Quelques illustrations de la lignée des
Flandres
La famille Bigo connut une véritable ascension familiale et compte au XIXe et XXe siècle parmi les plus grandes réussites et fortunes de France et est classée parmi, ce que l'on appelle, les "grandes familles du Nord".
Photos: http://www.dbsld.fr/
Une branche s'est installé dans le Nord, dont le nom, au fur et à mesure du temps s'est modifié et a donné "Bigo" sans "t". La famille Bigo a largement prospéré dans le monde des affaires dans la ville de Lille. Mais une branche est devenue particulièrement réputée, celle des Bigo-Danel qui s'est créée vers 1800 avec plusieurs alliances entre les Bigo et les Danel.
La famille Danel est d'abord établie à Saint-Omer et appartient à la
bourgeoisie . Liévin Danel vint s'installer à Lille en tant que chirurgien. Sa
sœur tenait une imprimerie réputée dans le Nord ancienne imprimerie royale. L'intégration
complète à la haute bourgeoisie éclate aux yeux de tous avec un double mariage
entre les Danel et les Bigo. Ainsi, les Danel peuvent peser plus amplement dans
l'économie nordiste, et plus particulièrement lilloise, mais aussi dans la
politique.
Louis Bigo-Danel est maire de Lille en 1834-1848.
Il inaugura une statue sur la place du général de Gaulle appelée la « Grand Place » de Lille à laquelle il lui aurait donné les traits de sa femme.
il y a aussi un Boulevard à Lille portant le nom de "Boulevard Bigo-Danel ".
Au mariage du petit-fils de Louis Bigo-Danel,
de nombreuses personnalités sont conviées comme le roi de Belgique Léopold II
ou encore Émile Zola. En effet, Émile Zola s'est beaucoup inspiré dans son
livre Germinal de la compagnie des mines de Lens (appartenant aux Bigo,
Castelyn et Tilloy).
Lens - Grands Bureaux de la Compagnie des mines de Lens
Dans ces années-là, les Bigo ne sont pas seulement présents dans la
politique, ils connaissent également l'essor dans l'industrie du textile,
l'industrie minière, les activités financières, bancaires et dans l'alcool de
betterave.
Omer Bigo est aussi par la suite administrateur de la Compagnie des mines
de Lens en 1892. Il fut diplômé de l'École centrale de Lille. Quant à Émile
Bigo et Louis Bigo, ils furent à l'origine de la création de la Compagnie des
mines de Lens, d’où le nom de la fosse N°4 et la fosse N°14 qui leur ont été
attribués respectivement. Désiré Scrive-Bigo (1812-1895) exerça jusqu'à sa
mort, outre les fonctions de censeur de la Banque de France et d'administrateur
des Mines de Lens, celle de vice-président du Crédit du Nord. On sait que le premier
noyau du Crédit du Nord fut composé de la banque Verley Decroix et Cie créée à Lille
par Jules Decroix en 1846 et du Comptoir
national d’escompte de l’arrondissement de Lille, créé par l’État en 1848, et
administré par Jules Decroix et Frédéric Kuhlmann, pour relancer l’activité
économique après la crise de 1845-1847 et aider au développement de l’industrie
et du commerce.)
Les Mines de Lens, premier charbonnage de France en 1900 (devant Anzin).
Les Bigo-Casteleyn, mais également les Tilloy sont donc à l'origine de la
compagnie des Mines de Lens et emploient ainsi plus de 16 000 ouvriers. En
1920, Lens a absorbé Meurchin, et à la veille de la Seconde Guerre mondiale, on
compte 17 333 ouvriers et 10 000 maisons appartenant à la société.
Dans le Nord de la France, les banques présentent régionalement voire
nationalement étaient nombreuses, et pour cause, le nombre croissant
d'industriels. Les parisiens De Rothschild sont certes présents. Cependant
depuis au moins 1853, les familles fondatrices des Mines de Lens (Bigo, Danel,
Casteleyn, Tilloy) figurent parmi les principaux actionnaires de la banque
Verley, Decroix & Cie, et Amé Tilloy-Casteleyn, 3e actionnaire de Lens, est
président du conseil de surveillance de la banque jusqu’à sa mort en 1865.
L’intégration des charbonnages est encore plus évidente au sein du Crédit
du Nord. Dès 1865 (transformation de l’ancien Comptoir d’escompte de
l’arrondissement de Lille en Société de crédit industriel et de dépôts du Nord,
sous l’égide du CIC), deux fondateurs des Mines de Lens entrent au conseil
d’administration (CA) du futur Crédit du Nord : Désiré Scrive-Bigo (fondateur
et administrateur des Mines de Lens d’avril 1864 à sa mort en février 1895) et
Charles Crespel-Tilloy qui devient président du CA du Crédit du Nord et le
reste jusqu’à sa mort en 1897.
À l'instar des autres familles de la haute bourgeoisie industrielle
(Thiriez, Descamps, Crépy, Delesalle, Wallaert, Le Blan, Crespel, Mulliez,
Scrive, Barrois...), les Bigo se mêlèrent peu de social à l'échelle du pays.
En revanche, les Bigo sont très attachés à la médecine. Souvent, les Bigo
ont été médecins ou chirurgiens auparavant. En 1856, Louis Pasteur vient en
visite dans l'usine des Bigo pour les aider sur la recherche. À la rentrée
universitaire de 1856, M. Bigo, industriel à Lille, dont le fils, Émile, suit
les cours de Pasteur à la Faculté, vient le trouver.
Les frères et sœurs se mariant avec leurs cousins et cousines ou autres
membres des grandes familles nordistes ; les Bigo sont très présents et
représentés dans l'ensemble des familles industrielles du Nord. Parmi ces
grandes familles, on retrouve les Verley, les Motte ou encore les Scrive, dont
Laure Scrive, la fille d'Antoine Scrive-Labbe, qui épousa en 1837 le fils du
futur sénateur comte Auguste Mimerel, puissant filateur roubaisien (on l'avait
surnommé le « vice-roi du Nord ») qui tint sous le Second Empire le rôle
officieux et généralement ignoré de chef du patronat français. » Wikipedia
Ambroise +1701 & Jeanne
Françoise de Hennion
Antoine Dominique & Marie Claire Reinart
Jacques François 1700-1743
& Marie Joseph Ghins 1695-1737
dont
Joseph François Bigo 1722-1769 &1746 Marie Ange Mahieu 1725-1809
Quelques
personnalités de cette branche (sans liens généalogiques) et alliances:
Leur fils unique Dominique François Bigo 1756-1827 marié le 13 juin 1786, Lille, avec Catherine Dathis 1759-1834
qui eurent :
Louis Dominique 1787-1876
(ci après)
Rose Catherine
Joseph Bigo, née après 1788, décédée en 1835.
Mariée en 1808 avec Charles Louis
Marie Prévost, né en 1782, décédé en 1838 (à l'âge
de 56 ans), maire d'Esquermes, Marie Ange Bigo,
née le 14 août 1790,
Lille (Nord), décédée le 27 mars 1814,
Lille (Nord) (à l'âge de 23 ans). Mariée le 15 janvier 1810
avec Léonard Paul
Danel, né le 11 novembre 1786,
Lille (Nord), décédé le 28 février 1845
(à l'âge de 58 ans), imprimeur à Lille,
Joséphine Bigo, née en 1794, décédée en 1852
(à l'âge de 58 ans). Mariée en 1812 avec Louis Albert
Danel, né le 2 mars 1789,
décédé le 12 avril 1875
(à l'âge de 86 ans).
Emelie Bigo, née le 1er vendémiaire an V
(22 septembre 1796), décédée le 29 avril 1874,
Lille, Nord, inhumée, Hellemmes, Nord (église Saint Denis) (à l'âge de 77 ans),
présidente de la Société de charité maternelle, présidente des salles d'asile
de Lille. Mariée le 15 octobre 1815
avec Philippe
Briansiaux, né le 28 mai 1793,
Dunkerque, Nord, décédé le 4 novembre 1827,
Hellemmes, Nord (à l'âge de 34 ans), négociant à Lille (parrain et marraine: Philippe
Briansiaux 1729-1798 Isabelle
Philippine Vandenbavière +).
Louis Dominique Bigo,
Leur fils Louis Bigo-Tilloy,
industriel, filateur, sucrier, maire d'Esquermes (1857), conseiller
municipal de Lille :
« En Novembre
1855, une ville industrielle, Dominique Louis Bigo-Tilloy, a demandé l'aide de
Pasteur pour remédier à quelques erreurs qu'il a rencontrés dans la production
d'alcool à partir de la betterave à sucre. Pasteur a accepté d'aider et a
commencé à étudier le problème examiné au microscope la fermentation du jus
sucré et a constaté que quand il était normal, étaient dans le jus de
corpuscules caractéristique de fermentation de la levure alcoolique se produit,
mais quand le jus a eu Par ailleurs, d'autres particules particulière allongée
fermentation lactique également eu lieu, qui modifient la qualité du produit
final. »
"Au mariage du petit-fils de Louis Bigo-Danel, de nombreuses personnalités sont conviées comme le roi de Belgique Léopold II ou encore Émile Zola. En effet, Émile Zola s'est beaucoup inspiré dans son livre Germinal de la compagnie des mines de Lens (appartenant aux Bigo, Castelyn et Tilloy)." Wikipedia
Mines de Lens : fosse no 4 Louis Bigo ou Saint Louis
né le 20 juin 1787, Lille, Nord, décédé le 14 mai 1876, Lille, Nord (88 ans),
« Messieurs Bigo, Danel et autres ont, sur les indications de M.
Mathieu et postérieurement à la découverte de M. Mulot à Oignies et de M. Soyez
à l'Escarpelle, entrepris en avril 1849, un sondage à Courrières. Messieurs
Casteleynnote , Tilloy et Scrive, grands industriels de Lille, les imitent
bientôt et ouvrent, le 9 juillet de la même année 1849, un sondage no 149 à
Annay, près de Lens . Ce sondage, à la suite d'un accident, a été abandonné à
la profondeur de 151,90 mètres, après avoir atteint le terrain houiller à
143,60 mètres 1, mais sans avoir rencontré le charbon, ni ramené à la surface
des échantillons déterminant d'une manière précise la nature des roches
traversées.
Lorsque, le 5 juillet 1850, la Compagnie de Vicoigne a installé son sondage
de Loos no 195, M. Casteleyn et ses associés, émus de cette concurrence,
ouvrent un second sondage no 150 dans le bois de Lens, le 12 Juillet. Ce
sondage arrive à la houille au commencement de décembre 1850. Dès le mois
d'août 1849, après la convention intervenue entre Messieurs Bigo et consorts et
la Compagnie de Douchy, M. Casteleyn et ses associés ont conclu un arrangement
par lequel ils reçoivent un certain nombre d'actions de la Société de
Courrières en échange de l'admission dans la Société de recherches de Lens, de
Messieurs Bigo, Danel, Mathieu et autres. C'est ainsi que ces derniers sont
devenus actionnaires de Lens et ont pris part à la constitution de cette
Société, et plus tard à son administration.Après l'exécution de plusieurs
sondages heureux, Messieurs Casteleyn et consorts ne savent pas quel parti
tirer de leurs découvertes. Ils sont, sauf M. Casteleyn, étrangers aux entreprises
de mines, et ne veulent pas engager dans leur affaire les capitaux
considérables qu'exige toujours la création d'une houillère. Ils s'adressèrent
alors à la Compagnie de Vicoigne.
La Société d'exploitation est constituée par acte des 11 et 12 février
1852. Des modifications sont apportées à cet acte, le 29 décembre 1855, et les
statuts arrêtés alors sont encore en vigueur en 1880. La Société est civile.
Elle prend le nom de Société des mines de Lens. Le fonds social est fixé à
trois millions, divisés en 3 000 actions de 1 000 francs chacune. Les actions
sont nominatives. Messieurs Jules Casteleyn, Scrive-Labbe et Tilloy-Casteleyn,
ayant donné tous leurs soins pour l'obtention de la concession et la fondation
de l'entreprise, ont droit de prélever 129 actions, hors et avant part, et se
les distribuent concurremment avec les 2 871 autres. Ces actions sont soumises
aux mêmes charges et conditions, et donnent droit aux mêmes avantages que
toutes les autres.
Les actions sont ainsi réparties : 582 actions pour M. Casteleyn, 295
actions pour M. Scrive-Labbe, 296 actions pour M. Tilloy-Casteleyn et 261
actions à chacun pour Désiré Scrive, François Destombes, Alfred Descamps,
Eugène Grimonprez, Auguste Descamps-Crespel, Léon Barrois, Edmond Lebon, soit un
total de 3 000 actions.
Un décret en date du 15 janvier 1853 accorde à la Compagnie de Lens,
constituée par acte des 11 et 12 février 1852 et représentée par Messieurs
Casteteyn, Tilloy-Casteleyn et Scrive-Labbe, une concession s'étendant sur 6
031 hectares. Un décret du 27 août 1854, rectificatif des limites communes aux
concessions de Lens et de Courrières, ajoute à la première 157 hectares, de
sorte que la superficie soit portée à 6 188 hectares.
À la suite d'explorations par sondages au sud de sa concession du côté de
Liévin, la Compagnie de Lens obtient, par décret du 15 Septembre 1862, une
nouvelle extension de 51 hectares. La superficie totale de la concession de
Lens est de 6 239 hectares.
Enfin, en 1873, la Compagnie de Lens fait l'acquisition de la concession de
Douvrin, moyennant 550 000 francs, de 700 hectares, et un décret du 5 Mars 1875
l'autorise à la réunir à sa concession. L'ensemble des concessions est donc de
6 939 hectares.
2 Les fosses
2.1 Fosse no 1 Sainte Élisabeth ou Jules Casteleyn
2.2 Fosse no 2 - 2 bis Grand Condé
2.3 Fosse no 2 ter Alfred Auguste Descamps
2.4 Fosse no 3 - 3 bis Saint-Amé ou Amé Tilloy
2.5 Avaleresse d'Éleu
2.6 Fosse no 4 Louis Bigo ou Saint-Louis
2.7 Fosse no 5 - 5 bis Saint Antoine ou Antoine Scrive
2.8 Fosse no 6 Saint Alfred ou Alfred Descamps
2.9 Fosse no 7 - 7 bis Saint Léonard ou Léonard Danel
2.10 Fosse no 8 - 8 bis Saint Auguste ou Auguste Descamp
2.11 Fosse no 9 Saint Théodore ou Théodore Barrois
2.12 Fosse no 9 bis Anatole Deschamps
2.13 Fosse no 10 - 10 bis Saint Valentin ou Valentin Cazeneuve
2.14 Fosse no 11 Saint-Pierre ou Pierre Destombes - 19
2.15 Fosse no 11 bis Saint Albert ou Albert Crespel
2.16 Fosse no 12 Saint Édouard ou Édouard Bollaert
2.17 Fosse no 12 bis Docteur Barrois
2.18 Fosse no 13 Élie Reumaux
2.19 Fosse no 13 bis Félix Bollaert
2.20 Fosse no 14 Saint Émile ou Émile Bigo
2.21 Fosse no 14 bis Saint Ernest ou Ernest Cuvelette
2.22 Fosse no 15 - 15 bis Saint Maurice ou Maurice Tilloy
2.23 Fosse no 16 Saint Albert ou Albert Motte
2.24 Fosse no 16 bis Saint Alfred de Montigny
2.25 Fosse no 18 - 18 bis
2.26 Dès 1920, les sept puits de la Compagnie des mines de Meurchin»
Wikipedia
Le Boulevard Bigo-Danel qui prolonge le Boulevard
Vauban , fut dénommé le 21-11-1876.
La Famille Bigo-Danel a donné plusieurs célébrités à
notre bonne Ville de Lille.
Mais c'est Louis Dominique Georges Bigo-Danel qui est
honoré ici.
C'est sous son mandat qu'apparurent le chemin de fer ,
l'éclairage au gaz et qu'on érigea "la Déesse" sur la grand-place.
En 1900, le Boulevard est déjà planté de grands arbres
et bordé de maisons bourgeoises avec balcons. Calèches et fiacres hippomobiles
assurent la circulation .Les fils électriques des Tramways, dont les rails
luisent sur les pavés, sont supportés par d'élégants poteaux de fer forgé.
Aujourd'hui, le Boulevard est animé. La station de
métro Cormontaigne, le bus 12 et la Citadine drainent beaucoup d'usagers. L'Université
Catholique est proche.
En savoir plus sur
http://www.paperblog.fr/3624719/bigo-danel-et-son-boulevard
Louis Dominique
Bigo et Marie-Joseph Danel eurent, outre
Louis Bigo (ci après), Marie et Laure :
Marie Bigo,
née le 16 juin 1815,
Lille (Nord), décédée le 21 janvier 1895
(à l'âge de 79 ans).
Mariée le 6 septembre 1835,
Lille, avec Ignace Désiré
Scrive, né le 19 avril 1811,
Lille (Nord), décédé le 19 février 1895
(à l'âge de 83 ans), ...
Laure Bigo, née en 1824,
Lille (Nord), décédée en 1882 (à l'âge de 58 ans).
Mariée en 1843 avec Louis Danel,
né en 1819, Lille (Nord), décédé en 1879 (à l'âge de 60 ans),
imprimeur (associé avec son frère Léonard), ...
Louis Bigo,
né le 23 février 1813,
Lille. Nord, décédé le 17 mai 1870,
Lille, Nord (à l'âge de 57 ans), industriel, filateur, sucrier, maire
d'Esquermes (1857), conseiller municipal de Lille, marié le 6 septembre 1835,
Lille, avec Emilie Florence
Tilloy, née le 4 décembre 1813,
Lille (59), décédée le 1er février 1902
(à l'âge de 88 ans), dont
Emile Louis
1836-1919
Louis Henri
Dominique 1841
Rameau 1 :
Emile Louis Bigo1836-1919 &1862 Hyacinthe Omérine Danel 1841-1912
Quelques
personnalités de cette branche (sans liens généalogiques) et alliances:
Hyacinthe
Omérine Danel, née le 24 juin 1841,
Lille , décédée le 1er août 1912
(71 ans).
mariée le 7 juillet 1862,
Lille, avec Emile Louis Bigo,
né le 21 juin 1836,
Lille , décédé le 27 mars 1919,
Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques) (82 ans), industriel, fabricant de
sucre (1848-1868), imprimeur, directeur de l'imprimerie Léonard-Danel,
Officier de l'Instruction publique
Officier de l'Ordre du Nichan Iftikhar (Tunisie)
Chevalier de l'Ordre de la Conception (Portugal)
Président de la Société industrielle du Nord
Commandeur de la Légion d'honneur,
Quelques illustrations :
Émile Omer Louis 1868-1939 , avec Madeleine de Moroges,
née le 28 octobre 1878, château d'Effiat (Puy-de-Dôme), décédée le 23 juillet 1935, Lille (Armes : D'azur, à trois bandes d'or, à la bordure de gueules) dont l’arrière grand père rachèta le château d'Effiat (Puy-de-Dôme) en 1856 et en assure la sauvegarde. Depuis 1856, date de son acquisition par Léonce de MOROGES, la même famille occupe le Château d'Effiat. Le propriétaire actuel est Hubert de MOROGES ; c'est la 5ème génération du nom. Construit au début du 17ème siècle, classé Monument Historique, il est précédé d'une cour d'honneur fermée par un portail aux armes des Effiat.
Le château d'Effiat a fait partie d'un grand projet d' Antoine Coëffier de
Ruzé d'Effiat, dit Ruzé, ami de Richelieu et conseiller du roi en 1625, dont
les terres furent érigées en marquisat en 1627 et qui devint maréchal de France
en 1631.
Il a fait appel aux architectes Jacques Lemercier et Clément Métezeau et au jardinier du roi, André Mollet, pour créer à Effiat une ville nouvelle au tracé géométrique. Le château a été construit de 1626 à 1628, puis l'église, le collège de l'Oratoire et l'hôpital de 1630 à 1632. Le projet de ville a été abandonné à sa mort. Sous l'Ancien Régime, se trouvait dans l'enceinte du château, une école militaire, l'école royale militaire d'Effiat, tenue par les oratoriens. L'un de ses élèves les plus illustres fut le général Louis Charles Antoine Desaix.Le château d'Effiat a été classé monument historique le 16 avril 1942 puis inscrit 6 juin 1980 et à nouveau classé le 10 mars 20043.
La maison rose à Loos, avenue du Maréchal Joffre
Omer 1871-1942
Germaine Bigo
Mariée avec Jules Scrive
1872-1937, dont Antoinette 1908 Mariée le 30 septembre 1930
avec Jean Descamps et Magdeleine Raymonde Scrive-Loyer 1919
Rameau 2 :
Quelques
personnalités de cette branche (sans liens généalogiques) et alliances:
Louis
Henri Dominique 1841
&1868 Clotilde Delphine Marie Fauchille
1844-1872
Georges Bigo,
né en 1869.
Ernest Bigo,
né en 1870, décédé en 1939 (à l'âge de 69 ans). Marié avec Thérèse Flayelle
Robert Bigo, né le 10 septembre 1871,
décédé le 9 novembre 1949
(à l'âge de 78 ans).
Marié avec Louise Marie
Sergeant, née le 28 décembre 1873,
décédée le 7 mai 1967
Jean-Gabriel
Maurice, né le 15 avril 1958,
Saint-Malo (Ille-et-Vilaine).
Marié le 27 juillet 1985,
Vendeuil (Aisne), avec Antoinette de
Jorna,
Marthe Tellier-Bigo, née le 23 février 1975,
Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), Petite Soeur Esther-Marie, religieuse
dominicaine, petite soeur de l'Agneau.
Jean Bigo, né le 12 juin 1925,
Friardel (Calvados), décédé le 4 janvier 2002,
Lille (Nord) (à l'âge de 76 ans), prêtre, uré des paroisses de Viarmes
(Val-d'Oise).
Rameau 2 bis :
Quelques
personnalités de cette branche (sans liens généalogiques) et alliances:
Louis Henri Dominique Bigo épousa en deuxièmes noces en 1841 Marguerite Delpech
Alice Bigo,
née en 1879, décédée en 1910 (à l'âge de 31 ans).
Antoinette Bigo,
née le 4 mai 1881,
Lille (59), décédée le 8 avril 1960,
Lille (59) (à l'âge de 78 ans).
Mariée le 16 mai 1902,
Lille, avec Georges
Valdelièvre, né le 3 février 1872,
Lille (59), décédé le 2 janvier 1957,
Lille (59) (à l'âge de 84 ans),
Georges Bigo.
Marié avec Madeleine Liagre
Branche cadette :
Pierre
François Bigo & Julie Raphaelle Joseph Delescaille
né le 11 février 1796,
Tourcoing (59), décédé le 25 juillet 1845,
Haubourdin (59) (à l'âge de 49 ans). Marié le 10 septembre 1816,
Haubourdin (59), avec Julie Clarisse,
née le 28 novembre 1791,
Haubourdin (59), décédée le 22 décembre 1836,
Haubourdin (59) (à l'âge de 45 ans), dont
Jules
1817-1882
Adolphe Pierre
Jean 1821-1899
Auguste
1829-1917
Auguste etMarieChristine Bigo-Bonduelle
Pauline Christine
Joseph 1839
Nn 1840-1843
Auguste
1843-1902
Ernest Antoine
Joseph 1845-1875
Dont :
Marie-Joëlle
Bigo.
Mariée avec Thierry Hussenot-Desenonges,
né en 1943, d’une lignée de notaires. ...
Christine Bigo, née le 26 octobre 1950. Mariée avec Philippe du Couëdic de Kergoaler,
Cécile Bigo, religieuse du Sacré-Coeur.
Agnès Bigo, religieuse du Sacré-Coeur.
François
Bigo est né le 5 avril 1912 à Lille.
Elève du collège Saint-Joseph à Lille, il est
ensuite séminariste à Merville puis au grand séminaire de Lille.
Ordonné prêtre le 2 juillet 1939, il est
mobilisé au 1er Régiment d'infanterie et fait la campagne de Belgique comme
aumônier militaire.
Le Père Bigo est blessé grièvement au moment
de l'évacuation de Dunkerque. Transporté en Angleterre où il est opéré, il
s'engage comme aumônier dans les Forces françaises libres.
Capitaine aumônier de l'Ecole des Cadets de
la France libre à Malvern, il demande à plusieurs reprises à être affecté à une
unité combattante mais son état de santé ne lui permet de rejoindre la 1ère
Division française libre qu'à l'été 1943 à Zuara en Tripolitaine.
Versé au 22e Bataillon de marche
nord-africain (22e BMNA) de la 2e Brigade française libre (2e BFL) le 17
février 1944, il prend part à la campagne d'Italie et notamment à l'attaque du
Garigliano.
Pendant les combats des 12, 13 et 14 mai
1944, il se dépense sans compter pour donner les premiers soins aux blessés en
première ligne, quelle que soit leur foi ou leur nationalité. Le Père Bigo est
décoré le 30 juin 1944 sur l'aérodrome de Calvano (Italie) de la Croix de la Libération
par le général de Gaulle.
Il participe au débarquement de Provence, à
la prise de Toulon, à la remontée du Rhône et de la Saône jusqu'à Belfort.
Le 2 octobre 1944, à l'attaque de Ronchamp en
Haute-Saône, il se porte volontaire pour aller donner l'absolution à un
tirailleur mortellement blessé entre les lignes. Il est fait prisonnier par les
Allemands et, malgré la Croix portée en évidence sur sa poitrine, ses insignes
et son brassard, il est lâchement assassiné. On retrouve son corps criblé d'une
rafale de mitraillette, tirée dans le dos.
Le capitaine aumônier François Bigo à été
inhumé au cimetière de Villersexel en Haute-Saône. Son corps a été restitué à
sa famille le 1er octobre 1953 pour être inhumé au carré militaire du cimetière
de Lambersart (Nord).
Compagnon
de la Libération - décret du 20 novembre 1944.
Croix de Guerre avec palme.
Auguste Bigo (1843-1902), notaire, époux de Pauline d’Halluin (Photos Ferdinand Cortyl)
Descendants d'Ambroise Bigo
Jusqu'à la 9e génération.
Ambroise Bigo, décédé le 13 août 1701.
Marié avec Jeanne Françoise de Hennion, dont
Marié
avec Marguerite Delpech, dont
Total: 96 personnes (conjoints non
compris).
Quelques documents sur les Briansiaux
Wikipedia: "Si les
ouvrages d’histoire évoquent encore aujourd’hui la famille Briansiaux,
c’est à travers l’extraordinaire réussite commerciale de François-Charles
Briansiaux (1769-1825)1 et de son frère aîné, Mathieu-Joseph (1758-1814)
.
"Le
frère de Jean-Louis Briansiaux de Milleville, Philippe Briansiaux (1729-1799),
est un simple courtier ne laissant à sa mort que les traces d’une ancienne
fortune. Il épouse Florence Viguereux (1729-1813),
nièce de François-Cornil Bart, fils de Jean Bart. « Louis XIV a anobli Jean Bart pour sa bravoure
et Louis XV, Briansiaux de Milleville parce qu'il
avait fait faillite », écrira Henri Malo.
En 1702,
le fils aîné du célèbre Jean Bart, François-Cornil, vice-amiral de France pour les mers du Ponant, Grand Croix de
St Louis (1677-1750), épouse en effet Marie Catherine Viguereux (1686-1741),
tante de Florence Briansiaux-Viguereux.
En 1785, il ne subsiste du couple Bart-Viguereux que Marie-Catherine Bart, vieille demoiselle née en 1706. Elle vit à Paris. Son frère, Philippe François, gouverneur de Saint-Domingue de 1757 à 1762, meurt en 1784. Son autre frère, Gaspard François, ingénieur au corps de génie et colonel, meurt lui en 1782."
jean Bart époux de Marie Tugghe
magnifique bague de Jean bart transmise dans la descendance.
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Mathieu-Joseph
Briansiaux (1758-1814) épousera Philippine Deterre d’une famille d’armateur.
Ils auront deux enfants. Philippe Joseph Briansiaux (1793-1827) épouse une
Bigo.
La
fille des Briansiaux-Deterre, Joséphine Briansiaux (1796-1870), épouse Charles
Desrousseaux, un des fils né en 1790, d’Auguste Desrousseaux-Gossart
(1744-1826), notaire lillois. Avec Charles qui deviendra fabricant de genièvre
à Dunkerque, l’héritière des corsaires aura plusieurs enfants .
Leur fils
Gustave Desrousseaux (1823-1886), brasseur à Lille, épouse Clémence Ovigneur
(1831-1886), fille d'un filtier lillois, petite-fille d'un héros légendaire de
la Révolution à Lille, le Capitaine Ovigneur, décoré de la légion d'honneur
par Napoléon en 1810 et lui-même filtier.