Avec le groupe MULLIEZ-LESTIENNE — FILA­TURE ST-LIÉVIN à Wattrelos. — Peignage et Filature (T.D.-T.P.).

1930 — SOCIÉTÉ TEXTILE DE DOTTIGNIES (Belgique). — Peignage et Filature (T.D.-T.P.).

Toulemonde-Lille51aal

[1] Dans l'ancienne France, le juge jugeait, le paysan labourait et le soldat faisait la guerre... Les guerres de la Révolution ne furent pas des guerres défensives, mais des guerres de conquête. Ce fut la Conscription qui déclencha le soulè­vement de la Vendée. Les prêtres et les religieux fuyaient devant les hordes révolutionnaires que suivait trop souvent la guillotine.

Le prix du remplacement était un impôt prélevé par le Gouvernement qui avait autant besoin d'argent que d'hommes.

Il y avait d'autres moyens moins onéreux pour échapper à la Conscription. Napoléon lui-même n'a jamais mobilisé les hommes  marié  s, aussi les mariages précoces étaient fréquents.

Le Saint-Curé d'Ars n'a-t-il pas déserté... miraculeusement !...

[2] Un de mes beaux-frères m'a fait remarquer que le 25 Juin était le jour de la Saint-Jean d'été, fête traditionnelle dans les campagnes. Le mariage a-t-il été célébré à minuit comme ce fut le cas encore pour la tante Pierre ELOY qui se maria en 1849 ? Et pourquoi cet usage ?

[3]  Notre Grand'Père s'était associé avec M. CROUZET pour la fabrication des tissus Jacquard. Ce fut une excellente affaire

[4] Dans ces notes d'affaires, je n'ai pas parlé de notre Tante, Madame Jules TOULEMONDE-DAZIN et de ma chère Mère.

La première, digne compagne de son mari, dont elle partageait les sentiments de piété profonde, avait recueilli soigneusement tous les souvenirs familiaux, et mon exposé doit beaucoup à a certain cahier gris • qu'elle rédigea avec amour et précision.

Quant à ma chère Mère, la • Tante Césarine •, qui mourut dans sa 87m• année, son souvenir est encore présent à beaucoup de ceux qui ont assisté à cette réunion. Mère et aïeule admirable, elle garda jusque dans son âge avancé, la jeunesse de coeur et l'intelligence qui furent les traits dominants de sa longue existence. toulemonde.thierry@wanadoo.fr

 

Toulemonde-1er_cousinade_2000-Toulemonde-Verley

Branche cadette : Pierre Philippe Joseph Toulemonde,

le 12 novembre 1764, Tourcoing, décédé en 1844, Tourcoing  (80 ans),  marié le 18 novembre 1801, Tourcoing, avec Marie Catherine Joseph Lehoucq.

Descendants de l'ancêtre commun: Gilles Toulemonde

Jusqu'à la 8e génération. Base Roglo

Gilles Toulemonde, né en 1595, décédé en 1662 (à l'âge de 67 ans).
Marié en 1626 avec Philippotte Wybert, née vers 1600, dont

Quelques souvenirs et photographies envoyés par Myriam Delaoutre-Broudehoux sur sa mère:
Monique Broudehoux Toulemonde,
ses parents, ses frères et sœurs et ses beaux frères, belles sœurs.
 « Monique est la fille d’ Édouard Toulemonde et Léonie Gilain-Caulliez ; ils ont eu 10 enfants vivants,
Monique  est la 9me. 
Léonie Charlotte Marie Désirée Gilain, 7 septembre 1879 à Roubaix, était la fille de Armand Augustin Jacques Philippe Désiré Gilain et de Henriette Caroline Eudoxie Joseph Caulliez son épouse :
Édouard Charles Clément Joseph Toulemonde, est né le 27 août 1880 à Roubaix, fils de Paul Alphonse Joseph Toulemonde et de Rosalie Florine Hyacinthe Parent
son épouse, décédé le 4 mars 1953 à Neuilly. »

 « Je n'ai pas connu mon grand père, Édouard Toulemonde. Il avait une douzaine de chevaux de course, dont Comète et Épinard qui a gagné
de nombreuses courses durant plusieurs années, dont le Grand Prix d'Amérique.
Il est décédé, à Neuilly, le 4 mars 1953, alors que je n'avais que 3 ans.
Pour moi sa seule présence est une image dans mon missel.
Il y a le caveau Toulemonde dans le cimetière de Neuilly, presque sous la Grande Arche de la Défense.
Mes grands parents y sont au repos
ainsi que beaucoup de mes oncles et tantes.
" Myriam Delaoutre-Broudehoux
Broudehoux-Toulemonde
Léonie, née Gilain et Edouard Toulemonde et leurs 10 enfants née entre 1902 et 1915.
Voici une famille qui a vécu très âgée.

De gauche à droite au 1er rang :
- Joseph, 7ème enfant, 1910-2003. Il a vécu 93 ans. À droite, assise le pied sur un coussin :
- Léonie née Gilain-Caulliez, 1879-1979. La mère. Elle a vécu 100 ans. À  droite debout :
- Monique, 9ème enfant, 1913-2007. Elle a vécu 94 ans. À  droite, assis sur une chaise :
- Edouard Toulemonde-Parent, 1880-1953. Le père. Il a vécu 73 ans. À  droite, debout :
- Georges, 10ème enfant, 1915-1962. Décédé en accident de voiture à 47 ans. À  droite :
- Bernadette, 5ème enfant, 1908-2007. Elle a vécu 99 ans. À  droite, assise jambes croisées :
- Madeleine, 8ème enfant, 1912-2014. Elle a vécu 102 ans.

De gauche à droite au 2ème rang, tous debout :
- Edouard fils, 1er enfant, 1902-1987. Il a vécu 85 ans. À  droite :
- Marie Henriette ou tante Mariette, 4ème enfant, 1906-1978. Elle a vécu 72 ans. À  droite :
- Jean, 2ème enfant, 1904-1990.il a vécu 86 ans. À droite :
- Léonie, 3ème enfant, 1905-1981. Elle a vécu 76 ans. Puis à  droite, plus petit :
- Gérard, 6ème enfant, 1909-2003. Il a vécu 94 ans.

Toulemonde-Edouard-medailles.jpg

Toulemonde-Edouard-medailles
 

Toulemonde-Broudehoux
Edouard Toulemonde et Léonie née Gilain, son épouse sont assis au premier plan.
- Édouard Charles Clément Joseph Toulemonde
Il est né le 27 août 1880 à Roubaix, fils de Paul Alphonse Joseph Toulemonde
et de Rosalie Florine Hyacinthe Parent son épouse.
Il est décédé le 4 mars 1953, à Neuilly alors que je n'avais que 3 ans.
- Léonie Charlotte Marie Désirée, Gilain, épouse Toulemonde
Elle est née le 7 septembre 1879 à Roubaix,
fille de Armand Augustin Jacques Philippe Désiré Gilain
et d’ Henriette Caroline Eudoxie Joseph Caulliez son épouse.

Leurs 10 enfants sont debout derrière eux. De gauche à droite :
- Joseph, 7ème enfant, 1910-2003. Il a vécu 93 ans.  À droite :
- Monique, 9ème enfant, 1913-2007. Elle a vécu 94 ans. À droite :
- Bernadette, 5ème enfant, 1908-2007. Elle a vécu 99 ans. À droite :
- Gérard, 6ème enfant, 1909-2003. Il a vécu 94 ans. À droite :
- Léonie, 3ème enfant, 1905-1981. Elle a vécu 76 ans. À droite :
- Jean, 2ème enfant, 1904-1990.il a vécu 86 ans. À droite :
- Marie Henriette ou tante Mariette, 4ème enfant, 1906-1978. Elle a vécu 72 ans. À droite :
- Georges, 10ème enfant, 1915-1962. Décédé en accident de voiture à 47 ans. À droite :
- Madeleine, 8ème enfant, 1912-2014. Elle a vécu 102 ans. À droite :
- Edouard fils, 1er enfant, 1902-1987. Il a vécu 85 ans.


Broudehoux-Toulemonde
Environ 1952
De gauche à droite et de bas en haut
- Marie Louise née Fisk, épouse de Jean. Puis à coté à droite :
- Edouard Toulemonde fils, 1er enfant. Au dessus à droite :
- Daniel Sion, petit fils, 1er fils de Marie Henriette. Et on redescend en bas assis sur le tapis :
- Eugène Toulemonde, petit fils, 1er fils de Jean Toulemonde. Au dessus un peu à droite :
- Marie Ange, épouse d’Edouard fils. Au dessus :
- Monique, épouse Broudehoux, 9ème enfant. Juste à coté, à l’arrière :
- Michel Broudehoux, époux de Monique. Et on redescend, assis sur le fauteuil :
- Edouard Toulemonde, père de famille, 1880-1953. Et au dessus :
- Bernadette, épouse Lahousse, 5ème enfant. Au dessus dépassant tout le monde :
- Gérard Toulemonde, 6ème enfant. En dessous :
- Georges Demange, époux de Léonie. À droite :
- Léonie, épouse Demange, 3ème enfant. À droite, derrière :
- Georges Toulemonde, 10ème enfant. À droite :
- Maddie, née Bochard, épouse de Gérard. Puis en dessous, assise dans un fauteuil :
- Léonie née Gilain, mère de famille, 1879-1979. Et au dessus, regardant à gauche :
- Maurice Deldique, époux de Madeleine. Légèrement plus bas à droite :
- Madeleine, épouse Deldique, 8ème enfant. Puis tout en bas assis sur le tapis :
- Jean Toulemonde fils, petit fils, 2ème fils de Jean Toulemonde. Au dessus :
- Monique, née Leblan, épouse de Georges. Au dessus un peu à droite :
- Charlotte née Martin, épouse de Joseph. Au dessus devant le rideau :
- Joseph Toulemonde, 7ème enfant. Puis on redescend à droite, avec un chemisier blanc :
- Marie Henriette, épouse Sion, 4ème enfant. Plus haut, sur le coté droit :
- Pierre Sion, époux de Marie Henriette. Et au dessus :
- Jean Toulemonde, 2ème enfant.

Broudehoux-Toulemonde

Mariage de Gérard Toulemonde avec Maddie née Bochard.
De gauche à droite et de bas en haut.
- Michel Broudehoux, 1907-1993, époux de Monique. Puis à coté, à droite :
- Monique Broudehoux née Toulemonde, 1913-2007. À coté, à droite :
- Madeleine Toulemonde, sera épouse Deldique, 1912-2014. Décédée à 102 ans. Au dessus :
- Edouard Toulemonde fils, 1902-1987. En bas assise, ma grand-mère :
- Léonie Toulemonde née Gilain, 1879-1979. Décédée à 100 ans.
Au dessus, mon grand père :
- Edouard Toulemonde, 1880-1953. À droite derrière :
- Pierre Sion, 1901-1981, époux de Marie Henriette. À coté, à droite :
- Marie Henriette Sion, née Toulemonde, 1906-1978. En bas assise, la mariée :
- Maddie Toulemonde, née Bochard, 1913-1977, épouse de Gérard. Au dessus, le marié :
- Gérard Toulemonde, 1909-2003. Au dessus :
- Georges Toulemonde, 1915-1967. En bas à droite :
- Etienne Lahousse, 1904-1954, époux de Bernadette. À coté, à droite :
- Bernadette Lahousse, née Toulemonde, 1908-2007. Au dessus à gauche :
- Jean Toulemonde, 1904-1990. Plus bas à droite :
- Léonie Toulemonde, sera épouse Demange, 1905-1981. À droite :
- Marie Louise Toulemonde, née Fisk, 1904-1990. Au dessus :
- Joseph Toulemonde, 1910-2003.

Broudehoux-Toulemonde

"Voici la maison de la famille de Léonie et Edouard Toulemonde, maison de mes grands parents. C'est au 38 rue Perronet à Neuilly
Ma mère, Monique, 9ème enfant m’a dit y avoir passé son enfance.
A cette adresse maintenant il y a deux immeubles.
Dans les années 1990, ma mère m'a demandé de l'y conduire,
Elle n’y a reconnu qu’un arbre de son enfance.
Pour ma part, je n'ai vu ma grand mère qu’au 16 rue Pierre Chérest, à Neuilly (92)
Puis dans le Nord. Elle y a vécu jusqu’à ses 100ans, le 24 juin 1979. Elle me disait avoir vécu le début de l’industrie, le 1er train, la 1ère voiture, le 1er avion  et la 1ère fusée sur la lune: le spoutnik. Elle s’en émerveillait.

"Léonie Toulemonde, née Gilain. Ma grand-mère Toulemonde était très artiste, elle a crée des herbiers, des enluminures, etc. J’ai hérité de ses petits outils de sculpture. Je lui dois probablement beaucoup. Je ne l’ai pas connue dans son art, j’étais trop petite, elle habitait Neuilly et moi le nord. Voici un petit exemple de ses dons à travers ses cahiers d’école" Myriam Delaoutre-Broudehoux
Toulemonde-GillainToulemonde-GillainToulemonde-Gillain


Mariage de Michel Broudehoux avec Monique née Toulemonde probablement en 1932

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De gauche à droite,
- Edouard Toulemone, père de la mariée. À droite :
- Suzanne Broudehoux, née Boisse, mère du marié. À droite :
- Eugène Broudehoux, père du marié. À droite :
- Monique Broudehoux, née Toulemonde, la mariée. À droite :
- Michel Broudehoux, le marié. À droite :
- Léonie Toulemonde, née Gilain, mère de la mariée

"Dans cette nombreuse famille d’Edouard Toulemonde : des chefs d’entreprise, des créateurs d’affaire :

- Edouard Toulemonde mon grand père, vivait à Neuilly, (92) mais il avait son usine de textile à Lannoy près de Roubaix dans le nord. Plus tard, ce sont ses fils, Edouard fils et Joseph qui l’on reprise. Le grand père possédait des chevaux de course.
- Gérard Toulemonde a créé l’affaire Toulemonde-Bochard. Affaire de tapis qu’il a développée en n’hésitant pas à aller à l’étranger. Avec son fils Gérard fils, ils se sont lancés à faire des tapis de grands artistes contemporains.
toulemonde-bochart
- Maurice Deldique est à l’origine du crédit. Il a créé le CGI, maintenant revendu à la Société Générale.
- Pierre Sion avait développé une affaire de peinture en bâtiment et de colle, l’affaire Bessier.
- Georges Demange, époux de Léonie fille, née Toulemonde, était un grand voyageur,  il faisait des conférences dans de nombreux pays, principalement en Afrique noire et en Indochine. Voici ce que dit Béatrice sa fille : « Mon père était surtout un cinéaste averti qui a fait des films remarquables dès le début des années 20,  en 16 mm format professionnel. En particulier sur son voyage en Indochine,  aussi sur la Chine et ce dès les années 20 ! Puis dans les années 40, sur son voyage à travers le Sahara jusqu’en Afrique noire. Ces films  ont été légués par mes soins à la Cinémathèque de Lorraine à des fins d'exploitation et de conservation. Plusieurs cinéastes dont Jean-Jacques Annaud ou Jacques Perrin se sont servis de ces films comme documents pour faire leur propre film relatant des événements en Indochine. »
- Michel Broudehoux avec son frère Roger Broudehoux a développé l’affaire Broudehoux-Boisse en France. Mais surtout ils n’ont pas hésité à parcourir le monde pour développer leur affaire dans toutes les colonies françaises. Affaire de textile et linge de maison.
(Pour l’origine de l’affaire Broudehoux, je la développe après les photos de nos grands parents Suzanne et Eugène Broudehoux-Boisse.)
- Elisabeth, la fille de Jean Toulemonde m’a dit : « Ma maman s'appelait Marie Louise Fisk et Sweet était le nom de jeune fille de sa mère. Son père : Eugène Liman Fisk, célèbre médecin chercheur, a écrit de nombreux articles sur la préservation de la santé, traduits dans un grand nombre de langues. Il est a l'origine de la création du "Life institute" de New York qui existe toujours. » Eugène, fils aîné de Jean Toulemonde  dit valoir sa vocation de médecin à son grand père.
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