Les Prouvost 

dans le 7° arrondissement

de Paris

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Mariages

SAINT FRANCOIS XAVIER

 « C'est en présence d'une élégante assistance qu'a été célébré avant-hier, en l'église Saint-François-Xavier, le mariage de Mlle Odile Desurmont, fille de M. Jules Desurmont et de Mme, née Marcelle Prouvost, avec M. Claude François-Marsal, fils de M. François-Marsal et de madame, née Duroch. La bénédiction nuptiale a été donnée aux jeunes époux par le R. P. Decarreau, qui a prononcé une allocution des plus élevées. Les témoins étaient, pour la mariée M. Robert Prouvost et M. Jules-Edouard Desurmont. Ceux du marié Mme des Isnarts et M. Thierry de Bocard. La jeune mariée portait une robe de style en satin, au corsage très ajusté, fermé devant par de petits boutons de fleurs d'oranger. Le voile de tulle, posé sur la nuque et maintenu par un nœud de satin formant la coiffure. Cette toilette ravissante était une création de Maggy Rouff. « 

 Figaro 1938/10/27 (Numéro 300).

 Desurmont-Prouvost

Monsieur et Madame Jules Desurmont- Prouvost

St-Francois-Xavier-ParisSt-Francois-Xavier-Paris

 

Maggy-Rouff

Claude François-Marsal, décédé le 11 mai 2001 était le fils de Frédéric François-Marsal1, né le 16 mars 1874 à Paris et mort le 20 mai 1958 à Gisors, homme politique français dont la carrière a culminé avec son bref passage à la présidence du Conseil en 1924.Après des études au lycée Louis-le-Grand, puis à l'école militaire de Saint-Cyr, il commence une carrière d'officier en Indochine. Attaché au cabinet de Paul Doumer, gouverneur de l'Indochine (1900-1904), il travaille dans différentes banques : fondé de pouvoir puis directeur général de la Banque privée industrielle, commerciale et coloniale à Lyon (1906) puis à Paris (1913), administrateur de la Banque de l'Union parisienne (1919).Spécialiste des questions financières, il est attaché au cabinet de Georges Clemenceau, président du Conseil, responsable des questions économiques (1917-1918), expert financier près la délégation française à la conférence de la paix (1919). Ce technicien commence ensuite une carrière politique. Il est ministre des Finances dans les cabinets Alexandre Millerand (20 janvier - 24 septembre 1920), de Georges Leygues (24 septembre 1920 - 16 janvier 1921), et de Raymond Poincaré (29 mars - 9 juin 1924). Il a exercé les fonctions de président du Conseil des ministres et de ministre des finances du 8 juin 1924 au 10 juin 1924 (voir gouvernement Frédéric François-Marsal) et assura l'intérim du président Alexandre Millerand après sa démission (du 11 au 13 juin 1924).. Il fut sénateur du Cantal de 1921 à 1930.  Yvert Benoît (dir.), Premiers ministres et présidents du Conseil. Histoire et dictionnaire raisonné des chefs du gouvernements en France (1815-2007), Paris, Perrin, 2007, 916 p. » Wikipedia

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Mariage à Saint François Xavier

d’ Albert III Prouvost et d’Anne  de Maigret le 14 juin 1941.

Et d’Anne de Maigret, fille du comte Bruno de Maigret, proche parent du comte Bertrand de Maigret, le conseiller de Paris,  gendre du prince Michel Poniatowski, ministre d'Etat et de l'Intérieur du gouvernement Chirac.

St-Francois-Xavier-Paris

Maggy-Rouff-Black-Jacket-1937 

Mariage à Saint Louis des Invalides 

Carole Prouvost avec Bruno Toulemonde

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« Mercredi prochain 26 octobre, à midi précis, en l'église Saint-Louis des Invalides,

sera célébré le mariage de Mlle Jacqueline Lenglart,

fille de M. Jacques Lenglart et de madame, née Prouvost, avec M. Henry de Maintenant, lieutenant aux affaires indigènes (Maroc),

décoré de la croix de guerre des T. O. E., fils du lieutenant-colonel de Maintenant, officier de la Légion d'honneur, croix de guerre, et de madame, née du Passage. » Figaro 1932/10/24 (Numéro 298).

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Sainte Clotilde

Amédée 2 Charles Prouvost 1853-1927

Epousa Marie Bénat en l’église Sainte Clotilde le 2 février 1875 ;

les orgues étaient tenus par César Franck.

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Mariage-Amedee-Prouvost-Sainte-Clotilde-Paris-2-fevrier-1875     Mariage-Amedee-Prouvost-Sainte-Clotilde-Paris-2-fevrier-1875

« C'est avec une grande affection et un vrai respect que j'ai cherche à évoquer les souvenirs de mes grands-parents, dans quelques pages de mon cru. Ils nous ont laissé un inoubliable souvenir. C'est un hasard qui les a fait se rencontrer mais un divin hasard si j'ose dire. J'ai toujours entendu dire qu'ils attendaient tous deux devant le confessionnal de la chapelle des Etrangers, rue de Sèvres à Paris, et que grand-père ému par la beauté de Celle qui devait devenir sa femme, chercha par la suite à la rencontrer. Le mariage fut célèbre à la basilique Sainte Clotilde, le 2 février 1875.  Les orgues étaient tenues par César Franck.

Nos grands-parents formeront  pendant 52 ans le plus  uni, le  plus charmant et le  plus chrétien des ménages. Ceci est illustré par le testament du grand-père que m'a communique Hubert Dubois: « Je remercie ma femme du bonheur qu'elle m'a donné, de ses bontés sans nombre, de sa vertu qui m'a soutenu, encourage et fortifie. Je lui demande pardon des peines et des offenses que j'ai pu lui faire. Qu'elle soit indulgente, prie beaucoup et fasse prier beaucoup pour son époux qui l’a tant aimée ».

Monsieur Amédée Prouvost est le type du grand industriel roubaisien, actif, intelligent, dominant tout un monde par l’exemple, le prestige de son travail et de son dévouement. Il est, de plus, un artiste et un lettré ; sa maison est une bibliothèque et un musée d’art. Il se délasse de ses longues journées de labeur à feuilleter les beaux livres ou à contempler sa collection de primitifs. A son école, le futur poète apprend le secrêt d’embellir par l’esprit et le goût les vies les plus austères.

On ne lui dit point, mais il voit bien que les vertus de ses ancêtres revivent en son père. Il salut en lui, avec une admiration qui grandira sans cesse, un de ces chefs de l’usine et du foyer dont il vient de contempler le magnifique cortège » Lecigne, Amédée Prouvost, Grasset, 1911

 

Joséphine Prouvost, Madame Charles Droulers

    Née le 13 août 1845 à Roubaix, décédée le 21 janvier 1919 à l'âge de 73 ans

Droulers-Prouvost-Josephine-par-Aimée-Morotgrandes familles du Nord ; grandes familles des Flandres

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Le 30, rue Saint Dominique, Paris  Joséphine Prouvost   Sainte Clotilde

 

On nous annonce la mort de Mme Droulers-Prouvost, présidente de la Croix-Rouge), section de Roubaix,

décédée 30, rue Saint-Dominique, à Paris. Elle était la mère de MM. Charles Droulers, René Wibaux et MM. Eugène Wattinne.

 

Ses obsèques seront célébrées, en l'église Sainte-Clotilde, le vendredi courant, à neuf heures et demie.

 

Elle est la cousine germaine de Charles Jérôme Prouvost 1837-1906.

 SAINT PIERRE DU GROS CAILLOU 

« En l'église Saint-Pierre du Gros-Caillou, mardi, a été célébré, en présence d'une élégante assis- tance, le mariage de Mlle Odile Desurmont, fille de M. Jules Desur- mont et de madame, née Prouvost,

avec M. Claude François-Marsal, fils de M. François-Marsal et de madame, née Duroch.  La bénédiction nuptiale a été don- née par le Père Decarreaux, qui transmit aux jeunes époux la béné- diction péciale que le Souverain Pontife avait daigné leur envoyer. Les témoins étaient, pour la ma- riée M. Robert Prouvost et M. Jules-Edouard Desurmont pour le marié Mme d’ Avrillé des Essarts et M. Thierry de Boccard ».

Figaro 1938/10/28 (Numéro 301).

Claude est le petit fils de Cyprien Fabre, né le 16 février 1838, Marseille (13, Bouches-du-Rhône), décédé le 8 mars 1896, Cannes (06, Alpes-Maritimes) (à l'âge de 58 ans),

fondateur de la Maison de Commerce C.F. Fabre & Cie, fondateur de la Compagnie Française de Navigation à Vapeur Cyprien-Fabre & Cie, président de la Chambre de Commerce de Marseille.

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Sainte Clotilde

MARIAGE d’Evelyne Paul-Reynaud,

fille de Paul Reynaud et Dominique Jacques Demey,

petit fils de Suzanne Prouvost-Toussin

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Reynaud_plaque,_5_Place_de_Palais_Bourbon,_Paris-grandes familles du Nord ; grandes familles des Flandres ; grandes familles des hauts de France_7.

 

 

 

 

 

Suzanne Prouvost 1892
& René Toussin 1882

 

 

 

 

 

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Paul Reynaud 1878-1966
Président du Conseil (1940-1940)
Avocat, homme politique, président du conseil
Ministre des Finances (1938-1940),
Ministre des Affaires Etrangères (1940), Ministre des Affaires étrangères (1940),
Ministre de la Justice (1932 et 1938),
Ministre de la Guerre (1940)
Né le 15 octobre 1878 - Barcelonnette (Alpes-de-Haute-Provence)
Décédé le 21 septembre 1966 - hôpital américain, Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine)
Inhumé en 1966 - cimetière du Montparnasse, Paris (75) - 14e arrondissement


&1949 Christiane Mabire +2002

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Annette Toussin
& Jacques Demey +

 

 

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Evelyne Paul-Reynaud

 

 

Dominique-Jacques Demey

 

 

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Evelyne Demey, Paul Reynaud, Mon Père, Annexe correspondance de Charles De Gaulle à Paul Reynaud, Paris, Plon, 1980. 

 

 

Saint-Sulpice

Hier a été célébré, en l'église Saint-Sulpice,

le mariage de M. Charles Droulers-Prouvost,

docteur en droit, fils de Charles Droulers et de Joséphine Prouvost

avec Mlle Thureau-Dangin, fille du membre de l'Académie Française.

Thureau-dangintrois poetes Prouvost-grandes familles du Nord ; grandes familles des Flandres ; grandes familles des hauts de FranceSaint-Sulpice

 •          Hier a été célébré, en l'église Saint-Sulpice, le mariage de M. Charles Droulers, docteur en droit, fils de feu M. Droulers, ancien président du tribunal de commerce de Roubaix, avec Mlle Thureau-Dangin, fille du membre de l'Académie française.  La bénédiction nuptiale leur a été donnée par le R. P. Mussy, dominicain, parent de la mariée.

Les témoins étaient, pour le marié : M. René Wibaux, son beau-frère, et M. Amédée Prouvost, son oncle ; pour la mariée : MM. François et Jean Thureau-Dangin, ses frères.

La quête a été faite d'un côté par Mlle Droulers et le lieutenant Pierre Thureau-Dangin, de l'autre par Mlle Thureau-Dangin et M. Amédée Prouvost.

Reconnu dans la nombreuse assistance, outre les membres des deux .familles : MM. Brunetière, duc d'Audiffret-Pasquier, Gréait Lavisse, Boissier, Theuriet, comte Vandal, Oppert, comte et comtesse de Lasteyrie, M. Henri Houssaye et comtesse Houssaye, M. et Mme Henry Cochin, M. et Mme Paul Leroy-Beaulieu, M. et Mme Anatole Leroy-Beaulieu, M. et Mme Gamard, marquis de Vogué, Mme Cavaignac, M. et Mme Coppinger, M. et Mme Gabriel Dufaure, comte et comtesse de Rambuteau, comtesse de la .Ferronnays, comtesse de Beaumont, MM. César Caire, Paul Boudarie, Mme Massieu, comtesse François de Franqueville, Mme Daroy, M. et Mme Jean Darcy, baron de Baulny, baronne Cochin, comte et comtesse de Vaux Saint-Cyr, M. et Mme Thome, général baron de Randal et baronne de Randal, M. Alexandre Sénart, M. Emile Senart, vicomte d'Avenel, M. et Mme de Piépape, M. d'Indy, M. et Mme Camille Bellaigue, baron et baronne de Meaux, M. Buffet, comtesse Delaborde, comte et comtesse François Delaborde, marquise de Forbin, comte et comtesse-Maxime de Germiny, comte et comtesse Frémy, général et Mme Humann, M. et Mme René Frémy, M. de Kermaingant, M. Louis Dailly, Mme Batereau, M. et Mme Germain Lefèvre-Pontalis, M. et Mme Pierre Leroy-Beaulieu, M. et Mme de Saint-Maurice, M. Daumet, vicomte de Ribemont, M. Louis Paul Dubois. M. et Mme Pages, etc., etc.

Les Thureau-Dangin étaient propriétaires du petit hôtel de Nivernais, à proximité, 11, rue Garancière. C’est le duc de Nivernais, qui édifia les bâtiments du 10 bis, rue de Tournon et ceux du 11, rue Garancière, Petit-hôtel de Nivernais.

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Le 22, rue Barbet de Jouy à Paris

" Mais les Prouvost sont aussi con vies aux grands bals d'après-guerre. Elégance raffinée chez Violette de Pourtalès au Palais rose où toutes les femmes sont parées de plumes extravagantes. Fastes éclatants a l'hôtel Lambert, sous la houlette d'Arturo Lopez, très lie alors avec la princesse Ghislaine de Polignac, amie d'Anne .Je me souviens surtout du bal donne par Guy de Rothschild en 1959, dit-elle. Une extraordinaire fête princière. Le couple offre des réceptions plus intimes dans son appartement parisien de la rue Barbet-de-Jouy, dans le VIIe arrondissement. Les fenêtres' s'ouvrent sur le jardin du musée Rodin : «Nous nous efforcions de créer des tables animées en mélangeant le plus possible nos· invites, raconte ·Mme Prouvost. J e m'y amusais plus qu'aux grandes réceptions et il était loin de m.'être désagréable que les hommes me fassent un brin de cour.» Albert-Auguste Prouvost « Toujours plus loin »mémoires écrits en 1992éditions de la Voix du Nord

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Le 52, rue de Bourgogne à Paris

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Miniature peinte par Guillaume HG Thompson (2012)

Cette ravissante enfilade de salons est dans un immeuble historique du XVIII° siècle,
construit pour l'intendant du Prince de Condé, Rue de Bourgogne,
au cœur de l’historique Faubourg Saint-Germain, 7ème arrondissement de Paris,
à quelques pas du Musée Rodin, du Palais Bourbon, du Musée d’Orsay.

 Ouvrant par 9 fenêtres sur une élégante cour classée, arborée et pavée, cette enfilade de plus de 100 m2 exploitables comprend :
- le Vestibule d’Honneur,
- un Cabinet de Curiosités,
- la Grande Salle à Manger,
- le Salon Bleu (orné de boiseries d’époque Louis XV rechampies bleu).

Le Paris éternel et onirique, sorti tout droit d’un film de Woody Allen

Le vestibule d'honneur constitue un premier salon de l'enfilade :

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Photo Grégory Chinon                                              http://www.flickr.com/photos/mobileohm/

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Le  Cabinet de Curiosités :
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Photo Grégory Chinon


La salle à manger 

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Photo Grégory Chinon

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Le Salon  Bleu aux boiseries du XVIII° siècle et le Bureau

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Photo Grégory Chinon

La cour pavée et arborée du XVIII° siècle :

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L'hôtel de Bérulle, 15, rue de Grenelle, Paris 7

Diane Segard

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photos J.F Venet.

mariée avec Thierry Martin de Beaucé, ENA 1968, promotion Turgot, administrateur civil, ministre
puis mariée avec Bernar Venet. 

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"Bernar Venet est un artiste plasticien français, né en 1941 à Château-Arnoux-Saint-Auban dans les Alpes-de-Haute-Provence. Il réside aux États-Unis où il s'est fait connaître pour ses sculptures d'acier et ses dessins.

Bernar Venet commence comme assistant décorateur à l'Opéra de Nice à la fin des années 1950. De 1961 à 1963, il montre des toiles recouvertes de goudron1 parce que « le noir, c’est le rejet de la communication facile[réf. souhaitée] ». Sa notoriété débute durant cette période avec la réalisation d’une sculpture sans forme spécifique composée d’un tas de charbon versé à même le sol1. Sa faculté d’abstraction intellectuelle et son goût pour le raisonnement mathématique et l’expérimentation[réf. souhaitée] le conduisent à ce qui sera bientôt l’art conceptuel. Marcel Duchamp disait de lui : « Venet, vous êtes un artiste qui vend du vent1. »

 

En 1966, il s’installe à New York. Les mathématiques et les sciences pures lui sont une source récurrente pour imposer la « monosémie » dans le camp artistique[réf. souhaitée]. De 1971 à 1976, il marque une pause dans ses recherches, cesse toutes pratiques artistiques et revient en France où il écrit et enseigne à la Sorbonne1.

Après ces six ans de réflexion et son mariage avec une riche américaine1 il réintègre son atelier en 1976. La ligne, sous toutes ses variantes mathématiques et ses manifestations physiques, prend une place prépondérante dans son travail. Des toiles, succès aux États-Unis1, puis des reliefs en bois, il passe rapidement à la sculpture. En 1983, il met en place la structure de base de ses Lignes indéterminées. Il les réalise en acier corten et les installe dans de nombreux espaces urbains et collections publiques, notamment à Nice, Paris, Berlin, Tokyo, Strasbourg, Pékin, Austin, San Francisco, Musée de Grenoble, etc.

En 1999, il réalise l'installation à Cologne d'une sculpture 4 Arcs de 235,5 °, à l'occasion du sommet du G8. Il effectue également une commande publique pour la nouvelle université de Genève.

En 2001, il reprend un ancien projet qu’il n’avait pu faire aboutir : l’autoportrait, très éloigné de la perception subjective des artistes à laquelle nous sommes habitués, résultat d’un examen médical tomodensitométrique. De même, il réactive une série de peintures sur toile des années 1960, en choisissant des motifs puisés dans des livres de mathématiques, mais avec une plus grande liberté formelle. Suivent les Saturations, nouvelles toiles sur lesquelles il superpose plusieurs équations jusqu’à brouiller définitivement leur lecture. Un concept développé aussi dans son activité photographique ou sonore, ainsi que dans ses performances.

Les nouvelles sculptures Lignes indéterminées de Bernar Venet annoncent une orientation nouvelle qui souligne son penchant pour le désordre, la complexité et l’indétermination. Elles furent exposés à Park Avenue à New York, à Shangai et également à Bordeaux (de juin à octobre 2007).

En 2011 le sculpteur installe des œuvres monumentales dans les jardins de Versailles2 et le domaine de Marly3." Wikipedia

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Traversons la Seine et allons dans le 8ème arrondissement.

Les liens avec le Rond-Point des Champs Elysées à Paris 

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Ce rond-point sur la plus prestigieuse des avenues parisiennes a été tracé dès 1670, mais il n’a été aménagé que vers 1815. Un jet d’eau y est placé en 1817, appelé « La gerbe ». Une statue équestre de Louis XV est envisagée en 1828, mais les événements de 1830 font capoter l’entreprise. A la place est édifiée une grande fontaine, en plein milieu du carrefour. Incompatible avec l’augmentation du trafic hippomobile, elle est détruite en 1854. Six bassins et leurs fontaines sont placés sur les côtés de la place, dont le centre est offert à la circulation. En 1935, les fontaines sont remplacées par des œuvres d’art du maître verrier et bijoutier René Lalique. Elles disparaissent en 1958, remplacées par des modèles réalisés par le maître verrier Max Ingrand.

« L'élégance de la tenue était à cette époque le souci majeur des Messieurs comme des Dames. Pour vous donner une précision, il était de règle, a partir de onze heures du matin, de porter sur les Boulevards le chapeau haut de forme et des gants, au moins tenus a la main. Les snobs y ajoutaient un monocle et une canne. Les grands rendez-vous de la société « chic» étaient en fin de matinée l'Avenue du Bois et surtout la partie de l'Avenue de Longchamp dénommée « Avenue des Acacias » ou par antiphrase « les sentiers de la vertu ». Que de cavaliers et d’amazones! Le soir dans les restaurants ou les salles de spectacle, l'habit et le chapeau claque étaient de rigueur; dans les petits théâtres le smoking était toléré. Les dames étaient en robes largement décolletées: leurs chapeaux de dimensions extravagantes étaient couverts des plumes des oiseaux les plus rares, notamment des aigrettes. L'hiver c'était un déploiement de fourrures, d'étoles de zibeline, d'hermine ou de chinchilla. Comme celle de tous les jeunes ménages de tous les temps, -notre existence de 1906 à 1914 fut intensément active : diners, soirées dansantes, voyages fréquents à Paris, puis en aout longues vacances. Rita animait par son entrain toutes ces réceptions et une semaine sur deux, nous passions un large weekend dans la capitale.» Albert-Eugène Prouvost: 1882-1962

 
N° 3 : Hôtel d'Hautpoul :

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Prouvost-Desurmont-Robert-Therese

Photo Ferdinand  Cortyl

Robert et Thérèse Prouvost vécurent  de 1920 à 1936 dans cet immeuble du 3, Rond-Point des Champs Elysées, aussi situé au 60, avenue Montaigne à Paris, au 3° étage, cet hôtel ayant appartenu aux  La Bédoyère-Bucaille.En 1936, ils ne donnèrent pas suite à la location car extrèmement cher et s’installent dans le 16°, 56, boulevard Flandrin en 1935 jusqu’à sa mort.

Nathalie Droulers- La Caze, née à Paris 8ème, arrière petite fille de Joséphine Prouvost 1845-1919, mariée en1982, Milan (Italie), avec Serge Huchet de La Bédoyère, né le 10 mai 1950, Paris VIIIème, décédé en avril 2004, inhumé le 7 avril 2004, Paris (53 ans), agent de change. Famille originaire de Bretagne. D'ancienne extraction en 1427, elle fut maintenue noble le 7 octobre 1668. Honneurs de la Cour en 1784. Comte de l'Empire en 1815. C'est le Général Huchet de La Bédoyère qui ouvrit les portes de Grenoble à Napoléon 1er au moment des Cent-Jours.

Huchet-de-la-Bedoyere-Droulers

 No 7 : Hôtel d'Espeyran :

Rond-Point-Champs-Artcurial

Hôtel particulier construit en 1888 en style néo-Louis XV par l'architecte Henri Parent pour Félicie Durand (1819-1899), veuve de Frédéric Sabatier d'Espeyran (1813-1864), d'une riche famille de négociants et propriétaires originaires de Montpellier, qui s'installe à Paris avec leur fils Guillaume (1850-1938) après le décès de son mari. Abrite aujourd'hui le siège de la maison de ventes aux enchères Artcurial.

DalleFrancois2 - Copie

Imaginé par Liliane Bettencourt et François Dalle en 1975, Artcurial a eu pour vocation de faire connaître l'art contemporain en le "démocratisant ". François Dalle (né le 18 mars 1918 à Hesdin - décédé le 9 août 2005 à Genève en Suisse) transforma une PME fondée par Eugène Schueller en numéro un mondial des produits cosmétiques : L'Oréal. La personnalité hors du commun de François Dalle a fait de lui l'un des plus grand capitaine d'industrie du XXe siècle et un visionnaire hors pair. Il est le cousin germain de Madame Charles Prouvost-Dalle.

Hervé Poulain Isabelle-Prouvost

 Hervé Poulain est commissaire-priseur depuis 1969, associé de la maison de commissaire-priseur Artcurial au Rond-Point de Paris.. Il a épousé Isabelle Prouvost, petite fille de Jean Prouvost.

Figure familière du monde de l’art, Il orchestre avec brio et esprit des ventes de toutes spécialités depuis plus de trente ans. C’est en mêlant ses deux passions, l’art contemporain et la vitesse, qu’il a inventé le concept de « Art Cars » : Lors de ses onze participations aux 24h du Mans il a confié la décoration de ses voitures à des artistes de renom comme Calder, Lichstenstein, Stella, Arman, Warhol ou César. Il fait autorité, entre autres, sur le marché des Automobiles de collection et du Design. Hervé Poulain est le Président fondateur du SYMEV (Syndicat National des Maisons de ventes aux enchères) et du CNMA (Conseil National du Marché de l’Art). Hervé Poulain est aussi l’auteur de cinq ouvrages dédiés à l’art : L’art et l’automobile (1973), Un siècle de peinture française (1976), Une collection d’avance (1986), L’art, la femme et l’automobile (1989), Mes Pop Cars (2006).

Quelques immeubles plus loin, sur ce coté de l’avenue Montaigne, on se souvient d’avoir été chez François Prouvost, fils de Georges et Marthe Prouvost-Virnot, branche ainée.

 
No 12-14 : Hôtel Bamberger :

Rond-Point-Champs-Figaro

À l'origine, l'hôtel particulier situé à cette adresse fut édifié pour le financier belge Henri Bamberger (1826-1910), directeur de la Banque de crédit et de dépôts des Pays-Bas et l'un des fondateurs de la Banque de Paris et des Pays-Bas, qui « avait installé dans ce palais tous les signes de sa fortune et l'infortune de sa singulière laideur [...] Entre autres disgrâces, une difformité, qui l'avait fixé pour toujours dans l'attitude du chasseur prêt à tirer, lui avait fait donner, dans la société où il avait tenu à s'imposer, le sobriquet de Couche-en-joue. [...] Il paraît qu'il avait jeté son dévolu sur une demoiselle Minnie David. Mais celle-ci préféra devenir Mme Paul Bourget. [...] Finalement, Couche-en-joue fut agréé par Mlle de Moracin, fille du baron de Moracin, et cette alliance avec une catholique n'alla pas sans soulever maints commentaires [...] »16 M. Bamberger voulut faire don de son hôtel au Jockey Club de Paris lorsque celui-ci chercha un nouveau siège en posant pour seule condition d'y être admis, mais le cercle déclina hautement la proposition et s'installa rue Scribe. L'hôtel abrita ensuite le quotidien Le Figaro à l’époque de Jean Prouvost ; il n’y allait pas beaucoup. Siège de la maison de couture Jean Dessès après 1958.

Jean-Prouvost-homme-de-presseJean d'Ormesson dans <br/>son bureau au Figaro, <br/>à l'époque du Rond-Point des Champs-Élysées.<br/>
Jean Prouvost ; Jean d'Ormesson dans son bureau au Figaro, à l'époque du Rond-Point des Champs-Élysées. Crédits photo : Rue des Archives/Credit: Rue des Archives/AGIP. 

Jean d'Ormesson a épousé la fille de Ferdinand Béghin. « Ma plus grande impression parisienne. le jour où suis entré au Figaro. On m'a montré mon bureau, dont le balcon offrait un large point de vue jusqu'à l'Étoile. Je me suis dit. À nous deux Paris. Je n'ai pas eu le temps d'être grisé par l'orgueil car je devais préparer ce jour-là un discours sur Jules Romains. »


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