L'ascendance agnatique des Prouvost actuels
d'après les travaux d' Alain
Watine-Ferrant en 2012
Guilbert Prouvost
né à Wasquehal vers 1455
Wasquehal dans l'album de Croy et dans www.leuropevueduciel.com
!
Jehan Prouvost
son fils : né vers 1485, décédé 1586, époux de Jehenne
des PRETZ, décédée a1557. Jehan, fils de feu Guilbert est cité dans plusieurs
documents en 1551 et 1556. Ils ont au moins 4 enfants. : Jehan, Willaume (vers
1515- 1583 1587) marié à Philipotte des Pretz, Guilbert (vers 1520-1576) marié
à Jeanne Deffrennes, Jacques.
« Jehenne
Prévost, veuve de Willaume de Lobel et
Martine, femme de Cornille de le Rue, 12 cents par relief (AMR AA8 A° 1553
Busquet)
!
Willaume Prouvost
-Son fils - ,né
vers 1515, décédé entre 1583 et 1587, laboureur à Wasquehal, épouse Philippotte
des PRETZ, décédée en 1560, fille de Jean. Il a au moins 9 enfants cités aux
Archives Municipales de Roubaix dans un acte de 1587 (CC272-289) et dans
d’autres actes de 1560, 1583 et 1587. Il est le père de Jehan, ci après,
Toussaint (-a 1612), Antoinette, Jeanne épouse de Jehan Locquifier, Guilbert
(vers 1520-1776) époux de Jeanne Defrennes (dont Gilbert, Antoine époux de
catherine Leuridan, Ambroise époux d’Aliénor de la haye, Marie, Marguerite
époux de Jacques Masurel, Péronne, Pierre), Marie, Jehan, Willaume.
A°
1583-Wasquehal : Guilbert, Jehan, Jenne, Toinette, Prévost, enfants de
Willaume, relief d’1/5 de 8 cents-1 cent et demi, - 1cent 20 verges pris en 10,
contre Jacques des Pretz, par le trépas de Catherine Prévost, leur sœur.
Archives
municipales de Rouabix CC bis 6-Wasquehal- Busquet-A° 1587 Guilbert, Toussaint,
Antoinette et Jeanne Prévost, Marguerite et M arie Locquifier, enfants de Jehan
et feue Jehenne Prévost, enfants de feu Willaume Prévost, relief de huit cents
deux verges½- 4 cents-5 cents.
Guillebert, Toussaint, Antoinette et Jehenne Prévost, Marguerite et Marie Locquifier, enfants de Jehan et feue Jehenne Prévost, par le trépas de Willaume Prévost leur père et grand père, ont relevé la demie de 2 cents 4 verges (Archives Municipales de Roubaix CC 272-289 A° 1587).
Il est père de:
!
6: Jehan Prouvost
époux Antoinette Le Blan.
né vers 1545,
décédé à Wasquehal vers 1590, laboureur à Wasquehal.
Le mot laboureur veut dire propriétaire terrien aisé. Il épouse Antoinette le
BLAN et ont 6 enfants connus.
Voici, selon
Alain Watine-Ferrant, le texte le plus important qui permet de contredire la
filiation donnéee par Leuridan d'une ascendance agnatique par les Prouvost des
Huchons et d’en établir une nouvelle :
« Jehan Prévost, fils de Willaume, par relief
de Philipotte des Pretz sa mère, 8 cents de labour- 1 cent ½ pris en 8 contre
Jeanne des Revaux, fille de Valentin- 10 cents par achat de Jehan Maton,
jacques Despretz et les enfants de Pierre des Pretz- 19 cents 3 quarterons ½
par relief de Péronne le Blan, sa tante, pris en 2 bonniers 4 cents contre
Philippe Leuridan et Marie des revaux sa femme- 13 cents 3 quarterons ½ de
labour par achat de Noël Selosse et Péronne Wastel, sa femme.
A Antoinette Le
Blan sa veuve et Willaume, Pierre, Jehenne, Catherine, Anne et Marie Prévost
ses enfants (Archives Municipales de Roubaix AA13 Wasquehal vers 1590).
Le Grand Cottignies à Wasquehal (photo www. leurope vue du Ciel)
WASQUEHAL AU FIL DU TEMPS
En 1096, le Chevalier Gérard de Waskenhal est l’un des témoins
de l’acte par lequel Robert Le Jeune, Marquis des Flamands, au moment de partir
pour la délivrance de Jérusalem, donne à l’Eglise Saint Pierre de Lille le
bodium de Lesquin – Le bodium est une dîme assimilée à un fief. Ce document
doit-il être considéré comme un acte de naissance ou comme un acte d’existence
du modeste fief wasquehalien, qui ne comptait guère à l’époque plus de soixante
feux ? Les consonances germaniques du lieu et des noms des seigneurs de ce lieu
portent à croire que la présence d’une microscopique société d’origine franque
préexistait à la rédaction de cet acte. Il est en effet évident que visuellement
la graphie de Waskenhal pourrait se traduire par Waschen-hal, soit en français
: lavoir. La traduction de la racine teutonique Wasch ou Wack, élément de base
dans Wasch-aerde : terrain humide et mou, ne peut non plus être négligée
d’autant que la présence de la Marque et de nombreux marécages à cet endroit
semble justifier cette interprétation. L’étymologie du nom des seigneurs évoque
également une origine germanique. Ernoul, Walcher, Richer succèderont à deux
Gérard ; noms qui rappellent qu’au Vème siècle, les Francs Saliens ravagèrent
le Tournaisis avant de s’y installer. Childéric y vécut et Clovis naquit à
Tournai en 465. De 1096 à la bataille d’Azincourt en 1415, c’est-à-dire, de
Gérard de Waskenhal à Gérard de Ghistelles, les fiefs de Wasquehal La Marque et
de Wasquehal-Paroisse demeureront réunis en un seul domaine sous l’autorité de
seigneurs qui se qualifieront Sire de Waskenhal. Ainsi durant près de quatre
siècles, se succéderont, à la tête de ces deux fiefs, une vingtaine de
chevaliers soumis aux aléas des aventures guerrières de leur suzerain, le Comte
de Flandre. Ces successions dépendront également des alliances matrimoniales et
des revers de fortune. On remarquera, dès l’abord, que la modeste apparence de
ces fiefs ne correspond certainement pas à l’éclat de ses maîtres. Chevaliers
et compagnons d’armes des Comtes de Flandre et des Ducs de Bourgogne, ils
auront l’occasion de participer en leur compagnie aux expéditions lointaines en
Terre Sainte. Le Roi de France n’hésite pas en certaines occasions à se porter
garant pour eux. Ainsi, au camp de Saint Jean d’Acre, en 1191, Philippe Auguste
se porte caution envers des gênois pour un prêt consenti à un groupe de
chevaliers flamands parmi lesquels Richer
de Waskenhal est nommément désigné. Second exemple de la noblesse des maîtres
de Wasquehal, Gérard de Ghistelles sera nommé « Rewaert », c’est-à-dire
Gouverneur de Flandre par Charles VI, Roi de France, après la victoire de
Roose-Beke, en 1382. A la mort de Gérard de Ghistelles, tué à la bataille
d’Azincourt en 1415, la division du domaine en Wasquehal la Marque et
Wasquehal-Paroisse, respectivement assignés à Jean de Ghistelles et à Guy de
Ghistelles, fera que chacun de ces fiefs désormais amalgamé à de prestigieuses
maisons nobiliaires, connaîtra des fortunes diverses, mais toujours brillantes.
Ainsi, à la suite du mariage de Marguerite de Ghistelles avec Pierre de
Roubaix, Wasquehal La Marque restera désormais entre les mains des seigneurs de
la maison de Roubaix à laquelle s’attacheront successivement les noms illustres
des Luxembourg, Werchin, Melun, Ligne et Rohan, tandis que Wasquehal-Paroisse
sera gouvernée par les non moins illustres familles de Bergues Saint-Winoc,
Ranchicourt et Bournonville. De toute évidence, ces fiefs, désormais confiés à
l’administration des baillis, ne seront plus considérés par leurs maîtres que
comme des propriétés secondaires auxquelles ils rendront visite une fois dans
leur vie. La réunion de ces deux fiefs ne sera à nouveau effective qu’en 1782,
lorsque Charles, Joseph, Lespagnol de Grimbry s’arrogera le titre de seigneur
de Wasquehal après s’être porté acquéreur des deux seigneuries. Il sera le
dernier seigneur de Wasquehal, et, pour quelques années seulement. Mais, durant
ces sept siècles, l’église de Wasquehal fait son chemin à petit bruit.
L’évangélisation du Ferrain par Saint-Piat et celle du Tournaisis par Saint
Eleuthère commencent respectivement à la fin des IIIème et Vème siècles.
Vraisemblablement, le message du Christ n’éveillera l’intérêt des quelques
paysans que vers la fin du premier millénaire. Le 15 août 1096, s’ébranle la
première croisade des nobles à la conquête de la Terre Sainte. L’on remarquera
que le premier acte attestant de l’existence de Wasquehal date de la même
année. La présence du Comte de Flandre au côté de Godefroy de Bouillon laisse
donc planer la possibilité de la présence du Seigneur de Wasquehal, son vassal.
Ce ne sera cependant qu’en 1191, au cours de la troisième croisade que, devant
Saint Jean d’Acre, dans une charte de Philippe-Auguste, la présence de Richer
de Wasquehal nommément désigné, sera établie. La construction de la très
modeste première église de Wasquehal ne fut néanmoins commencée qu’en 1252
alors qu’à Tournai s’élevait déjà la cathédrale. Cette disproportion en dit
long sur la dimension de Wasquehal au XIIIème siècle. Donc, en 1252, commencent
les travaux sous la direction de Walter, fils d’Eustache, du chapitre de
Tournai et de Mathilde de Croix avec la collaboration active des habitants de
la commune. Les sacrifices que s’imposent alors les Wasquehaliens pour amener
en brouette les pierres blanches des carrières de Lezennes valent ceux des
bâtisseurs de cathédrales. Ne possédant ni chariots, ni chevaux, ils alimentent
le chantier par ce moyen archaïque, d’où l’expression populaire : « A
Wasquehal, on y broute ». Bien qu’aucun document précisant l’emplacement de
cette première église ne soit parvenu jusqu’à nous, deux indices révèlent que
la seconde église fut bâtie sur les ruines de la première, autrement dit, sur
l’actuelle place du Général de Gaulle. La présence du cimetière à
cet endroit dès le Haut Moyen-âge, et la fidélité des chrétiens
de l’époque aux lieux déjà consacrés justifient cette hypothèse. Avec la
consécration de l’église naquit spontanément dans la maison de Dieu le centre
de toute charité. La table des pauvres, qui n’était autre que le centre
communal d’action sociale d’aujourd’hui, fonctionna jusqu’au XIVème siècle sous
l’administration exclusive du curé de la paroisse En 1296, une mention relevée dans le
testament de Wautier, châtelain de Douai et Sire de Wasquehal, atteste de
l’existence de ce centre de charité destiné à soulager la misère des pauvres de
la paroisse. Cette première église, ainsi qu’une douzaine de maisons, furent
brûlées par les français vers 1482 au cours du conflit qui opposa Louis XI, Roi
de France, à Maximilien d’Autriche, époux de Marie de Bourgogne, Comtesse de
Flandre. Il faudra attendre 1511 sous la
seigneurie
de Robert de Ranchicourt et de Catherine de Bergues,
sa femme, pour voir s’élever la seconde église sur
la place de Wasquehal. Saint
Maur semble avoir été, dès l’origine, le
titulaire du sanctuaire et le Saint
Patron de la paroisse. Pour quelles raisons Saint-Maur perdit le titre
de Saint
Patron de Wasquehal ? Le renversement violent de la royauté
à la fin du
XVIIIème siècle ne serait pas étranger à
cette disgrâce. Dans la tourmente révolutionnaire,
les reliquaires furent volés et les reliques dispersées.
Le prestige de Saint
Maur ayant disparu après des années de fermeture de
l’église, la consécration
d’un des deux autels latéraux à Saint Nicolas a
probablement créé la confusion.
Vers le milieu du XIXème siècle, la vétusté
de cette humble maison de Dieu,
mais aussi la fidélité à l’église
d’un nombre croissant de paroissiens
consécutif à une démographie ascendante obligent
les membres du clergé appuyés
par les pouvoirs de l’époque à prendre des mesures.
Première victime, émouvant
témoin de trois siècles d’histoire, le clocher
disparaît en 1841. Il est
remplacé par une tour carrée de 35 mètres de
hauteur bâtie à l’écart de
l’église sur l’emplacement actuel de
l’entrée du métro. Ce nouveau clocher, qui
survécut à la disparition de la seconde église, en
1877, demeura isolé,
jusqu’en 1900, et ne fut abattu à son tour
qu’à l’achèvement de la troisième
église. Cette tour séparée de son église
inspira l’esprit populaire ; tradition
et chansons l’honorèrent. Avec la
poussée démographique, la participation aux offices s’accroît au point que la
vieille église construite, en 1511, se révèle trop petite pour accueillir un
millier de paroissiens chaque dimanche. L’appui financier de la municipalité,
les dons du curé BOEDT, ceux des paroissiens et les subventions de l’état
permettent le démarrage des travaux de la troisième église. La bénédiction et
la pose de la première pierre s’effectuent dans une ville en liesse, le 15
avril 1877. L’importance des travaux ne permet cependant pas de terminer
l’édifice qui demeure en divorce de son clocher. Il faudra attendre encore près
d’un quart de siècle pour enfin admirer l’édifice achevé, lors de sa
bénédiction, le 7 juillet 1901. Selon les voeux de l’association « Au coeur de
l’Orgue » et de la municipalité, un orgue d’une exceptionnelle valeur musicale
prodigue ses majestueuses harmonies à l’acoustique généreuse de l’église Saint
Nicolas, depuis le 2 décembre 1989. Ces propos sur la noblesse et l’église de
ce bourg, jadis entièrement consacré aux activités rurales, laisseraient à
penser que calme et sérénité présidèrent à un développement harmonieux et sans
histoires. Il n’en fut rien. Tout au contraire, la tourmente quasi permanente
qui l’affecta met en relief le caractère assez exceptionnel de cette modeste
cité, pour qui la lutte pour la vie fut bien souvent son lot quotidien. Au
milieu du XVIème siècle, un violent bouleversement spirituel secoua les dix
sept provinces des Pays-Bas dont la Flandre faisait alors partie. Durant l’été
1566, les communautés protestantes se déchaînèrent et brisèrent l’appareil solennel
de l’église catholique. La population wasquehalienne participa étroitement à
cette « guerre des gueux » puisque l’église fut iconoclastée, que plusieurs
habitants, condamnés comme briseurs d’images furent exécutés et que sa noblesse
se distingua dans la lutte contre l’hérésie. Les tragiques troubles religieux
étouffés, après une courte période de calme instaurée par la sage politique des
Archiducs Albert et Isabelle sur la Flandre, nous retrouvons Wasquehal devenu
français, mais accablé par les pires calamités. De 1635 à 1713, les prétentions
territoriales de Louis XIV engendrent pour l’agglomération lilloise des sièges
et des combats meurtriers, accompagnés de famines aggravées par les épidémies
de peste en 1636 et 1669. Wasquehal occupé tout à tour par les belligérants
change quatre fois de nationalité en 25 ans, et connaît alors les moments les
plus difficiles de son histoire. La paix d’Utrecht, en 1713, fera définitivement
de Wasquehal une ville française. La paix revenue, la très modeste activité
textile wasquehalienne, étroitement liée à celle de Roubaix, subit les
conséquences néfastes de la rivalité drapière lilloise, antagonisme pervers qui
entraîne l’arrêt de l’ostille et du rouet dans l’ouvroir. Pour parachever ce
triste tableau, une épidémie de typhoïde jette l’effroi dans la population en
1787. Si l’on excepte les soubresauts idéologiques de l’avènement de la
Première République, un calme relatif va gagner, jusqu’à la fin du XIXème
siècle, ce bourg rural qui ne comptait guère que deux mille habitants en 1850.
Calme tout à fait relatif, car on aura garde d’oublier l’occupation de la ville
par les troupes autrichiennes, lors du siège de Lille, en 1792 ainsi que les
saignées dans les rangs des jeunes recrues mobilisées pour satisfaire les ambitions
guerrière napoléoniennes. On évitera également d’oublier les sévères luttes
politiques, sociales et religieuses qui bouleversent l’horizon wasquehalien au
début du XXème siècle. Sur le plan local, elles eurent incontestablement pour
origine l’industrialisation forcenée du Versant Nord-est de l’agglomération
s’accompagnant d’une démographie galopante et d’une exploitation éhontée du
monde ouvrier par un capitalisme borné. De cette effervescence industrielle
naît une classe ouvrière agressive qui fortifie la voltairienne foi
républicaine et anticléricale, héritière du siècle des lumières. Alors que, à
la charnière des deux siècles, le tissage à domicile cède la
place à de
puissantes entreprises textiles, qui s’installent au coeur de la
cité, la
diversification de l’industrie locale s’intensifie. Mais
malgré l’avènement de
la fabrique et le virage politique au rouge de sa grande soeur Roubaix,
le
conservatisme wasquehalien tient bon jusqu’au début du
XXème siècle. Les
élections municipales confirment d’ailleurs cette
orientation puisque ce n’est,
qu’en 1901, avec Lejeune-Mullier que les socialistes apparaissent
aux affaires
de la commune. Conséquence de ce nouveau comportement politique,
un conflit
majeur éclate entre les pouvoirs temporel et spirituel. Sur le
plan local,
l’application des lois anticléricales entraîne, en
1901, le départ des soeurs
franciscaines de Calais, qui assuraient l’éducation
privée des enfants, et
provoque le 23 novembre 1906, un sévère conflit entre les
pouvoirs publics et
les paroissiens wasquehaliens s’opposant à
l’inventaire des biens de l’église
imposé par la loi sur la séparation de
l’église et de l’état. Ces
événements
plus spectaculaires que tragiques n’empêchent pas la
création de la paroisse
Saint Clément au Capreau au beau milieu de l’effervescence
politico-religieuse.
Le curé MAES, alerté par le développement du
Capreau, envisage alors la
création d’une nouvelle paroisse dans ce quartier.
L’abbé COUPPEZ, dépêché sur
les lieux, se dépense sans trêve pour exercer son
sacerdoce, tant et si bien,
qu’après des années d’efforts,
l’église Saint Clément, mise en chantier en
1910, est bénie deux ans plus tard. Mais, déjà se
profilaient à l’horizon les
tragiques événements engendrés par une Allemagne
gonflée d’orgueil et une
France au patriotisme exacerbé par la perte de
l’Alsace-Lorraine. Et c’est
ainsi qu’apparaîtront, le 15 octobre 1914, dans
l’horizon wasquehalien, les
Uhlans, lanciers farouches et redoutables du corps d’armée
Würtembergeois.
Quatre ans plus tard, jour pour jour, le 15 octobre 1918, les soldats
allemands
se retirent après avoir fait subir à ses habitants les
pires tourments. Situé
près du front, Wasquehal fut utilisé durant toute la
guerre comme base de repos
pour les soldats allemands descendant de la ligne de feu. Adolescents,
femmes,
vieillards demeurés dans la commune, adoptèrent dans
l’adversité une farouche
détermination. Pourtant, rien ne leur fut épargné.
La faim, la déportation des
brassards rouges, les réquisitions et confiscations, les
détériorations et
destructions, l’abjecte arrogance de l’occupant
n’entamèrent ni leur
résolution, ni leur résistance. Le départ de
l’ennemi déclenchera dans la
population une indescriptible joie décuplée par
l’intime conviction que,
désormais, la guerre sera définitivement bannie. Et
pourtant, cette intime certitude
de la disparition du fléau fera long feu. Vingt ans plus tard,
l’antagonisme
qui, depuis la guerre de 1870, tourmente les deux peuples,
débouche sur un
nouveau conflit, le 3 septembre 1939. A l’esprit revanchard et
conquérant allemand,
la France oppose alors une attitude résignée. Le souvenir
encore trop présent
du précédent carnage freine les ardeurs patriotiques.
Aussi, sur le quai de la
gare de Croix-Wasquehal, le départ des mobilisés
s’effectue sans fanfare et
sans illusion. En mai 1940, le reflux des troupes alliées se
mêlant au million
de réfugiés civils provoque une cohue sans
précédent. Soixante pour cent de la
population wasquehalienne se trouvent ainsi sur les routes, fuyant
l’ennemi,
errant au hasard des combats et mitraillages, pour en définitive
faire
demi-tour et découvrir Wasquehal, occupé, depuis le 1er
juin 1940. Alors, à
nouveau, durant quatre années, les arrestations arbitraires, le
S T O, la faim,
le froid, les bombardements seront le lot d’une population
malheureuse
affrontant les épreuves avec la même dignité
qu’en 1914, avec toutefois un
sentiment de révolte très affirmée. La
répression féroce et les humiliations
soulevèrent la réprobation générale de la
population civile et dressèrent les
plus courageux d’entre eux contre l’oppresseur. La
résistance wasquehalienne se
distingua très tôt avec l’action de trois
réseaux : WO-OCMVoix du Nord. De
nombreuxrésistants firent le sacrifice de leur vie dans le combat clandestin
dont l’action la plus significative fut sans conteste le combat qui se déroula
au Haut Vinage, le 3 septembre 1944, jour de la libération de l’agglomération
lilloise. La malfaisante horde germanique en fuite, les lampions des fêtes de
la libération éteints, la population retrouve ses préoccupations qui ont pour
nom : rationnement, logement chômage. Mais, administrée intelligemment et
soutenue par une population active, la modeste commune à l’activité rurale
d’antan a fait place au fil des ans à une ville dynamique, certes de taille
moyenne, aujourd’hui résolument tournée vers l’avenir et la modernité.
L’ostille du XIXème siècle et les quatorze grosses fermes travaillant les 552
hectares des 686 que compte la commune, puis la puissante fabrique du XXème
siècle avec sa monumentale cheminée plantée au milieu de la cité, enfin, les
cabarets, foyers de la communauté ouvrière, ne sont déjà plus aujourd’hui que
des souvenirs. Les références actuelles, qui caractérisent le nouvel horizon
wasquehalien s’en différencient totalement. Désormais, l’école, le travail et
les loisirs sont devenus les préoccupations prioritaires d’une société en quête
d’une meilleure qualité de vie. Ainsi l’école, considérée comme la base de la
société, sera dorénavant au centre des préoccupations d’une municipalité, qui
investit dans la jeunesse, et s’efforce de faire profiter l’éducation des
enfants et des adolescents du progrès des sciences et des techniques dans le
respect de la tradition. La présence d’ordinateurs et l’enseignement de
l’anglais, dès les classes primaires, témoignent de cette volonté. Ainsi, mieux
orienté, mieux éduqué, l’enfant devenu adulte accédera à une vie
professionnelle harmonieuse et féconde. Encore faudra-t-il que l’outil soit à
la hauteur de ses espérances. L’avènement des moyens de communication ont
permis d’atteindre cet objectif en installant désormais les usines extra-muros
dans des zones industrielles propres et facilement accessibles. A ce titre, la
commune de Wasquehal, dotée du métro, du mongy et d’un remarquable réseau de
voies rapides, peut être considérée comme un exemple en la matière. Cette
installation des usines hors de la ville a en outre l’avantage de limiter la
pollution du centre urbain autrefois copieusement arrosé par les fumées
toxiques des cheminées d’usines,
dont
celles de l’usine d’incinération ont laissé
un mauvais souvenir. Certes, le
travail anoblit, mais il contraint et fatigue. Il convient donc
d’alterner le travail
avec des loisirs au cours desquels l’homme pourra s’adonner
librement à son
penchant pour les activités ludiques, culturelles et sportives
qui dispensent
suivant la maxime de Juvenal « Mens sana in corpore sano »,
santé physique et
morale. Pour parachever l’œuvre commencée avec
l’école et le travail, en vue du
bien être de leurs concitoyens, les élus de la commune
s’efforcent de favoriser
le développement de telles activités à partir
d’une intense vie associative. Aujourd’hui,
Wasquehal peut s’enorgueillir de posséder un réseau
exemplaire d’associations
représentant pratiquement toutes les activités majeures
dans les domaines culturels,
sportifs, sociaux et ludiques. Plus de cent cinquante associations
fonctionnant
au sein de la communauté wasquehalienne ont permis, non
seulement de satisfaire
les besoins fondamentaux qui viennent d'être
évoqués, mais encore de sortir de
l'anonymat une cité qui mérite d'être mieux connue
et appréciée. En
conséquence, on aura garde d’oublier de magnifier
l’inlassable dévouement du millier
de bénévoles qui contribuent au sein d’une vie
associative exubérante à l’épanouissement
de la jeunesse, à l’harmonie de la société,
à la promotion de la cité. Et comme
chantaient les anciens : « qu’in so du
Capreau ou bin du Plomeux, crions tous bin haut, vif les Vasqaleux ». Extrait
du livre : « Le Ferrain au fil du temps, une histoire de Wasquehal » d’Emile VIGNOBLE,
édité en 1987 par la mairie de Wasquehal.
Listes chronologiques des
baillis, lieutenants, hommes de fief et greffiers de Wasquehal.
SOCIETE D'EMULATION DE ROUBAIX DEUXIEME SERIE
TOME I (TOME VIII DE LA COLLECTION) ,1885
BAILLIS :
Jehan de Laubiel était bailli de la terre de
Wasquehal en 1365. (Brassart, Histoire du château et de la châtellenie de
Douai, p. 165.)
Alard de Pontrewart, 1384. Il avait, avec les
juges du lieu, rendu un jugement contre Jean de Gottignies, en faveur de
Jacques Auxenfants. (Archives, du Nord, B. 1025 et 1027.). .
Jehan Beghin, bailli et receveur de la
seigneurie de Wasquehal, en 1491.
Jacques Du Hamel, d'abord lieutenant, puis
bailli, 16441653. (Archives de Wasquehal, GG. 3 fet 4.)
Jacques Cordonnier, 1663, mort en exercice,
dans les premiers mois de 1677. Un service funèbre fut célébré à Wasquehal,
pour le repos de son âme. (Archives de Wasquehal, ÇC. 7.) Remplacé par Martin
Cordonnier, son fils.
Martin Cordonnier, 1677-1682.
Gilles Isambart, 1684.
Jean-Wallerand Farvacque, licencié ès-lois,
avocat postulant en la ville de Lille, bailli de Wasquehal, 1687-1709 ; mort
avant 1710.
Adrien-François Bevier, 1715-1719.
François-Joseph Le Monnier, procureur
postulant à Lille, bailli de Wasquehal, 1721-1723.
Nicolas Suing, notaire royal à Marcq, bailli
de Wasquehal, 1725 ; mort vers 1753.
Albert-François Mulle, 1755 1772.
Nicolas Joseph Suing, 1778 1781.
LIEUTENANTS :
Wallerand Lorain, avant 1590.
Charles Lezaire, 1621-1626. (Archives WasquehaUiGG.
Jaques Du Hamel, 1634, puis bailli. (GG; 2.)
Pierre De Le Rue. 1656; mort en exercice;
vers 1680, et remplacé par Jacques De Le Rue probablement son fils
Jacques De Lé Rue, 1681; mort en exercice, le
17 novembre 1710.
Nicolas Brulois; mort avant 1734.
Antoine Hespel, 1787-1750,
François Brulois, 1750-1755.
Robert Prouvost, 1756-1757.
Nicolàs-Vincent-Joséph Bralois, mort en
exercice, le 23 mars 1778.
Jean-Baptiste Deleporte, 1778-1785.
Louis-Joseph Deleporte, 1788-1789.
HOMMES DE FIEF :
Piéron de Le Blanquerie, — Jehan Picavôt, —
Mahieu Meurisse, — Jacquemart de Le Rue, fils de feu Gilbert, — Jehan Gadenne,
— Jehan de Le Rue, 1449.
Jean Lefebvre, — Jehan de Cottignies,
14851504, - Olivier des Obris, 1485, Jehan Selosse, 1485 et 1491.
Chrétien Le Conte, — Jehan de Hennion, 1491,
— Jehan de Le Rue, 1491-1504.
Mahieu du Croquet, 1498.
Piérart Desbonnés, — Jehan Lortioir, 1504.
Pierre Salembier, — Noël Selosse, — Pierre de
Le Rue, — Guillebert Du Hamel, 1609. (Archives de Wasquehal, Compte des
pauvres,
Pierre Ferret, — Pierre Liètart, 1663.
François De Le Rue, 1671.
Pierre Franchomme, —Jean Deleporte,
1671-1689.
Adrien Louage 1671-1679
. Noël Selosse, 1673-1713.
Jean Picavet- Martin Cordonnier, (bailli), —
Gérard .Brulois, Nicolas Brulois, — Jacques. Salembier, 1676.
Josse Defives, 1679.
Bauduin Dubar, 16811689,
Pierre Prouvost, 1689.
Henri Wattel. 1689-1699.
Jean Louage, 1689-1709. Jean Lerouge, —
Hippolyte Deleporte, 1699-1701.
Nicolas Brulois, (lieutenant).
Guillaume Prouvost, 1699, 1709.
Jean-Baptiste Roussel, 1705- 1724. Jacques Picàvet, 1706.
Jean-Baptiste Fauvarcq, 1706-1716. : Mathieu
Dumont, 1711-1713. Pierre Vandamme, 1712-1735.
Jacques Leuridan, 1716-1730.
Guilbert Dupont, 1716-1735.
Antoine Hespel, 1726-1750. (Lieutenant). Fortunat
Franchomme, 17161754.
Toussaint Tiers, 1730-1735.
Nicolas Grulois, 1732.
Jacques Houzet, 1734-1735. François Brulois, 1735-1755. (Lieutenant).
Mathieu Dumortier, 1743-1752. Robert Prouvost, 1752-1757. (Lieutenant).
Jean-Baptiste Houzet, 1722; mort en exercice,
le 2 septembre 1758. Pierre-Joseph Lebrun 1752.
Nicolas Vincent-Joseph Brulois, 1755-1772.
(Lieutenani). Jean-Baptiste.Tiers, l755-1779.
Jean-Baptiste Carton, 1758.1779. Jean-François
Deleporte, 1758-1784. Jean-Bâptiste Deleporte, 1778-1785.
(Lieutenant). . Pierre-Joseph Tiers,— Antoine-Joseph Hespel, 1784-1789. Louis-Joseph Deleporte, (lieutenant) Jean-Baptiste
Delemasure, — Philippe-François-Joseph Roussel; 1787-1789.
GREFFIERS
:
Antoine de Sains, 1590.
Pasquier Suing, greffier et notaire,
1657-1668. .
Nicols Vincre, 1668 1673.
Pasquier Suing; greffier, clerc et notaire,
1673-1711.
Nicolas Suing, 1612-1725; puis bailli;
Jean-BaplisteFauvarque, greffier, clerc et homme de fief, 1755-1734F. Ouraet,
1741-1753.
François Garlier, 1758 1779. Philippe Piat, 1787, notaire à Roubaix.
Un décret du 14 décembre 1789, avait supprimé
toutes les administrations dès villes, bourgs, paroisses et communautés, pour
les remplacer, dans tout le royaume, "par des municipalités constituées
d'une manière uniforme et soumises aux mêmes règles. Dans les communes ayant,
comme Wasquehal, une population de 500 âmes jusqu'à 3.000, Le corps municipal
se composait de Six membres : un maire et cinq officiers municipaux; un
tiers des membres, y compris le maire, formant le bureau, les deux autres tiers
formant le.conseil. Au corps municipal s'adjoignaient douze notables habitants
et leur réunion, en certaines circonstances, constituait le Conseil général de
la commune. Un magistrat était chargé, sous;le nom de procureur, de défendre
les intérêts-et'de poursuivre les affaires de la commune. Tous ces
fonctionnaires étaient élus,en assemblée générale, par les citoyens actifs. Le
secrétaire-greffier était nommé, à la majorité des voix par le Conseil général.
Jusqu'à la Constitution de: l'an 3, la
municipalité de Wasquehal eut successivement à sa tête les sieurs Jean-Joseph
Brulois, maire, 1790 à l'an 2;— Louis-Joseph Deleporte,
Suivant la Constitution de l'an 3, dans les
communes ou la population était inférieure à 5.000 habitants, l'administration
locale ne se composa plus que d'un agent municipal et d'un adjoint, la réunion
des agents municipaux de chaque commune formant la municipalité du canton. Le
Conseil général était supprimé. Les agents municipaux de Wasquehal furent :
Pierre-Albert Dumortier, du 1er germinal an 4 (21 mars 1796) au 16 fructidor an
5 (2 septembre 1797) ; — LouisJoseph Deleporte, ancien lieutenant et ancien
maire, ans 5 jeté; — Jacques François Leuridan, an 7, démissionnaire, remplacé
le 4 floréal ; —Louis-Joseph Deleporte, renommé le 4 floréal an 7 (23 avril
1799), exerça jusqu'au 10 messidor an 8 (29 juin 1800.)
La loi du 28 pluviôse an 8 (17 février 1800)
confiait l'administration des communes, dont la population, comme celle de Wasquehal,
n'excédait pas 2.500 âmes, à un maire, un adjoint et dix conseillers municipaux.
Les anciens administrateurs furent invités à rester à leur poste en attendant
les nominations nouvelles; mais ce provisoire se prolongea jusqu'au 10 messidor
(29 juin 1800), jour où furent installés MM. Charles Hyacinthe-Joseph Lespagnol
de Grimbry, maire, et LouisJoseph Deleporte, adjoint.
Louis-Joseph Deleporte étant mort en 1822, fut
remplacé comme adjoint, le 25 septembre de cette même année, par Jean-Joseph
Brulois, qui eut pour successeur, en 1831, le sieur Dumiortier, après lequel
vinrent, en 1842 jusqu'en 1861, M. Pierre Cochetet et en 1861, M. Gros.
M. Charles-Hyacinthe-Joseph Lespagnol de
Grimbry, mourut à Wasquehal, le 11 mai 1845, à l'âge de 83 ans. Chevalier,
ancien conseiller au Parlement de Flandre, maire de Wasquehal, membre de la Légion-d'
Honneur, M. Lespagnol était né à Lille, fils de Charles-Joseph Lespagnol de
Grimbry, seigneur de Wasquehal, et de Marie-Jeanne Hyacinthe-Henriette-Joseph
Thieffries de Reux ; il avait épousé Hyacinthe-Joseph Desfontaines de Preux,
Après M. Lespagnol, Wasquehal eut pour maire
François-Joseph Leuridan, auquel
succéda, en 1840. M. Charles-François Marie Le Prévost de Basserode, ancien
colonel d'infanterie, beau-frère de M. Lespagnol de Grimbry. La notice de M. de
Basserode est ainsi conçue :
Né le 24 juin 1774, entré à l'École militaire
en-1784, sorti sous-lieutenant au régiment de Vintimille, en 1771 ; capitaine
dans la première légion des gardes nationales mobiles du Nord lors de leur création,
a fait en cette qualité la campagne de 1807 sur les côtes; adjudant-major de
cette légion en 1807, a fait les campagnes de 1809 et 1810 sur les bords de
l'Escaut, il y remplit les, fonctions de général de brigade dans la division
Soulès, commanda la place de Saint-Nicolas et le fort de Liilo; chef dé bataillon
dans le 7e voltigeur de la jeune garde impériale, puis commandant de la 51e
cohorte du l 61 ban des gardes nationales mobiles du Nord et du Pas-de-Calais
de 1813 à 1814. — Chevalier de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de
Jérusalem, le 6 août 1814, chevalier de la Légion-d'Honneur en mars 1815,
chevalier de l'Ordre du Phénix de Hohenloh-Bartenstein, en la même année ; —
colonel et inspecteur des gardes nationales de l'arrondissement de Lille, en
1815; breveté colonel d'infanterie, le 11 décembre 1816; chevalier de
Saint-Louis, en 1824; jouit du traitement de réforme de colonel.
En 1861, la population excédant 2,500 âmes,
Wasquehal eut deux adjoints, MM. Gros et Lepers, qui restèrent les
collaborateurs de M. Brulois jusqu'en 1870, époque où tous trois furent
remplacés par MM. Mallet, maire, Kuntz et Hannart, adjoints. M. Droulers, maire
actuel, est en exercice depuis 1871, ayant pour premier adjoint, M. Brulois, et
pour second adjoint, jusqu'en 1882, M. Lagache, auquel a succédé M. Tiberghien.
De Lespierre De Lobel
Jacques de Lespierre ca 1460
|
Guillaume (Wuillaume
) de Lespierre ca 1485
&
Jehanne de Le Dicque 1485
|
Blaise de Lespierre, Seigneur de la Rondrie
et de Grimbry à Roubaix ca 1510-1574
&1535
Martine de Laoutre 1510
|
Jehan de Lespierre, sieur de Wassignies
Propriétaire de fief à Roubaix 1535
&
Jehanne de Lescluse ca 1535
|
Daniel de Lespierre,
seigneur de Wassegnies ca 1560-1614
Censier du Fresne à Croix
&1605
Isabeau de Lobel 1570-1637
|
Jacques de Lespierre 1606-1639
&1628
Marguerite Flameng 1600-1646
|
PhIl ippotte de Lespierre 1628-1709
Pierre Prouvost
Vers 1717, la
salle du Conclave au palais Rihour de Lille (ancienne salle) fut décorée d’une tapisserie de haute lisse
par Destombes-Pannemacker (disparue) payée 2.100 florins. Jean et Antoinette
Prouvost eurent Jean Prouvost
(1630-1670) dont Robert Prouvost (1660-1670), lieutenant de la Seigneurie
de Wasquehal ; Anne Prouvost épousa Pierre des Tombes,
Catherine Prouvost épousa Noël de le Rue.
Armes :
d’azur à 3 fasces d’or et deux fleurs de lys d’argent issantes de la première.
Dont:
Sources : famille:
aejz (fée 12) fichier Picavet Mariée avec Etienne MACQUET
. Sources : famille:
aejz (fée 12) fichier Picavet
Dont:
Mariée en 1730 avec Michel BILLET
, baptisé le 9 février 1709, Halluin, 59250, Nord, France,
décédé le 23 septembre 1742, Halluin, 59250, Nord, France (à
l’âge de peut-être 33 ans), Censier du Chastel à Roncq. Note : Tab. 7178.123 du
07.06.1730 - Maître Jacques LAMBAERE - BILLET Michel, fils de Jean-François et
Marguerite BILLET, demeurant à Halluin, assisté de ses père, mère, de
Maximilien BILLET, son oncle, et de Philippe HENNION, son cousin, demeurants à
Halluin, x PREVOST Marie-Joseph, veuve avec enfants de Pierre FREMAUX,
demeurante à Roncq. Sources : mariage: Ab. 7178.123 du 07.06.1730 - Maître Jacques LAMBAERE -
BILLET Michel, fils de Jean-François et Marguerite BILLET, demeurant à Halluin,
assisté de ses père, mère, de Maximilien BILLET, son oncle, et de Philippe
HENNION, son cousin, demeurants à Halluin, x PREVOST Marie-Joseph, veuve avec
enfants de Pierre FREMAUX, demeurante à Roncq., famille: pese (jhf nov 2003)
Dont:
Marguerite PROUVOST , née le 17 décembre 1654, Wasquehal, 59290, Nord, France. Sources : famille 1: aejz (mars 12) fichier Picavet
Mariée en 1681 avec Jean Dominique
DECOTTIGNIES .Sources : famille:
aejz (mars 12) fichier Picavet. Mariée avec Antoine DESPINOY
. .
Dont:
Dont:
Dont:
Les hôtels Virnot de Lamissart-Prouvost, rue Royale et façade de l’Espalanade
à Lille, au frère de Rose-Marie Virnot, Louis-Urbain Virnot de Lamissart 1779, décédé le 20
septembre 1837-I802, époux d’Aimée-Joseph
PROUVOST
Catherine
PROUVOST , née le 8 mai 1664, Wasquehal, 59290,
Nord, France
est, sous Charles Quint,nous
dit Lecigne dans son ouvrage sur le poète Amédée Prouvost, « le grand
modèle de la race : il associe ses fils à son labeur et à ses affaires ».
Il exploitait " plus de 26 bonniers de bonnes terres et de lieux
manoirs situés sur les villages de Bondues, Marc-en-Baroeul, Roubaix et
Tourcoing et avait de plus de 12.000 florins en capital de bonnes rentes
héritières sur des particuliers solvables; « ils étaient encore
laboureurs d'une de leur fermes qui est situé entre le Trieu du Grand
Cottignies et la ferme de la Masure audit Wasquehal » généalogie par
Pierre Prouvost de 1748.
Il faisait aussi le négoce de la laine peignée et des filets de sayette
qu’il faisait peigner, blanchir et ensuite filer dans l’Artois où se trouvaient
de nombreuses fileuses au rouet et à la quenouille. Il était l'époux
d'Adrienne Wattel, née en 1580.
C’est donc à lui que font allusion Hilaire et Trénard
dans leur « Histoire de Roubaix » : " Depuis Charles Quint,
les mêmes familles dominent la Fabrique Roubaisienne : Pollet, Mulliez,
Prouvost, Van Reust (qui devient Voreux), Leclercq, Roussel, Fleurquin, Florin,
Malfait. Elles assurent la majorité de la production." et : on
reconnaît ici la permanence de ces familles dans l’économie de la France depuis
500 ans.
Jean Buzelain put écrire, en 1625, dans sa
Gallo-Flandria, sacra et profana:
" Roubaix, bourg ancien et noble sous
beaucoup de rapports: sa dignité de Marquisat, son vieux
château, la multitude de ses habitants, ses manufactures de draps, son
église paroissiale, son hopital, sa forme de ville concourent à lui donner
un air de grande beauté et de richesse." Hilaire Trénard
Il était l'époux d'Adrienne Wattel, née en 1580.
Leurs enfants furent
Pierre I
Prouvost, (13 juin 1606-16 juin 1681) ( qui suit) épouse
à Wasquehal le 05/03/1648 Péronne
Florin, décédée à Wasquehal le 17/10/1691, fille de Jacques et de
Marie de Lescluse. Ils ont au moins 2 enfants connus nés à Wasquehal dont
Pierre II Prouvost, 1648- 4 mars 1691, échevin de Wasquehal, épitaphe à gauche
de l'autel Saint Nicolas de l'Eglise de Wasquehal, époux de Marguerite de
Lespaul, fille de Jacques de Lespaul, Seigneur du Gauquier à Wattrelos,
lieutenant de Roubaix de 1668 à 1672, maître de manufacture, réputé, en 1690, ,
le plus riche de Roubaix; il habitait le
quartier de I'Hommelet.
Flandres,
Armes : d’argent à trois faces de roses de
gueule tigées de sinople.
Semper florescat : qu’il fleurisse toujours
Marie Prouvost épousa
Gilles de le Dicque;
Antoinette Prouvost qui épousa Pierre de
Courchelle , "d'or au chevron d'azur accompagné de trois trèfles du même".
(dont Antoinette Prouvost épouse Noël Masurel dont le fils Jacobus Masurel fut jésuite
et les deux filles
Antoinette Masurel qui épousa Jacques Prouvost-de Lespaul et Marie qui épousa Joseph
Roussel)
" Willaume
Prouvost donne en 1585 douze livres dix sols pour la table des pauvres. "Puymège
En
1596, Antoine Prouvost, aux Huchons, est taxé à 11
livres18 sous dans une taille assise pour fournir aux dépenses
occasionnées par les gens de guerre.
Descendants d'Antoinette Prouvost
Fille
Antoinette de
Courcelles, née en 1640. Mariée avec Noël Masurel,
né le 14 octobre 1649,
Tourcoing,
Jean Fortunat
Prouvost, né en 1702, Wasquehal,baptisé le 20 juin 1702,
Wasquehal,censier de La Grande Haye à Roubaix.
Marié le 17 juin 1731,
Wasquehal,avec Marie Anne
Thérèse van den Berghe, née le 10 mai 1712,
Oselghem, Courtrai, Belgique,
Petits
enfants
Jacques
Masurel, prêtre jésuite.
Antoinette
Masurel, née le 16 juillet 1670,
Tourcoing,décédée en 1730, Wasquehal,inhumée, dans l'église de Wasquehal
avec épitaphe (à l'âge de 60 ans). Mariée le 8 avril 1698,
église de La Magdeleine à Lille,avec Jacques
Prouvost, né le 15 janvier 1670,
Wasquehal,baptisé le 19 janvier 1670,
Wasquehal,décédé le 10 juin 1704,
Wasquehal,inhumé, dans l'église de Wasquehal avec épitaphe (à l'âge de 34 ans),
Arrière
petits enfants
Marie-Michelle
Masurel, née, Lille (La Madeleine),décédée le 8 mars 1754
Tourcoing . Mariée le 8 octobre 1704,
Lille , avec Joseph
Roussel, né en décembre 1684, Tourcoing , baptisé le 7 décembre 1684,
Tourcoing , décédé le 15 juillet 1761,
Tourcoing (à l'âge de 76 ans), négociant, marchand de vins, premier échevin de Tourcoing
(parrain et marraine: Jean
Dominique Castel 1645-1718 Barbe Roussel
1667-
Pierre
Prouvost, né le 14 janvier 1699,
Wasquehal,baptisé le 14 janvier 1699,
Wasquehal,décédé le 1er mai 1770,
Roubaix,inhumé le 2 mai 1770,
église de Roubaix avec épitaphe (à l'âge de 71 ans),
maître de manufacture, échevin de la Ville de Roubaix. Marié le 25 septembre 1724,
Roubaix , avec Marie Jeanne
Delebecque, née le 28 février 1707,
Roubaix , décédée le 10 février 1778,
Roubaix , inhumée le 12 février 1778,
Roubaix (à l'âge de 70 ans),
Jacques
Prouvost, né le 15 décembre 1699,
Wasquehal , baptisé le 15 décembre 1699,
Wasquehal , décédé le 24 septembre 1774,
Roubaix , inhumé, dans l'église de Roubaix avec
épitaphe (à l'âge de 74 ans), manufacturier.
Marié le 10 mai 1734,
Roubaix , avec Marie Agnès
Florin, née le 14 mai 1712,
Roubaix , baptisée le 14 juin 1712,
décédée le 26 mai 1767,
Roubaix , inhumée le 28 mai 1767
(à l'âge de 55 ans),
Pierre Joseph
Prouvost, né le 13 juillet 1725,
Roubaix , décédé le 24 décembre 1797,
Roubaix (à l'âge de 72 ans), maître de manufacture, échevin de Roubaix. Marié le 27 septembre 1751,
Roubaix , avec Marie
Catherine Ramery, baptisée le 29 juin 1720,
Mons, Hainaut, Belgique, décédée le 24 janvier 1771,
Roubaix (à l'âge de peut-être 50 ans),
Marie Béatrix
Prouvost, née le 6 février 1728,
Roubaix , décédée le 10 décembre 1808,
Roubaix (à l'âge de 80 ans), chanoinesse de Saint Augustin, prieure de l'Hôpital Sainte
Elisabeth de Roubaix.
Augustine
Élisabeth Joseph Prouvost, née le 14 février 1731,
Roubai, décédée le 12 avril 1801,
Roubaix (à l'âge de 70 ans). Mariée le 21 septembre 1755,
Roubaix , avec Liévin Joseph
Defrenne, sieur du Gaucquier, né le 18 avril 1728,
Roubaix , décédé en 1795, Lille (à
l'âge de 67 ans), négociant, fabricant de tapisseries des Flandres en haute
lisse, échevin de la Ville de Roubaix.,
Augustin
Prouvost, né le 29 décembre 1742,
Roubaix , baptisé le 30 décembre 1742,
Roubaix , prêtre, vicaire de Bersée, curé d'Hertain.
Pierre
Constantin Joseph Prouvost, né le 7 juin 1747,
Roubaix , baptisé le 8 juin 1747,
Roubaix , décédé le 17 juillet 1808,
Roubaix (à l'âge de 61 ans), négociant, manufacturier, député du Tiers-Etat aux
Etats-Généraux de Versailles, maire de Roubaix. Marié le 21 février 1775,
Roubaix , avec Marie
Henriette Destombes, née le 13 mars 1747,
Roubaix , baptisée le 14 mars 1747,
Roubaix , décédée le 22 juin 1798,
Roubaix (à l'âge de 51 ans),
« Jean-Joseph Destombes
est peigneur. Sa veuve, Marie-Thérèse
Castel, était
fille de
Jean- Dominique
et de
Marie-Jeanne Prouvost. Entre
ses neuf
enfants, on distingue
1° Angélique
Destombes, mariée à
Ernest Desmons,
fabricant ; 2° Eléonore qui
épousa, en
1766, Jean-Baptiste Delos,
fabricant ; 3° Henriette qui
s'allia, en 1775,
à Pierre-Gonstantin-Joseph
Prouvost,
fils de Jacques et de Marie-Agnès Florin, et c'est par eux que s'est continuée
à Roubaix, où elle grandit tous les jours la belle et nombreuse famille Prouvost ; 4° Louis-Joseph Destombes-Bar, aussi
fabricant ; 5° Jean-Dominique Destombes-Delaoutre, dont la fille,
Henriette-Thérèse Destombes, épousa son parent Augustin-Joseph Prouvost, fils de Pierre-Constantin et d'Henriette
Destombes. Jacques Prouvost. C'est l'oncle de
Pierre-Joseph Prouvost qui a sa notice au n° 9
ci-dessus. Né à Wasquehal, en 1699, il avait épousé, en 1734, Marie-Agnès
Florin, à Roubaix où il s'était établi et où il mourut en 1774. Il est l'auteur
de la branche cadette aujourd'hui représentée par une nombreuse postérité, à
laquelle appartient notre sympathique et honoré confrère M. Amédée Prouvost-Bénat, peigneur et filateur. Monseigneur de
Roubaix est cité, en février 1392, dans une charte concernant le fief de La
Bourde (2), et le 21 mai 1397, dans un jugement de ses hommes de fief
constatant que le chapitre de Tournai avait droit de passage, pour charrier ses
dîmes, sur la voie qui traverse l'héritage de Huart Prouvost
dit Huchon, tenancier de Favreules (Archives de la cathédrale de Tournai,
Cartulaire E, f. 127. — Copie aux archives de Roubaix, CC. 177, n- 10) » Source: gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de
France, département Littérature et art, 2008-205808
Alexandre
Roussel, écuyer , né le 25 janvier 1746,
Dunkerque , décédé le 20 mai 1825,
Tourcoing (à l'âge de 79 ans), marchand.
Marié le 20 juin 1777,
Tourcoing , avec Marie
Françoise Fiévet, née le 22 février 1752,
Tourcoing , dont