Quelques illustrations de la lignée des

Garnier

Famille d’ancienne bourgeoisie issue de Robert Garnier, marchand, Bourgeois de Beauvais,né vers 1630,  marié        avec Marguerite de Catheu; s’est particulièrement illustrée dans l’armée.

Mariage de Mélanie Prouvost, fille de Didier Prouvost et Patricia Kruger, sœur de Romain Prouvost, avec Charles-Henri Garnier, fils de  Christian Garnier, né à Saumur , Saint-Cyr 1952-54, officier d'arme blindée, marié en 1959, Mont-Saint-Aignan (76, Seine-Maritime),  avec Christine Heyndrickx, lui-même fils d’Henri Garnier, Saint-Cyr 1921-23, capitaine de cavalerie, et Christiane Grout de Beaufort, fille de René, comte de Grout de Beaufort, chef d’escadron de cavalerie, Ancien élève de l'ESM Saint-Cyr (1890-1892), termina sa carrière à l'école de cavalerie de Saumur,  Croix de guerre,  Officier de la Légion d'honneur,   ESM Saint-Cyr, promotion de Cronstadt.

Blason-Grout-de-Beaufort

Mélanie et Charles-Henri ont  Achille, Eglantine, Héloïse, Ulysse

Alain Grout de Beaufort

Grout-de-Beaufort-Alain

Alias : Léger - Jac - Pair

Alain Grout de Beaufort est né le 3 mai 1918 à Châtellerault dans la Vienne.

Elevé au château familial de Kérascouet dans le Morbihan, il est officier dans l'aviation au déclenchement de la guerre.

Démobilisé après l'armistice comme aspirant de l'armée de l'Air, il rentre du Maroc et prend d'abord part à l'activité clandestine menée par ses frères Jacques et Guy notamment en balisant les côtes pour diriger les bombardements de la Royal Air Force.

Agent du réseau de la Confrérie Notre Dame de Gilbert Renault (colonel Rémy) et "brûlé" dans la région, Alain de Beaufort embarque en compagnie de ce dernier et de sa famille à Pont Aven, sur un bateau de pêche, les Deux anges, le 17 juin 1942 pour l'Angleterre.

Parvenu en Grande-Bretagne après deux jours de traversée, il s'engage dans les Forces aériennes françaises Libres (FAFL) comme observateur, le 3 juillet 1942. Par suite du manque d'appareils, il ne peut exercer ses activités de pilote et demande son affectation au Bureau Central de Renseignements et d'Action (BCRA) où il dirige bientôt l'organisation des services "Action".

Après un entraînement spécifique, volontaire pour une mission spéciale, il est parachuté en France, le 14 avril 1943, sous le nom de "Jac" pour remplir les fonctions de chef du Centre d'Opérations de Parachutages et d'Atterrissages (COPA) de la Région R 6 (Puy-de-Dôme, Allier, Cantal, Haute-Loire et sud du Cher) en remplacement de Paul Schmidt, responsable R 5 (Limoges) et R 6 envoyé en zone nord.

Alain de Beaufort étend également son action à la Région R 5 jusqu'en août 1943. Pendant un an, avec ses adjoints charles Le Bihan et Yves Léger, il prospecte de nombreux terrains d'atterrissage et de parachutage tout en mettant en place des groupes "Action". De justesse, il échappe plusieurs fois à la Gestapo. Chef de la Section des Atterrissages et des Parachutages (SAP) qui remplace le COPA, il remplit également, faute de titulaire, les fonctions de Délégué militaire régional en R 6.

Largement "brûlé" en R 6, il gagne Paris en attendant son départ pour l'Angleterre. Dans la capitale, depuis mars 1944 le service des opérations aériennes est désorganisé par des arrestations à répétition. Alain de Beaufort, alias "Pair" accepte de rester sur place pour réorganiser le service comme chef du Bureau des Opérations Aériennes (BOA) pour la région P (Paris et région parisienne). En deux mois de travail acharné, il réussit à faire homologuer 50 terrains locaux dans les dix départements que compte la région parisienne, tout en surveillant les réceptions d'armes et de matériel.

En liaison étroite, avec son supérieur, le Délégué militaire régional, André Rondenay (alias Jarry), il participe également à l'organisation des transports d'explosifs et au sabotage d'usines comme celle d'Hotchkiss ou celle des roulements à billes de Renault à Billancourt.

Après le débarquement de Normandie, le lieutenant-colonel FFI Alain de Beaufort s'installe, à la demande du commandement français, dans la région des maquis du Morvan (sous-région P 3) comme officier d'opération du BOA pour la Nièvre et l'Yonne. Il crée dans ces départements deux importants réseaux de terrains. Le 18 juin 1944, son P.C. de Lormes est attaqué par une importante colonne allemande qu'il parvient à repousser en lui infligeant une perte d'environ 150 hommes.

De juin à juillet, il réussit la réception de 150 tonnes de matériel et d'armes pour les maquis des trois départements de l'Aube, de l'Yonne et de la Nièvre. Avec Jarry, il échappe à plusieurs tentatives d'assassinat fomentées par un agent double de l'Abwehr, Henri Dupré, et notamment le 17 juillet 1944 à Auxerre.

Rappelé à Paris à la suite de l'arrestation de ses adjoints, il y tombe, avec André Rondenay, le 27 juillet 1944, dans une souricière de la Gestapo dans le 16e arrondissement. Il tente de s'enfuir mais est blessé par une balle au talon et repris. Enfermé à la prison de Fresnes, il subit les interrogatoires et la torture sans dire un mot.

A la veille de la libération de la capitale, le 15 août 1944, il est acheminé avec 2 000 prisonniers vers la gare de Pantin en vue de sa déportation. Au dernier moment, un officier de la Gestapo le fait descendre du train avec plusieurs camarades dont André Rondenay, arrêté le même jour. Conduits dans le bois de Domont (Val d'Oise) ils sont immédiatement fusillés.

Alain Grout de Beaufort a été inhumé au cimetière de Saint-Yves dans la commune de Bubry dans le Morbihan.

Son frère Bernard, vicaire à Saint-Rémy de Vannes, meurt en septembre 1942 des suites de sa détention comme prisonnier de guerre et son frère Jacques est tué par les Allemands dans les combats de la libération en août 1944 en Bretagne.

• Chevalier de la Légion d'Honneur

• Compagnon de la Libération - décret du 20 janvier 1946

• Croix de Guerre 39/45 avec palmes

• Médaille de la Résistance

• Military Cross (GB)

Quelques personnalités (sans liens généalogiques) et alliances:

Marie Geneviève Garnier, née le 13 février 1765, Beauvais, Oise, baptisée le 13 février 1765, Beauvais Saint Sauveur (60), décédée le 30 janvier 1833, Beauvais (60) (67 ans), mariée le 28 novembre 1782, Beauvais Saint Etienne (60), avec Antoine Marie de Brestel, écuyer ((chevalier)), seigneur d'Hiermont, seigneur de Cuigy (en partie), né le 9 janvier 1753, Beauvais (60), baptisé le 9 janvier 1753, Beauvais Saint Sauveur (60), décédé le 27 octobre 1791, Cuigny (60) (38 ans), officier d'infanterie au régimant Royal-Roussillon-infanterie (1782), lieutenant des seigneurs les maréchaux de France (1789).

Brestel-Garnier

Claude Antoine Garnier, né le 3 mars 1727, Beauvais (60), baptisé le 3 mars 1727, Beauvais Saint Sauveur (60), décédé le 26 janvier 1803, Beauvais (60) (75 ans), négociant, maire de Beauvais (1782),  marié avec Félicité Danse

Pierre Antoine Garnier, né le 30 juin 1778, Beauvais (80),  marié  le 1er juin 1829, Marans (17), avec Antoinette Pierrette Claire Logre de Francourt.

Logre-de-Francourt-Garnier

Raoul Garnier, né le 22 juin 1870, Barentin (76), propriété des Grandes Ventes, décédé le 15 mai 1945, Barentin (76) (74 ans), Saint-Cyr 1890-92, colonel de cavalerie, marié le 27 juillet 1901 avec Marie Cauchy.

Henry Garnier, né le 26 mai 1903, Chartres, Eure-et-Loir, décédé le 15 juin 1940, Sens, 89 (37 ans), Saint-Cyr 1921-23, capitaine de cavalerie,  marié le 7 janvier 1926, Saumur, 49, avec Christiane Grout de Beaufort, née vers 5 mai 1900, Availles-sur-Chatellerault (Vienne), chateau de La Cataudière,

Grout-de-Beaufort-Garnier

Patrice Garnier, né à Orange (84), officier de marine, chevalier de la légion d'honneur (filleule: Sophie Garnier 1960)  marié  en 1953, Barentin (76), avec Maud Badin, née le 1er décembre 1926, Barentin (76), dont

Denis Garnier, né en 1955, lieutenant-colonel d'aviation (R), Ecole de l'air promotion 1975, Capitaine Duthoit; chevalier de la légion d'honneur,  marié en 1991 avec Véronique Terneaud, Michel Garnier, né le 1er mars 1928, Orange (84), décédé le 7 novembre 1996, Rouen (76) (68 ans), capitaine au long cours,  marié le 25 septembre 1954, Rouen (76), avec Nicole Bosquillon de Jenlis.

Blason-Bosquillon-de-genlis

Sophie Garnier, née le 22 août 1960, cadre infirmier (parrain et marraine: Patrice Garnier 1927- Magdeleine de Beaurepaire de Louvagny 1904-1997), mariée le 24 septembre 1988, église de Mont-Saint-Aignan (Seine-Maritime), avec Marc Le Cour Grandmaison, né le 31 mars 1956, Nantes (Loire-Atlantique), ancien adjoint au maire de Campbon.

Elisabeth Garnier, née le 5 novembre 1906, décédée le 19 novembre 2001 (95 ans), mariée le 23 septembre 1932, Barentin (76), avec Tanguy de La Bourdonnaye-Blossac.

Blason-de-la-Boourdonnaye

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