L'ascendance agnatique des Prouvost actuels

d'après les travaux d' Alain Watine-Ferrant en 2012

Les Prouvost au XV° siècle selon Alain Watine-Ferrant
Wasquehal

A partir de documents authentiques aux Archives Municipales de Roubaix cités et dépouillés par Alain Watine-Ferrant,  généalogiste renommé;
nous avons eu la reproduction de deux des plus importants: 
- Roubaix : Relief des terres (1437-1598) et arrantements (1455-1641) par Jean Luc DENNIN et Marc LELEUX : TEG NS 061 (consultable au GGRN)
- Roubaix : Vente de terres (1477-1616) AM Roubaix CC 272 à 289 par Jean Luc DENNIN et Bernard MOREAU : TEG NS 210 (idem)
- Les Comptes des vingtièmes de l’an 1601 pour Roubaix par Maxime SENAVE : TEG NS 094 (idem)
- Roubaix : AM Série CC 282 à 296 (1560-1631), AM Série AA14 (1683) par E DERREUMAUX : TEG AM 158 (idem)
- Roubaix : Ventes et achats (1589-1709) AM Série DDbis par E DERREUMAUX et B MOREAU : TEG NS 165 (idem)
- Roubaix : AM Série AA, Terriers de 1350 à 1641 par Jean Luc DENNIN et B MOREAU : TEG NS 206 (idem)
- Les habitants de Roubaix du XIVème siècle au XVIIème siècle (1350-1649) par B MOREAU : TEG NS 118 (idem)
- Wasquehal : vingtièmes de 1601 par Maxime SENAVE : TEG NS 100 (idem)
- Wasquehal : Comptes de la Seigneurie (1435-1682) par Jean Luc DENNIN : TEG NS 215 (idem)
 - Inventaire Sommaire des Archives Communales antérieures à 1790, par Th LEURIDAN, chez Paul DUPONT à Paris A° 1866
 - Concernant les textes cités, voir notamment : Archives Municipales de Roubaix : AA13 Wasquehal vers 1590, CCbis 6 Wasquehal – Busquet A°1587, 1583, 1560, CC 272-289 A°1587, AA 8 A°1153, AMR CCbis 3 sous Wasquehal.

On voit que les Prouvost de Wasquehal sont, au XV° siècle, des propriétaires aisés (à l'époque on dit "censiers" ou "laboureurs"):


 Guilbert Prouvost
né à Wasquehal vers 1455

WASQUEHAL-ecusson

wasquehal-detail-croyWasquehal

Wasquehal dans l'album de Croy et dans www.leuropevueduciel.com

Y a t'il un lien avec: " En 1458, Guilbert et Jean Prouvost recurent du seigneur un fief flégart situé près du Wault " tenu de la seigneurie de Roubaix,sis près du moulin de Roubaix  et pour relief ils lui devaient un paon et un rossignol " ; "ledit rossignol à livrer en temps et saison quand ils nichent et qu'on peut en découvrit" Leuridan ? Ce fief sera tenu par l'ancienne famille Le Clercq.

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 Jehan Prouvost

son fils :  né vers 1485, décédé 1586, époux de Jehenne des PRETZ, décédée a1557. Jehan, fils de feu Guilbert est cité dans plusieurs documents en 1551 et 1556. Ils ont au moins 4 enfants. : Jehan, Willaume (vers 1515- 1583 1587) marié à Philipotte des Pretz, Guilbert (vers 1520-1576) marié à Jeanne Deffrennes, Jacques.
« Jehenne Prévost, veuve de  Willaume de Lobel et Martine, femme de Cornille de le Rue, 12 cents par relief (AMR AA8 A° 1553 Busquet)

Prouvost-JehanProuvost-Jehan

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 Willaume Prouvost

-Son fils - ,né vers 1515, décédé entre 1583 et 1587, laboureur à Wasquehal, épouse Philippotte des PRETZ, décédée en 1560, fille de Jean. Il a au moins 9 enfants cités aux Archives Municipales de Roubaix dans un acte de 1587 (CC272-289) et dans d’autres actes de 1560, 1583 et 1587. Il est le père de Jehan, ci après, Toussaint (-a 1612), Antoinette, Jeanne épouse de Jehan Locquifier, Guilbert (vers 1520-1776) époux de Jeanne Defrennes (dont Gilbert, Antoine époux de catherine Leuridan, Ambroise époux d’Aliénor de la haye, Marie, Marguerite époux de Jacques Masurel, Péronne, Pierre), Marie, Jehan, Willaume.

A° 1583-Wasquehal : Guilbert, Jehan, Jenne, Toinette, Prévost, enfants de Willaume, relief d’1/5 de 8 cents-1 cent et demi, - 1cent 20 verges pris en 10, contre Jacques des Pretz, par le trépas de Catherine Prévost, leur sœur.

Archives municipales de Rouabix CC bis 6-Wasquehal- Busquet-A° 1587 Guilbert, Toussaint, Antoinette et Jeanne Prévost, Marguerite et M arie Locquifier, enfants de Jehan et feue Jehenne Prévost, enfants de feu Willaume Prévost, relief de huit cents deux verges½- 4 cents-5 cents.

Guillebert, Toussaint, Antoinette et Jehenne Prévost, Marguerite et Marie Locquifier, enfants de Jehan et feue Jehenne Prévost, par le trépas de Willaume Prévost leur père et grand père, ont relevé la demie de 2 cents 4 verges (Archives Municipales de Roubaix CC 272-289 A° 1587).

Il est père de:

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6: Jehan Prouvost

époux Antoinette Le Blan.

né vers 1545, décédé à Wasquehal vers 1590, laboureur à Wasquehal. 
Le mot laboureur veut dire propriétaire terrien aisé.
Il épouse Antoinette le BLAN et ont 6 enfants connus.

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Voici, selon Alain Watine-Ferrant, le texte le plus important qui permet de contredire la filiation donnéee par Leuridan d'une ascendance agnatique par les Prouvost des Huchons et d’en établir une nouvelle :
«  Jehan Prévost, fils de Willaume, par relief de Philipotte des Pretz sa mère, 8 cents de labour- 1 cent ½ pris en 8 contre Jeanne des Revaux, fille de Valentin- 10 cents par achat de Jehan Maton, jacques Despretz et les enfants de Pierre des Pretz- 19 cents 3 quarterons ½ par relief de Péronne le Blan, sa tante, pris en 2 bonniers 4 cents contre Philippe Leuridan et Marie des revaux sa femme- 13 cents 3 quarterons ½ de labour par achat de Noël Selosse et Péronne Wastel, sa femme.
A Antoinette Le Blan sa veuve et Willaume, Pierre, Jehenne, Catherine, Anne et Marie Prévost ses enfants (Archives Municipales de Roubaix AA13 Wasquehal vers 1590)
.

Les terres de Jehan PREVOST, fils de Willaume et de Philipotte DEPRETZ ? époux d’ Antoinette LEBLAN  donnent notamment sur la piedsente du grand Cottignies à Wasquehal, vers le Quesnoit.


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Le Grand Cottignies à Wasquehal (photo www. leurope vue du Ciel)

WASQUEHAL AU FIL DU TEMPS

En 1096, le Chevalier Gérard de Waskenhal est l’un des témoins de l’acte par lequel Robert Le Jeune, Marquis des Flamands, au moment de partir pour la délivrance de Jérusalem, donne à l’Eglise Saint Pierre de Lille le bodium de Lesquin – Le bodium est une dîme assimilée à un fief. Ce document doit-il être considéré comme un acte de naissance ou comme un acte d’existence du modeste fief wasquehalien, qui ne comptait guère à l’époque plus de soixante feux ? Les consonances germaniques du lieu et des noms des seigneurs de ce lieu portent à croire que la présence d’une microscopique société d’origine franque préexistait à la rédaction de cet acte. Il est en effet évident que visuellement la graphie de Waskenhal pourrait se traduire par Waschen-hal, soit en français : lavoir. La traduction de la racine teutonique Wasch ou Wack, élément de base dans Wasch-aerde : terrain humide et mou, ne peut non plus être négligée d’autant que la présence de la Marque et de nombreux marécages à cet endroit semble justifier cette interprétation. L’étymologie du nom des seigneurs évoque également une origine germanique. Ernoul, Walcher, Richer succèderont à deux Gérard ; noms qui rappellent qu’au Vème siècle, les Francs Saliens ravagèrent le Tournaisis avant de s’y installer. Childéric y vécut et Clovis naquit à Tournai en 465. De 1096 à la bataille d’Azincourt en 1415, c’est-à-dire, de Gérard de Waskenhal à Gérard de Ghistelles, les fiefs de Wasquehal La Marque et de Wasquehal-Paroisse demeureront réunis en un seul domaine sous l’autorité de seigneurs qui se qualifieront Sire de Waskenhal. Ainsi durant près de quatre siècles, se succéderont, à la tête de ces deux fiefs, une vingtaine de chevaliers soumis aux aléas des aventures guerrières de leur suzerain, le Comte de Flandre. Ces successions dépendront également des alliances matrimoniales et des revers de fortune. On remarquera, dès l’abord, que la modeste apparence de ces fiefs ne correspond certainement pas à l’éclat de ses maîtres. Chevaliers et compagnons d’armes des Comtes de Flandre et des Ducs de Bourgogne, ils auront l’occasion de participer en leur compagnie aux expéditions lointaines en Terre Sainte. Le Roi de France n’hésite pas en certaines occasions à se porter garant pour eux. Ainsi, au camp de Saint Jean d’Acre, en 1191, Philippe Auguste se porte caution envers des gênois pour un prêt consenti à un groupe de chevaliers flamands  parmi lesquels Richer de Waskenhal est nommément désigné. Second exemple de la noblesse des maîtres de Wasquehal, Gérard de Ghistelles sera nommé « Rewaert », c’est-à-dire Gouverneur de Flandre par Charles VI, Roi de France, après la victoire de Roose-Beke, en 1382. A la mort de Gérard de Ghistelles, tué à la bataille d’Azincourt en 1415, la division du domaine en Wasquehal la Marque et Wasquehal-Paroisse, respectivement assignés à Jean de Ghistelles et à Guy de Ghistelles, fera que chacun de ces fiefs désormais amalgamé à de prestigieuses maisons nobiliaires, connaîtra des fortunes diverses, mais toujours brillantes. Ainsi, à la suite du mariage de Marguerite de Ghistelles avec Pierre de Roubaix, Wasquehal La Marque restera désormais entre les mains des seigneurs de la maison de Roubaix à laquelle s’attacheront successivement les noms illustres des Luxembourg, Werchin, Melun, Ligne et Rohan, tandis que Wasquehal-Paroisse sera gouvernée par les non moins illustres familles de Bergues Saint-Winoc, Ranchicourt et Bournonville. De toute évidence, ces fiefs, désormais confiés à l’administration des baillis, ne seront plus considérés par leurs maîtres que comme des propriétés secondaires auxquelles ils rendront visite une fois dans leur vie. La réunion de ces deux fiefs ne sera à nouveau effective qu’en 1782, lorsque Charles, Joseph, Lespagnol de Grimbry s’arrogera le titre de seigneur de Wasquehal après s’être porté acquéreur des deux seigneuries. Il sera le dernier seigneur de Wasquehal, et, pour quelques années seulement. Mais, durant ces sept siècles, l’église de Wasquehal fait son chemin à petit bruit. L’évangélisation du Ferrain par Saint-Piat et celle du Tournaisis par Saint Eleuthère commencent respectivement à la fin des IIIème et Vème siècles. Vraisemblablement, le message du Christ n’éveillera l’intérêt des quelques paysans que vers la fin du premier millénaire. Le 15 août 1096, s’ébranle la première croisade des nobles à la conquête de la Terre Sainte. L’on remarquera que le premier acte attestant de l’existence de Wasquehal date de la même année. La présence du Comte de Flandre au côté de Godefroy de Bouillon laisse donc planer la possibilité de la présence du Seigneur de Wasquehal, son vassal. Ce ne sera cependant qu’en 1191, au cours de la troisième croisade que, devant Saint Jean d’Acre, dans une charte de Philippe-Auguste, la présence de Richer de Wasquehal nommément désigné, sera établie. La construction de la très modeste première église de Wasquehal ne fut néanmoins commencée qu’en 1252 alors qu’à Tournai s’élevait déjà la cathédrale. Cette disproportion en dit long sur la dimension de Wasquehal au XIIIème siècle. Donc, en 1252, commencent les travaux sous la direction de Walter, fils d’Eustache, du chapitre de Tournai et de Mathilde de Croix avec la collaboration active des habitants de la commune. Les sacrifices que s’imposent alors les Wasquehaliens pour amener en brouette les pierres blanches des carrières de Lezennes valent ceux des bâtisseurs de cathédrales. Ne possédant ni chariots, ni chevaux, ils alimentent le chantier par ce moyen archaïque, d’où l’expression populaire : « A Wasquehal, on y broute ». Bien qu’aucun document précisant l’emplacement de cette première église ne soit parvenu jusqu’à nous, deux indices révèlent que la seconde église fut bâtie sur les ruines de la première, autrement dit, sur l’actuelle place du Général de Gaulle. La présence du cimetière à

cet endroit dès le Haut Moyen-âge, et la fidélité des chrétiens de l’époque aux lieux déjà consacrés justifient cette hypothèse. Avec la consécration de l’église naquit spontanément dans la maison de Dieu le centre de toute charité. La table des pauvres, qui n’était autre que le centre communal d’action sociale d’aujourd’hui, fonctionna jusqu’au XIVème siècle sous l’administration exclusive du curé de la paroisse  En 1296, une mention relevée dans le testament de Wautier, châtelain de Douai et Sire de Wasquehal, atteste de l’existence de ce centre de charité destiné à soulager la misère des pauvres de la paroisse. Cette première église, ainsi qu’une douzaine de maisons, furent brûlées par les français vers 1482 au cours du conflit qui opposa Louis XI, Roi de France, à Maximilien d’Autriche, époux de Marie de Bourgogne, Comtesse de Flandre. Il faudra attendre 1511 sous la

seigneurie de Robert de Ranchicourt et de Catherine de Bergues, sa femme, pour voir s’élever la seconde église sur la place de Wasquehal. Saint Maur semble avoir été, dès l’origine, le titulaire du sanctuaire et le Saint Patron de la paroisse. Pour quelles raisons Saint-Maur perdit le titre de Saint Patron de Wasquehal ? Le renversement violent de la royauté à la fin du XVIIIème siècle ne serait pas étranger à cette disgrâce. Dans la tourmente révolutionnaire, les reliquaires furent volés et les reliques dispersées. Le prestige de Saint Maur ayant disparu après des années de fermeture de l’église, la consécration d’un des deux autels latéraux à Saint Nicolas a probablement créé la confusion. Vers le milieu du XIXème siècle, la vétusté de cette humble maison de Dieu, mais aussi la fidélité à l’église d’un nombre croissant de paroissiens consécutif à une démographie ascendante obligent les membres du clergé appuyés par les pouvoirs de l’époque à prendre des mesures. Première victime, émouvant témoin de trois siècles d’histoire, le clocher disparaît en 1841. Il est remplacé par une tour carrée de 35 mètres de hauteur bâtie à l’écart de l’église sur l’emplacement actuel de l’entrée du métro. Ce nouveau clocher, qui survécut à la disparition de la seconde église, en 1877, demeura isolé, jusqu’en 1900, et ne fut abattu à son tour qu’à l’achèvement de la troisième église. Cette tour séparée de son église inspira l’esprit populaire ; tradition et chansons  l’honorèrent. Avec la poussée démographique, la participation aux offices s’accroît au point que la vieille église construite, en 1511, se révèle trop petite pour accueillir un millier de paroissiens chaque dimanche. L’appui financier de la municipalité, les dons du curé BOEDT, ceux des paroissiens et les subventions de l’état permettent le démarrage des travaux de la troisième église. La bénédiction et la pose de la première pierre s’effectuent dans une ville en liesse, le 15 avril 1877. L’importance des travaux ne permet cependant pas de terminer l’édifice qui demeure en divorce de son clocher. Il faudra attendre encore près d’un quart de siècle pour enfin admirer l’édifice achevé, lors de sa bénédiction, le 7 juillet 1901. Selon les voeux de l’association « Au coeur de l’Orgue » et de la municipalité, un orgue d’une exceptionnelle valeur musicale prodigue ses majestueuses harmonies à l’acoustique généreuse de l’église Saint Nicolas, depuis le 2 décembre 1989. Ces propos sur la noblesse et l’église de ce bourg, jadis entièrement consacré aux activités rurales, laisseraient à penser que calme et sérénité présidèrent à un développement harmonieux et sans histoires. Il n’en fut rien. Tout au contraire, la tourmente quasi permanente qui l’affecta met en relief le caractère assez exceptionnel de cette modeste cité, pour qui la lutte pour la vie fut bien souvent son lot quotidien. Au milieu du XVIème siècle, un violent bouleversement spirituel secoua les dix sept provinces des Pays-Bas dont la Flandre faisait alors partie. Durant l’été 1566, les communautés protestantes se déchaînèrent et brisèrent l’appareil solennel de l’église catholique. La population wasquehalienne participa étroitement à cette « guerre des gueux » puisque l’église fut iconoclastée, que plusieurs habitants, condamnés comme briseurs d’images furent exécutés et que sa noblesse se distingua dans la lutte contre l’hérésie. Les tragiques troubles religieux étouffés, après une courte période de calme instaurée par la sage politique des Archiducs Albert et Isabelle sur la Flandre, nous retrouvons Wasquehal devenu français, mais accablé par les pires calamités. De 1635 à 1713, les prétentions territoriales de Louis XIV engendrent pour l’agglomération lilloise des sièges et des combats meurtriers, accompagnés de famines aggravées par les épidémies de peste en 1636 et 1669. Wasquehal occupé tout à tour par les belligérants change quatre fois de nationalité en 25 ans, et connaît alors les moments les plus difficiles de son histoire. La paix d’Utrecht, en 1713, fera définitivement de Wasquehal une ville française. La paix revenue, la très modeste activité textile wasquehalienne, étroitement liée à celle de Roubaix, subit les conséquences néfastes de la rivalité drapière lilloise, antagonisme pervers qui entraîne l’arrêt de l’ostille et du rouet dans l’ouvroir. Pour parachever ce triste tableau, une épidémie de typhoïde jette l’effroi dans la population en 1787. Si l’on excepte les soubresauts idéologiques de l’avènement de la Première République, un calme relatif va gagner, jusqu’à la fin du XIXème siècle, ce bourg rural qui ne comptait guère que deux mille habitants en 1850. Calme tout à fait relatif, car on aura garde d’oublier l’occupation de la ville par les troupes autrichiennes, lors du siège de Lille, en 1792 ainsi que les saignées dans les rangs des jeunes recrues mobilisées pour satisfaire les ambitions guerrière napoléoniennes. On évitera également d’oublier les sévères luttes politiques, sociales et religieuses qui bouleversent l’horizon wasquehalien au début du XXème siècle. Sur le plan local, elles eurent incontestablement pour origine l’industrialisation forcenée du Versant Nord-est de l’agglomération s’accompagnant d’une démographie galopante et d’une exploitation éhontée du monde ouvrier par un capitalisme borné. De cette effervescence industrielle naît une classe ouvrière agressive qui fortifie la voltairienne foi républicaine et anticléricale, héritière du siècle des lumières. Alors que, à la charnière des deux siècles, le tissage à domicile cède la place à de puissantes entreprises textiles, qui s’installent au coeur de la cité, la diversification de l’industrie locale s’intensifie. Mais malgré l’avènement de la fabrique et le virage politique au rouge de sa grande soeur Roubaix, le conservatisme wasquehalien tient bon jusqu’au début du XXème siècle. Les élections municipales confirment d’ailleurs cette orientation puisque ce n’est, qu’en 1901, avec Lejeune-Mullier que les socialistes apparaissent aux affaires de la commune. Conséquence de ce nouveau comportement politique, un conflit majeur éclate entre les pouvoirs temporel et spirituel. Sur le plan local, l’application des lois anticléricales entraîne, en 1901, le départ des soeurs franciscaines de Calais, qui assuraient l’éducation privée des enfants, et provoque le 23 novembre 1906, un sévère conflit entre les pouvoirs publics et les paroissiens wasquehaliens s’opposant à l’inventaire des biens de l’église imposé par la loi sur la séparation de l’église et de l’état. Ces événements plus spectaculaires que tragiques n’empêchent pas la création de la paroisse Saint Clément au Capreau au beau milieu de l’effervescence politico-religieuse. Le curé MAES, alerté par le développement du Capreau, envisage alors la création d’une nouvelle paroisse dans ce quartier. L’abbé COUPPEZ, dépêché sur les lieux, se dépense sans trêve pour exercer son sacerdoce, tant et si bien, qu’après des années d’efforts, l’église Saint Clément, mise en chantier en 1910, est bénie deux ans plus tard. Mais, déjà se profilaient à l’horizon les tragiques événements engendrés par une Allemagne gonflée d’orgueil et une France au patriotisme exacerbé par la perte de l’Alsace-Lorraine. Et c’est ainsi qu’apparaîtront, le 15 octobre 1914, dans l’horizon wasquehalien, les Uhlans, lanciers farouches et redoutables du corps d’armée Würtembergeois. Quatre ans plus tard, jour pour jour, le 15 octobre 1918, les soldats allemands se retirent après avoir fait subir à ses habitants les pires tourments. Situé près du front, Wasquehal fut utilisé durant toute la guerre comme base de repos pour les soldats allemands descendant de la ligne de feu. Adolescents, femmes, vieillards demeurés dans la commune, adoptèrent dans l’adversité une farouche détermination. Pourtant, rien ne leur fut épargné. La faim, la déportation des brassards rouges, les réquisitions et confiscations, les détériorations et destructions, l’abjecte arrogance de l’occupant n’entamèrent ni leur résolution, ni leur résistance. Le départ de l’ennemi déclenchera dans la population une indescriptible joie décuplée par l’intime conviction que, désormais, la guerre sera définitivement bannie. Et pourtant, cette intime certitude de la disparition du fléau fera long feu. Vingt ans plus tard, l’antagonisme qui, depuis la guerre de 1870, tourmente les deux peuples, débouche sur un nouveau conflit, le 3 septembre 1939. A l’esprit revanchard et conquérant allemand, la France oppose alors une attitude résignée. Le souvenir encore trop présent du précédent carnage freine les ardeurs patriotiques. Aussi, sur le quai de la gare de Croix-Wasquehal, le départ des mobilisés s’effectue sans fanfare et sans illusion. En mai 1940, le reflux des troupes alliées se mêlant au million de réfugiés civils provoque une cohue sans précédent. Soixante pour cent de la population wasquehalienne se trouvent ainsi sur les routes, fuyant l’ennemi, errant au hasard des combats et mitraillages, pour en définitive faire demi-tour et découvrir Wasquehal, occupé, depuis le 1er juin 1940. Alors, à nouveau, durant quatre années, les arrestations arbitraires, le S T O, la faim, le froid, les bombardements seront le lot d’une population malheureuse affrontant les épreuves avec la même dignité qu’en 1914, avec toutefois un sentiment de révolte très affirmée. La répression féroce et les humiliations soulevèrent la réprobation générale de la population civile et dressèrent les plus courageux d’entre eux contre l’oppresseur. La résistance wasquehalienne se distingua très tôt avec l’action de trois réseaux : WO-OCMVoix du Nord. De nombreuxrésistants firent le sacrifice de leur vie dans le combat clandestin dont l’action la plus significative fut sans conteste le combat qui se déroula au Haut Vinage, le 3 septembre 1944, jour de la libération de l’agglomération lilloise. La malfaisante horde germanique en fuite, les lampions des fêtes de la libération éteints, la population retrouve ses préoccupations qui ont pour nom : rationnement, logement chômage. Mais, administrée intelligemment et soutenue par une population active, la modeste commune à l’activité rurale d’antan a fait place au fil des ans à une ville dynamique, certes de taille moyenne, aujourd’hui résolument tournée vers l’avenir et la modernité. L’ostille du XIXème siècle et les quatorze grosses fermes travaillant les 552 hectares des 686 que compte la commune, puis la puissante fabrique du XXème siècle avec sa monumentale cheminée plantée au milieu de la cité, enfin, les cabarets, foyers de la communauté ouvrière, ne sont déjà plus aujourd’hui que des souvenirs. Les références actuelles, qui caractérisent le nouvel horizon wasquehalien s’en différencient totalement. Désormais, l’école, le travail et les loisirs sont devenus les préoccupations prioritaires d’une société en quête d’une meilleure qualité de vie. Ainsi l’école, considérée comme la base de la société, sera dorénavant au centre des préoccupations d’une municipalité, qui investit dans la jeunesse, et s’efforce de faire profiter l’éducation des enfants et des adolescents du progrès des sciences et des techniques dans le respect de la tradition. La présence d’ordinateurs et l’enseignement de l’anglais, dès les classes primaires, témoignent de cette volonté. Ainsi, mieux orienté, mieux éduqué, l’enfant devenu adulte accédera à une vie professionnelle harmonieuse et féconde. Encore faudra-t-il que l’outil soit à la hauteur de ses espérances. L’avènement des moyens de communication ont permis d’atteindre cet objectif en installant désormais les usines extra-muros dans des zones industrielles propres et facilement accessibles. A ce titre, la commune de Wasquehal, dotée du métro, du mongy et d’un remarquable réseau de voies rapides, peut être considérée comme un exemple en la matière. Cette installation des usines hors de la ville a en outre l’avantage de limiter la pollution du centre urbain autrefois copieusement arrosé par les fumées toxiques des cheminées   d’usines, dont celles de l’usine d’incinération ont laissé un mauvais souvenir. Certes, le travail anoblit, mais il contraint et fatigue. Il convient donc d’alterner le travail avec des loisirs au cours desquels l’homme pourra s’adonner librement à son penchant pour les activités ludiques, culturelles et sportives qui dispensent suivant la maxime de Juvenal « Mens sana in corpore sano », santé physique et morale. Pour parachever l’œuvre commencée avec l’école et le travail, en vue du bien être de leurs concitoyens, les élus de la commune s’efforcent de favoriser le développement de telles activités à partir d’une intense vie associative. Aujourd’hui, Wasquehal peut s’enorgueillir de posséder un réseau exemplaire d’associations représentant pratiquement toutes les activités majeures dans les domaines culturels, sportifs, sociaux et ludiques. Plus de cent cinquante associations fonctionnant au sein de la communauté wasquehalienne ont permis, non seulement de satisfaire les besoins fondamentaux qui viennent d'être évoqués, mais encore de sortir de l'anonymat une cité qui mérite d'être mieux connue et appréciée. En conséquence, on aura garde d’oublier de magnifier l’inlassable dévouement du millier de bénévoles qui contribuent au sein d’une vie associative exubérante à l’épanouissement de la jeunesse, à l’harmonie de la société, à la promotion de la cité. Et comme chantaient les anciens :  « qu’in so du Capreau ou bin du Plomeux, crions tous bin haut, vif les Vasqaleux ». Extrait du livre : « Le Ferrain au fil du temps, une histoire de Wasquehal » d’Emile VIGNOBLE, édité en 1987 par la mairie de Wasquehal.

 

Listes chronologiques des baillis, lieutenants, hommes de fief et greffiers de Wasquehal.

SOCIETE D'EMULATION DE ROUBAIX DEUXIEME SERIE TOME I (TOME VIII DE LA COLLECTION) ,1885

 

BAILLIS :

Jehan de Laubiel était bailli de la terre de Wasquehal en 1365. (Brassart, Histoire du château et de la châtellenie de Douai, p. 165.)

Alard de Pontrewart, 1384. Il avait, avec les juges du lieu, rendu un jugement contre Jean de Gottignies, en faveur de Jacques Auxenfants. (Archives, du Nord, B. 1025 et 1027.). .

Jehan Beghin, bailli et receveur de la seigneurie de Wasquehal, en 1491.

Jacques Du Hamel, d'abord lieutenant, puis bailli, 16441653. (Archives de Wasquehal, GG. 3 fet 4.)

Jacques Cordonnier, 1663, mort en exercice, dans les premiers mois de 1677. Un service funèbre fut célébré à Wasquehal, pour le repos de son âme. (Archives de Wasquehal, ÇC. 7.) Remplacé par Martin Cordonnier, son fils.

Martin Cordonnier, 1677-1682.

Gilles Isambart, 1684.

Jean-Wallerand Farvacque, licencié ès-lois, avocat postulant en la ville de Lille, bailli de Wasquehal, 1687-1709 ; mort avant 1710.

Adrien-François Bevier, 1715-1719.

François-Joseph Le Monnier, procureur postulant à Lille, bailli de Wasquehal, 1721-1723.

Nicolas Suing, notaire royal à Marcq, bailli de Wasquehal, 1725 ; mort vers 1753.

Albert-François Mulle, 1755 1772.

Nicolas Joseph Suing, 1778 1781.

 

LIEUTENANTS :

Wallerand Lorain, avant 1590.

Charles Lezaire, 1621-1626. (Archives WasquehaUiGG.

Jaques Du Hamel, 1634, puis bailli. (GG; 2.)

Pierre De Le Rue. 1656; mort en exercice; vers 1680, et remplacé par Jacques De Le Rue probablement son fils

Jacques De Lé Rue, 1681; mort en exercice, le 17 novembre 1710.

Nicolas Brulois; mort avant 1734.

Antoine Hespel, 1787-1750,

François Brulois, 1750-1755.

Robert Prouvost, 1756-1757.

Nicolàs-Vincent-Joséph Bralois, mort en exercice, le 23 mars 1778.

Jean-Baptiste Deleporte, 1778-1785.

Louis-Joseph Deleporte, 1788-1789.

 

HOMMES DE FIEF :

Piéron de Le Blanquerie, — Jehan Picavôt, — Mahieu Meurisse, — Jacquemart de Le Rue, fils de feu Gilbert, — Jehan Gadenne, — Jehan de Le Rue, 1449.

Jean Lefebvre, — Jehan de Cottignies, 14851504, - Olivier des Obris, 1485,  Jehan Selosse, 1485 et 1491.

Chrétien Le Conte, — Jehan de Hennion, 1491, — Jehan de Le Rue, 1491-1504.

Mahieu du Croquet, 1498.

Piérart Desbonnés, — Jehan Lortioir, 1504.

Pierre Salembier, — Noël Selosse, — Pierre de Le Rue, — Guillebert Du Hamel, 1609. (Archives de Wasquehal, Compte des pauvres,

Pierre Ferret, — Pierre Liètart, 1663.

François De Le Rue, 1671.

Pierre Franchomme, —Jean Deleporte, 1671-1689.

Adrien Louage 1671-1679

. Noël Selosse, 1673-1713.

Jean Picavet- Martin Cordonnier, (bailli), — Gérard .Brulois, Nicolas Brulois, — Jacques. Salembier, 1676.

Josse Defives, 1679.

Bauduin Dubar, 16811689,

Pierre Prouvost, 1689.

Henri Wattel. 1689-1699.

Jean Louage, 1689-1709. Jean Lerouge, — Hippolyte Deleporte, 1699-1701.

Nicolas Brulois, (lieutenant).

 Guillaume Prouvost, 1699, 1709.

Jean-Baptiste Roussel, 1705- 1724.  Jacques Picàvet, 1706.

Jean-Baptiste Fauvarcq, 1706-1716. : Mathieu Dumont, 1711-1713.  Pierre Vandamme, 1712-1735.

Jacques Leuridan, 1716-1730.

Guilbert Dupont, 1716-1735.

Antoine Hespel, 1726-1750. (Lieutenant). Fortunat Franchomme, 17161754.

Toussaint Tiers, 1730-1735.

Nicolas Grulois, 1732.

Jacques Houzet, 1734-1735.  François Brulois, 1735-1755. (Lieutenant).

Mathieu Dumortier, 1743-1752. Robert Prouvost, 1752-1757. (Lieutenant).

Jean-Baptiste Houzet, 1722; mort en exercice, le 2 septembre 1758. Pierre-Joseph Lebrun 1752.

Nicolas Vincent-Joseph Brulois, 1755-1772. (Lieutenani). Jean-Baptiste.Tiers, l755-1779.

Jean-Baptiste Carton, 1758.1779. Jean-François

Deleporte, 1758-1784.  Jean-Bâptiste Deleporte, 1778-1785. (Lieutenant). . Pierre-Joseph Tiers,— Antoine-Joseph Hespel, 1784-1789.  Louis-Joseph Deleporte, (lieutenant) Jean-Baptiste Delemasure, — Philippe-François-Joseph Roussel; 1787-1789.

 

GREFFIERS :

Antoine de Sains, 1590.

Pasquier Suing, greffier et notaire, 1657-1668. .

Nicols Vincre, 1668 1673.

Pasquier Suing; greffier, clerc et notaire, 1673-1711.

Nicolas Suing, 1612-1725; puis bailli; Jean-BaplisteFauvarque, greffier, clerc et homme de fief, 1755-1734F. Ouraet, 1741-1753.

François Garlier, 1758 1779.  Philippe Piat, 1787, notaire à Roubaix.

 

Un décret du 14 décembre 1789, avait supprimé toutes les administrations dès villes, bourgs, paroisses et communautés, pour les remplacer, dans tout le royaume, "par des municipalités constituées d'une manière uniforme et soumises aux mêmes règles. Dans les communes ayant, comme Wasquehal, une population de 500 âmes jusqu'à 3.000, Le corps municipal se composait de Six membres : un maire et cinq officiers municipaux; un tiers des membres, y compris le maire, formant le bureau, les deux autres tiers formant le.conseil. Au corps municipal s'adjoignaient douze notables habitants et leur réunion, en certaines circonstances, constituait le Conseil général de la commune. Un magistrat était chargé, sous;le nom de procureur, de défendre les intérêts-et'de poursuivre les affaires de la commune. Tous ces fonctionnaires étaient élus,en assemblée générale, par les citoyens actifs. Le secrétaire-greffier était nommé, à la majorité des voix par le Conseil général.

Jusqu'à la Constitution de: l'an 3, la municipalité de Wasquehal eut successivement à sa tête les sieurs Jean-Joseph Brulois, maire, 1790 à l'an 2;— Louis-Joseph Deleporte,

Suivant la Constitution de l'an 3, dans les communes ou la population était inférieure à 5.000 habitants, l'administration locale ne se composa plus que d'un agent municipal et d'un adjoint, la réunion des agents municipaux de chaque commune formant la municipalité du canton. Le Conseil général était supprimé. Les agents municipaux de Wasquehal furent : Pierre-Albert Dumortier, du 1er germinal an 4 (21 mars 1796) au 16 fructidor an 5 (2 septembre 1797) ; — LouisJoseph Deleporte, ancien lieutenant et ancien maire, ans 5 jeté; — Jacques François Leuridan, an 7, démissionnaire, remplacé le 4 floréal ; —Louis-Joseph Deleporte, renommé le 4 floréal an 7 (23 avril 1799), exerça jusqu'au 10 messidor an 8 (29 juin 1800.)

La loi du 28 pluviôse an 8 (17 février 1800) confiait l'administration des communes, dont la population, comme celle de Wasquehal, n'excédait pas 2.500 âmes, à un maire, un adjoint et dix conseillers municipaux. Les anciens administrateurs furent invités à rester à leur poste en attendant les nominations nouvelles; mais ce provisoire se prolongea jusqu'au 10 messidor (29 juin 1800), jour où furent installés MM. Charles Hyacinthe-Joseph Lespagnol de Grimbry, maire, et LouisJoseph Deleporte, adjoint.

Louis-Joseph Deleporte étant mort en 1822, fut remplacé comme adjoint, le 25 septembre de cette même année, par Jean-Joseph Brulois, qui eut pour successeur, en 1831, le sieur Dumiortier, après lequel vinrent, en 1842 jusqu'en 1861, M. Pierre Cochetet et en 1861, M. Gros.

M. Charles-Hyacinthe-Joseph Lespagnol de Grimbry, mourut à Wasquehal, le 11 mai 1845, à l'âge de 83 ans. Chevalier, ancien conseiller au Parlement de Flandre, maire de Wasquehal, membre de la Légion-d' Honneur, M. Lespagnol était né à Lille, fils de Charles-Joseph Lespagnol de Grimbry, seigneur de Wasquehal, et de Marie-Jeanne Hyacinthe-Henriette-Joseph Thieffries de Reux ; il avait épousé Hyacinthe-Joseph Desfontaines de Preux,

Après M. Lespagnol, Wasquehal eut pour maire François-Joseph Leuridan,  auquel succéda, en 1840. M. Charles-François Marie Le Prévost de Basserode, ancien colonel d'infanterie, beau-frère de M. Lespagnol de Grimbry. La notice de M. de Basserode est ainsi conçue :

Né le 24 juin 1774, entré à l'École militaire en-1784, sorti sous-lieutenant au régiment de Vintimille, en 1771 ; capitaine dans la première légion des gardes nationales mobiles du Nord lors de leur création, a fait en cette qualité la campagne de 1807 sur les côtes; adjudant-major de cette légion en 1807, a fait les campagnes de 1809 et 1810 sur les bords de l'Escaut, il y remplit les, fonctions de général de brigade dans la division Soulès, commanda la place de Saint-Nicolas et le fort de Liilo; chef dé bataillon dans le 7e voltigeur de la jeune garde impériale, puis commandant de la 51e cohorte du l 61 ban des gardes nationales mobiles du Nord et du Pas-de-Calais de 1813 à 1814. — Chevalier de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem, le 6 août 1814, chevalier de la Légion-d'Honneur en mars 1815, chevalier de l'Ordre du Phénix de Hohenloh-Bartenstein, en la même année ; — colonel et inspecteur des gardes nationales de l'arrondissement de Lille, en 1815; breveté colonel d'infanterie, le 11 décembre 1816; chevalier de Saint-Louis, en 1824; jouit du traitement de réforme de colonel.

En 1861, la population excédant 2,500 âmes, Wasquehal eut deux adjoints, MM. Gros et Lepers, qui restèrent les collaborateurs de M. Brulois jusqu'en 1870, époque où tous trois furent remplacés par MM. Mallet, maire, Kuntz et Hannart, adjoints. M. Droulers, maire actuel, est en exercice depuis 1871, ayant pour premier adjoint, M. Brulois, et pour second adjoint, jusqu'en 1882, M. Lagache, auquel a succédé M. Tiberghien.

Prouvost-Grand%20-Cottignies-Genealogie-Pierre-Prouvost-Laus-Deo-Semper


Genealogie-Pierre-Prouvost-Laus-Deo-Semper-1748

Les enfants de Jehan et Antoinette Prouvost furent Pierre Prouvost (v 1590-1624), décédé à Wasquehal, marié à Marguerite des Tombes ( dont Pierre (1621-19/02/1697), décédé à Roubaix marié avec Philipotte de Lespierre le 20/12/1651 à Lille et Jean Prouvost ( vers 1623-02/08/1702), né et décédé à Roubaix marié avec Barbe de Lespaul le 03/09/1646), Guillaume Prouvost marié avec Adrienne Wattel vers 1606 à Mouvaux, Jehenne, Catherine Prouvost mariées à Noël de le Rue, Anne Prouvost épouse de Pierre des Tombes, Marie.
Jean Prouvost épousa en 1646 Barbe de Lespaul (dont postérité), et, avec François «d'Hallewyn », releva les fiefs du Fresnoy à Tourcoing,  le 13 juillet 1677; Marie de Hallewin, petite fille de Pierre, fille  d'Antoine, épousa, le 26 septembre 1621, Pierre de Lespaul de la branche cadette de la grande famille roubaisienne et lui porta en dot l'un des deux fiefs du Fresnoy consistant en 10 cents et les deux  tiers d'un cent de terre. Leur  fille, Barbe de Lespaul, s’allia à Jean Prouvost qui, le 13 juillet 1677, releva pour elle  ce fief et en commit l'exercice à son Fils Jean Prouvost. Le même jour, François de Hallewin, descendant de Gilles, relevait le second
fief du Fresnoy consistant en 8 cents de terre à labour sur le territoire de Tourcoing.
A la même époque, Pierre Prouvost, décédé le 19 février 1697, épousait Philipotte de Lespierre, fille de Jacques de Lespierre, seigneur de Wassegnies, censier du Fresnes à Croix et d'Isabeau de Lobel; son aïeul Blaise de Lespierre était seigneur de La Ronderie et de Grimbrie. Leur fille Marguerite Prouvost épousa Jean-Dominique de Cottignies puis Antoine d'Espinoy.

A cette époque Salomon Loquerel, époux de Louise-Thérèse Prouvost : « Je soussigne confesse avoir reçu de Jean Dominique Castel la somme de vinct-huict livres seize gro parisy pour avoir tranché de la deucenle des boïaux le nommé Jean Franchois de Lescluse pauvre homme de che lieu de Roubaix.  par moy, Salomon Loquerel, Roubaix» le 30 de septembre. 1700. » Le 26 septembre 1702, on lui fait encore remettre trente trois livres pour soins donnes aux pauvres.  Il continua à pratiquer à Roubaix jusque dans les premiers mois de 1726: son épouse, Louise-Thérèse Prouvost, était manufacturière à Roubaix, mais elle subit des pertes considérables, et, en 1736, le rôle de la capitation la qualifie pauvre: en 1738, elle est même «aumônnée » par le pauvriseur. Locquerel avait un fils Pierre-Joseph qui étudia la chirurgie. Salomon Loquerel ne devait pas avoir de titre, car les chirurgiens des bourgs payaient trois livres de capitation tandis que lui n'en payait qu'une, comme les garçons chirurgiens, barbiers et perruquiers. » Archives de Roubaix, CC-245, numéro 12.

Le fief dit « de Courcelles »

« Tenu de Roubaix à 10 livres de relief et à justice de vicomte, contenait avant le XVème siècle 13 bonniers 9 cents de terre et devait au seigneur de Roubaix un pourceau de 14 sous par an.

En 1401, il était divisé en deux fiefs du même nom chargé chacun d'un demi pourceau, l'un des 7 bonniers 9 cents tenus par Jacques de Lespierre auquel succédèrent Willaume du Prêt, en 1417, et demoiselle Marguerite de Passy, femme de Simon Fournier, qui le possédait en 1452; l'autre de 6 bonniers, tenu par Jean du Bos, de Tourcoing, auquel succéda Willaume de Lespierre.

Avant 1458, Jean Carpentier, seigneur de la Vigne, possesseur du premier fief, acquit de Willaume de Lespierre le fief de 6 bonniers et l'y réunit. Le fief de Courcelles contint alors, comme primitivement, 13 bonniers 9 cents dont 11 bonniers 9 cents et demi furent commués en terres renteuses en 1585, et il ne resta pour l'unique fief de Courcelles que 2 bonniers 6 cents et demi comprenant une motte amassée de maison, grange, étables et autres édifices, le tout enclos de fossés; chaingles, jardins, hayes et prés, quelques rentes et l'exercice de la justice vicomtière.

Après les possesseurs indiqués ci-dessus, on trouve comme seigneurs de Courcelles la demoiselle Louise de Drua, Mahieu de La Barge, Jean de la Haye, par achat du précédent, François Cordonnier, receveur à Lille par achat de Jean de la Haye, 1621; les enfants du sieur Jorres, conseiller à la cour de la Monnaie de Lille; Charles Auguste Joseph Farvacque, demeurant à Haubourdin, 1766.

En 1520, le censier de Courcelles est de ceux qui vont quérir des pierres à Lezennes pour l'église de Roubaix (actuelle église Saint-Martin). En 1553, la cense est reprise pour un revenu de 159 livres 12 sous 6 deniers. On trouve comme censiers de Courcelles en 1588, Péronne Hespel; en 1644 Jacques Cornille et en 1688 Gilles Bourgois.

Le 21 avril 1766, Charles Auguste Joseph Farvacque, d'Haubourdin, seigneur de Courcelles, accorde à bail, par acte passé devant Charles Adrien Lelong, notaire à Roubaix, la ferme de Courcelles ne contenant plus que 3 bonniers 7 cents au prix annuel de 180 florins. » Leuridan, les vieilles seigneuries, les vieilles censes et les vieilles familles de Roubaix.

Le fief dit « de Lespierre »

    Tenu de la seigneurie de la Petite-Vigne à 10 livres de relief, ce fief comprenait 10 bonniers environ pris en la cense de Lespierre.

Lespierre a laissé son nom à une famille du pays qui aux XIV et XVème siècles possédait aux lieux mêmes quelques seigneuries telles que la Petite-Vigne, Courcelles, le Petit-Quesnoy, Favreules, etc.

A la fin du XVIème siècle, Pierre Le Cocq était seigneur de Lespierre; puis vint Adrien Van Heede par achat du précédent, et ensuite N… Imbert, fils de feu Nicolas, par achat d'Adrien Van Heede. C'est par la famille Imbert, du moins est-il permis de croire, que Louis Charles de Lespaul, écuyer, fut seigneur de Lespierre.

En 1553, la cense de Lespierre est reprise, en fait d'impôt, pour un revenu de 162 livres. En 1633, elle est comptée pour 16 bonniers au rendage de 616 livres, y compris 2 douzaines de lin et 2 chapons. En 1653, le sieur de Lespierre occupait lui-même cette cense de 16 bonniers. En 1687, le censier de Lespierre était François Bonte; en 1831, c'était Jean Baptiste Mulliez.

Une légende raconte que près de Lespierre, au lieu dit « La Justice » où l'on plaçait les fourches patibulaires de la justice seigneuriale de Roubaix, une sorcière a été brulée et qu'à l'endroit où l'exécution s'est faite l'herbe ne pousse plus. » Leuridan, les vieilles seigneuries, les vieilles censes et les vieilles familles de Roubaix.

lespierre.   lobel

De Lespierre       De Lobel

 
Jacques de Lespierre ca 1460
|
Guillaume (Wuillaume ) de Lespierre ca 1485
&
Jehanne de Le Dicque 1485
|
Blaise de Lespierre, Seigneur de la Rondrie et de Grimbry à Roubaix ca 1510-1574
&1535
Martine de Laoutre 1510
|
Jehan de Lespierre, sieur de Wassignies
Propriétaire de fief à Roubaix 1535
&
Jehanne de Lescluse ca 1535
|
Daniel de Lespierre,
seigneur de Wassegnies ca 1560-1614
Censier du Fresne à Croix
&1605
Isabeau de Lobel 1570-1637
|
Jacques de Lespierre 1606-1639
&1628
Marguerite Flameng 1600-1646
|
PhIl ippotte de Lespierre 1628-1709
Pierre Prouvost

   
Vers 1717, la salle du Conclave au palais Rihour de Lille (ancienne salle)  fut décorée d’une tapisserie de haute lisse par Destombes-Pannemacker (disparue) payée 2.100 florins. Jean et Antoinette Prouvost eurent  Jean Prouvost (1630-1670) dont Robert Prouvost (1660-1670), lieutenant de la Seigneurie de Wasquehal ; Anne Prouvost épousa Pierre des Tombes,
Catherine Prouvost épousa Noël de le Rue.

 

De Le Rue-Delerue

de le rue

Flandres

Armes : d’azur à 3 fasces d’or et deux fleurs de lys d’argent issantes de la première.

 Famille connue à Roubaix dès le XIII° siècle ; filiation suivie depuis Martin, vivant à Roubaix en 1570, fabriquant d’étoffes de laines. Mariage, fin XVI° siècle de Catherine Prouvost et Noël de le Rue. Le prince romain Gérard de le Salle du Lys, époux d’Agnès Delerue (descendante du frère de Jeanne d’Arc par les Macquart, les Bacon de Sains, Florin, Prouvost, Watine, selon Labarre de Raillicourt, données contestées aujourd’hui par certains. Charles Denis Delerue, époux de Françoise Donjon de saint Martin d’une famille   annoblie par charge de secrétaire du Roi en 1731, mort en charges 1737. Confirmation 1755-1772. La fille Marie-Béatrice Jacqueline épouse Christian Moullart de Torcy.

de%20le%20rue

Lerue-Prouvost

Dont:

Sources : famille: aejz (fée 12) fichier Picavet Mariée avec Etienne MACQUETSources : famille: aejz (fée 12) fichier Picavet

Dont:

 Mariée en 1730 avec Michel BILLET , baptisé le 9 février 1709, Halluin, 59250, Nord, France, décédé le 23 septembre 1742, Halluin, 59250, Nord, France (à l’âge de peut-être 33 ans), Censier du Chastel à Roncq. Note :   Tab. 7178.123 du 07.06.1730 - Maître Jacques LAMBAERE - BILLET Michel, fils de Jean-François et Marguerite BILLET, demeurant à Halluin, assisté de ses père, mère, de Maximilien BILLET, son oncle, et de Philippe HENNION, son cousin, demeurants à Halluin, x PREVOST Marie-Joseph, veuve avec enfants de Pierre FREMAUX, demeurante à Roncq.  Sources : mariage: Ab. 7178.123 du 07.06.1730 - Maître Jacques LAMBAERE - BILLET Michel, fils de Jean-François et Marguerite BILLET, demeurant à Halluin, assisté de ses père, mère, de Maximilien BILLET, son oncle, et de Philippe HENNION, son cousin, demeurants à Halluin, x PREVOST Marie-Joseph, veuve avec enfants de Pierre FREMAUX, demeurante à Roncq., famille: pese (jhf nov 2003)

Dont:

Marguerite PROUVOST , née le 17 décembre 1654, Wasquehal, 59290, Nord, France. Sources : famille 1: aejz (mars 12) fichier Picavet 

Mariée en 1681 avec Jean Dominique DECOTTIGNIES .Sources : famille: aejz (mars 12) fichier Picavet. Mariée avec Antoine DESPINOY . .

Dont:

Dont:

Dont:

                              

Hôtel de Lamissart-Prouvost- 144-rue Royale-Lillehotel de Lamissart-Prouvost-LilleHotel-Virnot-de-Lamissart-ProuvostHôtel Virnot de Lamissart 52 façade de l’Esplanade Lill

Les hôtels Virnot de Lamissart-Prouvost, rue Royale et façade de l’Espalanade à Lille, au frère de Rose-Marie Virnot, Louis-Urbain Virnot de Lamissart 1779, décédé le 20  septembre 1837-I802, époux  d’Aimée-Joseph PROUVOST

Catherine PROUVOST , née le 8 mai 1664, Wasquehal, 59290, Nord, France


et:

7: Guillaume Prouvost,

 est, sous Charles Quint,nous dit Lecigne dans son ouvrage sur le poète Amédée Prouvost, « le grand modèle de la race : il associe ses fils à son labeur et à ses affaires ».

Il exploitait " plus de 26 bonniers de bonnes terres et de lieux manoirs situés sur les villages de Bondues, Marc-en-Baroeul, Roubaix et Tourcoing  et avait de plus de 12.000 florins en capital de bonnes rentes héritières sur des particuliers solvables;  «  ils étaient encore laboureurs d'une de leur fermes qui est situé entre le Trieu du Grand Cottignies  et la ferme de la Masure audit Wasquehal » généalogie par Pierre Prouvost de 1748. 

Il  faisait aussi le négoce de la laine peignée et des filets de sayette qu’il faisait peigner, blanchir et ensuite filer dans l’Artois où se trouvaient de nombreuses fileuses au rouet et à la quenouille. Il était l'époux d'Adrienne Wattel, née en 1580. 

C’est donc à lui que font allusion Hilaire et Trénard dans leur « Histoire de Roubaix » : " Depuis Charles Quint, les mêmes familles dominent la Fabrique Roubaisienne : Pollet, Mulliez, Prouvost, Van Reust (qui devient Voreux), Leclercq, Roussel, Fleurquin, Florin, Malfait. Elles assurent la majorité de la production." et : on reconnaît ici la permanence de ces familles dans l’économie de la France depuis 500 ans.

Jean Buzelain put écrire, en 1625, dans sa Gallo-Flandria, sacra et profana:

" Roubaix, bourg ancien et noble sous beaucoup de rapports: sa dignité de Marquisat, son vieux château, la multitude de ses habitants, ses manufactures de draps, son église paroissiale, son hopital, sa forme de ville concourent à lui donner un air de grande beauté et de richesse." Hilaire Trénard

Prouvost-Jehan-Grand-Cottignies

Laboureur

Flandres-vie-rurale 

triage

Il était l'époux d'Adrienne Wattel, née en 1580

Leurs enfants furent 

Pierre I Prouvost, (13 juin 1606-16 juin 1681) ( qui suit) épouse à Wasquehal le 05/03/1648   Péronne Florin, décédée à Wasquehal le 17/10/1691, fille de Jacques et de Marie de Lescluse. Ils ont au moins 2 enfants connus nés à Wasquehal dont Pierre II Prouvost, 1648- 4 mars 1691, échevin de Wasquehal, épitaphe à gauche de l'autel Saint Nicolas de l'Eglise de Wasquehal, époux de Marguerite de Lespaul, fille de Jacques de Lespaul, Seigneur du Gauquier à Wattrelos, lieutenant de Roubaix de 1668 à 1672, maître de manufacture, réputé, en 1690, , le plus riche de Roubaix;  il habitait le quartier de I'Hommelet.

Florin

Flandres,

Armes : d’argent à trois faces de roses de gueule tigées de sinople.

Semper florescat : qu’il fleurisse toujours

 
Marie Prouvost épousa Gilles de le Dicque; 
Antoinette  Prouvost qui épousa Pierre de Courchelle , "d'or au chevron d'azur accompagné de  trois trèfles du même".

de-courchelles-prouvost

(dont Antoinette Prouvost épouse  Noël Masurel dont le fils Jacobus Masurel fut jésuite 
et les deux filles Antoinette Masurel qui épousa Jacques Prouvost-de Lespaul et Marie qui épousa Joseph Roussel)

" Willaume Prouvost donne en 1585 douze livres dix sols pour la table des pauvres. "Puymège
En 1596, Antoine Prouvost, aux  Huchons, est taxé à 11 livres18 sous dans une taille assise pour fournir aux dépenses occasionnées par les gens de guerre.

Jean Buzelain put écrire, en 1625, dans sa Gallo-Flandria, sacra et profana: " Roubaix, bourg ancien et noble sous beaucoup de rapports: sa dignité de Marquisat, son vieux chateau, la multitude de ses habitants, ses manufactures de draps, son église paroissiale, 
son hopital, sa forme de ville concourent à lui donner un air de grande beauté et de richesse.
" Hilaire Trénard 

Descendants d'Antoinette Prouvost

née en 1600, Wasquehal, décédée avant 1670. Mariée avec Pierre de Courcelles, né vers 1600, marchand drapier,

Fille

Antoinette de Courcelles, née en 1640. Mariée avec Noël Masurel, né le 14 octobre 1649, Tourcoing,
Jean Fortunat Prouvost
, né en 1702, Wasquehal,baptisé le 20 juin 1702, Wasquehal,censier de La Grande Haye à Roubaix. Marié le 17 juin 1731, Wasquehal,avec Marie Anne Thérèse van den Berghe, née le 10 mai 1712, Oselghem, Courtrai, Belgique,

 

                                     Petits enfants

Jacques Masurel, prêtre jésuite.
Antoinette Masurel
, née le 16 juillet 1670, Tourcoing,décédée en 1730, Wasquehal,inhumée, dans l'église de Wasquehal avec épitaphe (à l'âge de 60 ans). Mariée le 8 avril 1698, église de La Magdeleine à Lille,avec Jacques Prouvost, né le 15 janvier 1670, Wasquehal,baptisé le 19 janvier 1670, Wasquehal,décédé le 10 juin 1704, Wasquehal,inhumé, dans l'église de Wasquehal avec épitaphe (à l'âge de 34 ans),

Arrière petits enfants
Marie-Michelle Masurel
, née, Lille (La Madeleine),décédée le 8 mars 1754 Tourcoing . Mariée le 8 octobre 1704, Lille , avec Joseph Roussel, né en décembre 1684, Tourcoing , baptisé le 7 décembre 1684, Tourcoing , décédé le 15 juillet 1761, Tourcoing  (à l'âge de 76 ans), négociant, marchand de vins, premier échevin de Tourcoing (parrain et marraine: Jean Dominique Castel 1645-1718 Barbe Roussel 1667-
Pierre Prouvost
, né le 14 janvier 1699, Wasquehal,baptisé le 14 janvier 1699, Wasquehal,décédé le 1er mai 1770, Roubaix,inhumé le 2 mai 1770, église de Roubaix avec épitaphe (à l'âge de 71 ans), maître de manufacture, échevin de la Ville de Roubaix. Marié le 25 septembre 1724, Roubaix , avec Marie Jeanne Delebecque, née le 28 février 1707, Roubaix , décédée le 10 février 1778, Roubaix , inhumée le 12 février 1778, Roubaix  (à l'âge de 70 ans),
Jacques Prouvost
, né le 15 décembre 1699, Wasquehal , baptisé le 15 décembre 1699, Wasquehal , décédé le 24 septembre 1774, Roubaix , inhumé, dans l'église de Roubaix avec épitaphe (à l'âge de 74 ans), manufacturier. Marié le 10 mai 1734, Roubaix , avec Marie Agnès Florin, née le 14 mai 1712, Roubaix , baptisée le 14 juin 1712, décédée le 26 mai 1767, Roubaix , inhumée le 28 mai 1767 (à l'âge de 55 ans),
Pierre Joseph Prouvost
, né le 13 juillet 1725, Roubaix , décédé le 24 décembre 1797, Roubaix  (à l'âge de 72 ans), maître de manufacture, échevin de Roubaix. Marié le 27 septembre 1751, Roubaix , avec Marie Catherine Ramery, baptisée le 29 juin 1720, Mons, Hainaut, Belgique, décédée le 24 janvier 1771, Roubaix  (à l'âge de peut-être 50 ans), 
Marie Béatrix Prouvost
, née le 6 février 1728, Roubaix , décédée le 10 décembre 1808, Roubaix  (à l'âge de 80 ans), chanoinesse de Saint Augustin, prieure de l'Hôpital Sainte Elisabeth de Roubaix.
Augustine Élisabeth Joseph Prouvost
, née le 14 février 1731, Roubai, décédée le 12 avril 1801, Roubaix  (à l'âge de 70 ans). Mariée le 21 septembre 1755, Roubaix , avec Liévin Joseph Defrenne, sieur du Gaucquier, né le 18 avril 1728, Roubaix , décédé en 1795, Lille  (à l'âge de 67 ans), négociant, fabricant de tapisseries des Flandres en haute lisse, échevin de la Ville de Roubaix.,
Augustin Prouvost
, né le 29 décembre 1742, Roubaix , baptisé le 30 décembre 1742, Roubaix , prêtre, vicaire de Bersée, curé d'Hertain.
Pierre Constantin Joseph Prouvost
, né le 7 juin 1747, Roubaix , baptisé le 8 juin 1747, Roubaix , décédé le 17 juillet 1808, Roubaix  (à l'âge de 61 ans), négociant, manufacturier, député du Tiers-Etat aux Etats-Généraux de Versailles, maire de Roubaix. Marié le 21 février 1775, Roubaix , avec Marie Henriette Destombes, née le 13 mars 1747, Roubaix , baptisée le 14 mars 1747, Roubaix , décédée le 22 juin 1798, Roubaix  (à l'âge de 51 ans), 

« Jean-Joseph Destombes est peigneur. Sa veuve, Marie-Thérèse Castel, était fille de Jean- Dominique et de Marie-Jeanne Prouvost. Entre ses neuf enfants, on distingue Angélique Destombes, mariée à Ernest Desmons, fabricant ; Eléonore qui épousa, en 1766, Jean-Baptiste Delos, fabricant ; Henriette qui s'allia, en 1775, à Pierre-Gonstantin-Joseph Prouvost, fils de Jacques et de Marie-Agnès Florin, et c'est par eux que s'est continuée à Roubaix, où elle grandit tous les jours la belle et nombreuse famille Prouvost ; 4° Louis-Joseph Destombes-Bar, aussi fabricant ; 5° Jean-Dominique Destombes-Delaoutre, dont la fille, Henriette-Thérèse Destombes, épousa son parent Augustin-Joseph Prouvost, fils de Pierre-Constantin et d'Henriette Destombes. Jacques Prouvost. C'est l'oncle de Pierre-Joseph Prouvost qui a sa notice au n° 9 ci-dessus. Né à Wasquehal, en 1699, il avait épousé, en 1734, Marie-Agnès Florin, à Roubaix où il s'était établi et où il mourut en 1774. Il est l'auteur de la branche cadette aujourd'hui représentée par une nombreuse postérité, à laquelle appartient notre sympathique et honoré confrère M. Amédée Prouvost-Bénat, peigneur et filateur. Monseigneur de Roubaix est cité, en février 1392, dans une charte concernant le fief de La Bourde (2), et le 21 mai 1397, dans un jugement de ses hommes de fief constatant que le chapitre de Tournai avait droit de passage, pour charrier ses dîmes, sur la voie qui traverse l'héritage de Huart Prouvost dit Huchon, tenancier de Favreules (Archives de la cathédrale de Tournai, Cartulaire E, f. 127. — Copie aux archives de Roubaix, CC. 177, n- 10) » Source: gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 2008-205808

Alexandre Roussel, écuyer ,le 25 janvier 1746, Dunkerque , décédé le 20 mai 1825, Tourcoing  (à l'âge de 79 ans), marchand. Marié le 20 juin 1777, Tourcoing , avec Marie Françoise Fiévet, née le 22 février 1752, Tourcoing , dont

                                               4° génération
Catherine Françoise Prouvost
, née le 6 août 1752, Roubaix , décédée le 18 septembre 1801, Comines  (à l'âge de 49 ans). Mariée le 30 avril 1782 avec François Joseph Durot, né en 1747, décédé en 1815 (à l'âge de 68 ans), bourgeois de Lille.
Chrétien Joseph Roussel, écuyer ,le 2 novembre 1783, Tourcoing , décédé le 8 avril 1851, Tourcoing  (à l'âge de 67 ans), négociant en savonnerie, juge de paix, conseiller municipal de Tourcoing. Marié le 8 juin 1812, Châlons-sur-Marne (Marne), avec Adélaïde Dubois de Crancé de Livry, née le 6 décembre 1786, Notre-Dame-en-Vaux, Châlons-en-Champagne (Marne), décédée le 7 octobre 1849, Tourcoing  (à l'âge de 62 ans), fille de Jacques Dubois de Crancé, seigneur de Compertrix, de Banjannot, de Boisjacourt, de Fagnière et de Faguières, 1741-1824 et Marguerite Clicquot de Toussicourt 1747-1813.  Mousquetaire du Roi dans la première compagnie en 1754, puis Lieutenant du Roi et premier aide de camp de son oncle, Gouverneur de Châlons, Trésorier de France au Bureau des Finances de Champagne en 1767. Arrêté avec sa femme sous la Terreur, libéré à la mort de Robespierre. Jacques est fils de  Claude Dubois de Crancé, seigneur de Livry et de Louvercy,  Capitaine de cavalerie au régiment de Mgr le Dauphin, lieutenant de MM. les Maréchaux de France, juge de la Noblesse aux départements de Châlons, Reims et Vitry.

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