Quelques documents généalogiques en lien avec
 

La fuite de Louis XVIII

à Gand en 1815

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" Le 1er mars 1815, décidément trop à l'étroit dans son petit royaume de l'Ile d'Elbe que lui ont concédé les Alliés après sa chute l'année précédente, Napoléon débarque à Golfe Juan. Commence alors, selon la propre expression de l'Empereur, le «vol de l'Aigle» qui va, de clocher en clocher, le conduire le 20 mars jusqu'aux tours de Notre-Dame à Paris, où il retrouve son bureau du Palais des Tuileries.
La veille, le 19 mars, le roi Louis XVIII, abandonné progressivement par tous ceux qui lui avaient juré fidélité comme le Maréchal Ney (lequel lui promettait de «ramener l'usurpateur dans une cage de fer» mais va se rallier à «son» Empereur), prend à nouveau le chemin de l'exil, évitant ainsi à la France une guerre civile inutile et fratricide. Il trouve refuge à Gand, alors incluse dans le royaume des Pays-Bas, où l'hospitalité lui est accordée par le comte Jean-Baptiste d'Hane-Steenhuyse qui l'installe dans son hôtel particulier éponyme.
C'est là, pendant toute la durée des Cent-Jours qui s'achèvent avec la seconde abdication de Napoléon consécutive à la défaite de Waterloo le 18 juin 1815, que le roi Louis XVIII va organiser et diriger le gouvernement royal en exil, faisant ainsi de Gand la capitale du royaume de France, jusqu'au retour du roi à Paris le 8 juillet 1815.
 Le 22 mars, Louis XVIII se dirigeant vers Gand, s'arrêta dans la Résidence du Comte Louis de Brigode, accompagné de ses fidèles, Maréchaux et Ministres. Il y a aussi le Comte Simeon, préfet de Lille, Monsieur de Gramont, le prince de Poix, le prince de Condé, le duc d’Orléans, Jancourt Bourienne, le Père Elisée, Blacas, les maréchaux Berthier, Mortier Mac-Donald.

"Le général Derrécagaix a écrit une biographie essentielle du maréchal Berthier, publiée à la Librairie Militaire Chapelot en 1905 :
" D'après Thiers, lorsque Louis XVIII, arrivé à Lille le 22 mars 1815, se décida, deux jours après, à se rendre en Belgique, Macdonald et Mortier lui déclarèrent que, tout en lui restant fidèles, ils ne pourraient le suivre dans un pays occupé par les troupes de la Coalition et qu'ils l'accompagneraient jusqu'à la frontière. " Le maréchal Berthier se tut, mais, prenant à part les deux maréchaux, il leur dit que, capitaine d'une compagnie des gardes du corps, il était obligé de suivre le roi jusqu'au lieu choisi pour sa retraite et que, ce devoir rempli, il était décidé à renter en France. Il les chargea même d'en donner avis à Paris.
M. de Boehm, s'appuyant sur une lettre écrite un mois après par Berthier, fait observer que les choses ne se passèrent pas ainsi. Le 24 avril suivant, le maréchal adressa, en effet, au duc de Feltre, récemment ministre de la guerre et alors encore dans l'entourage du roi, une lettre dans laquelle il disait :
" Le roi reçut le duc de Tarente quelques instants avant de quitter Lille. Ce maréchal lui donna sa démission et l'assura que, après l'avoir escorté jusqu'à la frontière, il se retirerait dans ses propriétés. Le roi se tourna alors vers moi et me dit qu'il avait des ordres à me donner. Je restai seul avec Sa Majesté qui me demanda, avec bienveillance, ce que je comptais faire : " Ce que fait le maréchal duc de Tarente, Sire. Nous partageons les mêmes sentiments d'honneur et je prendrai la même attitude. Mais j'accompagnerai Votre Majesté jusqu'à la résidence où elle compte se rendre au-delà de la frontière. Alors seulement je la prierai de m'autoriser à aller rejoindre ma femme et mes enfants. " - " Je consens volontiers à votre désir, répondit le roi. "

Le maréchal Berthier accompagna ainsi Louis XVII jusqu'à Ostende et ce fut dans cette ville qu'avec son autorisation, il le quitta pour se rendre à Bamberg, où ilarriva le 29 mars. la princesse de Wagram et ses enfants s'y trouvaient déjà depuis le 19. Elle s'était installée, avec une suite de dix personnes, dans les appartements de la Résidence, château royal appartenant au duc Guillaume, son père, qui avait déjà été habité en 1806, par napoléon et par son major général.
Il est donc certain qu'en quittant le roi, Berthier n'avait qu'une idée : rejoindre sa femme et ses enfants, puis rentrer en France, pour y vivre dans la retraite, comme Macdonald. il était d'ailleurs naturel que, au moment du retour de Napoléon à Paris, la princesse de Wagram ait cru convenable de s'éloigner et d'aller pendant quelque temps dans sa famille, afin de laisser passer les jours de troubles qui allaient nécessairement suivre l'arrivée de l'Empereur.
Mais, après avoir revu les siens, le maréchal s'occupa de réaliser le projet dont in avait entretenu le duc de Tarente et le roi. il adressa les 2 et 5 avril, au comte Montjelas, ministre dirigeant les affaires de Bavière, qu'il connaissait de longue date, une demande tendant à l'autoriser à regagner la France et à obtenir, pour cela, les passeports nécessaires. Il faisait valoir l'intérêt qu'il y avait pour lui et sa famille à se rendre dans les propriétés de Grosbois et de Chambord. "..."
Quelques notes sur l'hôtel d'Avelin

Pierre-Urbain (Pedro) Virnot "a habité assez peu de temps dans cette demeure ;  on trouve dans les archives transcrites par Théophile Virnot, l’intérêt qu’il portait à l’ architecte de ce palais : Lequeux et   sa fin tragique qui défraya la chronique à l’époque (assassiné par un jardinier) ; 10 ou 15 ans après, Pedro achète l’un des chefs d’œuvre de l’architecte. Il y aurait organisé une salle de jeux clandestine dans l’aile gauche, juste avant sa faillite, et cela aurait précipité sa chute." Nicolas Virnot

Il vendit la demeure à son parent Louis de Brigode, en 1809 au marquis (François) d’Hangouwart par son commanditaire. »; la tante de Pierre Urbain VIRNOT, la sœur de sa mère Catherine Charlotte Virnot-Lenglart, avait épousé Jean Chrysostome de Brigode, seigneur de Canteleu; son autre soeur Virnot de Lamissart-Lenglart avait un gendre et une belle fille Prouvost.

."L'hôtel d'Avelin est la première réalisation du tout jeune architecte Michel-Joseph Lequeux, sur une commande de François Augustin Anne Hubert Colette, marquis d'Hangouart, dernier comte d'Avelin, chevalier de Malte, qui, en 1775, lui confie le soin de dresser les plans de sa nouvelle maison de ville à Lille. L'ancien hôtel Hangouart d'Avelin est démoli par Lequeux pour faire place au bâtiment actuel érigé en 1777.Confisqué à la Révolution, vendu comme bien national, l’hôtel d’Avelin est revendu par Pierre-Urbain Virnot, dit Pedro, à Louis Marie Joseph de Brigode, maire de Lille. C'est dans cet hôtel, chez le maire, que Louis XVIII passe la nuit du 22 au 23 mars 1815, lorsqu'il fuit Paris au retour de Napoléon. Cédé au comte Charles-Joseph du Maisniel, l'hôtel prend alors le nom d'hôtel du Maisniel. En 1849, c'est le Cercle du Nord, cercle chic de la bourgeoisie lilloise qui comptera 1100 adhérents, qui s'y installe et y aménage des salles de jeux, un fumoir, une bibliothèque et une salle de concert. Racheté par la Ville de Lille en 1887 pour accueillir le rectorat transféré de Douai, l'hôtel reste le siège de l'académie de Lille jusqu'en 2011. Le 14 août 1917, il est endommagé par une bombe anglaise, tombée sur la partie gauche de l'hôtel. La ville de Lille a décidé de le mettre en vente par une délibération adoptée par le conseil municipal le 10 février 2014. Ce bâtiment fait l’objet d’un inscription au titre des monuments historiques depuis le 14 mars 1944. Le 27 novembre 2014, le promoteur immobilier Sofim a été identifié par la ville de Lille pour en assurer sa restauration complète avec l'architecte du Patrimoine François Bisman. Le bâtiment sera divisé en appartements, avec la construction d'un immeuble à vocation locative dans le jardin ainsi qu'un parking souterrain sont prévus." Wikipedia[1] Wikipedia

Michel-Joseph Lequeux (24 octobre 1753 à Lille - 15 avril 1786) est un architecte dont l'œuvre domine sans conteste l'architecture de la capitale flamande à la fin du XVIIIe siècle. Fils d'un sculpteur lillois, Michel-Joseph Lequeux est lauréat de l'école d'architecture de Lille en 1769. En 1774, il part à Paris pour compléter sa formation. De retour à Lille, il obtient son premier chantier important en 1777, la construction de l'hôtel d'Avelin (aujourd'hui siège du Rectorat). En 1783, l'intendant Charles d'Esmangart s'installe à Lille et lui apporte son soutien. Plusieurs grands chantiers lui sont alors confiés. Mais il meurt prématurément, le 15 avril 1786, frappé d'un coup de couteau par un jardinier lors d'une dispute sur le chantier de l'Hôtel de l'Intendance (aujourd'hui siège de l'Evêché).

Michel-Joseph Lequeux a su pratiquer un art original sans jamais s'abaisser à copier de prestigieux modèles. Son style se caractérise par de grands nus, des masses épurées, des arêtes vives et des rythmes simples. C'est sa première réalisation, l'hôtel d'Avelin, qui est considérée comme l'expression la plus parfaite de son génie. Grâce à une clientèle riche et au soutien de l'intendant Esmangart, il a pu construire d'élégants hôtels néo-classiques : d'Avelin (1777), Petipas de Walle (1778), Delagarde (1780), du Chambge d'Elbecq (1781), de l'Intendance (1786). Il a également édifié le théâtre de Lille en 1785 (détruit en 1903 dans un incendie) et, à Douai, le bâtiment du parlement de Flandre (1785), aujourd'hui Palais de Justice. » [2] Wikipedia

Note:  Auguste Joseph de Lagarde de Boutigny, seigneur de Bielville,  1748- 1817, trésorier de France au bureau de Lille, époux d'Hubertine Clotilde Durot, était le beau frère de Catherine-Françoise Prouvost, 1752-1801, épouse de François Joseph Durot, famille à l'origine des Manufactures Royales de Lille.


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Cette magnifique lithographie du grand Debucourt, d’après un tableau du chevalier de Basserode , représente le roi Louis XVIII faisant ses adieux avant de partir en exil de Lille à Gand. Il sera reçu et logé en l’hôtel d’Avelin à Lille chez le maire, le Comte de Brigode. Il y a aussi le Comte Simeon, préfet de Lille, Monsieur de Gramont, le prince de Poix, le prince de Condé, le duc d’Orléans, François, Comte (depuis Marquis) de Jaucourt, pilier de la Restauration, qui dirigeait depuis Gand les Affaires Etrangères,  Louis-Antoine Fauvelet de Bourrienne, l'ancien camarade d'études à Brienne et Secrétaire de Napoléon, qui, lui aussi, a fait le voyage de Gand après s'être rallié au Roi., le Père Elisée, Blacas, les maréchaux Berthier, Mortier , Mac-Donald.

Basserode-Brigode-11

Basserode-Brigode-Louis-18   Basserode-Brigode-Louis-18
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Quelques figures familiales dans la gravure

On y voit le Chevalier de Basserode, à genoux, et sa  fille à droite; ce dernier était un familier d’un aïeul remarquable : « Charles Marie Le Thierry d’Ennequin, écuyer, époux de Catherine Charlotte Virnot, mademoiselle de Stradin, du nom d'un fief de ses parents,
laissa, après la visite de Charles X, son hôtel  familial de la rue A Fiens à son fils Lucien et alla résider dans celui de la rue Royale (116)
.
La maison de "Bon papa Thierry" était hospitalière et patriarchale. 
Charles Marie Le Thierry d-Ennequin
Outre ses fils célibataires, se retrouvaient son fils Urbain, Monsieur de Beaupuy, le plus souvent
à ParisMarie Wallerie de Beaupuy et son époux Louis MottezMarie Wallerie de Beaupuy et son époux Louis Mottez Louis Mottez epousa Marie Wallerie de Beaupuy

le chevalier de Basserode

et Victor Virnot qui en étaient des hôtes assidus.


Dès le retour de la belle saison, avec toute sa famille, il se transportait dans sa belle propriété de Wazemmes
où, comme son père, il  passait tous ses étés. Là, il donnait de grandes fêtes. ".

Le chevalier Charles François marie Le Prévost de Basserode, né le 25 juin 1774, émigré, armée de Condé, marié le 16 juin 1798 à Lille avec Marie Anne Lespagnol de Grimby, décédée en 1829, dont Catherine Joséphine née en 1799, Henriette Philippine née en 1801, Luce Valentine qui épousa Charles Joseph Desfontaines de Preux dont Gustave époux de Léontine de Frémin du Sartel, Charlotte Ida née en 1805.

La fille de Charles, Caroline Joséphine Le Prévost de Basserode épousa Louis Ernest de Muyssart (né à Londres le 7 août 1795, décédé au château de Launay près Epernon1841) sans postérité ; Louis Ernest était le fils de Jean Baptiste, Comte de Muyssart, grand bailly de Wavrin, maire de Lille de 1816 à 1830, député du Nord, commandeur de la Légion d’Honneur : celui-ci vendit le château du Gardin en 1832 qui allait devenir le Collège libre de Marcq, apprécié des familles du Nord.

Louis Mottez et  Marie-Wallerie de Formigier de Beaupuy : Louis Mottez jura, en l’église Saint Etienne, fidélité à la nation, à la loi, au Roi et applaudit la déclaration des droits de l’homme ; chevalier de la légion d’honneur, conseiller municipal, adjoint au maire de Lille jusqu’à la révolution de 1830, il fut aussi peintre ; allié à la famille, il fut aussi, entre autres, le centre de ce « petit théâtre sans prétentions » qu’il animait dans l’hôtel Virnot de la place Saint Martin et qui lui permettait de réunir cette société élégante issue du XVIII° siècle ; une liste des invités le démontre. Il était le petit-fils de Marie Aldegonde Le Thierry d’Ennequin, dame de la Boutillerie, deuxième enfant de Jacques Charles, écuyer, Sgr d’Ennequin, La Boutillerie, Riencourt etc et de Marie Anne Françoise de Bonneval 

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et de Messire Guillaume de Formigier de Beaupuy, gentilhomme, page du Roi Louis XVI et qui eut une conduite de courage lors de l’invasion des Tuileries par le peuple : il était de cette branche issue des nobles Bonneval

Leur fils, Victor Mottez

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élève de Picot et d’Ingres (c’est lui qui enleva sur le mur de son atelier à Rome un portrait par Mottez de son épouse et qu’il réinstalla à Paris) eut un beau parcours de peintre reconnu, ; ce portrait est au Louvre aujourd’hui) ; outre les portraits de Charles, Urbain et Lucien Le Thierry d’Ennequin, il portraitura des membres princiers européens portant le nom d’Aumale, Ligne, Guise, Orléans, Guizot, Walewska, orna les églises St Germain l’Auxerrois, St Séverin et il fut reçu à de nombreux salons de peinture avec son œuvre prolifique.

Vanackere, capitaine des canonniers dont notre aïeul, le capitaine Ovigneur Ovigneur_sur_les_rempartsfut le héros. Le nom Vanackère figure dans les cartons d’invitation de la place Saint Martin. Louis Vanackère fut président de la Chambre de Commerce et maire de Lille ; Nicolas Désiré Vanackère publia des mémoires: "Séances publiques de la société d'amateurs des sciences et arts de la ville de Lille"

Mademoiselle van Blarenberghe van-Blarenberghe-premier-Dauphinvan-blarenberghe était première femme de chambre de  Monsieur le premier Dauphin et première femme de chambre de Madame Sophie, fille du Roi. Elle devait faire partie de la célèbre dynastie des peintres et miniaturistes de Lille et aussi de Versailles qui figurent sur les cartons d’invitation de la place Saint Martin ; la dernière des van Blarenberghe épousa Charles Dathis, poète, licencié en droit, négociant, frère de notre aïeule Madame Prosper Derode-Dathis.

Quecq, officier de la Garde Nationale, comme le chevalier Francois Emmanuel Quecq d’Henriprêt qui épousa Charlotte Virnot de Lamissart, la fille du trésorier de Lille, Charles Louis

Leplus, officier de la garde nationale, figure parmi les invités de l’hôtel  Virnot,  place Saint Martin à Lille. Les Leplus furent une dynastie d'architectes essentiels à Lille: Romain Joseph Leplus (1724-1789), Amé-François Joseph Leplus (1770-1831),  et son cousin Victor-Louis Leplus (1798-1851).

de Lespaul de Lespierre, probablement Clément Joseph 1770-1827 est  le grand père du baron d'Haubersart; sa femme, Laurence Quecq d’Henripret, petite fille Virnot de Lamissart. Il est apparenté aux Prouvost-de Lespaul.

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Basserode RNoms des personnes invitées  à la représentation d'Arlequin et des deux Alvarets en l'hôtel Virnot à Lille, soit place Saint Martin, soit rue de Tournai.":4

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on y repère quelques familles:
Virnot de Lamissart,  Quecq d'Henriprêt, de Savary du Gavre, de Brigode de Canteleu (peut être le maire de Lille; ou le beau frère de Catherine Virnot, Jean Chrysostome de Brigode);  de l’Espagnol , de Grimberie, Deprat?, de la Sozaie, le chevalier de Basserode (auteur de la gravure de la visite de Louis XVIII dans l’hôtel d'Avelin vendu par Pierre-Urbain Virnot au maire de Lille,  Louis Marie Joseph de Brigode), Quecq de Sevelingue, Danniaux, de Fosseux (futur maire de la Madeleine), d'Oldenbourg, du Plessis, d'Ennevelin, de Bourghelle, de Sommièvre. Bonnier, Barrois (le député et maire de Lille, gendre d'Urbain Dominique Virnot), Capron, Genart, LeThierry, Prouvost, Macquart, famille ascendante des Florin-Prouvost; Pierre Macquart, seigneur de Caudescure, secrétaire du général Marescot à l’armée du Rhin, devient enthomologiste distingué tandis que son frère Philippe fonde le muséum d'histoire naturelle de Lille), Lenglart (le célèbre collectionneur, frère des deux soeurs Virnot, échevin et trésorier de Lille, conservateur du musée, député de Lille au sacre de Napoléon Bonaparte, vice président de la Société de Sciences et des Arts), "ami de Jacques Louis David" (Trénard). Vanoenacker, Leplus, de Basserode , van Blarenberghe (la dynastie de peintre et miniaturistes du Roi), Bazire. Leplus, Alavaine, Mas, Van Brabant, Vogel, Bocquet, Lefebvre, Henry.

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Basserode Revue du Nord-1938-vol2024-num 2093-pp.74-78

 

Pierre de Brigode, seigneur de Canteleu 1665-1751
&1707 Anne Thérèse Wielems +1758

 

 

Nicolas Hubert Joseph Lenglart, seigneur des Rosiers 1701-1766
&1738 Alexandrine Gabrielle Albérique Carpentier 1711-1778

 

 

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Pierre Jacques Joseph de Brigode, seigneur de Kemlandt 1724
&1771 Marie-Catherine Recq

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Jean Chrysostome Joseph de Brigode, seigneur de Canteleu 1712-1768

 

 

Marie Reine Lenglart 1744-1817

 

 

Marie Anne Lenglart 1742-1822
&1760 Charles Louis Virnot, seigneur de Lamissart 1737-1808

 

 

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Dont Louis de Brigode epx Emilie Pellapra

Brigode-David-Pellapra

 

 

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dont

  Rose-Marie épx Jean-Baptiste PROUVOST,

  Louis-Urbain épx Aimée-Joseph PROUVOST dont   Urbain-Léon PROUVOST

 

 

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Parenté Virnot et Prouvost de Marie de Brigode-Lenglart

 sœur de Catherine Charlotte Virnot-Lenglart

urbain_dominique.0.virnot Hotel-Virnot-place-Saint-Martin-Lille

soeur de Marie-Alexandrine Virnot de Lamissart-Lenglart dont deux enfants épousèrent des Prouvost: 

Rose-Marie VIRNOT de LAMISSART (1772-1851) épousa, le 13 Brumaire an III (Novembre 1795), Jean-Baptiste PROUVOST, né la Madeleine-lez-Lille, âgé de 29 ans, fils de Jean-Baptiste, « practicien» et de feue Marie-Madeleine-Elisabeth Baillant (fille de Jacques et de défunte Marie-Magdeleine Malfait), fils de « sieur Jean Baptiste Prouvost», né à Wasquehal, bourgeois de Lille en 1776, fils de Robert Prouvost et Marie-Anne Joseph Florin, décédé le  7/5/1797, sans postérité ; remariée à Marie-Jean-Charles Gennart, receveur des domaines, + 12/2/1834, + paroisse St-André 15/11/1881dont le beau frère était Charles-Alexandre-Joseph Rameau : sans enfant et grand amateur de fleurs, celui-ci se retira a Mons-en-Pévèle, ou il mourut laissant par donation entre vifs des 7 et 15 Septembre 1875 à la Ville de Lille, une somme de 480.000 francs pour l'érection d'un palais destiné aux concours agricoles et aux expositions florales.

et son frère  Louis-Urbain VIRNOT de LAMISSART, né le 23 Novembre 1779, décédé le 20 septembre 1837; en Prairial an X (3I mai 1802), épouse Aimée-Joseph PROUVOST, décédée le 30 Mai 1819, 44 ans, fille de Jean Baptiste Prouvost, négociant et Marie-Magdelaine Isabelle Joseph Baillant, dont un fils Urbain-Léon PROUVOST, né le 29 Fructidor, an XII (16 Septembre 1804), décédé le 26 Vendémiaire 15/12/04. le 11 Prairial an X (3I Mai IS02), il avait épousé Aimée-Joseph PROUVOST, décédée le 30 Mai 1819, âgée de 44 ans, dont un fils Urbain-Léon VIRNOT de LAMISSART, ne le 29 Fructidor, an XII (16 Septembre 1804), décédé le 26 Vendémiaire (I5 Décembre de la même année). A propos de l'hôtel Virnot de Lamissart, en janvier 1838, Barthélemy Delespaul, dit Delespaul Aîné, achète aux héritiers de Monsieur Virnot-Delamyssart, moyennant 91.720 francs, une belle maison avec atelier adjacent, située 73 rue de Jemmapes à Lille (actuellement 52, façade de l'esplanade à Lille); Il s’agit de la succession de Louis-Urbain VIRNOT de LAMISSART.

hotel-virnot-de-lamissart       Pattou-Jean-facade-esplanade-Lille    Hotel-Virnot-de-Lamissart-rue-de-la-Barre-Lille
A gauche l'hôtel Virnot de lamissart, rue de la Barre à Lille et deux vues de l'hôtel Virnot de lamissart de la façade de l'Esplanade à Lille
dont une vue onirique du grand Jean Pattou
Hotel-Virnot-de-Lamissart-Lille

et soeur de Charles Lenglart-van Nuffel
(1740-1816), connu pour sa proximité avec Louis et François Watteau, dits Watteau de Lille. Comme l'écrit Paul Marmottan dans la monographie qu'il a consacrée en 1889 aux deux artistes, "Charles Lenglart devina les Watteau, il les prit en affection, les soutint de ses encouragements et les admit même à son intimité. Le grand-père de notre ami M. Jules Lenglart -dont vous connaissez tout le dévouement à l'Union artistique qui le compte parmi ses zélés fondateurs,- rassemblait déjà sous Louis XVI une collection de tableaux remarquable, dont les tronçons encore très considérables ornent aujourd'hui encore les demeures hospitalières et si artistiques de ses petits-enfants et arrière-petits-enfants. On y trouve, en effet, en parfait état de conservation, des peintures qui ne sont pas sorties de la famille, depuis un siècle, et à côté d'une riche variété de Watteau, joyau de cet ensemble, des maîtres classés comme Drolling, Boilly, Lafitte, Demarne, Mlle Gérard, etc. ... Bien peu de familles peuvent avoir encore la bonne fortune d'exhiber des trésors pourvus d'un acte d'état-civil aussi authentique! Honneur à ceux qui se transmettent ainsi de génération en génération le noble goût des arts et conservant du même coup leurs productions distinguées, nous apprennent à l'aimer davantage par la fidélité même du culte dont ils donnent l'exemple."
 
 
Charles-Lenglart

Demeurent de Gand où s'établirent Louis XVIII et sa Cour

A Gand, le Roi et sa suite logèrent pendant trois mois dans deux demeures : l'hôtel d'Hanes et l'hôtel Clemmen: la fille de Josse Clemmen était la belle soeur de Catherine Françoise Prouvost.

L'hôtel d'Hanes à Gand
"Cet ‘hôtel de maître’ du 18eme siècle est l’un des plus notables et somptueux de la ville. C’est ici que le comte Jean Baptiste d’Hane de Steenhuyse reçut des chefs d’Etat tels que Frédéric I, prince d’Orange et Alexandre I, tsar de Russie. Le roi Louis XVIII trouva refuge dans cette demeure lors de sa fuite pour les troupes de Napoléon en 1815 où il forme une version réduite de la cour qu'il tenait aux Tuileries. " Il trouve l'appartement sublime si bien qu'il dit que « ce logement était préférable à tous ceux que j'avais habité lors de ma première sortie de France ». Il y forme un ministère où Blacas est à la Maison du Roi, Beugnot à la Marine, et Jaucourt aux Affaires étrangères. Tous trois occupaient ces postes sous la Première Restauration, par interim en ce qui concerne Jaucourt. S'y joignent Feltre à la Guerre, Lally à l'Instruction publique, et enfin Chateaubriand à l'Intérieur (ce dernier étant mal supporté par le souverain). Des messagers tiennent régulièrement le souverain au courant des affaires de la France, et permettent à différents courants de faire pression dans le sens de leurs idées. C'est ainsi le cas de François Guizot qui se rend aux côtés du roi pour lui dispenser des conseils venus de Royer-Collard. Louis XVIII possède également de nombreux conseillers qui l'ont suivi à Gand comme le maréchal Marmont, duc de Raguse et le maréchal Victor, duc de Bellune. Le comte de Bourmont, quant à lui, rejoint le Roi dans ses dernières heures d'exil, faisant défection à Napoléon le 15 juin, soit 3 jours avant Waterloo. Certains, en revanche, s'illustrent par leur absence : c'est le cas de Talleyrand qui profite de sa présence au Congrès de Vienne pour temporiser."
Durot-Hanes


L'hôtel Clemmen à Gand

La fille de Josse Clemmen était la belle soeur de Catherine Françoise Prouvost.

Du-Rot-Prouvost
Catherine-Françoise Prouvost

 8 Avril. " Le duc de Wellington, commandant en chef des armées alliées, visite les travaux de défense de la ville de Gand afin de mettre celle-ci " l'abri d'un coup de main de la part des Français. Il revient " Gand le 15 et va inspecter les travaux de défense du littoral. Le duc de Wellington descend chaque fois rue des Champs dans la maison du fabricant Clemmen (aujourd'hui imprimerie vander Haeghen), en face de celle habittée par le roi Louis XVIII, hébergé dans l'Hôtel d'Hane-Steenhuyse

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 En 1771, Joos Clemmen, un des premiers barons du textile gantois, devint propriétaire d’un palais dans la Rue des Champs (Veldstraat). David ’t Kindt, talentueux architecte rococo à Gand, avait acheté préalablement cette demeure (à l’origine trois plus petites maisons) sans jamais avoir achevé l’aménagement. Clemmen s’occupera de l’achèvement et de la somptueuse décoration intérieure. Le grand salon côté jardin fut décoré de tentures de soie chinoise peintes. Aujourd’hui ce salon chinois est absolument unique. Nulle part on trouve un ensemble aussi intact.et des peintures murales des 18e et 19e siècles. Dans le fond du jardin, le long de la Lys, Clemmen fit construire un bel entrepôt de style classiciste où il a établi une imprimerie de coton.Le Musée Arnold Vander Haeghen comprend une reconstruction du bureau et la bibliothèque du gagnant du prix Nobel belge Maurice Maeterlinck, les cabinets de Charles et Victor Stuyvaert Doudelet. En 1836, la demeure a été détenue par la famille Vander Haeghen Gand. La famille a quitté le bâtiment légué à la ville de Gand, mais à la condition que la fonction de musée serait donnée. En 1953, le bâtiment était également ouvert comme un musée et nommé d'après Arnold Vander Haeghen (de 1869 à 1942). Depuis 1997, le bâtiment est également utilisé par la culture des services et des Arts de Gand.Aujourd’hui singulière parmi la longue rangée d’étalages, la maison de maître avec sa splendide façade était pourtant là la première!"

"David François 't Kindt1, né à Gand, comté de Flandre (Pays-Bas du Sud, dans le Saint-Empire), le 12 janvier 1699 et y décédé le 14 juillet 1770 est un architecte flamand actif à Gand, capitale du comté de Flandre. Il figure avec son confrère Bernard de Wilde, parmi les représentants les plus marquants du rococo gantois. Son art se caractérise par une influence du baroque exubérant de l'Allemagne du Sud pondéré par le style Louis XV. Il reçut une formation traditionnelle de maître d'œuvre au sein de la corporation des charpentiers dont il reçut la maîtrise à 27 ans.
Il créa surtout de beaux hôtels de maître où son style particulier se remarque.
Œuvres à Gand
    Le Corps de Garde, 1738.
    l'hôtel 't Kindt, construit en 1746 à la place de l'ancien steen de la famille Damman van Oombergen, et vendu lors de la construction à la famille de Ghellinck.
    L'hôtel de Coninck (1753), siège du Design Museum Gent
    L'hôtel d'Hane-Steenhuyse (1768)
    L'hôtel Clemmen (1746-1772), actuellement "Musée Vander Haeghen".

Durot-Clemmen-Braem

Le château de Braem, acheté par Josse Clemmen revint à Régis Durot 1751, Lille 10 avril 1830 époux d'Anne Barbe Clemmen.

"Le Château Braem 

Durot-Clemmen-Braemkasteel_Gentbrugge

est un château dans le district de Belgique Gentbrugge dans la province de Flandre-Orientale. Le château est situé dans le parc français Néanmoins, nommé d'après un ancien maire de Gentbrugge.
Hughe Braem et Isabelle Van Halewijn construit le château au 14ème siècle. Le château était alors le Canal Reed, une ligne de défense majeur autour de la ville de Gand. Dans les travaux de rénovation du 19ème siècle fait en sorte que le château a obtenu sa forme actuelle. Dans le début du 20e siècle, le propriétaire de la Kethule Groverman de famille. Gentbrugge a acheté en 1946, utilisé comme la mairie jusqu'en 1974 et a donné le nom de son dernier maire au parc.
L'académie
En 2012, l'Académie des Arts de Pont Gand sur la base ici, autrefois connu comme l'Académie de la musique, parole et danse Emiel Hullebroeck. L'académie donne l'éducation à temps partiel pour tous les groupes d'âge. L'académie est à côté de l'école principale de six départements qui sont logés dans d'autres endroits."


Informations pour compléter l'environnement  familial de l'époque

Louis-Marie-Joseph  de Brigode-Kemlandt (1776-1827)

Blason-Louis-de-Brigode-neveu-Lenglart

Armoiries du Comte de Brigode - © infographie lillempire

Brigode-Louis

Sacre-David-Louis-Brigode

Pair de France
Maire de Lille

Chambellan de l'Empereur

Chevalier d'empire en janvier 1809

Comte sous majorat en août de la même année

né le 24 octobre 1776 (baptisé à l'église St Etienne) à Lille

En 1804, pour le sacre de l'empereur, le comte de Brigode fut un des commissaires chargés d'aller chercher le Pape et de l'accompagner à Paris. 
Il fut de service, auprès du Saint-Père, pendant son séjour. 

Portrait-Pie-VII

Avec Monsieur Durosnel, écuyer de l'Empereur, il fit également le voyage de retour à Rome.

Durosnel

Chevalier d'empire en janvier 1809, Comte sous majorat en août de la même année.
brigode-majorat

Brigode-Lenglart


Etat des biens hérités de ses parents et de ses oncles et tantes en vue du majorat.


  
  De 1811 à 1812, il a tenu en Espagne, un détachement de la maison de l'Empereur, des écuyers, des brigades de chevaux, des mulets de bât, et tout un service de campagne.
Il accomplit son service auprès de l'Empereur, sans abandonner toutefois les fonctions administratives de Maire qui lui avaient été confiées.

le Comte De Brigode était, également le commandant (nominal) en Chef de la Garde d'Honneur de Lille depuis 1809.

Chambellans 

1805 - DARBERG
1805 - Auguste de TALLEYRAND
1805 - LATURBIE (ne figure plus dans les almanachs à partir de 1806)
1805 - Louis Marie Joseph de BRIGODE
1805 - François Marie Joseph Justin de VIRY
1805 - DETHIARD (ne figure plus dans les almanachs à partir de 1808)
1806 - Pierre GARNIER
1806 - DECROY (ne figure plus dans les almanachs à partir de 1809)
1806 - François Joseph Charles Marie de MERCY-ARGENTEAU
1806 - ZUIDWYCK
1806 - Claude Philippe de TOURNON-SIMIANE (ne figure plus dans les almanachs à partir de 1809)
1806 - Pierre Marie TAILLEPIED de BONDY
1806 - Charles Hippolyte Marie FALLETTI de BAROL
1806 - PONTE de LOMBRIASCO
1806 - HÉDOUVILLE (ne figure plus dans les almanachs à partir de 1807)
1807 - de VIRY fils
1807 - Auguste Jean GERMAIN
1807 - Pierre Joseph Charles Constant d'ANGOSSE
1808 - Prince SAPIEHA
1808 - Prince Michel RADZIWILL
1808 - Comte de BRONIE
1808 - Comte Alexandre POTOCH
I


    En 1814, il jure fidélité aux Bourbons. Des placards apparaissaient déjà sur les murs de la ville :

» De Brigode-Kenlan, Chambellan du Tyran, prends tes guêtres et va-t-en. »

www.lillempire.fr/index.php/Louis-Marie-Joseph-de-Brigode.html

Le 22 mars, Louis XVIII se dirigeant vers Gand, s'arrêta dans la Résidence du Comte, accompagné de ses fidèles, Maréchaux et Ministres. L’hôtel d’Avelin avait été vendu par Pierre-Urbain Virnot en 1809 au marquis (François) d’Hangouwart par son commanditaire : » Monsieur Louis Marie Joseph de Brigode, chambelland de Sa Majesté l’Empereur et roi, membre de la Légion d’Honneur, pour lui, en jouir en toute propriété de ladite acquisition »; la tante de Pierre Urbain VIRNOT, la sœur de sa mère Catherine Charlotte Virnot-Lenglart, avait épousé Jean Chrysostome de Brigode, seigneur de Canteleu;

Brigode

Le lendemain, le comte de Brigode donna sa démission, persuadé que l'abdication de Fontainebleau et le serment qu'il avait prêté à un autre souverain. indiquaient un nouveau but au dévouement et à la loyauté qui avaient marqué sa carrière.
Élevé à la pairie le 17 août 1815, M. de Brigode a constamment défendu à la tribune de la chambre héréditaire les institutions garanties par la Charte, et voté contre les lois d'exception qui tendaient à l'anéantir.
Histoire biographique de la Chambre des pairs, depuis la Restauration jusqu'à l'époque actuelle: depuis la Restauration jusqu'à l'époque actuelle Par Alexandre Lardier Publié par Brissot-Thivars, 1829
Dans le procès du maréchal Ney, il fut l'un des cinq pairs, (le comte de Nicolaï, le marquis d'Aligre, le comte de Brigode, le comte de Sainte-Suzanne et le duc de Choiseul-Stainville,) qui tout en s'abstenant, proposèrent de recommander le Maréchal à la clémence du Roi.

« Lanjuinais, soutenu par Malville, Lemercier, Lenoir-Laroche et Cholet, tente de faire adopter la peine de déportation que 17 pairs votèrent. Parmi eux, le duc de Broglie. Cinq pairs, le comte de Nicolaï, le marquis d'Aligre, le comte de Brigode, le comte de Sainte-Suzanne et le duc de Choiseul-Stainville, tout en s'abstenant, proposent de recommander le maréchal à la clémence du roi. Finalement, 139 voix, réduites à 128, à cause d'avis semblablesentre parents, réclament la peine de mort. Parmi ceux qui ont voté la mort : 5 maréchaux d'Empire : Sérurier, Kellermann, Pérignon, Victor et Marmont (au contraire, le maréchal Davout est venu le défendre, et le maréchal Laurent de Gouvion Saint-Cyr a voté la déportation), le vicomte de Chateaubriand, le comte Ferrand surnommé « le Marat blanc » et le comte Lynch nommé par Napoléon maire de Bordeaux, comte de l'Empire et chevalier de la Légion d'honneur, qui va jusqu'à réclamer la guillotine. En outre, non content d'avoir obtenu la condamnation du maréchal, Bellart requiert qu'il soit rayé des cadres de la Légion d'honneur. Une petite phrase circule sur l'avocat Bellart à l'époque : « Si l'éloquence est un bel art, Bellart n'est point l'éloquence. »La sentence est rendue à onze heures et demie du soir. Les pairs appliquent la règle du conseil de guerre et la lisent en l'absence de l'accusé.Les défenseurs ayant compris que tout espoir est perdu n'assistentpas à la lecture de l'arrêt et se rendent dans la cellule qu'occupedepuis deux jours le maréchal, au Palais du Luxembourg. C'est une petite pièce située au troisième étage sous les combles, à l'extrémité ouest de la galerie où le Sénat conservateur avait installé ses archives, au-dessus de l'actuelle salle des conférences. Une plaque de marbre y a été apposée en 1935. » http://grandearmee.forumactif.org/t14p105-les-generaux-francais-de-l-empire

bedoyere-ney-lavalette

De g. à d. : La Bédoyère, Ney et Lavalette
Coll. Bibl. mun. e Grenoble
Cl. Piccardy

Monsieur le comte de Brigode était, excellent musicien et avait, également, la réputation d'avoir beaucoup d'esprit. 

(les salons de Paris, Comtesse d'Abrantès).

"Ce ne fut qu'en 1806, après la victoire d'Austerlitz, que la Cour impériale prit une couleur décidée et eut une position tout à fait arrêtée. Jusque-là il y avait beaucoup de luxe, beaucoup de fêtes, une grande profusion de beaux habits, de diamants, de voitures, de chevaux; mais, au fond, rien n'était bien réglé et totalement arrêté. Il ne suffisait pas d'avoir M. de Montesquiou pour  grand-chambellan, M. de Ségur pour grand-maître des cérémonies, et MM. de Montmorency, de Mortemart, de Bouillé, d'Angosse, de Beaumont, de Brigode, de Mérode, etc., pour chambellans ordinaires; MM. d'Audenarde, de Caulaincourt, etc., pour écuyers; et mesdames de Montmorency, de Noailles, de Serrant, de Mortemart, de Bouillé, etc., pour dames du palais: tout cela ne suffisait pas. Il fallait une volonté émanée, annoncée comme loi et de très-haut. Sans cela rien ne pouvait aller."

"Des charades en actions, dit M. de Metternich, qui, en sa qualité de jeune père, était du conseil.—Oui, oui, des charades en actions!—Et la maréchale nous fit ouvrir sa garde-robe, que nous explorâmes au grand chagrin de ses femmes, à en juger par le désespoir des miennes, lorsque la chose arrivait chez moi; mais aussi nous nous amusâmes beaucoup... Deux charades eurent surtout un succès complet: or-ange et pou-pon. La première fut représentée magnifiquement par la prise du Mexique ou du Pérou, je ne sais lequel; une scène du temple du soleil: tout cela était admirable; et puis le sacrifice d'Abraham; mais la seconde fut un triomphe. La première partie n'était pas facile à faire... Nous représentâmes Antiochus et Stratonice!... le moment où le médecin juge, par la fréquence du pouls, de la passion du prince; nous y fûmes très-applaudis. M. de Brigode joua le rôle du père, comme s'il eût été à l'Opéra. Le pont fut représenté par l'action de Coclès, et enfin le poupon le fut burlesquement par M. de Palfy, faisant le nourrisson, et par Grandcourt, dont je n'ai pas encore parlé, mais qui aura tout à l'heure sa place, car il ne bougeait de chez moi, et certes on s'en amusait  assez pour lui témoigner au moins de la reconnaissance par un souvenir: il faisait la nourrice."

"La duchesse d’Abrantès rappelle dans ses Mémoires que : « Madame Ney joue parfaitement la comédie et chante d’une manière remarquable ; sa voix n’a pas une grande étendue, mais les cordes en sont justes, pures et d’un timbre charmant ; elle prononce bien, et je me rappelle toujours avec plaisir le temps où, s’accompagnant de ses petites mains si jolies et si blanches, elle me chantait en courant à la Malmaison, tandis que nous passions par la galerie pour nous rendre au théâtre, une de ces ravissantes canzonne de Crescentini. Il me revint qu’un jour (c’était pour la fête de l’impératrice Joséphine, 19 mars, en 1807, pendant la campagne de Tilsitt), nous nous arrêtâmes dans la galerie de musique, la maréchale Ney et moi, tandis qu’on nous attendait et qu’on nous cherchait pour une répétition. Nous avions avec nous M. de Brigode, chambellan de l’empereur, et très bon musicien, comme on le sait. Don Juan était sur le piano, la maréchale ouvrit la partition, c’était précisément à l’endroit du joli duo : Là cidarem lamano. “Dépêchons-nous dit-elle, nous aurons encore le temps. ” Et nous voilà debout, nos rôles sous le bras, ainsi que la queue de nos robes, moi les accompagnant, eux chantant ce charmant morceau auquel je trouvai, ce jour-là, plus que jamais le défaut d’être trop court. La voix de la maréchale se mariait admirablement avec le ténor de M. de Brigode, et ces deux voix, à peine couvertes par le piano et résonnant dans cette pièce où la foule toujours pressée ôte à la voix tous les avantages, mais dans laquelle nous n’étions alors que nous trois, me firent une impression dont le souvenir m’intéresse encore. » http://www.cairn.info

"Quant aux tours, elles étaient tout simplement représentées par quatre personnes fort volumineuses : M. de Ponte (chambellan de l'Empereur), M. de Bausset (préfet du Palais), M. de Brigode (chambellan d'ordonnance de l'Empereur) ; je ne me rappelle plus quelle était la quatrième. Anatole (officier d'ordonnance de l'Empereur) et Eugène (colonel du 13e chasseurs) de Montesquiou, son frère, MM. de Septeuil et Jules de Canouville (aides-de-camp du prince de Nenchâtel). Ernest de Canouville (maréchal-des-logis de l'Empereur), Fritz de Pourtalès et M. de Curneux (aides-de-camp du prince de Neuchâtel), furent chargés de représenter les cavaliers, les fous et les rois." général baron de Marbot "

"Nous organisâmes la fête de l'Impératrice, en l'absence de la reine Hortense. La reine de Naples et la princesse Pauline, qui pourtant n'aimaient guère l'Impératrice, mais qui avaient rêvé qu'elles jouaient bien la comédie, voulurent se mettre en évidence, et deux pièces furent commandées. L'une à M. de Longchamps, secrétaire des commandements de la grande-duchesse de Berg; l'autre, à un auteur de vaudevilles, un poëte connu. Les rôles furent distribués à tous ceux que les princesses nommèrent, mais elles ne pouvaient prendre que dans l'intimité de l'Impératrice qui alors était encore régnante.

La première de ces pièces était jouée par la princesse Caroline (grande-duchesse de Berg), la maréchale Ney, qui remplissait à ravir un rôle de vieille, madame de Rémusat, madame de Nansouty et madame de Lavalette,  les hommes étaient M. d'Abrantès, M. de Mont-Breton, M. le marquis d'Angosse, M. le comte de Brigode, et je ne me rappelle plus qui. Dans l'autre pièce, celle de M. de Longchamps, les acteurs étaient en plus petit nombre, et l'intrigue était fort peu de chose. C'était le maire de Ruel qui tenait la scène, pour répondre à tous ceux qui venaient lui demander un compliment pour la bonne Princesse qui devait passer dans une heure. Je remplissais le rôle d'une petite filleule de l'Impératrice, une jeune paysanne, venant demander un compliment au maire de Ruel. Le rôle du maire était admirablement bien joué par M. de Mont-Breton. Il faisait un compliment stupide, mais amusant, et voulait me le faire répéter. Je le comprenais aussi mal qu'il me l'expliquait; là était le comique de notre scène, qui, en effet, fut très-applaudie.

M. le comte de Brigode était, comme on sait, excellent musicien et avait beaucoup d'esprit. Il fit une partie de ses couplets et la musique, ce qui donna à notre vaudeville un caractère original que l'autre n'avait pas. Je ne puis me rappeler tous les couplets de M. de Brigode, mais je crois pouvoir en citer un, c'est le dernier. Il faisait le rôle d'un incroyable de village, et pour ce rôle il avait un délicieux costume. Il s'appelait Lolo-Dubourg; et son chapeau à trois cornes d'une énorme dimension, qui était comme celui de Potier dans les Petites Danaïdes, son gilet rayé, à franges, son habit café au lait, dont les pans en queue de morue lui descendaient jusqu'aux pieds, sa culotte courte, ses bas chinés avec des bottes à retroussis, deux énormes breloques en argent qui se jouaient gracieusement au-dessous de son gilet: tout le costume, comme on le voit, ne démentait pas Lolo-Dubourg, et, lui-même, il joua le rôle en perfection." Histoire des salons de Paris par la duchesse d'Abrantès.

En 1818, Louis XVIII le confirme dans son titre de Comte. Louis vendra l’hôtel en 1821 à Charles du Maisniel .

. Sacre-Napoleon-Jacques-Louis-David

Un laissez-passez pour les Pays-Bas conservé en Mairie de Lille, donne une description succinte : taille : 1,73, cheveux : chatain, front : haut, yeux : bleu, nez : régulier, bouche : moyenne, menton : rond, visage : ovale, teint coloré!

En dehors de la gravure par Debucourt d’après le chevalier de Basserode, il n’y a pas de portrait connu; Le Musée de Lille possédait un tableau, qui était en dépôt à l'Hôtel de ville, et qui a malheureusement était détruit dans l'incendie de 1916. L'auteur de ce tableau était un anonyme français. Un laissez-passer pour les Pays-Bas conservé en Mairie de Lille, donne une description succincte : taille : 1,73, cheveux : châtain, front : haut, yeux : bleu, nez : régulier, bouche : moyenne, menton : rond, visage : ovale, teint coloré!
Sources : A.M.L,  Une fille de napoléon, mémoires d'Emilie de Pellapra - Editions la Sirène  -1921. Mémoires de la Duchesse d'Abrantes (ci-devant Madame Junot).

En premières noces, il épousa, le 1er février 1801  Marie Bonne Romaine Potteau 1780-1802, 
fille de Bon Louis Joseph Potteau, écuyer et Françoise Joseph Le Mesre, dont
Arthur 1801-1821


Villa Gabrielle

La villa Gabrielle est construite au milieu du XVIIIe siècle. C'est alors la maison de campagne de Bon Louis Joseph Potteau.

A la Révolution française, le bâtiment est gravement endommagé. En 1801, la villa devient la propriété de la famille de Brigode.

En 1856, alors que Gabrielle de Brigode décède, François Adrien de Brigode hérite de la villa et fonde un hospice pour vieillards : la villa devient alors l'hospice Gabrielle. L'hospice est géré par une congrégation catholique, les Filles de la Charité de Saint-Vincent de Paul. Différentes congrégations de religieuses y resteront jusque 1975, et l'endroit sert aussi de lieu d'éducation. En 1873, Noémi de Brigode, vicomtesse de Clercy, soeur de François-Adrien de Brigode, fait construire un ouvroir à côté de l'hospice. Les industriels du textile y font travailler des jeunes filles de la région. L’ouvroir cesse de fonctionner à la fin des années 1930 et il est finalement démoli en 1973. En 1878, Noémi de Brigode fait construire une chapelle à l'arrière du bâtiment. La chapelle sera détruite en 1991, dans le cadre du projet de réhabilitation de l’ensemble.

En 1965, Geoffroy de Montalembert fait don de la villa à la Congrégation du Sauveur. Cette dernière le vend en 1981 à une association de Rotary International. La Communauté urbaine de Lille le rachète en 1986, et finalement il devient la propriété de la ville de Villeneuve d'Ascq en 1988. En 1986, la villa est inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques.

En 1989, la villa est endommagée par un incendie et est restauré par les services municipaux. Depuis 1997, la villa est occupée par les services du Centre communal d'action sociale.


Brigode-villa-Gabrielle

Brigode-Gabrielle.


    Le 2 avril 1825, il épousa, en seconde noce, Émilie Louise Marie Françoise Joséphine (de) Pellapra. Officiellement fille de Françoise-Marie Leroy, elle-même fille d’un libraire de Lyon et de son mari, Henri (de) Pellapra, riche financier devenu sous l’Empire receveur des Finances, Émilie Pellapra laissait entendre qu’elle était la

fille naturelle de Napoléon Ier. Ce dernier aurait eu une aventure avec sa mère lors d’une étape à Lyon. Louis de Brigode  succomba d'une atteinte d'apoplexie le 22 septembre 1827 à Bourbonne-les-Bains.
Pellapra  Pellapra-emilie.  Pellapra

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Camée donné par Napoléon Bonaparte à Madame de Pellapra

Alexandre Lauwick, peintre, est un des petit-fils de Catherine-Françoise Prouvost,
épousa en 1864 Thérèse Riesener 1840-1932, dont Gabrielle 1865-1945  Laure 1868-1894

Femme juive d’Alger 1861 par Alexandre Lauwick     

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« Alexandre Abel Félix Lauwick, parfois orthographié Lauwich, né le 24 mars 1823 à Lille et mort le 6 février 1886 au 21, avenue George V à Paris 8°, est un peintre orientaliste français. Issu d'une grande famille de la bourgeoisie lilloise, Alexandre Lauwick est le fils de Charles Frédéric Joseph Lauwick, propriétaire, et Catherine Françoise Joseph Durot, et le petit-fils de Catherine-Françoise Prouvost. En 1864, il épouse à Paris Louise-Thérèse Riesener, nièce d’Eugène Delacroix. Après des études aux beaux-arts de Lille, Alexandre Lauwick est élève de Charles Gleyre aux beaux-arts de Paris. Il peint ensuite sur le motif à Barbizon, puis voyage en Italie et en Afrique du Nord. Il reste alors plusieurs années en Algérie où il fait partie de la Société des Beaux-Arts d'Alger. Il a exposé au Salon de Paris de 1850 à 1869 des toiles exclusivement orientalistes. Œuvres :Femme juive de la province d’Alger (1861), Palais des beaux-arts de Lille.

« Oeuvres exposées au salon annuel organisé par le Ministère de la Maison de l'Empereur et des beaux-arts (Surintendance des beaux-arts), en 1865, au Palais des Champs-Elysées à Paris. Tirage photographique sur papier albuminé représentant : - "Retour de l'enfant prodigue", tableau par François Germain Léopold Tabar, No 2030, appartient à l'auteur;

- "Léda", tableau par Gaston Casimir Saint-Pierre, No 1914, appartient à l'auteur; - "Jésus, source de vie", d'après le chapitre VII, verset 37 de l'Evangile selon St-Jean, tableau par Charles Henri Michel, No 1511; - "Une rue au Caire", tableau par Alexandre Lauwick, No 1258; - "La Vierge et l'Enfant Jésus", d'après l'Evangile de la Saint-Enfance, tableau par Albert Lambron, No 1209.

Boutet-de-MonvelAlexandre Lauwick

Salons de Paris : « Peintres orientaliste »:

Bernard Boutet de Monvel : « le premier tableau algérien que Maurice Boutet de Monvel se décide à présenter au Salon en 1880, Sur les hauts plateaux - un tableau qui avait été peint devant le motif en 1876 »

Alexandre Lauwick : salons de Paris de 1850 à 1869 des toiles exclusivement orientalistes ; il  reste plusieurs années en Algérie où il fait partie de la Société des Beaux-Arts d'Alger.

Thérèse est la fille de Léon Riesener (1808-1878)

Leon-Riesener

Elève de son père Henri-François Riesener et d’ Antoine-Jean Gros. Passionné de beau, recherchant les techniques nouvelles de coloris, Léon Riesener a dès sa jeunesse une carrière de lutte contre le goût de son temps malgré toutes les difficultés rencontrées. C'est au retour de son père qu'il fait plus ample connaissance avec son cousin germain Eugène Delacroix, plus âgé que lui de dix ans, qui fit son portrait :

Petite fille de Henri-François Riesener (1767-1828),

fils du grand ébéniste et père de Léon Riesener, fut élève de Vincent, puis de Jacques-Louis David, dont il quitta l'atelier pour aller à l'armée au moment des guerres de la Révolution. Il fit des portraits d'Eugène de Beauharnais, de Napoléon, du comte de Cessac. En 1815 il alla en Russie et y resta sept ans, où il fit un portrait équestre du tsar Alexandre. Il mourut peu après son retour à Paris. C'est Henri Riesener qui fit entrer son neveu, Eugène Delacroix, dans l'atelier de Guérin. Henri-François Riesener meurt à Paris, le 7 février 1828.

Henri Francois Riesener                 Félicité Longrois

époux en 1807 Féliicté Longrois, dame d'annonce de l'impératrice Joséphine.

 Arrière-petite fille de Jean-Henri Riesener (1734-1806),

élève de Jean-François Oeben. Il épouse la veuve de ce dernier, Françoise-Marguerite Vandercruse. Reçu maître en 1768, il est nommé « ébéniste ordinaire du roi » en 1774, et pendant dix ans il fournira la Cour et la famille royale en meubles fastueux de style néo-classique. Il est considéré comme l'un des meilleurs représentants du style transition et achèvera notamment le célèbre bureau à cylindre de Louis XV commencé par Oeben. Parmi ses spécificités il convient de noter l'utilisation de bronzes dorés d'une très grande finesse; il est l'un des premiers à dissimuler systématiquement les fixations de ces derniers. Avec l'aide de Pierre-Elisabeth de Fontanieu, intendant du Garde-Meuble, Riesener est celui qui fera évoluer le style Louis XV vers le style Louis XVI. Après la Révolution Française sa popularité décline et il se retire en 1800. Pendant les ventes révolutionnaires, il rachète une partie de sa production à des prix inférieurs à ceux auxquels la Couronne les lui avait achetés mais ne parviendra pas à les revendre, étant donné qu'une grande partie de sa clientèle a disparu mais également du fait que le goût ai changé.

 Bureau Roi Riesener Versailles

Françoise-Marguerite Vandercruse  est la fille de François Vandercruse dit La Croix, 1728-1799, ébéniste, flamand d'origine, surnom emprunté également par son fils, Roger, ébéniste à la Cour, lui aussi, qui signa ses œuvres R.V.L.C. pour Roger Vandercruse La Croix, célèbre ébéniste qui estampillait RVLC : bien que travaillant surtout pour d'autres, le marchand Poirier (vers 1720-1785) ou les ébénistes Pierre IV Migeon (1701-1758) et Jean-François Oeben (1721-1763), il exerce des charges importantes de sa corporation. Il produit aussi pour la Couronne au début des années 1770, par l'intermédiaire de l'ébéniste de la Cour Gilles Joubert (1689-1775). Admis à la maîtrise en 1755, il pratique d'abord largement la marqueterie de fleurs, puis plus volontiers les motifs géométriques: croisillons - enserrant ou non des barbeaux ou bleuets, losanges imbriqués, coeurs et losanges entrelacés. Dans les années 1760, il partage avec Oeben les décors en cercles imbriqués. En un temps où s'impose l'acajou, il préfère les plaquages de bois clairs, bois de rose puis citronnier. Il livre surtout des meubles légers et des commodes transition, à caisson droit sur pieds galbés. RVLC réalise plusieurs secrétaires en armoire de forme légèrement galbée ouvrant à rideaux coulissants, avec des bronzes d'un rocaille assagi. Plus tard le modèle achevé du secrétaire ouvrira à abattant ou à cylindre. A l'intérieur de celui-ci, la marqueterie partiellement colorée conserve sa vivacité d'origine.

RVLC bureau

Thérèse Riesener est la nièce du peintre Eugène Delacroix, cousin germain de son père Léon RIESENER : Eugène Delacroix est le quatrième enfant de Charles Delacroix et de Victoire Oeben. Son père a été le secrétaire de Turgot (homme politique libéral) qu'il a suivi de Limoges à Paris. Député de la Marne, sous la Convention, il vote la mort du roi, comme le peintre David. Rallié à l'Empire, il devient préfet de Marseille en avril 1800, puis trois ans plus tard, en avril 1803, préfet de Bordeaux où il meurt le 4 novembre 1805. Sa mère, née en 1758, descend d'une famille d'ébénistes de renom les Oeben. Son grand-père, le père de sa mère, Jean-François Oeben est le célèbre ébéniste de Louis XV. Elle est également apparentée aux Riesener par le mariage de sa mère avec Jean-Henri Riesener. De cette seconde union est né Henri-François Riesener, peintre, demi-frère de Victoire et oncle d'Eugène Delacroix. Elle est morte le 3 septembre 1814, en le laissant dans un grand dénuement.

Le couple a eu, au total, quatre enfants : trois garçons et une fille. Charles-Henri, l’aîné, est né le 9 janvier 1779 et a fait une très belle carrière dans les armées impériales. Promu maréchal de camp honoraire en 1815, il est démobilisé avec le grade de général (mais en qualité de demi-solde)5. Le second enfant, une fille, Henriette, est née en 1780 et est morte en 1827. C’est en 1797 qu’elle épouse Raymond de Verminac (1762-1822)6, un diplomate. Elle recueille son frère en 1814, à la mort de sa mère. A la demande de son mari7, David fait son portrait (Musée du Louvre), en 1799, dans une formule qu'il développe dans les dernières années de la Révolution, c'est à dire le modèle assis, coupé aux genoux, sur un fond uni8. Son mari fait également sculpter par Joseph Chinard (1756-1813) son buste en Diane chasseresse préparant ses traits (1808, Musée du Louvre)9. Son second frère, Henri, est né en 1784 et est tué le 14 juin 1807, à la Bataille de Friedland. Le règlement de la succession maternelle ruine la famille Delacroix. Ce désastre engloutit toute la fortune des enfants (une propriété, achetée par la mère de l'artiste afin de couvrir une créance, dû être vendue à perte).

 Eugene delacroix  Delacroix-1842-daguerotype-par-Leon-Riesener

Eugène Delacroix : daguerréotype de 1842 par son cousin Léon Riesener, Daguerréotype

H. 6 ; L. 4,3 cm © RMN-Grand Palais (Musée d'Orsay) / René-Gabriel Ojéda
«  Léon Riesener et Eugène Delacroix étaient cousins germains. Leur grand-mère commune, Marguerite-Françoise Vandercruse, avait eu de son premier mariage avec Oeben, une fille mariée à Charles-François Delacroix fut un secrétaire de Turgot (homme politique libéral) avant d’être député de la Convention (il votera la mort du roi avec justice et lois), puis préfet. Veuve, elle épousa en 1767 Jean-Henri Riesener, grand-père de Léon Riesener. Rapidement, Delacroix s'était rendu compte du talent de son jeune cousin et de son originalité. Il le soutient dès ses débuts en le recommandant auprès des officiels qu'il connaissait. Des parties de campagne les réunissent à Valmont, près de Fécamp, chez le cousin Bataille, propriétaire de l'abbaye dès 1822. Riesener fréquente assidument le salon de Pierret, l'ami de collège de Delacroix, où il rencontre Mérimée, Viel-Castel, Sauvageot, Feuillet de Conches, Viollet-le-Duc, Lasus, Guillemardet. Plus tard, Riesener se lie avec Fantin-Latour, Ernest Chausson, les Morisot ; ses amis sont des artistes et il préfère la vie intime à celle du monde au contraire de son cousin. Depuis l'enfance, Riesener et Delacroix ont de l'amitié l'un pour l'autre, de la confiance et de l'attachement. Si différents de vie et de caractère et si indépendants, ils sont préoccupés par des mêmes problèmes et se plaisent à échanger leurs idées, tous deux étaient formés par le XVIIIe siècle et pénétrés de la culture classique. L'étude de l'Antique sert de sujet de discussions à leurs entretiens. Tous deux sont des peintres coloristes et recherchent la technique nouvelle de la division des tons. La différence de leur tempéraments s'exprime dans leur manière de contempler la nature : Delacroix pense au drame qui s'en dégage, Riesener- à la sensualité. Delacroix achète à Riesener son tableau Angélique comme exemplaire pour tous les peintres et le place dans son atelier. À sa mort, Delacroix lègue à Riesener la maison de campagne à Champrosay». Wikipedia Contenu soumis à la licence CC-BY-SA 3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr) Source : Article Léon Riesener de Wikipédia en français (http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9on_Riesener)
« Selon les historiens, Eugène Delacroix aurait eu Talleyrand pour père biologique. Le père légitime, prédécesseur de Talleyrand comme ministre des relations extérieures, était affecté d’une excroissance qui l’empêchait de procréer avec les moyens de l’époque, et Talleyrand fréquentait assidûment son épouse pendant cette période. Quoi qu’il en soit, Talleyrand accorda au peintre la même protection efficace que s’il avait été son propre fils, et ceci, pendant tous les régimes qu’il servit (du Directoire à la monarchie de juillet). Le petit-fils adultérin de Talleyrand, le duc de Morny, président du corps législatif et demi-frère utérin de Napoléon III, fit de Delacroix le peintre officiel du Second Empire, bien que l’empereur lui préférât Winterhalter et Meissonnier .
Talleyrand était blond et pâle, alors que, décrivant leur ami Eugène Delacroix à la chevelure de jais, Baudelaire parle d’un « teint de Péruvien » et Théophile Gautier d’un air de « maharadjah ». À la chute du Second empire, époque où la génétique en était à ses balbutiements, cette caractéristique physique constitua un argument pour les amis et les admirateurs de Delacroix afin de lui éviter la disgrâce posthume d’avoir appartenu à la clique impériale.
On dit d’Eugène Delacroix qu’il était poursuivi par la malchance. A l’âge de 3 ans, il se pend en jouant avec une cordelette de rideau. On le sauve in extremis de la mort. Peu de temps après, la moustiquaire de son lit s’enflamme, ce qui le brûla gravement. On l’envoie en convalescence chez de la famille à Marseille, le domestique le laisse tomber à l’eau, on le repêche par miracle et on le ramène à la maison et il s’étouffe avec une grappe de raisin." http://eugenedelacroix.unblog.fr/biographie/


Attaches  généalogiques de Catherine-Françoise Prouvost
et les
Manufactures
Royales de Lille
Logo-Manufactures-Royales-Dauphin-Lille-Roubaix-Saint-Denis

Chateau de Beaupré Durot

Les Manufactures Royales de Lille sont l'oeuvre d’Arnould-François DUROT, de ses enfants et leurs conjoints: 
LEPERRE, PROUVOST, de LAGARDE
, CLEMMEN
, BAYARD.
Bourgeois de Lille, il est un remarquable exemple de parcours proto-industriel :  sa vie intense a été racontée par Alexis Cordonnier dans son article sur l'une des manufactures : « Une industrie d’art au siècle des lumières : l’indiennerie DUROT (1765-1790) dont sont extraites les citations dans cette étude:

Les racines des Durot sont  terriennes, issues d’un milieu notable de Flandres, éloignées de la simple culture de la terre.

 "  Son oncle maternel, Antoine Delagarde, occupe la fonction de lieutenant-prévôt de la ville de Valenciennes. Les ecclésiastiques de renom sont également nombreux dans la famille : son cousin Dom Ildephonse  Lernould siège sur l’abbatiat d’Hasnon entre 1758 et 1785.    Ces origines le font certainement bénéficier d’une éducation solide. Placé par son père chez un marchand mercier de Lille, il apprend durant deux ans l’art du commerce et le sens des responsabilités.
   Naturellement intégré dès la fin de son apprentissage au sein du puissant corps des grossiers-merciers, il cherche une alliance susceptible de le hisser parmi l’élite de son groupe socioprofessionnel. Son choix se porte sur Marie-Jeanne Michez, fille de l’un des maîtres les plus en vue de la jurande. Les destinées des jeunes gens sont unies le 11 août 1733 par l’oncle de l’épouse, curé de Lompret. La famille Michez compte elle aussi plusieurs hommes d’Église. Dotés de manière équilibrée, les époux installent leur boutique dans la principale artère commerçante de la ville : la rue des Malades. 
  Pour asseoir son statut social, Durot achète la bourgeoisie de Lille et commence à enseigner son métier à des jeunes gens, d’ailleurs souvent originaires de la même région que lui. Arnould-François Durot accueille également dans son foyer son propre frère : Louis-François. Prêtre sans paroisse, celui-ci offre à son frère toutes ses économies et participe à la vie de la maison en assurant l’éducation de ses 10 neveux et nièces. (AD Nord, tabellion de Lille 159-40 et 3086-149 .)
    Citons quelques passages : « Guidé par le désir d’asseoir son projet à long terme, Durot se donne les moyens de ses rêves d’expansion. Influencé par d’autres indienneurs, il adopte le modèle idéal de la manufacture-château. Le 13 août 1777, il obtient le bail du château de Beaupré, à Haubourdin, auprès du comte de Roncq. Outre le caractère prestigieux de cette nouvelle transaction, il s’adjuge une grande bâtisse campagnarde, un espace immense, relié à Lille par le canal de la Deûle, ainsi que d’agréables revenus fonciers. Toujours animé par un esprit de conquête, il obtient le 4 mars 1778 du propriétaire des lieux et de l’intendant la construction d’un puisoir et d’une sécherie, nécessaires à son activité ».
    « Lille y est peu mentionnée dans la mesure où l’indiennerie y est restreinte et se résume à la fabrique de la famille Durot. Celle-ci anime durant 25 ans tout un secteur de l’industrie textile, en bâtissant le premier grand site de production centralisée de Lille. Bénéficiant de nombreux soutiens techniques, politiques, et financiers, elle poursuit avec succès l’aventure jusqu’à la crise générale de la branche à la fin des années 1780 ».

.

"Arnould François Durot, né le 18 janvier 1701, Wallers-en-Hainaut, décédé le 11 juin 1780, Lille (59) (à l'âge de 79 ans), fondateur des Manufactures royales de Lille.

Ils créèrent ou rachetèrent les:

Manufacture Royale des toiles peintes, indiennes et papiers peints
en façon de damas & d'indienne de la Ville de Lille
qu’il créa : lettres patentes le 25 janvier 1770 (toiles frappées des armes fleurdelisées),


Manufacture Royale de Mousselines d’Houplines
(association avec de Raincour) en 1768

Manufacture Royale de verres,
rachetée en 1775 et nommée sous la raison de son fils ainé « Louis-François Durot et fils », dirigée avec son gendre Auguste de LAGARDE ; cédée en 1777 à son associé Bernard Rousselle


Manufacture Royale de porcelaines de Monseigneur le Dauphin copyright.
"fut créée le 13 janvier 1784, place de Carmes, par Louis-François Leperre-Durot, son gendre.

"Dorothée-Julie conclut une alliance toute aussi honorable. Elle unit sa destinée le 10 août 1773 à celle de François-Joseph Leperre, héritier d’une lignée de négociants en épices. Son père, Charles-François, y avait adjoint l’une des activités les plus rémunératrices du moment : le raffinage du sel. Lors du mariage, la position sociale de la famille Leperre atteint un sommet puisque l’oncle de l’époux, Antoine-François, est alors directeur de la chambre de commerce de Lille. Là encore, les jeunes gens s’offrent chacun 25 000 livres.[1]AD Nord, tabellion de Lille 3085-100.

1774 est également l’année que choisit Durot pour établir définitivement sa résidence rue de l’Arc : veuf et père d’enfants mûrs, cet espace lui suffit dorénavant. Il cède alors l’usufruit de sa maison de la rue des Malades à son gendre Leperre.[2] AD Nord, tabellion de Lille 3086-16 et 3090-57 et AM...

Elle produit uniquement de la porcelaine dure selon une nouvelle méthode de cuisson à la houille et non pas au bois grâce au Sieur Vannier. Ce dernier obtient le 24 mai 1785 un privilège industriel pour autoriser la création d’une manufacture à Valenciennes de porcelaine cuite exclusivement au charbon de terre. Un groupe représentant une Descente de Croix d’après Rubens et inscrit « Cuit au charbon de terre ce trente juin 1786 Vannier à Valenciennes»  est conservé dans les collections du Château de Versailles. Comme de nombreuses fabriques à l’époque, la manufacture lilloise cherche un protecteur. C’est ainsi qu’elle envoie un important vase à M. de Calonne en 1785 (conservé au musée des Beaux-Arts de Lille ; inv. C2521) pour lui demander d’intercéder en leur faveur et obtenir la protection du Dauphin. Elle obtient entretemps (1784) l’autorisation de prendre le titre de manufacture royale. Calonne (1734-1802) originaire de Douai avait été Intendant de Flandres et d’Artois (1778-1783) puis contrôleur général des Finances (1783-1787). Le 31 mai 1785, il appelle Leperre-Durot à Paris pour des démonstrations, et désirant que Lille rivalise avec Tournai, envoie un courrier à son successeur à Lille : « (…) il serait à propos que cette manufacture de qui je viens de recevoir un très bel échantillon de ses ouvrages en fit un aux armes du Dauphin (…)"  catalogue de la vente Rémilleux

Une pièce du musée de Lille  est marquée « cuit au charbon de terre en 1785 ».

Marque au « dauphin couronné » et « A Lille ».

Manufactures-Royales-du-DauphinCoeur-dauphin-Saint-Denis-adn    Marque au Dauphin Couronne porcelaine dure de Lille

La Manufacture Royale du Dauphin à Lille  fut mise sous la protection du Dauphin en 1786, l'ainé du roi Louis XVI, Louis Joseph, né en 1781,

mort au début de la Révolution française en 1789; Le titre de Dauphin fut alors porté par son frère, Louis Charles, le futur Louis XVII.
Pour les partisans de Naundorff, ce fut le cœur du Dauphin né en 1781 qui fut étudié et non celui de Louis XVII puisqu’il aurait survécu.
Son cœur fut conservé au Val de Grâce à Paris puis fut récemment authentifié comme Habsbourg et replacé en la basilique de Saint-Denis.

Après la Révolution, elle fut dirigée par Gaboria. Elle ferma en 1817

History of the Manufactures

The Manufactures Royales de Lille, created between 1768 and 1784, are the work of Arnold François Durot, his children and their spouses: LEPERRE, PROUVOST, de LAGARDE 

The Royal Painting Factory: paintings, Indian painting and Damascus and Indian style wallpaper of city of Lille: letters patent from January 25, 1770 (paintings struck with 'fleur de lys' marks) 


Royal Muslin Factory of Houplines from 1768
 

Royal Glass Factory, bought in 1775, directed by his son-in-law Auguste de Lagarde. 

Stepfather of Louis-François-Leperre Durot, founder of the Royal Porcelain Manufactory of the Dauphin copyright., founded in 1784, Place des Carmes in Lille manufactured coal fired hard porcelain. After the Revolution, it was directed by Gaboria. It closed in 1817. In 1786, with the protection of M. de Calonne, the company was placed under the protection of the Dauphin in 1786, the eldest son of King Louis XVI, Louis Joseph, born 1781, died at the beginning of the French Revolution in 1789; hence the mark of a "crowned Dolphin" and "at Lille". The title of Dauphin was then carried by his brother, Louis Charles, the future Louis XVII. Louis Joseph's heart was kept at Val de Grâce in Paris and was recently authenticated as being Habsburgs and placed in the basilica of Saint-Denis.           

Thierry Prouvost takes back these family Factories.

Calonne, protecteur-des-Manufactures-Royales-du-Dauphin-Lille  Urne-Calonne-Manufacture-Royale-du-Dauphin-Lille  Louise_Dauphin-Elisabeth_Vig%E9e-Lebrun_-_Marie-Antoinette_de_Lorraine-Habsbourg,_reine_de_France_et_ses_enfants_

Calonne, ses armoiries sur l'urne du Musée de Lille, la famille Royale par Madame Vigée-Lebrun, avec l'ainé, Louis, Joseph, Dauphin de France.

Charles-Alexandre de Calonne (1734-1802), « financier et homme politique français, nommé contrôleur général des Finances par Louis XVI pour résoudre le déficit public. «  Né à Douai le 20 janvier 1734, Il poursuivit une carrière juridique avant de devenir intendant à Metz en 1766, puis à Lille en 1778, où ses grandes qualités d'administrateur, alliées à ses dons de courtisan, lui valurent d'être nommé contrôleur général des Finances en 1783, peu après la démission de Necker. La situation financière du royaume était catastrophique : aux dettes héritées des règnes précédents, liées aux guerres et aux fastes de la Cour, s'étaient ajoutées les dépenses engagées pour soutenir les colons pendant la guerre de l'Indépendance américaine. Calonne lança d'abord l'État dans une politique de dépenses dont l'objectif était de rassurer le pays sur sa santé financière réelle et, en restaurant la confiance, d'obtenir ainsi de nouveaux prêts. Cependant, la crise financière ne faisant qu'empirer, Calonne reprit les projets de Turgot et Necker, ses prédécesseurs, en présentant, le 20 août 1786, un vaste plan de réformes audacieuses, en particulier dans le domaine fiscal : remplacement des vingtièmes par la»     subvention territoriale », impôt foncier payable par tous les propriétaires, y compris par le clergé et la noblesse, suppression des douanes intérieures et liberté du commerce des grains. Calonne proposait enfin, la création d'assemblées provinciales et municipales élues sans distinction d'ordre. Prévoyant le refus du Parlement, Calonne obtint de soumettre son projet, en février 1787, à l'Assemblée des notables nommée par le roi. Seulement, celle-ci, composée de princes du sang, de ducs et d'officiers, tous privilégiés, rejeta toutes les réformes qui remettaient en cause leurs prérogatives fiscales. Calonne, abandonné par le roi, fut renvoyé en avril et remplacé par Loménie de Brienne. Calonne quitta la France, tout d'abord pour les Flandres, puis pour l'Anglétérre. Il épousa la cause des contre-révolutionnaires et conseilla la noblesse en exil, de 1790 à 1792. En 1802, sous le Consulat, il fut libre de rentrer en France et y mourut peu après»
Wikipedia « Contenu soumis à la licence CC-BY-SA 3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr) Source : Article Charles Alexandre de Calonne de Wikipédia en français (http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Alexandre_de_Calonne).

MDD-Maigret-2-12-2001-2    MDD-Maigret-2-12-2001

MRD

Vente Remillieux, numéro 274 :le,, à monture en bronze doré , circa 1785-1790


PROVENANCE : Vente Thierry de Maigret, Paris, le 2 décembre 2011, lot 89 a pair of late 18th century Lille porcelain two-handled and monogrammed vases, with ormolu mounts.

D’après la forme des vases de Sèvres dits « Bachelier» , oviformes munis d’anses à enroulement en forme de feuilles d’acanthe, la base du corps godronnée en spirale, le piédouche enrichi d’un tore de laurier enrubanné reposant sur une base carrée ; à décor or sur les faces de médaillons avec deux L entrelacés surmontés d’une couronne royale, les revers de médaillons en grisaille représentant des trophées militaires, encadrés de grands vases antiques polychromes garnis d’importants bouquets de fleurs et reposant sur des consoles rocailles, au-dessus d’une large frise or d’arabesques composée de palmes, guirlande de myrthe, de lauriers et pampres de vigne entrelacées ; les socles en bronze doré de forme carrée, moulurée et à décor amati ; éclats restaurés sur la partie haute des piédouches, quelques usures à la dorure Hauteur totale : 53,5 cm. (21in.) ; Hauteur des vases : 49 cm. (19 in.) 80,000-120,000 $88,000-130,000  £57,000-84,000

« Je me chargerai de lui faire agréer (…) et d’obtenir qu’il approuva que cette manufacture portait son nom (…) provisoirement». Le Dauphin avait alors un peu plus de trois ans… La manufacture va en effet réaliser un important vase pour le Dauphin ; il se trouve aujourd’hui dans les collections du Rijksmuseum (inv. BK-1965-104). Il est intéressant de noter que ces deux vases tout comme la paire qui nous intéresse aujourd’hui s’inspirent de formes créées à Sèvres environ vingt ans auparavant par Etienne Falconet et Jean-Jacques Bachelier (vase « royal»  ou aux « tourterelles» ; vase « à jet d’eau »; vase « Bachelier à anses relevées» ). Une autre paire dans le même esprit (avec leurs couvercles) a été vendue par Maîtres Ader-Tajan-Picard, Paris, 9 mars 1988, lot 20, et avant chez Christie’s, Londres, 5 juillet 1974, lot 181. Même si Falconet est certainement précurseur dans la création de modèles de vases de style néoclassique, ce style est largement diffusé par Jean-Jacques Bachelier. Bachelier débute à la manufacture de Vincennes en 1748 où il fournit des modèles pour l’atelier des peintres ; il devient Directeur artistique en 1751 et finalement prend en charge l’atelier de sculpture de 1766 à 1773 après le départ de Falconet pour la Russie. De nombreux vases ont été créés à cette époque, qui d’ailleurs pour certains portent son nom : vases « Bachelier ovale»  ; « Bachelier à cartouche en relief » , «  Bachelier à deux anses élevées» , « Bachelier à serpens» , « Bachelier à couronne» , « Bachelier à anses élevées» , ou encore cassolette « Bachelier»  Pierre Ennés dans son catalogue, «  Un défi au goût»  mentionne que « le court interim de Bachelier correspond selon nous à une période très importante ; une période charnière dans la production de Sèvres» . En revanche le décor commun retenu pour cet ensemble de vases, outre le décor d’armoiries, de monogrammes et symboles royaux, présente une déclinaison de décor dit « à la Salembier» . Henri Salembier avait réalisé des Cahiers d’Ornements, gravés par Juillet en 1777-78.

Il est considéré comme l’un des précurseurs du style Louis XVI. En 1780 est publié son Cahier d’Arabesques qui sera une source iconographique majeure des arts décoratifs de cette époque. La manufacture perd le Sieur Vannier et la qualité de la production qui n’est plus aussi bonne, contraint Leperre à revenir à l’usage du bois pour finalement la vendre en 1790 à M. Gaboria. Elle change de nombreuses fois de mains et ferme définitivement en 1817.

La paire présentée aujourd’hui est une des très belles illustrations du début de la production de cette manufacture. Probablement produite en vue d’un cadeau pour le roi, ce qui expliquerait les monogrammes aux deux L entrelacés et surmontés de la couronne royale ; il n’est néanmoins pas possible de l’affirmer faute de documents tangibles. Nous tenons à remercier MM. Bernard Dragesco et Didier Cramoisan pour nous avoir confirmé l’attribution à cette manufacture et indiqué le vase conservé dans les collections du Rijksmuseum d’Amsterdam. Dessin préparatoire et plâtre conservés à Sèvres-Cité de la céramique  (avec l’aimable autorisation des archives)."

     Manufactures-Royales-Dauphin-Durot          Manufactures-Royales-du-Dauphin   

A droite: "    Lidded vase. Leperre-Durot Factory, Lille, c.1785. Painted and gilded hard-paste porcelain. The Leperre-Durot porcelain factory was founded in 1784 and shortly afterwards placed under the patronage of three-year-old dauphin, the eldest son of the French king Louis XVI. The lid of this impressive piece is surmounted by the dauphin's crown and the handles are in the shape of dolphins. The crown prince's coat of arms and monogram are incorporated in the decoration. "
     

Manufactures-royales-du-dauphin-musee-Lille

Palais des Beaux-Arts de Lille

Manufactures-royales-Dauphin

Collection Thierry Prouvost

 Assiette porcelaine dure de Lille au Dauphin Couronnee collection Prouvost  Manufactures-Royales-du-Dauphin   Plat-Manufacture-Royale-du-Dauphin

        Manufactures-Royales-du-Dauphin     MRDD     Biscuit Porcelaine dure Durot Manufacture Royale Porcelaine Lille Catherine Prouvost     

Arnould-François Durot installa sa  manufacture-château au château de Beaupré, à Haubourdin, propriété du comte de Roncq

           Chateau de Beaupré Durot

 « Fleuron du patrimoine haubourdinois, le somptueux château de Beaupré, bâti au 13è siècle sur l'emplacement d'une maison religieuse, a été reconstruit au 16è siècle sous l'empereur Charles Quint. L'édifice succombera sous les coups des démolisseurs en 1966 pour laisser place au lycée actuel qui porte son nom. Du château de Beaupré, les anciens Haubourdinois conservent encore le souvenir de son aspect renaissance, de style espagnol. On le découvrait à l'extrémité d'une longue et belle avenue, bordée d'arbres, qui deviendra plus tard l'avenue de Beaupré.

À l'origine, l'édifice est bâti sur l'emplacement d'une maison qui a existé au 13è siècle, occupée par une abbesse de Denain. Ce patrimoine religieux deviendra le château de Beaupré. La demeure est reconstruite au 16è siècle à l'époque de l'empereur Charles Quint (1500-1558) et s'étale sur plusieurs hectares.   Son principal attrait est constitué par une vaste et élégante construction, reliée par un pont franchissant un fossé rempli d'eau qui la cernait. À l'intérieur, on pouvait voir une cour dominée par une tourelle hexagonale aux proportions harmonieuses. Le château appareille joliment la brique et la pierre blanche ; des balustrades apportent une note d'élégance et de raffinement.On dit que Henri VI aurait séjourné dans ce lieu lors d'une partie de chasse.   Abandonné à la Révolution française par sa propriétaire qui émigra à l'étranger, le château est confisqué et vendu par l'État comme bien national à un homme de loi. Par la suite, la propriété du domaine passera entre plusieurs mains, notamment de grandes familles du Nord - Bourguignon d'Herbigny (de 1780 à 1910 environ), Le Blan, Cousin - laissant à deviner que chez ces prestigieux propriétaires, les salons étaient somptueusement meublés, garnis de tapisseries, embellis de plafonds moulurés, de tableaux et d'objets d'art.En 1933, le château de Beaupré et ses dépendances arrivent dans le patrimoine de la commune. Là, les édiles ambitionnent d'y aménager une école, des installations sportives et des colonies de vacances.    Le château connaît des périodes difficiles à la bataille d'Haubourdin, en mai 1940 ; il est gravement endommagé par les obus de l'ennemi. On tente tant bien que mal à le restaurer pour lui rendre sa prestance. Son classement en Monument historique est demandé en 1953. Une expertise des locaux par un architecte conclut que la bâtisse est réparable.Malheureusement, les finances communales ne permettent pas d'engloutir vingt millions de l'époque dans des dépenses de restauration, alors que sévit au lendemain de la guerre une grave crise du logement et que des familles sans abri sont à reloger en priorité.    Il ne reste plus de vestiges de l'imposant château qui fit la splendeur des lieux et l'orgueil des Haubourdinois. On rasera la vénérable demeure qui a eu la malchance de se trouver dans la cible des bombes de l'ennemi. Depuis 1968, s'élève sur son emplacement le lycée actuel qui porte son nom.Le château de Beaupré était bien mort. »


Son beau frère Leperre installa sa manufacture de porcelaine sur la place de la porte Gand

Pattou-porte-de-Gand-LillePattou-hotel-Virnot

A droite la rue de Gand; à l'angle, en gris, l'actuel hôtel Virnot, anciennement Cuvelier
( Les Virnot étaient déjà alliés aux Prouvost au XVIII° siècle)
.
Deux tableaux par le grand Jean Pattou

Au sujet des enfants d'Arnould-François Durot


Alliance Prouvost
L'ainé, François Joseph DUROT  1747-1815,  épousa, le 30 avril 1782, Catherine-Françoise PROUVOST  1752-1801,
( AD Nord, tabellion de Lille 3094-60 et J.-P. Hirsch)
Du-Rot-Prouvost   Du-Rot-Prouvost
Photos Renaud Guibal, Jean Luc Mondanel

fille de Pierre Joseph PROUVOST et de Marie-Catherine RAMERY dit de BOULOGNE :
de gueules, au chevron d'or, acc. de trois têtes et cols de biche du même   Armorial de J.B. RIETSTAP.

«  Le 26 (janvier 1771) Marie Catherine Ramery, veuve en première noces d'André Delebecque, épouse de Pierre Joseph Prouvost, décédée le 24,
agée de 50 ans à été inhumée dans cette église présent son époux et Jean Baptiste Devernay ». Archives du Nord, Roubaix, 1771, p 708/1042


                      Jacques Prouvost 1670-1704
              &1698 Antoinette Masurel 1670-1730

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Jacques Prouvost 1699-1774

Marie Agnès Florin 1712-1767

Pierre Prouvost 1699-1770
&1724 Marie Jeanne Delebecque 1707-1778


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                  Pierre Joseph Prouvost 1725-1797
&1751 Marie Catherine Ramery dit de Boulogne 1720-1771
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            Catherine Françoise Prouvost 1752-1801


roubaix-sous-ancien-regime

"Issue du milieu négociant de Roubaix, cette dernière est la nièce du fabricant de toiles Liévin Deffrenne, associé à la grande maison de Lille « Veuve Deldicq et fils-Brovellio-et Cie ». On voit aisément le bénéfice que l’indiennerie peut tirer de cette union.
•    Peu de temps après l’épisode mouvementé du partage, François-Joseph décide de voler de ses propres ailes, laissant à nouveau planer le spectre d’une faillite. La société est dissoute à l’initiative du cadet le 16 novembre 1781, avec pour conséquence, un nouvel éclatement des mises de fond. Louis-François est contraint de débourser la somme de 60 000 livres pour compenser le départ de son frère. Il est tout de même prévu que ce remboursement sera effectué en six versements annuels. (AD Nord, tabellion de Lille 823-63 et 3093-14)

  François-Joseph est alors sur le point d’épouser Catherine Prouvost, liée aux milieux de la draperie roubaisienne, et assure par là un approvisionnement à son futur commerce. Il se lance lui-même dans l’industrie des indiennes et installe rue de la Nef une modeste manufacture, qui n’atteindra jamais la dimension de celle de son aîné, mais devient rapidement prospère et viable à longue échéance.
•    Si Louis-François se permet le luxe d’une séparation d’avec son frère, c’est qu’il a obtenu des assurances par ailleurs. En effet, dès le 1er janvier 1782, il forme une société en nom collectif avec son principal concurrent : Josse Marousse."


Lignée médiévale des Ramery de Boulogne

armoiries de ramery-de-boulogne

 bourgeois de Lille à chaque génération ;
Marie n’est pas rattachée mais fait très certainement partie de cette famille.
Cette famille porte : De gueules au chevron d'or, accompagné de trois têtes et cols de biche de même.
Le surnom de cette famille indiquerait un lieu d'origine.
(Base Roglo) 

Colart Ramery dit de Boulogne ca 1350|
I
Simon Ramery dit de Boulogne ca 1380
Bourgeois de Lille en 1419
I
Simon Ramery dit de Boulogne ca 1410
Bourgeois de Lille en 1443.
I
Guillaume Ramery dit de Boulogne ca 1440-/1502
Bourgeois de Lille le 6-5-1485.
I
Guillaume Ramery dit de Boulogne ca 1475-/1530
Bourgeois de Lille le 2-1-1495.
I
Mathieu Ramery dit de Boulogne 1515-/1573
Bourgeois de Lille en 1542.
Jeanne Cauchefer
I
Melchior Ramery dit de Boulogne
Bourgeois de Lille le 18-11-1587.

"Pierre-Joseph Prouvost  tenait un journal sur un ordo de Tournai, diocèse auquel appartenait Roubaix. Ce Pierre Prouvost, né en 1725, à Roubaix, avait épousé Marie-Catherine de Ramery, de Mons, en Belgique. Il habitait rue du Fontenoy. Il était l’un des cinquante maîtres de manufacture de tissus. Il était imposé à 12 livres. Le document qu’il nous a laissé est bien curieux. Le 2 novembre 1771, écrit il, nous avons mis en bouteilles une pièce de champagne rouge venant de Monsieur Roussel, de Tourcoing. Nous avons payé 221 florins 15. Il y avait en cave : Bourgogne, vieux Frontignan, vin de Rilly, une pièce de champagne à 22 de gros la pièce, une pièce de Macon à 14 de gros. (…) : Pierre Prouvost reçoit le 20 janvier, la famille : l’abbé Prouvost, Philippe Constantin, son père, Pierre Constantin, son oncle, sa sœur Béatrice Prouvost, qui fut prieure de l’Hôpital sous la Révolution,  sa mère Agnès Florin et d’autres.  (…) : Le 1° septembre, table ouverte pendant trois jours pour fêter la dédicace ducate de Roubaix) : grande réunion des familles de Fontenoy, Desmazières, Charvet, Lenôtre, Deldique,  Deffrennes, Delannoy. En cette circonstance, on a bu 27 bouteilles de Mâcon et 25 flacons de champagne. L’année terminée, on fait l’inventaire de la cave : Pierre Prouvost constate qu’on a consommé pour l’année 1771-72, en liqueurs, Macon, Rilly, Bourgogne et Champagne, 187 flacons et 175 bouteilles »

garemijn
Tableau de Garemijn transcrivant  bien la vie quotidienne des Prouvost au XVIII° siècle.

 
Son cousin germain Pierre Contantin Prouvost habitait rue Saint Georges à Roubaix, « une maison qu’il avait acheté avec cinq autres  pour la sommes de 530 florins, 13 patars et 5 deniers aux héritiers d’Albert et Joseph Lecomte. La maison avait un magnifique jardin dont les murs étaient couverts de vignes de raisins bleus et blancs. En été les fleurs donnaient un air enchanteur à la propriété, plantée d’arbres à fusées, dont on cueillait les fruits en juillet ; on y trouvait aussi des beurrés, des callebasses, l’amande de Suède. Il y avait deux grandes pelouses qui furent la cause d’un procès entre Constantin Prouvost et son voisin, Pierre Rouzé qui avait la prétention d’y curer son linge. Constantin Prouvost ne dédaignait pas les plaisirs de la table. Les faïences de porcelaine de Tournai et de Lille étaient, à cette époque, d’un usage courant. Il y avait chez lui, de belles pièces d’argenterie portant la marque des Fermiers Généraux de Lille : l’alouette volante : parmi ces pièces, on admirait une grande cafetière Louis XV et un important service à liqueur Louis XVI composé de quatre carafons garnis de rinceaux et roses et, au centre, une pyramide surmontée d’une grosse boule d’argent qui représentait, sans doute, une montgolfière, très à la mode, même dans le ?, à la suite des ballons inventés en juillet 1783. »

Prouvost-Pierre-Constantin
Extraits d’un article par Ernest Prouvost, le peintre, fils de Liévin, auteur de la branche puinée.

petite fille de Pierre Joseph PROUVOST, (1699-1774) (frère de Jacques Prouvost-Florin), maître de manufacture, échevin de Roubaix, et de Marie Jeanne de LE BECQUE , 1707-1778, « d’azur à un chevron d’or accompagnés en chef de deux vols d’argent et en pointe d’une bécasse d’or » Armes de le Becque, famille dont le tronc  se perd dans le XIII° siècle  et qui fournit jusqu'à 17 échevins à Roubaix, sept religieuses de l'Hôpital Sainte Elisabeth, et Marie Barbe de Lespierre;

 Prouvost-Pierre-Joseph

De Le Becque- Delebecque
Flandres
Armes : d’azur à un chevron d’or accompagné, en chef, de deux vols d’argent et, en pointe, d’une bécasse d’or.
Alliances : de Mesmay, Piat, de Wavrin, Mathon, de Lespierre, d’Halluin, de Le Rue, Prouvost.

Marie-Jeanne de Le Becque appartient à une lignée dont le tronc se perd dans le XIII ° siècle  et qui fournit jusqu'à 17 échevins à Roubaix, sept religieuses de l'Hôpital Sainte Elisabeth; le curé Jacques Legroux déclare en 1714 : « le bourg de Roubaix est considérable et ancien ; ses manufactures le rendent célèbre plus que bien des grandes villes en France, en Espagne et ailleurs ». 

                               marie-jeanne-de-le-becque-prouvost                                      de le Becque

                      Marie-Jeanne de le Becque-Prouvost                de le Becque

Le%20Becque

nièce de Béatrix Prouvost est entrée à l’hôpital Sainte Elisabeth de Roubaix, le 15 janvier 1749, à dessein d'y être religieuse et elle y professe et en a été fait prieure en l'an 1764 née le 6 février 1728, fut  chanoinesse de Saint Augustin ; fondé en 1500 Isabeau de Roubaix, en 1764 ; Béatrix s’illustra lors de la Révolution.: Toute jeune, au mois de janvier 1749, elle était rentrée au couvent de Sainte-Elisabeth de  Roubaix. Elle était prieure de son monastère lorsqu’éclata la Révolution. Le 2 novembre 1792, des commissaires envoyés par le district de Lille envahissent la maison et signifient aux religieuses qu’elles ont à se disperser dans les vingt quatre heures. Sœur Beatrix avait alors 65 ans ; A l’heure où les femmes les plus  héroïques ne savaient que bien mourir, sœur Béatrix eut le courage de se défendre. Après une longue captivité, elle sortit de la tourmente saine et sauve mais triste à jamais. On la revit dans la famille, portant le deuil de son couvent détruit et de sa mission interrompue. Elle s’en alla doucement mais elle ne mourut pas toute entière. Son visage resta populaire au foyer des pauvres et au chevet des malades. Sœur Béatrix ressuscitera un jour sous le pinceau d’Amédée Prouvost. "   Lecigne

St-AugustinSt-AugustinSt-Augustin

 nièce de  Jacques II Prouvost (1699-1774) inhumé dans l'église de Roubaix), Maître de manufacture,  épouse à Roubaix 1712 Marie-Agnès Florin (1712-1767), armes-florin fille de Jean Nicolas Florin, membre de la Manufacture de Roubaix et administrateur de la table des Pauvres (1686-1737) et Marie Catherine de Surmont (1692-1744), inhumée dans l'église de Roubaix, sœur de Pierre Constantin Florin, Député suppléant aux Etats généraux de Versailles et premier maire de Roubaix. (sa petite fille Sophie Florin épousa Henri II Prouvost) époux de Marie Bacon de Sains, fille de Philippe et Augustine Macquart(de Terline), de deux religieuses de l'abbaye de Wevelghem et d'une des Brigittines.

Prouvost-Jacques-Florin-Marie-Agnes-InventaireFlorin-industrie

Nièce aussi de Liévin-Joseph DEFRENNE, important toilier associé à « la grande maison de Lille « Veuve Deldicq et fils-Brovellio-et Cie ». 

Pierre-de-Fresne 

Hopital Sainte Elisabeth            etats-generaux-versailles-constantin-florin

Nièce aussi d’Augustine Prouvost épousa Liévin Joseph de Frenne, Sieur du Gaucquier, 1728-1801, négociant, échevin de Roubaix  en 1757-1758, 
Le frère de Béatrix  et Augustine fut Pierre Constantin Prouvost, né en 1743, prêtre curé de Mouscron.
Il existe une très ancienne famille de Fresnes remontant ses preuves de noblesse vers 1340 et qui est connue dans la région de Tournai, Roubaix…Cette famille donne naissance aux seigneurs de Fresnes, du Lobel, du Gauquier… et occupe des fonctions échevinales à Roubaix, de lieutenant de Saulx et du marquis de Salm à Néchin, bailli de Néchin, censier de nombreuses terres, négociant et industriel dans le textile. Eleuthère de Fresnes, seigneur d’un fief à Néchin, s’installe marchand drapier à Tournai
.
Gaucquier-Defrenne-Prouvost

Descendance 

Colard de Fresnes ca 1340
|
Jacquemart de Fresnes ca 1370
|
Philippart de Fresnes ca 1410
|
Jehan de Fresnes, sieur de Lobel ca 1440-1525
&
Marguerite de Le Planque


Blason-de_le_planque

|
Philippart de Fresnes, sieur de Lobel 1463-1500
|
Jehan de Fresnes ca 1480-ca 1539
Propriétaire de fiefs à Néchin
&
Marie de Le Rue


Blason.de_le_Rue-Delerue
|
Hugues de Fresnes ca 1500-1574
Propriétaire de fiefs à Néchin
&ca 1524
Barbe du Gardin
|
Michel de Fresnes ca 1525-1556
Laboureur à Néchin
&1555
Jacqueline Ploucquet ca 1525-1612
|
Jacques de Fresnes /1556-1638/1685
Laboureur
&
Ne Le Febvre 1550-1637
|
Pierre de Fresnes 1600-1693
&1639
Marie du Troncquoy 1610-1688
|
Pierre de Fresnes (Pierre de Frenne)
Né en 1649 - Néchin, Hainaut, Belgique Décédé le 13 octobre 1721 - Néchin, Hainaut, Belgique 72 ans, fils de Pierre de Fresnes 1600-1693 et Marie du Troncquoy 1610-1688  marié   le 7 mai 1677, à Néchin, (Estaimpuis), Hainaut, Belgique, avec Jacqueline Dujardin 1656-1695, dont Marie Jeanne 1678 Jean Baptiste 1680-1742 Liévin Defrenne 1686-1743

   
tapisserie-Lille-de-Frenne

Liévin de Frenne
se plaça dès l’abord  au premier rang des manufacturiers de Roubaix, négociant, fabricant de tapisseries des Flandres en haute lisse, Né le 25 novembre 1686 - Néchin, Hainaut, Belgique, Décédé le 17 janvier 1743 - Roubaix, Nord, 56 ans, de Pierre de Fresnes 1649-1721 et Jacqueline Dujardin 1656-1695  marié le 23 novembre 1718, Roubaix, Nord, avec Marie Jeanne Roussel


Blason-Roussel-Roubaix

La tapisserie de haute lisse est exécutée sur un métier portant la pièce verticalement. Le dessin n’est pas modifié par rapport au carton. « L’histoire de la tapisserie se complique beaucoup à partir de 1415 environ. Il n’est plus question des ateliers qu’on fait subsister les trois tapissiers, c’est-à-dire les vendeurs de tapisseries de Paris. Il est une période où Arras semble tout monopoliser jusqu’en 1445 environ. Puis  on tisse à Tournai, mais aussi à Arras. Si le duc de Bourgogne délaisse les capitalistes d’Arras et leur commerce, les princes italiens s’adressent à Arras, à Lille et à Tournai. Trois villes très proches où la production est abondante ; je ne dirai pas villes rivales. Le fait de la récente frontière qui sépare amicalement Tournai des deux autres villes fait oublier leurs liens du XVème siècle. » En tapisserie, il existe les point d'Halluin, point de Flandre, point de Lys, de Gent et de Brugge etc...

1699-1743, dont Marie Henriette 1726-1795 Liévin Joseph 1728-1795 Geneviève 1730, Geneviève 1730-1788.

Liévin Joseph Defrenne sieur du Gaucquier, négociant, fabricant de tapisseries des Flandres en haute lisse, échevin à Roubaix., Né le 18 avril 1728 - Roubaix, Nord, Décédé en 1795 - Lille, Nord, 67 ans, de Liévin Defrenne 1686-1743 et Marie Jeanne Roussel 1699-1743,  marié le 23 juin 1749, Roubaix, Nord,
marié le 23 juin 1749, Roubaix, Nord, avec Augustine Angélique Josèphe Dujardin, dame du Gaucquier 1725-1755


Alliance
de LAGARDE de BOUTIGNY

 François-Joseph est le frère d’Hubertine-Clotilde épouse d’Auguste Joseph de LAGARDE de BOUTIGNY , seigneur de Bielville & autres lieux trésorier de France au Bureau de Lille ,  chevalier , seigneur de Boutigny, substitut au Bureau des Finances de Lille 1717-1749

Lagarde-Boutigny

De Lagarde de Boutigny  De Lagarde de Boutigny

De Lagarde de Boutigny  De Lagarde de Boutigny 

Resbecq

De Fontaine de Resbecq

Notes sur la descendance de Louis de Lagarde de Boutigny, chevalier de Lagarde, seigneur de Boutigny, baptisé le 12 mai 1717, Valenciennes (Notre Dame de La Chaussée), décédé le 27 janvier 1749, Lille (Saint-Etienne), Nord (peut-être 31 ans), avocat en Parlement de Paris & de Flandres, substitut au Bureau des Finances de Lille, procureur du Roi à la Prévôté le Comte de Valenciennes, marié avec Henriette Barat, baptisée le 23 juillet 1718, Lille (Saint-Maurice), décédée le 23 mai 1784, Lille (Saint-Etienne), (peut-être 65 ans), dont Aimée Adélaïde de Lagarde de Boutigny, née le 10 avril 1749, Lille (Saint-Etienne), Nord, décédée le 27 octobre 1817, Lille, Nord (68 ans), mariée le 3 mai 1773 avec Jean François Joseph Duquesne, seigneur de Surparcq, né en 1742, Esquerchin, Nord, décédé le 29 novembre 1806, Ascq, Nord (64 ans), avocat au Parlement de Flandres, greffier criminel de la Ville de Lille, conseiller à la Gouvernance & Souverain Baillage de Lille,

dont Alexandre Henri Duquesne de Surparcq, baptisé le 8 mars 1774, Lille (Saint Etienne), o Adélaïde Catherine Augusta Duquesne de Surparcq, baptisée le 28 avril 1775, Lille (Saint Etienne), mariée le 17 juillet 1793, Lille, Nord, avec Jean Philippe Bouchez, né en 1766, Revin, Ardennes, chirurgien major au 4ème Régiment de Chasseurs du Nord. o François Régis Duquesne de Surparcq, baptisé le 8 juillet 1776, Lille (Saint-Etienne), Nord, décédé le 12 juin 1806, Siegen, Rhénanie du Nord Westphalie, Allemagne (peut-être 29 ans), garde magasins de la 1ère Division de Dragons de la Grande Armée. o Aimée Charlotte Clothilde de Duquesne de Surparcq, baptisée le 17 août 1777, Lille (Saint Etienne), o Ildephonse Ferdinand Duquesne de Surparcq, né le 1er septembre 1778, Lille (Saint-Etienne), Nord, baptisé, Lille (Saint-Etienne), o Catherine Suzanne Duquesne de Surparcq, née le 20 octobre 1779, Lille (Saint-Etienne), Nord, baptisée le 2 novembre 1779, Lille (Saint Etienne), mariée le 3 février 1801, Ascq, Nord, avec Jean Baptiste Prosper Moroy, né le 28 juin 1768, Reims, o Charles Désiré Duquesne de Surparcq, baptisé le 14 novembre 1781, Lille (Saint Etienne), o Aimé François Duquesne de Surparcq, baptisé le 21 octobre 1782, Lille (Saint Etienne), Nord, décédé le 13 avril 1840, Hôpital Maritime de Fort Royal, Ile de la Martinique (peut-être 57 ans), huissier du Conseil Privé, capitaine de la 1ère Légion du Nord. Caroline Henriette Nathalie Duquesne de Surparcq, baptisée le 9 novembre 1784, Lille (Saint Etienne), Nord, décédée le 7 janvier 1785, Lille (Saint-Sauveur), (peut-être un mois). Albertine Olympiade Lucie Duquesne de Surparcq, baptisée le 29 mai 1786, Lille (Saint-Maurice), mariée le 12 février 1806, Ascq, Nord, avec Benoît Joseph Bucquoy, né le 13 mars 1768, rentier à Taisnières en Thiérache. o Odile Sophie Duquesne de Surparcq, baptisée en 1788, décédée le 28 avril 1789, Lille (Sainte-Catherine), (peut-être un an). 
 

de Dorothée-Julie DUROT épouse de François-Joseph LEPERRE, fondateur de la Manufacture Royale de porcelaines de Monseigneur le Dauphin, neveu d’Antoine, dirige la chambre de Commerce de Lille , 

de Marie-Catherine et Amélie-Félicité  DUROT qui épousèrent deux frères : Pierre-François et Jean-Baptiste Beghein d’Aignerue.


de Pierre-Marie-Régis DUROT qui épousa la fille d’un des plus gros fabricant de toiles peintes des Pays-Bas catholiques : la gantoise Anne-Barbe CLEMMEN

de Louis-François DUROT qui épousa Marguerite BAYARD, riche propriétaire aux Antilles

" Se sentant injustement privilégié et désirant éviter un procès long et onéreux, Louis-François cède et accepte de réviser le testament. Il renonce à de multiples avantages par une convention avec ses frères et sœurs le 27 juin. Il reste seul à pouvoir exploiter la manufacture de la rue de l’Arc et à utiliser la raison sociale « Louis-François Durot et fils », clause primordiale en terme commercial. La société est tout de même prolongée jusqu’au 31 décembre 1780, afin d’établir un bilan exact des comptes. Louis reste également libre de reprendre le château de Beaupré à son compte, mais en laisse finalement la disponibilité à la communauté. Il renonce également au legs de tous les meubles de la succession, ainsi qu’à la jouissance de la Cour des bateliers. " " 1781. Le premier quart échoit à Régis, les trois autres quarts revenant à Louis-François et François-Joseph, qui décident de poursuivre l’association à deux." "Louis-François Durot est affaibli mais pas abattu. Il reste associé dans un premier temps à son frère François-Joseph, conserve la manufacture, ainsi que les 3/4 des toiles formant la matière première. Il garde également une forte complicité avec son autre frère Augustin, reconverti exclusivement dans la blanchisserie et la teinture, et résident à Beaupré, dont il a racheté le bail."

de Nathalie-Françoise DUROT, dominicaine au couvent de Lille

de Patrice-Joseph DUROT, religieux à l’abbaye de Marchiennes.

Abbaye de Marchiennes

Abbaye de Marchiennes



Alliance  CLEMMEN

Pierre-Marie-Régis DUROT époux d'Anne-Barbe CLEMMEN

Durot-ClemmenDurot-Clemmen

Photos Renaud Guibal, Jean Luc Mondanel

14 mai 1751 : Naissance - Lille (St-Etienne), Nord Pas de Calais, France.

Malgré une erreur de jeunesse et un fils naturel reconnu, Pierre-Marie-Régis est le premier à trouver l’âme sœur. Le 23 février 1779, il épouse Anne-Barbe CLEMMEN (des barons de PETEGHEM) - Gand (Saint-Jacques),  fille de l’un des plus gros fabricants de toiles peintes des Pays-Bas catholiques : la gantoise Anne-Barbe Clemmen. L’homogamie est parfaite, peut-être même trop pour éviter les conflits dus à la concurrence naturelle entre des entreprises similaires. La manufacture de Josse Clemmen semble tout de même surpasser celle de Durot.

 Régis Durot, lui aussi indienneur. Depuis son alliance avec Anne-Barbe Clemmen, ce dernier s’est rapproché de sa belle-famille au point de rompre les liens avec la sienne. Il apparaît d’ailleurs dans la succession de son père comme le plus virulent à l’égard des privilèges réservés à son aîné. Son beau-père, Josse Clemmen, est un important négociant belge, en cheville avec l’Espagne et la France. En 1777, il avait érigé à Gand une imprimerie de toiles avec le soutien actif du gouvernement autrichien. Acteur d’un succès fulgurant, il emploie désormais 400 ouvriers et associe à son entreprise ses sept enfants. Véritable brasseur d’affaires, il semble surpasser Durot dans la mesure où il arme lui-même ses navires, là où son homologue français se contente de diversifier ses participations industrielles.

 L’ambition de Josse Clemmen et de son gendre fait de l’ombre à Durot et Marousse. La rivalité se fait plus pressante du fait des conflits familiaux. Afin de promouvoir une implantation durable, le négociant gantois a d’ailleurs largement investi dans l’immobilier lillois. S’étant rendu propriétaire d’une maison rue Basse, il y installe son gendre, et finance totalement les infrastructures de la fabrique. Il lui adjoint même l’un de ses fils, Liévin-Jacques, pour le seconder dans cette vaste entreprise. Tant et si bien que Pierre-Marie-Régis paie désormais une capitation plus forte que celle de son frère (80 livres contre 75 pour Louis-François).

 La menace se précise fortement peu après. Prenant prétexte d’un arrêt du Conseil d’État du 10 novembre 1785, intimant à tous les indienneurs de se faire connaître, Clemmen lance une requête osée au Magistrat le 13 janvier 1786.  Il y réclame le bénéfice de l’apposition du plomb de la ville sur ses toiles peintes, ce qui suppose bien sûr un contrôle de la part des autorités. Méfiant, le procureur-syndic, dont l’amitié envers Arnould-François Durot s’est reportée sur son fils, consulte Louis-François sur le bien fondé d’une telle demande. Immédiatement, la fraude saute aux yeux du fabricant : Clemmen tente d’obtenir une marque française afin de vendre illégalement les toiles colorées dans son atelier de Gand et importées à Lille en secret.

 Tentant de faire vibrer la fibre sociale des échevins, le gantois envoie une seconde missive dans laquelle il exprime son désir d’attirer des imprimeurs anglais et hollandais qui favoriseraient l’essor de ce pan d’industrie au bénéfice de toute la cité ; le refrain est déjà connu… C’est sans compter sur l’audience de Durot, à qui tous les caciques de la ville sont liés. Réitérant son désaccord, celui-ci fait échouer la requête le 28 février. Il faut signaler que lui et Régis sont toujours en procès suite à la liquidation de la succession paternelle, et en particulier à l’attribution du château de Beaupré. Cet épisode précipite certainement l’établissement d’un Bureau des Manufactures à Lille le 23 mars 1786. Si Durot se contentait aisément de l’absence d’un tel organe auparavant, il est désormais un rempart face aux abus d’une concurrence agressive. Clemmen voit ses rêves de grandeur momentanément stoppés par ce refus, le soutien des institutions étant toujours acquis à l’artisan local : Louis-François Durot.

10  avril 1830 Décès - Gand (Rue des Champs N° 167); il habitait en 1802 rue MARJOLAINE, puis dès 1805 la rue des Champs. A son décès ses héritiers vendent les bâtiments de la Manufacture Clemmen, semblant s'y désintéresser.

Il fit partie des 8 Conseillers Communaux de Gand désignés par l'occupant français le 26 Décembre 1795. Il acquiert en 1801 le Braem Kasteel à GENTBRUGGE, qui avait appartenu au XVIIème siècle à Charles TRIEST, frère d'Antoine, évêque de GAND; il agrandira le parc et procédera à diverses modifications du bâtiment. Il est membre de la Société D'Agriculture et de Botanique de Gand. 

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