Germaine Julie Prouvost 

(1893-1987),

fille de Paul Joseph et Louise Masurel

épousa Jean-Marie Joseph Barrois (1884-1967),

 fils de Charles-Eugène, fut chevalier de la Légion d’honneur, chevalier des palmes académiques, médaille des épidémies, docteur en médecine, médecin ; 

ils habitaient l’ancien  hôtel de M et Mme Huot van den Straeten, 20, rue des Jardins à Lille.

Hotel-Mathon

Hotel-Mathon-Barrois-Prouvost

Leurs deux fils sont Charles Marie Barrois, Né en 1913, chevalier de la Légion d’honneur, docteur en droit, maire de Fontaines les Grès, et Jean Joseph Marie Barrois, né en 1920, docteur en médecine, électroradiologiste, attaché des hôpitaux de paris, ex moniteur de physique médicale de la faculté de médecine de Paris.


Barrois

François-Joseph Barrois 1759-1848

François-Joseph Barrois 1759-1848

Baptisé le 23 Mars 1759, fils de Jean-Baptiste et de Marguerite Lucet, filateur de coton, épousa le 25 Octobre 1785, Alexandrine-Joseph VIRNOT, baptisée paroisse Saint-Etienne le 14 Septembre 1765. Le texte de leur contrat de mariage est rapporte dans le Caducée et le Carquois. En 1790, François Barrois fit pour ses affaires un voyage en Italie au cours duquel il échangea avec son épouse, une délicieuse correspondance qui, publiée récemment, remit le couple en évidence. I1s habitaient originairement rue des Malades (de Paris) une maison avec grand' porte et quatre fenêtres à coté de leur petit magasin. Ils s'installèrent ensuite dans un très grand hôtel, 45, rue de Tournai. Les salons, situes au premier étage donnaient sur une terrasse et un escalier qui descendait a un vaste pare. « François Barrois avait des idées plut6t Voltairiennes ». Son buste se trouvait jadis chez M. Theodore Barrois-Demesmay. Les archives Départementales conservent un plan de cette propriété, dresse en 1820 par François Barrois (Quarre-Reybourbon p. 79). Le Chemin de fer du Nord l'expropria pour y établir sa gare, les propriétaires furent indemnisés par des titres qui les firent les plus gros actionnaires de la Compagnie après les Rothschild. Mais le chagrin qu’Alexandrine Virnot en ressentit ne fut pas sans hâter sa fin.  II jouissait en outre d'une très grosse fortune en terre du chef de sa femme. Mme DELESALLE-DUBUS. Etat des tableaux et objets d'art de sa propre  succession, Président de la Chambre et du Tribunal de Commerce, Conseiller Municipal en I807, adjoint en I8I8,puis Maire de Lille par ordonnance royale du 12 Août I830, Député du Nord en 1824 et en 1831,il fut l'un des principaux actionnaires-fondateurs du chemin de fer du Nord et des Mines de Lens ;Henry-Louis DUBLY : Le Caducée et le Carquois. Lille, édition du Mercure de Flandre, Monographie rédigée par Charles Le Thierry d’Ennequin en 1930

Henri Thomas Barrois 1790-1870

épouse, en première noces Adélaïde Le Thierry  (1802-1833), fille de Charles Le Thierry d’Ennequin, écuyer et de Catherine Charlotte Virnot puis Rosalie Félicie Virnot, fille de Pierre Urbain Virnot, membre de la Chambre de commerce de Lille et de Rosalie de Raismes dont Jules Alix Barrois.

Théodore Charles  Barrois

Né le 10 février 1857 à Lille, mort le 9 juin 1920 à Neuilly-sur-Seine.Député du Nord de 1898 à 1906.
Avant de songer à la députation, Théodore Barrois fit une brillante carrière universitaire. Docteur en médecine et ès sciences naturelles, maître de conférences à la faculté de médecine et de Pharmacie de Lille, dès 1885, il fut reçu en 1886 à l'agrégation et nommé professeur de zoologie à la même faculté. Il devait occuper ce poste huit ans (d'octobre 1886 au 12 novembre 1894), jusqu'à ce que fût créée à son intention une chaire de parasitologie.
L'enseignement ne lui faisait pas oublier la recherche. De divers voyages accomplis comme naturaliste, en Laponie (avril-août 1881), en Palestine et en Syrie (mars-juin 1890), et d'un séjour à la station de zoologie maritime de Concarneau, il rapporta les éléments le plusieurs monographies. Ses travaux portèrent notamment sur les crustacés et les échinodermes, sur les lamellibranches (1885), sur les rotifères (1895), sur les insectes et la faune des eaux des Açores (1896), sur les ténias (1897).
Il avait 41 ans lorsque, délaissant la science pour la politique, il se présenta pour la première fois aux élections législatives. Sa carrière parlementaire fut assez effacée. Elu député de la première circonscription de Lille, le 8 mai 1898, par 9.127 voix sur 16.542 votants, au premier tour de scrutin, il appartint à diverses Commissions et à la Commission du travail. On lui confia la rédaction d'un certain nombre de rapports de validation. Il eut ainsi l'occasion d'intervenir, le 8 juillet 1898, pour défendre au nom du dixième bureau, la validation de M. Meunier, député de la première circonscription de Meaux, à qui un adversaire malheureux reprochait des distributions d'argent et de denrées alimentaires au cours de la campagne électorale. La Chambre adopta par 317 voix contre 206 les conclusions au rapporteur. Trois ans plus tard, au cours de la discussion d'un projet de loi concernant les taxes de remplacement des droits d'octroi de Roubaix, Théodore Barrois intervint de nouveau pour préciser dans quelles conditions le conseil municipal de Lille avait élaboré, un projet de réforme des octrois.

Réélu aux élections générales du 27 mai 1902, par 10.323 voix sur 17.314 votants au premier tour de scrutin, Théodore Barrois continua à participer aux travaux de la Commission du travail, mais ne prit pas la parole en séance publique. Sa discrétion à la Chambre peut s'expliquer par l'importance des jonctions administratives qu'il exerçait à l'Institut Pasteur lillois et au Comité central des houillères de France. fonctions qu'il conserva jusqu'à sa mort.

Charles Eugène Barrois (1851-1939)

Charles Eugène Barrois 1851-1939 Charles Eugène Barrois 1851-1939

Le fils de Jules-Alix, était Commandeur de la Légion d’honneur, de l’Ordre d’Isabelle la Catholique, officier de l’ordre de Léopold de Belgique, docteur Es Sciences, professeur à la Faculté des Sciences de Lille, docteur en Sorbonne, membre de l’Institut, membre de la Société royale de Londres, président de l’Académie des Sciences.

Jean-Marie Joseph Barrois (1884-1967),

Le fils de Charles-Eugène, fut chevalier de la Légion d’honneur, chevalier des palmes académiques, médaille des épidémies, docteur en médecine, médecin ; il épousa Germaine Julie Prouvost (1893-1987), fille de Paul Joseph et Louise Masurel et habitait l’ancien  hôtel de M et Mme Huot van den Straeten, 20, rue des Jardins à Lille.

Leurs deux fils sont Charles Marie Barrois, Né en 1913, chevalier de la Légion d’honneur, docteur en droit, maire de Fontaines les Grès, et Jean Joseph Marie Barrois, né en 1920, docteur en médecine, électroradiologiste, attaché des hôpitaux de paris, ex moniteur de physique médicale de la faculté de médecine de Paris.

Dont Jean-Louis Barrois , notaire à Lille.

Les Barrois et leurs proches eurent de nombreuses et belles demeures rue du Faubourg de Roubaix à Lille : N° 104 (grande maison Louis XVI, grand mur, porche, existe encore), 124 (bel hôtel particulier à l’angle du 2 bis, rue Mehl, existe encore), 135 (démolie mais encore la présence du grand jardin),137 (démolie, reste au 135 bis une fort belle demeure de style Louis XVI), 152 (existe encore : petit hôtel particulier style Louis XV, « coquet » face au 159, 159 (totalement remplacé par des HLM), 211 démolie. Marie-paule fauchille-barrois en a raconté l’hisoire et la vie dans son touchant : « Vos aïeux que j’ai connus »

grandes familles du Nord ; grandes familles des Flandres ; grandes familles des hauts de France ; familles patriciennes du Nord

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