Résistance des Prouvost à l’ ennemi
pendant la guerre 39-45 et après

(Légion d'Honneur et médailles militaires)


Charles 3 PROUVOST 
né en  1901
charles-prouvost

Armée de Terre: Lieutenant Artillerie 242°RA il est affecté à un régiment d'active et de 1926 à 1940, il est souvent rappelé pour des périodes: quatre fois entre 1938 et 39. 
Mobilisé en août 1939, il est, en avril 1940, renvoyé provisoirement dans son foyer, comme père de six enfants, ce dont il ressentit beaucoup d'amertume; sa nomination au grade de capitaine fut victime d'un bombardement: il était accablé de nae pas avoir pu faire son devoir.

Charles Prouvost a toujours manifesté un certain attrait vers l’ Armée. Tout ce qui était militaire l’ intéressait. Non pas pour en profiter personnellement : il  a été dégagé de toutes obligations militaire s comme lieutenant de réserve et sans aucune décoration, mais parce que, pour lui, l’ armée représenta l’ Honneur, le Devoir, l’Abnégation, Qualités qui étaient bien les siennes. Bien souvent, il  ma confié sa passion sincère pour la Marine. Sa destinée - si tragiquement influencée par la guerre 1914-18- a été toute autre. Mais rappelez vous combien il  aimait se comparer à un commandant de navire, faire appel a sa vieil  le et jeune garde, rédiger dans un style militaire et accueillir officiers et soldats avec un sens très net de la hiérarchie . C’est en 1934, que pour la première fois j’eus l’ occasion de le connaître à LAON, lors d’une convocation de réservistes au I7eme d’Artillerie où il  avait déjà servi autrefois comme « bleu » à Abbeville . Rien ne pouvait déceler en lui l’ officier de réserve. Toujours en tenue impeccable, droit, simple, très à l’ aise a cheval, il en imposait. Il  avait dans le sang cette aptitude du commandement qui ne s’apprend pas dans les règlements~ mais qui est le réflexe naturel des qualités du cœur, de la droiture et de la volonte: il  était l’ homme de l’action personnelle. N’a-t-il  pas été, en 1940, volontaire pour prendre le commandement d’une batterie anti-char. Puis ce fut, jusqu'en 1939, des rappels souvent inopinés. Il  est peut-être nécessaire de préciser que Charles PROUVOST n'a jamais demandé comme industriel - et c’était son droit - une affectation spéciale de fournisseur agréé de la Défense Nationale. Non; chaque fois que son grade son âge, son affectation~ la situation l’ exigeaient, Charles PROUVOST par le premier train rejoignit LAON où j'ai eu la joie de l’ accueillir presque chaque année. 25 août 1939, nous sommes déjà en position de couverture dans la Trouée de Chimay. c· est bien notre place à nous, gens de l’active, dont la tradition est tout de même d’être en avant, Oui, mais derrière nous, nous avons laissé un échelon qui grâce à l’arrivée des réservistes, doit nous apporter rapidement l’ appoint nécessaire à notre cohésion totale. Et c’est là, dans ce rôle modeste et terre à terre, que Charles PROUVOST a donné son maximum. Lui, l’ impétueux, le rapide, le bouillant, il a su, parce qu’il  l’ a voulu, rejoindre le régiment avec une unité de formation rodée et capable de nous suivre. Charles PROUV03T ne pouvait pas s’attacher à une routine, il  n’est pas  un partisan, il  ne suit pas, il  attire. Janvier 1940,- Fremestroff. La petite guerre au contact des Allemands vers Forbach: Une circulaire prévoit que les pères de 5 enfants et plus peuvent être renvoyés dans leur foyer. Cas de conscience ! Cependant, grâce aux sages conseils du Colonel Thomas, Charles PROUVOST accepte de rentrer à Lille. Mai 1940, la vraie guerre, cette fois ! Sans Charles PROUVOST dans les rangs de ce 242eme qu’il  aimait tant. Hélas ! Il  n’y fut pas. Mais il  fit tout pour rejoindre. Ses télégrammes ~ ses essais attestent son désir de venir participer au combat. Dès l’ hiver 1940~ il  participe à ce magnifique mouvement de regroupement des anciens et d·aide des prisonniers et de reclassement des démobilisés. Ses dons les plus généreux ne sont pas spectaculaires, et l’ édition, à ses frais, d’un  journal de marche n’est rien a coté du "dépannage » de la main à la main~ les yeux dans les yeux, qui s'est répété bien souvent en faveur des anciens.Après ces années sombres, après la libération, il  est resté aussi attaché a l’ Armée. Il  n’aurait jamais voulu manquer la réunion annuelle de notre Amicale, nous faisant souvent l’ honneur d'y convier Madame PROUVOST. Lors de mon entrée chez PROUVOST-DALLE & Cie, il  fut entendu entre nous que le tutoiement serait aboli et que je l’ appellerais Monsieur PROUVOST", comme tous ses autres  collaborateurs. Et il  avait coutume de dire : « Il  était mon capitaine~ j’étais son lieutenant, maintenant c’est le contraire et nous continuons à bien nous entendre." Et quand je suis parti en Indochine, le premier, dans un geste que je n’oublierai jamais; il  a précisé "Mon vieux René, je t’embrasse." Et maintenant il  n’est plus. Beaucoup d'entre vous l’ ont vu malade et ont pu exprimer leur peine à sa famille. Si vous saviez comme il  est douloureusement inhumain à 15.000 kilomètres  d’apprendre la disparition de quelqu’un que l’ on a aimé comme un ami, servi comme un chef.

Comme officier de réserve, il  était affecté à un régiment d’active et, de 1926 à 1940, il  est souvent rappelé pour des périodes~ quatre fois entre 1938 et 1939. Il  se fait, à ce moment-là- de nombreux amis dans l’ armée. Mobilisé en Août 1939, il  est, en Avril    1940, renvoyé provisoirement dans son foyer, comme père de six enfants: il  était accablé de ne pas avoir pu faire son devoir. Sa nomination au grade de capitaine de réserve, qui fut effective, fut victime d'un bombardement. Avant l’ évacuation, sur ordre du Ministère de l’ Air, il  doit ouvrir une usine de repli. C’est le début de l’ usine de Laval. C’est à son beau-frère Roger Ponroy, (aidé en 1941 de M. Caillerez) que Charles en a confié la création et la direction. Il  en a été le directeur de 1941 jusqu'à la disparition de l’ usine en 1956. Durant toute la guerre, il  est Président du Syndicat des Fabricants de Couleurs et Vernis.  Par son activité débordante et ses initiatives heureuses, il  fit beaucoup pour l’ approvisionnement régulier de la Corporation en matières rares.

Foule-immense-obseques-Charles-Prouvost

Son oncle, Antoine Masurel, fit une guerre remarquable : Commandeur de la Légion d'Honneur,  Compagnon de la Libération - décret du 19 octobre 1945, Croix de Guerre 39/45 (2 citations), Médaille de la Résistance, Membre de l’ Empire Britannique (GB), Officier de l’ Ordre de la Couronne (Belgique), Croix de Guerre avec palme (Belgique).Il  épousa Anne-Marie Gallant.

Gérard PROUVOST 

gerard.1.prouvost

sous officier d'artillerie; avait fait son service militaire avec son frère Charles Prouvost et retenu dans un camp en France jusqu'à fin 40; emmené en Allemagne dans un train à wagons de marchandise. Il réussit à perforer le toit du wagon, à se hisser et à sauter en marche en pleine nuit en Lorraine. Il traverse à plat ventre le canal gelé de la Marne au Rhin (pour ne pas couler à pic) en direction d'une lumière sur l'autre rive. Il est sauvé par le riverain qui va chercher un cordage et lui demande de ne pas faire de bruit car un allemand loge dans sa maison!! Muni de vètements civils, il regagne Paris par le train et retrouve avec grand plaisir le 84, rue la Fontaine à Paris...Évadés de Guerre  1939-1945Liste de ceux qui, prisonniers de l’ennemi pour la 1ère et la 2ème guerres mondiales, ont fait acte d’évasion,ainsi que ceux qui se trouvant sous la domination ennemie ont quitté le sol national au péril de leur vie pour rejoindre les forces alliés combattants et aussi ceux qui ont facilité ou aidé au péril de leur vie les évadés de guerre sur le chemin de la Liberté.

Six  fils Lepoutre-Prouvost au service de la Nation.

Lepoutre-Prouvost-six-fils 

Branche puinée des Liévin

Joseph PROUVOST 

Joseph-Prouvost
de la branche puinée des Liévin Prouvost, Liste officielle No 97 de prisonniers français A Paris le 18 mai 1941
; né  le  6-8-1911 à  Sin-le-Noble 
 serg.   38e Camp :  Stalag XVII A.  ALLEMAGNE 
Lieu :  Hohenstein

 Michel PROUVOST 
de la branche Liévin Prouvost

Liste officielle No 83 de prisonniers français A Paris le 17 mars 1941
; né  le 3-7-1917 à  Meudon 2e cl.   406e D.C.A. Camp :  Stalag XVII B.   ALLEMAGNE Lieu :  Hohenstein


Branche des Amédée

Jules-Edouard Desurmont-Prouvost

Eclaireur Skieur au 18° BCA
Médaille militaire,
Croix de guerre
Blessé le 24 juin 1940,
Mort le 1° avril 1941

 fils de Marcelle Prouvost 1893, d’ Edouard Joseph Prouvost 1861-1933 et  Pauline Elisa Fauchille 1865-1954, petit fils d’Amédée l Prouvost et de de Jules Desurmont, né le 25 juillet 1889 - Tourcoing de Jules Aimable Joseph Desurmont 1863-1919 et  Thérèse Motte 1868, fille d’ Alfred Motte 1827-1887 et Léonie Grimonprez 1833-1899, marié le 29 juin 1912, Roubaix,.

Jules-Edourad-Desurmont-Prouvost

Georges Heyndrickx-Prouvost

Georges-Heyndrickx

Capitaine Henri Lesur,
époux,
le 14 décembre 1931, Lille (Nord), de Simone Dubois-Prouvost 1908-1986,
Henry-Lesur-DuboisHenri-Lesur-Dubois

Albert-Eugène Prouvost

Albert-Eugene-Prouvost  

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Son cousin germain, Antoine Masurel

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Commandeur de la Légion d'Honneur,  
Compagnon de la Libération - décret du 19 octobre 1945, 
Croix de Guerre 39/45 (2 citations), 
Médaille de la Résistance, 
Membre de l’ Empire Britannique (GB), 
Officier de l’ Ordre de la Couronne (Belgique), 
Croix de Guerre avec palme (Belgique).

Il  épousa Anne-Marie Gallant.

Albert-Auguste Prouvost 

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« Viscéralement hostile à l’Allemagne nazie, Albert-Auguste Prouvost a raconté comment, après Montoire, il dut « renier le Maréchal ». Les deux directrices (protestantes)  d’une clinique de La Madeleine lui proposèrent de rentrer dans le réseau Syvestre-War Office. Sa propriété campagnarde des environs de Lille devint un lieu de transit pour résistants et aviateurs britanniques ; il obtenait pour eux des fausses cartes d’identité du maire de Roubaix, Victor Provo. Il fit encore installer au peignage Amédée Prouvost une imprimerie clandestine qui édita des « Instructions de combat ». Il obtint d’amis industriels des fonds au profit de la Résistance : Bernard  D’Halluin, Jacques Masurel, Alphonse et Eugène Motte, Alphonse et Jean Tiberghien. Il participa enfin aux combats de la Libération, en particulier au lieudit Haut- Vinage, dans la commune de Wasquehal. Jean Masurel, cousin d’Albert Prouvost, combattit, lui, pour la libération de la capitale et y perdit une jambe. Son frère Antoine Masurel (1912-1990) participa en zone sud  à la construction du réseau Phratrie ; en mission dans le Nord, emprisonné, il fut délivré par l’avance alliée du train qui l’emmenait en déportation. Il se vit décerner le titre de compagnon de la Libération. «  MN

"Sous le pseudonyme de Jean Bernard, il agit sur plusieurs plans. Il aide de nombreux Résistants et aviateurs anglais à rejoindre Londres. Il se préoccupe aussi du sort des jeunes requis dans le cadre du Service du Travail Obligatoire. Pour y échapper, il leur propose de devenir caviste en Champagne, chez Moet et Chandon, société tenue par les oncles de sa femme. Dans sa propre entreprise, le Peignage Amédée Prouvost, il installe une imprimerie clandestine. Autre initiative : une collecte de fonds organisée auprès de ses amis industriels, Bernard d'Halluin, Jacques Masurel, Alphone et Eugène Motte, Alphonse et Jean Tiberghien pour financer l'activité des réseaux.  2 septembre 1944 : libérés !  Quelques jours avant la libération, Albert Prouvost est au centre d'une négociation entre le commandement Allemand de la région Nord et la Résistance.Le général Niehoff s'engage à libérer tous les résistants détenus à Loos, si les maquisards ne s'opposent pas au départ du dernier convoi allemand. Les responsables du réseau Sylvester Farmer n'y croient pas une seule seconde, ils savent de quoi sont capables leurs ennemis. En effet, le 1er septembre 1944, parti de Tourcoing, un dernier train emmène vers le camp de la mort 900 prisonniers de Loos. Les résistants wattrelosiens, avec à leur tête Henri Bracaval, essaient bien, à hauteur du pont des 44, rue du Mont-à-Leux, de l'intercepter mais doivent y renoncer devant l'importance des moyens mis en place par les Allemands. Bien peu de prisonniers du train de Loos reviendront vivants des camps de la mort…"
http://www.ville-wattrelos.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=138&Itemid=16

« N'ayant jamais sollicite cette distinction, je crois qu'il s'agit d'une plaisanterie. Pas du tout. A notre retour dans le Nord, j’ouvre une lettre du ministre des Finances de l'époque, François Ortoli qui me touche vivement. « Cette exceptionnelle distinction, écrit-il, vient justement récompenser les services que, avec dévouement, tact et compétence, vous rendez depuis trente-huit ans à l’économie du pays. Connaissant l'étendue et l'éminente qualité de vos mérites, il m'a été agréable de proposer au gouvernement de vous élever au grade d'officier. Je suis heureux de vous en féliciter aujourd'hui. Un tel compliment me remplit de confusion. J'avais eu la chance, en effet, avant qu'il ne soit ministre, de le recevoir au Vert-Bois et de le lui faire visiter ainsi que quelques quartiers résidentiels et logements de cadres qui l'avaient impressionné. Comment pouvais-je imaginer que la conversation très amicale me promettait cette promotion ? Je n’oublierai jamais les télégrammes, cartes et lettres de félicitations qui me parviennent a cette occasion de tous les pays du monde. N'ayant jamais fait de politique, je ne pouvais deviner qu'un jour je recevrais des témoignages de sympathie de personnalités et de militants d’opinions si diverses. »

" "Nous avons appris avec le plus grand plaisir, la nomination au grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, de MM. François Roussel, Albert Prouvost et Henry Glorieux, tous trois industriels à Roubaix et membres de notre Club ; qu'ils veuillent bien accepter nos plus sincères et nos plus vives félicitations. A une époque où la lutte entre les peuples est exclusivement économique, même quand ils en viennent à 1' « ultima ratio » des amis les grands industriels représentent et défendent l'honneur national au même titre que les officiers militaires. Comme eux, sans relâche et non sans péril, ils défendent pied à pied ou, étendent notre suprématie, portant, au loin le renom."

La lecture des mémoires d’Albert m’a révélé qu'un sang noble coulait dans ses veines; je l'ignorais quand, devant sa tombe encore ouverte, j'ai salue le départ d'un seigneur, généreux avec magnificence, qui ne rougissait ni d'habiter une demeure historique parce qu'il avait consacre au logement social des années d'imagination créatrice, ni d’avoir transforme sa maison familiale en musée parce qu'il l’avait ouverte a tous. Quand la Reine d’Angleterre vint pour la première fois chez nous en visite officielle, elle fut accueillie par Albert Prouvost à la porte du peignage Amédée Prouvost. Aussitôt après cette brève cérémonie, le patron s'éloigna discrètement pour rejoindre, au deuxième rang, les membres du personnel de l'usine qui avaient appartenu comme lui pendant les années noires, au groupe de Resistance Sylvestre Buckmaster. Je connaissais alors Albert depuis dix ans. Jamais il n'avait dit, devant moi, la moindre allusion à son engagement dans l'armée des ombres. Ce geste avait été discret, le silence tout naturel; Albert Prouvost était un grand seigneur. Maurice SCHUMANN de l’Académie Française.

 « Le 1er février 1958, le CIL organise une manifestation d'adieux pour rendre hommage à son fondateur. Je suis très ému. Sur la scène, le président de l'Union Textile, Bernard d'Halluin, et le député-maire de Roubaix reconstituent l’historique des faits et donnent le bilan : 8 000  familles logées et 18 000 enfants qui s’épanouissent dans des conditions de vie plus décentes et plus confortables. De mon coté, je termine mon discours par ces mots:

« Si quelqu'un, après ma mort, veut rappeler mon souvenir, peut-être pourrait-il, dans un des squares de nos nouveaux quartiers, poser une plaque très simple, cachée dans un coin de verdure. Si un jour, des enfants, au milieu de leurs jeux, venaient à le découvrir, ils y liraient, auprès de mon nom, un seul titre - le plus beau pour moi - « fondateur du CIL».

Le « 1% logement » selon Lutte ouvrière :.

C’est un groupement patronal, les patrons du textile du Nord, qui, cherchant à résoudre le problème des logements pour leurs ouvriers, fut à l’origine de ce qu’on appelle le « 1 % logement », l’État se ralliant en 1953 à cette initiative privée.

Albert-Auguste Prouvost, grand patron à la tête d’un empire industriel textile de la région de Lille-Roubaix-Tourcoing, héritier de l’une de ces « 200 familles » et plus grosses fortunes capitalistes du pays, estimait qu’il fallait loger décemment les ouvriers : tout en soulageant quelque peu la misère, facteur d’agitation sociale, cela permettrait une meilleure efficacité à l’usine, contribuerait à baisser le coût du travail et à maintenir les bas salaires. Pour réussir à construire massivement et pas cher, il était convaincu qu’il fallait trouver un système qui permette d’attirer les capitaux en leur assurant une bonne rentabilité. Il fallait concentrer les fonds, construire de façon standardisée et industrielle, et réclamer l’aide et la garantie de l’État. Il fallait, disait-il, « inciter l’initiative privée, brimée depuis 25 ans par une législation néfaste, à retrouver ses fonctions normales de bâtisseur avec comme condition essentielle de rendre cette construction rentable ». Et en attendant que le gouvernement lui donne satisfaction et annule, en particulier, le blocage des loyers, Prouvost organisa avec d’autres patrons du Nord une cotisation de 1 % sur les salaires, versée à un organisme collecteur sous leur contrôle, le Comité interprofessionnel du logement (CIL), permettant de mettre en commun les ressources et de construire des logements dont ils restaient propriétaires.

Prouvost expliquait ainsi les avantages de l’opération : « Le 1 % étant intégré dans les charges pouvait être répercuté en fin de compte sur les prix de vente, c’est-à-dire sur les consommateurs ». Il inaugurait, dès 1946, le paritarisme dans la gestion du CIL, permettant d’impliquer les organisations syndicales ouvrières dans la gestion des problèmes (« Si une augmentation de loyer est indispensable, elle sera plus facilement acceptée par les travailleurs », expliquait-il). Par ailleurs, le CIL sollicitait des financements complémentaires pour construire les logements ouvriers, comme des subventions de l’État, des départements ou des communes, réussissant à faire en sorte qu’en 1950, les fonds collectés ne représentaient plus que 35 % du coût proprement dit de la construction. En effet, dès 1947, le patronat du Nord avait obtenu que les emprunts à taux réduits de la Caisse des Dépôts et Consignations lui soient ouverts et, en 1948, des aides aux ménages pour payer les loyers (des allocations-logement) ou pour accéder à la propriété avaient été développées.

Pourtant, fin 1950, l’entreprise restait limitée avec seulement 2 500 logements construits. Mais elle avait gagné du terrain dans les milieux patronaux, avec le ralliement des industriels de Mazamet, de Belfort, de Reims, qui firent pression sur le gouvernement afin qu’il prenne des mesures favorables à la construction privée. Ils réclamaient en particulier que le gouvernement étende à l’ensemble des employeurs la cotisation du « 1 % logement » en lui donnant force de loi.

«  Sous le pseudonyme de Jean Bernard, il agit sur plusieurs plans. Il aide de nombreux Résistants et aviateurs anglais à rejoindre Londres. Il se préoccupe aussi du sort des jeunes requis dans le cadre du Service du Travail Obligatoire. Pour y échapper, il leur propose de devenir caviste en Champagne, chez Moet et Chandon, société tenue par les oncles de sa femme. Dans sa propre entreprise, le Peignage Amédée Prouvost, il installe une imprimerie clandestine. Autre initiative : une collecte de fonds organisée auprès de ses amis industriels, Bernard d'Halluin, Jacques Masurel, Alphone et Eugène Motte, Alphonse et Jean Tiberghien pour financer l'activité des réseaux. » Lutte ouvrière

Quelques jours avant la libération, Albert Prouvost est au centre d'une négociation entre le commandement Allemand de la région Nord et la Résistance.Le général Niehoff s'engage à libérer tous les résistants détenus à Loos, si les maquisards ne s'opposent pas au départ du dernier convoi allemand. Les responsables du réseau Sylvester Farmer n'y croient pas une seule seconde, ils savent de quoi sont capables leurs ennemis. En effet, le 1er septembre 1944, parti de Tourcoing, un dernier train emmène vers le camp de la mort 900 prisonniers de Loos. Les résistants wattrelosiens, avec à leur tête Henri Bracaval, essaient bien, à hauteur du pont des 44, rue du Mont-à-Leux, de l'intercepter mais doivent y renoncer devant l'importance des moyens mis en place par les Allemands. Bien peu de prisonniers du train de Loos reviendront vivants des camps de la mort » MN

Yves Masurel-Prouvost

Yves MASUREL,

Administrateur de sociétés, né le 29 juin 1918 à La Saussaye (Eure).Fils d’Edmond Masurel, Industriel textile, et de Mme, née Marguerite Prouvost.Illustration familiale : son oncle, l´industriel et éditeur Jean Prouvost .Veuf de Mme, née Maddy Dewavrin (3 enf. : France, Duchesse des Cars, Yves-Alain,Laurence, Mme Michel Cazeaux Cazalet) et de Mme, née Anne Paris ; Remarié le 18 janvier 1990 à Mlle Françoise Kine.
Etudes : Collège de Tourcoing, Faculté de droit de Lille. Dipl. : Licencié en droit. Président-directeur général des établissements François Masurel Frères (1958-66),Gérant puis Administrateur-directeur général des Filatures Prouvost-Masurel, de la Lainière de Roubaix et de Prouvost Masurel S.A. (1966-78), Président-directeur général (1969) puis Administrateur (1979-83) de la Banque cotonnière et textile (Bancotex) devenue la Société de banque et de participation (VIA-Banque), Administrateur du Crédit du Nord (1951-81) et de Lloyd Continental (1951-99),Membre puis Président du conseil de surveillance de Valeur Pierre 5 (1990-2002).Décor. : Croix de guerre 39-45.

Légion d'honneur

PROUVOST  Edouard Joseph, fils d'Amédée I Prouvost, Chevalier LH  le 15/05/1910 Propriétaire agricole en Tunisie 

PROUVOST Gaston Emile, entre 1802 et 1874 Chevalier LH 

PROUVOST Georges Alexandre, Chevalier LH 16/06/1920, Sous Lieutenant au 147° régiment d’infanterie Nord

PROUVOST Edmond Charles Joseph, de la branche ainée des  Henri Prouvost. Chevalier LH le 15/10/1921, industriel Nord 

edouard_joseph.prouvost

Christian Prouvost

Christian-Prouvost-MaillardChristian-Prouvost-Maillard

Annuaire National des Officiers de Réserve 

Liste des officiers de réserve de l’Armée de Terre et de l’Armée de Mer: Infanterie, Cavalerie, Artillerie, Aéronautique, Gendarmerie, Troupes coloniales, Chemins de fer, Santé, Justice, Recrutement...

           
PROUVOST Christian (Charles), né en 1927

Christian-Prouvost

 7° spahi à Senlis et 1° régiment de spahis algérien à Médéa. 
Capitaine de Cavalerie
fils ainé de Charles Prouvost.

 PROUVOST Christian (Charles
Commandant de Réserve
fils du précédent,

Christian-Prouvost-Fils
commandant de réserve, médecin

PROUVOST  André

Andre-Prouvost
fils de Charles, a servi en 1954-55 en Allemagne au 2° cuirassiers puis au Maroc et en Mauritanie au 43° RI qui est le régiment de tradition de la ville de Lille. 
Il a reçu la médaille commémorative du Maroc. Il est lieutenant de cavalerie, ayant eu l'honneur de servir à l'école d'application de l'armée blindée et cavalerie, 
EAABC, qui forme les futurs officiers qui sont ensuite affectés à des régiments de cavalerie pour exercer un commandement.  

PROUVOST Bernard 

Bernard et Bernadtte Prouvost

fils de Charles, a servi en 1957-58-59 en Algérie au 20° dragons et au 18° régiment de chasseur à cheval. Il a fait un stage commando et a reçu la croix du combattant dans la période la plus dure de la guerre d'Algérie: il est lieutenant.

Jacques Prouvost, fils de Charles, branche ainée, champion de France de parachutisme et Nicole Béra, son épouse, servirent aussi l'excellence: Nicole fut 

quatre fois championne de France de parachutisme, championnats du monde de 1962 et 1964 avec deux médailles de bronze, rencontres internationales: médailles d'or en équipe 1965, Médaille d'or en voltige à Moscou en 1967; dont Olivier, Karine, Anthony


Henri Dubly

Dubly

Marié avec Marie HEYNDRICKX (Parents :  Georges HEYNDRICKX 1876-  &  F Solange PROUVOST 1880- )

Consul général en Lithuanie, conseiller du commerce extérieur, capitaine de réserve, homme de lettres. Résidant à Paris en 1957, Ordre du Saint-Sépulcre de Jérusalem (Chevalier) (23 janvier 1948).

Prix de l’Académie française 1942 Prix Louis-Paul Miller, pour son ouvrage: Lyautey le magicien

Denise Prouvost-Rasson
Denise-Prouvost-RassonDenise-Prouvost-Rasson

et tous ceux non encore étudiés.

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