Flandre.
« Jacques « Le
Cuvelier » était, en 1350, bailly de l’abbaye de Marquette, près de Lille ;
des actes scellés par lui ont été conservés. Gilles était chanoine de Saint
Pierre de Lille en 1386. Guillaume Cuvelier était, en 1433, juge de Marquette
et possédait des biens à Lille, rue du Molinel. Le nom se rencontre auussi à
Cambrai, Hem-Lenglet, Marchiennes, Seclin, Martinsart, Vatissart, Valenciennes,
Merville, Le Quesnoy. Maximilien était chanoine de Saint Géry de Cambrai en
1564. Gérard fut nommé en 1631 prévost
des Clains de Béthune, François, bailli d’Aubignies en 1639, Edmond, contrôleur
des fortifications de la Bassée, en 1643, Anselme, bailly de Marquillies en
1665 ; Maximilien était grand ministre de la Métropole de Cambrai en 1657.
Emerand épousa, vers 1580, Marie de Bassecoourt ; son fils Anselme,
licencié es lois, fut conseiller pensionnaire de Lille en 1611. Pierre épousa
Bauduine de Hennion, avant 1625 ; Marie-Thérèse, fille de Joseph, receveur
des fermes du Roi, et de Marie-Jeanne Pothier, épousa, Lille, 1738, Charles
Joseph de Savary. Félix Constant, fils de Théodore et de Marie Dathis, épousa
en 1855, à Lille, Sophie Le Thierry, dont postérité. Pierre, conseiller au
Grand Conseil de Malines, fut père de Nicolas, seigneur de Sorinne et Boneffe,
président du Conseil de Namur en 1683, dont Nicolas, conseiller privé de
Philippe IV, époux en 1688, d’Anne d’Hinslin, dont autre Nicolas, sgr de
Villers-les-Heest, de Tréhen, de Champion, époux de Marie de Zualart, dont
Nicolas carles Joseph, baron de Cuvelier et Albert Ignace, seigneur de
Champion, lieutenant Colonel au service d’Espagne, dont, entre autres enfants,
Joseph-Ghislain,baron de Cuvelier de Champion. Armes de Cuvelier de Champion :
« De gueules à 2 chevrons chargés, le premier de 5 mouchetures d’hermine, l’autre
de trois ; autre blason du nom, en Flandre : D’azur à 3 haches d’armes
d’argent posées en barre, 2 et 1. On trouve trace de Cuvelier à Strasbourg. (Nord
27H22, 33H51, 36H100, 130H89, 65H62, B63, B64, IG372, 7G430 ; Denis du
Péage, Généalogies ; Goethals ; Lehr ; Thoisy, 229 ; Joly
de Fleury, 1906). » Puymège
La principale lignée
alliée aux familles étudiées dans cet ouvrage. Mais il y eut aussi des Cuvelier
, seigneur de
Saint-Laurent, seigneur de
Boneffe et de Sorinnes,
puis baron de
Cuvelier, seigneur de
Warisoul, illustrée par un conseiller et maître des
requêtes au grand conseil à Malines, président du conseil de Namur le 19
décembre 1672, conseiller du conseil privé de Philippe V le 18 mai 1710,
échevin de Namur et alliés aux familles de Landas, seigneur de
Villeroy et de Mottes, d'Hinslin, de Zualart de
Golzinne, de Ponty.
Enfin, il y a une dernière
lignée issue de Louis Cuvelier, né en 1636, décédé
en 1713 (77 ans), marié avec Margarita della Bine : quelques
figures : Marguerite Cuvelier, née en 1877,
décédée en 1962 (85 ans), religieuse de la Croix. Louis Cuvelier, né en 1881, décédé
en 1913 (32 ans), religieux franciscain. Henri Cuvelier, né en 1920,
prêtre.
Voici
quelques personnages d’Ancien Régime de la lignée qui nous concerne :
Claire Cuvelier, née en 1560, décédée après 1615, mariée avec Mathieu de Le Salle, écuyer , né vers 1567, Aubers, Nord, décédé vers 1630, inhumé, dans l'église d'Aubers (peut-être 63 ans), maître brasseur, censier à Herlies, échevin d'Aubers.
Anselme Cuvelier, né le 8 février 1637, Wicres ,
décédé le 11 février 1699, Wicres (62
ans), bailli d'Oresmieulx, marié
avec Anne Mulliez,
Catherine Cuvelier, née le 4 février 1674, décédée le 28 juin 1710 (36 ans), le 1er octobre 1699, Wicres, avec Jean François de Bailliencourt dit Courcol, né le 15 juin 1677, Noyelles/Lens (62), décédé le 4 décembre 1734, inhumé, dans l'église de Noyelles-sous-Lens (57 ans), bailli de Noyelles sous Lens, bailli de la seigneurie de Fouquières les Lens.
Aymond Cuvelier, né vers 1580, Wicres,
décédé avant 1653, Fouquières les Lens, fermier censier de Saint-Vaast à
Fouquières, bailli, licencié es lois, bourgeois de Lille, marié le 19 avril 1617 avec Marguerite de Douay, née en 1590,
Noyelles sous Lens, décédée.
Marie Cuvelier, née vers 1585, Wicres
décédée le 11 mai 1664, Magnicourt-sur-Canche
(peut-être 79 ans), mariée après 1601 avec Antoine de Bailliencourt dit Courcol, écuyer , né vers 1575,
Magnicourt-sur-Canche, décédé le 25 janvier 1638,
Magnicourt-sur-Canche (peut-être 63 ans), fermier de la cense de l'Abbaye
d'Etrun et de la cense de Beaufremez à Fourmes, homme d'Armes du comte
d'Ouftaect (de Hogstraeten), écuyer du roi sous Henri IV et Louis XIII.
Anselme Optitius Cuvelier, né
vers 1590, Wicres, décédé en 1649, Wicres (peut-être 59 ans), censier
d'Oresmieux à Wicres, bailli de Marquillies en 1630, bourgeois de Lille par
relief du 2/12/1621.
Photos Jean-Philippe Cuvelier
LES
CHARTREUX DE LA BOUTILLERIE
Pendant
les cent-quarante-neuf années de son existence, 1641--1790, la Chartreuse de la
Boutillerie vit passer dans son enceinte plus de quatre-vingts religieux qui y
firent profession, sans compter les Frères-Donnés ; c'est ainsi que, chez les
Chartreux, on appelle les frères-convers.
Six
Prieurs se succédèrent dans la direction de la maison :
1.
Dom Jean de Meldeman, de Namur ; il était fils du lieutenant-gouverneur du
château, passa quelques années à la cour de Bru-xelles en qualité de page ;
puis, à vingt ans, il entra à la Grande-Chartreuse où il devint courrier ou
procureur du Révérend Père Général D.Bruno d'Affreingues. Prieur de
Sainte-Croix, puis de Lyon, puis de Bonlieu en Bourgogne, il fut nommé, à la
demande de M Le Vasseur, prieur de la
nouvelle Chartreuse de la Boutillerie en 1641. II y mourut le 28 décembre 1660,
à l'âge de quatre-vingts ans.
2.
Don Antoine Rogeau, de Calonne-Ricouart, profès du 17 septembre 1657, nomme
prieur en 1661: il mourut le 29 janvier 1689, à l'âge de 76 ans.
3.
Dom Michel-Archange Cuvelier, de Wicres, profès du 24 juin 1664, élu prieur en
février 1689, fut visiteur de la Province et mourut en 1728, à l'âge de 86 ans.
C'est à lui que l'on doit les Mémoires sur la vie de Mr. Jean Le Vasseur et sur
la fondation de la Chartreuse de la Boutillerie imprimés pour la première fois
en 1854.
4.
Dorn Antoine Maës, de Lillers, profès du 6 août 1701, d'abord vicaire et
procureur de cette maison, puis prieur du couvent de Douai, prieur de la
Bouteillerie en 1728 ; il mourut en 1743.
5.
Dom Agapit Harveng, de Mairieux, profès du 24 juin 1714, vicaire et procureur
du monastère, ensuite prieur des Chartreux de Longuenesse, et en 1743, prieur
de la Bouteillerie. II mourut le 30 novembre 1767.
6.
Dom Bernard de Gruson, d'Armentières, profès du 29 mars
1750, élu prieur le 3
novembre 1764. Après la Révolution, il revint mourir
à Armentières.
http://laventie62840.free.fr/chartreuse_boutil.htm
Gerard Cuvelier ca 1475-1535/1553 &
Ne N
|
Anselot Cuvelier ca 1505-1571
Bailli
d'Oresmieulx à Wicres, bourgeois de Lille (1553) &ca 1527
Claire Le Guillebert +
|
Aymond Cuvelier, seigneur de La Hallerie ((à
Houplines)), seigneur de Malet ((à Wicres))
Homme
d'armes de la compagnie du comte de Ligne, fermier des dîmes de Saint-Amé et
d'Oresmieux, bourgeois de Lille par relief du 13/12/1575&1575
Marie de Bassecourt /1555-1647
|
Anselme Opitius Cuvelier, seigneur du Malet ca 1577-1654
seigneur
du Malet, bourgeois de Lille,
Avocat,
licencié es droits, conseiller premier pensionnaire de la ville de Lille
&1621
Jeanne Lefebvre dit Delattre +1669
(Sur la
pierre à l’entrée de l’église de Wicres, on voit des dates
différentes :
Anselot Cuvelier 1520-1581
Aymond
Cuvelier 1550-1615
Anselme
Opitius Cuvelier 1585-1655
Anselme
François Cuvelier 1637-1699
Anselme
Adrien Cuvelier 1670-1732
|
Guillaume Cuvelier 1626-1708
Bourgeois
de Lille 8/3/1649 &1648
Péronne Appourchaux
|
Anselme Opitius Cuvelier 1653-1729 &1722
Marie Madeleine Queneutte
|
Guillaume Alexandre Cuvelier 1728 &1752
Marie Françoise Lecomte
|
Guillaume Alexandre Cuvelier 1768-1823 &
Angélique Tesse 1779-1864
|
Henri Ignace Cuvelier 1814-1895 &1847
Pauline Rosine Parent 1820-1877
|
Henri Cuvelier 1848-1893 &1872
Marie Thérèse Charvet 1850-1893
D’où cinq
branches :
Branche
ainée d’Henri Cuvelier, né le 1er mai 1873, Haubourdin,
décédé le 1er janvier 1954, Haubourdin
(80 ans), marié le 7 mai 1896, Lille, avec Marie Boutry.
Quelques
personnalités de cette branche (sans liens généalogiques) et alliances:
Thérèse Cuvelier, née le 16 octobre 1898, Haubourdin,
Nord, mariée le 19 juillet 1924, Haubourdin,
avec André Bonnel, né le 2 novembre 1897, Roubaix,décédé
le 2 mai 1979, Pessac (33) (81
ans), colon au Maroc.
Françoise Alix Marie Josèphe Cuvelier, née le 10 avril 1907, décédée
en 1994 (87 ans), mariée avec Roger Delame Lelièvre, né le 1er octobre 1904,
Valenciennes décédé en 1983 (79 ans), industriel textile, président des
Ets Delame Lelièvre.
Géry Cuvelier, né le 9 août 1971, pDG de Ternois
Fermeture, marié le 3 février 1996, Roubaix avec
Marion Torck, née le 20 juillet 1971, présidente
du directoire de Delbard,
Yves Cuvelier, marié avec Monika von Venningen.
Branche
puinée de Xavier Cuvelier,
né le 31 mars 1881, Haubourdin, décédé après 1973, marié le 2 septembre 1905, Armentières, avec Louise Léonie Woussen,
Réunion de famille Cuvelier en leur château de Dannes ( Pas de calais) Pentecôte 1981
Quelques
personnalités de cette branche (sans liens généalogiques) et alliances:
Béatrice Cuvelier, née à
Mouvaux , religieuse de la Congrégation des Soeurs de Saint-Jean.
Arnaud Cuvelier, en religion - congrégation
des Frères de Saint Jean.
Bernadette Cuvelier, née le 11 août 1937, Roubaix, mariée le 24 mai 1960, Flers-lez-Lille, avec Bernard Prouvost, des Charles Prouvost, branche ainée.
Marc-Antoine Cuvelier, né
en 1970, marié avec Muriel Houzé de L'Aulnoit.
Branche
cadette1 d’Etienne Cuvelier,
né le 11 juillet 1887, Haubourdin,
marié le 29 juin 1922 avec Madeleine Torris,
|
Officier de l'armée de l'air, Chevalier de la Légion d'honneur,
Commandeur de l'ordre national du Mérite, Croix de guerre des T.O.E.
Geneviève Cuvelier, mariée avec François-Xavier Lecouffe, officier
général de cavalerie.
Branche
cadette 2 de Marcel Cuvelier,
né le 6 mai 1889, Haubourdin, marié le 4 novembre 1919, Cambrai,
Nord, avec Thérèse Cardon,
Quelques illustrations et alliances:
Pascaline Cuvelier, née à
Cambrai , mariée le 8 décembre 1984, Cambrai,
avec Thibaut Brasme, né à Conchy sur Canche
(62), notaire à Arras
Branche
cadette 3 de Maurice Paul Cuvelier,
né le 11 mai 1893, Haubourdin ,
négociant en laine, marié le 3 janvier 1920, Roubaix avec
Suzanne Toulemonde.
Quelques
personnalités de cette branche (sans liens généalogiques) et alliances:
Jeanne Cuvelier, née à Roubaix , mariée en 1948, Croix avec Claude-Henri Monnier, né à
Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), attaché de la France d'Outre-Mer.
Jusqu'à la 7e génération.
Gerard Cuvelier, né vers 1475, décédé entre 1535 et 1553,
Violaines (62) ?.
Marié avec Ne N, dont
Leurs descendants sont la
famille Cuvelier, négociants en vins à Lille depuis 1804, qui préside depuis
1920 aux destinées du prestigieux Château Léoville Poyferré, 2e Cru classé dans
l'appellation Saint-Julien et qui étend son vignoble de 80 hectares au cœur du
Médoc. La famille possède également le Château Le Crock, Cru Bourgeois
Supérieur à Saint-Estèphe, acquit en 1903. Ce domaine, qui fait l'objet des
mêmes soins que Léoville Poyferré, est entouré des Grands Crus Classés Château
Cos d’Estournel et Château Montrose et compte 32 hectares de vignes. Les plus
vieilles et les mieux situées produisent le grand vin du Château Le Crock, les
autres constituent le deuxième vin, La Croix Saint-Estèphe. Didier Cuvelier a
su faire du Château Le Crock, grâce à un programme de restructuration et de
modernisation efficace, l'un des fleurons de l'appellation Saint-Estèphe. Les
méthodes d'élaboration des vins sont dirigées vers le seul et même objectif
d'obtenir une qualité optimale: petits rendements, vendanges manuelles
impitoyablement triées, vinifications supervisées par l'œnologue Michel
Rolland, fermentations en barrique en sont les contraintes les plus
significatives.
Il y a aussi la lignée des Henri Cuvelier 1761-1845
&1797 Henriette Dathis 1766-1814
Avec des armoiries :
D’azur à une cuvelle d’argent cerclée d’or surmontée de deux
haches d’argent emmanchées d’or.
Filiation :
Louis Joseph Cuvelier +1700
Béatrice Chabo en 1692
I
Martin Eusèbe Cuvelier (1693-1757), chauffe cire en la
chancellerie de Flandre
Marie Marguerite Leroy
I
Guillaume Cuveleir, manufacture de soieries (1726-an IX)
Epouse en 1754 Isabelle Brame
I
Josse Cuveleir, négociant en soieries,(1758-1815)
Epouse en 1787 Marguerite wartel
I
Théodore Cuvelier, négociant (1793-1860)
Epouse en 1818, Marie Dathis
(cf Denis du Péage, généalogies lilloises et Jean Pierre Lenglart,
les descendants de Guillaume Lenglart de 1490 à nos jours.
Henri Cuvelier 1761-1845
&1797 Henriette Dathis 1766-1814 eurent :
60 ans, marié le 13 novembre 1825, Paris, 75,
avec Julie Bernard 1808-1881, dont
Henri 1826-1839,
Amélie 1828-1880,
Cécile 1830-1885,
Valentine 1839
Félix Jean Baptiste, Louise
Eugénie 1822-1875, Henri
Cuvelier 1826-1839
Amélie Cuvelier 1828-1880 &1849 Edmond Connelly 1824-1899,
avocat-général à Rouen, procureur général à Caen; conseiller en 1872. Après la
mort des sa femme et le mariage de ses deux filles, il entra dans les Ordres et
reçu la prêtrise à Rome.
Cécile Cuvelier 1830-1885 &1851 Anatole de Ségur 1823-1902 ;
Cécile Cuvelier, fut élevée dans cet hôtel du 53, rue de Gand à Lille, à
l’angle de la rue de Thionville, par Henri Cuvelier et sa femme, Julie Bernard,
qu’il avait épousée en 1825 ; il était banquier et avait repris la banque
de son père sous la dénomination sociale « Cuvelier Brame et fils »,
sa banque fut reprise par « Jules Decroix et Cie » devenue
ensuite « Verley Decroix et
Cie » puis « Crédit du Nord ». Cette maison comprenait aussi le
53 bis et la maison voisine de la rue de Thionville: elle était la cousine
germaine de Céline Derode-Cuvelier, aïeule des Urbain Virnot ; elle devint
la belle fille de la célèbre Comtesse de Ségur née le 23 avril 1830, Lille, décédée le 14 janvier 1885, Paris, 75,
inhumée, Santes (54 ans), mariée le 25 août 1851 avec Anatole de Ségur, né le 23 avril 1823, décédé le 9 mai 1902, Paris, 75 (79
ans).
Cécile Cuvelier, fut élevée dans cet hôtel du 53, rue de
Gand à Lille, à l’angle de la rue de Thionville, par Henri Cuvelier et sa
femme, Julie Bernard, qu’il avait épousée en 1825 ; il était banquier et
avait repris la banque de son père sous la dénomination sociale « Cuvelier
Brame et fils », sa banque fut reprise par « Jules Decroix et
Cie » devenue ensuite « Verley
Decroix et Cie » puis « Crédit du Nord ». Cette maison
comprenait aussi le 53 bis et la maison voisine de la rue de Thionville: elle
était la cousine germaine de Céline Derode-Cuvelier, aïeule des Urbain
Virnot ; elle devint la belle fille de la célèbre Comtesse de Ségur née le 23 avril 1830, Lille, décédée le 14 janvier 1885, Paris, 75,
inhumée, Santes (54 ans), mariée le 25 août 1851 avec Anatole de Ségur, né le 23 avril 1823, décédé le 9 mai 1902, Paris, 75 (79
ans).
L’hôtel fut
vendu à leurs cousins Urbain Virnot vers 1900 et est restée dans la famille.
C'est le
23 avril 1823 que naît Anatole de Ségur, troisième enfant d'Eugène et Sophie.
Le reste de la famille Rostopchine aura attendu cette naissance pour
retourner en Russie (mai 1823).La Comtesse de Ségur est donc désormais vraiment
française, isolée rue de Varenne. Elle souffre encore de la mort prématurée de Renaud et le jeune Anatole (" Totol
") souffre de la tristesse de sa mère. Anatole est le deuxième enfant,
mais c'est lui qui deviendra héritier du titre (Marquis de Ségur) et de la
pairie quand Gaston rentrera recevra la tonsure en 1844
alors qu'Anatole a 21 ans. Sa mère, peut-être pour ne pas souffrir de son
éloignement essaie d'oublier la Russie. Elle ne parlera jamais russe à ses
enfants, mais Anatole cultivera sa " russité ". Pourtant il n'ira
jamais en Russie, Gaston étant le seul ayant fait le voyage. Il a peut-être
hérité - des Ségur et de sa mère - un goût et un réel talent pour l'écriture.
Peut-être même aurait-il aidé sa mère dans la rédaction de certaines de ses
œuvres. Il publiera un certain nombre d'ouvrages :
Témoignages et Souvenirs (1857)
Souvenirs de Famille Relatifs à Pie IX (1866)
Un Hiver à Rome (1877)
Païens et Chrétiens (1880)
Biographie Nouvelle de Gaston de Ségur et Biographie de la Comtesse (1885)
Les Fleurs de Monseigneur Gaston de Ségur (1890)
Vie du Comte Rostopchine, Gouverneur de Moscou en 1812 (1893
Vie Illustrée de Monseigneur de Ségur (1894)
Sabine de Ségur, en religion Sœur Jeanne-Françoise(1894)
Monseigneur de Ségur, Souvenirs d'un Frère (1896)
Les Martyrs de Castelfidardo (illustré par F. Bouisset)
Il figure
également dans la liste des collaborateurs réguliers du "Musée des
familles", publication mensuelle dont le rédacteur en chef était Pierre
Chevalier dit "Pitre-Chevalier" (1812-1863).
Dès 1847
il avait publié un premier recueil de Fables, suivi d'un deuxième en
1863. L'ensemble fut repris (s.d.) chez Hetzel vers les années 1870, illustré
par Froelich, et l'on peut se demander si ce patronyme n'a pas inspiré la bonne
Comtesse pour le nom de "Froelichen" dans La Fortune de Gaspard !
Voulez-vous lire une de ces fables , celle dont le titre
"Jean qui pleure et Jean qui rit" a inspiré sa mère pour le titre
d'un de ses récits? En 1851 il épouse Cécile Cuvelier et devient la même année
préfet de la Haute-Marne. Il entre au Conseil d'Etat en 1852.En 1865 il devient
maire d'Aube et le restera jusqu'à la vente des Nouettes en 1872.Ils auront
trois enfants : Pierre (1853), Henri (1856) et Marie-Thérèse (1859).
Un poème d'Anatole
"Le Ciel a Visité la Terre" a été mis en musique par Charles Gounod. Voulez vous le
lire ?Il est
aussi l'auteur des "Mémoires d'un Troupier, ouvrage publié en 1858 sans
nom d'auteur et qui a connu plusieurs rééditions..
C'est le livre que Moutier lit avec délectation dans l'Auberge de l'Ange
Gardien mais qui trouve un fort écho dans Le Mauvais Génie.
Pierre-Marie,
marquis de Ségur
Membre de l'Académie française (n° 505, 4
février 1907)
Né le 13 février 1853 - Paris, 75
Décédé le 12 août 1916 – Poissy
marié le 2 juillet 1877
avec Thérèse Hély d'Oissel 1857-1935, dont Gaston 1878-1918
et ancien membre du
Conseil d'État abandonna rapidement la carrière administrative pour se
consacrer par goût aux lettres et à l'histoire. Il écrivit dans un style vivant
et raffiné qui rappelait celui de son siècle de prédilection, le XVIIIe siècle,
de nombreuses monographies consacrées à des figures plus ou moins célèbres de
l'Ancien Régime. On compte notamment parmi ses ouvrages : Le Maréchal de Ségur,
La Dernière des Condé, Le Maréchal de Luxembourg et le Prince d'Orange. Élu à
l'Académie française le 14 février 1907 par 21 voix contre 8 à Jean Aicard, au
fauteuil d Edmond Rousse, le marquis de Ségur appartenait à une famille chez
qui l'Académie française était presque une tradition puisque deux Ségur, dont
son oncle, le général Philippe de Ségur, avaient appartenu à la Compagnie. Le
marquis de Ségur fut reçu par Albert Vandal, le 16 janvier 1908. Il reçut à son
tour Eugène Brieux en 1910.-
personne: EP (http://www.academie-francaise.fr/immortels/base/academiciens/fiche.asp?param=505)
- personne: EP (http://www.academie-francaise.fr/immortels/base/academiciens/fiche.asp?param=505)
Epouse
en 1883, Albert Maloteau de Guerne, Valentine Cuvelier 1839 &1859 le comte Georges d'Arjuzon 1834-1900, « Georges d'Arjuzon, naquit en 1834, A 18 ans, Georges d'arjuzon s'engage comme soldat au 28ème d'infanterie de Ligne, le 20.11.1852. Louis Napoléon Bonaparte est alors Empereur sous le nom de Napoléon III, depuis le 2.12.1851. 1855 : Georges d'Arjuzon embarque à Marseille, le 29.03, sur le paquebot à vapeur L'Osiris pour la Crimée et débarque à Constantinople le 9.04. Il est fait sous-lieutenant le 29.06. Toutefois, il revient en France dès Juillet, avant la chute de Sébastopaul qui n'aura lieu que le 8.09. Pourquoi ? ... Mystère. Le 30.04.1859, il quitte le service pour se marier avec Marie Valentine Cuvelier. Le mariage a lieu le 25.05. la dot de la jeune fille est de 300.000 f. Deux ans après, le 19.01.1861, il devient chambellan à la place de son père. Cette fonction lui rapporte 12.000 f. par an. Il occupera cette charge jusqu'à la chute de l'Empire. En 1863; Georges d'Arjuzon acquiert le château de Coulonges, près de Damville. En 1870, les Prussiens l'occuperont. Cédée en 1875, au sieur de Chatard, cette propriété sera, ... plus tard, achetée par le comte Maurice de Gouvion St-Cyr. Le petit-fils de celui-ci la vendra en 1975. Une des cloches de l'église porte le nom de georgette Berthe, en souvenir de Georges d'arjuzon, celui-ci en étant le parrain, en 1865. Mais revenons à notre histoire: Le 7.08.1867, Georges d'Arjuzon est chevalier de la Légion d'Honneur. Georges d'Arjuzon eut une vie très mondaine, alors que sa femme n'eut jamais de fonction à la cour et, d'ailleurs, n'aimait pas à y paraître. il mena aussi un train de vie supérieur à ses moyens, surtout sous la 3ème république. Si bien qu'il aura des dettes très importantes à son décès, et entamera très considérablement la fortune reçue de ses parents et même celle de sa femme. Georges d'Arjuzon fait partie du club Alpin Français. Fit-il pour autant des ascensions importantes ? Si oui, en tous cas, on n'en parle guère.Par décret du 31.12.1868, Georges d'Arjuzon est fait chef du 3ème bataillon de la garde nationale Mobile de l'Eure. Juillet 1870 : La guerre contre la Prusse éclate. Hélas, la France est loin d'être prête et l'armée manque de tout : armes, munitions, fourrages. Dès Août, le pays est envahi ... Le 1.09, Georges d'Arjuzon est nommé lieutenant-colonel à la tête du 39ème régiment provisoire d'Infanterie. Ici, nous allons laisser la parole à un mobile de l'Eure : Oscar Vallée : "Vers le 15.09, nous fûmes de nouveau passés en revue ; cette fois par le lieutenant-colonel d'Arjuzon, dont la belle prestance égalait l'incapacité" ; Georges d'Arjuzon méritait-il ce jugement sévère ... ? En 1871, son action fut critiquée. voici ce qu'il écrit, d'Algérie, à l'aide de camp du prince impérial, Clary, en Angleterre, près de Napoléon III, je cite : J'ai organisé la défense du dpt de l'Eure, puis, après avoir commandé pendant près de 3 mois un rgt et une bgde dans le dpt de l'Eure, et avoir conduit tous les jours des hommes devant l'ennemi, j'ai été tout à coup soupçonné et accusé par Gambetta, sans aucun motif, de complot politique. Il m'a attiré le plus grand désagrément. ce misérable Gambetta m'avait d'avance condamné à mort. le colonel De Bastard m'a sauvé la vie en me faisant envoyer en mission près du gouverneur général d'Algérie. Effectivement, depuis le 15.01, Georges d'Arjuzon est à la tête du rgt des mobiles de la Côte d'Or, alors en Algérie, et commande la lace de Milanah, à 100 km d'Alger. D'Arjuzon est attaché à l'Etat-Major du général Cérès, chargé de réprimer les rebelles. Il revient en france en avril et n'a plus aucune activité publique. En 1873, il traverse la Manche avec son père pour assister aux obsèques de Napoléon III. Six ans plus tard, il refera cette traversée pour une autre cérémonie funéraire : celle du Prince Impérial, tué par les Zoulous. Georges d'Arjuzon, à cette occasion, reprend son ancienne fonction de Chambellan et est chargé de la réception des ambassadeurs. Il meurt en 1900. » Jean Yves, administrateur, Amis du patrimoine NapoléonienIl est le fils de Félix d'Arjuzon, Conseiller général de l’Eure, député de l’Eure (1852-1870), chambellan de Napoléon III (1853-1861), Officier de la Légion d'honneur, de Léopold de Belgique, de l’ordre royal de Wurtemberg et de Saint-Grégoire-le-Grand. D'une ancienne famille noble originaire des environs d'Arjuzanx, Félix Jean François Thomas est le fils de Gabriel d'Arjuzon (1761-1851), premier chambellan de Louis Bonaparte, roi de Hollande, comte d'Empire, pair des Cent-Jours et de la Restauration, grand-officier de l'ordre de la Réunion, de celui de la Couronne de Hollande et du mérite civil de Bavière et officier de la Légion d'honneur.Portrait
of Count Felix d'Arjuzon (1800-74) 1841 (oil on canvas), Flandrin, Hippolyte
(1809-64) / Chateau de Compiegne, Oise, France / Giraudon / The Bridgeman Art
Library
Grâce aux relations que son père continue à entretenir avec Louis Bonaparte et Hortense de Beauharnais, il devient très tôt l'ami de Louis-Napoléon. Gentilhomme de la Chambre du roi à la fin de la Restauration, il refuse de succéder à son père démissionnaire de la pairie peu après l'avènement de Louis-Philippe. Sous la monarchie de Juillet, il se contente d'exercer le mandat de conseiller général de l'Eure, département dans lequel il possède de vastes propriétés. Très riche (il est un gros actionnaire de la Banque de France), il vit de ses rentes. Partisan du prince-président, il devient le candidat officiel du gouvernement dans la troisième circonscription de l'Eure aux élections législatives de 1852. Facilement élu, Félix d'Arjuzon conserve la confiance des électeurs en 1857, en 1863 et en 1869. Très effacé, il siège fidèlement dans la majorité comme dans celle du conseil général de son département. Devenu chambellan de l'Empereur en janvier 1853, il rapporte aux Tuileries le détail du déroulement des séances du Palais-Bourbon, ce qui explique que de nombreux députés, y compris parmi les partisans du régime, le tiennent en suspicion. En janvier 1861, il devient chambellan honoraire et est remplacé à la Cour par le deuxième de ses quatre fils, Georges, ancien lieutenant d'infanterie pendant la campagne de Crimée. Officier de la Légion d'honneur, de Léopold de Belgique, de l'ordre royal de Wurtemberg et de Saint-Grégoire-le-Grand, Félix d'Arjuzon se retire de la vie politique à la chute du Second Empire. En 1826, il avait épousé Isabelle Reiset (1808-1849), fille d'un ancien receveur général des finances nommé régent de la Banque de France. Par ce mariage, il devenait le beau-frère du général baron de Beurnonville, pair de France mais aussi de Jules Reiset, son futur collègue au Corps législatif. Remarié avec Clara Flandin en avril 1862, il entrait ainsi dans une autre famille parlementaire, celle de Louis-Hugues Flandin, ancien représentant de Seine-et-Oise à la Constituante et à la Législative et conseiller d'Etat du Second Empire, du fils de celui-ci, Anatole, député bonapartiste du Calvados de 1876 à 1881 et du petit-fils, Ernest, député du Calvados de 1902 à 1932. E. Anceau, Dictionnaire des Députés du Second Empire. P.U.R., 1999. lui-même fils de Gabriel d'Arjuzon, comte
d'Arjuzon et de l'Empire (1er, 2 février 1809), Pair de France, Grand'officier
de l'Ordre de la Réunion, de la couronne de Hollande, et du Mérite civil de
Bavière, officier de la Légion d’honneur.
1852 :
Cette année là, l'architecte Visconti présente à l'Empereur son projet
d'agrandissement du Louvre. Le peintre Ange Tissier a représenté cette scène.
Sur la toile, on peut distinguer,derrière l'Impératrice, à gauche d'Eugénie, le
comte d'Arjuzon (Félix).
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Louis Augustin Joseph Dathis 1734-1797 &
Marie Bernard 1738-1803
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Henri Auguste Joseph Dathis 1765-1814 &1793 ep Henriette Brame 1766-1834
frère de Henriette Dathis 1766-1814 ep Henri
Cuvelier 1761-1845 |
Henriette Rose Désirée Dathis 1797-1850 &1817
Prosper Félix Fortuné Derode 1790-1852
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Prosper Derode 1818-1892 &1840
Céline Cuvelier 1818-1898
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Louise Angélique Félicie Derode 1841-1870
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&1860
Urbain Dominique Virnot 1837-1914
Urbain IV Dominique Virnot (1837-1914), Epoux de Louise Derode 1841 + 1870, fille de Prosper, vice-Président de la Chambre de Commerce et Président du Tribunal de Commerce, Chevalier de la Légion d’honneur, et Céline Cuvelier, cousine germaine de la marquise de Ségur, belle fille de la Comtesse de Ségur puis Marie-Auguste Gamonet, fille de Louis de Gamonet, fille deVictor-Louis de GAMONET (Parti au 1 d’azur à un volcan surmonté de 3 flammes au naturel abaissé d’une fasce d’argent chargée aussi de trois flammes accompagnées en pointe d’un lion au naturel. Au 2°, coupé d’or et d’argent : au 1°, chargé d’une aiglette de sable ; au 2° chargé de trois bandes de sable. Couronne de Comte, support de lions : armes d’Hector de Gamonet, receveur général de la province d’Artois, éxécuté par ordre de Le Bon, 25 germinal an II) et de Caroline Eléonore Marie CUVELIER, petite fille de Louis-Hector de GAMONET, seigneur de Berval et de la Mothe, fermier-général, éxécuté le 25 germinal an II par ordre de Le Bon (d’azur à une cuvelle d’argent cerclée d’or surmontée de deux haches d’argent emmanchée d’or), veuve de Prosper-Edouard-Henri DERODE, frère de Louise, première épouse d’Urbain-Dominique dont Prosper-Victor Derode marié le 31 janvier 1899 à Heddebault de Baillencourt, native d’Amiens, décédée à Dours ( Somme) le 3 avril 1908, sans enfant.
à Dours ( Somme) le 3 avril 1908, sans
enfant.
Jusqu'à la 5e génération.
Henri Cuvelier, né le 5 juillet 1761,
décédé le 24 juin 1845
(à l'âge de 83 ans).
Marié le 18 mars 1797
avec Henriette Dathis,
née le 2 avril 1766,
décédée le 12 mai 1814
(à l'âge de 48 ans), dont
Marié en 1931 avec Anne Droüet de
Montgermont, dont