Quelques illustrations de la lignée des
 Bossut
Bossut-blason

L'Association des Lignages de France (A.L.F.) a pour mission de rendre hommage aux lignages, y compris les nouveaux, 
en leur demandant de réaliser un thesaurus agnatique des porteurs du nom dévoués au Bien Commun et un blason repris ou créé.
Le marquis de La Roche-Lambert-Myons a apporté en 1922 ce blason dans sa généalogie Desurmont : 
qu'il soit consensuel ou non, "vrai" ou "faux", ancien ou fabriqué, l'A.L.F., en 2023, 
sans dissimulation, le reprend pour apporter à cette lignée l'oriflamme de son dévouement au Bien Commun.

Josse Bossut 1680 &
Marie Marguerite Courrier
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Clément Bossut 1709-1764 &1732
Marie Joseph de Le Croix 1714-1775
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Louis Joseph Bossut 1735-1796 &1759
Marie Amande Petit 1737-1802
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Pierre François Bossut 1765-1845 &1790
Marie Cécile Carpentier 1766-1827
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Jean-Baptiste Bossut, né le 22 octobre 1790, Roubaix, décédé le 9 février 1874, Roubaix (à l'âge de 83 ans), maire de Roubaix. chevalier de la Légion d'honneur (30 mars 1842 - LH/301/87), marié le 20 octobre 1813, Roubaix (Nord), avec Pauline Grimonprez, née le 2 septembre 1796, Roubaix (Nord), décédée le 21 octobre 1876, Pont à Chin, Belgique (à l'âge de 80 ans), commissionnaire à Roubaix, (ancêtres d'Albert Bruno Prouvost et Corinne Grimonprez)

Bossut-Grimomprez-JB-Dubufe   Bossut-Grimomprez-Dubufe

Portraits peints par Dubufe

Guillaume Édouard Marie Dubufe, dit Guillaume Dubufe1, né à Paris le 16 mai 1853 et mort en mer à Buenos Aires en 1909, est un peintre et illustrateur français. Fils du peintre Édouard Louis Dubufe et du sculpteur Juliette Dubufe née Zimmermann, il voit le jour à Paris, entouré de son grand-père paternel Claude Marie Paul Dubufe, également peintre, et de son oncle maternel le compositeur Charles Gounod (1818-1893) qui avait épousé en 1852 Maria Zimmermann, la sœur de sa mère, dont le père était un pianiste renommé. Élève tout d'abord de son père et de sa mère qui lui enseigne la sculpture, il poursuit sa formation sous la direction d'Alexis-Joseph Mazerolle (1826-1889). En 1875 il épouse Cécile Woog et le couple aura cinq enfants, dont Juliette Dubufe-Wehrlé, qui devient peintre à son tour. Il achète un hôtel particulier au 43 avenue de Villiers à Paris XVIIe à un peintre qui l'avait fait construire en 1878. Sa nièce, Mme Jules Henner, fera l'acquisition à sa demande de cette demeure et la transformera en musée en 1921, avant d'en faire don à l'État en 1926.

 

D’où 4 branches masculines et trois branches féminines

Branche ainée : Les Louis Bossut,

le 18 octobre 1816, Roubaix, décédé le 19 décembre 1892, Tournai (Belgique) (à l'âge de 76 ans).
Marié
le 27 août 1839, Tournai, avec Julie Ernestine Roussel, née le 6 mars 1823, Tournai (Belgique), décédée en 1893, Tournai (à l'âge de 70 ans).

Immédiatement suivi par une descendance cognatique :

Cherequefosse Victor 1858-1934 => Ernestine Bossut ; Dumanoir Alfred 1843-1934 => Pauline Juliette Bossut ; Hollande Ernest 1843-1907 => Julie Bossut ; Lattre Carlos (de) 1834-1905 => Louise Bossut A

On a deux branches féminines

Quelques personnalités de cette branche (sans liens généalogiques) et alliances:

1 Pauline Bossut

née le 13 mai 1818, Roubaix, décédée en 1902, Roubaix (à l'âge de 84 ans).
Mariée
le 23 avril 1837, Roubaix, 59, avec Louis Wattinne, né le 7 avril 1810, Tourcoing, décédé le 26 décembre 1867, Paris (à l'âge de 57 ans).

WATTINNE Louis Joseph  1810-1867 XBOSSUT Pauline Catherine 1818-1902

Louis Joseph WATTINNE est né à Tourcoing le 7 Avril 1810 et décédé à Paris le 26 Décembre 1867.

Il est le fondateur de la Société de Négoce de Laines : « WATTINNE-BOSSUT et fils », installée  22à 24 et 30 à 32, rue du Château à Roubaix. C’est lui  qui racheta en 1859 à Monsieur GRIVEL la Filature d’ Auchy les Hesdin (rebâtie après un incendie en 1834) et qui développa  fortement celle-ci .

Il aida Alfred MOTTE BOSSUT à embrasser la carrière industrielle et devint son associé  avec  son beau frère Louis MOTTE qui avait épousé Adèle BOSSUT .

« « Lorsque Louis Motte se lance dans l'aventure de la filature en 1843, il n’est pas seul, la famille est là : les capitaux lui viennent de son père et de la dot de son épouse Adèle Bossut (50 000 F-or, ce qui est considérable). Il s associe également avec un oncle, Cavrois-Grimonprez et un beau-frère, Louis Wattine-Bossut. Cette société est dissoute en 1867, après l'incendie de la « filature monstre ». La société anonyme Motte-Bossut fonctionnera jusqu'en 1981 ; il fut Chevalier de la Légion d'honneur.

« 

Le 26 janvier 1843, était constituée  en sous seing privé, une association  pour l’exploitation d’une filature de coton entre MM. CAVROIS- GRIMONPREZ, WATTINNE-BOSSUT et MOTTE –BOSSUT sous la raison sociale « MOTTE-BOSSUT  et Cie ».  La mise totale de la société était de 600 000 Francs-Or, somme considérable pour l’époque fournie par tiers  par chacun des associés.

Louis WATTINNE-BOSSUT fut délégué par ses collègues et par 100 manufacturiers de Roubaix Tourcoing pour se rendre à Paris et présenter les observations de l’Industrie de ces deux villes au sujet du Traité projeté entre l’ Angleterre et la France. Il devint en 1865 vice Président de la Chambre Consultative des Arts et Manufactures de Roubaix et le resta jusqu’à sa mort en 1867.

Il épousa à Roubaix le 23 Avril 1837 Pauline Catherine Hyacinthe BOSSUT née à Roubaix le 13 Mai 1818 et y décédée le 17 Février 1902. Elle était la fille de Jean Baptiste BOSSUT , fabricant de tissus et Maire de Roubaix et de Pauline Monique GRIMONPREZ . Ils eurent 7 enfants de 1838 à 1852.

Les WATTINNE BOSSUT habitaient 20 rue du Château à Roubaix et leur « Campagne » se situait  10, rue du Tilleul à Roubaix.

Son portrait  peint par….. est demeuré longtemps au Château Blanc à Auchy les Hesdin et fut racheté en 2008 par un de ses arrière petits neveux : Alain WATINE-FERRANT

WATTINNE Pauline Adèle Victorine1843-1916 X  MASUREL  Jules Paul Joseph 1841-1925

Masurel-Wattinne-Jules-&-PaulineMasurel-Wattinne-Jules-&-Pauline

Photos Ferdinand Cortyl

Pauline Adèle Victorine WATTINNE est née à Roubaix le 11 Mai 1843 , fille de Louis Joseph et de Pauline Catherine Hyacinthe BOSSUT.

Elle épousa à Roubaix le 23 Avril 1862  et par contrat chez Maître LANVIN le 13 Avril 1862, Jules Paul Joseph MASUREL  né à  Tourcoing le 12 Avril 1841, négociant en laines à Roubaix et décédé à Mouvaux le 19 Avril 1925.

Jules travaillait   avec ses frères  dans la Maison « MASUREL Fils », négoce de laines à Tourcoing. Celle-ci était déjà florissante du temps de son fondateur  François MASUREL DERVAUX mais ne cessa de s’agrandir entre les mains de ses fils.

En 1878, elle établit des succursales à Buenos Ayres  et Monte Video , des comptoirs à Londres et à La Plata et envoya des acheteurs à Melbourne et à Sidney.  Elle devint l’une des plus importantes du pays.

Mouvaux_Parc-MasurelMouvaux_Chateau-Masurel-Wattinne

Les époux MASUREL WATTINNE demeuraient à Mouvaux dans une maison de campagne dont le jardin était très remarquable par de grands vallonnements.

Ils eurent 5 enfants nés de 1863 à 1880. Pauline s’éteint à Mouvaux le 14 Décembre 1916.                                   

2 Adèle Bossut

Quelques personnalités de cette branche (sans liens généalogiques) et alliances:

née le 21 septembre 1819, Roubaix (59, Nord), décédée le 28 janvier 1892, Roubaix (59, Nord) (à l'âge de 72 ans).
Mariée
le 30 août 1841, Roubaix (59, Nord), avec Louis Motte, né le 25 avril 1817, Roubaix (Nord), décédé le 29 décembre 1893, Lannoy (Nord) (à l'âge de 76 ans), industriel filateur de coton, président de la société Motte-Bossut. Louis Motte, en épousant en 1841 Adèle Bossut, fille d’un important fabricant textile et maire de Roubaix, fonde la famille Motte-Bossut. « Lorsque Louis Motte se lance dans l'aventure de la filature monstre en 1843, il n est pas seul, la famille est là : les capitaux lui viennent de son père et de la dot de son épouse Adèle Bossut (50 000 F-or, ce qui est considérable). Il s associe également avec un oncle, Cavrois-Grimonprez et un beau-frère, Louis Wattine-Bossut. Cette société est dissoute en 1867, après l'incendie de la filature monstre. La société anonyme Motte-Bossut fonctionnera jusqu'en 1981. » Roglo

Motte-filature_monstre

L'ancien bâtiment Motte Bossut

La tour Motte Bossut : Visible de tous les endroits de Leers, la tour Motte-Bossut symbolise l'essor industriel local de la fin du XIXe siècle.Dès 1870, Monsieur Motte-Bossut installe à Leers un tissage de coton car Leers possède une importante main-d’œuvre de tisserands qualifiés.La construction de l’usine démarre en 1871 et possède bientôt 600 métiers sur 3400 m².La tour est édifiée en 1895.En 1918, l’usine est équipée de 1008 métiers. Après la seconde guerre mondiale, il faut moderniser l’outillage.De 1970 à 1978, l’usine se spécialise dans la fabrication du velours.Le déclin s’amorce avec la crise du textile et provoque finalement le dépôt de bilan en juillet 1982.

Bossut-TourMotteBossuBossut-Fabrique-Motte-Bossut

 Bossut-Reunion

Branche puinée: Jean-Baptiste Bossut

Quelques personnalités de cette branche (sans liens généalogiques) et alliances:

le 14 octobre 1820, Roubaix, décédé le 29 octobre 1885, Roubaix (à l'âge de 65 ans). Marié le 19 mai 1844, Roubaix, avec Clémence Delaoutre, née le 28 août 1821, Roubaix, décédée le 10 septembre 1898, Roubaix (à l'âge de 77 ans), petite fille de  Jean Baptiste Joseph de Laoutre 1723-1762, Maire de Roubaix.

Son fils : Jean-Baptiste Bossut, né le 18 septembre 1845, Roubaix (Nord), décédé, négociant à Roubaix. Marié le 9 janvier 1869, Bailleul (Nord), avec Emilie Plichon, née le 13 mai 1846, Bailleul (Nord),

Bossut-plichon-emilie

fille d’Ildefonse Plichon 1806-1871 et Marie Caroline Cleenewerck de Crayencour 1818 (elle est la sœur d’Ildefonse Joseph Plichon, 1844, Bailleul,décédé 1880, Hong-Kong (Chine) (à l'âge de 35 ans), consul de France.

Cleenewerck

Cleenewerck de Crayencour

La famille Plichon est alliée aux famille Telle, Louvion, Carlier, Wallez,  Poulain, Leleu, Desjardin,  Desmoutiers, des Rotours, plichon-eugenie-rotours-1806 Lanen,  Leclercq,  Cleenewerck de Crayencour,  van Elslande,  Boittelle,  Leduc,  Thiriez, Rollin, Salanson,  Bricout, Desmyttère, du Faÿ de Choisinet,  Ganne,  Haydee, Lambert, de Bussy,  d'Ornhjelm,  Stalla.

La famille Cleenewerck, puis Cleenewerck de Crayencour, ou usuellement de Crayencour est une vieille famille originaire de Caestre dans le comté de Flandre, qui s'établit ensuite à Bailleul, dans les Flandres françaises, à côté de la frontière belge.

dont

Outre  Marie Bossut- Desurmont, Jacques Bossut, Pierre Bossut, né le 14 juillet 1885, Bayonne, 64, décédé le 15 juillet 1918, ambulance 7/2, Cuperly, 51 (à l'âge de 33 ans), ingénieur (École Centrale de Paris - 1910), capitaine, chef de char dans le groupement commandé par son frère,  Emilie Bossut, mariée avec Ernest Bollaert

Louis Bossut

bossut-LouisBossut-Louis

chevalier de la Légion d'honneur (5/3/1915)

croix de guerre 14-18 (4 citations)

croix de Sainte-Anne (Russie)

le 18 avril 1873, Roubaix (Nord), tué le 16 avril 1917, Bois des Vestales, Berry-au-Bac, près de Juvincourt (Aisne), inhumé, Roubaix (Nord) (à l'âge de 43 ans), chef d'escadrons au 2e régiment de chasseurs. Marié le 20 octobre 1909, Reims (Marne), avec Emme Thuillier ;

 

il est cousin issus de germain de Marguerite Yourcenar

yourcenar-marguerite

 

« Après des études chez les Jésuites à Boulogne-sur-Mer, Louis Bossut obtient en 1891, son baccalauréat es lettres. En raison de sa mauvaise vue, il est refusé à l'École navale. Il avait probablement choisi Navale, parce que son père Jean était négociant en textile à Roubaix et armateur. Sa mauvaise vue l'a obligé à porter un monocle, qui l'a rendu célèbre. Officier de cavalerie, brillant cavalier, il est volontaire pour l’Artillerie d’Assaut.

Il était en garnison à Joigny en 1913 et commandait le 3e escadron du 1er régiment de dragons. Jean Renoir était dans cet escadron sous ses ordres et, sciemment ou non, il a pris celui-ci comme modèle dans La grande illusion pour le rôle du capitaine de Boëldieu, qui est une copie de Louis Bossut.

Les premières unités de chars d'assaut (Artillerie spéciale ont été créées en 1916 et rattachées au 81ème Régiment d'Artillerie Lourde. Il passe au 81 RAL en septembre 1916, entraînant avec lui une partie de l'escadron.

Au 1er avril, l'Artillerie Spéciale a reçu 208 Schneider, dont 34 inutilisables, et 48 Saint-Chamond. Le nouveau commandant en chef Robert Nivelle exige l'engagement de l'Artillerie Spéciale, en appui de la Ve Armée près de Berry-au-Bac, le 16 avril, malgré l'opposition du général Estienne qui considère que l'action est prématurée. Louis Bossut est placé à la tête du Groupement qui, avec 5 groupes d’assaut, doit participer à l’offensive du 16 avril en appui du 32e corps d’armée.

"Vous n’ignorez pas que le plan de la première attaque des chars français est loin d’être ce que j’avais préconisé ! (…) Je ne veux pas que les survivants me reprochent la mort inutile de leurs camarades. En leur montrant moi-même le chemin, cette crainte disparaît. Je n’accepte donc de transmettre l’ordre d’attaque qu’à condition de marcher le premier à l’ennemi". Il pressent l’échec et demande à marcher en tête.

bossut-Louis

Le commandant Bossut et son adjoint Georges Boucheron à Champlieu, devant un char Schneider.

 
À 9h30, le commandant Bossut adresse au général Mazel qui commande la Ve Armée un dernier message par pigeon voyageur : « Sommes arrêtés devant 2e position allemande par trous d’obus impossibles à franchir. Mes deux adjoints sont blessés. Sommes navrés ne pouvoir avancer plus vite. Faisons notre possible ».

Ils arrivent vers 10h au carrefour du Choléra sur la route Laon-Reims, parviennent à franchir la seconde position allemande, et même pour l’A.S. 5 et l’A.S. 9 la troisième entre Juvincourt et Guignicourt. Mais les rescapés finissent par se replier vers 17h30.

L'attaque est un échec, avec de nombreuses pertes chez les équipages de chars, dont le commandant Louis Bossut, qui commande l'un des deux groupements engagés. Retrouvé mort sur le champ de bataille par son frère Pierre, adjudant à l’A.S. 2, il est d’abord enterré dans le cimetière communal de Maizy. Après la guerre, Louis Bossut a été inhumé à Roubaix dans le caveau familial. Une statue a été érigée à Roubaix dans le parc Barbieux.

Un prix Louis-Bossut est décerné par l’inspection de l’Arme blindée cavalerie et de l’Union nationale de l’Arme blindée cavalerie-chars.

4 citations (10 septembre 1914, 15 novembre 1914, 2 avril 1915, 16 avril 1917) dont la dernière est ainsi rédigée : « Après avoir donné tout son grand cœur de soldat, de cavalier intrépide, à l’organisation de cette nouvelle arme, est glorieusement tombé en entrainant ses chars dans une chevauchée héroïque aux dernières lignes ennemies ».

En 1925, lors de l'inauguration du monument élevé à Roubaix en mémoire du commandant Bossut, le général Estienne revint sur les circonstances de sa mort (extrait de la RHA): "La traversée de notre première ligne s'effectue sans difficulté, mais un arrêt de trois quarts d'heure est nécessaire pour l'aménagement de passages à travers la première ligne allemande qui n'est franchie que vers 10 heures. Durant cette marche longue et périlleuse, le commandant Bossut, dont le char cheminait en tête, reste constamment à pied, allant de char en char, attentif à tous les incidents, avec un cran, une simplicité qui soulevèrent l'admiration de ses équipages. Tous ses frères d'armes sont prêts à en témoigner et il y en a plus d'un ici même. Enfin on aborde la deuxième position ennemie qui n'est pas encore entre nos mains. Les deux groupes de tête, dont le groupe du capitaine Pardon, qui lui aussi va être tué tout à l'heure, sont déployés. Le commandant Bossut est remonté dans son char qui marche entre les deux groupes. Il est environ 11 heures, peut-être même 10h 30 à ma connaissance, aucun char n'a encore souffert, quand, un peu à l'ouest d'un petit bois dit "bois des Vestales", un obus aussi aveugle, aussi stupide que le boulet qui tua Turenne, pénètre par le plafond, explose à l'intérieur du char, tue les six occupants dont le lieutenant Porte qui le pilotait et met le feu à l'essence. Le commandant Bossut qui se trouvait à l'intérieur du char, à l'arrière, contre les portes non verrouillées parce qu'il les entrouvrait de temps en temps pour surveiller la progression de ses groupes, est projeté à l'extérieur par le souffle de l'explosion. Il a certainement été tué net par plusieurs gros éclats dont un à la hauteur du coeur. Le soir, Pierre Bossut, trouve le corps de son frère là où il est tombé, contre les chenilles. Le visage est calme, aucune trace de souffrance. Aidé de quatre hommes, Pierre Bossut ramène le corps du commandant à 800 m en arrière et, un instant avant d'être lui même blessé, il le dépose dans le char du lieutenant de Saint-Agathe qui le ramène dans la nuit à Cuiry-les-Chaudardes où je l'ai moi même salué le 17 avril au matin"..Roglo et http://cavaliers.blindes.free.fr

   Bossut-Ecole-militaireBossut-Ecole-militaire

 

La famille Cleenewerck, puis Cleenewerck de Crayencour, ou usuellement de Crayencour est une vieille famille originaire de Caestre dans le comté de Flandre, qui s'établit ensuite à Bailleul, dans les Flandres françaises, à côté de la frontière belge.

Le plus ancien ancêtre connu en ligne directe est Nicolas Cleenewerck, bourgeois de Bailleul demeurant à Caestre et époux de Jeanne Bernaert. Tout au long des XVIIe et XVIIIe siècles, les membres de cette famille exercèrent diverses fonctions au service de la ville, tels que baillis ou greffiers. Ils s'allièrent dans l'Ancien Régime avec d'autres familles de la bourgeoisie de Bailleul (Bernaert, Warneys, Elleboudt, Baert de Neuville), puis au XIXème siècle avec des familles issues de la bourgeoisie (Bieswal de Briarde, alliance en 1813, Dufresne, alliance en 1851), de la noblesse du nord (Louys de la Grange, alliance en 1884), du comté de Flandre (de Liedekerke) ou de la noblesse de Belgique (de Cartier de Marchienne, alliance en 1900). Ils acquirent, sous l'Ancien Régime, des fiefs et de nombreuses terres dans cette région. Comme beaucoup de familles du comté de Flandre et de la noblesse belge, à la faveur des alliances contractées, la famille Cleenewerck de Crayencour descend en bâtardise de la Maison de Bourgogne, qui régna sur des territoires du nord (comté de Flandre mais aussi Artois, Hainaut, Brabant ou Limbourg) aux XIV et XVème siècles.

Michel Jean Cleenewerck (1732-1806), seigneur des fiefs vicomtiers de Crayencour et Dranoutre, est traditionnellement considéré comme le patriarche de la famille. Il est le fils de Michel Joseph Cleenewerck de Crayencour (1702-1760) et Pétronille Libarie Baert de Neuville (1703-1765). Conseiller-receveur des amendes, épices et vacations au bailliage royal de Bailleul, greffier de la ville et de la châtellenie de Bailleul, c'est lui en effet qui fixe les Crayencour dans cette région. Son fils prénommé également Michel (1758-1838) devint à son tour échevin de Bailleul.

Michel Charles de Crayencour (1822-1886) épouse en 1851 Noémi Dufresne (1828-1909), héritière de grandes propriétés nationalisées acquises par sa famille lors de la Révolution française. Ils gèrent ensemble ce qui serait selon certains "un des plus vastes domaines des Flandres", dont dépendait selon le CIDMY 300 fermes en bailliage ou qui formait selon Marguerite Yourcenar une propriété de mille hectares avec une trentaine de fermes ou bien selon la même, un peu plus loin, seulement "plusieurs fermes" : domaine bien élastique.

La transition lilloise

Fils de Michel Charles de Crayencour et de Noémi Dufresne, Michel René Charles Jean (1853-1929) partage sa vie entre les voyages, le château familial et l'hôtel de maître à Lille, appartenant tous deux à sa mère dont il héritera en 1909. Il se maria en premières noces en 1884 avec Constance Justine Marie Berthe Louys de la Grange (1861-1899), divorcée d'un premier mariage, dont est né Michel (1885-1966). Il épouse en deuxièmes noces en 1900 la Belge Fernande Louise Marie Ghislaine de Cartier de Marchienne (1872-1903), mère de Marguerite de Crayencour dite Marguerite Yourcenar et qui est morte, à Bruxelles, onze jours après la naissance de sa fille. Michel s'unit en troisièmes noces en 1926 à la mairie de Monaco avec Christine Marie Amélie Brown-Hovelt (1873-1950).

Naturalisation belge et anoblissement

En 1905, Michel Cleenewerck de Crayencour (1885-1966), demi-frère de Marguerite Yourcenar, opta pour la nationalité belge. Il obtint en 1925, sous le règne d'Albert Ier de Belgique, concession de noblesse héréditaire et en 1957 concession du titre personnel de chevalier. Son fils aîné, Michel (1911-1976), obtint en 1967 concession du titre de chevalier transmissible par ordre de primogéniture masculine. Seuls Vincent et Amaury de Crayencour, petits-fils de Georges (neveu de Marguerite Yourcenar) ont depuis repris la nationalité française.

Le Mont Noir

Le château, qui dominait le Mont Noir, a été construit en 1824 par Amable Dufresne (1801-1875) époux d'Alexandrine Dumesnil (1801-1873). Il resta la propriété de la famille Dufresne jusqu'à la mort de Noémi, fille d'Amable et femme de Michel Charles de Crayencour, en 1909. Peu de temps après qu'il en eut hérité, Michel René de Crayencour, le père de Marguerite Yourcenar, le vendit (1913). Le château fut détruit lors des combats de la première Guerre mondiale.

Le "Mont Noir" tire son nom de la forte concentration de pins noirs dans le parc du château, qui couvre cette colline située dans les "Monts des Flandres". Les anciennes dépendances abritent aujourd'hui une résidence dédiée aux jeunes écrivains, la Villa Marguerite Yourcenar, et un festival de littérature européenne. La grotte Notre-Dame de la Salette a été aménagée en chapelle.

Les souvenirs de Marguerite Yourcenar

Le Labyrinthe du monde, la célèbre trilogie de Marguerite Yourcenar composée de Souvenirs pieux (1974), Archives du Nord (1977) et Quoi ? L'Éternité (paru à titre posthume en 1988), est justement consacrée à l'histoire des familles Cleenewerck de Crayencour et de Cartier de Marchienne.


 

Michel Charles Cleenewerck de Crayencour (1822-1886) x Noémi Dufresne (1828-1909), fille d'Amable Dufresne (1801-1875) et d'Alexandrine Dumesnil (1801-1873).

Michel René Cleenewerck de Crayencour (1853-1929) x 1) Constance Justine Marie Berthe Louÿs de la Grange (1861-1899); x 2) Fernande Louise Marie Ghislaine de Cartier de Marchienne (1872-1903); x 3) 1926 Christine Marie Amélie Brown-Hovelt (1873-1950).

Chevalier (1957) Michel Fernand Cleenewerck de Crayencour (1885-1966), devenu Belge (1905) 33, anobli en 1925 x (1910) Solange de Borchgrave (1882-1969).

Chevalier Michel Charles Cleenewerck de Crayencour (1911-1976) x Françoise Everaerts de Velp (1913-1998)

Chevalier Michel François Cleenewerck de Crayencour (1936) x baronne Chantal Lunden (1938)

Emmanuel Cleenewerck de Crayencour (1913) x Simonne d'Orjo de Marchovelette (1920-1993)

Jean-Pierre Cleenewerck de Crayencour (1915-1985) x Yvonne Cousin (1918)

François Cleenewerck de Crayencour (1943) x Vinciane de Meeûs d'Argenteuil (1946)

Claire Cleenewerck de Crayencour (1956) x (divorce 2001) Patrick Rittweger de Moor (1954)

Stéphanie Rittweger de Moor dite Stéphanie Crayencour (1986), actrice et chanteuse

Georges de Crayencour (1920-1999), héraldiste, x Marie-Antoinette Goffinet (1923)

Daniel Cleenewerck de Crayencour (1949) x baronne Véronique Fogarassy (1951)

Vincent de Crayencour (1978), éditeur

Amaury de Crayencour (1984), comédien

Eric Cleenewerck de Crayencour (1951) x baronne Françoise de Viron (1950)

Marguerite Yourcenar (1903-1987) (de son nom d'origine Marguerite Cleenewerck de Crayencour), écrivain

 

Les Jean-Baptiste Bossut
marié avec
Germaine Scrépel

Les Achille Bossut
marié avec
Marie Réquillart, née en 1876

                                Branche cadette 1 : Henry Bossut

Quelques personnalités de cette branche (sans liens généalogiques) et alliances:

né en 1823, Roubaix, décédé en 1896 (à l'âge de 73 ans).
Marié avec
Clémence Pauline Pollet, née le 21 mai 1827, Lille, décédée le 7 décembre 1895, Roubaix (à l'âge de 68 ans). D’où les

 

Les Emile Bossut

le 2 août 1848, Roubaix, décédé, négociant. Marié le 10 novembre 1875, Tourcoing, avec Rosine Masurel, née le 9 janvier 1857, Tourcoing (59), décédée, dont

Madeleine Bossut, née le 16 septembre 1878, Roubaix (59), décédée le 30 décembre 1959 (à l'âge de 81 ans), mariée le 5 janvier 1898, Roubaix, avec René Ferlié, né le 1er mars 1874, Roubaix (59), décédé le 23 mai 1903 (à l'âge de 29 ans).

Thérèse Bossut, née le 21 décembre 1880, Roubaix (59), décédée le 23 avril 1943, château de Fetan (01) (à l'âge de 62 ans), mariée le 29 mars 1913, Paris (75), avec Eugène Baboin, né le 4 mars 1871, Lyon, décédé le 19 février 1946, Lyon (69) (à l'âge de 74 ans), officier.

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Jeanne Marie Bossut, née en 1853, Roubaix (Nord), Mariée avec Albert Heyndrickx, né en 1851, Roubaix (Nord),

Les Maurice Bossut

le 1er mai 1862, décédé, négociant. Marié avec Thérèse Auguste-Dormeuil, née le 25 octobre 1866, fille de Charles-Auguste Auguste-Dormeuil 1833-1895, Négociant, président des Tissus Auguste-Dormeuil, conseiller municipal de Croissy-sur-Seine :


Le château de Croissy est situé sur la commune du Croissy-sur-Seine, dans le département des Yvelines. Le château fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 18 mai 1975. Remaniement du château dans la première moitié du XVIIIe siècle pour Georges Gougenot de Croissy. L'actuel château fut bâti entre 1750 et 1770. En 1779, il devient la propriété de Jean Chanorier, dernier seigneur de Croissy. Il passa au début du XIXe siècle à Jean-Louis Lapeyrière, receveur général de la Seine, père d'Augustin Lapeyrière et beau-père du maréchal Bessières. La famille Girod de l'Ain y réside en 1824, puis en 1845 le comte Jacques Charles Duval d’Éprémesnil. La famille Auguste-Dormeuil l'acquiert en 1881.

Bossut-Croissy-sur-Seine

Camille Françoise Bossut, née le 1er février 1828, Roubaix (Nord), décédée le 10 mars 1875, Roubaix (Nord) (à l'âge de 47 ans), mariée le 6 septembre 1847, Roubaix (Nord), avec Jules Joseph de Lattre, né le 14 juillet 1826, Roubaix (Nord), décédé le 21 septembre 1892, Douai (Nord) (à l'âge de 66 ans), industriel filateur de laine, fils d’henri Joseph, Industriel filateur de coton et de laine, maire de Roubaix.

Branche cadette 2 : Raymond Bossut

né en 1830, décédé en 1911 (à l'âge de 81 ans). Marié avec Marie-Louise Scrive, née le 29 juillet 1843, Douai (59), décédée le 23 février 1910, Ramegnies, Hainault (à l'âge de 66 ans).

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Annuaire "Les grandes familles de Roubaix", 1912

grandes familles du Nord ; grandes familles des Flandres ; grandes familles des hauts de France

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