Laurent
Wauquiez |
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Laurent Wauquiez |
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Naissance |
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Nationalité |
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Profession(s) |
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Autres
fonctions |
Maître
des requêtes au Conseil d'État |
Occupation(s) |
Secrétaire d'État
à l'emploi |
Formation |
École
normale supérieure rue d'Ulm |
Laurent Wauquiez est un homme politique français né le 12 avril 1975
à Lyon. Il
est actuellement, et depuis le remaniement du 18 mars 2008,
secrétaire d'État à l'Emploi auprès de la ministre de l'Économie, de
l'Industrie et de l'Emploi dans le deuxième
gouvernement de François Fillon, après avoir été auparavant
porte-parole de ce même gouvernement, et maire du Puy-en-Velay depuis le 14 mars 2008.
Après des études secondaires au Lycée Louis-le-Grand
et au Lycée Henri-IV,
il entre en 1994 à l'École
normale supérieure. Il y poursuit des études d'histoire, soutient un mémoire sur Le
Flambeau des « Mille et une nuits » et l'Orient des Lumières,
1704-1798, sous la direction du professeur Daniel Rivet, avant d'être reçu cacique à l'agrégation d'histoire.
Diplômé par la suite de l'Institut
d'études politiques de Paris, titulaire d'un DEA
de droit public, il choisit finalement l'École
nationale d'administration (promotion
Mandela), dont il sort premier. Il parle l'arabe,
appris lors de son stage de l'Ena en ambassade au Caire.
À sa sortie de l'ENA
en mars 2001 comme major de promotion, il
effectue une mission en Corse puis intègre le Conseil d'État :
il est nommé auditeur en 2001 puis rapporteur près la
commission spéciale de cassation des pensions la même année, maître des
requêtes en 2004. En s’occupant des contentieux juridiques
opposant les citoyens à l'État, il découvre toutes les difficultés auxquelles
le citoyen peut se heurter dans sa relation à l’administration.
Au début des années 2000, il
décide d’apprendre l’arabe. Il séjourne plusieurs mois en Égypte et travaille à l’ambassade de France au
Caire. C’est à cette occasion qu’il entre en contact avec Sœur Emmanuelle et son association au sein de
laquelle il donne des cours de français.
Repéré par Jacques Barrot, ministre des Affaires sociales de 1995 à 1997, il effectue un stage en juin 1997, durant lequel il se voit confier l'organisation du jeu télévisé Intervilles à Yssingeaux. Jacques Barrot le prend comme suppléant lors des élections législatives de 2002.
Il participe à la mission sur la
laïcité sous la direction de Bernard Stasi. Cette expérience lui donne
l’occasion de mettre à contribution ses connaissances sur le monde arabe et
d’aborder les problèmes d’intégration en France, mais aussi les questions de la
laïcité à l’école.
En juillet 2004,
après la nomination de Jacques Barrot au poste de commissaire européen, il
brigue sa succession. Il est élu, à 29 ans et avec 62,38% des voix, député UMP
de la 1re circonscription de la Haute-Loire, où il possède des attaches
familiales. Il devient le benjamin de l'Assemblée
nationale française.
Le ministre de l'Éducation
nationale d'alors, François Fillon,
lui commande un rapport visant à proposer une réforme du système d'attribution
des bourses d'études scolaires « afin de relancer l'ascenseur
social ». Il propose la création d'aides et la généralisation des bourses[4].
Laurent Wauquiez participe
également à la réflexion sur les problèmes de l’emploi et de
À l'automne 2005,
il rejoint Nicolas Sarkozy et est nommé Secrétaire national auprès du
Secrétaire général délégué de l'Union
pour un mouvement populaire, Brice Hortefeux, dont il est un proche,
notamment en raison de leur implantation politique commune en région Auvergne.
À la rentrée 2006, il sort un livre Un huron à l'Assemblée nationale. Il
raconte son parcours de jeune député et entend dénoncer les absurdités de la vie politique française.
C'est le début de sa notoriété médiatique.
En juin 2007, il est de nouveau candidat en Haute-Loire et est réélu au premier tour des
élections législatives avec un score de 58,13 %,.
Le 19 juin 2007,
il est nommé secrétaire d'État,
porte-parole du second
gouvernement Fillon en remplacement de Christine Albanel, avec l'intention
revendiquée de moderniser la communication gouvernementale et de « rester
un citoyen comme les autres ». Il construit dès lors une communication
institutionnelle marquée par un caractère informel, dont participent les
retransmissions télévisuelles de la conférence du Conseil des ministres. Lors des
élections
municipales de 2008, il se présente dans la ville du Puy-en-Velay, dirigée par la gauche depuis
2001, et la liste qu'il dirige est victorieuse dès le premier tour avec 56,45%
des voix.
Le 18 mars 2008 à la faveur d'un
remaniement, il est nommé Secrétaire d'État chargé de l'Emploi auprès de Christine Lagarde, ministre de l'Économie, de
l'Industrie et de l'Emploi. Ses premiers chantiers sont alors la réforme de
l'assurance chômage, le nouveau service public de l'emploi, le plan pour
l'emploi des séniors et la réforme de la formation professionnelle.
En janvier 2009, il lance Pôle
emploi, issu de la fusion de l'ANPE et de l'ASSEDIC, promesse phare de la
campagne de Nicolas Sarkozy.
1. ↑ puis Laurent Wauquiez-Motte
(pendant sa scolarité à l'ENA, cf. les "Classeurs rouges" de la
Documentation française, "fiche ENA" et "fiche
ministre") et enfin de nouveau Laurent Wauquiez (depuis qu'il est
entré en politique)
2. ↑ Selon le site officiel de l'Assemblée nationale [archive]
3. ↑ Dominique Perrin, « Laurent Wauquiez et Jacques Barrot, le plus bel exemple
de tutorat ! [archive] »,Challenges, 25 novembre
2008
4. ↑ [pdf]le
rapport Wauquiez [archive]
grandes familles du Nord ; grandes familles des
Flandres ; grandes familles des hauts de France ; familles
patriciennes du Nord