Quelques illustrations de la lignée des

Lestienne

Branche ainée : Narcisse Lestienne 1806-1877

& Anne Catherine de Proost 1816-1884

Quelques personnalités de cette branche (sans liens généalogiques) et alliances:

 Henri Lestienne 1845-1912 époux de Antoinette Marie Prouvost 1849-1924 : grand chrétien, esprit cultivé, cœur délicat, d’une rare sensibilité et d’une magnifique droiture, 
n’admettait chez ses subordonnés ni rébellion, ni paresse.
Ils habitaient 33, rue Neuve à Roubaix

Lestienne-Prouvost

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Pierre Amédée Lestienne -Marie-Louise-ToulemondeLestienne-Prouvost-Pierre

Prouvost-Amedee-III

Les mariés le  17 novembre 1897, deux cousines germaines épousant deux cousins germains, posant sur la terrasse du 113, boulevard de Paris à Roubaix, chez les Amédée II :

à gauche, Antoinette Lestienne, née le 3 août 1877, Roubaix (Nord), décédée le 17 septembre 1938, Royat (Puy-de-Dôme) (à l'âge de 61 ans). avec Joseph Toulemonde, né le 2 mars 1876, Roubaix (Nord), décédé le 12 avril 1972, Roubaix (Nord) (à l'âge de 96 ans), fabricant de tissus, avec, à l’extrême gauche, A gauche, Antoinette Marie Prouvost épouse Henri Lestienne.

A droite, Jeanne Marie Prouvost, née le 14 août 1878, Roubaix (59, Nord), décédée le 10 novembre 1958, Roubaix (59, Nord) (à l'âge de 80 ans).avec Jules Pierre Toulemonde, né le 11 janvier 1875, Roubaix (Nord), décédé le 19 avril 1939, Athènes (Grèce) (à l'âge de 64 ans). Assise au premier rang, Madame Bénat, derrière, au centre, sa fille Madame Amédée II - Charles Prouvost, à l’extrême droite, debout, Amédée II-Charles Prouvost.

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Documents Paul-Henri Guermonprez.

L’abbé Henri Lestienne-Prouvost 1870-1915, petit fils d’Amédée I Prouvost, fondateur des cités jardins de Lille et de sa banlieue, organisateur de nombreuses œuvres ouvrières et sociales, aumônier volontaire de la Grande Guerre, cité par l’ordre du jour de la 2° armée par le Général de Castelnau, blessé grièvement le 18 juin 1915 dans les tranchées d’hébuterne, mort à Amiens le 6 juillet 1915, ayant offert sa vie pour ses soldats, pour la France, pour sa famille et pour toutes ses œuvres de Lille. Il était mystique, foncièrement artiste, philosophe, fin lettré, très bon gestionnaire.

abbé Henri Lestienne-Prouvost 1870-1915

Henri-Lestienne-ProuvostHenri-Lestienne-Prouvost

      Lestienne-Henri-Ordination   Lestienne-Henri-couverture       

1     Les  Pierre Amédée Lestienne 1872-1947

&1894 Marie-Louise Toulemonde 1874-1957

Pierre Amédée Lestienne -Marie-Louise-Toulemonde

 

Pierre Amédée Lestienne -Marie-Louise-Toulemonde

Pierre Amédée Lestienne -Marie-Louise-Toulemonde

Pierre Amédée Lestienne -Marie-Louise-Toulemonde

Pierre Amédée Lestienne -Marie-Louise-ToulemondePierre Amédée Lestienne -Marie-Louise-Toulemonde

Pierre Amédée Lestienne -Marie-Louise-ToulemondePierre Amédée Lestienne -Marie-Louise-Toulemonde

Pierre Amédée Lestienne -Marie-Louise-ToulemondePierre Amédée Lestienne -Marie-Louise-Toulemonde

  Pierre Amédée Lestienne -Marie-Louise-ToulemondePierre Amédée Lestienne -Marie-Louise-Toulemonde

 

Pierre-Amédée Lestienne-Toulemonde était le petit fils d’Amédée Prouvost ; il  avait 16 enfants , magnifique famille. Il participe dès 1910  à l’action de la section roubaisienne de la Ligue populaire des pères et mères de familles nombreuses fondée par Simon Maire en 1908. La famille s’était pris de passion pour la photographie. Merci à François Olivier-Six pour cette série admirable.

Pierre Amédée Lestienne -Marie-Louise-ToulemondePierre Amédée Lestienne -Marie-Louise-Toulemonde

Pierre Amédée Lestienne -Marie-Louise-Toulemonde

SOUVENIRS DE LA GUERRE  1914 – 1918 de Marie-Louise Toulemonde 1874-1957
épouse de Pierre Amédée Lestienne-Prouvost


Malgré les angoisses, on n’en réalise pas encore toutes les horreurs.
A ROUBAIX, on craint des troubles. Comme nous habitons Rue Neuve, au centre de la Ville, nous allons chez mes parents, 49 Rue Saint Georges : la maison ne donnant pas directement sur la rue. Mes belle-sœurs font de même. Nous sommes une cinquantaine : on couche par terre et les enfants dans des paniers à linge. Le calme revient : chacun rentre chez soi.
Le 24 Août, les Allemands sont à BRUXELLES. Ici, c’est la panique. Mes parents partent pour DINARD, avec les familles de Joseph et Pierre TOULEMONDE. Pour moi, je ne songe pas à partir : mon mari n’étant pas mobilisable à cause de ses nombreux enfants. Mais au début d’Octobre, les Allemands demandent l’inscription de tous les hommes. Mon cher mari part au début d’Octobre pour la France libre. Je reste seule, bien angoissée, attendant mon 15ème enfant. L’Abbé part avec son père pour reprendre ses études au Séminaire d’Issy. Henry a 17 ans, je le garde avec moi. Mais peu de temps après, les Allemands demandent l’inscription des jeunes. Je le mets en pension chez les Jésuites au TOUQUET (Belgique) attendant la première occasion pour le faire partir pour la France libre. La frontière belge est bien gardée, et je dois user de stratagème pour aller voir Henry, en trompant la surveillance des Allemands.
Le 9 Décembre 1914, naissance de Marie-France : belle grosse fille que son Papa ne connaîtra que quand elle aura 10 mois. Nénette, encore bien jeune, est une bonne société et un soutien pour moi.
Je n’ai plus qu’un désir, c’est de partir en France libre. Mais comment, avec mes 13 enfants ?.. Il faut d’abord que je mette Henry en sûreté. Après bien des hésitations, je le confie à un forain spécialisé comme passeur. Il part au début d’Avril, avec Maurice PENNEL, Séminariste, ami de l’Abbé, qui sera tué quelques mois plus tard. Henry lui-même, mourra des suites de gaz asphyxiants quelques mois après l’armistice, bien triste de n’être pas mort au front. Le voyage est difficile : 80 kilomètres à pieds, trompant la surveillance des Allemands, passant la nuit dehors, se traînant sous les barbelés pour arriver en Hollande, et de là à  BOULOGNE où il retrouve son Père. Je suis sans nouvelles de lui pendant plusieurs semaines et bien angoissée, car les Allemands tirent souvent des coups de feu à frontière. Grande joie de son Père. Henry s’engage à 17 ans I /2 pour ses classes dans l’artillerie et part pour le front en Avril et il est blessé au genou et hospitalisé à NORTON. Il sera gazé à la forêt d’Hothulst (Belgique) et réformé.
En Avril 1915, je commence mes démarches pour partir en France libre. Elles n’aboutiront qu’en Septembre, après bien des difficultés et des déceptions. Nénette est mon bras droit et mon ange gardien ; elle a pris ma cause en mains et se débat dans les commandanture. Ses frères et sœurs ne se rendront compte que plus tard de son dévouement.
En Mai 1915, les Allemands donnent des laisser-passer aux Français habitant la Belgique pour retourner en France libre. Par la complaisance d’une famille amie : Me LEFRANCOIS à qui je dois beaucoup de reconnaissance, j’obtiens de me faire domicilier chez elle à HERSEAUX, ce qui avait de graves inconvénients, (comme on le verra par la suite). Les Allemands font des enquêtes chez Me LEFRANCOIS. J’y laisse plusieurs enfants qui ont consigne de dire que leur mère est en courses. Je demande un certificat de malade pour partir plus facilement, et je suis appelé à BRUXELLES où un médecin allemand, bon cœur, me donne un certificat de complaisance « maladie de cœur, très grave », pour que je puisse rejoindre mon mari. Un laisser-passer en bonne forme arrive à HERSEAUX en Septembre. Je dois passer la frontière belge en fraude avec 13 enfants ; le cœur me bat, je passe la dernière. A la frontière hollandaise, fouille minutieuse. J’avais de faux papiers pour Jacques, et de l’argent français : à BRUXELLES on m’avait dit que je ne pouvais pas l’emporter. Je passe la nuit avec Nénette à le cacher dans les ourlets des robes. On le trouve, mais la femme qui visite a encore pitié de moi et de mon troupeau d’enfants, et me le rend.
Donc, les Allemands, furieux de mon départ de ROUBAIX, où j’étais inscrite, se vengent sur ma belle-mère : A.M.LESTIENNE, âgée de 65 ans et qui habitait chez sa fille, Me Joseph TOULEMONDE.  Ils vont la réveiller le soir à 11 heures et veulent l’amener en prison. On obtient sa grâce pour le lendemain. Elle peut se défendre en montrant une lettre que je lui avait écrite lui disant que « j’étais tout à fait brouillée avec elle, que j’étais partie sans lui dire au revoir, qu’elle n’avait pas essayé de m’aider pendant cette guerre, et qu’elle ne savait pas ce que j’étais devenue ». Grâce à cela, elle a été relâchée.
J’arrive à FLESSINGUE (Hollande) vers 11 heures du soir. Nuit dans un hôtel borgne près des quais. Les enfants couchent 5 ou 6 dans le même lit, et moi, dans un fauteuil. Le lendemain, visite au Consulat où l’on me donne les papiers pour l’Angleterre. Embarquement le soir pour TILBURY. Longues formalités de douane. Les jumelles tombent par terre, endormies. De FLESSINGUE, j’envoie un télégramme à DINARD, à mon cher mari, qui arrivera à LONDRES deux jours plus tard. C’est dans la Gare de CHARING CROSS que nous nous retrouverons. Je passe sous silence la joie de revoir.
La traversée a été bonne – 36 heures – à TILBURY où je débarque, les Anglais me demandent des renseignements sur les armées allemandes qui sont à ROUBAIX. Je retrouve à LONDRES mon frère Louis et des amis. La guerre semble terminée pour moi avec le revoir de mon cher mari. Les épreuves recommenceront vite avec la mort de mon cher papa à DINARD, celle d’Henry à Paris et de JACQUES à ST GERMAIN.
De FOLKESTONE, nous partons pour DIEPPE. Le bateau est convoyé par des avions car des sous marins sont signalés. Je ne crains plus rien maintenant que mon mari est avec moi. Les Dames de St Maur à AUTEIL nous hébergent dans leur pensionnat. Tous les maris éplorés viennent me demander des nouvelles de leurs femmes et de leurs enfants restés  à ROUBAIX. Trois mois plus tard il y aura des trains de réfugiés. Je pars pour DINARD (Septembre 1915) où je revois mon cher Papa qui mourra quelques semaines plus tard. Puis c’est ST GERMAIN où Jacques sera opéré de l’appendicite et mourra le 27 Avril 1916.
ST GERMAIN est loin de PARIS ; les communications sont difficiles et mon mari ne peut revenir déjeuner. Les DOGUIN mettent à notre disposition le 56, Rue du Docteur Blanche à AUTEUIL, maison spacieuse, quartier agréable. Les enfants jouent sur la rue comme au village. L’hiver se passe tranquillement.
En Septembre 1917 commence l’idylle entre Nénette et Marcel. Ce dernier est interné en Suisse, comme grand blessé, après avoir eu une conduite héroïque pendant la guerre. Blessé très gravement en Septembre 1914, il reste plusieurs jours sur le champ de bataille ; ses plaies s’infectent et il est transporté mourant, comme prisonnier de guerre en Allemagne. Quelques mois plus tard, a lieu l’échange des grands blessés et il est dans les premiers à être interné en Suisse. Après l’enfer de la guerre, ce séjour est pour lui un paradis terrestre. Il demande la main de Nénette qu’il connut avant la guerre, revient en France : première rencontre à Notre Dame des Victoires, et ce sont les fiançailles, puis le mariage en l’église de l’Assomption : beau militaire en uniforme bleu horizon de la couleur de ses yeux, médaille militaire, légion d’honneur. Puis c’est le repas : 50 personnes à table, repas du grand traiteur de PARIS : POTEL & CHABOT; quelque noce après ces années de privations, chant des enfants composé par Père. L’hiver 17 se passe tranquillement et tristement. En Avril 18 les Allemands tirent sur Paris avec la grosse Bertha installé en secret. C’est la fuite générale. Nous partons pour le VAL ANDRE où Henry est hospitalisé, et c’est le début de la grande offensive dirigée par FOCH et qui mettra fin à la guerre. Le 12 Juin c’est la naissance de mon 16me, Louis ; baptême à PLENEUF, dragées lancées aux enfants, et le 4 Août, la joie recommence avec la naissance de Marcel Fils. Comme l’hiver sera dur au Val André où il n’y a ni charbon, ni électricité, nous refaisons des bagages pour la 10me fois et nous partons pour la BAULE, avec Henry cette fois, qui a été réformé. François et Claire y font la scarlatine et sont soignés par une bonne sœur … qui n’a de bon que le nom. Henry devenant plus malade et l’armistice étant conclu, adénite généralisée suite des gaz, nous retournons rue du Dr Blanche où Henry mourra le 7 Mai 1919. Il sera enterré dans la crypte de la chapelle espagnole, par faveur, en attendant le retour de son corps à ROUBAIX. Puis nous passons l’été au BOUQUETOT, près de Pont l’Evêque. Et c’est  le retour  à ROUBAIX en Septembre 1919. Il nous manquait Henry et Jacques, morts tous deux saintement : Que la volonté de Dieu soit faite."

SOUVENIRS DE LA GUERRE : 1939- 1945

L’année 1939 est pleine d’angoisse. Depuis l’arrivée d’Hitler au pouvoir, le monde tremble. Hitler envahit tous les Pays : il n’y a pas de neutralité pour lui. Pas plus que la France, l’Angleterre n’est prete , et le 3 Septembre, c’est la déclaration de guerre. J’ai  8 fils et gendres mobilisés : l’Abbé, Michel, Antoine, Louis, Gérard Bonduelle, Michel Dubrulle, Maurice Olivier, l’Abbé Marcel Mulliez, et c’est l’angoisse dans tous les foyers.
Nous sommes au Vent de bise, on se rassemble pour moins souffrir, la table est ouverte à tous, et la bonne Zizi accueille avec son sourire habituel, toux ceux dont le foyer est vide. Mais l’automne arrive et Michel met à notre disposition sa maison de la Rue Henry Bossut. J’y habite avec Colette et trois enfants, Marie-France et deux enfants. Claire habite en face avec Michel Fils, et vient par la suite se joindre à nous.
Les Anglais occupent  le Vent de bise que, par patriotisme, je laisse meublé en grande partie. Père et moi aurons à le regretter par la suite, quand les Allemands s’y installeront, car tout sera pillé.
Chez nous, l’entente est complète. Gérard Bonduelle revient presque chaque soir car il est cantonné dans la région, de même Michel DUBRULLE, mais moins souvent. C’est « la drôle de guerre » pour les Français qui jouent aux cartes et fument la cigarette, pendant qu’Hitler prépare la « guerre-éclair ». Mais voilà que le beau petit Michel Pic a une grippe infectieuse et est enlevé le 7 Février 1940. Grand chagrin pour tous, surtout pour ses parents qui ne peuvent porter leur douleur ensemble. On l’enterre au cimetière de Roubaix.
Le 10 Mai, Hitler envahit la Belgique qui était neutre, et c’est le commencement de la fuite. On traite des peureux ceux qui partent les premiers, mais il ne faut que quelques jours pour que Roubaix se vide. Pourtant les Allemands ont déjà fait bonne garde et empêchent de passer la Somme, de sorte que beaucoup reviendront pour trouver leurs maisons déjà pillées.
Pour moi, mes enfants songent de suite à me faire partir avec Père déjà bien souffrant. Le départ est fixé au 16 à 4 heures du matin, mais la D.C.A. étant en action toute la nuit, nous ne partons que vers 6 heures, pour trouver des routes déjà bien encombrées de voitures, de civils et de militaires venus du Sud qui essayent bien en vain, de rejoindre le Nord. Des avions allemands nous survolent et jettent des bombes  qui tueront bien des civils, dont la petite Germanie DUBAR, âgée de 14 ans, tuée au milieu de sa famille.

Nous arrivons non sans peine à SOURDON, petit manoir charmant, près de Lion d’Angers, que Joseph avait loué pour abriter sa famille et que nous habiterons à 45. André MASUREL nous conduit et je le remercie de son dévouement qui, dans la suite, lui a donné bien des ennuis. Quelle détresse de me sentir si loin de tous. Mais le 19, arrivent d’Hardelot, les Joseph, ainsi que Claire et Michel fils et Mimie Olivier avec Maurice et Sabine, de Wissant les Mourcou et les Maillard, et de Varangeville Nénette et Colette avec leurs enfants. Je remercie le Bon Dieu qui a permis que nous soyons tous réunis.
On s’installe… comme pour longtemps. La maison et le pays sont charmants. Ce serait un délice pour une vacance…mais hélas ! Tout est organisé : les dames commandent le ménage, les fillettes ainées donnent des leçons de français et d’ouvrage au plus jeunes. Il fait très chaud. Le bon curé de Lion d’Angers apporte la Sainte Communion à Père, toujours bien fatigué. Les enfants font la haie sur l’escalier à l’arrivée du Bon Dieu. C’est un spectacle dont le Curé, tout édifié, me reparlera lors d’une visite que je lui ai faite quelques années plus tard.
Mais voilà que Colette se sent fatiguée, et c’est la naissance de Michel Edouard, quelques semaines trop tôt. Joseph se dévoue pour aller chercher le docteur pendant la nuit, celui-ci  se récuse ayant eu un travail fatiguant avec le passage des réfugiés. Le sage-femme du pays le remplace, elle est propre et très dévouée. Nénette arrivée de Rouget passe les nuits près du bébé : bonne Nénette. Le baptême au Lion d’Angers fait sensation par le nombre des enfants.
Mais la guerre éclair continue : nous quittons – bien à tort – notre riante demeure le 19 Juin. Le voyage est très difficile : routes encombrées, débandade de l’armée française. Joseph et Stanislas sont les seuls guides pour 35 femmes et enfants, (les Maillard nous avaient quittés huit jours avant). Nous couchons à CHOLET où il faut loger 35 personnes, toujours le même dévouement du ménage Marcel. Départ le lendemain vers 5 heures, mais le Gouvernement ayant interdit cette nouvelle fuite, les routes sont gardées par les gendarmes et nous sommes menacés 5 ou 6 fois d’être parqués avec les fuyards. Joseph implore chaque fois la pitié des gendarmes, et nous arrivons en vue de La Rochefoucauld. Mais une escadrille d’avions italiens nous force à nous cacher contre les haies et dans les ruisseaux.
Après le voyage épuisant nous arrivons au joli manoir des Ombrais où nous sommes accueillis par les MAILLARD qui nous avaient devancés. Il y avait aussi 20 réfugiés de POITIERS et on se serre pour nous accueillir. La cuisine est commune : les uns mangent à 11 heures, les autres à midi. Les chambres sont pleines : 18 dans celle des Maillard ; les enfants couchent dans les couloirs. Le cadre est encore magnifique : il y a une chapelle dans le parc avec le Saint Sacrement.
Le calme ne dure guère. Au bout de quelques jours, nous sommes réveillés par des cris d’enfants : ce sont les Allemands qui s’introduisent le matin, vers 5 heures, pour réquisitionner la maison et nous déloger dans les 12 heures.  Les messieurs parlementent, obtiennent un sursis jusqu’au lendemain… et volte face… ce sont les Allemands qui partent après avoir occupé les locaux pendant une nuit et ne nous avoir laissé que le second étage.
La vie tranquille recommence avec beaucoup d’angoisse dans le cœur, car on est sans nouvelles des militaires. La table est longue, on met les familles ensemble pour que les parents surveillent leurs enfants. C’est du reste du paradis pour eux : cousins, cousines jouent ensemble dans le beau parc.
En fin Juillet arrive une carte de Michel DUBRULLE, fait prisonnier, qu’il a jetée à la boite en partant pour l’Allemagne. Un peu plus tard, une carte de Michel et Loulou faits prisonniers et qui ont pu se retrouver dans un camps de 25.000 prisonniers, quand les officiers ont été séparés des hommes. Et la pauvre Claire restera encore sans nouvelles pendant plus de 15 jours.
Loulou et Michel ont le bonheur de travailler ensemble dans une ferme à EBOULEAU. Je me décide à conduire Michel Fils à son Papa. De Paris à Laon, 32 heures pour faire 40 kilomètres. On arrête sur les voies de garage pour laisser passer les Allemands qui déferlent. Vision d’enfer à Laon, bombardé, pas une goutte d’eau à boire. EBOULEAU est à quelques kilomètres de LAON ; il faut attendre encore une journée pour y arriver, faisant encore plusieurs kilomètres à pieds. Mais je suis récompensée de mes peines par la joie de Michel qui revoit son fils, et de Loulou, qui ne pouvaient en croire leurs yeux. Le retour est plus facile, bien que de nombreux ponts soient sautés au passage de la Loire. Aux Ombrais, Claire est heureuse car elle a eu des nouvelles de son mari.
On commence à penser au retour vers la fin d’Aout, mais la maladie arrive. Pierre LESTIENNE a une dysenterie grave dont il se remet ; mais Martin et Denys sont contaminés et Mignon sans le savoir, part avec Martin qu’elle nourrit chercher du logement à VERSAILLES. J’aurai toujours devant les yeux ce bel enfant qu’était Martin et qui, 3 jours plus tard, mourait à Neuilly de la dysenterie. Mignon elle-même, est bien souffrante et ne peut revenir chercher ses enfants à Ombrais. Et voilà que Denys est aussi bien malade. Joseph vient le chercher avec le reste de la bande, il meurt quelques jours plus tard à Versailles. Pauvres parents, et nous tous bien attristés avec eux.
Je reste à VERSAILLES jusqu’en Septembre 41 chez Mignon qui est pour moi une vraie fille et que je remercie de son dévouement.
C’est là que les prisonniers libérés comme père de quatre enfants : Antoine, Michel Dubrulle, Maurice, viennent rejoindre leur famille. L’Abbé reviendra en Août 1941 – Gérard Bonduelle avait été libéré – Michel et Loulou, toujours dans leur ferme, s’évaderont en Décembre 1940.
En Juin 41, c’est le mariage de Loulou avec la gentille Paulette. Beaucoup de difficultés pour passer la ligne de démarcation toujours bien gardée par les Allemands ; mais, en usant de ruse, chacun se retrouve au mariage. Et, en remerciant le Bon Dieu , je tourne la page de la famille , en clôturant la série des mariages que la grande ainée avait si bien commencée avec Marcel.

Manoir de SOURDON – près LION D’ANGERS
LES OMBRAIS – près de LA ROCHEFOUCAULD
VERSAILLES  - GLATIGNY

A MES  ENFANTS
Dernières recommandations de Madame P.Lestienne-Toulemonde
trouvées après sa mort
« Je veux vous remercier de toute l’affection et de toute la joie que vous nous avez données à Père et à moi et qui n’ont fait qu’augmenter depuis mon veuvage.
Si je vous laisse de doux souvenirs et des exemples de foi élevés, c’est en grande partie à votre cher Papa que vous le devez. Il a été pour moi un mari si aimant, si profondément chéri, si compréhensif, et il me semble que ce qui a été bon en moi, c’est en grande partie à lui que je le dois.
Nous nous sommes beaucoup aimés ; c’est la force du foyer et ce qui nous a aidé dans l’éducation de nos enfants et aussi dans les épreuves douloureuses qui ne nous ont pas été épargnées.
Notre consolation a été de vous voir suivre tous le bon chemin et pour moi, maintenant, de vous voir tous si unis.
Au point de vue humain, nos difficultés financières ne nous ont pas permis de vous gâter et ne vous laissent guère de largesses.
Au point de vue chrétien, vous avez tous un passé d’exemples, pas faciles à suivre dans ce monde si dissipé et bouillant. Mais votre départ est bon et j’espère que les jeunes ne se laisseront pas entamer par une vie trop facile.
Je compte sur vos prières. Ne me croyez pas meilleure que je ne l’ai paru.
Je suis contente d’aller retrouver ceux de là-haut, en comptant sur la miséricorde du Bon     Dieu pour le « grand » passage et ce qui s’ensuivra.
Je demande pardon à ceux à qui j’aurais pu faire quelque tort indépendant de ma volonté.
La joie des parents est de voir la belle union dans la famille, et je suis sure que la votre durera , étant persuadée que cette union durera toujours. »

Pierre-Marie-Louise-Lestienne-ToulemondePierre-Marie-Louise-Lestienne-Toulemonde

Quelques illustrations de descendants

d’Antoinette Prouvost

Jusqu'à la 4e génération. née le 15 juin 1849, Roubaix décédée en 1924 (75 ans), Marié le 12 mai 1869, Roubaix Henri Lestienne, né le 25 septembre 1845, décédé le 31 octobre 1912 (67 ans).

Enfants

Henri Lestienne, né en 1870, décédé le 10 juin 1915, Amiens (Somme), inhumé, mort pour la France (45 ans), en religion.

Pierre Amédée Lestienne, né le 5 septembre 1872, Roubaix décédé le 10 février 1947, Roubaix  (74 ans), négociant, poète, photographe, marié le 10 octobre 1894, Roubaix avec Marie-Louise Toulemonde, née le 24 mai 1874, Roubaix décédée le 26 novembre 1957, Roubaix  (83 ans),

Marguerite Marie Lestienne, née le 22 novembre 1880, Roubaix décédée le 6 mai 1951, Roubaix  (70 ans). Mariée le 26 novembre 1900, Roubaix avec Louis Georges Mulliez, né le 11 avril 1877, Roubaix décédé le 26 janvier 1952, Roubaix  (74 ans), industriel retordeur de laine, puis filateur de laine à tricoter "au fil d'art" devenu "Phildar".

Louis-Marguerite-Mulliez-Lestienne

Jean-Lestienne-MotteJacques-LestienneHenri-LestienneGeu0301rard%20Lestienne-TiberghienGerard-Lestienne-TiberghienBrigitte-Toulemonde

Petits enfants

Pierre Lestienne, né le 16 septembre 1896, prêtre, prélat de Sa Sainteté.

Henry Lestienne, né en octobre 1897, décédé le 7 mai 1919 (21 ans), maréchal des logis.

Marthe Lestienne, née le 7 avril 1900, Roubaix décédée le 12 juillet 1991 (91 ans). Mariée le 10 mars 1921, Hem avec Philippe Leclercq, né le 6 décembre 1899, Roubaix décédé le 30 mars 1980, Roquebrune-Cap-Martin (Alpes-Maritimes) (80 ans), industriel textile, gentilhomme du Pape,

Louis Mulliez, né le 29 septembre 1901, Roubaix décédé le 24 novembre 1974, Roubaix  (73 ans), industriel filateur, directeur gérant des Filatures Saint-Liévin, vice-président de l'Union des Industries Textiles. Marié le 24 mai 1923, Roubaix avec Pauline Cavrois, née le 22 avril 1903, Roubaix décédée le 17 septembre 2007, Roubaix inhumée le 20 septembre 2007, Roubaix  (104 ans),

Marguerite Mulliez, née le 26 juillet 1903, Roubaix Madame Saint-Henry, religieuse des Dames de Saint-Maur au Japon.

Gérard Mulliez, né le 11 juin 1906, Roubaix décédé le 21 novembre 1989 (83 ans), président directeur général de Phildar, gérant de sociétés. Marié le 22 mai 1930, Roubaix avec Françoise Cavrois, née le 26 janvier 1911, Roubaix décédée le 22 janvier 2008, Roubaix inhumée le 26 janvier 2008, Roubaix  (96 ans),

Ignace Mulliez, né le 16 avril 1910, Roubaix décédé en 1993 (83 ans), directeur des Etablissements de Zulte en Belgique. Marié le 9 juillet 1932, Roubaix avec Marcelle Toulemonde, née le 21 juin 1911, Roubaix décédée le 14 février 2008, inhumée le 19 février 2008, Mouvaux  (96 ans),

Marie-Raphaëlle Mulliez, née le 23 avril 1920, Roubaix décédée le 20 janvier 2011, Lille  (90 ans). Mariée le 18 novembre 1942, Roubaix avec Jean Mayaud, né le 28 mars 1920, Saumur (Maine-et-Loire), décédé le 17 février 2008, Sainte-Gemmes-sur-Loire (Maine-et-Loire), inhumé le 22 février 2008, Sainte-Gemmes-sur-Loire (Maine-et-Loire) (87 ans), directeur de l'usine de chapelets "Mayaud & Fils", comptable chez Bull Angers (mariage religieux le 19 novembre 1942 à Roubaix),

Francis Mulliez, né le 9 avril 1922, Roubaix décédé le 17 avril 2007, inhumé le 21 avril 2007, Lannoy  (85 ans), gérant de Phildar, fondateur des maison de retraite "les Orchidées". Marié avec Geneviève Motte, née le 7 octobre 1925, Roubaix ,

 Marie-Louise Lestienne, née le 17 septembre 1895, décédée le 15 décembre 1991 (96 ans). Mariée avec Marcel Mulliez, né le 16 septembre 1891, Roubaix décédé le 19 octobre 1984 (93 ans),

Arrières petits enfants

Marcel Mulliez, né le 1er août 1918, prêtre, curé de Saint Jean-Baptiste à Dunkerque.

Marie-Louise Mulliez, née le 6 octobre 1922, Roubaix . Mariée le 17 août 1943, Roubaix avec Maurice Hannart, né le 21 avril 1921, Hem tué le 29 janvier 1985, Tignes (Savoie), lors d'une avalanche (63 ans), ingénieur polytechnicien, industriel de la teinture textile,

Francis Maillard, prêtre.

Jacques Maillard, Marié avec Myriam de Ponton d'Amécourt,

Brigitte Maillard, Mariée avec Raymond Prouvost,

Régis Maillard, prêtre.

Philippe Toulemonde, prêtre.

Jean Malard, né à Tourcoing . Marié avec Marthe Prouvost, née à Tourcoing

Chantal Malard. Mariée avec Olivier Houzé de L'Aulnoit, décédé en 2003,

Louis Mulliez, né le 23 juin 1924, Roubaix décédé le 27 octobre 2004 (80 ans), industriel filateur, président directeur général des Filatures Saint-Liévin, administrateur d'Auchan et des Tapis Saint-Maclou. Marié avec Brigitte Motte, née à Tourcoing ,

Marguerite Mulliez, née le 3 janvier 1927, Roubaix décédée, Lourdes (Hautes-Pyrénées), Marguerite-Claire de Jésus, petite soeur du Père de Foucauld, religieuse contemplative.

André Mulliez, né le 10 mai 1930, Roubaix décédé le 4 juillet 2010, Roubaix inhumé le 8 juillet 2010, Roubaix  (80 ans), président directeur général de Phildar, conseiller général du Nord. Marié à Lille avec Françoise Becquart,

Marc Mulliez, président du Conseil de Surveillance de Phildar, de Cannelle, de Jules et de Brice. Marié avec Maryse Dufour,

Jean Bayart, né Roubaix directeur industriel des Fils de Louis Mulliez. Marié, Tourcoing avec Elisabeth Sion, née Tourcoing

Gérard Mulliez, né, Roubaix ingénieur, président fondateur du Groupe Auchan, président et administrateur de sociétés. Marié avec Bernadette Mathias,

Jean Mulliez, né Roubaix directeur d'hôtels Holiday Inn. Marié La Madeleine avec Christine Gourlet, née Lille

Patrick Mulliez, né Montauban (Tarn-et-Garonne), président fondateur de Kiabi, président et administrateur de sociétés. Marié avec Laurence Motte,

Guy Mulliez, né Roubaix président des maisons de retraite Les Orchidées, membre du Conseil de Surveillance de l'Association Familiale Mulliez. Marié Naninne, Belgique, avec Eliane de Kerchove d'Exaerde, née Namur, Belgique, infirmière,

Ignace Mulliez, président du Conseil de Surveillance de l'Association Familiale Mulliez. Marié avec Jacqueline Derville,

Jeannette Mulliez, Mariée avec Eric Derville, président du conseil de surveillance de Norauto SA,

 Michel Leclercq, né Tourcoing président fondateur de Decathlon. Marié Roubaix avec Christine Delattre, née Dinard (35, Ille-et-Vilaine),

François Leclercq, né Tourcoing président de Leroy-Merlin. Marié Roubaix avec Muriel Watine, née Roubaix

Mariette Mayaud, née Saumur (Maine-et-Loire). Mariée Sainte-Gemmes-sur-Loire (49, Maine-et-Loire), avec Olivier Boula de Mareüil, né Paris VIII, décédé Angers (Maine-et-Loire), inhumé Saumur (Maine-et-Loire) (55 ans), colonel de cavalerie (mariage religieux le 26 septembre 1964 à Saint-Gemmes-sur-Loire),

 Francis Mulliez,  président fondateur de "Kiloutou" et de "Horse Wood", président du Conseil de Surveillance de Kiloutou. Marié avec Françoise Lecroart,

4° génération

Blandine Lestienne, née Angers (Maine-et-Loire). Mariée avec Eric Dutheil de La Rochère

Véronique Lepoutre. Mariée avec Arnaud d'Irumberry de Salaberry,

Béatrice Cuvelier, née Mouvaux , religieuse de la Congrégation des Soeurs de Saint-Jean.

Arnaud Cuvelier, religieux de la Congrégation des Frères de Saint Jean.

Béatrice Poupard, Mariée avec Arnauld Toulemonde, Délégué Général de la Fondation Immochan.

Thierry Mulliez, fondateur de Pizza Paï, président et administrateur de sociétés, président de l'Association de la Famille Mulliez. Marié avec Dominique Wagnon,

Guillaume Mulliez, président directeur général de Dimo Gestion. Marié avec Florence Petit,

Christophe Mulliez, né le 7 août 1956, décédé le 12 juin 2010, inhumé peut-être le 16 juin 2010, après cérémonie religieuse en l’église St Étienne d'Issy-les-Moulineaux (92, Hauts-de-Seine) (53 ans), dirigeant de société (chaîne des commerces de proximité "Simply Market"), diacre permanent. Marié avec Catherine van Peteghem.

Anne-Sophie Mulliez, Mouvaux . Mariée avec Vincent Fauvet, né en 1971, président directeur général des Tapis Saint-Maclou.

Luc Albéric Mulliez, directeur fondateur d'Autovale Bleu. Marié avec Ludivine Fauchille,

Patrick Bayart, né Roubaix président fondateur de Cadrea. Marié Wasquehal avec Béatrice Olivier, née Croix .

Arnaud Mulliez, né Malestroit (Morbihan), président du conseil de surveillance d'Auchan France. Marié avec Anne Sophie Watine, née Roubaix .

Olivier Mulliez, né Wattrelos président fondateur de Dynamique Créative, conseils en ressources humaines, membre du Conseil de Surveillance de l'Association Familiale Mulliez. Marié avec Manuela Réquillart, née Lille .

Séverine Mulliez, née Croix Nurse. Mariée Villeneuve d'Ascq, avec Pierre Alain Vielvoye, Directeur Général Délégué Groupe ADEO (Leroy Merlin).

Marie Hélène Mulliez, née Roubaix . Mariée avec Barthélémy Guislain, IESEG, président de Kbane, futur président de l'AFM (Association de la famille Mulliez)(v 2014).

Gaëtan Mulliez, fondateur de Mecatechnic, directeur général de société. Marié avec Véronique Decottignies,

Vianney Mulliez, né Roubaix expert-comptable, président du directoire du groupe Auchan. Marié avec Hélène Cloup,

Marina Becquart, née Lille . Mariée avec Christophe Mayaud, né Saumur (Maine-et-Loire), gérant de Créations Passions.

Olivier Leclercq, Roubaix président du Conseil de Surveillance de Decathlon.

Marc Boula de Mareüil, né Sankt-Wendel (Allemagne), officier. Marié Varsovie (Pologne), avec Sylwia Dziuba (mariage religieux en l'église Saint-Jacques des Dominicains de Varsovie

Luc Boula de Mareüil, né, Sankt-Wendel (Allemagne). Marié Grandcourt (76, Seine-Maritime), avec Armelle Le Sellier de Chezelles, née Dieppe (Seine-Maritime) (mariage religieux en l'église de Grandcourt (76)

Anne Boula de Mareüil, née Saint-Wendel, Allemagne. Mariée Saumur, Maine-et-Loire, avec Xavier Arnauld, né Rennes (Ille-et-Vilaine), commandant de cavalerie

Pauline Mayaud, née le 5 novembre 1985, Pondichéry (Inde). Mariée

église, Sainte-Gemmes-sur-Loire (Maine-et-Loire), avec Thibaut Jouan de Kervenoaël, né Montmorillon (Vienne) (par le père François Potez ;

 Antoinette-Toulemonde-Lestienne

Ces différents textes nous ont été fournis par François Olivier-Six

Prouvost,%20Droulers-%20lestienne-cousins

Les trois cousins poètes: Amédée III Prouvost ( à droite), Charles Droulers-Prouvost ( au centre), Pierre Amédée Lestienne –Prouvost (à gauche); 

manque Léon Wibaux-Prouvost.

 Amédée III Prouvost (1877-1909)

Lauréat de l'Académie française (prix Archon-Despérouse)

et Lauréat de la Société des Sciences et des Arts de Lille,

il a publié : « L’âme voyageuse », poèmes (1903) ;

« Le Poème du Travail et du Rêve (1905):

- « Sonate au clair de Lune »- poèmes couronnés par l’Académie française (I906);

-Conte de Noël, saynète en vers illustrée par André des Gachons (1907).

Charles Droulers-Prouvost

Docteur en droit, Ecrivain, Poète, Industriel

Droulers-Charles

fils de Joséphine Prouvost, cousine germaine de Charles I Prouvost

et fille d’Amédée I Prouvost, 1845-1919,

né le 29 mars 1872 – Roubaix, décédé le 17 février 1945 - Chenoise (77, Seine-et-Marne), à l'âge de 72 ans

épousa le 6 février 1902 Madeleine Thureau-Dangin 1878-1954,

fille de Paul Thureau-Dangin,

Membre de l'Académie française (n° 473, 2 février 1893 –

Secrétaire perpétuel de l'Académie Française en 1908.

auditeur au Conseil d'Etat

Historien et publiciste,

Chevalier de la Légion d’honneur

Pierre Amédée Lestienne 1872-1947

&1894 Marie-Louise Toulemonde 1874-1957

Pierre-Amédée Lestienne-Toulemonde, fils d'Antoinette Prouvost et petit fils d’Amédée Prouvost ; il avait 16 enfants , magnifique famille. Il participe dès 1910 à l’action de la section roubaisienne de la Ligue populaire des pères et mères de familles nombreuses fondée par Simon Maire en 1908. Il pratiqua la photographie entre 1897 et 1920 et produisit des oeuvres magnifiques..

Quelques poèmes:

A mon dixième enfant…
Maintenant qu’il est né, le fils de notre amour,
Qu’une goutte de lait perle sa lèvre rose,
Que la mère a souri dès qu’il a vu le jour,
Que ma crainte s’apaise et que mon cœur repose,

Il me monte un orgueil de nos dix têtes blondes,
Car l’honneur est sublime, à qui sait le comprendre,
De recevoir ainsi, du Créateur des mondes,
Tant de fronts à bénir, tant d’âmes à lui rendre !

Et puis, il nous paraît qu’au-dessus des berceaux
Blancs et silencieux, comme de grands oiseaux,
Les anges du bonheur, se penchent côte à côte ;

Et de les savoir là, nous nous sentons plus forts,
C’est pourquoi je rends grâce au Chérubin, mon hôte,
A mon dixième enfant, au nouveau-né qui dort…

En vacances…
La villa des oiseaux rit au bord de la mer,
Une saveur du large entre par le fenêtre,
Des chansons et des pleurs se mélangent dans l’air,
Et la plage est vibrante où l’on se sent renaître !

Aux ardeurs du soleil, livrant leur jeune chair,
Mes fils sauront demain que son baiser est traître ;
Qu’importe, si leurs fronts dorés, aux soirs d’hiver
Dans la classe obscurcie éblouissent le maître !

La mer est basse : on part chercher le bord des flots,
Les enfants vont pieds nus, parmi le sable humide,
Dans les flaques je prends les petits sur mon dos ;

Parfois je me retourne, et dans l’azur splendide,
Je l’aperçois au loin, portant son nouveau né,
Celle dont le cœur veille, à l’amour condamné !

A mes fils…

D’un pas délibéré, mon fils, va ton chemin ;
Sache peser un acte et regarder en face
Le devoir qui grandit, près du plaisir qui lasse ;
Quand tu donnes, souris, et tends aussi la main.

Si tu possèdes peu, ne désire plus rien…
Trop souvent la richesse a fait sombrer la race ;
Aime plutôt l’effort, garde ton bras vivace,
Et qu’autour de ton nom flotte un parfum chrétien.

Veux-tu, sous le fardeau, n’être jamais vulgaire ?
Ne marche pas, courbé, les yeux fixés à terre
Comme un morne valet de la réalité ;

Mais sur ton front levé, quand la labeur s’achève,
En abreuvant ton âme aux sources de beauté,
Laisse passer un peu d’idéal et de rêve !

Tes yeux…

Je n’ai pas besoin de savoir,
Tu n’as pas besoin de me dire,
Depuis l’aube jusques au soir,
Si tu m’aimes, car je le sais lire :

Les yeux sont le miroir vivant
Où se réfléchissent nos âmes,
On y peut suivre trop souvent
Les jeux de leurs mouvantes flammes ;

Après tant d’hivers écoulés,
Les tiens ont gardé la lumière
Qui sur mon cœur inviolé,
Posa jadis sa tâche claire :

C’est ce beau regard de velours
Qui me pénétra la poitrine ,
Et jusqu’à l’âme pour toujours
Me blessa de sa pointe fine ;

Ce sont les yeux de tes vingt ans,
Ils n’ont pas changé de nuance
Et l’amour y puise ardemment
Son éternelle renaissance !

Qu’ils soient prodigues, tes chers yeux,
De leurs aériennes caresses ;
Où trouver de plus tendres feux
Pour incendier nos tristesses !

Mais puisque tout passe ici bas,
Que leur éclat pourrait s’éteindre,
Puisque, devançant le trépas,
Une ombre pourrait les atteindre,

Je voudrais quelque jour savoir
Les deviner sous ta paupière,
Comprendre tes yeux sans les voir,
En continuant à nous taire !

Nos jumelles …

Rires d’oiseaux, bouches en cœur,
Doux cheveux blonds, noire prunelles,
Fraîches comme boutons de fleurs,
Voici bras nus, nos deux jumelles !

Sous leur fine peau de satin,
On suit le bleu réseau des veines,
Oh ! les jolis petits pantins,
Oh ! les chères petites reines !

Quatre mollets roses et ronds,
Quatre mollets interchangeables,
S’agitent et s’agiteront
Eternellement sous leur table ;

Quatre petits pieds potelés,
En de franciscaines sandales ,
Montrent des doigts immaculés,
Aux ongles comme des pétales !

Elle sont arrivées alors
Que la douzaine était complète,
Et, dans la ville, on jasa fort
D’Elisabeth et de Colette…

Vieilles bientôt de quinze mois,
Futées et déjà volontaires,
Elles ont courbé sous leurs lois
L’aréopage de leurs frères ;

Elles s’abandonnent parfois
A de mutuelles tendresses,
Se tenant par leurs frêles doigts
Pour appuyer leurs deux faiblesses :

Il semblerait que par instants,
Elles savent qu’étant jumelles,
Elles pourront s’aimer longtemps,
Et qu’en s’aimant, la vie est belle !

Elles entrent : voici vingt bras
Qui se combattent pour les prendre ;
Tous, hélas, ne les auront pas…
Chacun son tour, on va les rendre !

Alors, zigzagant, trébuchant,
Suspendues aux poignets des douze,
Comme de gros papillons blancs,
Elles survolent la pelouse ;

Et quand, lasses de nos baisers,
Elle résistent aux caresses,
L’amour qui peut les apaiser,
Le seul qui chasse leur tristesse,

Et, bientôt, sur leur front charmant
Fait briller un ciel sans nuages,
C’est ton amour, douce Maman,
C’est sur ton cœur qu’elles sont sages :

Elles s’y nichent toutes deux,
En penchant tendrement la tête,
Et font cligner leurs petits yeux
Comme de savantes coquettes ;

Frétillantes, pour mieux t’avoir,
Elles assiègent tes épaules,
Et le ciel s’ouvre pour te voir,
Si bien jouer ton si beau rôle !

La Vierge, au seuil du Paradis,
Serrant son fils sur sa poitrine,
Regarde en bas, et puis sourit,
Quoiqu’ayant l’âme un peu chagrine,

En voyant que, sans embarras,
Calme, heureuse, et toujours plus belle,
Tu tiens deux Jésus dans tes bras,
…Et, qu’en cela, tu fais mieux qu’Elle !

Notre salaire…

Ils arrivent en kyrielle,
Tous nos enfants, tous nos enfants,
Cher Dieu, que notre fête est belle !
Les petits devant les plus grands,

Ils arrivent, c’est une échelle
Dont les échelons sont vivants ;
Vers la caresse maternelle,
Cela se pousse en serpentant :

Des baisers, des baisers sans cesse,
Des fleurs, et des timidités….
On a pudeur de sa tendresse !

Puis les compliments récités,
Tout s’achève en de gais vacarmes,
…Et les morts sont là, dans nos larmes !

Léon Wibaux-Prouvost, 1858, Roubaix, décédé 1910,

poète, écrivain, industriel, membre du mouvement littéraire du « Beffroi » avec ses cousins Amédée III Prouvost et Charles Droulers, épousa la délicieuse cadette Gabrielle Marie Prouvost, 1863, Roubaix, décédée 1920, fille d’Amédée I Prouvost. 

Sa sœur Stéphanie Wibaux 1865-1928 épousa en 1889 à Roubaix, Léon Paul Cordonnier, 1861-1941 Général, Commandeur de la Légion d’honneur.

Une autre sœur, Anna Thérèsa Wibaux 1854-1906, épousa Carlos Eugène Cordonnier, 1845-1921,  frère du précédent, zouave pontifical ; on le trouve à Loigny et Patay.

 Leur frère fut l’autre  Théodore WIBAUX, Zouave pontifical à 18 ans pour la défense des états Pontificaux et Jésuite,  à Roubaix, le 13 février 1849, dans une famille de treize enfants. 

Ils collaborent à la revue septentrionale : Le Beffroi

« Il y a à Lille une vaillante revue, le Beffroi; elle a déjà fait parler d'elle par un plébiscite bizarre visant à créer dans les rêves bleus, une Académie de Poètes élus par le suffrage universel; elle a pris la défense de l'orthographe menacée par les cruels romanistes; elle fait  mieux, elle publie des livres de vers de ses collaborateurs. Il en est d'excellents celui de M. Amédée Prouvost, à la Gloire du travail, le Promeneur, de M. Francis Eon, une série de nobles poésies de M. Roger Allard, la Divine aventure, et de M. Théo Varlet. »

  Quelques illustrations et alliances:

Pierre Amédée Lestienne -Marie-Louise-Toulemonde

Monseigneur Pierre Lestienne, 2° du nom, en 1923, né le 16/09/1896 à Roubaix, décédé le 12/05/1976

à Roubaix à l’âge de 79 ans, Prélat de Sa Sainteté le Pape.

Pierre Amédée Lestienne -Marie-Louise-Toulemonde

Henri Lestienne, 3° du nom, en 1916, Maréchal des logis, né le 29/10/1897 à Roubaix, mort pour la France le 7/05/1919 à l’âge de 21 ans ; chevalier de la Légion d’honneur, Croix de guerre.

Marthe Lestienne, née le 7 avril 1900, Roubaix, décédée le 12 juillet 1991 (91 ans), mariée le 10 mars 1921, Hem , avec Philippe Leclercq, né le 6 décembre 1899, Roubaix décédé le 30 mars 1980, Roquebrune-Cap-Martin  (80 ans), industriel textile, gentilhomme du Pape.

Leclercq-Lestienn-ePhilippe-&-Marthe-En-Audience-Avec-PaulVI

Joseph Lestienne, né le 12 août 1925, Roubaix,ingénieur ESE,  marié  le 13 septembre 1949, Roubaix,avec Brigitte Eeckman

Bernard Lestienne, né le 20 mai 1946, en religion, père jésuite au Brésil.

    Marie Lestienne 1914-1996, fille de Pierre Amédée Lestienne 1872-1947 épouse de  Maurice Olivier 1914-2008, fils de Maurice Olivier, ci dessous, et Léonie Dewavrin; leur fils François a réalisé une synthèse sur la famille Lestienne et nous a fourni les magnifiques photos de cette rubrique. 

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 Olivier-Dewavrin-Famille-2012
Famille Olivier-Dewavrin 2012 (Photo François Olivier)

Lestienne-Toulemonde-Reunion

2     Les Jean Amand Lestienne 1874   

&1898 Marie-Louise Motte 1879-1973

                                                                         Quelques personnalités de cette branche (sans liens généalogiques) et alliances:

Philippe Toulemonde, prêtre.

Daniel Toulemonde, né le 3 mai 1930, Roubaix   marié   le 3 octobre 1980, Neuilly-l'Hospital (Somme), avec Claire de Ghellinck d'Elseghem, chevaliers du Saint Empire, seigneur d'Elseghem et de Rockeghem, seigneur de Walle, de Reynsacker, de Gorchem et de Winghene en partie, descendante de Charles de Ghellinck d'Elseghem, chevalier du Saint Empire, maire puis bourgmestre d’Elseghem (1808-1816), directeur de l’académie royale de dessin et d’architecture, président du cercle catholique de Gand.

de_ghellinck_d_elseghem

Jean Malard, né le 4 mars 1938, Tourcoing  marié   le 29 juin 1968, Tourcoing, avec Marthe Prouvost, des Charles Jérome Prouvost, branche ainée.

Branche cadette : Les Firmin Cyriaque Lestienne 1815-1874

                                                      Quelques illustrations et alliances:

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Jean François Lestienne 1776-1832
&
1803 Sophie Joseph Mulliez 1773-1827

 

 

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Firmin Cyriaque Lestienne 1815-1874
& Laure Henriette Brovellio 1820-1850

 

 

Narcisse Lestienne 1806-1877
& Anne Catherine de Proost 1816-1884

 

 

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Voldemar Lestienne 1844-1923
& Gabrielle Lefrançois 1852-1933

 

 

Henri Lestienne 1845-1912
&
1869 Antoinette Prouvost 1849-1924

 

 

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Firmin Lestienne 1879-1943

 

 

Pierre Amédée Lestienne 1872-1947
&
1894 Marie-Louise Toulemonde 1874-1957

 

Firmin Lestienne, Président Fondateur de La Licorne en 1907, administrateur de la Compagnie des Mines de Campagne, a eu une usine de coton dans le Nord de France ; il racheta l’usine  CORRE;  une bombe atteint l'usine le 31 décembre 1943.

Lestienne-Firmin-Lestienne-sur-Correlalicorne-1913-tour-de-France

Firmin Lestienne sur Corre-La Licorne

Lestienne-licorne-folder-licorne    Lestienne-Licorne

Il a fait travailler  ses deux fils :  Robert ; et Waldemar qui aurait été ingénieur aux études chez Corre, puis fondateur de La Licorne (avec son père) en 1907, Membre du Conseil d'Administration de La Licorne à partir de 1907, également Président du Conseil d'Administration de la Compagnie des Verreries et Manufacture de Glace d'Aniche ; Directeur de la Compagnie des Mines d'Aniche, Censeur à la Banque de France.

Historique de ce constructeur automobile :

« Jean-Marie Corre est né le 21 juin à Trémel dans les Cotes d´Armor en Bretagne. Il fut aussi un coureur cycliste, puis fabricant de bicyclettes.

Lestienne-Corre-Tricycle-course-Paris-Adam-Paris

Vers 1899, Jean-Marie Corre commenca à vendre des voiturettes Renault, Peugeot et De Dion ainsi que ses propres quadricycles et tricycles à  moteur, avant d´etre ensuite constructeur d´automobiles. En1901 il commenca à fabriquer ses premières voitures, un peu semblables aux Renault, et en 1906 il présenta une gamme comprenant des automobiles à  l, 2 et 4 cylindres de 8 á  20 CV. Il engagea régulièrement ses voitures dans les courses: Paris-Vienne en 1902, Circuit des Ardennes en 1902 (une Corre gagna dans la catégorie des voiturettes), Paris-Madrid en 1903 et Coupe des Voiturettes en 1907. Un procès s'ensuit, qui durera cinq années, et qui se terminera par la ruine de Corre. En 1907, alors que tout paraissait perdu, Firmin Lestienne, un homme puissant qui avait fait fortune dans le textile, rachète l'entreprise. Celle-ci est rebaptisée Corre-La Licorne, puis La Licorne (cet animal mythique figurant sur les armoiries de sa famille). peu après Corre quitta la sociétée pour fabriquer des automobiles sous le nom de J. Corre ou J.C. Il arretera en 1913 ses activitées de constructeur. Jean-Marie Corre décedera le 18 septembre 1915 à Guingamp dans les Cotes d´Armor en Bretagne. Elles devinrent de petites voitures classiques, d'un rendement supérieur Voitures francaises Corre-La Licorne Automobiles Courbevoieà  la moyenne, et furent appelées Corre-La Licorne ou La Licorne. La voiturette de 1909, équipée d'un moteur De Dion monocylindre, devint extrèmement populaire et fut livrée aussi en version course, mais la 4 cylindres plus moderne, avec un bloc-moteur Chapuis-Dornier de 2120 cm3 et des soupapes d'admission en-tete, fut plus célèbre encore. Une gamme de voitures semblables, mais plus grandes, fut aussi présentée. Après la première guerre mondiale, la fabrication fut reprise avec une voiture plus petite, équipéee d'un moteur Ballot à soupapes latérales, de 1244 cm3, mais La Licorne (nom qui alors fut donné à  toutes ces voitures) la plus populaire fut la 5 CV, de 1928, une voiture économique 4 cylindres, à  soupapes latérales, de 905 cm3, avec une suspension arrière à  ressorts elliptiques. A la meme époque furent aussi produites des voitures plus grandes et la 5 CV évolua pour devenir successivement une 6 puis une 8 CV (1450 cm3). En 1934 sortit une 11 CV, 8 cylindres en ligne, mais ensuite la gamme ne comprit que des 4 cylindres. En 1935, une 11CV est lancée puis une 14CV, sensée s'attaquer au marché des voitures de luxe. En 1936, La Licorne décide de s'associer à Citroen, afin notamment d' habiller sa 11CV de la carrosserie de la Citroen Traction Avant. Seule la calandre, le marche pieds, la finition et la conduite à droite permettent de différencier les deux marques. Mais la 11CV La Licorne ne se vend pas beaucoup (alors que la Citroen se vend très bien). Les derniers modèles seront même équipés de moteurs 11CV Citroen. En 1937 la production dépassa les 1000 voitures, annonce la conduite intérieure Rivoli fut carrossée comme la 11 CV Citroen. Voitures francaises Corre-La Licorne Automobiles CourbevoieEn 1939 apparut une nouvelle gamme comprenant des 6 CV et des 8 CV conduites intérieures Voitures francaises Corre-La Licorne Automobiles Courbevoie à 2 portes et des moteurs à  soupapes en-tete. Durant la deuxième guerre, les 8 CV furent équipées d'un moteur électrique et vendues sous le nom d'Aric, après la guerre, ce fut le seul modèle fabriqué. La Seconde Guerre Mondiale mettra un terme à la production de La Licorne. Rachetée par Ettore Bugatti en 1942, puis revendue à la famille Lebon en 1946, la société déménage à Saint Denis. La Licorne n'étant pas mentionnée par le Plan Pons, qui réglemente l'industrie automobile française après la Libération, la marque prend la décision de ne pas relancer sa production. En 1948 un prototype, 14 CV décapotable, fut quand meme exposé au Salon de  Paris (photo ci-dessous), mais l'année suivante, La Licorne arréta toute fabrication. CORRE & LA LICORNE auront réalisé 187 modèles différents, et produit un peu plus de 38.000 véhicules de 1901 à 1949. http://www.la-licorne.de  http://corre-lalicorne.com/FR%20Corre-La%20Licorne.html#France

 

CORRE Tonneau de 1904 Automobiles CORRE-LA LICORNE  Courbevoie                                        LICORNE B7W4 de 1924 Automobiles CORRE-LA LICORNE  Courbevoie

CORRE Type Tonneau de 1904 Moteur DE DION-BOUTON                                                                                LICORNE B7W4 de 1924 Moteur BALLOT

Voitures francaises  Corre-La Licorne  Automobiles  Courbevoie       La Licorne Tour de france 1912

Lestienne-Corre-LaLicorne-1911 

Waldemar Lestienne a repris la licorne de son blason comme emblème de radiateur.

 

Lestienne-Licorne-1948-cabriolet-LSL

Les enfants de Firmin Lestienne, ( 1879- 1943) furent 1) Voldemar Lestienne, né en 1903, décédé en 1958 (à l'âge de 55 ans), ingénieur des Arts & Manufactures,marié avec Cécile Toulemonde, née en 1906, décédée en 1996 (à l'âge de 90 ans), dont Anne et Martine Lestienne. 2)  Firmin-Voldemar Lestienne, né en 1931, décédé en 1990 (à l'âge de 59 ans), marié avec Paule Montillot.

        3) Hugues Lestienne marié avec Marie-Claire Caron. 4)  Nicole Lestienne mariée avec Pierre Rivaille.

        Patrick Lestienne, né en 1945, décédé le 15 août 1995, Saint-Cloud (Hauts-de-Seine) (à l'âge de 50 ans), marié le 4 juillet 1968, Paris 17è, avec Delphine Baduel d'Oustrac, née le 20 mars 1946, Paris 7e, décédée en juin 2011, inhumée le 22 juillet 2011 (à l'âge de 65 ans), divorcés.

    Berthe Lestienne, née le 1er décembre 1904, décédée le 21 avril 1992 (à l'âge de 87 ans) mariée avec Jules Ernoult, né le 13 août 1899, décédé le 16 décembre 1962 (à l'âge de 63 ans),

    Marguerite Lestienne, née le 1er août 1906, Roubaix (Nord), décédée le 15 juin 1990, Vernon (Eure) (à l'âge de 83 ans) mariée le 1er octobre 1927, Roubaix (Nord), avec Xavier Bernard, né le 23 avril 1901, Santes (Nord), décédé le 5 janvier 1969, Les Thilliers-en-Vexin (Eure) (à l'âge de 67 ans), propriétaire exploitant agricole,

Bernard-Blason

    Jeanne Lestienne, née le 1er novembre 1907, Roubaix (Nord), décédée le 12 novembre 2001, Saint-André-de-l'Eure (Eure) (à l'âge de 94 ans) mariée le 22 novembre 1927, Roubaix (Nord), avec René Bernard, né le 6 janvier 1903, Santes (Nord), décédé le 21 avril 1951, Les Thilliers-en-Vexin (Eure) (à l'âge de 48 ans), propriétaire exploitant agricole,

Bernard-Blason

    Claude Lestienne, née le 8 janvier 1910, décédée le 29 mars 1939 (à l'âge de 29 ans).

    Amélie Lestienne, née en 1913, décédée en 1939 (à l'âge de 26 ans).

    Clotilde Lestienne.

Patrick Lestienne, né en 1945, décédé le 15 août 1995, Saint-Cloud  (50 ans).  marié  le 4 juillet 1968, Paris 17è, avec Delphine Baduel d'Oustrac,

Baduel-Oustrac

Xavier Baduel d'Oustrac, Croix de Guerre 1939-1945,  Chevalier de la Légion d'honneur, ESSEC E37, fils de Joseph, Secrétaire d'ambassade, maire de Laguiole, conseiller général de l'Aveyron, d’une lignée de maire de Laguiole, Aveyron, sieur de Saint Sauveur, sieur du Plantis, seigneur du Fief Payen, et de La Garanderie, sieur de Montchouet, sieur de La Fresnaye,

Chantal Malard,  mariée avec Olivier Houzé de L'Aulnoit, d’une famille titrée par le pape comte romain.

Marguerite Lestienne, née en 1877, décédée en 1970 (93 ans), mariée le 24 mai 1904, Abbeville (Somme), avec Louis Cannet de Roders, d’une lignée d’écuyers, seigneur de Buigny, consul des marchands d'Amiens en 1716 et 1739, capitaine de la milice bourgeoise en 1759, conseiller et secrétaire du roi. , Négociant à Amiens, secrétaitre du roi maison et couronne de France, échevin d'Amiens en 1751 et 1754. Renée Lestienne, née en 1880, décédée en 1951 (71 ans), mariée avec René Dambrines de Ramecourt,

 GrdesFamilles_1912_Lestienne

GrdesFamilles_1912_Eloy-Duvillier

Annuaire "Les grandes familles de Roubaix", 1912, photo Ferdinand Cortyl

Descendants de Jean François Lestienne

Jusqu'à la 4e génération. Base Roglo

Jean François Lestienne, né le 7 décembre 1776, Bas Warneton (Nord), décédé le 12 décembre 1832, Quesnoy sur Deûle (Nord) (56 ans), négociant en lin.
Marié le 4 octobre 1803, Quesnoy sur Deûle, avec Sophie Joseph Mulliez, née le 12 septembre 1773, Bondues (Nord), décédée le 15 juillet 1827, Quesnoy sur Deûle (Nord) (53 ans), cultivatrice, dont

  • Henri Lestienne, né en 1804, décédé en 1870 (66 ans).
    Marié avec Louise Henriette Coralie Brovellio, née le 20 février 1818, Lille (Nord), décédée en 1857 (39 ans).
  • Narcisse Lestienne, né en 1806, Comines , décédé le 20 mars 1877 (71 ans), commissaire, négociant en tissus..
    Marié avec Anne Catherine de Proost, née en 1816, Bruxelles (Belgique), décédée en 1884 (68 ans), dont
    • Henri Lestienne, né le 25 septembre 1845, décédé le 31 octobre 1912 (67 ans).
      Marié le 12 mai 1869, Roubaix , avec Antoinette Marie Prouvost, née le 15 juin 1849, Roubaix , décédée en 1924 (75 ans), dont
      • Henri Lestienne, né en 1870, décédé en 1915, Amiens (80, Somme), hôpital (45 ans), en religion.
      • Pierre Amédée Lestienne, né le 5 septembre 1872, Roubaix, décédé le 10 février 1947, Roubaix (74 ans).
        Marié le 10 octobre 1894, Roubaix , avec Marie-Louise Toulemonde, née le 24 mai 1874, Roubaix , décédée le 26 novembre 1957, Roubaix  (83 ans), dont
        • Marie-Louise Lestienne, née le 17 septembre 1895, décédée le 15 décembre 1991 (96 ans).
          Mariée avec Marcel Mulliez, né le 16 septembre 1891, Roubaix , décédé le 19 octobre 1984 (93 ans). 
        • Pierre Lestienne, né le 16 septembre 1896, prêtre, prélat de Sa Sainteté.
        • Lestienne-Pierre-
        • Henry Lestienne, né en octobre 1897, décédé le 7 mai 1919 (21 ans), maréchal des logis.
        • Jacques Lestienne, né en novembre 1898, décédé en avril 1916, Saint-Germain-en-Laye (78, Yvelines) (17 ans).
        • Marthe Lestienne, née le 7 avril 1900, Roubaix , décédée le 12 juillet 1991 (91 ans).
          Mariée le 10 mars 1921, Hem , avec Philippe Leclercq, né le 6 décembre 1899, Roubaix (Nord), décédé le 30 mars 1980, Roquebrune-Cap-Martin (Alpes-Maritimes) (80 ans), industriel textile, gentilhomme du Pape.
        • Denise Lestienne, née le 3 juillet 1901, Roubaix (Nord), décédée le 17 août 1985 (84 ans).
          Mariée le 23 avril 1928, Roubaix , avec Stanislas Mourcou, né le 2 juin 1902, Lille .
        • Joseph Lestienne, né le 30 décembre 1902, Roubaix , décédé le 26 mai 1980, Roubaix  (77 ans).
          Marié le 27 octobre 1924, Lille , avec Marie-Agnès Fauchille, née le 13 janvier 1905, Lille , décédée le 11 octobre 1953, Croix  (48 ans).
          Marié avec Marie Rose Auroux.
        • Michel Lestienne, né le 4 novembre 1904, décédé le 20 mars 1998, Roubaix  (93 ans).
          Marié avec Jeanne Hacot, née le 22 novembre 1910, décédée le 1er janvier 2001 (90 ans).
          Marié le 2 janvier 1929, Tourcoing , avec Lucie Tiberghien, née le 17 octobre 1904, Tourcoing , décédée le 1er novembre 1938, Tourcoing  (34 ans).
        • François Lestienne, né le 4 octobre 1906, décédé le 23 juin 1939 (32 ans).
          Marié avec Jeanne Hacot, née le 22 novembre 1910, décédée le 1er janvier 2001 (90 ans).
        • Bernadette Lestienne, née le 11 septembre 1908, décédée vers 1999 (peut-être 91 ans).
          Mariée avec Gérard Maillard, né le 5 mai 1905, décédé le 20 décembre 1955 (50 ans).
        • Antoine Henri Lestienne, né le 17 octobre 1910, Roubaix , décédé le 18 janvier 1996, Croix (59 Nord) (85 ans).
          Marié le 12 avril 1934, Marcq-en-Baroeul , avec Marie Josèphe Lesaffre, née le 30 octobre 1912, Marcq en Baroeul.
        • Claire Lestienne, née le 9 novembre 1911, Roubaix .
          Mariée le 29 octobre 1931 avec Gérard Bonduelle, né le 4 août 1905, Lille , décédé le 23 mars 1976 (70 ans).
        • Colette Lestienne, née le 4 mai 1913, décédée le 6 août 2007, inhumée le 10 août 2007, Varengeville sur Mer (76) (94 ans).
          Mariée le 16 septembre 1935 avec Michel Dubrulle, né le 16 juillet 1910, décédé le 13 octobre 1971 (61 ans).
        • Élisabeth Lestienne, née le 4 mai 1913, Roubaix (Nord), décédée le 8 janvier 1966, Croix (Nord) (52 ans).
          Mariée le 4 octobre 1936, Roubaix (Nord), avec André Masurel, né le 18 novembre 1911, Roubaix (Nord).
        • Lestienne-Masurel
        • Marie Lestienne, née le 8 décembre 1914, décédée le 27 juin 1996 (81 ans).
          Mariée avec Maurice Olivier, né le 29 mai 1914, décédé le 3 janvier 2008, Villeneuve-d'Ascq  (93 ans).
        • Louis Lestienne, né le 12 juin 1918, décédé le 24 mars 2007, inhumé le 28 mars 2007, Croix  (88 ans).
          Marié avec Paulette Lepoutre, née le 21 septembre 1920.
      • Jean Amand Lestienne, né le 5 septembre 1874, Roubaix , décédé, négociant en tissus.
        Marié le 14 juin 1898, Roubaix , avec Marie-Louise Motte, née le 21 janvier 1879, Roubaix , décédée le 27 janvier 1973, Roubaix (94 ans), dont
        • Françoise Lestienne, née le 30 janvier 1903, Roubaix .
          Mariée le 23 décembre 1923, Roubaix , avec Jacques Toulemonde, né le 27 janvier 1901, Roubaix , décédé le 5 août 1987, Saint-Rémy-de-Provence (13, Bouches-du-Rhône)) (86 ans).
        • Gérard Lestienne, né en 1904, Roubaix (Nord).
          Marié avec Denise Tiberghien, née le 14 janvier 1905, Tourcoing (Nord).
        • Anne Marie Lestienne, née en 1907.
          Mariée avec Jean Malard.
        • Thérèse Lestienne, née en 1909.
          Mariée avec Olivier Dalle, né en 1910.
        • Monique Lestienne, née en 1910.
          Mariée avec Pierre Lepoutre.
      • Antoinette Lestienne, née le 3 août 1877, Roubaix , décédée le 17 septembre 1938, Royat (63, Puy-de-Dôme) (61 ans).
        Mariée le 17 novembre 1897, Roubaix , avec Joseph Toulemonde, né le 2 mars 1876, Roubaix , décédé le 12 avril 1972, Roubaix  (96 ans), fabricant de tissus, 
      • Antoinette-Toulemonde-Lestienne
      • Marguerite Marie Lestienne, née le 22 novembre 1880, Roubaix (Nord), décédée le 6 mai 1951, Roubaix (Nord) (70 ans).
        Mariée le 26 novembre 1900, Roubaix (Nord), avec Louis Georges Mulliez, né le 11 avril 1877, Roubaix (Nord), décédé le 26 janvier 1952, Roubaix (Nord) (74 ans), industriel retordeur de laine, puis filateur de laine à tricoter "au fil d'art" devenu "Phildar", ...
  • Firmin Cyriaque Lestienne, né en 1815, décédé en 1874 (59 ans).
    Marié avec Laure Henriette Brovellio, née le 22 janvier 1820, Lille (Nord), décédée en 1850 (30 ans), dont
    • Voldemar Lestienne, né en 1844, décédé en 1923 (79 ans).
      Marié avec Gabrielle Lefrançois, née en 1852, décédée en 1933 (81 ans), dont
      • Laure Lestienne, née en 1874, décédée en 1963 (89 ans).
        Mariée avec Auguste Wattinne, né en 1870, décédé en 1942 (72 ans), ...
      • Madeleine Lestienne, née en 1875, décédée en 1955 (80 ans).
        Mariée avec Pierre Nollet, né le 4 février 1872, Roubaix (59), décédé le 19 mars 1959 (87 ans), ...
      • Firmin Lestienne, né le 23 janvier 1879, Roubaix , tué le 20 février 1943, Saumur (49, Maine-et-Loire) (64 ans).
        Marié le 12 décembre 1902, Roubaix , avec Jeanne Druon, née le 27 avril 1882, Roubaix , décédée le 6 août 1938 (56 ans), dont
        • Voldemar Lestienne, né en 1903, décédé en 1958 (55 ans), ingénieur des Arts & Manufactures.
          Marié avec Cécile Toulemonde, née en 1906, décédée en 1996 (90 ans).
        • Berthe Lestienne, née le 1er décembre 1904, décédée le 21 avril 1992 (87 ans).
          Mariée avec Jules Ernoult, né le 13 août 1899, décédé le 16 décembre 1962 (63 ans).
        • Marguerite Lestienne, née le 1er août 1906, Roubaix (Nord), décédée le 15 juin 1990, Vernon (Eure) (83 ans).
          Mariée le 1er octobre 1927, Roubaix , avec Xavier Bernard, né le 23 avril 1901, Santes (Nord), décédé le 5 janvier 1969, Les Thilliers-en-Vexin (Eure) (67 ans), propriétaire exploitant agricole.
        • Jeanne Lestienne, née le 1er novembre 1907, Roubaix (Nord), décédée le 12 novembre 2001, Saint-André-de-l'Eure (Eure) (94 ans).
          Mariée le 22 novembre 1927, Roubaix (Nord), avec René Bernard, né le 6 janvier 1903, Santes (Nord), décédé le 21 avril 1951, Les Thilliers-en-Vexin (Eure) (48 ans), propriétaire exploitant agricole.
        • Claude Lestienne, née le 8 janvier 1910, décédée le 29 mars 1939 (29 ans).
        • Amélie Lestienne, née en 1913, décédée en 1939 (26 ans).
        • Clotilde Lestienne.
      • Jeanne Lestienne, née en 1880, décédée en 1953 (73 ans).
        Mariée avec Louis Caudron, né en 1874, décédé en 1931 (57 ans), ...
    • Clémence Lestienne, née en 1846, décédée en 1910 (64 ans).
    • Firmin Lestienne, né en 1847, décédé en 1913 (66 ans).
      Marié avec Amélie Trancart, née en 1855, décédée en 1937 (82 ans), dont
      • Marguerite Lestienne, née en 1877, décédée en 1970 (93 ans).
        Mariée le 24 mai 1904, Abbeville (Somme), avec Louis Cannet de Roders, né le 9 mai 1869, décédé le 5 avril 1952, Huppy (Somme) (82 ans), ...
      • Waldemar Lestienne, né en 1878, décédé en 1969 (91 ans).
        Marié avec Marianne Mennesson, née en 1891, décédée en 1955 (64 ans), dont
        • Firmin Lestienne.
          Marié avec Olga Bisnett.
        • Waldemar Lestienne, né le 29 novembre 1929, Paris 17ème.
          Marié avec Janine Senemaud, née le 16 juillet 1930, Metz (Moselle).
        • Marie-Amélie Lestienne.
      • Renée Lestienne, née en 1880, décédée en 1951 (71 ans).
        Mariée avec René Dambrines de Ramecourt, né en 1880, décédé en 1968 (88 ans), ...
      • Jacqueline Lestienne, née en 1890, décédée en 1972 (82 ans).
      • Robert Lestienne, né en 1892, décédé en 1944 (52 ans).
        Marié avec Aline Cuvelier.
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