Nous avons, par vif intérêt pour l’ héraldisme pour sa représentation symbolique d’une lignée, repris dans les archives départementales du Nord
l’ écu de
Jehan Prouvost au rattachement non prouvé, juge de la seigneurie de
Croix en 1368, pour la famille Prouvost qui n'utilisait pas
d’armoiries,
à la
différence de la plupart des familles qui l’
entouraient et apposant émaux et couleurs selon les lois
héraldiques, qui sont les "armoiries modernes",
La ville de
Croix est contigue de Wasquehal et de l'actuel
parc Barbieux à Roubaix .
Certains font état pour la famille Prouvost du blason de Jeanne d’Arc, du frère de
laquelle, Pierre d’Arc, chevalier du Lys,
la branche ainée des Henri Prouvost
descend par les Florin, Bacon de Sains et Macquart de Terline ;
Carlos
Florin fut placé dans le rang "Famille" lors des
cérémonies de canonisation de la Sainte au Vatican le 9
mai 1920.
cette
descendance est d’ailleurs contestée par certains. « Il a été clairement démontré que Pierre d'Arc
n'a eu qu'une seule femme et un seul fils.
Il ne s'est jamais marié à Jeanne de
Prouville, et n'a donc pas eu de postérité, au delà de son fils unique »
Boucher de Molandon;"Pierre du Lis, extinction de sa descendance en 1501».
«
Attention
à l’utilisation de l’Annuaire des familles qui
était rédigé avec les
informations venant des familles et parfois des descendances ont
été
volontairement « oubliées » ; il faut
toujours avoir recours à
l’état-civil, d’autant plus que l’on peut
vérifier par nous-mêmes sur le Site
des ADN ; il faut aussi se méfier en ce qui concerne le
prénom usuel qui
peut être souvent au 19° s le dernier prénom, parfois
le second ; en
principe pour les prénoms et la date de naissance les
actes de naissance
qui peuvent être rédigés jusqu’à 3
jours après l’évènement, l’ordre et
l’orthographe sont parfois contredits dans l’acte de
mariage ; on ne peut
pas mettre toutes les variantes dans une généalogie et
tout référencer serait
au détriment de la masse d’informations que l’on
peut engranger dans nos bases.
Si l’on veut changer l’orthographe d’un nom il
n’y a qu’une seule
solution : la rectification d’état-civil ; au
19° siècle il y a eu
beaucoup de rectifications de complaisance car ce n’est pas
parce qu’une
famille modeste, non noble, avait un nom écrit en plusieurs
parties au 18° s
que l’on peut de son propre chef l’écrire selon
l’usage ancien ; de toute
façon cela ne ferait, sans jugement, qu’alimenter des
ouvrages que je possède
sur la Fausse Noblesse et la Noblesse d’apparence ; en
généalogie on ne
trompe pas les chercheurs ! Depuis quelques années, le
Bottin Mondain exige des preuves par actes d’état-civil et
cela devrait être étendu au Livre des Familles où il y a, en plus, des
filiations fausses ou douteuses. » Philippe Rammaert